FR2952268A1 - Procede et dispositif de gestion de communications dans un reseau sans fil, produit programme d'ordinateur et moyen de stockage correspondants. - Google Patents

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Abstract

Il est proposé un procédé de gestion de communications dans un réseau sans fil dans lequel une première communication est établie sur une pluralité de porteuses entre un premier dispositif émetteur et un dispositif récepteur, le réseau comprenant un ensemble d'au moins un second dispositif émetteur pour lequel une seconde communication est à établir simultanément à la première communication. Un tel procédé comprend des étapes consistant à : - allouer (1011) à chaque second dispositif émetteur un ensemble d'au moins une porteuse parmi la pluralité de porteuses ; - obtenir (1014), pour chaque second dispositif émetteur, un niveau de puissance en réception d'un signal prédéterminé émis par le second dispositif émetteur sur l'ensemble de porteuse(s) qui lui a été alloué ; - estimer (1015) un taux de perturbation de la première communication par une ou des seconde(s) communication(s), en fonction du ou des niveau(x) de puissance obtenu(s) pour le ou les second(s) dispositif(s) émetteur(s) ; - autoriser le(s) second(s) dispositif(s) émetteur(s), pour le(s)quel(s) le(s) taux de perturbation estimé(s) est(sont) inférieur(s) à un seuil prédéfini, à établir une seconde communication sur la pluralité de porteuses.

Description

Procédé et dispositif de gestion de communications dans un réseau sans fil, produit programme d'ordinateur et moyen de stockage correspondants
1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui des réseaux de communication, et plus particulièrement des réseaux de communication sans-fil, tels que par exemple les réseaux de communication domestiques sans-fil utilisant la bande radio à 60 GHz. Plus précisément, l'invention concerne une technique de gestion de communications dans un réseau de communication sans-fil. Une telle technique vise à établir des communications simultanées dans le réseau. 2. ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les réseaux domestiques ou réseaux PAN (pour "Personal Area Networks" en anglais) peuvent être câblés (comme c'est le cas pour les réseaux de type USB, Ethernet, ou encore selon les normes IEEE 1394) mais peuvent aussi reposer sur l'usage d'un médium sans-fil. On parle alors de réseaux domestiques sans-fil (ou réseau WPAN, pour "Wireless Personal Area Networks" en anglais). Les standards Bluetooth (IEEE 802.15.1), UWB, ZigBee (IEEE 802.15.4), IEEE 802.1 le ou IEEE 802.15.3, sont à ce jour parmi les protocoles les plus utilisés pour ce type de réseaux. Un type d'accès communément utilisé par de tels protocoles est le mode d'accès multiple à répartition dans le temps (aussi appelé mode TDMA, pour « Time Division Multiple Access »). Ce deuxième mode d'accès est un mode de multiplexage permettant la transmission de plusieurs signaux sur un seul canal de communication. Il s'agit du multiplexage temporel, dont le principe est de découper le temps disponible en plusieurs intervalles de temps (aussi appelés « time slots » en anglais) qui sont ensuite alloués aux différents dispositifs du réseau. Les systèmes de transmission radio utilisent actuellement un large domaine de fréquences de transmission, compris généralement entre 2,5 GHz et 60GHz. Ces fréquences sont particulièrement bien adaptées pour une transmission de données très haut débit dans un rayon limité, par exemple comme moyen de connectivité entre les différents éléments d'un réseau de communication de type « home cinema ».
L'usage des antennes d'émission et de réception peut en outre jouer un rôle crucial dans la qualité de la communication pour de tels réseaux domestiques sans-fil. En effet, afin d'établir un bilan de liaison satisfaisant, il est nécessaire d'adapter les paramètres de configuration de ces antennes pour chaque établissement de communication. De tels systèmes de communication présentent cependant une forte sensibilité aux phénomènes d'interférence et de masquage. Dans le cadre d'une configuration statique d'un réseau domestique, ces phénomènes peuvent être causés, par exemple, par la présence d'objets tels que des meubles, des plantes, ou par la présence d'êtres vivants.
Ces phénomènes peuvent ainsi créer une isolation (c'est-à-dire couper le lien de communication) entre un dispositif émetteur et un dispositif récepteur. Ces phénomènes ont donc une influence directe sur la qualité des communications dans le réseau. Généralement, dans un système de communication sans-fil, par exemple un système « home cinéma » du type 5.1 supportant la transmission de la vidéo ainsi que de l'audio entre les différents dispositifs, l'application vidéo non compressée utilise 90% de la bande passante du système et nécessite la mise en oeuvre de deux dispositifs (un dispositif source pour la transmission des données vidéo et un dispositif destinataire pour l'affichage vidéo), alors que l'application audio n'utilise que 10% de la bande passante du système et nécessite la mise en oeuvre de six dispositifs. Les ressources du système sont donc monopolisées à 90% par seulement deux des huit dispositifs du système. Dans ce contexte, il apparaît donc particulièrement intéressant de pouvoir déterminer la possibilité, pour chacun des six dispositifs utilisés par l'application audio, d'établir une communication simultanément à la communication établie entre les deux dispositifs utilisés par l'application vidéo. De cette façon, la bande passante allouée à chacun des six dispositifs utilisés par l'application audio peut être augmentée. On connaît plusieurs techniques permettant de gérer des communications simultanées dans un système de communication. Une technique connue, présentée dans le document de brevet US 6,967,944, propose de mettre en oeuvre simultanément des communications de type point-à-point, impliquant chacune un dispositif émetteur et un dispositif récepteur. Cette technique connue repose sur la mise en oeuvre d'une analyse de puissance de signal reçu (« RSSI » pour « Received Signal Strength Indication » en anglais) par chaque dispositif récepteur. Ainsi, chaque dispositif récepteur vérifie la qualité de la communication point-à-point. Selon cette technique connue, l'établissement d'une communication point-à-point est donc conditionné par la détection d'une qualité de communication satisfaisante. Un inconvénient majeur de cette technique connue réside dans le fait qu'elle implique un temps de latence de mise en oeuvre important. En effet, chaque dispositif récepteur doit effectuer l'analyse d'un niveau de RSSI. Ainsi, plus le nombre de dispositifs récepteurs (et donc de communications simultanées à établir) augmente, plus le temps de latence de mise en oeuvre est long. Par ailleurs, cette technique connue ne permet pas de vérifier le niveau d'interférence d'une communication sur une autre communication. De ce fait, il est possible de dégrader la qualité de communication du réseau. Enfin, l'efficacité de cette technique connue est limitée par le fait que les niveaux de RSSI sont comparables uniquement si les dispositifs récepteurs disposent d'une antenne identique ou mettent en oeuvre un même jeu de paramètres d'antenne. Cette technique connue s'avère donc mal adaptée pour le cas des systèmes de communication à 60 GHz, où l'on met en oeuvre des jeux de paramètres d'antennes différents. 3. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention, dans au moins un mode de réalisation, a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique. Plus précisément, dans au moins un mode de réalisation de l'invention, un objectif est de fournir une technique de gestion de communications qui permette de déterminer rapidement et efficacement (notamment en limitant les ressources réseau nécessaires) la possibilité d'établir une ou plusieurs communications simultanées dans un réseau, afin d'optimiser l'utilisation de la bande passante. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de mettre en oeuvre une telle technique qui permette de prendre une décision rapide, même dans le cas où plusieurs (par exemple six) dispositifs souhaitent établir des communications simultanées.
Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de mettre en oeuvre une telle technique qui permette d'établir des communications simultanément à une communication existante, sans la perturber. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de mettre en oeuvre une telle technique qui permette d'augmenter la redondance de transmission de données dans le réseau. Au moins un mode de réalisation de l'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui permette d'identifier sans ambiguïté un dispositif émetteur pour lequel une communication simultanée est à établir.
L'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, a encore pour objectif de fournir une telle technique qui soit simple à mettre en oeuvre et pour un faible coût. 4. EXPOSÉ DE L'INVENTION Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, il est proposé un procédé de gestion de communications dans un réseau sans fil dans lequel une première communication est établie sur une pluralité de porteuses entre un premier dispositif émetteur et un dispositif récepteur, ledit réseau comprenant un ensemble d'au moins un second dispositif émetteur pour lequel une seconde communication est à établir simultanément à ladite première communication. Un tel procédé de gestion comprend des étapes consistant à : - allouer à chaque second dispositif émetteur un ensemble d'au moins une porteuse parmi ladite pluralité de porteuses, chaque ensemble de porteuse(s) alloué étant distinct d'un autre ensemble de porteuse(s) alloué ; - obtenir, pour chaque second dispositif émetteur, un niveau de puissance en réception d'un signal prédéterminé émis par ledit second dispositif émetteur sur l'ensemble de porteuse(s) qui lui a été alloué ; - estimer un taux de perturbation de ladite première communication par une dite ou desdites seconde(s) communication(s), en fonction du ou des niveau(x) de puissance obtenu(s) pour le ou les second(s) dispositif(s) émetteur(s) ; - autoriser le(s) second(s) dispositif(s) émetteur(s), pour le(s)quel(s) le(s) taux de perturbation estimé(s) est(sont) inférieur(s) à un seuil prédéfini, à établir une dite seconde communication sur la pluralité de porteuses. Ainsi, il est proposé d'établir une ou plusieurs secondes communications simultanément à une première communication à condition que la ou les secondes communications ne perturbent pas la première communication. Ainsi, on estime le niveau d'interférence qu'aurait chaque seconde communication sur la première communication. Pour cela, on alloue à chaque second dispositif émetteur un ensemble de porteuses parmi la pluralité de porteuses utilisées pour la première communication entre le premier dispositif émetteur et le dispositif récepteur. Dans un mode de réalisation particulier, on répartit de manière uniforme, sur le spectre recouvert par la pluralité de porteuses, chaque ensemble de porteuses alloué. Ainsi, chaque ensemble de porteuses alloué est représentatif du spectre recouvert par la pluralité de porteuses.
