DISPOSITIF DE TRAITEMENT DES GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR DEVICE FOR TREATING EXHAUST GASES FROM AN ENGINE
[000l] La présente invention concerne un dispositif de traitement des gaz d'échappement d'un moteur, notamment d'un moteur à combustion interne de véhicule. [0002] La combustion de combustible fossile comme le pétrole ou le charbon dans un système de combustion, en particulier le carburant dans un moteur, peut entraîner la production en quantité non négligeable de polluants qui peuvent être déchargés par l'échappement dans l'environnement et y causer des dégâts. Parmi ces polluants, les oxydes d'azote (appelés NOx) posent un problème particulier puisque ces gaz sont soupçonnés d'être un des facteurs qui contribuent à la formation des pluies acides et à la déforestation. En outre, les NOx sont liés à des problèmes de santé pour les humains et sont un élément clé de la formation de smog (nuage de pollution) dans les villes. La législation impose des niveaux de rigueur croissante pour leur réduction et/ou leur élimination de sources fixes ou mobiles. [0003] Pour cela, une solution ayant fait la preuve de son efficacité est l'utilisation d'une source d'ammoniac (NH3), telle que l'urée aqueuse, qui est introduite dans les gaz d'échappement et qui réagit avec les NOx sur un catalyseur dans un système de dénitrification (DeNox) pour former de l'azote N2 inerte et de l'eau H2O. [0004] Par exemple, le document US 5 209 062 propose de faire passer les gaz d'échappement d'un moteur diesel à travers un mélangeur statique doté d'un revêtement catalytique, de l'urée étant injectée dans les gaz d'échappement en amont du mélangeur. [0005] Par ailleurs, le document US 2007/0051096 propose de disposer successivement sur une ligne d'échappement un système pré-catalytique pour catalyser la conversion du monoxyde d'azote en dioxyde d'azote, puis un système catalytique pour la réduction des NOx. L'agent réducteur est injecté avant le système pré-catalytique ou entre celui-ci et le système catalytique, selon la température. [0006] Le document US 2007/0245718 décrit une ligne d'échappement dotée de moyens d'injection d'agent réducteur et d'un système de traitement catalytique des NOx, un mélangeur statique étant prévu entre ces deux éléments. Différentes géométries de mélangeurs sont décrites. [0007] D'autre part, il est également connu que la décomposition de l'urée implique deux réactions successives : • la thermolyse de l'urée, qui produit une mole d'ammoniac et une mole d'acide isocyanique par mole d'urée ; puis • l'hydrolyse de l'acide isocyanique, qui produit une mole d'ammoniac et une mole de dioxyde de carbone par molécule d'acide isocyanique. [0008] Pour les applications sur véhicule, l'étape cinétiquement limitante est l'hydrolyse de l'acide isocyanique. [0009] On connaît divers catalyseurs de l'hydrolyse de l'acide isocyanique. Dans les applications automobiles, on emploie en général des catalyseurs à base d'oxyde de titane rutile, sous forme de brique céramique disposée en amont du catalyseur principal prévu pour la dénitrification. L'inclusion d'un tel catalyseur supplémentaire dans une ligne d'échappement implique toutefois une complexification de la ligne d'échappement (et donc un surcoût), et elle peut également perturber l'écoulement gazeux. [ooio] Aussi, il existe un besoin de mettre au point une ligne d'échappement améliorée, dans laquelle une plus grande proportion de l'urée injectée est effectivement utile pour la réduction des NOx, et ce de manière plus simple, moins onéreuse, et sans perturber l'écoulement gazeux. [0011] Pour cela, l'invention propose un dispositif de traitement de gaz d'échappement comprenant une ligne d'échappement dans laquelle sont disposés des moyens d'injection d'urée, en aval de ces moyens d'injection d'urée, un mélangeur et en aval du mélangeur, un système de dénitrification catalytique, caractérisé en ce que le mélangeur étant au moins pour partie revêtu d' un catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique. [0012] Dans une variante, le mélangeur est un mélangeur statique. [0013] Dans une variante, le mélangeur comporte des éléments mélangeurs et le catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique est déposé sur au moins une partie de la surface des éléments mélangeurs. [0014] Dans une variante, le catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique est à base d'oxydes métalliques. [0015] Dans une variante, le catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique présente une surface spécifique d'au moins 20 m2/g après un traitement à 650°C, de préférence, d'au moins 50 m2/g après un traitement à 700°C et de préférence encore, d'au moins 80 m2/g après un traitement à 700°C [0016] Dans une variante, le catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique est choisi parmi les