Dispositif de nettoyage d'une surface et sa boîte associée L'invention concerne les objets avec lesquels on réalise un nettoyage rapide de la surface d'un objet, tel qu'un vêtement, par adhésion des poussières et autres substances solides indésirables sur un adhésif placé sur un support en forme de feuille ou de ruban. Des dispositifs connus permettant à un utilisateur de nettoyer une surface, telle qu'un vêtement, en la débarrassant des impuretés et fibres telles que des poussières, poils d'animaux et autres matières solides déposées sur elle et peu adhérentes, consistent en un rouleau, portant une surface extérieure cylindrique munie d'un adhésif, et placé autour d'un noyau autour duquel le rouleau peut tourner librement. Ce noyau est muni d'un manche permettant sa manipulation par l'utilisateur, qui peut ainsi déplacer le rouleau sur le vêtement selon une trajectoire sensiblement rectiligne, sans avoir forcément besoin d'ôter le vêtement. Ce déplacement entraîne la rotation du rouleau qui, au passage, détache les matières indésirables de la surface du vêtement qui sont transférées sur la surface adhésive du rouleau. Avantageusement, la surface adhésive du rouleau est constituée par une succession de couches, détachables une par une lorsqu'elles sont saturées en impuretés, et disposées sur un support en carton ou en plastique. Lorsque toutes les couches adhésives ont été utilisées, le support est séparé du manche et remplacé par un rouleau neuf. Ces dispositifs connus présentent cependant essentiellement deux inconvénients, dus à l'utilisation d'un manche pour la manipulation du rouleau. D'une part, comme le manche est décalé par rapport à la surface adhésive du rouleau, la force d'appui du rouleau sur le vêtement n'est pas toujours très homogène sur l'ensemble de la largeur du rouleau, et le dépoussiérage ne s'effectue donc pas avec la même efficacité sur toute la zone balayée par le rouleau. Ces rouleaux présentent habituellement une largeur relativement importante (une dizaine de cm par exemple), et il est souvent nécessaire de réaliser plusieurs passages du rouleau sur une zone donnée pour parvenir à un résultat satisfaisant, si cette zone n'a pas été tout de suite intégralement balayée avec une force d'appui du rouleau suffisante. D'autre part, le manche présente un poids et un encombrement importants s'ajoutant à ceux du rouleau. Cela constitue une gêne pour le transport du dispositif, par exemple dans un sac à main de petite taille. Il n'existe pas non plus de dispositif permettant la protection de la surface adhésive adapté au rangement et au transport de ce type d'objet. Cela participe à une mauvaise conservation de son pouvoir adhésif. Le but de l'invention est de proposer un dispositif de nettoyage d'une surface fondé sur le même principe que celui des rouleaux adhésifs dont on vient de parler, mais exempt de leurs inconvénients que l'on vient de citer, tout en restant de constitution et d'utilisation très simples. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de nettoyage d'une surface, comportant un rouleau ayant une surface extérieure cylindrique munie d'un adhésif disposée sur un support, et placé autour d'un noyau autour duquel le rouleau peut tourner librement, caractérisé en ce que ledit noyau présente une surface externe cylindrique, autour duquel ledit support peut être placé avec un jeu permettant sa rotation autour du noyau, le noyau comportant des moyens de retenue du support qui, à la fois, autorisent l'insertion du support sur le noyau et empêchent l'éjection latérale du support lors de l'utilisation du dispositif, le noyau comportant au moins un orifice central dans lequel l'utilisateur peut introduire au moins deux doigts, de manière à exercer un effort sur la périphérie de l'orifice du noyau. Lesdits moyens de retenue peuvent comporter au moins un rebord saillant souple disposé à une extrémité du noyau. Ledit rebord saillant souple peut être venu de matière avec le noyau. Ledit rebord saillant souple peut être une pièce rapportée sur le noyau. Le noyau peut présenter, à au moins l'une de ses extrémités, une encoche périphérique facilitant le rabattement du rebord saillant souple qui l'avoisine.
La surface de l'orifice central du noyau peut présenter des moyens assurant un frottement entre les doigts de l'utilisateur et le noyau, tels que des bandes antidérapantes. Lesdits moyens assurant un frottement entre les doigts de l'utilisateur et l'orifice central du noyau peuvent être constitués par une pièce insérée à force dans le noyau et portant également le ou les rebord(s) souple(s). Le noyau peut présenter des logements pour les doigts de l'utilisateur.
