SYSTÈME DE FIXATION DE BRANCARDS SUR UN VEHICULE AUTOMOBILE [0001] Le domaine technique de l'invention concerne un système de fixation des brancards sur la caisse d'un véhicule automobile, lors de la phase de montage dudit véhicule.
Généralement, la structure d'un véhicule automobile, comporte, dans sa partie avant, deux brancards parallèles, prolongeant les deux longerons longitudinaux. Ces brancards, qui se retrouvent en position surélevée par rapport aux dits longerons, sont orientés longitudinalement par rapport au véhicule automobile, et sont fixés sur le tablier, qui est la pièce de carrosserie constituant la paroi de séparation verticale entre l'habitacle et le compartiment moteur. La présente invention se rapporte à un système de fixation spécifique, des deux brancards avant, sur la caisse d'un véhicule automobile, lors de la phase de montage dudit véhicule. [0002] Pour bien comprendre l'invention, les notions de transversal , longitudinal , avant et arrière ont pour référentiel commun, l'axe longitudinal du véhicule. [0003] Les systèmes de fixation des brancards existent et ont déjà fait l'objet de brevet. On peut, par exemple, citer le brevet JP200426880, qui se rapporte à un système de fixation des brancards, permettant d'améliorer l'absorption d'énergie en cas de choc frontal. La solution proposée consiste à rendre solidaires les brancards, du support de suspension. L'invention couverte par le brevet JP2002337729, concerne un système de fixation des brancards sur une traverse de tablier, ayant pour objectif de rigidifier les liaisons entre lesdits brancards et ladite traverse. Pour ce faire, chaque brancard est réalisé en deux demi poutres, et la traverse est soudée à ces deux demi poutres. Enfin, le brevet FR2213664, décrit un véhicule utilitaire présentant une surface de chargement susceptible d'occuper deux hauteurs différentes. Pour atteindre cet objectif, l'invention met en jeu des longerons porteurs et des longerons de structure, aptes à s'agencer ensemble, selon plusieurs modes, afin d'obtenir la hauteur de plancher voulue. [0004] Les systèmes de fixation des brancards selon l'invention, permettent d'obtenir un écartement variable des deux brancards, suivant une direction transversale d'un véhicule automobile. De cette manière, à partir d'une même plate-forme de véhicule automobile, il est possible de rapprocher plus ou moins lesdits brancards, en fonction des contraintes d'encombrement, dues au style du véhicule. Autrement dit, les systèmes de fixation selon l'invention, autorisent une grande modularité d'espacement entre les deux brancards, pour les adapter à une configuration de véhicule donnée, dictée notamment par l'encombrement du Groupe Moto Propulseur situé entre lesdits brancards. De cette manière, cette adaptabilité de positionnement des brancards, permet d'éviter à reconcevoir une partie avant de structure, dimensionnée spécifiquement pour un moteur donné. [0005] La présente invention a pour objet un système de fixation de deux brancards sur une structure de véhicule automobile, lesdits brancards étant parallèles entre eux, et étant orientés selon une direction longitudinale du véhicule, lesdits brancards étant fixés à une traverse de tablier. La principale caractéristique d'un système de fixation selon l'invention, est qu'il comprend, pour chaque brancard, une pièce d'interface, insérée entre le brancard et ladite traverse, ladite pièce d'interface comportant des premiers moyens de liaison avec la traverse, et des seconds moyens de liaison avec le brancard pouvant occuper une position variable sur ladite pièce d'interface. Le principe du système de fixation selon l'invention, repose sur l'utilisation d'une pièce rapportée, souple à manier, et possédant des moyens de liaison avec le brancard, pouvant être implantés en une multiplicité d'endroits sur ladite pièce d'interface. Ainsi, en fonction de l'écartement voulu entre les deux brancards, il suffit de choisir les pièces d'interface possédant lesdits seconds moyens de liaison aux bons emplacements, et de fixer lesdites pièces sur la traverse lors de la phase de montage du véhicule, avant de venir implanter les brancards sur ces pièces. Pour bien comprendre l'invention, il est utile de préciser que les véhicules automobiles possèdent deux brancards dans leur partie avant, et donc, que l'invention met en jeu deux pièces d'interface destinées à fixer chacune, un brancard. Autrement dit, à chaque brancard, correspond une pièce d'interface. [0006] Préférentiellement, les seconds moyens de liaison comportent au moins une ouverture destinée à recevoir le brancard pour le fixer. [0007] Avantageusement, la pièce d'interface possède une faible épaisseur, et a une forme globale épousant le relief de la zone de la traverse, sur laquelle elle est positionnée. De cette manière, la pièce d'interface aura une tendance