zircones, les zircones sulfatées, les zircones tungstées, les oxydes mixtes zircone / praséodyme, les alumines stabilisées par de l'oxyde de lanthane éventuellement dopées par du niobium et / ou de l'oxyde de silicium, les oxydes zircone û silice û titane, et les combinaisons de ceux-ci. [0017] Dans une variante, le système de dénitrification catalytique comprend un système acide solide à base d'oxyde de vanadium, à base d'oxyde de tungstène et d'oxyde de titane ou d'oxyde de vanadium, à base d'oxyde de molybdène et d'oxyde de titane, ou à base de zéolites échangées par un élément tel que le fer ou le cuivre ou le cérium. [0018] L'invention a également pour objet un véhicule comprenant un dispositif de traitement de gaz d'échappement tel que défini précédemment. [0019] L'invention a par ailleurs également pour objet un procédé de traitement de gaz d'échappement contenant des oxydes d'azote, le procédé comprenant successivement l'injection d'urée dans les gaz d'échappement ; le mélange des gaz d'échappement au moyen d'un mélangeur ; la dénitrification catalytique des gaz d'échappement ; le mélangeur étant revêtu d'un catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique. [0020] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple uniquement, et en référence aux dessins qui montrent : • Figure 1 : représentation schématique d'un dispositif de traitement des gaz d'échappement selon l'invention. • Figure 2 : un exemple de mélangeur statique pouvant convenir pour la mise en oeuvre de l'invention. [0021] En faisant référence à la figure 1, un dispositif de traitement de gaz d'échappement 7 selon l'invention est branché en sortie d'une source de gaz d'échappement, par exemple en sortie d'un moteur 1, qui peut notamment être un moteur à combustion interne, essence ou diesel, ces gaz d'échappement pouvant notamment comporter des oxydes d'azote généralement dénotés NOx. [0022] Le dispositif de traitement de gaz d'échappement 7 comprend une ligne d'échappement 2. Des moyens d'injection d'urée 3 sont prévus sur la ligne d'échappement 2. Ces moyens d'injection d'urée 3 sont généralement connectés à un réservoir d'urée 4 qui alimente en urée les moyens d'injection d'urée 3. Par urée on entend en général dans le cadre de l'invention une solution d'urée aqueuse. Toutefois l'injection d'urée , au sens de la présente demande, couvre également l'injection, en tout ou en partie, des produits de la thermolyse de l'urée (ammoniac et acide isocyanique). En d'autres termes, au sens de la présente demande, l'injection d'urée peut signifier l'injection d'urée non thermolysée (auquel cas la thermolyse de l'urée intervient après injection), ou l'injection d'urée partiellement thermolysée (injection d'un mélange d'urée, d'ammoniac et d'acide isocyanique), ou encore l'injection d'urée totalement thermolysée (injection d'un mélange d'ammoniac et d'acide isocyanique). [0023] Les moyens d'injection d'urée 3 peuvent comprendre par exemple un injecteur ou un atomiseur ou un évaporateur. [0024] Le dispositif selon l'invention peut comprendre des moyens de chauffage (non représentés) afin de mener à bien la thermolyse de l'urée, si nécessaire. [0025] En aval des moyens d'injection d'urée 3, par rapport à la direction d'écoulement du gaz (représentée par une flèche), un système de dénitrification catalytique 6 est prévu. Ce système de dénitrification catalytique 6 est adapté à effectuer la réduction catalytique sélective des oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappement grâce à l'ammoniac produit par la décomposition de l'urée. [0026] Le système de dénitrification catalytique 6 est de tout type connu dans le domaine. Il comprend un catalyseur qui peut notamment être un système acide solide à base d'oxyde de vanadium, à base d'oxyde de tungstène et d'oxyde de titane ou d'oxyde de vanadium, à base d'oxyde de molybdène et d'oxyde de titane, ou à base de zéolites échangées par un élément métallique tel que le fer ou le cuivre ou le cérium . [0027] Toujours sur la ligne d'échappement 2, entre les moyens d'injection d'urée 3 et le système de dénitrification catalytique 6, on prévoit un mélangeur 5. [0028] Le mélangeur 5 peut être tout mélangeur susceptible de mélanger un flux gazeux contenant éventuellement des gouttelettes de liquide. Il peut s'agir en particulier d'un mélangeur dynamique, notamment un mélangeur rotatif comportant un stator et un rotor servant d'élément mélangeur, entrainé directement par les gaz d'échappement ou par un arbre motorisé. Mais de préférence, le mélangeur 5 est un mélangeur statique. [0029] Par mélangeur statique on entend ici une portion de la ligne d'échappement 2 dotée d'un insert portant au moins un élément mélangeur fixe (solidaire de la ligne d'échappement 2). Un exemple d'insert est proposé à la figure 2, qui reprend une architecture d'insert proposée à la figure 