Chaque second dispositif émetteur utilise ensuite l'ensemble de porteuses qui lui a été alloué pour émettre un signal prédéterminé (ou signal de test). Ainsi, l'émission d'un tel signal prédéterminé par un second dispositif émetteur donné permet d'estimer le taux de perturbation qu'aurait la seconde communication du second dispositif émetteur donné sur la première communication.
Ainsi, on estime les niveaux d'interférences dues aux secondes communications, sans les mettre en oeuvre. Ainsi, il est possible de traiter plusieurs seconds dispositifs émetteurs simultanément et alors de réduire le temps de réaction du système à l'établissement de seconde(s) communication(s).
On note que plus l'ensemble de porteuses alloué comprend de porteuses, plus l'estimation du taux de perturbation est précise. On note que le dispositif qui alloue les ensembles de porteuses aux seconds dispositifs émetteurs et qui autorise les seconds dispositifs émetteurs à établir des secondes communications simultanées peut : - soit effectuer lui-même (et en ce sens « obtenir ») les estimations des niveaux de perturbation ; - soit recevoir (et en ce sens « obtenir ») des estimations de niveaux de perturbation en provenance d'un autre dispositif du réseau (par exemple le dispositif récepteur). Pour un second dispositif émetteur donné, si le taux de perturbation estimé est inférieur à un seuil prédéfini, alors on autorise le dispositif émetteur donné à établir une seconde communication simultanément à la première communication. La seconde communication est alors mise en oeuvre sur la pluralité de porteuses sur laquelle est établie la première communication. Dans un mode de réalisation particulier, les seconds dispositifs émetteurs qui ont été autorisés à établir une seconde communication, établissent leur seconde communication chacun leur tour. Dans un mode de réalisation particulier, la première communication est une communication de type point-à-point et la ou les secondes communications sont de type point-à-multipoint.
Selon une caractéristique avantageuse, dans l'étape consistant à allouer à chaque second dispositif émetteur un ensemble d'au moins une porteuse parmi ladite pluralité de porteuses, l'allocation de porteuse(s) est faite de manière répartie sur la pluralité de porteuses. De cette façon, on garantit le fait d'avoir un évanouissement sur l'ensemble du canal de transmission. En effet, on évite de se retrouver avec une sélection de porteuses seulement représentative des fréquences basses (respectivement hautes) du spectre recouvert par la pluralité de porteuses, alors que l'évanouissement du signal peut se produire uniquement dans les fréquences basses (respectivement hautes). De façon avantageuse, la première communication est établie pendant un premier intervalle de temps d'un cycle de transmission. Avantageusement, le(s) signal(aux) prédéterminé(s) est(sont) émis par le(s) second(s) dispositif(s) émetteur(s) pendant un second intervalle de temps dudit cycle de transmission, différent du premier intervalle de temps. Ainsi, on prévoit un intervalle de temps réservé pour la transmission des signaux prédéterminés (signatures spectrales). Le fait que tous les dispositifs émetteur, qui souhaitent établir une communication simultanée, émettent leur signal prédéterminé pendant un même intervalle de temps, permet de déterminer rapidement la ou les communications simultanées possibles, tout en limitant les ressources réseau utilisées. Avantageusement, ladite(lesdites) seconde(s) communication(s) est(sont) établie(s) après une durée prédéterminée à partir d'un instant de début dudit premier intervalle de temps. Le début du premier intervalle de temps correspond à la partie la plus sensible de la première communication. En effet, le dispositif récepteur utilise le début de ce premier intervalle de temps pour se synchroniser dans le réseau. Ainsi, on évite d'établir une communication simultanée au début de ce premier intervalle de temps, pour éviter tout risque de désynchronisation du dispositif récepteur. Selon une caractéristique avantageuse, chaque ensemble de porteuse(s) alloué est séparé d'un autre ensemble de porteuse(s) alloué par une distance en fréquence supérieure à un premier seuil fonction d'une tolérance d'erreur en fréquence acceptable dans le réseau.
Ainsi, on évite tout risque d'interférences entre les différents ensembles de porteuses alloués aux différents dispositifs émetteur. De manière préférentielle, le premier seuil est fixé à : 2 x [(valeur entière inférieure de Fe) + 2], avec Fe l'erreur de fréquence radio maximale acceptable définie par le réseau sans fil. De manière avantageuse, pour un second dispositif émetteur donné, le niveau de puissance du signal prédéterminé reçu est fonction des puissances reçues via au moins une porteuse de l'ensemble de porteuse(s) alloué audit second dispositif émetteur donné. On détermine ainsi un niveau de puissance apparente associé à chaque second dispositif émetteur. Dans un premier exemple, ce niveau de puissance apparente est égal à la valeur maximale parmi les puissances obtenues via chacune des porteuses de l'ensemble de porteuses alloué au second dispositif émetteur considéré. Dans un second exemple, ce niveau de puissance apparente est égal à la valeur moyenne des puissances de la sélection de porteuses obtenues via chacune des porteuses de l'ensemble de porteuses alloué au second dispositif émetteur considéré. Ainsi, on évite d'utiliser des moyens de traitements additionnels autres que ceux mis en oeuvre pour établir une communication.
De façon avantageuse, le niveau de puissance du signal prédéterminé reçu résulte d'une addition en outre d'une puissance reçue par le biais d'au moins une porteuse adjacente, une porteuse est dite adjacente si elle est séparée d'une distance inférieure ou égale à une tolérance d'erreur en fréquence acceptable dans le réseau par rapport à une porteuse de l'ensemble de porteuse(s) alloué audit second dispositif émetteur. De cette façon, on évite la mise en oeuvre de moyens additionnels complexes nécessitant une synchronisation des fréquences des émetteurs pour éviter les interférences. Le premier dispositif émetteur et/ou le dispositif récepteur peuvent être configurés selon une pluralité de configurations de transmission, permettant chacune la mise en oeuvre de ladite première communication. Avantageusement, l'étape consistant à estimer un taux de perturbation est effectuée pour chacune des configurations de ladite pluralité de configurations. Ainsi, on détermine plusieurs configurations qui permettent d'établir des communications simultanées pour certains seconds dispositifs émetteurs. Selon une caractéristique avantageuse, le procédé de gestion comprend des étapes consistant à : - déterminer, pour au moins une configuration de transmission, un nombre de second(s) dispositif(s) émetteur(s) pour le(s)quel(s) le(s) taux de perturbation estimé(s) est(sont) inférieur(s) audit seuil prédéfini ; - sélectionner une configuration parmi ladite pluralité de configurations de transmission, en fonction du ou des nombre(s) déterminé(s) de second(s) dispositif(s) émetteur(s) pour le(s)quel(s) le(s) taux de perturbation estimé(s) est(sont) inférieur(s) audit seuil prédéfini ; - configurer le premier dispositif émetteur et le dispositif récepteur selon la configuration de transmission sélectionnée. Ainsi, dans un mode de réalisation particulier, il est possible de configurer le premier dispositif émetteur et le dispositif récepteur selon une configuration de transmission permettant d'établir un nombre maximal de communications simultanées.
Avantageusement, le procédé de gestion est mis en oeuvre dans ledit dispositif récepteur.
Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un dispositif de gestion de communications, une première communication étant établie dans ledit réseau sur une pluralité de porteuses entre un premier dispositif émetteur et un dispositif récepteur, ledit réseau comprenant un ensemble d'au moins un second dispositif émetteur pour lequel une seconde communication est à établir simultanément à ladite première communication. Un tel dispositif de gestion comprend : - des moyens pour allouer à chaque second dispositif émetteur un ensemble d'au moins une porteuse parmi ladite pluralité de porteuses, chaque ensemble de porteuse(s) alloué étant distinct d'un autre ensemble de porteuse(s) alloué ; - des moyens pour obtenir, pour chaque second dispositif émetteur, un niveau de puissance en réception d'un signal prédéterminé émis par ledit second dispositif émetteur sur l'ensemble de porteuse(s) qui lui a été alloué ; - des moyens pour estimer un taux de perturbation de ladite première communication par une dite ou desdites seconde(s) communication(s), en fonction du ou des niveau(x) de puissance obtenu(s) pour le ou les second(s) dispositif(s) émetteur(s) ; - des moyens pour autoriser le(s) second(s) dispositif(s) émetteur(s), pour le(s)quel(s) le(s) taux de perturbation estimé(s) est(sont) inférieur(s) à un seuil prédéfini, à établir une dite seconde communication sur la pluralité de porteuses.
