FR2922412A1 - Nouvelles molecules pour la stimulation des defenses naturelles des plantes et leurs formulations - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne de nouvelles molécules pour la stimulation des défenses naturelles des plantes, et leurs formulations.

Description

Nouvelles molécules pour la stimulation des défenses naturelles des plantes, et leurs formulations La présente invention concerne de nouvelles molécules pour la stimulation des défenses naturelles des plantes, et leurs formulations. Dès son origine, l'agriculture a généré des conditions favorables au développement des maladies des plantes cultivées en concentrant des populations de végétaux sur certaines surfaces et en effectuant des cultures successives de la même io plante sur la même parcelle. Il a alors fallu trouver des solutions afin de minimiser au maximum les pertes en rendements agricoles. En matière de protection des cultures, il est possible de distinguer deux grands types d'approches complémentaires, en excluant la transgenèse. L'une est préventive et consiste à mettre en oeuvre des moyens qui limitent l'impact des maladies. Il s'agit aujourd'hui du choix des variétés pour leurs is qualités de tolérance aux maladies, et de la pratique de techniques culturales. L'autre est curative et permet de s'attaquer directement aux maladies en les éradiquant au travers de l'utilisation de produits phytosanitaires. Cependant, les consommateurs expriment deux attentes fortes : la prise en compte de l'environnement dans les modes de production agricole et la garantie de la qualité 20 sanitaire des produits qu'ils consomment. L'utilisation de produits phytosanitaires, très largement répandue, est amenée à être réduite dans les années à venir. En effet, l'induction de plus en plus fréquente de résistance chez les pathogènes par l'utilisation de pesticides, le retrait de molécules pesticides toxiques pour certaines espèces et la pression du public poussent la communauté agricole et scientifique à chercher une 25 alternative à la lutte chimique, c'est-à-dire de nouvelles méthodes plus respectueuses de l'environnement. Dans ce cadre, la stimulation du système de défense des végétaux constitue une alternative à la lutte chimique en terme de protection des cultures. Il s'agit d'utiliser les mécanismes naturels d'élicitation des défenses des plantes permettant ainsi l'acquisition 30 d'une meilleure résistance des végétaux aux pathogènes. Les plantes ont toujours été confrontées à une grande diversité d'agresseurs (bactéries, champignons, nématodes, insectes) et ont donc développé des systèmes de défense pour leur résister. Les plantes n'ont pas de cellules de défense mobiles ni de système immunitaire adaptatif. Leur défense repose sur l'immunité innée de chaque cellule et sur des signaux systémiques qui émanent des sites d'infection (Jones JDG, Dangl JL, 2006. The plant immune system. Nature, 444 : 323- 329).
Une fois le pathogène reconnu, une réponse rapide de mort cellulaire, appelée réaction hypersensible, se met en place afin de limiter la propagation du pathogène (Lamb C, Dixon RA, 1997. The Oxidative Burst in Plant Disease Resistance. Annu Rev Plant Physiol Plant Mol Biol 48: 251-275). Il s'agit d'une réponse locale : au site de pénétration de l'agresseur, les cellules infectées s'autodétruisent. Cette réaction io hypersensible concorde avec des réactions biochimiques qui participent à la protection de la plante. On distingue différents types de réactions : -le renforcement de la paroi par la production de molécules destinées à accroître leur résistance (Benhamou N, 1996. Elicitor-induced plant defence pathways Trends in Plant Science 1: 233-240) ; 15 - la production d'antibiotiques végétaux, les phytoalexines qui inhibent le développement du pathogène (Albersheim P, Valent BS, 1978. Host-pathogen interactions in plants. Plants, when exposed to oligosaccharides of fungal origin, defend themselves by accumulating antibiotics. J Cell Biol., 78 (3) : 627-643) ; - la production massive d'espèces actives de l'oxygène (ROS Reactive Oxygen 20 Species) : il s'agit du peroxyde d'oxygène (F1202), du radical superoxide (°02) et du radical hydroxyle (°OH) (Lamb C, Dixon RA, 1997. The Oxidative Burst in Plant Disease Resistance. Annu Rev Plant Physiol Plant Mol Biol 48: 251-275) ; - la production de protéines de défense qui représentent une activité antimicrobienne intense ; ces protéines sont connues sous le nom de protéines PR 25 (Pathogenesis Related proteins) et elles sont synthétisées dans la cellule seulement en cas d'attaque par un pathogène (van Loon LC, 1997. Induced resistance in plant and the role of pathogenesis-related proteins. European Journal of Plant Pathology 103: 753-765). Parallèlement et coordonnée avec cette réponse locale, les éliciteurs activent 30 une réponse, non plus confinée au site d'infection, mais généralisée à l'ensemble de la plante, dite réponse systémique acquise (Ross AF, 1961. Systemic acquired resistance induced by localized virus infections in plants. Virology, 14 : 340-358; Ryals J, Uknes S, Ward E, 1994. Systemic Acquired Resistance. Plant Physiol., 104 (4) : 1109-1112) ou induite (Pieterse CM, van Wees SC, van Pelt JA, Knoester M, Laan R, Gerrits H, Weisbeek PJ, van Loon LC, 1998. A novel signaling pathway controlling induced systemic resistance in Arabidopsis. Plant Cell 10: 1571-158), (SAR "Systemic Acquired Response" ou ISR "induced systemic response"). Cette réaction permet à la plante de se préparer à lutter contre toute attaque éventuelle et peut perdurer plusieurs jours ou plusieurs semaines. La propagation de cette réaction de défense aux tissus sains passe par la transmission de signaux, en particulier de type phytohormones (acide salicylique, acide jasmonique, éthylène). Elle aboutit entre autres à la production de protéines et peptides reliés à la pathogenèse (protéines PR ou défensines) (Heil M, Bostock RM, 2002.
Induced systemic resistance (ISR) against pathogens in the context of induced plant defences. Ann Bot, 89 (5) : 503-512.). La réponse systémique permet de protéger la plante lors d'attaque ultérieure par un pathogène. Deux types de réponse systémique, la réponse acquise (SAR) qui est souvent obtenue dans le cas d'attaques par des microorganismes pathogènes et dépend surtout de signaux basés sur l'acide salicylique, et la réponse systémique induite (ISR) qui est globalement obtenue en réponse aux microorganismes non pathogènes ou aux herbivores et utilise la voie de l'acide jasmonique et de l'éthylène. Cette "protection" systémique présente donc un intérêt agronomique tout particulier puisque son induction artificielle permet à la plante d'être dans un état défensif latent et de réagir plus rapidement aux attaques de pathogènes. Elles sont effectives dans des conditions de culture au champ et offrent un mécanisme naturel de contrôle biologique des pathologies des plantes, donnant un moyen de limiter les apports de pesticides dans les champs (Heil M, Bostock RM, 2002. Induced systemic resistance (ISR) against pathogens in the context of induced plant defences. Ann Bot, 89 (5) : 503- 512.). Les polysaccharides sont des polymères