10 de la demande de brevet US 2007245718, et qui comporte en l'occurrence 6 pattes 8 formant des éléments mélangeurs. Ces éléments mélangeurs forment une structuration du mélangeur 5, et peuvent être par exemple de forme hélicoïdale, lamellaire, ou encore consister en une garniture de mousse rigide alvéolaire à porosité ouverte. Toute géométrie de mélangeur statique peut être appropriée. [0030] Selon l'invention, le mélangeur 5 û ou du moins une partie des éléments mélangeurs de celui-ci, est revêtu d'un catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique. Ainsi, le traitement des gaz d'échappement est optimisé. En effet, le mélange des gaz avec l'urée et / ou ses produits de décomposition, ammoniac et acide isocyanique, est effectué concomitamment à l'hydrolyse de l'acide isocyanique assistée par catalyse. Ainsi, une plus grande partie de l'urée utilisée est convertie en ammoniac et est donc effectivement utile pour la réduction ultérieure des NOx, et ce de manière plus simple, moins onéreuse que dans l'état de la technique. De plus, on n'induit pas de perte de charge ou de perturbation de l'écoulement gazeux, contrairement à ce qui serait le cas si l'on incluait un module spécifique pour la catalyse de l'hydrolyse de l'acide isocyanique dans la ligne d'échappement, en plus du mélangeur. En outre, la présence du catalyseur au niveau du mélangeur 5 lui-même permet d'optimiser le contact entre l'acide isocyanique présent dans le flux des gaz d'échappement et le catalyseur. En sortie du mélangeur 5, l'ammoniac (produit ultime de la décomposition de l'urée) est intimement mélangé avec les gaz d'échappement, ce qui facilite la réduction ultérieure des NOx. [0031] Le mélangeur 5 peut être revêtu du catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique selon toute méthode connue de l'homme du métier. En particulier, ledit catalyseur est avantageusement déposé sur tout ou partie de la surface du mélangeur 5 qui est en contact avec le flux de gaz d'échappement. Plus particulièrement, ledit catalyseur peut être déposé sur tout ou partie de la surface des éléments mélangeants du mélangeur. [0032] Le catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique est choisi parmi l'ensemble des matériaux catalytiques appropriés pour catalyser l'hydrolyse de l'acide isocyanique, ensemble que l'homme du métier peut aisément déterminer. [0033] Selon un mode de réalisation préféré, le catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique est choisi parmi les matériaux catalytiques qui présentent en outre une bonne stabilité. Afin d'estimer la stabilité des matériaux catalytiques, on peut les soumettre à un vieillissement ex situ, typiquement en les soumettant à une température de l'ordre de 700°C. En effet, la plupart des matériaux catalytiques subissent une réduction de leur surface spécifique à une température élevée. Le vieillissement ex situ permet de vérifier quels matériaux conservent une surface spécifique suffisante dans ces conditions de traitement : de tels matériaux conservent également une bonne surface spécifique lorsque le dispositif selon l'invention est en fonctionnement. [0034] Selon un mode de réalisation, le choix du catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique est donc tel que le catalyseur présente une surface spécifique d'au moins 20 m2/g après un traitement à 700°C. [0035] Selon un mode de réalisation, le choix du catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique est donc tel que le catalyseur présente une surface spécifique d'au moins 50 m2/g après un traitement à 700°C. [0036] Selon un mode de réalisation, le choix du catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique est donc tel que le catalyseur présente une surface spécifique d'au moins 80 m2/g après un traitement à 700°C. [0037] Cette stabilité améliorée par rapport à l'état de la technique (en particulier par rapport aux catalyseurs à base d'oxyde de titane rutile) permet une meilleure durabilité du dispositif selon l'invention. [0038] En particulier, le catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique peut être choisi parmi les matériaux suivants, qui présentent une stabilité satisfaisante : les zircones, les zircones sulfatées, les zircones tungstées, les oxydes mixtes zircone / praséodyme, les alumines stabilisées par de l'oxyde de lanthane éventuellement dopées par du niobium et / ou de l'oxyde de silicium, les oxydes zircone ù silice ù titane, et les combinaisons de ceux-ci. [0039] Le dispositif selon l'invention peut être intégré dans un véhicule, notamment une voiture. Dans ce cas, le dispositif selon l'invention vient en remplacement d'une ligne d'échappement classique. Il peut alors comporter tous autres éléments supplémentaires appropriés au fonctionnement du véhicule. [0040] Le dispositif selon l'invention permet de mettre en oeuvre