4 En 2004, un tremblement de terre en Indonésie a provoqué des tsunami qui ont fait des centaines de milliers de morts en Indonésie, en Thaïlande et au Sri-Lanka. Ces évènements ont provoqué des recherches avec dépôts de brevets surtout par des Japonais, des Russes et des Chinois pour édifier des brise-lames antitsunami et des systèmes permettant la survie d'habitants des zones côtières. Certains brise-lames ont fait l'objet de brevets en la matière et notamment, un brevet déposé en 2008 appelé « tsunami protection dike » prévoyant une surface concave de la paroi face à la mer. Dans sa conception, ce brise-lames ne pourrait pas empêcher des vagues de tsunami de passer au-dessus du brise-lames, mais seulement de ralentir la puissance du tsunami. to D'autres se sont intéressés à des moyens de détection pour prévenir les populations d'un risque possible de tsunami pour leur permettre de chercher un refuge dans l'arrière-pays. Mais aucun ne s'est intéressé à l'édification d'un vrai rempart antisunami pour protéger et les personnes et leurs biens et les infrastructures. Autrefois, au Moyen-Age, les villes et les châteaux se protégeaient contre leurs ennemis à l'aide d'enceintes fortifiées et parfois par une double ligne de remparts comme à Carcassonne. La plupart de ces remparts ont disparu pour permettre l'extension des villes vers leurs faux-bourgs, et l'ennemi d'alors n'est plus le même. Aux temps modernes, avec les conséquences des gaz à effet de serre, et du réchauffement climatique, l'ennemi a changé et est constitué pour les zones côtières par la mer dont le niveau peut, à une date inconnue, augmenter d'une manière non négligeable ou, suite à des tremblements de terre, provoquer des tsunamis aux conséquences catastrophiques pour les infrastructures, notamment portuaires, avec pertes de vies humaines. En attendant, des tempêtes du type Xinthia dans l'ouest de la France, ont provoqué destructions et noyades. Des brevets antérieurs ont été pris dans le domaine des brise-lames contre les tsunamis, tS mais l'inconvénient des brise-lames est que, s'ils cassent partiellement la puissance des vagues, ce qui est leur but en atténuant les dégâts potentiels, les vagues peuvent passer par- dessus et créer des dégâts dans les infrastructures et entraîner des pertes humaines. Un seul brevet chinois prévoit une partie de mon invention, à savoir de donner une forme concave à la face avant d'un brise-lames. 3 Aucun brevet n'a eu pour but d'essayer de protéger les personnes et les biens derrière un rempart antitsunami ou contre les tempêtes. Pour essayer de les sauvegarder, un rempart antitsunami - ou deux remparts antitsunami décalés dont un en avancée implanté dans la mer - peuvent être nécessaires pour « casser » le choc des vagues de tsunami ou de tempête pouvant atteindre de vingt à quarante mètres de 3 haut et en cas d'élévation du niveau des eaux maritimes. 4 In 2004, an earthquake in Indonesia caused tsunamis that killed hundreds of thousands of people in Indonesia, Thailand and Sri Lanka. These events have led to patent-based searches mainly by Japanese, Russians and Chinese to build antitsunami breakwaters and systems for the survival of coastal residents. Some breakwaters have been the subject of patents in the field and in particular, a patent filed in 2008 called "tsunami protection dike" providing a concave surface of the wall facing the sea. In its design, this breakwater could not not prevent waves of tsunami from passing over the breakwater, but only to slow down the power of the tsunami. Others have looked at detection methods to warn populations of a possible tsunami risk to enable them to seek refuge in the hinterland. But none has been interested in building a real anti-tsunami bulwark to protect people and their property and infrastructure. Formerly, in the Middle Ages, cities and castles protected themselves against their enemies with fortified enclosures and sometimes with a double line of ramparts as in Carcassonne. Most of these ramparts have disappeared to allow the extension of cities to their suburbs, and the enemy of the time is no longer the same. In modern times, with the consequences of greenhouse gases, and global warming, the enemy has changed and is formed for coastal areas by sea whose level can, at an unknown date, increase in a way negligible or, following earthquakes, cause tsunamis with catastrophic consequences for infrastructure, including port, with loss of life. Meanwhile, Xinthia-type storms in western France have caused destruction and drowning. Previous patents have been made in the field of tsunami breakwaters, but the disadvantage of breakwaters is that if they partially break the power of the waves, which is their purpose in mitigating potential damage, the waves can pass over and damage the infrastructure and cause loss of life. A single Chinese patent provides a part of my invention, namely to give a concave shape to the front face of a breakwater. 3 No patents have been used to try to protect people and property behind an antitsunami bulwark or against storms. To try to save them, an antitsunami rampart - or two staggered antitsunami ramparts, one of which can be advanced into the sea - may be needed to "break" the shock of tsunami or storm waves as high as twenty to forty meters high. and in case of rising sea level.