constitués de monosaccharides appelés également glucides ou sucres. On distingue les homopolysaccharides qui contiennent un seul type de monosaccharide et les hétéropolysaccharides qui sont formés de motifs sucre différents. Ces distinctions de structures peuvent s'accompagner de différences dans les propriétés et fonctions de ces composés dans le monde du vivant. De nombreux homopolysaccharides, comme le glycogène ou l'amidon, constituent des sources d'énergie et appartiennent aux polysaccharides de réserves. D'autres homopolysaccharides, de type cellulose ou chitine, sont des polysaccharides de structure et participent à la composition des parois des cellules des plantes ou au cytosquelette des animaux. Les hétéropolysaccharides sont pour la plupart impliqués comme support extracellulaire et comme matrice. Ainsi, l'enveloppe cellulaire qui assure la rigidité des cellules bactériennes est formée d'une couche de peptidoglycane, un hétéropolymère, constitué de chaînes glucidiques reliées par des liaisons peptidiques. Au sein des tissus animaux, l'espace extracellulaire est occupé par des hétéropolysaccharides, comme l'acide hyaluronique dans les articulations, qui forment une matrice maintenant la cohésion entre les cellules et qui assurent une protection, une forme et un support aux io cellules, tissus et organes. D'autres hétéropolysaccharides interagissent avec les protéines pour former des sécrétions visqueuses et lubrifiantes (protéoglycanes). Dans le domaine des éliciteurs, les homopolysaccharides sont en général libérés lors de l'attaque de la cellule par le pathogène et de l'hydrolyse de la paroi cellulaire végétale (composés glycuroniques). Ces composés vont amplifier la réponse ts de défense mise en oeuvre par la plante lors de la perception du pathogène par les récepteurs. Ainsi, il existe de nombreuses demandes de brevets décrivant l'utilisation d'homopolysaccharides en tant qu'éliciteurs (notamment les demandes internationales WO 98/47375, WO 99/03346 et WO 00/17215). 20 Il n'existe à ce jour aucun brevet décrivant l'utilisation d'hétéropolysaccharides en tant qu'éliciteurs. La présente invention a pour but de fournir de nouveaux éliciteurs de types hétéropolysaccharides. La présente invention a également pour but de fournir un nouveau procédé de 25 stimulation des défenses naturelles des plantes par l'utilisation d'un hétéropolysaccharide, éventuellement en association avec un agent tensioactif, de préférence de la famille des polyglycosides d'alkyles. La présente invention concerne l'utilisation d'un composé d'unité répétitive de formule (I) suivante : 30 (A); BùC (I) dans laquelle : ù i représente 0 ou 1 ; ù A représente un sucre uronique, notamment un acide glucuronique ou mannuronique, 5 2922412
û B représente 1, 2 ou 3 motifs glucose, l'un au moins des motifs glucose étant éventuellement substitué, notamment par au moins un motif galactose, le cas échéant par au moins un motif galactose comprenant le cas échéant un groupe pyruvate, û C représente un motif galactose ou un 6-déoxy-2-épimère du galactose, tel que 5 le 6-déoxy-L-talose, le cas échéant substitué par l'acide 3-déoxy-D-manno-oct-2-ulosonique et/ou par au moins un groupement acétate, la liaison entre le groupe A et le groupe B étant de type 1 -- 4 la liaison entre le groupe B et le groupe C étant de type 1 --> 1 ou 1 û* 4, lesdits motifs A, B et C susmentionnés pouvant le cas échéant être substitués par Io au moins un groupement acétate, en tant qu'éliciteur des défenses naturelles des plantes contre les pathogènes fongiques et/ou viraux et/ou bactériens.