le procédé de traitement de gaz d'échappement selon l'invention. [0041] Selon ce procédé, les gaz d'échappement, qui contiennent un ou plusieurs oxydes d'azote, sont soumis aux étapes suivantes : • injection d'urée (et / ou des produits de thermolyse de celle-ci) ; • mélange de l'urée (et / ou des produits de thermolyse de celle-ci) et des gaz d'échappement au moyen d'un mélangeur ; • hydrolyse de l'acide isocyanique produit par thermolyse de l'urée, ladite hydrolyse étant catalysée par un catalyseur de l'hydrolyse de l'acide isocyanique déposé sur le 5 mélangeur ; • dénitrification des gaz d'échappement, par réduction des oxydes d'azote au moyen de l'ammoniac produit par la décomposition de l'urée et l'hydrolyse de l'acide isocyanique, ladite dénitrification étant catalysée par un second catalyseur (catalyseur du système de dénitrification 6). The present invention relates to a device for treating the exhaust gas of an engine, in particular a vehicle internal combustion engine. [0002] The combustion of fossil fuel such as oil or coal in a combustion system, in particular the fuel in an engine, can lead to the production of a significant amount of pollutants that can be discharged by the exhaust into the environment. and cause damage. Among these pollutants, nitrogen oxides (called NOx) pose a particular problem since these gases are suspected to be one of the factors contributing to the formation of acid rain and deforestation. In addition, NOx is linked to health problems for humans and is a key element of smog (pollution cloud) formation in cities. The legislation imposes increasing levels of rigor for their reduction and / or elimination from stationary or mobile sources. For this, a solution that has proved its effectiveness is the use of a source of ammonia (NH3), such as aqueous urea, which is introduced into the exhaust gas and reacts with NOx on a catalyst in a denitrification system (DeNox) to form inert nitrogen N2 and H2O water. For example, the document US 5 209 062 proposes to pass the exhaust gas of a diesel engine through a static mixer with a catalytic coating, urea being injected into the exhaust gas. upstream of the mixer. Furthermore, the document US 2007/0051096 proposes to dispose successively on an exhaust line a pre-catalytic system to catalyze the conversion of nitric oxide to nitrogen dioxide, then a catalytic system for the reduction of NOx. The reducing agent is injected before the pre-catalytic system or between it and the catalytic system, depending on the temperature. US 2007/0245718 discloses an exhaust line provided with reducing agent injection means and a catalytic NOx treatment system, a static mixer being provided between these two elements. Different geometries of mixers are described. On the other hand, it is also known that the decomposition of urea involves two successive reactions: • the thermolysis of urea, which produces one mole of ammonia and one mole of isocyanic acid per mole of urea; then • the hydrolysis of isocyanic acid, which produces one mole of ammonia and one mole of carbon dioxide per molecule of isocyanic acid. For vehicle applications, the kinetically limiting step is the hydrolysis of isocyanic acid. Various catalysts are known for the hydrolysis of isocyanic acid. In automotive applications, rutile titanium oxide catalysts are generally employed in the form of ceramic brick arranged upstream of the main catalyst intended for denitrification. The inclusion of such additional catalyst in an exhaust line, however, involves a complexification of the exhaust line (and therefore an additional cost), and it can also disrupt the gas flow. [ooio] Also, there is a need to develop an improved exhaust line, in which a greater proportion of the injected urea is actually useful for the reduction of NOx, and more simply, less expensive, and without disturbing the gas flow. For this, the invention provides an exhaust gas treatment device comprising an exhaust line in which are disposed urea injection means, downstream of these urea injection means, a mixer and downstream of the mixer, a catalytic denitrification system, characterized in that the mixer is at least partly coated with a catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid. In a variant, the mixer is a static mixer. In a variant, the mixer comprises mixing elements and the catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid is deposited on at least a portion of the surface of the mixing elements. In a variant, the catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid is based on metal oxides. In a variant, the catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid has a specific surface area of at least 20 m 2 / g after treatment at 650 ° C., preferably at least 50 m 2 / g after a treatment at 700 ° C. and more preferably at least 80 m2 / g after a