Avantageusement, le dispositif de gestion comprend des moyens de mise en oeuvre des étapes qu'ils effectuent dans le procédé de gestion tel que décrit précédemment, dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un procédé d'établissement, par un second dispositif émetteur, d'une seconde communication à établir simultanément à une première communication établie, sur une pluralité de porteuses, entre un premier dispositif émetteur et un dispositif récepteur. Un tel procédé comprend des étapes consistant à : - émettre un signal prédéterminé, sur un ensemble d'au moins une porteuse parmi ladite pluralité de porteuses ; - établir ladite seconde communication, en fonction d'une estimation d'un taux de perturbation de la première communication, l'estimation étant effectuée à partir d'un niveau obtenu de puissance en réception du signal prédéterminé. Avantageusement, l'étape consistant à établir ladite seconde communication comprend une étape consistant à : - obtenir une estimation d'une marge d'atténuation entre la première communication et la seconde communication, à partir de l'estimation du taux de perturbation de la première communication ; et, dans le cas où l'estimation de la marge d'atténuation est inférieure ou égale au seuil prédéfini, la seconde communication est établie avec une puissance en émission du second dispositif émetteur réduite en fonction de l'estimation de la marge d'atténuation. Ainsi, il est possible d'établir la (ou les) secondes communications tout en minimisant les risques d'interférences sur la première communication. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un second dispositif émetteur capable d'établir une seconde communication simultanément à une première communication établie, sur une pluralité de porteuses, entre un premier dispositif émetteur et un dispositif récepteur. Un tel second dispositif émetteur comprend : - des moyens pour émettre un signal prédéterminé, sur un ensemble d'au moins une porteuse parmi ladite pluralité de porteuses ; - des moyens pour établir ladite seconde communication, en fonction d'une estimation d'un taux de perturbation de la première communication, l'estimation étant effectuée à partir d'un niveau obtenu de puissance en réception du signal prédéterminé. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un produit programme d'ordinateur qui comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de gestion précité (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation) et/ou du procédé d'établissement précité (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation), lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un moyen de stockage comprenant un jeu d'instructions exécutables par un ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé de gestion précité (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation) et/ou le procédé d'établissement précité (dans l'un quelconque de ses différents modes de réalisation). 5. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 illustre un exemple d'un réseau de communication sans-fil dans lequel peuvent être mis en oeuvre les procédés de gestion et d'établissement de communications, selon un mode de réalisation particulier conforme à l'invention ; - la figure 2 illustre un exemple de couche physique synchrone utilisant une méthode d'accès par multiplexage temporel (TDMA) ; - la figure 3 présente la structure schématique d'un dispositif de communication générique, selon un mode de réalisation particulier conforme à l'invention ; - la figure 4a illustre un exemple d'un mode de fonctionnement d'une antenne en émission avec un angle d'ouverture large ; - la figure 4b illustre un exemple d'un mode de fonctionnement d'une antenne en émission avec un angle d'ouverture étroit ; - la figure 5 illustre un exemple d'un mode de fonctionnement d'une antenne en réception , - la figure 6a illustre un schéma bloc fonctionnel d'une unité de traitement destinée à la modulation OFDM ; - la figure 6b illustre un schéma bloc fonctionnel d'une unité de traitement destinée à la démodulation OFDM ; - les figures 7a et 7b illustrent, sous forme de tableaux, un exemple de construction de signatures spectrales, la figure 7a présentant un résultat intermédiaire, la figure 7b, un résultat final ; - la figure 8 illustre, sous forme d'un tableau, les résultats obtenus à l'issue d'une analyse de signatures spectrales, selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; 30 - la figure 9 illustre, de manière générique, la structure d'un message de données pouvant être transmis dans le réseau pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention ; - la figure 10 présente un organigramme d'un algorithme d'établissement d'une seconde communication à établir simultanément à une première communication, selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 11 présente un organigramme d'un algorithme de gestion de communications, selon un mode de réalisation particulier de l'invention. 6. DESCRIPTION DÉTAILLÉE La figure 1 illustre un exemple d'un réseau de communication sans-fil dans lequel peuvent être mis en oeuvre les procédés de gestion et d'établissement de communications, selon un mode de réalisation particulier conforme à l'invention. Plus particulièrement, le réseau 100 de la figure 1 illustre un réseau de distribution vidéo et audio (« home cinema » de type 5.1) sans-fil utilisant les ondes millimétriques autour de la bande de fréquence à 60GHz. Le réseau 100 comprend un dispositif source 110 en charge de l'application vidéo, un dispositif d'affichage vidéo 180 et une pluralité de dispositifs émetteurs et récepteurs 130, 140, 150, 160, 170 et 190 en charge de l'application audio. Les dispositifs précités du réseau 100 sont tous interconnectés par des liens de communication radio 101 à ondes millimétriques.
Comme illustré, le dispositif source 110 utilise le lien de communication 120 pour transmettre ses données vidéo vers le dispositif d'affichage vidéo 180. On considère que la topologie du réseau 100, c'est-à-dire la position spatiale relative des dispositifs du réseau, permet un fonctionnement correct du réseau 100. Il est à noter que le mode de réalisation particulier décrit ci-après est donné à titre d'exemple illustratif. Il est clair que de nombreux autres modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés, sans sortir du cadre de l'invention. Pour transmettre un flux de données relatives à un flux audio, à un flux vidéo ou à une combinaison des deux, un protocole tel que celui décrit par la norme IEEE 802.15.3 peut, par exemple, être mis en oeuvre. Outre le fait qu'il autorise de très hauts débits (dans sa version IEEE 802.15.3c), du fait d'une transmission de données dans la bande fréquentielle 57-64 GHz, ce protocole offre la possibilité, à chacun des dispositifs du réseau, de bénéficier d'un temps d'accès au medium de communication sans-fil partagé garanti en utilisant le multiplexage par répartition temporelle, également appelé TDMA (pour « Time Division Multiple Access » en anglais), prévoyant une division du domaine temporel en cycles, aussi appelé par la suite cycles TDMA (on parle aussi de séquence TDMA). Un flux de données est constitué d'une pluralité de blocs de données et est généralement protégé contre les erreurs de transmission par un code correcteur d'erreur. Au niveau du dispositif émetteur, les blocs de données du flux de données sont regroupés par paquets, chaque paquet étant alors encodé de façon à générer une pluralité de blocs de parité représentant des informations redondantes. Au niveau du dispositif d'affichage vidéo, les paquets de données reçus sont décodés. Le décodage consiste, par exemple, à enlever les erreurs dans les blocs de données reçus en utilisant les blocs de parité. La figure 2 illustre un exemple de couche physique synchrone utilisant une méthode d'accès par multiplexage temporel (TDMA). Le temps est divisé en cycles TDMA 200. Chaque cycle TDMA 200 comprend : - un intervalle de temps 210 pendant lequel on met en oeuvre des communications de type point-à-multipoint. Le support physique est partagé dans le temps de sorte que chacun des dispositifs point-à-multipoint du réseau de communication se voit allouer un intervalle de temps 220 par cycle TDMA 200 pour transmettre ses données 230. Chaque intervalle de temps 220 peut transporter zéro, un ou plusieurs blocs de données d'un flux de données, en fonction du débit de ce flux de données, et plus généralement, en fonction des données effectivement à transmettre. Ainsi, à chacun de ces blocs de données correspond également un intervalle de transmission temporel. On peut noter que parmi les blocs de données, propres ou relayés, il y a des blocs de données de contrôle, permettant la transmission et le relais de messages de contrôle. Chaque bloc de données peut lui-même être divisé en une pluralité de paquets ou de symboles. Les dispositifs relais du réseau de communication retransmettent, en outre, des blocs de données (dits blocs relayés) à destination de dispositifs tiers du réseau de sorte que, à la fin du cycle 200 (ou d'un nombre prédéterminé de cycles 200), les 5 10 15 20 25 30 blocs de données reçus dans les différents intervalles de temps 220 représentent différentes copies du bloc de données d'origine. C'est ce qu'on appelle le relais par maillage réseau. Le mode de transmission utilisé pour chaque intervalle de temps 220 s'effectue selon une configuration quasi-omnidirectionnelle d'antenne (angle de rayonnement large). Le mode de réception utilisé pour chaque intervalle de temps 220 s'effectue selon une configuration directive d'antenne (angle de réception, ou de sensibilité, étroit) ; - un intervalle de temps 215 pendant lequel on met en oeuvre une communication point-à-point impliquant un dispositif émetteur point-à-point (qui est par exemple le dispositif source 110 décrit en relation avec la figure 1) et un dispositif récepteur point-à-point (qui est par exemple le dispositif d'affichage vidéo 180 décrit en relation avec la figure 1). Au dispositif émetteur point-àpoint est alloué un intervalle de temps 240 par cycle TDMA 200 pour transmettre ses données 250 à un destinataire particulier. Le mode de transmission utilisé pour un intervalle de temps 240 s'effectue selon une configuration directive d'antenne. Le mode de réception utilisé pour un intervalle temporel 240 s'effectue également selon une configuration directive d'antenne. Bien entendu, plusieurs communication de type point-à-point peuvent être successivement établies pendant l'intervalle de temps 215. Par souci de simplification de la description, une seule communication point-à-point sera considérée dans la suite de la description ; - un intervalle de temps 205 (aussi appelé par la suite intervalle de temps de test) pendant lequel les dispositifs point-à-multipoint, qui souhaitent établir une communication simultanément à la communication point-à-point mise en oeuvre pendant l'intervalle de temps 215, émettent pendant un même intervalle de temps 270 des signatures spectrales distinctes 260, décrites en détail ci-après en relation avec les figures 7a et 7b. Le mode de transmission utilisé pour un intervalle de temps 270 s'effectue selon une configuration quasi-omnidirectionnelle d'antenne. Le mode de réception utilisé pour un intervalle de temps 270 s'effectue selon une configuration directive d'antenne.
Pendant l'intervalle de temps 215, il est donc prévu de mettre en oeuvre des communications point-à-multipoint simultanément à la communication point-à-point. En effet, et comme décrit en détail ci-après en relation avec la figure 11, à l'issue de l'intervalle de temps de test 205, le dispositif récepteur point-à-point autorise un ou plusieurs dispositifs émetteur point-à-multipoint à établir une communication point-àmultipoint simultanément à la communication point-à-point. Ainsi, à chaque dispositif émetteur point-à-multipoint autorisé est alloué un intervalle de temps 220b pour transmettre des données applicatives ou de contrôle 230b. On note que le mode de transmission utilisé pour chaque intervalle de temps 220b s'effectue selon une configuration quasi-omnidirectionnelle d'antenne. Le mode de réception utilisé pour chaque intervalle de temps 220b s'effectue selon une configuration directive d'antenne. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'intervalle de temps 210b correspondant à l'ensemble des intervalles de temps 220b est prédéfini de telle sorte qu'il soit inclus intégralement dans l'intervalle de temps 240. On note que très fréquemment le début de chaque intervalle de temps 240 (dit « préambule » de la communication point-à-point) correspond à la partie de la communication point-à-point 215 la plus sensible. C'est pourquoi, celle-ci ne doit préférentiellement pas être utilisée simultanément avec d'autres communications associées à un intervalle de temps 220b. Ainsi, le fait de ne pas utiliser la partie de la communication point-à-point la plus sensible pour un intervalle de temps 220b permet de minimiser les erreurs de fausse détection de début de paquet ou les erreurs d'estimation de canal de transmission, durant la phase de synchronisation du dispositif récepteur point-à-point. À titre d'exemple illustratif, on peut considérer que cet intervalle de temps, au cours duquel on s'interdit la mise en oeuvre d'intervalle(s) de temps 220b (appelé par la suite intervalle de temps interdit) représente 10% de l'intervalle de temps 240 réservé à la transmission point-à-point 215. Le temps imparti à cet intervalle de temps interdit est utilisé pour effectuer : - une estimation du canal de transmission ; - une estimation des erreurs de fréquence existantes entre les dispositifs émetteur et récepteur point-à-point du réseau.