L'invention a également pour objet une boîte pour le transport d'un dispositif de nettoyage du type précédent, caractérisée en ce qu'elle comporte un élément formant moyeu sur lequel le dispositif de nettoyage peut être inséré. L'élément formant moyeu peut être creux et comporter des encoches permettant la préhension du noyau par insertion et écartement des doigts de l'utilisateur dans lesdites encoches. Comme on l'aura compris, le dispositif selon l'invention se compose de deux parties : - une partie nettoyante constituée classiquement par un rouleau à surface externe cylindrique portant un adhésif apte à dépoussiérer une surface telle qu'un vêtement, cette surface externe du rouleau pouvant être constituée soit par une succession de couches superposées indépendantes et détachables les unes des autres, disposées sur un support annulaire, soit par un ruban continu disposé sur un tel support annulaire ; - et un noyau présentant une surface externe cylindrique, autour duquel ledit support peut être placé avec un léger jeu permettant sa rotation autour du noyau, le noyau comportant des moyens de retenue du support qui, à la fois, autorisent l'insertion du support sur le noyau et empêchent l'éjection latérale du support lors de l'utilisation du dispositif lorsque le mouvement imprimé par l'utilisateur n'est pas parfaitement rectiligne ; le noyau comporte également un orifice central dans lequel l'utilisateur peut introduire au moins deux doigts en les écartant, de manière à exercer un effort sur la périphérie de l'orifice du noyau. Ainsi, l'utilisateur, en déplaçant sa main portant le dispositif, réalise un balayage de la surface à nettoyer par des mouvements en principe sensiblement rectilignes, pendant lequel le noyau reste fixe sur les doigts de l'utilisateur alors que le rouleau est mis en rotation par lesdits mouvements et le frottement contre la surface à nettoyer. L'adhésif contribue, de par sa fonction d'accroche sur la surface à nettoyer, à faire rouler le rouleau muni d'adhésif sur son noyau, celui-ci étant maintenu fixe par les doigts de l'utilisateur. Les moyens de retenue que comporte le noyau empêchent le détachement du rouleau, au cas où les mouvements de l'utilisateur seraient imparfaitement rectilignes. Le fait que le rouleau portant l'adhésif soit manipulé par les doigts de l'utilisateur qui se situent au droit de la surface adhésive permet d'imprimer au rouleau une pression très homogène sur toute sa largeur, ce qui n'est pas aisément le cas lorsque le rouleau est manipulé à l'aide d'un manche décalé en longueur par rapport à la partie adhésive. De plus, l'absence de manche réduit très sensiblement le poids et l'encombrement total du dispositif qui peut ainsi être transporté dans un petit sac à main. Cela permet aussi d'effectuer, de par la proximité de la surface nettoyante avec le plat de la main, des passages du dispositif à des endroits qu'il serait difficile d'atteindre avec un rouleau muni d'un manche, qui contraindrait le bras et la main de l'utilisateur à se contorsionner en faisant perdre de la force d'application au rouleau.
L'invention porte aussi sur une boîte spécialement conçue pour le transport de ce dispositif. L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit, donnée en référence aux figures annexées suivantes : - la figure 1 qui représente en perspective un rouleau adhésif utilisable dans l'invention ; - la figure 2 qui représente en perspective un noyau sur lequel ce rouleau peut être inséré ; - la figure 3 qui représente en perspective ces deux éléments au moment de leur insertion l'un sur l'autre ; - la figure 4 qui montre en perspective le dispositif selon l'invention composé de ces deux éléments à l'état assemblé ; - la figure 5 qui montre le dispositif en cours d'utilisation ; - la figure 6 qui montre en perspective une autre variante du dispositif selon l'invention ; - la figure 7 qui montre vue de profil une variante de noyau du dispositif selon l'invention ; - la figure 8 qui montre en perspective un exemple de boîte destinée à renfermer le dispositif selon l'invention précédent. Sur la figure 1 est représenté le rouleau adhésif 1 de forme extérieure cylindrique, composé : - d'un support annulaire 2 en carton ou matière plastique, dont la surface interne 3 est lisse ; - et d'un élément adhésif 4, disposé sur la surface externe du support 2 et composé soit d'un ruban continu portant sur sa surface externe une substance adhésive classique capable de capter les poussières, fibres, poils d'animaux, bouloches ou toutes autres impuretés que l'utilisateur désire ôter de la surface à nettoyer, soit d'une succession de feuilles superposées et détachables manuellement les unes des autres, revêtues extérieurement d'une telle substance adhésive. Cette dernière configuration est plus coûteuse à réaliser, mais elle est plus avantageuse pour l'utilisateur qui, lorsque la couche externe est saturée en impuretés, n'a qu'un simple geste d'arrachement à effectuer pour renouveler la surface adhésive, alors qu'un ruban continu nécessite d'être coupé sur sa longueur saturée, de préférence avec des ciseaux, pour effectuer une telle restauration. Sur la figure 2 est représenté un exemple de noyau 5 sur lequel le rouleau 1 peut être inséré. Ce noyau 5 comporte une surface externe 6 cylindrique et lisse, dont la hauteur et le diamètre sont légèrement inférieurs à ceux de la surface interne 3 du support 2. Il comporte également à chacune de ses deux extrémités un rebord saillant 7, 8 présentant une certaine souplesse comme on l'expliquera plus loin. Ces rebords 7, 8 peuvent être venus de matière avec le restant du noyau 5 ou formés par des pièces rapportées sur le noyau 5, par exemple par insertion dans des gorges ménagées sur ses extrémités. Le noyau 5 comporte également, selon l'invention, un orifice interne 8 dans lequel l'utilisateur peut introduire et écarter au moins deux de ses doigts, grâce auxquels il assure la préhension et la manipulation du dispositif.