treatment at 700 ° C. [0016] In a variant, the catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid is chosen from zirconia, sulphated zirconia, tungsten zirconia, zirconia / praseodymium mixed oxide, lanthanum oxide-stabilized alumina optionally doped with niobium and / or silicon oxide, zirconia-silica-titanium oxides, and combinations of these. In a variant, the catalytic denitrification system comprises a solid acid system based on vanadium oxide, based on tungsten oxide and titanium oxide or vanadium oxide, based on oxide. molybdenum and titanium oxide, or based on zeolites exchanged by an element such as iron or copper or cerium. The invention also relates to a vehicle comprising an exhaust gas treatment device as defined above. The invention also also relates to an exhaust gas treatment process containing nitrogen oxides, the method comprising successively urea injection into the exhaust gas; mixing the exhaust gas by means of a mixer; catalytic denitrification of exhaust gases; the mixer being coated with a catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid. Other features and advantages of the invention will appear on reading the following detailed description of the embodiments of the invention, given by way of example only, and with reference to the drawings which show: FIG. 1: schematic representation of an exhaust gas treatment device according to the invention. • Figure 2: an example of a static mixer may be suitable for the implementation of the invention. Referring to Figure 1, an exhaust gas treatment device 7 according to the invention is connected to the output of an exhaust gas source, for example at the output of a motor 1, which may in particular be an internal combustion engine, gasoline or diesel, these exhaust gases may include nitrogen oxides generally denoted NOx. The exhaust gas treatment device 7 comprises an exhaust line 2. Urea injection means 3 are provided on the exhaust line 2. These urea injection means 3 are generally connected to a urea reservoir 4 which supplies the urea injection means with urea 3. In the context of the invention, urea is generally understood to mean a solution of aqueous urea. However, the injection of urea, within the meaning of the present application, also covers the injection, in whole or in part, of the products of the thermolysis of urea (ammonia and isocyanic acid). In other words, for the purposes of the present application, the injection of urea may mean the injection of non-thermolysed urea (in which case the thermolysis of urea occurs after injection), or the injection of urea. partially thermolysed (injection of a mixture of urea, ammonia and isocyanic acid), or the injection of fully thermolysed urea (injection of a mixture of ammonia and isocyanic acid). The urea injection means 3 may comprise for example an injector or an atomizer or an evaporator. The device according to the invention may comprise heating means (not shown) to carry out the thermolysis of urea, if necessary. Downstream of the urea injection means 3, with respect to the direction of flow of the gas (represented by an arrow), a catalytic denitrification system 6 is provided. This catalytic denitrification system 6 is adapted to carry out the selective catalytic reduction of the nitrogen oxides contained in the exhaust gases by means of the ammonia produced by the decomposition of the urea. The catalytic denitrification system 6 is of any type known in the art. It comprises a catalyst which may in particular be a solid acid system based on vanadium oxide, based on tungsten oxide and on titanium oxide or vanadium oxide, based on molybdenum oxide and on titanium oxide, or based on zeolites exchanged by a metallic element such as iron or copper or cerium. Still on the exhaust line 2, between the urea injection means 3 and the catalytic denitrification system 6, there is provided a mixer 5. The mixer 5 can be any mixer capable of mixing a gas stream possibly containing droplets of liquid. It may be in particular a dynamic mixer, in particular a rotary mixer comprising a stator and a rotor serving as mixing element, driven directly by the exhaust gas or by a motorized shaft. But preferably, the mixer 5 is a static mixer. By static mixer means here a portion of the exhaust line 2 with an insert carrying at least one fixed mixing element (integral with the exhaust line 2). An example of an insert is proposed in FIG. 2, which incorporates an insert architecture proposed in FIG. 10 of the patent application US 2007245718, and which comprises in this case 6 lugs 8 forming mixing elements. These mixing elements form a structuring of the mixer 5, and may be for example of helical, lamellar, or consist of a foam pad rigid foam open porosity. Any static mixer geometry may be appropriate. According to the invention, the mixer 5 or at least a part of