Les composés de formule (I) sont des hétéropolysaccharides. 15 Les hétéropolysaccharides sont notamment des composés sécrétés par des organismes et qui vont potentiellement être perçus comme des éliciteurs par la cellule végétale. Les composés de formule (I) sont des hétéropolysaccharides de poids moléculaire compris d'environ 360 Da à environ 1 000 kDa, de préférence d'environ 360 Da à environ 500 kDa. Les composés de formule (I) peuvent également être présents soit 20 sous une forme désacétylée avec un poids moléculaire compris d'environ 360 Da à environ 500 kDa, soit sous une forme hydrolysée avec un poids moléculaire compris d'environ 360 Da à environ 70 kDa, soit sous une forme hydrolysée et désacétylée avec un poids moléculaire compris d'environ 360 Da à environ 70 kDa . Le terme "éliciteur" désigne une substance capable, dans certaines conditions, de 25 stimuler des mécanismes de défenses naturelles des plantes. Le terme "plantes" désigne la plante considérée dans son ensemble incluant son appareil racinaire, son appareil végétatif, les graines, semences et fruits. Parmi les variétés de plantes, on peut notamment citer : û les plantes de grandes cultures telles que les céréales (blé, maïs...) ; 30 û les protéagineux (pois) ; - les oléagineux (soja, tournesol, colza) ; - les plantes prairiales utiles pour l'alimentation animale ; û les cultures spécialisées telles qu'en particulier le maraîchage, la vigne, l'arboriculture, ou l'horticulture. 6 2922412
ù Les algues Selon un mode de réalisation particulier, la présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I) dans laquelle i est égal à 1. 5 Ainsi, la présente invention concerne également l'utilisation telle que définie ci- dessus de composés de formule suivante (I-1) : AùBùC A, B et C étant tels que définis ci-dessus. La présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I-1), caractérisée en ce que C représente un motif galactose, ledit io motif galactose étant (pouvant être) le cas échéant substitué par au moins un groupement acétate. Ainsi, la présente invention concerne également l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule suivante (I-1) : AùBùC dans laquelle A représente un sucre uronique, B est tel que défini ci-dessus et C 15 représente un galactose. La présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I-1), caractérisée en ce que B représente : ù un motif glucose non substitué par un motif galactose, ledit motif glucose étant le cas échéant substitué par au moins un groupement acétate, ou 20 ù trois motifs glucose, l'un au moins de ces trois motifs étant éventuellement substitué par au moins un motif galactose. La présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I-1), caractérisée en ce que B représente un motif glucose non substitué par un motif galactose, ledit motif glucose étant le cas échéant substitué par au 25 moins un groupement acétate. La présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce que l'unité répétitive du composé est la suivante : H 30 dans laquelle RI, R2, R3, R4, R5, R6, R7 et R8 représentent, indépendamment les uns des autres, H ou un groupe acyle comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, notamment un groupe acétyle. Le motif polysaccharidique de formule (II) susmentionné est constitué de motifs comprenant 3 sucres dont 2 sucres neutres et 1 sucre acide, à savoir l'acide mannuronique, le glucose et le galactose. Selon un mode de réalisation avantageux, sur les 8 groupements hydroxyles (OR1 à OR8) de l'unité répétitive de formule (II), entre 3,5 et 4,5 groupements acétyles sont présents. Io La présente invention concerne également l'utilisation d'un composé tel que défini ci-dessus, dans lequel au moins 12,5% de la totalité des groupes RI, R2, R3, R4, R5, R6, R7 et R8 représente un groupe acétyle, et notamment dans lequel au moins 12,5% de la totalité des groupes RI, R2, R3, R4, R5, Rk6, R7 et R8 représente un groupe acétyle. La présente invention concerne également l'utilisation d'un composé tel que 15 défini ci-dessus, dans lequel au moins d'environ 43% à environ 56%, et de préférence d'environ 43,75% à environ 56,25% de la totalité des groupes RI, R2, R3, R4, R5, R6, R7 et R8 représente un groupe acétyle. Selon un mode de réalisation particulier, les composés tels que définis ci-dessus peuvent se présenter sous la forme d'une double hélice. 20 La présente invention concerne également l'utilisation d'un composé tel que défini ci-dessus, dans lequel au moins 10%, et de préférence au moins 12,5% de la totalité des groupes RI, R2, R3, R4, R5, R6, R7 et R8 représente un atome d'hydrogène. La présente invention concerne également l'utilisation d'un composé tel que défini ci-dessus, dans lequel au moins 60% de la totalité des groupes RI, R2, R3, R4, R5, 25 R6, R7 et R8 représente un atome d'hydrogène. Ce composé correspond à la forme désacétylée du composé de l'invention. La présente invention concerne également l'utilisation telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce que l'unité répétitive du composé est la suivante : 30 20 8 2922412