Ainsi, on assure que le temps nécessaire à la synchronisation du dispositif récepteur point-à-point sur la transmission du dispositif émetteur point-à-point est respecté. Cela évite les interférences, liées à toute communication établie en parallèle à la communication point-à-point, qui entraînent des erreurs dans la détermination des paramètres de synchronisation en réception difficiles à corriger. Une fois écoulé le temps de transmission du préambule de la communication point-à-point, les données utiles sont transmises ; les erreurs suite aux interférences liées à une communication établie en parallèle à la communication point-à-point peuvent alors être corrigé par utilisation d'un code correcteur d'erreur.
La figure 3 présente la structure schématique d'un dispositif de communication générique 300, du réseau de communication 100, selon un mode de réalisation particulier conforme à l'invention. Plus précisément, le dispositif de communication générique 300 peut être le dispositif source 110, l'un des dispositifs émetteurs, l'un des dispositifs récepteurs (120, 130, 140, 150, 160, 170), ou l'un des dispositifs relais du réseau de communication 100. Le dispositif de communication générique 300 comprend : - une mémoire RAM (pour « Random Access Memory » en anglais) 302 fonctionnant en tant que mémoire principale ; - un bloc de calcul 301 (noté ptc pour « micro-controller » en anglais) ou unité CPU (pour « Control Process Unit » en anglais) dont la capacité peut être étendue par une mémoire vive optionnelle connectée à un port d'expansion (non illustré sur la figure 3). L'unité CPU 301 est capable d'exécuter des instructions lors de la mise sous tension du dispositif de communication 300 à partir de la mémoire ROM 303. Après la mise sous tension, l'unité CPU 301 est capable d'exécuter des instructions de la mémoire RAM 302 relatives à un programme d'ordinateur, une fois ces instructions chargées à partir de la mémoire ROM 303 ou d'une mémoire externe (non illustrée sur la figure 3). Un tel programme d'ordinateur, s'il est exécuté par l'unité CPU 301, provoque l'exécution d'une partie ou de la totalité des étapes des algorithmes décrits ci-après en relation avec les figures 10 et 11 ; - un bloc 310 (noté RF-FE pour RF « Front-End » en anglais) chargé de l'adaptation du signal en sortie d'un bloc de bande de base 305 (noté RF-BB pour RF « Base-Band » en anglais) avant son émission par le biais d'une antenne 304. À titre d'exemple, l'adaptation peut être réalisée par des processus de transposition de fréquence et d'amplification de puissance. Inversement, le bloc 310 permet également l'adaptation d'un signal reçu par l'antenne 304 avant sa transmission au bloc de bande de base 305. Le bloc de bande de base 305 (aussi appelé par la suite « unité de traitement ») est chargé de moduler et démoduler les données numériques échangées avec le bloc 310 ; - un bloc d'interface entrée/sortie (noté I/O I/f pour « Input/Output Interface » en anglais) 306 relié à un réseau de communication 307. Les figures 4a et 4b illustrent chacune un exemple d'antenne d'émission 400, la figure 4a illustrant une antenne d'émission configurée de manière quasi-omnidirectionnelle, et la figure 4b, une antenne d'émission configurée de manière directive (ou sélective). Dans l'exemple du réseau de communication 100 de la figure 1, les antennes d'émission 400 peuvent être configurées soit selon un angle de rayonnement large 410 (dans ce cas on parle de configuration quasi-omnidirectionnelle d'antenne d'émission), soit avec un angle de rayonnement étroit 420 (dans ce cas on parle de configuration directive d'antenne d'émission). Dans ce cas, chaque dispositif émetteur du réseau met en oeuvre une technique de directivité d'antenne (dite « beamsteering » en anglais) et de formation de faisceau (dite « beamforming » en anglais). En effet, une augmentation de la puissance du signal, dans une direction désirée, peut être obtenue en diminuant la largeur de l'angle de rayonnement en émission, ce qui permet soit d'augmenter la distance d'émission, soit, à distance égale, d'augmenter le rapport signal à bruit (SNR pour « Signal-to-Noise Ratio » en anglais) pour le dispositif récepteur ciblé. Une telle technique permet ainsi d'améliorer la qualité de réception des données et de réduire le taux d'erreurs du canal de transmission.
L'orientation du faisceau à rayonnement étroit 420 est représentée selon un angle d'orientation a 430. Cet angle d'orientation a est choisi parmi un ensemble d'angles d'orientation d'antennes possibles dans la zone de rayonnement 410 maximale de l'antenne 400. Autrement dit, l'angle d'orientation a peut prendre toute valeur d'angle comprise entre 0 degrés et 180 degrés. La figure 5 illustre un exemple d'un mode de fonctionnement d'une antenne de réception 500. Dans l'exemple du réseau de communication 100 de la figure 1, les antennes de réception 500 (pouvant correspondre aux antennes 400 dans le cas où une même antenne est utilisée en émission et en réception) sont toujours configurées (c'est-à-dire quelque soit le mode de transmission mis en oeuvre) selon un angle de réception étroit 520 ; dans ce cas, on parle de configuration directive d'antenne de réception. En effet, comme précédemment expliquée, l'utilisation d'un angle de réception étroit 520 permet d'augmenter la puissance du signal radio à l'entrée du dispositif récepteur (gain positif), permettant ainsi d'augmenter la distance de transmission, soit à distance égale, d'augmenter le rapport signal à bruit (SNR). La qualité en termes de réception de signal radio s'en trouve donc améliorée et le taux d'erreurs du canal de transmission réduit. L'orientation du lobe principal directif 520 de l'antenne de réception 500 est représentée par un angle d'orientation (3 530. Cet angle (3 est sélectionné parmi un ensemble d'angles d'orientation d'antenne possibles appartenant à la zone de sensibilité maximale de l'antenne 500. Autrement dit, l'angle d'orientation (3 peut prendre toute valeur d'angle comprise entre 0 degrés et 180 degrés. On présente maintenant, en relation avec la figure 6a, un schéma bloc fonctionnel d'une unité de traitement destinée à la modulation OFDM. De manière préférentielle, tous les dispositifs du réseau 100 communiquent en utilisant une modulation de type OFDM (pour « Orthogonal Frequency Division Multiplexing » en anglais) mise en oeuvre par l'unité de traitement 305 (illustré sur la figure 3). À partir des données reçues depuis l'interface 306, l'unité de traitement 305 effectue une modulation sur plusieurs porteuses orthogonales à partir d'une chaîne de transmission classique constituée d'un bloc modulateur primaire 624, qui est chargé de moduler successivement un nombre donné de données sur chacune des porteuses orthogonales mises en oeuvre. Les données modulées sont ensuite transmises à un bloc de transformation IFFT (pour « Inverse Fast Fourier Transform ») 623 réalisant une conversion de ces données du domaine fréquentiel au domaine temporel (données discrètes) pour former un symbole OFDM. Le symbole OFDM est complété d'un préfixe cyclique à l'aide d'un bloc d'insertion de CP (pour « Cyclic Prefix ») 622 afin de lutter contre les erreurs inter-symboles. Les symboles ainsi formés sont ensuite transmis au bloc RF FE 310 chargé de la transposition en fréquence, après avoir subi un filtrage d'interpolation, via le bloc 621, et une conversion numérique/analogique, via le bloc DAC (pour « Digital-to-Analog Converter ») 620. Il est à noter que les premiers symboles OFDM transmis sont prédéfinis (et de nombre prédéfini) et constituent le préambule nécessaire à l'unité de traitement 305 d'un dispositif récepteur pour déterminer les paramètres de réception et de synchronisation permettant l'activation et la mise en oeuvre des fonctions de démodulation : détection de trame, correction de l'erreur de fréquence (ou « Frequency Offset Correction » en anglais), contrôle de gain (noté AGC sur la figure pour « Automatic Gain Control ») et correction de l'erreur de canal de transmission. Lors des intervalles de temps 220, 220b et 240, toutes les porteuses prédéfinies pour la mise en ouvre de communication dans le système sont utilisées par la chaîne de transmission. Un sous-ensemble de ces porteuses est utilisé pendant l'intervalle de temps 270, selon une allocation de porteuses telle que décrite ci-après en relation avec les figures 7a, 7b et 8. La figure 6b illustre un schéma bloc fonctionnel d'une unité de traitement destinée à la démodulation OFDM. Le signal de données reçu en provenance du bloc RF FE 310 est tout d'abord converti en un signal numérique au moyen d'un convertisseur analogique/numérique ou bloc ADC (pour « Analog-to-Digital Converter ») 602, puis filtré à l'aide d'un bloc de filtrage de décimation 603. Sur détection d'un préambule par le bloc 604, l'unité de traitement 305 lance une analyse de ce préambule afin d'estimer l'erreur de fréquence existante entre l'unité de transposition 310 du dispositif émetteur et celle du dispositif récepteur via le bloc 605. À partir de cette estimation, une correction de l'erreur en fréquence est ensuite appliquée sur l'ensemble du signal de données reçu au moyen du bloc 606. Le bloc 607 se charge de supprimer les préfixes cycliques du signal afin de reconstituer les symboles OFDM pour le bloc de transformation FFT (pour « Fast Fourier Transform ») 608. Puis, le bloc 609 effectue une estimation du canal de transmission, cette estimation servant de base pour appliquer une correction de l'erreur du canal de transmission 610 à l'ensemble des symboles auxquels a été appliquée la transformée de Fourier rapide (FFT). À la sortie du bloc 610, le flux de données modulé résultant est transmis à un bloc démodulateur primaire 611. Le flux initial de données est ainsi reconstitué au niveau de l'interface de données 306. Dans la description associée aux figures 6a et 6b ci-dessus, il convient de noter que seule la partie de traitement du signal nécessaire au fonctionnement du procédé selon la présente invention (notamment la génération et l'analyse de signatures spectrales) y est exposée. Il est clair que l'homme du métier pourra aisément compléter la chaîne d'émission et de réception, comme par exemple en introduisant des moyens de protection de données (par utilisation d'un entrelacement et d'une application concaténée d'un code convolutif (par exemple, un code convolutif selon l'algorithme de Viterbi) et d'un code en bloc (par exemple, un code correcteur de type Reed-Solomon), par exemple) ou des moyens d'amélioration de la correction de l'erreur de fréquence (par utilisation de porteuses spécifiques, dites pilotes, par exemple). Les figures 7a et 7b illustrent, sous forme de tableaux, un exemple de construction de signatures spectrales, la figure 7a présentant une étape intermédiaire, la figure 7b, le résultat final de cette construction. On rappelle que la présente invention propose un mode de transmission simultanée selon lequel un ou plusieurs dispositifs émetteurs est ou sont autorisés à établir une communication point-à-multipoint pendant un intervalle de temps 210b mis en oeuvre simultanément à l'intervalle de temps 215 réservé à la communication point-à- point. Ce mode de transmission simultanée permet donc par exemple d'augmenter le nombre de retransmissions de données, en plus de la redondance de transmissions déjà mis en oeuvre systématiquement dans le mode de transmission point-à-multipoint pendant l'intervalle de temps 210. Ainsi, dans le cadre de la mise en oeuvre du maillage réseau, une augmentation du nombre de copies, d'un même ensemble de données, reçues par un dispositif destinataire peut être assurée. D'une manière générale, la bande passante du réseau est globalement augmentée. Afin de tester si les dispositifs point-à-multipoint peuvent être autorisés à établir une autre communication point-à-multipoint au cours de la transmission point-à-point, il est nécessaire de pouvoir faire générer, par chaque dispositif point-à-multipoint, un signal particulier, appelé par la suite signature spectrale, qui puisse être identifié et analysé par le dispositif récepteur point-à-point malgré une émission simultanée de toute les signatures spectrales. Une signature spectrale est un signal radio, unique à chaque dispositif point-à- multipoint, défini par un ensemble d'une ou plusieurs porteuses. Ces porteuses sont allouées selon les règles suivantes : - les porteuses allouées à une signature spectrale sont choisies parmi une pluralité de porteuses définies par le système et utilisées pour l'établissement de chaque communication dans le réseau. Les porteuses allouées sont sélectionnées parmi toutes les porteuses utilisées pour l'établissement de chaque communication OFDM dans le réseau ; - la distance entre deux porteuses respectivement attribuées à deux signatures spectrales différentes est au moins supérieure ou égale à l'expression suivante : 2 x [(valeur entière inférieure de Fe) + 2] (1) avec Fe, l'erreur de fréquence radio maximale acceptable définie par le réseau. Cette erreur de fréquence correspond à l'erreur que doit corriger le démodulateur OFDM 305 à l'aide du bloc 606, tel qu'illustré sur la figure 6b. Par la suite, on notera D cette distance minimale. Ainsi, quelle que soit l'erreur de fréquence associée à chaque dispositif émetteur, le signal radio résultant de l'émission simultanée des signatures spectrales de l'ensemble des dispositifs émetteurs, au cours de l'intervalle temporel 270, est susceptible de ne pas (ou peu) présenter d'interférence, du fait de la création de cette distance volontaire (D) entre chaque signature spectrale. De cette façon, même si une signature spectrale a subi un écart en fréquence lors de sa transmission, cet écart ne peut en aucun cas provoquer un chevauchement entre deux signatures spectrales.
Il est à noter que la notion de distance correspond au nombre de porteuses séparant deux porteuses. Cette distance est normalisée à une unité correspondant à l'écart de fréquence entre deux porteuses voisines. L'erreur de fréquence Fe est normalisée de la même manière. Dans le cadre d'un système de communication à 60Ghz, par exemple, pour lequel l'erreur maximale de fréquence est définie à Fe = 40ppm (pour « Partie Par Million ») au niveau du dispositif récepteur et la modulation OFDM est basée sur des transformées IFFT/FFT à 512 porteuses échantillonnées à 2,538Ghz, alors chaque porteuse peut subir dans ce cas un écart en fréquence égale à : 60Ghz x 40ppm = 2,4Mhz. L'écart de fréquence entre chaque porteuse voisine étant égal à : 2,538Ghz / 512 = 4.957 Mhz, et l'erreur de fréquence Fe normalisée est donc égale à : 2,4Mhz / 4,957Mhz = 0,484. En reprenant l'expression (1), on obtient donc une distance minimale D qui égale à 4. On expose ci-après une méthode de construction de signatures spectrales en relation avec les figures 7a (résultat intermédiaire) et 7b (résultat final). Il est clair qu'il ne s'agit pas là d'une méthode unique mais d'un exemple purement illustratif expliquant 20 le mécanisme de distribution des signatures spectrales. Cette méthode vise à répartir de manière uniforme, sur le spectre recouvert par l'ensemble des porteuses utilisées pour les communications OFDM dans le système, chaque ensemble de porteuses alloué pour l'intervalle de temps 270. L'objectif est ici de définir des signatures spectrales les plus représentatives possibles de l'ensemble du spectre recouvert par l'ensemble des 25 porteuses utilisées pour les communications OFDM dans le système. De plus, cette méthode vise à allouer un nombre sensiblement identique de porteuses à chaque ensemble de porteuses alloué pour l'intervalle de temps 270. Ainsi, la puissance potentiellement reçue en provenance de chaque dispositif émetteur auquel a été alloué un ensemble de porteuses pour l'intervalle 270 est sensiblement identique 30 (donc plus facilement comparable), ce qui permet de déterminer la contribution de 10 15 chacun desdits dispositifs émetteurs dans le signal reçu pendant l'intervalle de temps 270. On définit les éléments suivants : - soit P1 à Pn, l'ensemble des porteuses de la bande radio utilisées pour l'établissement de chaque communication dans le réseau. Ces porteuses utilisables sont représentées de manière ordonnée sur l'ensemble du spectre de fréquences radio, c'est-à-dire du début à la fin du spectre, par ordre croissant ou décroissant ; - soit S1 à Sk, l'ensemble de signatures spectrales à définir, en vue d'une allocation aux dispositifs point-à-multipoint. De manière itérative, la première porteuse P1 est attribuée à la première signature spectrale. La porteuse suivante P1+1 située à une distance D est attribuée à la signature suivante S,+1. Lorsque la signature Sk est atteinte, la porteuse suivante est alors attribuée de nouveau à la première signature spectrale S1,... Ainsi, chaque fois que la signature Sk est atteinte, l'attribution des porteuses s'effectue de manière incrémentale avec S1, et ce jusqu'à épuisement de toutes les porteuses utilisables. Les figures 7a et 7b illustrent plus particulièrement le cas d'application d'un système de communication pour lequel l'erreur de fréquence maximale est Fe = 0,8, le nombre de porteuses est 352, la distance minimale est D = 4 et pour lequel on souhaite générer huit signatures spectrales (par exemple en vue d'une gestion de communications simultanées pour les huit dispositifs du réseau de communication 100 de la figure 1). Il est à noter que la dernière colonne du tableau illustré sur la figure 7a ne peut pas être utilisée car le nombre maximal de porteuses défini par le système est dépassé. Afin d'harmoniser la répartition des porteuses, l'ensemble de l'allocation est recentré de la moitié de la différence entre l'indice (i) de la dernière porteuse attribuée et le nombre maximale de porteuses attribuables. Le résultat d'un tel réarrangement est illustré à la figure 7b. L'ensemble des porteuses a été décalé d'une porteuse afin d'obtenir huit signatures spectrales exploitables. On présente maintenant, en relation avec la figure 8, les résultats obtenus à l'issue d'une analyse de signatures spectrales, selon un mode de réalisation particulier de l'invention.
Après allocation des signatures spectrales, tout dispositif disposant d'un intervalle de temps 220b (réservé au mode de transmission simultanée) transmet, de manière répétitive, sa signature spectrale pendant l'intervalle de temps de test 270. Autrement dit, chacun de ces dispositifs émet en continu un nombre prédéfini de fois sa signature spectrale au cours de l'intervalle de temps de test 270. Tous les dispositifs concernés par ce test émettent ainsi simultanément leur signature spectrale respective. Le processus de transmission d'une signature spectrale est volontairement mis en oeuvre de manière redondante et continue au cours d'un même intervalle de temps afin de garantir au dispositif récepteur point-à-point (chargé de l'analyse des signatures spectrales) la présence d'une fenêtre temporelle suffisamment étendue pour lui permettre d'effectuer une analyse vis-à-vis de toutes les signatures spectrales émises par les dispositifs point-à-multipoint. On rappelle que cet intervalle de temps de test 270 permet de savoir quels sont les dispositifs aptes à établir une autre communication (point-à-multipoint) au cours de l'intervalle de temps 215 réservé à la communication point-à-point. Pour ce faire, à partir des indices des porteuses allouées à chaque dispositif point-à-multipoint pour générer une signature spectrale, la chaîne de transmission du modulateur OFDM 305 est utilisée dans un mode de fonctionnement simplifié. Une série de chiffres binaires est générée à l'entrée du modulateur primaire 624, chaque chiffre binaire (0 ou 1) correspondant au statut d'allocation de la porteuse attendue par le bloc de transformation IFFT 623. De manière arbitraire, on considère que la valeur 1 correspond à une porteuse allouée, et la valeur 0, à une porteuse non-allouée. Ainsi, le modulateur primaire 624 génère ou ne génère pas de porteuse suivant le statut d'allocation de la porteuse.
