COMPTEUR ELECTRIQUE A MOYENS DE CONNEXION/DECONNEXION ELECTRIQUE DES CIRCUITS DE COURANT ET DE TENSION La présente invention concerne le domaine des compteurs électriques, et plus particulièrement les moyens équipant de tels compteurs permettant de basculer, de façon irréversible ou non, d'un mode d'étalonnage du compteur dans un mode opérationnel. Un compteur électrique comporte, de manière classique, au moins un circuit de courant et un circuit de tension. Dans le cas d'un compteur électrique monophasé, ce dernier comporte une unique paire ou ensemble constitué d'un circuit de courant et d'un circuit de tension, alors que dans le cas d'un compteur polyphasé, le compteur dispose d'autant de paires ou sous-ensembles de circuit courant/circuit tension qu'il y a de phases. La puissance électrique consommée sur chaque phase est calculée à partir d'une mesure de courant traversant le circuit courant, et d'une mesure de tension aux bornes du circuit tension. Lorsque le compteur électrique est dans son mode de fonctionnement normal, c'est-à-dire connecté au réseau électrique général, les circuits de courant et de tension d'une même paire ou sous-ensemble doivent être connectés électriquement. En revanche, lors du test avant installation ou suite à une réparation d'un compteur électrique, il est nécessaire de calibrer les circuits de tension et de courant d'une même paire, et ce, de façon indépendante. En conséquence, en mode d'étalonnage, les circuits de tension et de courant d'une même paire ou sous-ensemble doivent être isolés électriquement. La fonction qui permet de connecter ou de déconnecter électriquement les circuits de courant et de tension d'une même paire est connue sous la terminologie de fonction point commun , ou encore sous la terminologie anglo-saxonne I/P link , qui signifie qu'un lien électrique peut ou non exister entre le circuit de courant I et le circuit de tension ou de phase P. On s'intéresse plus particulièrement dans la suite de l'exposé aux moyens spécifiques permettant de réaliser cette fonction point commun . Ces moyens devant fonctionner comme un interrupteur permettant les opérations de connexion et de déconnexion, on les désignera en conséquence dans la suite par la terminologie plus générale de moyens de connexion/déconnexion électrique. Une première solution connue pour réaliser une connexion/déconnexion électrique, utilisée dans des compteurs commercialisés par la Demanderesse, est représentée sur les figures la à 1c. Plus précisément, les figures la et lb illustrent les moyens de connexion/déconnexion associés à une phase d'un compteur, respectivement en position connectée et déconnectée, et la figure 1c illustre partiellement l'intégration de ces moyens au niveau de la boîte à bornes du compteur. Sur les figures la à 1c, les références la, lb désignent les conducteurs d'entrée et de sortie du circuit de courant (non représenté), entre lesquels un capteur de mesure de courant (non représenté) est placé en série. Ces deux conducteurs la, lb, de préférence en cuivre ou laiton, peuvent constituer directement les conducteurs d'entrée et de sortie du capteur de mesure de courant. Ces deux conducteurs la, lb sont reliés électriquement chacun à deux bornes métalliques 2a, 2b qui constituent respectivement les bornes d'entrée et de sortie d'une phase du réseau. Ces bornes d'entrée et de sortie sont accessibles depuis la boîte à bornes 3 du compteur par l'intermédiaire de deux orifices d'accès E, S pour la connexion du compteur à une phase du réseau de distribution électrique (voir figure 1c). Une barrette 5 métallique, par exemple en laiton, est maintenue s'étendant longitudinalement entre les deux bornes d'entrée et de sortie 2a, 2b et parallèlement à ces bornes. L'une des extrémités de cette barrette 5 est accessible depuis la boîte à bornes 3 par l'intermédiaire d'un orifice d'accès Bv. Cette barrette 5 constitue ainsi une borne de tension. Une vis métallique 5a fixée à l'autre extrémité de cette barrette 5 est destinée à recevoir une première extrémité d'une connexion électrique 5b, l'autre extrémité étant reliée au circuit de tension (non représenté). Les moyens de connexion/déconnexion électrique sont ici constitués par une pièce métallique 6 susceptible de former ou non un pont électrique entre la borne de courant 2a, et la barrette 5 formant borne de tension selon la position qu'elle occupe. La pièce métallique 6 s'étend transversalement par rapport aux bornes, et comporte une ouverture oblongue 6a au travers de laquelle s'étend une première vis métallique 7 de fixation de la pièce à la borne de tension 5. Dans la position connectée représentée sur la figure la, le pont électrique entre le circuit de courant et le circuit de tension est assuré via la pièce 6 grâce à la vis métallique 7 de fixation, et à une deuxième vis 8 métallique de fixation de la pièce 6 à la borne d'entrée 2a. Pour obtenir la position déconnectée de la figure lb, il est nécessaire de dévisser les vis 7 et 8, puis de déplacer par translation la pièce 6 jusqu'à ce qu'elle ne soit plus en contact électrique avec la borne 2a. Dans cette position, le circuit de courant est bien déconnecté au circuit de tension, et il est possible de réaliser l'étalonnage de ces deux circuits de manière indépendante. Dans ce mode de réalisation, l'étalonnage du circuit de tension s'effectue notamment en appliquant une tension d'étalonnage sur la barrette 5 formant