Cette unité répétitive correspond à un composé de formule (I) dans laquelle A représente l'acide mannuronique, B représente le glucose et C représente le galactose. La présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I-1), caractérisée en ce que B représente trois motifs glucose, l'un 5 au moins de ces trois motifs étant éventuellement substitué par au moins un motif galactose. Selon un mode de réalisation avantageux, la présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I-1), caractérisée en ce que B représente trois motifs glucose, au moins de ces trois motifs étant éventuellement io substitué par au moins un motif galactose et caractérisée en ce que les motifs glucose sont reliés entre eux par des liaisons de type 1 -+ 4 et/ou 1 --> 6. De façon avantageuse, un seul motif glucose est substitué par au moins un motif galactose. Selon un mode de réalisation avantageux, la présente invention concerne is l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I-1), caractérisée en ce que B représente le motif suivant : OH -OH OH 0
dans lequel l'un au moins des groupes OH est substitué par au moins un motif galactose. Selon un mode de réalisation avantageux, la présente invention concerne 25 l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I-1), caractérisée en ce que B représente le motif suivant : H,C\ OOH 30 Selon un mode de réalisation avantageux, la présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce que l'unité répétitive du composé est la suivante : Ce composé est notamment décrit dans les demandes de brevets suivantes : WO 98/35993, WO 03/038069, FR 2 856 076 et FR 2 863 270. Il est par la suite désigné par le terme Soligel (commercialisé par la Société Demanderesse ARD). Le Soligel peut être hydrolysé avec ou sans groupements acétate. 20 Selon un mode de réalisation particulier, la présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I) dans laquelle i est égal à 0. Ainsi, la présente invention concerne également l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule suivante (I-2) : BùC 25 B et C étant tels que définis ci-dessus. La présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I-2), caractérisée en ce que B représente deux motifs glucose. La présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I-2), caractérisée en ce que B représente deux motifs glucose, et 30 en ce que les motifs glucose sont reliés entre eux par une liaison de type 1 ---> 4. La présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus de composés de formule (I-2), caractérisée en ce que C représente le 6-déoxy-L-talose, 10 15 substitué par l'acide 3-déoxy-D-manno-oct-2-ulosonique et par au moins un groupement acétate.
Ainsi, la présente invention concerne également l'utilisation telle que définie ci-dessus d'un composé avec un motif de répétition de formule suivante :
f-Kdop 2 ~. 3 -43)-p-D-G1cp-(1û4) - -D-Glcp-(1--34)-a=l-6dTalp-(1.-2
OAc
dans laquelle a-L-6dTalp représente le 6-désxy-L-talose et (3Kdop représente l'acide 3-désoxy-D-manno-oct-2-ulosonique.
La présente invention concerne également l'utilisation telle que définie ci-dessus,
15 caractérisée en ce que l'éliciteur est utilisé en association avec un agent tensioactif.
La présente invention concerne également l'utilisation telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce que l'éliciteur est utilisé en association avec au moins un agent tensioactif, et avec au moins une molécule phytosanitaire notamment choisie parmi les composés suivants : un fongicide, un insecticide, un herbicide et un régulateur ou
20 stimulateur de croissance (merci de définir ces termes et de nous indiquer des exemples).
Un fongicide (Un fongicide est un produit phytosanitaire conçu exclusivement pour tuer ou limiter le développement des champignons parasites des végétaux. 2 grandes familles de fongicides existent les fongicides de contact qui agissent sur des
25 mécanismes enzymatiques impliqués dans la production d'énergie du végétal et les fongicides systémiques qui agissent sur des phénomènes de biosynthèse et sont de ce fait davantage spécifiques).
Un insecticide est une substance active ou une préparation ayant la propriété de tuer les insectes.Les principales familles chimiques des insecticides sont les
30 organophosphorés, les carbamates, les pyréthrinoïdes de synthèse, les organochlorés et les benzoyl urées.