naturelle à rester solidaire de ladite traverse, et occupera un volume le plus réduit possible, sous le capot du véhicule. [0008] De façon préférentielle, la pièce d'interface comporte une face plane dans laquelle est pratiquée l'ouverture, ladite face plane se retrouvant dans un plan vertical et transversal par rapport à l'axe longitudinal du véhicule. [0009] De façon avantageuse, les dimensions de la face plane sont supérieures à celles de l'ouverture, de sorte que ladite ouverture peut occuper une pluralité de positions sur ladite face plane. Ainsi, pour une pièce d'interface d'encombrement donné et de position prédéterminée sur la traverse, l'ouverture pourra occuper une place variable au sein du compartiment moteur. [0010] Préférentiellement, chaque ouverture est rectangulaire, les grands côtés se retrouvant en position horizontale et les petits côtés se retrouvant en position verticale, et lesdits petits côtés sont prolongés vers l'avant, par des pattes rigides, parallèles entre elles et situées chacune dans un plan vertical longitudinal, lesdites pattes servant de moyen de fixation des brancards. De façon plus complète, ces pattes servent d'abord d'organe de butée, pour pré positionner les brancards, avant de les fixer. Ces configurations d'ouverture avec deux pattes, sont particulièrement adaptées aux brancards constitués de deux parties complémentaires, ayant des faces planes parallèles. [0011] Avantageusement, les pattes rigides et la pièce d'interface constituent un ensemble monobloc. [0012] De façon préférentielle, la pièce d'interface est en acier. [0013] Selon un premier mode de réalisation préféré de l'invention, la pièce d'interface comporte plusieurs ouvertures, correspondant chacune à un positionnement prédéterminé du brancard. De cette manière, les pièces d'interface auront un caractère d'universalité. Lors de l'opération de montage du véhicule, les opérateurs n'auront plus à sélectionner les bonnes pièces d'interface avec les ouvertures souhaitées, puisque lesdites pièces présenteront plusieurs choix d'implantation. [0014] Avantageusement, chaque pièce d'interface comprend trois ouvertures, alignées selon une direction horizontale. Ces pièces d'interface privilégient un écartement variable 5 des brancards dans un plan horizontal, et donc, à une hauteur donnée. [0015] Selon un deuxième mode de réalisation préféré de l'invention, la pièce d'interface comprend une première ouverture de taille importante, dans laquelle peut coulisser un obturateur muni d'une deuxième ouverture de taille réduite et destinée à recevoir un brancard, ledit obturateur pouvant se fixer à ladite pièce dans une position donnée. Pour 10 cette configuration, l'obturateur est plan et de faible épaisseur, et est conformé pour coulisser dans un plan transversal, parallèle à la face plane de la pièce d'interface dans laquelle est pratiquée la première ouverture. La deuxième ouverture, de taille réduite, va servir de base à la fixation du brancard. L'obturateur possède des premiers moyens de fixation coopérant avec des deuxièmes moyens de fixation solidaires de la pièce d'interface, 15 pour être figé dans une position donnée. Ce type de pièce d'interface, munie d'un obturateur ajouré, offre une infinité de possibilités de positionnement d'un brancard par rapport à l'autre. [0016] Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, la pièce d'interface comprend une ouverture de taille importante, et deux pièces mobiles en forme de L, dont un 20 segment est apte à coulisser le long de l'ouverture, et l'autre segment émerge perpendiculairement de ladite ouverture, les deux pièces pouvant être déplacées dans les deux sens, puis fixées, pour obturer partiellement l'ouverture et ainsi obtenir une ouverture de taille réduite, bordée par les deux segments émergeants. [0017] Les systèmes de fixation selon l'invention, présentent l'avantage, par rapport aux 25 systèmes déjà existants, d'offrir une fonction supplémentaire pour un encombrement constant, qui est de permettre une modularité dans l'espace, de l'écartement des brancards. En regard des possibilités multiples de montage, octroyées par les systèmes de fixation selon l'invention, ceux-ci sont économiques, car ils ne mettent en jeu qu'une simple pièce d'interface, pouvant facilement être fabriquée par une opération rudimentaire d'emboutissage. [0018] On donne ci-après une description détaillée d'un mode de réalisation préféré d'un système de fixation selon l'invention, en se référant aux figures 1 à 5. - La figure 1 est une vue partielle d'une structure avant de véhicule automobile, permettant de localiser, sur ladite structure, un système de fixation selon l'invention - La figure 2 est une vue en perspective de la face avant, d'un premier mode de réalisation d'une pièce d'interface mise en oeuvre dans un système de 10 fixation selon l'invention.
