DESCRIPTION La présente invention concerne un appareil à propulsion musculaire tel qu'un tricycle en position debout comprenant un double système de propulsion actionné aux bras et aux jambes qui simule le schéma cinématique de la course nordique. L'appareil à propulsion musculaire le plus répandu est la bicyclette conventionnelle, dont plusieurs variations ont été développées pour des usages récréatifs, et comme mode de transport et d'exercice physique. Sur la bicyclette, l'opérateur est assis et effectue un mouvement de pédalage circulaire pour se propulser, en maintenant son corps plié vers l'avant. Or, lors d'une pratique prolongée, cette position peut entraîner un certain inconfort lié à la selle, et des douleurs dans le dos, le cou et les épaules. Pour plus de confort, une bicyclette couchée a été créée, sur laquelle l'opérateur pédale dans une position allongée. Or, cette position rend la bicyclette moins stable et moins manoeuvrable puisque il est plus difficile de maintenir l'équilibre, le poids du corps n'étant plus supporté par les jambes. La bicyclette couchée exige donc d'avantage d'agilité. De plus, elle réduit le champ de vision car elle place l'opérateur plus près du sol, et le rend moins visible par les autres usagers de la route. Un autre problème est lié à l'aspect physique de la propulsion, car dans une position allongée, le poids de l'opérateur repose entièrement sur le siège, alors que sur une bicyclette conventionnelle, l'opérateur peut se propulser plus efficacement en se levant pour exercer tout son poids sur les pédales au lieu de n'utiliser que ses jambes (position de danseuse). Bien que ces deux types de bicyclette soient des appareils assez 30 performants, ils sollicitent surtout les jambes et ne permettent pas un renforcement musculaire et cardio-respiratoire complet. La trottinette est un autre appareil ludique utilisant la propulsion musculaire pour avancer en poussant sur le sol avec un pied. Du fait qu'elle se pratique debout, elle peut être plus 35 confortable que le vélo, mais son mécanisme de propulsion est moins performant, ce qui la rend moins adaptée aux longs déplacements, aux déplacements rapides ou à la pratique d'un exercice physique soutenu. 2 Quant au skate-board, il est très limité par le frottement important de ces quatre roues de petit diamètre sur le sol et par son manque de stabilité. Il existe un vélo muni d'un dispositif qui consiste à exercer des pressions alternées sur des pédales, similaire aux appareils d'aérobic. Or, son mouvement alternatif transformé en mouvement circulaire procure un couple constant qui limite les performances par rapport à la bicyclette (limitation des phases d'accélération) On connaît aussi une bicyclette inspirée de l'appareil de cardio- training dans lequel les mouvements des jambes sont synchronisés à ceux des bras exercés sur des leviers. Bien que cet appareil offre un bon moyen d'exercice physique, l'amplitude de foulée est limitée, ce qui le rend moins performant qu'une bicyclette conventionnelle. En outre, il existe une bicyclette debout, mais comme la 15 bicyclette conventionnelle, elle sollicite surtout les jambes et ne permet pas un renforcement musculaire et cardio-respiratoire complet. L'appareil, selon l'invention apporte des solutions techniques pour pallier ces inconvénients. Il s'agit en effet d'un appareil à propulsion musculaire tel qu'un tricycle en position debout comprenant 20 un double système de propulsion actionné aux bras et aux jambes qui simule en souplesse et sans à-coup le schéma cinématique de la course nordique avec deux bâtons inspirée du ski de fond, un exercice physique dynamique sans blocage de la respiration ni effort brutal. L'appareil selon l'invention comprend un châssis doté de deux 25 roues directionnelles avant couplées à un système de guidage et une roue de propulsion arrière ; deux barres de liaison de repose-pied respectivement couplées à deux rails de guidage fixés au châssis, et respectivement couplées à deux manivelles d'un pédalier couplant par chaîne un pignon libre de la roue arrière; deux leviers de va-et-vient 30 frontaux articulés sur un système de guidage du châssis qui couplent par chaînes respectives deux pignons libres coaxiaux fixés sur l'axe commun d'un plateau couplant par chaîne un pignon libre de la roue arrière. 35 3