L'invention concerne un véritable rempart antitsunami, non pas vertical comme étaient les remparts moyennâgeux, mais avec une surface concave en demi ovale se prolongeant jusqu'au sommet, et terminée par une lame de polycarbonate à haute résistance, formant l'extrèmité du demi-ovale, de manière à repousser la mer vers l'arrière, donc en sens inverse de sa trajectoire normale. Il pourra être construit sur terre pour protéger une ville, portuaire notamment, ou une île ou un territoire ou un pays entier, en tenant compte de la nécessité d'avoir pour sous-sol un enrochement et de fortifier le rivage en continu. Industriellement parlant, il y aura lieu d'abord de forer des trous assez profondément dans un sol rocheux, et d'y enfoncer des pieux de manière à l'ancrer fortement, afin % d'éviter que la force des vagues ne puisse renverser le rempart. Il y aura lieu ensuite de couler du béton armé, sur une hauteur de soixante à quatre-vingt mètres, selon la forme d'un demi-ovale face à la mer. Sur la face arrière, sera coulé un contre-fort ayant une forme convexe solidaire d'un seul tenant avec la face avant.The invention relates to a true antitsunami rampart, not vertical as were the middle ramparts, but with a concave half-oval surface extending to the top, and terminated by a high strength polycarbonate blade, forming the end of the half -Oval, so as to push the sea backwards, so in the opposite direction of its normal trajectory. It can be built on land to protect a city, including port, or an island or territory or an entire country, taking into account the need for underground rock and fortify the shoreline continuously. Industrially speaking, it will be necessary first to drill holes deep enough in rocky soil, and to drive piles in such a way as to anchor it strongly, so as to prevent the force of the waves from upsetting the rock. rampart. It will then be necessary to pour reinforced concrete, on a height of sixty to eighty meters, according to the shape of a half-oval facing the sea. On the back side, will be poured a counter-fort having a shape convex integral with the front face.
