DISPOSITIF ESCAMOTABLE DE SUPPORT DE JAMBES À CACHE DE SÉCURITÉ, POUR UN SIÈGE L'invention concerne les sièges qui sont équipés d'un dispositif escamotable destiné à permettre le support des jambes (ou mollets) d'une personne. Certains sièges, qui sont par exemple destinés à être implantés dans des véhicules, éventuellement de type automobile, sont équipés d'un Zo dispositif escamotable de support de jambes (parfois appelé "repose mollets"). De tels dispositifs comprennent tous un support de jambes qui est solidarisé soit à une structure télescopique fixée sous l'assise du siège et destinée à permettre son déplacement entre une position escamotée sous l'assise et une position désescamotée devant cette assise (comme décrit 15 dans le document brevet US 2005/173963), soit à une structure de maintien qui est solidarisée à des moyens de coulissement destinés à permettre son déplacement entre les positions escamotée et désescamotée. L'invention concerne plus particulièrement les dispositifs escamotables du dernier type, et encore plus précisément ceux dont la 20 structure de maintien délimite une zone centrale évidée et dont les moyens de coulissement sont placés sous cette zone centrale. Lorsque le support est en position désescamotée, la zone centrale évidée est placée devant l'assise et donc les moyens de coulissement sont apparents ce qui est inesthétique. Par ailleurs, lorsque le support est en position désescamotée, il existe un risque 25 que la personne qui est assise sur le siège place l'un au moins de ses pieds dans la zone centrale évidée, ce qui peut provoquer un désagrément, voire une blessure. L'invention a donc pour but de remédier au moins partiellement aux inconvénients précités lorsque le dispositif escamotable est du dernier type. 30 Elle propose à cet effet d'équiper le dispositif escamotable d'un cache (de sécurité) solidarisé à sa structure de maintien de manière à boucher une partie au moins de la zone centrale et à masquer au moins partiellement ses moyens de coulissement. Le dispositif escamotable selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - son cache peut être réalisé dans un matériau choisi parmi (au moins) un matériau plastique, un matériau synthétique et une toile; sa structure de maintien peut comprendre une partie arrière qui est destinée à être logée sous l'assise et qui est munie de premiers moyens de fixation agencés de manière à permettre la solidarisation d'une partie arrière du cache à la structure de maintien; - la partie arrière du cache peut comprendre deux ouvertures, et les premiers moyens de fixation peuvent comprendre deux pattes de fixation munies d'ergots agencés de manière à être logés respectivement dans ces ouvertures; - il peut comprendre des seconds moyens de fixation agencés pour solidariser une partie avant du cache à une partie avant de la structure de maintien; - les seconds moyens de fixation peuvent être agencés sous la forme d'une barre comprenant une partie centrale à laquelle est solidarisée la partie avant du cache, et deux parties d'extrémité agencées de manière à être solidarisées à la partie avant de la structure de maintien; - dans une variante les seconds moyens de fixation peuvent être agencés sous la forme d'un cordon comprenant une partie centrale à laquelle est solidarisée la partie avant du cache, et deux parties d'extrémité agencées de manière à être solidarisées à la partie avant de la structure de maintien; - son support de jambes peut comprendre, au niveau de deux extrémités opposées, deux pattes de fixation qui sont agencées pour être solidarisées à la partie avant de la structure de maintien; - ses moyens de coulissement peuvent comprendre au moins un rail qui est agencé de manière à permettre la solidarisation de la structure de maintien, et au moins une glissière qui est propre à être solidarisée au siège et qui est agencée de manière à permettre le coulissement du rail par rapport au siège. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une photographie illustrant, dans une vue en perspective, un exemple de siège de véhicule automobile équipé d'un exemple de réalisation d'un dispositif escamotable selon l'invention, dépourvu de son cache, la figure 2 est une photographie illustrant, dans une vue en perspective, le dispositif escamotable de la figure 1 avec son cache, la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue du dessus, une partie d'une structure de maintien du dispositif escamotable de la figure 2 avant montage, et - la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue du dessus, un cache et ses moyens de fixation avant leur solidarisation à la structure de maintien de la figure 3. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.
L'invention a pour but d'offrir un dispositif escamotable de support de jambes (D) destiné à équiper un siège (SI). Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le siège (SI) est destiné à être installé sur le plancher d'un véhicule, éventuellement de type automobile. Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet tout type de siège pouvant être installé sur une surface pouvant supporter des personnes (au moins en position assise). Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le siège (SI) est destiné à recevoir une seule personne. Mais, il pourrait s'agir d'une banquette destinée à recevoir au moins deux personnes.