Selon une première caractéristique, l'appareil comporte un double système de propulsion qui permet : - de balancer alternativement bras et jambes en opposition dans une bonne coordination synchronisée, le bras droit accompagnant le mouvement vers l'avant de la jambe gauche et vice versa, ou désynchronisée, les bras effectuant par exemple deux mouvements lorsque les jambes n'en effectuent qu'un et vice versa ; - de balancer bras ou jambes indépendamment, les deux bras pouvant 10 être actionnés simultanément. Selon une seconde caractéristique, les bras peuvent effectuer des mouvements liés cinématiquement entre eux par un plateau. L'appareil selon l'invention procure à son opérateur un moyen optimal d'obtenir un renforcement musculaire et cardio-respiratoire 15 complet car il exploite les bras et les jambes à la fois. Il offre plus de confort car il favorise l'alignement de la colonne vertébrale et supprime les ondes de chocs associées à la marche ou au jogging ordinaires (l'opérateur en position debout est « porté » par l'appareil) 20 Il offre plus de sécurité car il permet de mieux voir par-dessus les obstacles et d'être mieux vu par les autres usagers de la route (l'opérateur est plus haut par rapport au sol) Il offre plus de puissance car il procure l'avantage de l'aspect physique de la propulsion (l'opérateur exerce tout son poids au lieu 25 de n'utiliser que ses jambes) Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 est une vue générale de l'appareil. La figure 2 représente le système de guidage de l'appareil ; La figure 3 représente le système pour régler la longueur du pas ; 30 La figure 4 représente les systèmes pour régler l'angle d'inclinaison du pas ; La figure 5 représente l'agencement du couplage de la barre de liaison de repose-pied au rail de guidage ; La figure 6 représente des agencements complémentaires du système de 35 propulsion aux mains. 4 Les dessins illustrent un mode de réalisation de l'appareil et ne constituent pas une description exhaustive de toutes les réalisations possibles. Les proportions de l'appareil ne sont pas limitatives car elles peuvent varier au moment de sa conception en fonction de l'amélioration de son ergonomie. Les matériaux utilisés peuvent être l'acier, l'aluminium, le carbone ou tous autres matériaux connus dans l'état actuel de la technique. Les côtés droit et gauche de l'appareil étant symétriques, la description des éléments d'un côté sert donc aussi à décrire les éléments de l'autre côté.
En référence au dessin (fig.l), l'appareil selon l'invention est constitué d'un châssis (1) comprenant trois roues, deux roues directionnelles avant (2) couplées à un système de guidage (13) et une roue de propulsion arrière (3) ; une première et une seconde barre de liaison (5) comprenant chacune un repose-pied (6), dont les extrémités avant sont respectivement couplées coulissantes au premier et au second rail de guidage (4) fixés parallèlement de chaque côté de l'axe longitudinal du châssis (1) grâce à un coupleur sous la forme d'une poulie de mise en charge (7) coulissant librement dans le rail (4), et dont les extrémités arrière sont respectivement couplées rotatives à la première et la seconde manivelle (8) d'un pédalier (9) {à double ou triple plateau) fixé rotatif au châssis, ledit pédalier (9) couplant par chaîne (10) un pignon monté sur une roue libre à rouleaux ou cliquet (11) (pignon simple ou à cassette permettant de changer de braquet) de la roue arrière (3). La chaîne (10) peut être remplacée par une courroie ou un arbre de transmission rotatif (non illustré) connu dans l'état actuel de la technique, visant à simplifier la maintenance de l'appareil. Pour faciliter le transport de l'appareil, le châssis peut comprendre une poignée de transport et une charnière permettant de plier l'appareil.