Cette préhension, de préférence, est facilitée par des moyens particuliers disposés sur la surface 10 délimitant l'orifice 9. Dans l'exemple représenté, ces moyens sont constitués par un ensemble de bandes antidérapantes circulaires 11 assurant un contact à frottement élevé avec les doigts de l'utilisateur. Ces bandes pourraient être disposées autrement que représenté, par exemple en formant un quadrillage. Alternativement, c'est l'ensemble de la surface interne 10 de l'orifice 9 du noyau 5 qui est recouverte d'une substance antidérapante telle que du caoutchouc, ou présente une texture favorisant le frottement avec les doigts de l'utilisateur. Ce revêtement de caoutchouc ou autre matière antidérapante peut également être réalisé sous forme d'une pièce insérée à force dans le noyau 5 et pouvant également intégrer les rebords souples 7, 8. La figure 3 montre le rouleau 1 et le noyau 5 au moment de leur insertion l'un sur l'autre. Le rouleau 1 est déplacé longitudinalement selon la flèche 12 pour venir se placer autour du noyau 5. Au passage, il rabat le rebord 7 du noyau 5 selon la flèche 13, puis vient buter contre le rebord 8 opposé. Pour que les rebords 7, 8 puissent jouer leurs rôles, il faut que leur diamètre soit supérieur au diamètre interne du support 2 pour empêcher un dégagement latéral du rouleau 1 lors de l'utilisation du dispositif, mais aussi inférieur au diamètre externe du support 2 pour ne pas empêcher le contact entre les dernières couches de l'élément adhésif 4 et la surface à nettoyer. Il est également préférable que la largeur de l'élément adhésif 4 soit légèrement inférieure à celle de son support 2, de façon à éviter un contact entre l'adhésif 4 et les rebords 7, 8 qui risquerait de gêner la rotation du rouleau 1. Cela est visible sur les figures 1 et 3. La figure 4 montre le dispositif à l'état assemblé. Pour remplacer le rouleau 1 après sa consommation totale, il suffit d'exécuter l'opération inverse de l'insertion précédemment décrite, en déplaçant le rouleau 1 longitudinalement, par exemple selon la flèche 14, ce qui entraîne un rabattement du rebord 8 (dans l'exemple représenté) selon la flèche 15 pendant ce déplacement. La figure 5 montre le dispositif (dans la variante de la figure 6 qui sera décrite plus loin) en cours d'utilisation pour le nettoyage d'un vêtement porté par l'utilisateur, qui a inséré deux doigts dans le noyau 5 en les écartant pour exercer une pression empêchant une rotation du noyau 5, et effectue un balayage du vêtement par des mouvements substantiellement rectilignes. Ceux-ci ont pour effet de faire tourner le rouleau 1 autour du noyau 5, du fait de l'existence d'un jeu (de préférence de l'ordre de 1 mm environ) entre leurs surfaces respectives, du faible frottement entre ces surfaces du fait de leurs matériaux et de leur textures lorsqu'elles viennent au contact l'une de l'autre, et du frottement élevé entre la surface adhésive du rouleau 1 et le vêtement. On retrouve ainsi le mode de fonctionnement d'un rouleau nettoyeur de type classique, mais avec un encombrement bien moindre du fait de l'absence de manche. De plus, comme les doigts de l'utilisateur traversent l'intégralité du rouleau 1 (si les dimensions du dispositif sont calculées à cet effet, comme c'est préférable), il est aisé à l'utilisateur d'appliquer une pression très sensiblement uniforme sur toute la largeur du rouleau 1, et de conférer ainsi une efficacité maximale au dispositif.
