FR2924013A1

FR2924013A1 - Systeme de correction d'une deformation d'une colonne vertebrale

Info

Publication number: FR2924013A1
Application number: FR0708299A
Authority: FR
Inventors: Hassan Razian; Salar Razian
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2007-11-26
Filing date: 2007-11-26
Publication date: 2009-05-29
Anticipated expiration: 2027-11-26
Also published as: FR2924013B1

Abstract

La présente invention concerne les systèmes de correction d'une déformation d'une colonne vertébrale Cv.Le système de correction selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'il comporte au moins une barre 10 et des moyens de fixation 100 de la barre sur les vertèbres Vt de la colonne vertébrale, la barre étant formée de tronçons 11, 12, 13, ... et de moyens pour associer entre eux les tronçons 11, 12, 13, ... de façon que, dans une première position d'association de ces tronçons les uns avec les autres, la barre 10 soit dans une configuration relativement souple Cs et que, dans une seconde position d'association de ces tronçons les uns avec les autres, la barre 10 soit dans une configuration relativement rigide Cr.Application, notamment, à la correction de scolioses, cyphoses, spondyliothésis ou analogues.

Description

1

SYSTEME DE CORRECTION D'UNE DEFORMATION D'UNE COLONNE VERTEBRALE

La présente invention concerne les systèmes de correction de 5 déformations d'une colonne vertébrale causées par un désalignement des vertèbres de cette colonne vertébrale, par exemple des scolioses, des cyphoses, des spondyliothésis ou analogues. Il est déjà connu des systèmes de correction de déformations d'une colonne vertébrale d'un être vivant qui comportent essentiellement une barre 10 rigide et des moyens de fixation de la barre sur les corps des vertèbres. Avec ces systèmes, le Praticien commence par positionner les moyens de fixation sur les corps des vertèbres qui doivent subir des déplacements pour corriger le défaut de désalignement comme ceux mentionnés ci-dessus. 15 Une fois les moyens de fixation implantés, le Praticien procède à la correction d'alignement de la colonne, puis prépare une barre, ou plusieurs selon les cas, pour qu'elle coopère avec les moyens de fixation après que la courbure de la colonne ait été corrigée. Ces systèmes donnent de bons résultats mais leur structure ne 20 facilite réellement pas le travail des Praticiens et entraîne une intervention relativement longue sur le patient. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un système de correction de déformations d'une colonne vertébrale comportant une barre, des moyens de fixation de la barre sur les vertèbres, qui facilite le 25 travail d'implantation des Praticiens, tout en donnant d'aussi bons résultats, sinon meilleurs, que ceux donnés par les systèmes de ce type selon l'art antérieur. Plus précisément, la présente invention a pour objet un système de correction d'une déformation d'une colonne vertébrale, comme une scoliose, 30 une cyphose, une spondyliothésis ou analogue, comportant au moins une barre et des moyens de fixation de la barre sur les vertèbres de la colonne vertébrale, caractérisé par le fait que la barre est formée de tronçons de barre, et de moyens pour associer entre eux lesdits tronçons de façon que, dans une première position d'association de ces dits tronçons les uns avec les autres, ladite barre soit dans une configuration relativement souple et que, dans une seconde position d'association de ces dits tronçons les uns avec les aux autres, ladite barre soit dans une configuration relativement rigide. Selon une autre caractéristique de la présente invention, lesdits moyens pour associer entre eux lesdits tronçons sont agencés de façon que, lorsque ces derniers passent progressivement de leur première position d'association à leur seconde position d'association, ladite barre passe progressivement de sa configuration souple à sa configuration rigide. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels : La figure 1 représente une colonne vertébrale, vue de derrière, qui a été le siège d'une scoliose thoraco-lombaire et qui a subi une correction avec un système de correction selon l'invention, La figure 2 représente, sous forme schématique la colonne vertébrale selon la figure 1 avant correction (en traits pleins) et après correction (en traits-points), permettant d'expliciter le principe du fonctionnement du système de correction selon l'invention, Les figures 3 et 4 représentent, dans une vue en coupe longitudinale schématique, deux modes de réalisation d'une partie du système de correction de déformations d'une colonne vertébrale selon l'invention, en l'occurrence la barre, et Les figures 5 et 6 représentent, respectivement en vue de côté et en vue de dessus, un mode de réalisation du système de correction selon l'invention en accord avec les représentations des figures 1 à 4. II est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure. 3

Il est aussi précisé que les figures représentent essentiellement deux modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention.

Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle.

La présente invention concerne un système de correction d'une déformation d'une colonne vertébrale Cv, comme une scoliose, une cyphose, une spondyliothésis ou analogue, comportant au moins une barre 10 (le mode de réalisation selon la figure 1 comporte deux barres montées en parallèle) et des moyens de fixation 100 de cette barre sur les vertèbres Vt de la colonne vertébrale. Selon une première caractéristique de la présente invention, la barre comporte une pluralité de tronçons de barre 11, 12, 13, ..., en soulignant que le nombre de ces tronçons doit être le plus élevé possible, mais dans la limite de la solidité nécessaire pour la réalisation d'une telle barre comme il sera explicité ci-après. Cette barre comporte en outre des moyens 15 pour associer entre eux les tronçons 11, 12, 13, ... de façon que, dans une première position d'association Ppa (représentée en traits pleins sur les figures 3 et 4) de ces tronçons les uns avec les autres, la barre 10 soit dans une configuration relativement souple Cs (figure 2) et que, dans une seconde position d'association Spa (représentée en traits interrompus et pleins, figure 3 et 4) de ces tronçons les uns avec-les autres, la barre 10 soit dans une configuration relativement rigide Cr (figure 2).

De façon plus avantageuse, ces moyens 15 pour associer entre eux les tronçons 11, 12, 13, ... sont agencés de façon que, lorsque ces derniers passent progressivement de leur première position d'association Ppa à leur seconde position d'association Spa, _la barre 10 passe elle aussi progressivement de sa configuration souple Cs à sa configuration rigide Cr, figure 2. De façon préférentielle, les moyens de fixation 100 de la barre 10 sur les vertèbres Vt, comme défini ci-avant, comportent au moins deux vis pédiculaires Vp, figures 5 et 6. Chaque vis pédiculaire comporte une tige à filetage osseux 102, une tête 104 solidaire de la tige 102 et des moyens commandables 106 pour solidariser la barre 10 avec la tête 104 de façon que, lorsque ces moyens commandables de solidarisation 106 sont dans un premier état, la barre possède, par rapport à la tige 102, au moins deux degrés de liberté de mouvement respectivement en rotation, par exemple sur elle-même autour de son axe longitudinal et avantageusement très légèrement selon un mouvement de précession, et en translation suivant son axe longitudinal, et que, lorsque ces moyens commandables de solidarisation 106 sont dans un second état, la barre 10 soit fixe par rapport à la tige 102. Selon une réalisation avantageuse et préférentielle, la tête 104 affecte sensiblement la forme d'une pièce en "U" 110, le creux du U étant apte à loger la barre 10, et les moyens commandables de solidarisation 106 sont constitués par un écrou 112 apte à être vissé, intérieurement ou extérieurement, sur les deux branches de la pièce en U pour venir s'appuyer progressivement en force sur la barre (soit sur la partie de la barre qui se trouve à l'intérieur de la pièce en U, soit sur les deux portions de barre qui émergent respectivement de chaque côté de la pièce en U) quand elle repose sur le fond du creux de la pièce en U 110.