L'appareil selon l'invention est caractérisé par un espace occupé par l'opérateur en position debout délimité par les extrémités avant des rails de guidage (4) et le pédalier (9), cet espace ne comprenant pas de cadre pouvant gêner les mouvements de l'opérateur. Lorsque l'opérateur imprime sa force vers l'arrière avec son pied sur le repose-pied (6) comme s'il marchait ou courait naturellement, il provoque le coulissement d'une barre de liaison (5) vers l'arrière et de l'autre vers l'avant le long du rail de guidage (4) parallèlement à l'axe longitudinal du châssis (1) grâce au roulement de la poulie (7) sur le rail (4). Le mouvement desdites barres (5) entraînent les manivelles (8) du pédalier (9) en rotation qui agit à son tour sur la chaîne (10) transmettant la force motrice nécessaire 5 au pignon libre (11) de la roue arrière (3) pour propulser l'appareil sur un plan plat ou incliné. Chaque barre de liaison (5) est motrice à tout de rôle pour un demi-tour de pédalier (9) de façon à ce qu'elle reprenne la motorisation sans à-coup. L'appareil selon l'invention est caractérisé par le mouvement de va-et-vient des barres de liaison (5) de repose-pied (6) le long de leur rail de guidage (4) respectif selon une trajectoire elliptique définie par un axe horizontal relativement plus long que l'axe vertical. Ce mouvement a l'avantage de simuler correctement le schéma cinématique naturel de la marche ou de la course à pied de l'opérateur tout en lui permettant d'exploiter davantage de muscles (releveurs notamment), par opposition au mouvement de pédalage circulaire du vélo conventionnel ou du vélo couché ou bien au mouvement de pressions alternées sur des pédales, qui n'offrent pas une amplitude de foulée aussi importante. Le mouvement de pédalage elliptique est caractérisé par le déroulement de deux phases simultanées : la phase d'appui d'un pied de l'avant vers l'arrière et la phase oscillante de l'autre pied de l'arrière vers l'avant. La phase d'appui unilatérale qui consiste à imprimer la force pour propulser l'appareil débute par l'attaque du talon sur le repose-pied (6) situé à l'extrémité avant du rail de guidage (4) puis se prolonge le long de la demi-courbe inférieure de la trajectoire elliptique (portion comprise en-dessous de l'axe horizontal qui défini la trajectoire elliptique) en suivant un mouvement vers l'arrière parallèlement à l'axe longitudinal du châssis (1) représentant la ligne de marche. La phase oscillante unilatérale qui consiste à rabattre le pied vers l'avant débute par le retour du repose-pied (6) situé à l'extrémité arrière du rail de guidage (4) puis se prolonge le long de la demi-courbe supérieure de la trajectoire elliptique (portion comprise au-dessus de l'axe horizontal qui définit la trajectoire elliptique) en suivant un mouvement vers l'avant parallèlement à l'axe longitudinal du châssis (1) représentant la ligne de marche. L'amplitude de foulée (longueur du pas définie par la distance séparant les deux talons lors du double appui) est égale à la distance entre les deux extrémités arrière des repose-pieds (6) équivalant à la distance entre les deux points de couplage des barres de liaison (5) aux manivelles (8) du pédalier (9) lorsque lesdites manivelles (8) sont en position horizontale par rapport au sol.