Un symbole OFDM est ainsi généré à la sortie du bloc de transformation IFFT 623, ce symbole étant constitué de la ou des porteuses allouées au dispositif concerné. Ce processus est généré de manière redondante afin de générer plusieurs fois le même symbole durant l'intervalle de temps de 270. À noter que le bloc d'insertion de CP 622 n'est pas utilisé dans ce cas car les symboles OFDM ainsi générés ne peuvent interférer entre eux car ils sont identiques.
Il convient de noter également que la valeur 1 est donnée à titre indicatif et peut nécessiter une normalisation par un gain, en fonction du choix d'implémentation et d'utilisation du modulateur OFDM ou en fonction de tout autre paramètre que l'Homme du Métier pourra estimer pertinent.
Le dispositif récepteur point-à-point effectue, au cours l'intervalle de temps de test 270, une analyse du signal résultant de la superposition de l'ensemble des signatures spectrales émises simultanément. Plus précisément, connaissant le début et la durée de l'intervalle de temps de test 270 (valeur prédéfinie par le système), le dispositif récepteur point-à-point effectue cette analyse uniquement sur une partie de l'intervalle de temps lui garantissant que tous les dispositifs point-à-multipoint sont en train d'émettre simultanément leur signature spectrale respective. Par exemple, le dispositif récepteur point-à-point réalise son analyse après que 50% du temps de l'intervalle de temps 270 se soit écoulé et pendant une durée d'au moins un symbole OFDM. Cette analyse doit être effectuée avec les mêmes paramètres de configuration radio (par exemple les mêmes paramètres d'antenne de réception) que ceux déterminés pour l'établissement de la communication pendant l'intervalle de temps 240. Dans le cas où le dispositif récepteur point-à-point dispose de moyens d'adaptation dynamique (par exemple, détermination de paramètres d'antenne en réception par balayage ou contrôle automatique de gain en réception : AGC en anglais « Automatic Gain Control ») pouvant faire varier cette analyse spectrale, celui-ci configure ces moyens d'adaptation dynamique avec la configuration utilisée au cours de l'intervalle de temps 240 du cycle TDMA précédent. Par exemple, si le dispositif récepteur point-à-point dispose d'un mécanisme de contrôle automatique de gain ou AGC, ce mécanisme est alors désactivé et le dispositif configure la valeur du gain à adopter avec la valeur utilisée au cours de l'intervalle de temps 240 du cycle TDMA précédent. Pour effectuer cette analyse, le dispositif récepteur point-à-point utilise la chaîne de réception de son démodulateur OFDM 305 dans un mode de fonctionnement simplifié. Les blocs 604, 605, 606, 607, 610 611 correspondants respectivement aux blocs de détection de préambule, d'estimation de l'erreur de fréquence, de correction de fréquence, de suppression de CP, de correction de canal de transmission et de démodulation primaire, ne sont alors pas utilisés. Le démodulateur OFDM 305 utilise simplement le bloc de transformation FFT 608 et le bloc d'estimation de canal afin de déterminer la puissance de chaque porteuse constituant le signal. Cette fonction correspond à une analyse spectrale.
Dans un mode de réalisation particulier, cette analyse est réalisée sur au moins une portion du signal correspondant à une durée d'un symbole OFDM, tel que défini par le système pour communiquer. Dans une variante de réalisation, cette fonction peut être appliquée sur plusieurs portions du signal correspondant à plusieurs symboles OFDM successifs ou indépendants au cours de l'intervalle de temps de test et une moyenne des résultats obtenus peut être ensuite réalisée. La figure 8 illustre à titre d'exemple le résultat d'une analyse spectrale d'un signal combinant un ensemble de huit signatures spectrales émises de manière simultanées au cours de l'intervalle de temps de test 270. Le résultat de cette analyse spectrale correspond à une table contenant, pour chaque porteuse reçue, un niveau de puissance mesuré par le dispositif récepteur point-à-point. À partir du résultat de cette analyse spectrale, le dispositif récepteur point-àpoint est chargé d'estimer, pour chaque dispositif point-à-multipoint, le niveau (ou taux) de perturbation sur la communication point-à-point établie pendant l'intervalle de temps 215 qui serait généré par la mise en oeuvre d'une communication point-à-multipoint établie pendant un intervalle de temps 210b. Connaissant les différentes signatures spectrales allouées aux dispositifs point-àmultipoint, le dispositif récepteur point-à-point est donc apte à déterminer le niveau de puissance reçu pour chacune de ces signatures spectrales. Le dispositif récepteur point-à- point prend en compte en outre l'erreur de fréquence générée par les transmissions de chaque signature spectrale. Comme précédemment expliqué, de par leur construction, les signatures spectrales sont uniques et utilisent des porteuses suffisamment espacées les unes des autres pour ne pas interférer. Le dispositif récepteur point-à-point attribue chaque porteuse analysée à une signature spectrale et, a fortiori, attribue chaque porteuse analysée à un dispositif point-à-multipoint ayant émis cette signature.
Pour une signature spectrale donnée, le dispositif récepteur point-à-point sélectionne les porteuses attribuées à cette signature, ainsi que les porteuses adjacentes. Une porteuse adjacente est, par définition, séparée d'une autre porteuse associée à cette même signature d'une distance inférieure ou égale la valeur entière supérieure de l'erreur de fréquence maximale Fe. Le dispositif récepteur point-à-point détermine pour chaque dispositif émetteur une sélection de porteuses ainsi que les niveaux de puissance correspondant. Le dispositif récepteur point-à-point détermine pour chaque dispositif émetteur un niveau de puissance apparente.
Dans un mode de réalisation particulier, le niveau de puissance apparente d'un dispositif émetteur est égal à la valeur maximale de la puissance de la sélection de porteuses. Dans un autre mode de réalisation particulier, le niveau de puissance apparente d'un dispositif émetteur est égal à la valeur moyenne de la puissance de la sélection de porteuses. Le dispositif récepteur point-à-point détermine donc, pour chaque dispositif émetteur, le niveau de puissance apparente. Un niveau de perturbation (qui serait généré sur la communication point-à-point 215) est ensuite estimé en fonction du niveau de puissance apparente pour chaque signature spectrale. Ce niveau de perturbation est égal à la différence entre la puissance nominale reçue lors de la communication point-à-point 215 et la puissance apparente des autres dispositifs émetteurs. Dans un mode de réalisation particulier, la puissance nominale d'un dispositif émetteur reçue par un dispositif récepteur est égale à la moyenne de la puissance de l'ensemble des porteuses. Cette fonction est par exemple réalisée par une transformation FFT (au moyen du bloc 608) et une estimation de canal de transmission (au moyen du bloc 609). L'homme du métier réalisera si nécessaire une normalisation de la puissance nominale et des niveaux de puissance apparentes en fonction du mode de réalisation. Ainsi, pendant l'intervalle de temps de test 205, le dispositif récepteur point-à- point estime ensuite une marge d'atténuation entre sa communication point-à-point et chaque communication point-à-multipoint susceptible d'être établie simultanément à la communication point-à-point. Cette marge d'atténuation correspond à la différence entre un niveau de bruit acceptable pour la communication point-à-point et le niveau de perturbation estimé. Le niveau de bruit acceptable est une valeur dépendante de la modulation et des codes correcteurs utilisés pour établir la communication point-à-point.
Une valeur typique de niveau de bruit acceptable égale à 20dB peut être considérée par exemple dans le cas d'une modulation primaire de type 16-QAM et un code convolutif 2/3 associé à un code correcteur en bloc. Cette valeur doit être également normalisée en fonction des caractéristiques de la communication point-à-point.
Si la marge d'atténuation est strictement positive pour un dispositif point-àmultipoint, on peut donc considérer que la communication par ce dispositif point-àmultipoint au cours de l'intervalle de temps 220b, simultanément à la communication point-à-point, est autorisée. Si cette marge d'atténuation est négative ou nulle, la communication par ce dispositif point-à-multipoint au cours de l'intervalle de temps 220b, simultanément à la communication point-à-point, n'est pas autorisée. Ainsi, la gestion des communications simultanées est mise en oeuvre par le dispositif récepteur point-à-point qui autorise ou non, de manière individuelle, chaque dispositif émetteur point-à-multipoint à établir une communication point-à-multipoint 220b simultanément à la communication point-à-point 215.