Mais cette tête 104 peut avoir une autre forme, comme par exemple celle d'un cavalier ou analogue. La figure 3 représente un premier mode de réalisation des moyens 15 pour associer deux tronçons consécutifs 11, 12, 13, .... Dans ce mode de réalisation, ces moyens 15 sont constitués d'un premier embout 20 en saillie sur une face 21 d'une première extrémité 22 de l'un 11 des deux tronçons, ce premier embout portant un filetage 23, et d'un premier logement 24 réalisé en creux dans une seconde extrémité 25 de l'autre tronçon 12 et ouvert sur la face 26 de cette seconde d'extrémité 25, ce premier logement 24 comportant un taraudage complémentaire 28 du filetage 23 du premier embout 20, mais avec un léger jeu comme il en existe toujours entre deux parties mâle-femelle qui se vissent l'une dans l'autre, ce premier logement ayant une longueur supérieure à celle du premier embout et ces taraudage 28 et filetage 23 étant en outre agencés l'un par rapport à l'autre de- façon que, en fin de vissage du premier embout 20 dans le premier logement 24, les deux faces 21, 26 respectives des deux première et seconde extrémités 22, 25 viennent fermement au contact l'une de l'autre. Quant à la figure 4, elle représente un second mode de réalisation des moyens 15 pour associer deux tronçons consécutifs 11, 12, 13, ....

Dans ce mode de réalisation, ces moyens 15 sont constitués d'un second embout 30 en saillie sur une face 31 d'une première extrémité 32 de l'un 11 des deux tronçons, ce second embout 30 formant la partie mâle d'un emboîtement conique mâle-femelle, et d'un second logement 33 réalisé en creux dans une seconde extrémité 34 de l'autre tronçon 12 et ouvert sur la face 35 de cette seconde extrémité 34, ce second logement 33 formant la partie femelle de l'emboîtement conique mâle-femelle. Avec ce second mode de réalisation des moyens 15, il est très préférable que le système comporte en outre des moyens de liaison 50 des deux tronçons 11, 12, 13,

. entre eux de façon que ces tronçons soient aptes à s'éloigner l'un de l'autre, mais sans pour autant que l'emboîtement mâle-femelle soit complètement dissocié. Ces moyens de liaison 50 des deux tronçons entre eux sont constitués, par exemple, par l'un des éléments suivants : • une goupille (non représentée) solidaire de l'un des tronçons et une gorge (non représentée) réalisée dans l'autre tronçon d'une longueur adaptée pour que la goupille soit apte à la parcourir sur une distance non nulle de façon que, d'une part les deux tronçons soient aptes à s'éloigner l'un de l'autre sans pour autant que ledit emboîtement mâle-femelle soit complètement dissocié, et que d'autre part les deux tronçons soient aptes à se rapprocher l'un de l'autre jusqu'à coopérer en emboîtement conique ferme. • un câble 52 traversant les deux tronçons 11, 12, 13, ... suivant une direction sensiblement axiale et longitudinale, en coulissement relativement libre. II est précisé que, bien que cela ne soit pas préférable, une même barre 10 peut comporter les deux modes de réalisation selon les figures 3 et 4...DTD: De même, selon le mode de réalisation représenté sur la figure 3, il est précisé que les faces 21, 26 sur lesquelles sont respectivement réalisés les premiers embouts 20 et débouchent les premiers logements en creux 24 sont illustrées sur la figure 3 comme étant perpendiculaires aux axes longitudinaux Ax des tronçons 11, 12, 13, ... Cependant, il est aussi possible que les faces 21, 26 fassent avec ces axes longitudinaux Ax des angles différents de quatre-vingt-dix degrés pour que, en finale quand tous les premiers embouts sont vissés à fond dans les premiers logements, la barre ne soit pas rectiligne mais présente une forme pouvant être assimilée à une ligne courbe.

Quant à la réalisation selon la figure 4, il est aussi bien compris que les seconds embouts 30 et les second logements en creux 33 peuvent avoir des axes confondus avec l'axe longitudinal Ax des tronçons, ou faire un angle non nul avec cet axe Ax, pour obtenir le même résultat que mentionné ci-dessus.

Le système de correction selon l'invention tel que décrit ci-dessus s'utilise et fonctionne de la façon suivante plus particulièrement décrite en référence aux figures 1 et 2.