borne de tension, au travers de l'ouverture d'accès Bv. On constate que cette réalisation est tout d'abord coûteuse compte tenu du nombre d'éléments nécessaires pour réaliser la fonction point commun . Par ailleurs, elle nécessite une manipulation complexe pour l'opération d'étalonnage. Cette opération est d'autant plus fastidieuse pour un compteur polyphasé pour lequel la manipulation doit être effectuée pour chaque phase. Une autre solution connue a été apportée de façon à simplifier la connexion précédente, tant en terme de nombre de pièces nécessaires, qu'en terme de manipulation. Dans cette solution, représentée schématiquement sur la figure 2 annexée, et décrite dans le détail dans le document EP 1 825 278 B1 au nom de la Demanderesse, on retrouve une boîte à bornes 3 disposant, pour chacune des trois phases du compteur, de deux orifices d'accès E et S pour accéder aux bornes d'entrée et de sortie de la phase considérée, et d'un orifice Bv pour accéder à la borne de tension. Sur la partie gauche de la figure 2, une partie du couvercle de la boîte à bornes a été enlevée pour rendre visibles les éléments internes à cette boîte au niveau d'une des phases. Ici, les moyens de connexion/ déconnexion électrique sont constitués d'une lame élastique 6' dont les extrémités sont, en position de repos de la lame, en contact avec d'une part, le conducteur d'entrée 1a du circuit de courant (non représenté), et d'autre part, une connexion électrique 4 au circuit de tension (non représenté) la borne de tension, de sorte que les circuits de courant et de tension sont électriquement reliés. Dans la position déconnectée représentée sur la figure 2, l'extrémité de la lame 6' a été écartée de la connexion électrique 4 grâce à l'action transversale d'un plongeur 90 que l'agent de maintenance a pu introduire au travers d'une ouverture dans la boîte à bornes prévue à cet effet. Un seul et même outil spécifique 9 portant autant de plongeurs 90 qu'il y a de phases dans le compteur est avantageusement prévu pour permettre à l'agent de maintenance de connecter ou déconnecter simultanément les circuits de tension et de courant de chaque phase. Cette seconde solution, bien que plus simple et moins coûteuse en nombre de pièces et surtout en nombre de manipulations nécessaires aux opérations de connexion ou de déconnexion que la première solution décrite ci-avant, n'est cependant pas totalement satisfaisante. Notamment, l'utilisation d'une lame élastique ne garantit pas suffisamment un retour à la position connectée indispensable pour permettre au compteur de fonctionner dans son mode opérationnel.
En outre, pour les deux solutions décrites ci-dessus, la boîte à bornes reste compliquée à réaliser puisque des ouvertures d'accès Bv permettant d'accéder aux bornes en tension sont requises pour chacune des phases. Ces bornes de tension étaient jusqu'à présent nécessaires non seulement pour l'étalonnage, mais aussi pour le branchement d'accessoires de gestion d'énergie de type horloge de commutation ou relais de télécommande. Or, les fonctions de gestion d'énergie précitées sont de plus en plus souvent intégrées dans les compteurs de sorte que les bornes de tension sont amenées à être utilisées uniquement pour l'étalonnage. La présente invention vise à pallier les inconvénients précédents en proposant une solution très simple et peu coûteuse pour réaliser une fonction point commun , qui permette notamment de supprimer la nécessité d'avoir recours à une borne de tension particulière accessible depuis l'extérieur de la boîte à bornes. Cet objectif est atteint selon l'invention qui a pour objet un compteur électrique destiné à être connecté à au moins une phase d'un réseau de distribution, et comportant, associés à ladite phase, un circuit de courant et un circuit de tension, et des moyens de connexion/déconnexion aptes à occuper soit une première position dans laquelle le circuit de courant et le circuit de tension sont connectés, soit une deuxième position dans laquelle les circuits de courant et de tension sont déconnectés électriquement, caractérisé en ce que lesdits moyens de connexion/déconnexion sont constitués d'une plaque métallique s'étendant perpendiculairement par rapport à une direction longitudinale d'un conducteur d'entrée ou de sortie dudit circuit de courant, ladite plaque métallique étant reliée électriquement au circuit de tension dans la première position et dans la deuxième position, et étant mobile en translation dans un même plan entre la première position et la deuxième position, ladite plaque métallique comportant une découpe formant deux pattes de connexion s'étendant parallèlement entre elles et orthogonalement à la direction longitudinale du conducteur, les deux pattes de connexion étant aptes à venir s'accrocher audit conducteur d'entrée ou de sortie par clipsage ou encliquetage élastique lorsque la plaque métallique est dans la première position. Dans le cas d'une liaison par clipsage élastique, ladite plaque métallique est positionnée en regard dudit conducteur d'entrée ou de sortie de sorte que, lors de la translation de ladite plaque métallique vers la première position, les deux pattes de connexion sont aptes à venir pincer latéralement ledit conducteur par clipsage élastique. La découpe devra être adaptée selon que le conducteur d'entrée ou de sortie présente une portion sous forme de profilé plat, ou une portion de section circulaire.