L'appareil selon l'invention comprend un premier et un second levier de va-et-vient frontaux (12) montés côte à côté et indépendants cinématiquement l'un de l'autre, articulés sur un système de guidage (13) fixé rotatif à l'avant du châssis (1). Les extrémités inférieures desdits leviers (12) couplent par chaîne respective (14) deux pignons coaxiaux montés sur des roues libres à rouleaux ou cliquet (15) fixés sur l'axe commun d'un plateau (17) (à double ou triple plateau) fixé rotatif au châssis (1), ledit plateau (17) couplant par chaîne (18) un pignon monté sur une roue libre à rouleaux ou cliquet (19) (pignon simple ou à casette permettant de changer de braquet) fixé sur l'une des extrémités du moyen de la roue arrière (3). Les chaînes (14) sont sollicitées par un système de rappel respectif de type ressort hélicoïdal de traction, contrepoids ou équivalent (sandow, tendeur) (16) fixé au châssis (1), servant * rabattre les leviers vers l'avant dans leur position initiale. Le retour des leviers (12) peut être également assuré par couplage d'un système de rappel de type ressort hélicoïdal de traction, jonc de torsion ou équivalent fixé au châssis (1). En outre, des guides chaînes permettent de maintenir l'alignement des chaînes (14) afin d'éviter leur déraillement des pignons coaxiaux (15). La chaîne (18) peut être remplacée par une courroie ou un arbre de transmission rotatif connu dans l'état actuel de la technique, visant à simplifier la maintenance de l'appareil (non illustré). Lorsque l'opérateur tire les leviers (12) vers l'arrière avec ses bras, les leviers effectuent des mouvements oscillants alternatifs ou simultanés qui sont transmis aux deux chaînes (14) qui agissent sur les pignons coaxiaux (15) qui entraînent chacun à tour de rôle ou ensemble l'axe commun du plateau (17) dans le même sens de rotation, ledit plateau (17) agissant à son tour sur la chaîne (18) transmettant la force motrice nécessaire au pignon libre (19) de la roue arrière (3) pour propulser l'appareil sur un plan plat ou incliné. Chaque levier (12) est moteur à tour de rôle ou simultanément pour un demi- tour de plateau (17) de façon à ce qu'il(s) reprenne(nt) la motorisation sans à-coup. A la fin de chaque mouvement oscillant des leviers vers l'arrière, le système de rappel (16) agit sur les chaînes 7 (14) qui font tourner les pignons coaxiaux (15) en sens inverse et rabattent les leviers (12) vers l'avant dans leur position initiale. En référence au dessin (fig.1.1), les extrémités inférieurs des leviers (12) peuvent également coupler par chaîne respective (14.1) deux pignons coaxiaux complémentaires montés sur des roues libres à rouleaux ou cliquet (15.1) fixés sur l'axe commun du plateau (17) conjointement aux deux pignons coaxiaux (15) décrits précédemment, lesdites chaînes couplant deux poulies à gorge intermédiaires (15.2) fixées rotatives au châssis et étant sollicitées par un système de rappel respectif de type ressort hélicoïdal de traction, contrepoids ou équivalent (sandow, tendeur) {16.1). Lorsque l'opérateur pousse les leviers (12) vers l'avant avec ses bras, les leviers effectuent des mouvements oscillants alternatifs ou simultanés qui sont transmis aux deux chaînes (14.1) qui agissent sur les pignons coaxiaux (15.1) qui entraînent chacun à tour de rôle ou ensemble l'axe commun du plateau (17) dans le même sens de rotation, les deux poulies intermédiaires (15.2) permettant de rétablir le sens de rotation des chaînes (14.1). Au même titre que le mouvement mouvement des leviers (12) vers simultanément pour un demi-tour du plateau (17). Ainsi, le mouvement l'arrière correspond au retour des chaînes les systèmes de rappel respectifs (16.1), des leviers (12) vers l'avant correspond au couplées aux systèmes de rappel respectifs L'appareil selon l'invention est caractérisé par la transformation du mouvement alternatif de va-et-vient des leviers (12) selon une trajectoire pendulaire en un mouvement de rotation du plateau (17). Les pignons coaxiaux montés