Bien entendu, diverses autres variantes du dispositif selon l'invention sont imaginables, telles que celles que l'on va citer. En plus ou à la place du revêtement antidérapant de la surface interne 10 du noyau 5, on peut ménager sur cette surface interne 10 des logements dans lesquels l'utilisateur peut placer ses doigts. La figure 6 montre un tel exemple, dans lequel l'intérieur du noyau 5 présente un élément central 25 comportant deux orifices longitudinaux 16, 17 traversants, dans lesquels l'utilisateur peut insérer ses doigts. Dans cette configuration, la saisie du noyau 5 peut être réalisée par écartement ou rapprochement des doigts, au gré de l'utilisateur. On pourrait, en variante, prévoir de simples encoches dans la surface interne 10 du noyau 5. Au lieu de prévoir deux rebords 7, 8 rabattables pour le noyau 5, ont peut ne prévoir qu'un seul rebord rabattable, l'autre étant rigide. De cette façon : - on peut simplifier la fabrication du noyau 5, en particulier en ce que si on a choisi de prévoir ces rebords 7, 8 sous forme de pièces rapportées sur le noyau 5, une seule telle pièce est alors nécessaire, l'autre rebord pouvant être venu de matière avec le restant du noyau 5 ; - on améliore le maintien latéral du rouleau 1 sur le support 5 pendant les mouvements du dispositif, en diminuant les risques que le rouleau 1 ne s'échappe latéralement du noyau 5, le rebord rigide constituant une barrière d'efficacité optimale à cet effet. En contrepartie, l'insertion et le dégagement du rouleau 1 ne sont alors possibles que par le côté où se trouve le rebord souple, mais cela ne représente pas un gros inconvénient, surtout si les deux rebords sont facilement identifiables visuellement par l'utilisateur. Il convient à cet effet de prévoir une hauteur du noyau 5 plus importante que celle du rouleau 1 avec une différence de hauteur permettant de laisser au rebord souple suffisamment d'espace pour se rabattre en position initiale lorsque le rouleau 1 vient en butée contre le rebord rigide.
Comme visible sur la figure 7, on peut prévoir sur la surface externe 6 du noyau 5 des encoches 18, 19 parcourant sa périphérie à ses deux extrémités, et facilitant le rabattement des rebords souples 7, 8 qui les avoisinent. Bien entendu, si un seul rebord souple est prévu, on ne prévoit qu'une seule encoche correspondante. On voit également sur cette figure que les rebords 7, 8 peuvent présenter une section effilée favorisant leur souplesse, donc leurs rabattements lors de l'insertion ou la séparation du rouleau 1, en particulier lors de leur insertion si la face effilée est tournée vers l'extérieur du noyau 5. A titre d'exemple non limitatif, on peut envisager que le rouleau 1 et le noyau 5 aient une hauteur de l'ordre de 35 mm. Le noyau peut être en un matériau de type polyuréthane 60 à 70 shore A. Les rebords souples peuvent être en un tel matériau, ou en élastomère, et avoir une hauteur d'environ 5 mm et une épaisseur de l'ordre de 1-1,5 mm. Optimalement, le dispositif selon l'invention peut être transporté dans une boîte 20 telle que celle représentée sur la figure 8, alors que les rouleaux à manche auxquels l'invention vise à se substituer ne possèdent pas d'emballage spécifique permettant d'assurer leur transport, par exemple dans un sac à main, sans que la surface adhésive vienne au contact d'autres objets. Cette boîte possède un diamètre intérieur supérieur au diamètre extérieur du rouleau 1 à l'état neuf et une hauteur adaptée à la hauteur du rouleau 1. Elle a la particularité de présenter dans la partie centrale de son espace intérieur 21 un élément formant moyeu 22 dont le diamètre extérieur est de peu inférieur au diamètre intérieur du noyau 5, de manière à permettre l'insertion du noyau 5 sur le moyeu 22 en n'autorisant, après cette insertion, qu'un débattement faible de l'ensemble rouleau 1-noyau 5, de façon à éviter un contact entre la paroi interne de la boîte 20 et la surface externe de l'élément adhésif 4 lors du transport. Bien entendu, la configuration précise du moyeu 22 peut varier et est adaptée à celle de la surface interne du noyau 5 d'une façon aisément imaginable par l'homme du métier. Dans l'exemple représenté, le moyeu 22 est creux et présente deux encoches verticales 23, 24 par lesquelles l'utilisateur peut passer ses doigts en les écartant, de manière à extraire l'ensemble rouleau 1-noyau 5 sans devoir renverser la boîte 20. Celle-ci est, bien entendu, complétée par un couvercle non représenté. Cet exemple de configuration du moyeu 22 est bien adaptée au maintien, par exemple, d'un dispositif selon l'invention tel que représenté sur les figures 1 à 4.