Dans le cas d'une liaison par encliquetage élastique, le conducteur d'entrée ou de sortie possède au moins une portion sous forme de profilé plat, munie d'une fente centrale s'étendant dans la direction longitudinale dudit conducteur, et ladite plaque métallique est positionnée en regard de ladite fente de sorte que, lors de la translation de ladite plaque métallique vers la première position, les deux pattes de connexion sont aptes à venir s'enficher dans ladite fente par encliquetage élastique. Dans tous les cas, on peut prévoir que la liaison puisse être effectuée de façon irréversible (interdisant toute déconnexion 30 ultérieure) ou non.
L'invention et les avantage qu'elle procure seront mieux compris au vu de la description faite ci-après de plusieurs variantes de réalisation possibles des moyens de connexion/déconnexion électrique équipant un compteur électrique selon l'invention, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - les figures la et lb, décrites ci-dessus, illustrent le principe de fonctionnement des moyens de connexion/déconnexion électrique selon un premier mode de réalisation connu, respectivement en position connectée et en position déconnectée; - la figure 1c, décrite ci-dessus, illustre partiellement une boîte à bornes recevant les moyens de connexion/déconnexion des figures la et lb; - la figure 2, décrite ci-dessus, illustre partiellement une boîte à bornes d'un compteur triphasé équipé de moyens de connexion/déconnexion électrique selon un second mode de réalisation connu, en position déconnectée; - les figures 3a et 3b illustrent schématiquement des moyens de connexion/déconnexion électrique destinés à équiper un compteur électrique selon l'invention, respectivement en position connectée et en position déconnectée; - les figures 4a et 4b illustrent une première variante de réalisation selon l'invention des moyens de connexion/déconnexion électrique, respectivement en position connectée et en position déconnectée ; - les figures 5a et 5b illustrent une deuxième variante de réalisation selon l'invention des moyens de connexion/déconnexion électrique, respectivement en position connectée et en position déconnectée ; - les figures 6a et 6b illustrent partiellement une boîte à bornes 30 d'un compteur équipé de moyens de connexion/déconnexion électrique selon l'invention, respectivement en position déconnectée et en position connectée. En référence aux figures 3a et 3b, la référence 1 désigne l'un des conducteurs d'entrée ou de sortie d'un circuit de courant (non représenté) équipant un compteur et destiné à être associé à une phase donnée du réseau de distribution électrique. Ce conducteur d'entrée ou de sortie est de préférence en cuivre ou en laiton, et peut avantageusement constituer directement le conducteur d'entrée ou de sortie d'un capteur de mesure de courant, tel que celui décrit dans les documents FR 2 800 167, WO 2008/065291 et FR 2 849 925 au nom de la Demanderesse. Tout comme dans les solutions précédemment décrites, le compteur électrique comporte, associés à ladite phase, des moyens 6" de connexion/déconnexion aptes à occuper soit une première position dans laquelle le circuit de courant et le circuit de tension (non représenté) sont connectés, soit une deuxième position dans laquelle les circuits de courant et de tension sont déconnectés électriquement. Conformément à l'invention, ces moyens de connexion/déconnexion sont constitués d'une plaque 6" métallique s'étendant perpendiculairement par rapport à une direction longitudinale d'un conducteur 1 d'entrée ou de sortie du circuit de courant. La plaque 6" est mobile en translation dans un même plan entre une première position connectée (figure 3a) et une deuxième position déconnectée (figure 3b), et comporte une découpe formant deux pattes 61, 62 de connexion s'étendant parallèlement entre elles et orthogonalement par rapport à la direction longitudinale du conducteur 1. Ici, le conducteur 1 d'entrée ou de sortie possède au moins une portion de section circulaire, et la découpe est telle que les deux pattes 61, 62 de connexion définissent, entre leurs extrémités libres, une zone 60 de serrage de forme complémentaire à ladite portion. En conséquence, lorsque la plaque 6" est amenée par translation dans la position connectée illustrée sur la figure 3a, les extrémités libres des pattes 61, 62 s'écartent légèrement jusqu'à ce que la zone de serrage 60 vienne épouser le contour du conducteur 1 par clipsage élastique.