15 Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe le dispositif de l'invention. La figure 2 représente en coupe la partie arrière de ce dispositif. En référence à ces dessins, le dispositif est constitué, côté mer, d'une « muraille » ayant une forme ovale, lui donnant la forme d'une vague, et est renforcée dans sa partie supérieure par une plaque de polycarbonate (BBCC) ou d'une matière ayant une résistance équivalent en continu, d'au moins deux mètres de long et de 20 cm d'épaisseur encastrée (AACC) dans la partie supérieure du rempart. Cette plaque a pour but de prolonger le demi-ovale dont elle renforcera la. résistance vers la mer, et de contribuer à refouler les vagues vers l'arrière. La partie opposée côté terre est de forme convexe et comprend, à environ 150 cm du sol, dans sa partie inférieure û dans une version terrestre û un fossé en béton (DEFG) de deux mètres de profondeur environs mais renforcé par des barres de renfort métalliques inclinées (HI),Il est destiné à recueillir les éventuelles eaux de ruissellement pouvant avoir franchi la plaque de polycarbonate, car la force des vagues de tsunami peut varier surtout )0 si le niveau de la mer s'est accru entre temps. Ce fossé fera le tour des remparts à l'intérieur et sera relié par une rigole à une citerne de stockage. (dans une possible version maritime, ce fossé n'existera pas et sera remplacé par du béton armé en continu en prolongement de la face arrière).Hors tempête, il collectera les eaux de pluie. 3 ç Le bord intérieur du fossé sera prolongé par une surface de forme triangulaire de manière à protéger l'ensemble du dispositif, et des poutres en acier seront encastrées de loin en loin pour relier l'extrèmité de la surface triangulaire à la surface arrière convexe du rempart, de manièrÇ à r orrer l'ensemble, dans le prolongement de sa perte. Des cellules photovoltaïques pourront être collées sur la face convexe du rempart de 2 manière à créer de l'électricité pouvant permettre d'éclairer ou de dessaler de l'eau de mer I. pour alimenter en eau douce potable une ville ou un port ou une île ou un pays. Dans une. version « sortie de marina » du rempart antitsunami selon l'invention, la même structure pourrait être métallique et s'ouvrir et se refermer à l'aide de vérins hydrauliques : en ce cas, cette marina, dotée d'une écluse, serait entourée de remparts verticaux classiques sans polycarbonates comme pour protéger une ville. Dans le rempart antitsunami selon l'invention, pour permettre une sortie hors marina, des passages sous marins avec portes blindées pourraient donner accès à des passages souterrains, puis sous-marins hors rempart constitués de structures en béton avec escaliers pouvant communiquer par des portes blindées ouvrant sur des pontons flottants permettant l'embarquement par exemple sur des embarcations ou des hydravions. The accompanying drawings illustrate the invention: Figure 1 shows in section the device of the invention. Figure 2 shows in section the rear part of this device. With reference to these drawings, the device is constituted, on the sea side, of a "wall" having an oval shape, giving it the shape of a wave, and is reinforced in its upper part by a polycarbonate plate (BBCC) or of a material having an equivalent continuous strength of at least two meters in length and 20 cm of embedded thickness (AACC) in the upper part of the wall. This plate aims to extend the half-oval which it will strengthen. resistance to the sea, and help to push the waves backwards. The opposite land side is convex in shape and comprises, at about 150 cm from the ground, in its lower part - in a terrestrial version - a concrete ditch (DEFG) about two meters deep but reinforced by metal reinforcement bars. Inclined (HI), It is intended to collect any runoff that may have crossed the polycarbonate plate, because the strength of tsunami waves can vary especially 0 if the sea level has increased in the meantime. This ditch will circumnavigate the ramparts inside and will be connected by a channel to a storage tank. (In a possible maritime version, this ditch will not exist and will be replaced by continuous reinforced concrete in extension of the back face). In storm, it will collect rainwater. 3 ç The inner edge of the ditch will be extended by a triangular surface so as to protect the entire device, and steel beams will be embedded at long distances to connect the end of the triangular surface to the convex rear surface of the rampart, in order to restore the whole, in the prolongation of its loss. Photovoltaic cells may be glued on the convex face of the wall in order to create electricity that can illuminate or desalinate sea water I. to supply fresh drinking water to a city or port or a port. island or country. In. version "marina outlet" of the antitsunami rampart according to the invention, the same structure could be metallic and open and close with the help of hydraulic cylinders: in this case, this marina, equipped with a lock, would be surrounded classical vertical walls without polycarbonates as to protect a city. In the antitsunami rampart according to the invention, to allow an out-of-marina exit, underwater passages with armored doors could give access to underground passages, then submarines outside the rampart made of concrete structures with stairs that can communicate through armored doors opening on floating pontoons allowing boarding for example on boats or seaplanes.