sur des roues libres (15 et 15.1) offrent 30 la possibilité à l'opérateur de faire osciller les deux leviers alternativement ou simultanément, ou bien de ne faire osciller qu'un seul levier indépendamment de l'autre levier. L'ensemble constitué des deux paires de pignons coaxiaux (15 et 15.1), des deux poulies (15.2) et du plateau (17) peut être situé à 35 l'intérieur d'un carter étanche visant à garantir parfaitement la protection du mécanisme. des leviers (12) vers l'arrière, le l'avant est moteur à tour de rôle ou des leviers (12) vers (14.1) tandis retour (16). sollicitées par que le mouvement des chaînes (14)25 8 En référence au dessin (fig.2), le système de guidage (13) a une forme de « T » dont la barre horizontale constitue l'axe de basculement sur lequel sont articulés les leviers (12) par coulissement. L'extrémité supérieure de la barre verticale du « T » couple le châssis (1) de manière rotative grâce à un jeu de direction sous la forme d'un axe pourvu d'une portion filetée (13.1) logé dans une perforation (1.3) du châssis (1) et maintenu par un écrou de serrage -ou circlip (13.2). L'extrémité inférieure de la barre verticale du « T » comprend deux perforations filetées (13.3) couplant par vissage une première et une seconde rotule de direction (13.4) couplées aux moyeux des roues directionnelles avant (2), lesdites rotules de direction (13.4) comprenant un tendeur à vis servant à régler le parallélisme des roues avant (2). Les deux roues directionnelles avant (2) sont couplées rotatives au châssis (1) par un axe respectif pourvu d'une portion filetée (2.1) fixé au moyeu et logé dans une perforation (1.1) du châssis (1) et maintenu par un écrou de serrage - ou circlip (2.2), ladite perforation (1.1) comprenant une bague de roulement (1.2) visant à y faciliter la rotation de l'axe (2.1). En outre, la barre horizontale du système de guidage (13) prend appui sur une partie du châssis (1) de façon à répartir l'effort lorsque l'opérateur tire les leviers (12) vers l'arrière. Pour diriger l'appareil, l'opérateur incline le(s) levier(s) (12) vers la droite ou vers la gauche entraînant le système de guidage (13) qui tourne en déplaçant les rotules de direction (13.4) qui entraînent les roues avant (2) en rotation. Les leviers (12) peuvent être dotés d'un système télescopique qui permet, en fonction de la taille de l'opérateur et de l'intensité de sa force, de faire varier leur pouvoir de basculement (moment de force) en réglant : - la longueur du levier supérieur, qui est la distance entre le point de basculement du levier sur le système de guidage et le point d'application de la force du bras à l'extrémité supérieur du levier ; - la longueur du levier inférieur, qui est la distance entre le point de basculement du levier sur le système de guidage et le point d'application de la force de traction de la chaîne sur le pignon à l'extrémité inférieure du levier (non illustré). 9 Ce réglage est obtenu grâce à différents modes d'agencement dont la liste n'est pas exhaustive et la description non limitative. Selon un premier mode d'agencement, chaque levier (12) est constitué d'un tube supérieur (12.1) emmanché dans un tube inférieur (12.2) de diamètre supérieur, maintenus l'un dans l'autre grâce à un axe pourvu d'une portion filetée (12.3) logé dans un trou d'arrimage (12.4) parmi une série de trous (au moins deux) de l'extrémité inférieure du tube supérieur (12.1) et fixé par vissage dans une perforation filetée (12.5) de l'extrémité supérieure du tube inférieur (12.2), et/ou maintenu par un écrou de serrage - ou circlip (12.6). Selon co premier mode d'agencement, la longueur du levier est facilement réglable en changeant l'axe (12.3) de trou d'arrimage (12.4). Selon un second mode d'agencement non illustré, chaque levier est constitué d'un tube supérieur emmanché dans un tube inférieur de diamètre supérieur, maintenus l'un dans l'autre grâce à une bille rappelée par un ressort de compression comprise sur l'extrémité supérieure du tube