the mixing elements thereof is coated with a catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid. Thus, the treatment of the exhaust gas is optimized. Indeed, the mixture of gases with urea and / or its decomposition products, ammonia and isocyanic acid, is carried out concomitantly with the hydrolysis of isocyanic acid assisted by catalysis. Thus, a greater part of the urea used is converted into ammonia and is therefore effectively useful for the subsequent reduction of NOx, and more simply, less expensive than in the state of the art. Moreover, no loss of charge or disturbance of the gas flow is induced, contrary to what would be the case if one included a specific module for the catalysis of the hydrolysis of isocyanic acid in the exhaust line, in addition to the mixer. In addition, the presence of the catalyst at the mixer 5 itself makes it possible to optimize the contact between the isocyanic acid present in the flow of the exhaust gas and the catalyst. At the outlet of the mixer 5, ammonia (the ultimate product of the decomposition of the urea) is intimately mixed with the exhaust gases, which facilitates the subsequent reduction of NOx. The mixer 5 may be coated with the catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid according to any method known to those skilled in the art. In particular, said catalyst is advantageously deposited on all or part of the surface of the mixer 5 which is in contact with the flow of exhaust gas. More particularly, said catalyst may be deposited on all or part of the surface of the mixing elements of the mixer. The catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid is chosen from the set of catalytic materials suitable for catalyzing the hydrolysis of isocyanic acid, a combination that the person skilled in the art can easily determine. According to a preferred embodiment, the catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid is chosen from catalytic materials which also have good stability. In order to estimate the stability of the catalytic materials, they can be subjected to ex situ aging, typically by subjecting them to a temperature of the order of 700 ° C. Indeed, most of the catalytic materials undergo a reduction in their specific surface area at a high temperature. Ex situ aging makes it possible to verify which materials retain a sufficient surface area under these processing conditions: such materials also retain a good specific surface area when the device according to the invention is in operation. According to one embodiment, the choice of the catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid is such that the catalyst has a specific surface area of at least 20 m 2 / g after treatment at 700 ° C. According to one embodiment, the choice of the catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid is such that the catalyst has a specific surface area of at least 50 m 2 / g after treatment at 700 ° C. According to one embodiment, the choice of the catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid is such that the catalyst has a specific surface area of at least 80 m 2 / g after treatment at 700 ° C. This improved stability compared to the state of the art (particularly compared to catalysts based on rutile titanium oxide) allows a better durability of the device according to the invention. In particular, the catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid may be chosen from the following materials, which have satisfactory stability: zirconia, sulphated zirconia, tungsten zirconia, zirconia / praseodymium mixed oxides, lanthanum oxide-stabilized aluminas optionally doped with niobium and / or silicon oxide, zirconia-silica-titanium oxides, and combinations thereof. The device of the invention can be integrated into a vehicle, including a car. In this case, the device according to the invention replaces a conventional exhaust line. It can then include any other additional elements appropriate to the operation of the vehicle. The device according to the invention allows to implement the exhaust gas treatment method according to the invention. According to this method, the exhaust gases, which contain one or more nitrogen oxides, are subjected to the following steps: • injection of urea (and / or thermolysis products thereof); • mixture of urea (and / or thermolysis products thereof) and exhaust gas by means of a mixer; Hydrolysis of the isocyanic acid produced by thermolysis of urea, said hydrolysis being catalyzed by a catalyst for the hydrolysis of isocyanic acid deposited on the mixer; • denitrification of the exhaust gases, by reduction of the nitrogen oxides by means of the ammonia produced by the decomposition of the urea and the hydrolysis of the isocyanic acid, said denitrification being catalyzed by a second catalyst (catalyst of the denitrification system 6).