On a schématiquement représenté sur la figure 1 un exemple de structure de siège SI comportant une partie inférieure, constituant une partie d'une assise AS et destinée à être solidarisée (éventuellement en translation) à un plancher (ici de véhicule), et une partie supérieure, constituant une partie d'un dossier DS et éventuellement montée à rotation sur la partie inférieure. Comme illustré, ce siège SI est équipé sous son assise AS d'un dispositif (escamotable de support de jambes) D selon l'invention (ici sans son cache CH afin de permettre la visualisation de moyens de coulissement MC). Un tel dispositif D comprend, comme illustré sur les figures 2 à 4, au moins un support de jambes SJ, une structure de maintien SM, des moyens de coulissement MC et un cache (de sécurité) CH. Le support de jambes SJ est destiné, une fois désescamoté de dessous l'assise AS, à supporter les jambes d'au moins une personne (et plus précisément au moins la partie des jambes comportant les mollets). Il s'agit d'un élément en forme générale de plateau, et présentant éventuellement une légère concavité au niveau de sa face supérieure (destinée à être au contact des jambes), comme illustré non limitativement sur la figure 2.
Ce support de jambes SJ est solidarisé à une partie avant PV1 de la structure de maintien SM, par exemple (et comme illustré non limitativement) au moyen de deux pattes de fixation PF1 qui sont solidarisées à deux de ses extrémités (latérales) opposées. Par exemple, les deux pattes de fixation PF1 sont solidarisées par vissage ou boulonnage ou encore clippage étroit à la partie avant PV1 de la structure de maintien SM. Ces deux pattes de fixation PF1 sont par exemple réalisées en matière plastique ou synthétique rigide. La structure de maintien SM délimite une zone centrale évidée ZC. Comme illustré non limitativement sur la figure 3, elle est par exemple en forme générale de U. Pour ce faire, elle comprend par exemple une tubulure pliée (ou conformée ou moulée) en forme de U. Cette tubulure peut par exemple être réalisée en métal ou en matière plastique ou synthétique rigide. Par ailleurs, cette tubulure comprend une partie arrière PR1 qui constitue la partie transversale de liaison du U, et deux parties longitudinales qui constituent les deux parties latérales du U et dont les extrémités libres définissent la partie avant PV1 de la structure de maintien SM. On comprendra que les deux pattes de fixation PF1 sont solidarisées respectivement au niveau des deux extrémités libres de la tubulure. On notera que la partie arrière PR1 de la structure de maintien SM est préférentiellement destinée à être logée sous l'assise AS, comme illustré non limitativement sur la figure 1. Les moyens de coulissement MC sont placés sous la zone centrale ZC. Ils sont agencés de manière à permettre le déplacement de la structure de maintien SM (et donc du support de jambes SJ) entre des positions escamotée et désescamotée. La position escamotée est celle dans laquelle le support de jambes SJ, la structure de maintien SM et les moyens de coulissement MC sont rangés sous l'assise AS. La position désescamotée est celle dans laquelle le support de jambes SJ et une partie au moins de la structure de maintien SM et des moyens de coulissement MC sont placés devant l'assise AS afin de permettre le support des jambes d'au moins une personne assise sur cette assise AS. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 et 15 2, les moyens de coulissement MC peuvent comprendre au moins un rail R et au moins une glissière G destinés à coopérer ensemble. Chaque rail R est solidarisé à la structure de maintien SM. Il comprend par exemple à cet effet une patte de fixation PF2 sur laquelle on vient solidariser une barre de renfort BR qui assure la liaison transversale 20 entre les deux parties longitudinales de la tubulure SM ou les deux pattes de fixation PF1 (comme illustré non limitativement). La solidarisation de la barre de renfort BR à la patte de fixation PF2 peut se faire par tout moyen connu de l'homme de l'art, et notamment par clippage ou vissage ou encore boulonnage. 25 Chaque glissière G est propre à être solidarisée au siège SI et est agencée de manière à permettre le coulissement, d'avant en arrière, du rail R par rapport au siège SI, afin de faire passer le dispositif de sa position escamotée à sa position désescamotée, et inversement. Il est important de noter que dans l'exemple non limitatif illustré les 30 moyens de coulissement MC ne comportent qu'un rail R et une glissière G, installés dans une position sensiblement centrale (ou médiane). Mais, ils pourraient comporter deux rails R sensiblement parallèles et deux glissières G sensiblement parallèles.
Le cache (de sécurité) CH est solidarisé à la structure de maintien SM de manière à boucher une partie au moins de la zone centrale ZC et à masquer au moins partiellement les moyens de coulissement MC qui sont placés sous cette dernière (ZC).