inférieur et logée dans un trou d'arrimage parmi une série de trous (au moins deux) de l'extrémité inférieure du tube supérieur. Selon ce second mode d'agencement, la longueur du levier est facilement réglable en changeant la bille de trou d'arrimage en exerçant une simple pression sur la bille. Selon un troisième mode d'agencement non illustré, chaque levier est constitué d'un tube supérieur emmanché dans un tube inférieur de diamètre supérieur, maintenus l'un dans l'autre grâce à une bague filetée de l'extrémité supérieure du tube inférieur qui couple par vissage un anneau fileté coulissant librement sur le tube supérieur, ledit anneau comprenant une patte munie d'un ergot de blocage s'appliquant lors du vissage de la bague sur l'anneau dans un rail d'arrimage ou des encoches d'arrimage parmi une série d'encoches (au moins deux) de l'extrémité inférieure du tube supérieur. Selon ce troisième mode d'agencement, la longueur du levier est facilement réglable par vissage/dévissage de la bague. Selon un quatrième mode d'agencement non illustré, chaque levier est constitué d'un tube supérieur emmanché dans un tube inférieur de diamètre supérieur, maintenus l'un dans l'autre grâce à une mâchoire de serrage de l'extrémité supérieure du tube inférieur. 10
L'appareil selon l'invention est doté d'un système pour régler la longueur du pas, qui est la distance séparant les deux talons lors du double appui, équivalant à la distance entre les deux extrémités arrière des repose-pieds (6) ou bien à la distance entre les deux points de couplage des barres de liaison (5) aux manivelles (8) du pédalier (9). Ce réglage est obtenu en faisant varier la position des points de couplage des barres de liaison (5) aux manivelles (8) respectives du pédalier (9). En référence au dessin (fig.l), chaque barre de liaison (5) est couplée à la manivelle (8) respective du pédalier (9) grâce à un axe pourvu d'une portion filetée (5.1) logé dans une perforation de l'extrémité arrière de ladite barre de liaison (5), et fixé par vissage dans un trou d'arrimage fileté (8.1) parmi une série de trous (au moins deux) de la manivelle (8) du pédalier (9) et/ou maintenu par un écrou de serrage - ou circlip (5.2). Selon ce premier mode d'agencement, la longueur du pas est facilement réglable en changeant l'axe (5.1) de trou d'arrimage (8.1). En outre, ce réglage peut être obtenu selon différents modes 20 d'agencement complémentaires, dont la liste n'est pas exhaustive et la description non limitative : Selon un second mode d'agencement (fig.3), chaque barre de liaison (5) est couplée à une extension de manivelle (8.2) grâce à un axe pourvu d'une portion filetée (5.1) logé dans une perforation de 25 l'extrémité arrière de la barre de liaison (5) et fixé dans un trou d'arrimage fileté (8.1) de ladite extension de manivelle (8.2) et/ou maintenu par un écrou de serrage - ou circlip (5.2). L'extension de manivelle (8.2) comporte une glissière d'arrimage (8.3) coopérant avec une paire d'axes (8.4) de la manivelle (8) et maintenue par des 30 écrous de serrage - ou circlip (8.5). Selon ce second mode d'agencement, la longueur du pas est facilement réglable en faisant coulisser la glissière (8.3) sur les deux axes (8.4) de la manivelle (8) du pédalier (9) - Selon un troisième mode d'agencement (fig.3.1), chaque barre de 35 liaison (5) est couplée à une extension de manivelle (8.2) grâce à un axe pourvu d'une portion filetée (5.1) logé dans une perforation 11 de l'extrémité arrière de la barre de liaison (5) et fixé dans un trou d'arrimage fileté (8.1) de ladite extension de manivelle (8.2) et maintenu par un écrou de serrage - ou circlip (5.2). L'extension de manivelle (8.2) est emmanchée sur la manivelle (8) et comporte une bague filetée (8.6) qui couple par vissage un anneau fileté muni d'un ergot de blocage (8.7) coulissant librement sur la manivelle (8), ledit ergot de blocage s'appliquant lors du vissage de la bague sur l'anneau dans un rail d'arrimage ou des encoches d'arrimage (8.8) parmi une