Les modes d'action des insecticides peuvent être fondés sur la perturbation du système nerveux, de la respiration cellulaire, de la mise en place de la cuticule, ou de la perturbation de la mue. 10 Le terme insecticide recouvre les pesticides toxiques pour les insectes et les arthropodes proches (acariens). Il regroupe les produits détruisant les formes adultes ou larvaires ou bien les oeufs. On distingue des produits agissant par contact et des produits systémiques, plus 5 des produits à mode intermédiaire, dit translaminaires.) Un herbicide ou Phytocide est une substance active ou une préparation ayant la propriété de tuer les végétaux. Le terme désherbant est un synonyme d'herbicide. En protection des cultures, les herbicides sont employés pour lutter contre les adventices, ou mauvaises herbes, io destinées à détruire ou à limiter la croissance des végétaux, qu'ils soient herbacés ou ligneux. Ils peuvent être utilisés, selon leur mode d'action, en pré ou post-levée. Un régulateur ou stimulateur de croissance est une substance active ou une préparation qui, appliquée sur tout ou une partie d'un végétal, agit sur les mécanismes physiologiques, notamment la différenciation ou l'élongation cellulaires, sans nuire à la 15 plante d'un point de vue agronomique. Les régulateurs de croissances sont constitués d'hormones de croissances telles que l'auxine et la gibbérelline contenus dans des substances de croissances qui agissent principalement sur la division cellulaire. Ils sont utilisés en agriculture pour lutter contre les phénomènes d'élongation et de verse, afin de renforcer les tiges des cultures 20 (céréales, crucifères, vignes...) ce qui permet à la récolte de mieux résister aux dégâts provoqués par les intempéries. Comme par exemples :Arvest ou Bref C de Phyteurop, Moddus de Syngenta... La présente invention concerne également l'utilisation telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce que le rapport massique entre l'agent tensioactif et le composé de 25 formule (I) varie d'environ 1 à 10 000. La présente invention concerne également l'utilisation telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce que l'agent tensioactif est choisi parmi: û les tensioactifs mouillants, ioniques ou non, notamment ceux de la famille des organosiliconés (comme Sylgard de Dow Corning, Zipper et Breakthru 5240 de 30 Goldschmitt Chemical), ceux de la famille des organofluorés (comme les Zonyl de Dupont), les polyglycosides d'alkyle ou APG (comme l'Agnique PG 8105 ou PG 8107-U de Cognis), les alcools éthoxylés en C8 à C18, les alkyl-phénol éthoxylés en C8 à C16 (comme le Triton X114 de ICI), les amines grasses éthoxylées (comme l'Agnique TAM 15 de Cognis), les tristyryl phénol éthoxylés, les sucroesters, les sulfates d'alcools en C8 à C18, les alkyl benzène, toluène ou xylène sulfonates, les sulfates d'alkyl-phénol éthoxylés en C8 à C16, et les phosphonates d'alkyl-phénol éthoxylés en C8 à C16, et ù les tensioactifs émulsionnants, tels que les APG contenant 14 à 22 atomes de carbone sur la chaîne alkyle (comme Xyliance de Soliance), les alcools gras éthoxylés et les acides gras éthoxylés (tels que Alkamuls A de Rhodia), les huiles de ricin éthoxylés (tel que Alkamul 14R de Rhodia), les esters de sorbitan éthoxylés ou non éthoxylés (tels que ceux proposés par Oléon), les alkylaryles éthoxylés et propoxylés, les copolymères éthoxy-propoxylés, les esters phosphatés d'alkylaryle polyoxyéthylène io glycol, les alkylaryles sulfonates et les lignines sulfatés. La présente invention concerne également l'utilisation telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce que l'éliciteur est utilisé en association