De manière avantageuse, cette gestion s'appuie sur un échange de messages (tel qu'illustré ci-après en relation avec la figure 9) mis en oeuvre au cours du mode transmission point-à-multipoint 210. Elle s'appuie ainsi sur la robustesse de ce mode de communication. La figure 9 illustre, de manière générique, la structure des messages de données 900 échangés entre les dispositifs du réseau pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention. Chaque message 900 comporte plus particulièrement : - un champ 901 (noté SRC pour « source ») qui correspond à l'identifiant du dispositif ayant émis le message ; - un champ 902 (noté DST pour « destination ») qui correspond à l'identifiant du dispositif destinataire du message. Ce champ peut également contenir une information indiquant que ce message est destiné à l'ensemble des dispositifs ; - un champ 903 (noté MID pour « message identifier » en anglais) qui correspond à l'identifiant du message. Ce champ comprend une valeur prédéfinie précisant la structure des données 904 contenues dans le message 900 ; - un champ 904 (noté MDATA pour « message data » en anglais) qui correspond au contenu du message 900. La structure du message de données représentée sur la figure 9 peut s'appliquer à tout type de message échangé au cours du mode transmission point-à-multipoint 210 pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, à savoir : - un message d'allocation de signatures spectrales permettant à chaque dispositif émetteur d'obtenir sa signature spectrale unique. Un tel message est plus précisément tel que : * l'identifiant du dispositif ayant émis le message est celui du dispositif récepteur point-à-point chargé de la gestion des communications simultanées ; * l'identifiant du dispositif destinataire est une information indiquant que ce message est destiné à l'ensemble des dispositifs ; * l'identifiant du message est une valeur prédéfinie correspondant à la structure des données du message d'allocation des signatures spectrales. * le contenu du message est une série de données comportant successivement un identifiant de dispositif, suivi d'une allocation de porteuses (valeur 1 ou 0) constituant une signature spectrale (selon le principe illustré plus haut en relation avec la figure 8). - un message d'annonce d'émission de signature spectrale permettant au dispositif récepteur point-à-point de savoir, pour chaque dispositif point-à-multipoint, si une signature spectrale va être émise au cours de l'intervalle de temps de test 270 et de référencer la configuration d'antenne utilisée en émission (antenne quasi-omnidirectionnelle ou sélective et gain). Un tel message est plus précisément tel que : 20 25 30 5 10 15 25 30 * l'identifiant du dispositif ayant émis le message est celui du dispositif point-à-multipoint qui est destiné à émettre sa signature spectrale pendant l'intervalle de temps de test 270 ; * l'identifiant du dispositif destinataire est celui du dispositif récepteur pointà-point chargé de la gestion des communications simultanées ; * l'identifiant du message est une valeur prédéfinie correspondant à la structure des données du message d'annonce d'émission de la signature spectrale ; * le contenu du message comprend une valeur booléenne indiquant si l'émission d'une signature spectrale va avoir lieu, ainsi qu'une valeur de référencement permettant de référencer la configuration d'antenne en émission qui va être utilisée au cours de l'intervalle de temps de test 270. Cette valeur de référencement permet au dispositif point-à-multipoint qui souhaite émettre simultanément au cours de la transmission point-à-point 215 de connaître la configuration d'antenne qui a été testée par le dispositif chargé de l'analyse des signatures spectrales au cours de l'intervalle de temps de test 270 et ainsi de pouvoir utiliser de nouveau cette configuration d'antenne pendant l'intervalle de temps 210b de transmission simultanée. La configuration d'antenne correspond notamment aux paramètres d'antennes de transmission et au gain de transmission, utilisés pendant l'intervalle de temps de test 270. - un message d'indication d'émission simultanée permettant à chaque dispositif émetteur point-à-multipoint d'obtenir l'autorisation d'émettre simultanément au cours de la transmission point-à-point 215 et de connaître quelle configuration d'antenne est à adopter. Un tel message est plus précisément tel que : * l'identifiant du dispositif ayant émis le message est celui du dispositif récepteur point-à-point chargé de la gestion des communications simultanées ; * l'identifiant du dispositif destinataire est une information indiquant que ce message est destiné à l'ensemble des dispositifs ; * l'identifiant du message est une valeur prédéfinie correspondant à la structure des données du message d'indication d'émission simultanée ; * le contenu du message est une série de données contenant successivement un identifiant de dispositif, suivi d'une valeur booléenne autorisant l'émission simultanée (valeur 1 ou 0 : autorisé ou non autorisé), puis d'une valeur permettant de référencer la configuration d'antenne qui a été utilisée au cours de l'intervalle de temps de test 270 (valeur contenue dans le message d'annonce d'émission de signature spectrale), et enfin d'une valeur représentative de la marge d'atténuation estimée (selon le principe illustré plus haut en relation avec la figure 8). Il convient de noter que d'autres messages peuvent être échangés entre les différents dispositifs du réseau au cours de l'intervalle de temps 210, tels que, par exemple, des messages visant à déclarer un arrêt par un dispositif de l'utilisation d'un intervalle de temps 220b, ou encore des messages visant à ordonner l'arrêt, par le dispositif récepteur point-à-point, de l'utilisation des intervalles de temps 220b (en cas de changement de conditions de transmission dans le réseau par exemple),... On décrit ci-après des échanges de messages selon un mode de réalisation de l'invention. Une première phase correspond à l'initialisation du mode de transmission simultanée. Le dispositif récepteur point-à-point en charge de la gestion des communications simultanées émet un message d'allocation de signatures spectrales à chaque changement de configuration du mode d'accès TDMA. Cela peut être le cas par exemple, lors de l'introduction d'un nouvel équipement nécessitant une reconfiguration au démarrage du réseau.
Par défaut, à l'initialisation de ce nouvel équipement ou sur réception d'un message indiquant l'introduction de ce nouvel équipement, les autres dispositifs ne sont pas autorisés à émettre pendant les intervalles de temps 220b réservés au mode de transmission simultanée. Une seconde phase correspond à la gestion dynamique du mode de transmission simultanée.
Avant d'émettre sa propre signature spectrale, chaque dispositif point-àmultipoint envoie, pendant le mode de communication point-à-multipoint 210 d'un cycle TDMA (n), un message d'annonce d'émission de sa signature spectrale au dispositif récepteur point-à-point. Puis, il émet sa signature spectrale au cours de l'intervalle de temps de test 270 de ce même cycle TDMA (n). Dans le cycle TDMA suivant (n+l) et sur réception du message d'indication d'émissions simultanées transmis par le dispositif récepteur point-à-point, chaque dispositif point-à-multipoint détermine s'il est autorisé à utiliser l'intervalle de temps 220b et, si c'est le cas, avec quelle configuration d'antenne en émission.
Le dispositif récepteur point-à-point collecte l'ensemble des messages d'annonce d'émission spectrale pendant le mode de communication point-à-multipoint 210 du cycle TDMA (n). Il capture et analyse ensuite le signal issu des émissions simultanées au cours l'intervalle de temps de test 270, puis en déduit, pour chaque dispositif point-àmultipoint, le niveau de perturbation sur la communication point-à-point que pourrait engendrer la mise en oeuvre d'une émission simultanée au cours de l'intervalle de temps 210b. Dans le cycle TDMA suivant (n+l), le dispositif récepteur point-à-point émet un message d'indication d'émissions simultanées comportant, pour chaque dispositif pointà-multipoint, l'autorisation d'émettre dans un intervalle de temps 220b, la marge d'atténuation estimée de la perturbation générée, ainsi que la configuration d'antenne référencée. On présente maintenant, en relation avec la figure 10, un organigramme d'un algorithme de contrôle de communications simultanées mis en oeuvre par un dispositif point-à-multipoint, selon un mode de réalisation particulier de l'invention.
Cet algorithme vise à contrôler les communications simultanées établies au cours d'un intervalle de temps 220b (mode de transmission simultanée) pour un dispositif point-à-multipoint donné. Dans une étape 1000, la phase d'initialisation du mode de transmission simultanée n'est pas activée.
Sur réception d'un message d'allocation de signatures spectrales (étape 1001), le dispositif point-à-multipoint envoie un message d'annonce d'émission de sa propre signature spectrale dans une étape 1002. Ensuite, dans une étape 1003, le dispositif point-à-multipoint émet sa signature spectrale. Les étapes 1001 à 1002 se déroulent pendant l'intervalle de temps réservé au mode de transmission point-à-multipoint 210 et l'étape 1003 pendant l'intervalle de temps de test 270, l'ensemble des étapes précitées s'effectuant au cours d'un premier cycle de transmission TDMA 200 (n). Sur réception d'un message d'indication d'émission simultanée (étape 1004), le dispositif point-à-multipoint analyse ce message dans une étape 1005, puis détermine, dans une étape 1006, s'il est autorisé ou non à émettre lors d'un intervalle de temps 220b réservé au mode de transmission simultanée 210b pour le cycle TDMA 200 suivant (n+l). Si le dispositif point-à-multipoint est autorisé, l'étape 1007 est exécutée. Sinon, il effectue à nouveau l'étape précédente 1002 dans laquelle un message d'annonce d'émission de signature spectrale est envoyé au cours de l'intervalle de temps 210.
A l'étape 1007, le dispositif point-à-multipoint étant autorisé à émettre des données de manière simultanée, celui-ci utilise la configuration d'antenne en émission référencée dans le message d'indication d'émission simultanée reçu à l'étape 1004 afin de déterminer les paramètres d'antenne qu'il doit adopter (configuration quasi-omnidirectionnelle ou directive, gain) pour établir une communication simultanée au cours de l'intervalle de temps 220b. Dans une étape 1007, le dispositif point-à-multipoint met en oeuvre une communication simultanée, c'est-à-dire simultanément à la communication point-à-point 215, au cours de l'intervalle de temps 220b prévu dans l'intervalle de temps 210b. Dans une variante de réalisation, à partir de la marge d'atténuation estimée également indiquée dans le message d'indication d'émission simultanée, le dispositif point-à-multipoint peut, s'il est en mesure de réduire d'autant sa puissance d'émission et en utilisant la configuration d'antenne référencée dans ce message, s'autoriser à émettre dans son intervalle de temps 220b. Dans ce cas, le dispositif point-à-multipoint ne doit pas tenir compte de l'interdiction fournie par le message d'indication d'émission simultanée. Dans ce cas, l'étape 1006 de l'algorithme de gestion n'est alors plus requise et l'étape 1007 est alors directement effectuée.