série d'encoches (au moins deux) de la manivelle (8). Selon ce troisième mode d'agencement, la longueur du pas est facilement réglable par vissage/dévissage de la bague (8.6) sur la manivelle (8) du pédalier (9) . L'appareil selon l'invention est doté d'un système pour régler l'angle d'inclinaison du pas en faisant varier la position des repose- pied (6) sur les barres de liaison respectives (5). En rapprochant les repose-pieds (6) de l'extrémité avant des barres de liaison (5), on diminue l'angle d'inclinaison du pas pour obtenir une trajectoire elliptique plus aplatie (dans ce cas, le pédalage est plus difficile) ; à l'inverse, en éloignant les repose-pieds (6) de l'extrémité avant des barres de liaison (5), on augmente l'angle d'inclinaison du pas pour obtenir une trajectoire elliptique plus circulaire (dans ce cas, le pédalage est plus facile). En référence au dessin (fig.4), chaque repose-pied (6) est couplé à sa barre de liaison respective (5) grâce à au moins deux axes pourvus d'une portion filetée (6.1) logés dans au moins deux perforations (6.2) du repose-pied (6), et fixés dans au moins deux trous d'arrimage filetés (5.3) parmi une série de trous (au moins quatre) de la barre de liaison (5) et/ou maintenu par un écrou de serrage - ou circlip (6.3). Selon ce premier mode d'agencement, l'angle d'inclinaison du pas est facilement réglable en changeant les axes (6.1) de trous d'arrimage (5.3). Pour régler l'angle d'inclinaison du pas, il peut aussi s'agir de faire varier la position des points de couplage des rails de guidage (4) au châssis (1) (fig.1). Le couplage du rail de guidage (4) au châssis (1) consiste en un axe pourvu d'une portion filetée (4.1) logé dans une perforation de l'extrémité arrière dudit rail de guidage (4), et fixé dans un trou d'arrimage fileté (1.4) parmi une série de trous 12 (au moins deux) du châssis (1) et maintenu par un écrou de serrage - ou circlip (4.3). L'extrémité avant du rail de guidage (4) est fixée rotative à l'avant du châssis (1) pour permettre une inclinaison libre dudit rail de guidage (4) par rapport au châssis (1). Selon ce système de couplage, l'angle d'inclinaison du pas est facilement réglable en changeant l'axe (4.1) de trou d'arrimage (1.4). En outre, chaque repose-pied (6) est assez long pour permettre à l'opérateur de placer le pied dans au moins deux positions différentes le long de la barre de liaison (5). Chaque repose-pied comprend un moyen de retenir le pied sous la forme d'un rebord (6.4), d'une sangle (6.5) ou d'une forme d'attache équivalente telle qu'un chausson, ainsi qu'un revêtement antidérapant pour éviter au pied de se désengager dudit repose-pied (6). En référence au dessin (fig.l), les barres de liaison (5) de repose-pied sont couplées coulissantes aux rails de guidage respectifs (4) grâce à une poulie de mise en charge (7) dont l'agencement permet d'assurer le maintient latéral et vertical de ladite barre de liaison dans le rail de guidage du châssis tout en lui permettant d'y coulisser en s'y inclinant librement. Ce couplage peut être obtenu grâce à différents modes d'agencement dont la liste n'est pas exhaustive et la description non limitative. - Selon un premier mode d'agencement (fig.5), chaque coupleur consiste en une poulie (7) montée rotative sur un axe (7.1) fixé sur l'extrémité avant de la barre de liaison (5), roulant dans un rail de guidage dont le fond a une forme en « U » (4) épousant la forme de la poulie, les extrémités dudit axe (7.1) étant maintenues sous les rebords latéraux supérieurs (4.3) du rail de guidage (4). - Selon un second mode d'agencement (fig.5.1), chaque coupleur consiste en une poulie à gorge (7) montée rotative sur un axe (7.1) fixé sur l'extrémité avant de la barre de liaison (5), roulant sur un rail de guidage qui a une forme tubulaire ronde et/ou carrée (4), les extrémités dudit axe (7.1) comprenant au moins une patte (7.2) dotée ou non d'une poulie de maintient (7.3) appliquée sur la surface inférieure du rail de guidage (4).