Dans cette position, les deux pattes 61, 62 de connexion viennent ainsi pincer latéralement ledit conducteur. Par ailleurs, que le compteur soit en mode opérationnel (point commun connecté) ou en mode d'étalonnage (point commun déconnecté), la plaque 6" métallique est reliée électriquement en permanence au circuit de tension, de préférence par l'intermédiaire d'une cosse électrique 50 elle-même reliée électriquement au circuit de tension par l'intermédiaire d'une connexion souple 5b. La cosse électrique 50 est de préférence enfichée sur une languette de connexion (non visible sur les figures 3a, 3b) que présente également la plaque 6". Cette languette de connexion est obtenue avantageusement par une découpe particulière de la plaque, et s'étend dans l'exemple selon un axe orthogonal d'une part, à la direction longitudinale du conducteur 1 d'entrée ou de sortie, et d'autre part, à la direction longitudinale des deux pattes 61, 62 de connexion. D'autres orientations de cette languette sont cependant envisageables en repliant la languette, en fonction de la place disponible dans le compteur pour l'implantation de la plaque métallique. Les figures 4a et 4b illustrent une variante de réalisation de la liaison par clipsage. Dans cette variante, le conducteur 1 d'entrée ou de sortie possède au moins une portion sous forme de profilé plat, munie de deux encoches latérales 10, 11 placées symétriquement par rapport à la direction longitudinale du conducteur, de façon à guider les deux pattes de connexion lors de la translation de la plaque 6" métallique. De préférence, la découpe faite dans la plaque 6" est telle qu'elle présente deux encoches internes 63, 64 placées en vis à vis symétriquement au niveau des deux pattes 61, 62 de connexion, les deux encoches étant aptes à venir en prise respectivement dans les deux encoches latérales 10, 11. Les encoches internes 63, 64 sont avantageusement chanfreinées pour autoriser un déclipsage de la plaque 6".
Les figures 5a et 5b illustrent une autre variante selon l'invention dans laquelle l'accrochage de la plaque métallique formant les moyens de connexion/déconnexion ne s'effectue pas, comme dans les deux variantes précédentes, par clipsage élastique, mais par encliquetage élastique. Ici, le conducteur 1 d'entrée ou de sortie du circuit de courant possède au moins une portion sous forme de profilé plat, munie d'une fente 12 centrale qui s'étend dans la direction longitudinale du conducteur 1. La plaque 6" métallique est positionnée en regard de cette fente 12 de sorte que, lors la plaque 6" métallique est amenée par translation dans la position connectée représentée sur la figure 5a, les deux pattes 61, 62 de connexion viennent s'enficher dans ladite fente 12 par encliquetage élastique. Du fait de l'élasticité, les pattes s'appuient alors contre les rebords opposés de la fente 12, garantissant la liaison électrique. De préférence, la découpe faite dans la plaque 6" est telle qu'elle présente deux encoches 65, 66 placées symétriquement au niveau des deux pattes 61, 62 de connexion, les deux encoches étant aptes à venir en butée contre deux bords opposés de la fente 12 dans la position connectée. Tout comme les encoches internes 63, 64 de la variante précédente, les deux encoches 65, 66 ont avantageusement un profil autorisant un retour de la plaque 6" métallique vers la deuxième position par décliquetage élastique des pattes 61, 62 de connexion lors de la translation de la plaque. Cela peut être obtenu en chanfreinant les encoches. De façon similaire aux deux variantes précédentes, la plaque 6" métallique comporte une languette 67 de connexion pour recevoir la cosse 50 électrique apte à être reliée électriquement au circuit de tension, de préférence par l'intermédiaire d'une connexion souple 5b. Dans l'exemple illustré, compte tenu du fait que la plaque 6 est cette fois-ci encliquetée dans la fente, la languette de connexion est ici obtenue par une découpe particulière puis repliée sensiblement à angle droit de façon à s'étendre selon un axe orthogonal d'une part, à la direction longitudinale du conducteur 1 d'entrée ou de sortie, et d'autre part, à la direction longitudinale des deux pattes 61, 62 de connexion. Néanmoins, d'autres orientations de cette languette sont cependant envisageables en repliant plus ou moins la languette, en fonction de la place disponible dans le compteur pour l'implantation de la plaque métallique. Dans toutes les variantes précédentes, les