On présente maintenant, en relation avec la figure 11, un organigramme d'un algorithme de gestion de communications simultanées mis en oeuvre par un dispositif récepteur point-à-point, selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Cet algorithme vise à gérer l'ensemble des émissions simultanées établies par les dispositifs point-à-multipoint du réseau. Dans une étape 1010, la phase d'initialisation du mode de transmission simultanée est activée. Dans une étape 1011, le dispositif récepteur point-à-point détermine, pour chaque dispositif point-à-multipoint du réseau, une signature spectrale unique composée d'un ensemble d'une ou plusieurs porteuses (choisie préférentiellement parmi toutes les porteuses mises en oeuvre par le réseau pour l'établissement d'une communication). Dans une étape 1012, le dispositif récepteur point-à-point envoie un message d'allocation des signatures spectrales à l'ensemble des dispositifs point-à-multipoint, à chacun de ces dispositifs étant allouée une signature spectrale unique.
Dans une étape 1013, le dispositif récepteur point-à-point réceptionne les messages d'annonce d'émission de signature spectrale émis par les différents dispositifs du réseau. Les étapes précitées 1011 à 1013 sont mises en oeuvre pendant le mode de transmission point-à-multipoint au cours d'un premier cycle de transmission TDMA 200 (n). Puis, dans une étape 1014, celui-ci analyse, au cours de l'intervalle de temps de test 270, le signal issu de l'ensemble des signatures spectrales émises de manière simultanée, et en déduit, dans une étape 1015, le taux de perturbation qui serait généré par chaque émission simultanée sur la communication point-à-point, lors de l'intervalle de temps 210b (pour le cycle TDMA suivant (n+l)). Dans une étape 1016, au cours de l'intervalle de temps 210 du cycle TDMA 200 suivant (n+l), le dispositif récepteur point-à-point envoie un message d'indication d'émissions simultanées aux autres dispositifs du réseau indiquant à chaque dispositif point-à-multipoint s'il est autorisé à émettre de manière simultanée dans son intervalle de temps 220b et avec quelle configuration d'antenne ce résultat a été obtenu. Il transmet également la valeur de la marge d'atténuation, estimée lors de l'analyse des signatures spectrales, qui peut permettre à un dispositif point-à-multipoint en tenant compte de cette valeur d'adapter sa puissance pour l'émission simultanée de ses données au cours de l'intervalle de temps 210b.

Claims (16)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé de gestion de communications dans un réseau sans fil dans lequel une première communication est établie sur une pluralité de porteuses entre un premier dispositif émetteur et un dispositif récepteur, ledit réseau comprenant un ensemble d'au moins un second dispositif émetteur pour lequel une seconde communication est à établir simultanément à ladite première communication, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : - allouer (1011) à chaque second dispositif émetteur un ensemble d'au moins une porteuse parmi ladite pluralité de porteuses, chaque ensemble de porteuse(s) alloué étant distinct d'un autre ensemble de porteuse(s) alloué ; obtenir (1014), pour chaque second dispositif émetteur, un niveau de puissance en réception d'un signal prédéterminé émis par ledit second dispositif émetteur sur l'ensemble de porteuse(s) qui lui a été alloué ; - estimer (1015) un taux de perturbation de ladite première communication par une dite ou desdites seconde(s) communication(s), en fonction du ou des niveau(x) de puissance obtenu(s) pour le ou les second(s) dispositif(s) émetteur(s) ; autoriser le(s) second(s) dispositif(s) émetteur(s), pour le(s)quel(s) le(s) taux de perturbation estimé(s) est(sont) inférieur(s) à un seuil prédéfini, à établir une dite seconde communication sur la pluralité de porteuses.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que dans l'étape consistant à allouer à chaque second dispositif émetteur un ensemble d'au moins une porteuse parmi ladite pluralité de porteuses, l'allocation de porteuse(s) est faite de manière répartie sur la pluralité de porteuses.
  3. 3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la première communication est établie pendant un premier intervalle de temps d'un cycle de transmission, et en ce que le(s) signal(aux) prédéterminé(s) est(sont) émis par le(s) second(s) dispositif(s) émetteur(s) pendant un second intervalle de temps dudit cycle de transmission, différent du premier intervalle de temps.
  4. 4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite(lesdites) seconde(s) communication(s) est(sont) établie(s) après une durée prédéterminée à partir d'un instant de début dudit premier intervalle de temps.
  5. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que chaque ensemble de porteuse(s) alloué est séparé d'un autre ensemble de porteuse(s) alloué par une distance en fréquence supérieure à un premier seuil fonction d'une tolérance d'erreur en fréquence acceptable dans le réseau.
  6. 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que, pour un second dispositif émetteur donné, le niveau de puissance du signal prédéterminé reçu est fonction des puissances reçues via au moins une porteuse de l'ensemble de porteuse(s) alloué audit second dispositif émetteur donné.
  7. 7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que le niveau de puissance du signal prédéterminé reçu résulte d'une addition en outre d'une puissance reçue par le biais d'au moins une porteuse adjacente, une porteuse est dite adjacente si elle est séparée d'une distance inférieure ou égale à une tolérance d'erreur en fréquence acceptable dans le réseau par rapport à une porteuse de l'ensemble de porteuse(s) alloué audit second dispositif émetteur.
  8. 8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, le premier dispositif émetteur et/ou le dispositif récepteur pouvant être configurés selon une pluralité de configurations de transmission, permettant chacune la mise en oeuvre de ladite première communication, caractérisé en ce que l'étape consistant à estimer un taux de perturbation est effectuée pour chacune des configurations de ladite pluralité de configurations.
  9. 9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : déterminer, pour au moins une configuration de transmission, un nombre de second(s) dispositif(s) émetteur(s) pour le(s)quel(s) le(s) taux de perturbation estimé(s) est(sont) inférieur(s) audit seuil prédéfini ; - sélectionner une configuration parmi ladite pluralité de configurations de transmission, en fonction du ou des nombre(s) déterminé(s) de second(s)dispositif(s) émetteur(s) pour le(s)quel(s) le(s) taux de perturbation estimé(s) est(sont) inférieur(s) audit seuil prédéfini ; configurer le premier dispositif émetteur et le dispositif récepteur selon la configuration de transmission sélectionnée.
  10. 10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre dans ledit dispositif récepteur.
  11. 11. Dispositif de gestion de communications dans un réseau sans fil, une première communication étant établie dans ledit réseau sur une pluralité de porteuses entre un premier dispositif émetteur et un dispositif récepteur, ledit réseau comprenant un ensemble d'au moins un second dispositif émetteur pour lequel une seconde communication est à établir simultanément à ladite première communication, le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens pour allouer à chaque second dispositif émetteur un ensemble d'au moins une porteuse parmi ladite pluralité de porteuses, chaque ensemble de porteuse(s) alloué étant distinct d'un autre ensemble de porteuse(s) alloué ; - des moyens pour obtenir, pour chaque second dispositif émetteur, un niveau de puissance en réception d'un signal prédéterminé émis par ledit second dispositif émetteur sur l'ensemble de porteuse(s) qui lui a été alloué ; - des moyens pour estimer un taux de perturbation de ladite première communication par une dite ou desdites seconde(s) communication(s), en fonction du ou des niveau(x) de puissance obtenu(s) pour le ou les second(s) dispositif(s) émetteur(s) ; des moyens pour autoriser le(s) second(s) dispositif(s) émetteur(s), pour le(s)quel(s) le(s) taux de perturbation estimé(s) est(sont) inférieur(s) à un seuil prédéfini, à établir une dite seconde communication sur la pluralité de porteuses.
  12. 12. Procédé d'établissement, par un second dispositif émetteur, d'une seconde communication à établir simultanément à une première communication établie, sur une pluralité de porteuses, entre un premier dispositif émetteur et un dispositif récepteur, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : - obtenir (1001) un ensemble d'au moins une porteuse, parmi ladite pluralité de porteuses, alloué audit second dispositif émetteur ;émettre (1003) un signal prédéterminé, sur ledit ensemble d'au moins une porteuse obtenu ; - obtenir (1006) une autorisation d'établissement de seconde communication, ladite autorisation étant fonction d'une estimation d'un taux de perturbation de la première communication, l'estimation étant effectuée à partir d'un niveau obtenu de puissance en réception du signal prédéterminé ; - établir (1007) ladite seconde communication, si ladite autorisation a été obtenue.
  13. 13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'étape consistant à établir ladite seconde communication comprend une étape consistant à : - obtenir une estimation d'une marge d'atténuation entre la première communication et la seconde communication, à partir de l'estimation du taux de perturbation de la première communication ; et en ce que, dans le cas où l'estimation de la marge d'atténuation est inférieure ou égale à un seuil prédéfini, la seconde communication est établie avec une puissance en émission du second dispositif émetteur réduite en fonction de l'estimation de la marge d'atténuation.
  14. 14. Second dispositif émetteur capable d'établir une seconde communication simultanément à une première communication établie, sur une pluralité de porteuses, entre un premier dispositif émetteur et un dispositif récepteur, le second dispositif émetteur étant caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens pour obtenir un ensemble d'au moins une porteuse, parmi ladite pluralité de porteuses, alloué audit second dispositif émetteur ; des moyens pour émettre un signal prédéterminé, sur ledit ensemble d'au moins une porteuse ; des moyens pour obtenir une autorisation d'établissement de seconde communication, ladite autorisation étant fonction d'une estimation d'un taux de perturbation de la première communication, l'estimation étant effectuée à partir d'un niveau obtenu de puissance en réception du signal prédéterminé ; - des moyens pour établir ladite seconde communication, si ladite autorisation a été obtenue. 30
  15. 15. Produit programme d'ordinateur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé de gestion selon au moins une des revendications 1 à 10 et/ou du procédé d'établissement selon au moins une des revendications 12 à 13, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur.
  16. 16. Moyen de stockage lisible par ordinateur, stockant un programme d'ordinateur comprenant un jeu d'instructions exécutables par un ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé de gestion selon au moins une des revendications 1 à 10 et/ou le procédé d'établissement selon au moins une des revendications 12 à 13.
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