- La figure 3 est une vue en perspective de la face avant d'un deuxième mode de réalisation d'une pièce d'interface mise en oeuvre dans un système de fixation selon l'invention. - La figure 4 montre un brancard en deux parties, en cours de fixation sur la 15 pièce d'interface. - La figure 5 montre un brancard en deux parties monté sur la pièce d'interface. [0019] En se référant à la figure 1, un système de fixation 1 selon l'invention, permet de fixer chaque brancard 2 de la partie avant d'une structure 3 de véhicule, à une traverse 4 de 20 tablier 5, ledit tablier 5 étant la pièce de structure verticale et transversale, séparant la partie habitacle du véhicule (non visible sur la figure 1) au compartiment moteur, situé plus en avant et bordé par lesdits brancards 2. Généralement, un véhicule automobile est doté de deux brancards 2, assimilables à deux bras parallèles et longitudinaux, prolongeant chacun un longeron 7. Ces deux brancards 2 sont implantés sur la structure du véhicule en position 25 horizontale, et sont arrimés, au niveau de leur extrémité arrière 6, à la traverse 4 de tablier 5, par l'intermédiaire d'une pièce d'interface 8 insérée entre ladite extrémité arrière 6 et ladite traverse 4. A chaque brancard 2 correspond une pièce d'interface 8. [0020] En se référant aux figures 2 et 3, la pièce d'interface 8 possède un relief spécifique, dicté par la géométrie de la zone de la traverse 4 sur laquelle elle est implantée. En effet, la forme de la pièce d'interface 8 est destinée à épouser étroitement sa partie complémentaire située sur la traverse 4, de manière, d'une part, à limiter son encombrement sous le capot, et, d'autre part, à avoir une tendance naturelle à adhérer à ladite traverse 4. Cette pièce d'interface 8 présente, notamment, une embase 9, destinée à être plaquée contre la traverse 4, et située en retrait d'une protubérance 10 comportant une face plane 11, dotée d'une ouverture 12. Cette pièce d'interface 8 est positionnée sur la structure 3 du véhicule, de sorte que la face plane 11 se retrouve dans un plan transversal et vertical, et constitue la partie avant de ladite pièce d'interface 8. L'ouverture 12 est rectangulaire, les deux grands côtés 13 se retrouvant en position horizontale, et les deux petits côtés 14 se retrouvant en position verticale. Les petits côtés 14 sont prolongés vers l'avant, par des pattes rigides 15 rectangulaires, parallèles entre elles, et situées chacune dans un plan vertical longitudinal. Ces pattes 15 et la pièce d'interface 8 forment un ensemble monobloc en acier. L'ouverture 12 associée aux pattes rigides 15, constituent des moyens de fixation pour le brancard 2. Les figures 2 et 3 illustrent la modularité de ces moyens de fixation, en montrant deux modes de réalisation préférés de la pièce d'interface 8. La figure 2 présente un premier emplacement de l'ouverture rectangulaire 12 sur ladite pièce 8, tandis que la figure 3 présente un deuxième emplacement de ladite ouverture 12, décalé vers la droite, selon une direction horizontale, ladite pièce 8 conservant ses dimensions, ainsi que sa forme générale. [0021] Les systèmes de fixation selon l'invention, sont mis en oeuvre en suivant les étapes suivantes. En se référant aux figures 4 et 5, chaque brancard 2 est assimilable à une pièce creuse, allongée et de section rectangulaire, réalisée en deux parties 16,17, l'une plane 16 de forme rectangulaire, et l'autre 17, complémentaire, ayant une section en forme de U. Chacune de ces deux parties 16,17 se termine par une patte de guidage 18,19 qui lui est perpendiculaire. [0022] En se référant à la figure 4, la partie plane 16 du brancard 2 est, dans un premier temps, amenée contre la pièce d'interface 8, en faisant coulisser sa patte de guidage 18 le long de la face plane 1l, jusqu'à venir en butée contre l'une des deux pattes rigides 15 de ladite pièce 8 d'interface, bordant l'ouverture 12. [0023] En se référant à la figure 5, la partie complémentaire 17 du brancard 2 est, dans un deuxième temps, amenée contre la pièce d'interface 8, en faisant coulisser sa patte de guidage 19 le long de la face plane 1l, jusqu'à venir en butée contre l'autre patte rigide 15 de ladite pièce 8 d'interface, bordant l'ouverture 12. Les deux parties complémentaires 16,17 se retrouvent ainsi au contact l'une de l'autre, puis fixées l'une à l'autre, pour former Io un brancard 2 creux.