moyens de connexion/déconnexion électrique pour réaliser la fonction point commun se limitent donc à une unique pièce 6", ce qui réduit considérablement les coûts de fabrication liés à cette fonction. Cette pièce peut être fabriquée en grande série, en découpant une pluralité de plaques simultanément sur une même tôle métallique. La tôle sera de préférence en laiton 4/4 dur, ou en bronze phosphoreux, ou encore en tout matériau conducteur électrique présentant les caractéristiques d'élasticité requises. En outre, les manipulations nécessaires à l'étalonnage, voire au réétalonnage, des circuits, puis au passage vers le mode opérationnel, sont considérablement simplifiées par rapport aux solutions de l'art antérieur, puisqu'il suffit de déplacer la plaque par un simple mouvement de translation pour lui permettre d'occuper la position connectée ou la position déconnectée. Enfin, il n'est plus nécessaire de prévoir, pour l'étalonnage, une borne de tension particulière accessible depuis la boîte à borne du compteur. En effet, la plaque 6" constitue à elle seule une borne sur laquelle on pourra injecter facilement une tension d'étalonnage, comme cela va être à présent expliqué en référence aux figures 6a et 6b : Ces deux figures illustrent schématiquement et partiellement une boîte à bornes 3 d'un compteur équipée de moyens 6" de connexion/déconnexion électrique selon l'invention, respectivement en position déconnectée et en position connectée. On retrouve sur ces figures les orifices d'accès E et S permettant d'accéder aux bornes d'entrée et de sortie du circuit de mesure de courant associé à une phase du compteur. La plaque métallique 6" est maintenue et guidée en translation à l'intérieur de la boîte à bornes 3, par exemple par l'intermédiaire de rainures de guidage 30, 31 formées par deux parois internes parallèles 32, 33 en matériau isolant de la boîte à bornes 3. Pour le mode d'étalonnage des circuits, la plaque 6" est dans la position représentée sur la figure 6a. Dans cette position, on voit que la plaque 6" présente une zone de surface 69 accessible au travers d'une fenêtre rectangulaire 34 pratiquée dans la paroi 32. Cette zone de surface 69 constitue la zone de contact sur laquelle on peut injecter une tension d'étalonnage. L'étalonnage peut être effectué simultanément ou séquentiellement sur plusieurs phases d'un même compteur ou de plusieurs compteurs en utilisant un banc d'étalonnage équipé d'un système de piston à ressort permettant d'établir le contact sur la zone de contact 69. Une fois l'étalonnage réalisé, le point commun est fermé par translation de la plaque 6". Cette opération peut également être automatisée sur le banc d'étalonnage en utilisant un système de vérin pneumatique. La plaque 6" se retrouve alors dans la position connectée représentée sur la figure 6b. Dans cette position, on voit que la zone de contact 69 n'est plus accessible.
Comme déjà indiqué précédemment, on peut prévoir que la plaque 6" puisse revenir dans la position de la figure 6a. Dans ce cas, on prévoit avantageusement de pratiquer, lors de la fabrication de la plaque 6", une fente 68 adaptée pour l'introduction d'un outil apte à commander le déplacement de la plaque 6" vers sa deuxième position en vue de sa déconnexion. Comme visible sur la figure 6b, cette fente 68 reste accessible au travers de la fenêtre rectangulaire 34 lorsque la plaque 6" est dans la position connectée. Il convient en outre de prendre des dispositions particulières pour empêcher des tentatives de fraudes consistant à déconnecter les circuits de tension et de courant pour une ou plusieurs phases, alors même que le compteur semble être en conditions opérationnelles. Dans ces conditions, un couvercle est généralement scellé sur la boîte à bornes, pour empêcher l'accès aux moyens de connexion/déconnexion, mais il faut en plus s'assurer que ce couvercle n'a pas été placé alors que les moyens de connexion/déconnexion sont restés en position déconnectée. Pour ce faire, on prévoira avantageusement une pièce amovible isolante pour empêcher l'accès aux moyens de connexion/déconnexion, la mise en place de cette pièce n'étant possible que si les différents moyens de connexion/déconnexion sont bien tous en position connectée, c'est à dire en position basse assurant le contact avec le conducteur de phase. Notamment, on peut prévoir que c'est la mise en place même de cette pièce isolante qui provoque la translation des différentes plaques métalliques 6".