On comprendra que lorsque le support de jambes SJ est dans sa position désescamotée (illustrée sur la figure 2), sa zone centrale évidée ZE (qui est placée devant l'assise AS) ne constitue plus un danger pour les pieds d'une personne du fait qu'elle est désormais bouchée (ou obstruée) par le cache CH. En outre, le rail R des moyens de coulissement MC se retrouve masqué par le cache CH, si bien qu'ils ne constituent pas un élément inesthétique. Grâce au mode de réalisation proposé par l'invention, même si le support de jambes SJ se retrouve placé dans une position intermédiaire, comprise entre les positions escamotée et désescamotée, il n'existe quasiment aucun risque de se blesser étant donné que la zone centrale évidée ZC est en permanence bouchée (quasi totalement). Le cache CH peut être rigide ou semi-rigide ou encore souple, selon les variantes de réalisation. Pour ce faire, il peut par exemple être réalisé dans un matériau plastique ou synthétique (rigide ou semi-rigide ou souple), par exemple par moulage, ou bien en toile (synthétique ou en fibres naturelles). Afin d'assurer la solidarisation de la partie arrière PR2 du cache CH à la structure de maintien SM, la partie arrière PR1 de cette dernière (SM) peut par exemple (et comme illustré non limitativement sur les figures 2 et 3) être munie de premiers moyens de fixation MF1. Comme illustré non limitativement sur les figures 2 et 3, les premiers moyens de fixation MF1 peuvent par exemple comprendre deux pattes de fixation qui sont solidarisées à la partie transversale de la tubulure, qui définit la partie arrière PR1 de la structure de maintien SM, et qui sont chacune munies d'un ergot (ou d'une saillie) EG, de préférence orienté vers le haut (ou légèrement vers l'arrière). Dans ce cas, la partie arrière PR2 du cache CH peut comprendre (comme illustré non limitativement sur les figures 2 et 4) deux ouvertures OV destinées à permettre le passage des deux ergots EG.
D'autres modes de réalisation, non représentés, des premiers moyens de fixation MF1 peuvent être envisagés. Ainsi, ils peuvent être agencés sous la forme de premiers moyens de clippage destinés à coopérer avec des seconds moyens de clippage solidarisés à la partie arrière PR2 du cache CH. Afin d'assurer la solidarisation de la partie avant PV2 du cache CH à la partie avant PV1 de la structure de maintien SM, le dispositif D peut par exemple comprendre des seconds moyens de fixation MF2. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 2 et 4, ces seconds moyens de fixation MF2 peuvent être agencés sous la forme d'une barre (ou tubulure) comprenant, d'une part, une partie centrale à laquelle est solidarisée la partie avant PV2 du cache CH, et, d'autre part, deux parties d'extrémité agencées (ici recourbées) de manière à être solidarisées à la partie avant PV1 de la structure de maintien SM, par exemple par introduction en force (ou emmanchement) dans les deux extrémités libres des parties longitudinales de la tubulure (ou inversement par insertion en force (ou emmanchement) des deux extrémités libres des parties longitudinales de la tubulure). On notera que la partie avant PV2 du cache CH peut être solidarisée à la partie centrale de la barre MF2 par tout moyen connu de l'homme de l'art, et notamment grâce à une partie d'extrémité repliée sur elle-même pour définir un logement de barre (par couture ou au moyen d'au moins un bouton pression ou d'une paire de bandes auto-agrippantes (à crochets ou boucles), éventuellement de type velcro®, ou de bandes complémentaires de fermetures à glissières), ou munie d'un profilé plastique cousu ou moulé destiné à s'ancrer sur la barre. Avec ce mode de réalisation, l'assemblage de la structure de maintien SM et du cache CH peut se faire comme indiqué ci-après. On peut commencer par solidariser la partie centrale de la barre MF2 à la partie avant PV2 du cache CH. Puis, on introduit les deux parties d'extrémité recourbées de la barre MF2 dans les deux extrémités libres des parties longitudinales de la tubulure de la structure de maintien SM. Enfin, on rapproche la partie arrière PR2 du cache CH de la partie arrière PR1 de la tubulure de la structure de maintien SM afin de faire passer les ergots EG des premiers moyens de fixation MF1 dans les ouvertures OV du cache CH. D'autres modes de réalisation, non représentés, des seconds moyens de fixation MF2 peuvent être envisagés. Ainsi, ils peuvent être agencés sous la forme d'un cordon comprenant, d'une part, une partie centrale à laquelle est solidarisée la partie avant PV2 du cache CH, et, d'autre part, deux parties d'extrémité qui sont agencées de manière à être solidarisées à la partie avant PV1 de la structure de maintien SM par exemple par nouage ou ancrage sur des plots ou des encoches. Zo L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif escamotable, de siège et de véhicule décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.