Il est tout d'abord supposé, comme schématiquement illustré sur la figure 2, que la colonne vertébrale Cv est le siège d'une scoliose thoracolombaire Dtl. Pour corriger cette déformation, le Praticien commence par implanter 5 des vis pédiculaires Vp sur des vertèbres concernées par cette déformation, ainsi que sur quelques vertèbres de part et d'autre de la zone de la colonne vertébrale comportant la déformation. Il se munit alors d'une barre dans sa configuration Cs définie ci-avant, c'est-à-dire, dans le cas du mode de réalisation selon la figure 3, avec 10 l'embout 20 de chaque tronçon partiellement vissé dans le logement en creux 24 de tronçon suivant. Comme, de façon connue, il existe toujours un jeu entre une partie mâle filetée et une partie femelle taraudée se vissant l'une dans l'autre, les tronçons peuvent s'orienter relativement librement les uns par rapport aux 15 autres selon des positions Ppa définies ci-avant et illustrées sur la figure 3. Pour ajuster ce jeu à une valeur souhaitée, il est possible de choisir des filetages aussi bien mâle que femelle ayant des formes de profil et des valeurs de pas et de hauteur de filet particulières et adaptées. Le déplacement relatif des tronçons les uns par rapport aux autres 20 confère à la barre une certaine souplesse qui lui permet d'être logée dans tous les creux des pièces en U et de présenter au moins les degrés de liberté définis ci-avant, quelle que soit la position de ces pièces les unes par rapport aux autres, figure 2. Ensuite le Praticien met en place un écrou 112 sur chaque tête 104 25 en le vissant partiellement, pour permettre à la barre de continuer à présenter, par rapport aux tiges 102, les degrés de liberté mentionnés ci-avant. Le Praticien commence alors à visser tous les embouts les uns dans les autres, par exemple en tournant une extrémité de la barre 10, au moyen 30 par exemple d'une clé six-pans enfichée dans un trou réalisé dans la face d'extrémité du tronçon définissant cette extrémité de la barre, et en maintenant l'autre extrémité de cette barre fixe.

Au fur et à mesure que les embouts 20 se vissent dans les logements taraudés 24, les tronçons de barre 11, 12, 13 ... s'alignent progressivement les uns par rapport aux autres suivant une courbe prédéterminée par le Praticien, avec les paires de faces 21 et 26 au contact l'une de l'autre, la barre prenant finalement sa configuration Cr, figures 1 et 2. L'utilisation et le fonctionnement du système de correction selon l'invention dans le cas du mode de réalisation selon la figure 4 sont identiques à ceux décrits ci-dessus dans le cas du mode de réalisation selon la figure 3, excepté le fait que, pour amener la barre dans sa configuration rigide Cr, il faut appuyer sur les deux extrémités de la barre afin d'obtenir l'emboîtement conique en force des seconds embouts 30 dans les seconds logements complémentaires 33. Cet appui peut être obtenu en utilisant par exemple le câble 52 fixé à une extrémité de la barre 10 et en appliquant un couple de forces antagonistes entre l'autre extrémité de la barre 10 et l'extrémité du câble émergeant de cette autre extrémité de la barre. Il a été décrit ci-dessus la mise en place d'une seule barre 10 mais, comme illustré sur la figure 2, par sécurité, le Praticien en met généralement en place deux barres en parallèle. Avec le système de correction selon l'invention, il est possible d'obtenir, en même temps, la correction d'une déformation d'une colonne vertébrale et la conformation finale de la barre pour cette correction, ce qui facilite largement le travail du Praticien et conduit de façon très avantageuse à une réduction du temps d'intervention sur le Patient.

Claims

REVENDICATIONS

1. Système de correction d'une déformation d'une colonne vertébrale (Cv), comme une scoliose, une cyphose, une spondyliothésis ou analogue, comportant au moins une barre (10) et des moyens de fixation (100) de ladite barre sur les vertèbres (Vt) de ladite colonne vertébrale, caractérisé par le fait que ladite barre est formée • de tronçons de barre (11, 12, 13, ... ), et • de moyens (15) pour associer entre eux lesdits tronçons (11, 12, 13, ...) de façon que, dans une première position d'association (Ppa) de ces dits tronçons les uns avec les autres, ladite barre (10) soit dans une configuration relativement souple (Cs) et que, dans une seconde position d'association (Spa) de ces dits tronçons les uns avec les aux autres, ladite barre (10) soit dans une configuration relativement rigide (Cr).

2. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens (15) pour associer entre eux lesdits tronçons (11, 12, 13,

.) sont agencés de façon que, lorsque ces derniers passent progressivement de leur première position d'association (Ppa) à leur seconde position d'association (Spa), ladite barre (10) passe progressivement de sa configuration souple (Cs) à sa configuration rigide (Cr)...CLMF:

3. Système selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les moyens de fixation (100) de ladite barre (10) sur les vertèbres (Vt) comportent au moins deux vis pédiculaires (Vp), chaque vis pédiculaire comportant une tige à filetage osseux (102), une tête (104) solidaire de ladite tige (102) et des moyens commandables (106) pour solidariser ladite barre (10) avec ladite tête (104) de façon que, lorsque ces dits moyens commandables de solidarisation (106) sont dans un premier état, ladite barre possède, par rapport à la tige (102), au moins deux degrés de liberté de mouvement respectivement en rotation et en translation et que, lorsque ces dits moyens commandables de solidarisation (106) sont dans un second état, ladite barre (10) soit fixe par rapport à ladite tige (102).

4. Système selon la revendication 3, caractérisé par le fait que ladite tête (104) affecte sensiblement la forme d'une pièce en U (110), le creux du dit U étant apte à loger ladite barre (10), et que lesdits moyens commandables de solidarisation (106) sont constitués par un écrou (112) apte à être vissé sur les deux branches de ladite pièce en U pour venir s'appuyer en force sur ladite barre quand elle repose sur le fond du creux de la pièce en U (110).

5. Système selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé par le fait que les moyens (15) pour associer au moins deux tronçons consécutifs (11, 12, ...) sont constitués par: • un premier embout (20) en saillie sur une face (21) d'une première extrémité (22) de l'un (11) des deux tronçons, ledit premier embout portant un filetage (23), et • un premier logement (24) réalisé en creux dans une seconde extrémité (25) de l'autre tronçon (12) et ouvert sur la face (26) de cette seconde d'extrémité (25), ce premier logement (24) comportant un taraudage complémentaire (28) du filetage (23) du premier embout (20) et ayant une longueur supérieure à celle du dit premier embout, ces taraudage (28) et filetage (23) étant agencés l'un par rapport à l'autre de façon que, en fin de vissage du premier embout (20) dans le premier logement (24), les deux faces (21, 26) respectives des deux première et seconde extrémités (22, 25) viennent au contact l'une de l'autre.

6. Système selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé par le fait que moyens (15) pour associer au moins deux tronçons consécutifs (11, 12, 30 ...) sont constitués par: • un second embout (30) en saillie sur une face (31) d'une première extrémité (32) de l'un (11) des deux tronçons, ledit second embout (30) formant la partie mâle d'un emboîtement conique mâle-femelle, et • un second logement (33) réalisé en creux dans une seconde extrémité (34) de l'autre tronçon (12) et ouvert sur la face (35) de cette seconde extrémité (34), ce second logement (33) formant la partie femelle du dit emboîtement conique mâle-femelle.

7. Système selon la revendication 6, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre des moyens de liaison (50) des deux tronçons (11, 12, 13, ...) entre eux de façon que ces tronçons soient aptes à s'éloigner l'un de l'autre sans pour autant que ledit emboîtement mâle-femelle soit complètement dissocié.

8. Système selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les moyens de liaison (50) des deux tronçons entre eux sont constitués par au moins l'un des éléments suivants : • une goupille solidaire de l'un des tronçons et une gorge réalisée dans l'autre tronçon d'une longueur adaptée pour que la goupille soit apte à la parcourir sur une distance non nulle de façon que, d'une part les deux tronçons soient aptes à s'éloigner l'un de l'autre sans pour autant que ledit emboîtement mâle-femelle soit complètement dissocié, et que d'autre part les deux tronçons soient aptes à se rapprocher l'un de l'autre jusqu'à coopérer en emboîtement conique ferme, • un câble (52) traversant les deux tronçons (11, 12, 13, ...) suivant une direction sensiblement axiale et longitudinale, en coulissement relativement libre.