Selon un mode de réalisation complémentaire de l'appareil selon l'invention (fig.6), les leviers (12) sont liés cinématiquement entre 13 eux par un plateau central (20) faisant office de vilebrequin fixé rotatif au système de guidage (13), à quelque endroit de l'axe de basculement desdits leviers (12). Chaque levier (12) est doté d'une glissière (12.7), chaque manivelle (20.1) de plateau (21) comprenant un maneton (20.2) coopérant avec la glissière (12.7) respective des leviers (12), de façon à ce que le mouvement oscillant de chaque levier (12) entraîne chaque manivelle (20.1) respective de plateau (20) dans le même sens de rotation. Le plateau central (20) couple le plateau (17) par chaîne ou courroie (14.2), ledit plateau (17) comportant deux couronnes coaxiales permettant le couplage respectif des deux chaînes (18 et 14,2) de façon à assurer la continuité de la transmission vers le pignon de la roue arrière. Chaque levier est donc moteur à tour de rôle pour un demi-tour de plateau (17) de façon à ce qu'il reprenne la motorisation sans à-coup.
Selon un second mode d'agencement complémentaire (fig.6.1), les leviers (12) sont liés cinématiquement entre eux par des axes respectifs (12.8) couplant les manivelles (20.1) du plateau (17), qui couple par chaîne (18) le pignon de la roue arrière. Chaque levier est donc moteur à tour de rôle pour un demi-tour de plateau (17) de façon à ce qu'il reprenne la motorisation sans à-coup. L'appareil selon l'invention comprend un système de freinage connu dans l'état actuel de la technique, consistant en un étrier de frein ou frein à disque fixé sur la roue arrière et/ou les roues avant, actionné à l'aide d'une manette de frein à commande analogique par câble facile à asservir à l'un et/ou l'autre levier pour appliquer des patins de freins contre la jante de la roue ou un disque contre le moyeu de la roue. L'appareil selon l'invention peut aussi comprendre un système de changement de vitesse connu dans l'état actuel de la technique, consistant en un dérailleur couplé au plateau (à double ou triple plateau) et un dérailleur couplé au pédalier (à double ou triple plateau), ainsi que des pignons à casettes sur la roue arrière actionné à l'aide d'une commande de dérailleur par câble facile à asservir à l'un et/ou l'autre levier pour sélectionner les meilleurs rapports de transmission (braquet).
14 L'appareil selon l'invention peut aussi comprendre un système d'assistance électrique proportionnelle au pédalage et recharge en descente, connu dans l'état actuel de la technique. L'appareil selon l'invention est destiné à la pratique d'un exercice physique « porté » en position debout qui procure à son opérateur un moyen optimal d'obtenir de manière active et à son rythme un renforcement musculaire et cardio-respiratoire complet sans blocage de la respiration ni effort brutal tout en supprimant les ondes de chocs associées à la marche ou au jogging ordinaires, en même temps qu'un moyen rapide et ludique de se véhiculer aussi naturellement qu'à pied et plus confortablement qu'à vélo. A noter que la description illustre au moins un mode de réalisation de l'invention précisant la structure des différentes parties constituant l'appareil selon l'invention ainsi que leur agencement et leur fonctionnement permettant l'exécution par un homme du métier. Cette description ne constitue pas une liste exhaustive et une description limitative de toutes les réalisations possibles de l'appareil selon la présente invention, car il peut exister des agencements, variations et modifications alternatifs visant à modifier notamment les proportions de l'appareil qui pourront varier au moment de sa conception en fonction de l'amélioration de son ergonomie. De ce fait, les revendications tiennent compte de tous ces agencements, variations et modifications alternatifs, le terme « couplé » mentionné dans les revendications n'étant pas limité aux connections directes entre les éléments de l'appareil, mais servant à expliquer comment les éléments fonctionnent entre eux, par l'intermédiaire d'autres éléments dont la liste n'est pas exhaustive et la description non limitative. Le terme « couplé » signifie que les éléments sont fixés entre eux, soit de manière fixe, soit de manière rotative, ou qu'ils peuvent être fabriqués sous la forme d'un seul élément (exemple : pédalier et manivelles).35