avec un composé supplémentaire ou un mélange de composés supplémentaires, ledit composé supplémentaire étant choisi parmi : 15 ù un solvant organique ou une huile choisi parmi : les huiles végétales, les esters d'acides gras végétaux comme l'ester méthylique de colza ou l'oléate de méthyle, les huiles minérales comme les huiles paraffines ou le white spirit, les huiles aromatiques d'origine pétrolière, le xylène, les alcools, les cétones, le DMF, la N-méthyl pyrrolidone, la N-octyl pyrrolidone et les dérivés chlorés tels que le 20 monochlorobenzène, et/ou ù un polymère ou mélange de polymères choisi parmi : les copolymères oxydes de polydiméthyl-siloxane-alkylés, les polymères blocks de phényl-éthoxylé/propoxylé alkylés, les polyvinyl-pyrrolidones alkylés, les gommes de xanthane, les carboxyméthylcelluloses et les alginates, et/ou 25 ù un agent conservateur choisi parmi : les esters méthylique, éthylique, propylique et butylique de l'acide p-hydroxybenzoïque, le benzoate de sodium, le 2-bromo-2-nitropropane-1,3-diol (tel que le Bronopol de BASF), les isothiazolones (tel que le KATHON CG de Rohm et Haas) ou tout agent chimique évitant la prolifération bactérienne ou des moisissures, et/ou 30 û un antimousse choisi parmi les polysiloxanes SE2, SE9 ou SE25 (de WACKER). La présente invention concerne également une composition comprenant : ù un éliciteur d'unité répétitive de formule (I) telle que définie ci-dessus, et - au moins un agent tensioactif, ladite composition étant caractérisée en ce que le rapport massique entre l'agent tensioactif et l'éliciteur varie d'environ 1 à 10 000. La présente invention concerne également une composition comprenant : un éliciteur d'unité répétitive de formule (I) telle que définie ci-dessus, 5 au moins un agent tensioactif', et au moins une molécule phytosanitaire notamment choisie parmi les composés suivants : un fongicide, un insecticide, un herbicide et un régulateur ou stimulateur de croissance. ladite composition étant caractérisée en ce que le rapport massique entre l'agent to tensioactif et l'éliciteur varie d'environ 1 à 10 000. Les molécules phytosanitaires peuvent notamment être décrites dans The pestcide manual, 14'éme édition, Clive Tomlin, publié par The British Crop protection Council. Les molécules phytosanitaires sont utilisées de préférence à des doses variant 15 d'environ 1 g à environ 5 kg par hectare de matières actives (éliciteurs : 0,2 g à
5Kg/ha). L'éliciteur de l'invention peut être appliqué seul ou éventuellement en association avec un fongicide pour compléter son action. Selon un mode de réalisation préféré, la présente invention concerne une 20 composition telle que définie ci-dessus caractérisée en ce que l'agent tensioactif est choisi parmi : ù les tensioactifs mouillants, ioniques ou non, notamment ceux de la famille des organosiliconés (comme Sylgard de Dow Corning, Zipper et Breakthru S240 de Goldschmitt Chemical), ceux de la famille des organofluorés (comme les Zonyl de 25 Dupont), les polyglycosides d'alkyle ou APG (comme l'Agnique PG 8105 ou PG 8107-U de Cognis), les alcools éthoxylés en C8 à C18, les alkyl-phénol éthoxylés en C8 à C16 (comme le Triton X114 de ICI), les amines grasses éthoxylées (comme l'Agnique TAM 15 de Cognis), les tristyryl phénol éthoxylés, les sucroesters, les sulfates d'alcools en C8 à C18, les alkyl benzène, toluène ou xylène sulfonates, les 30 sulfates d'alkyl-phénol éthoxylés en C8 à C16, et les phosphonates d'alkyl-phénol éthoxylés en C8 à C16, et ù les tensioactifs émulsionnants, tels que les APG contenant 14 à 22 atomes de carbone sur la chaîne alkyle (comme Xyliance de Soliance), les alcools gras éthoxylés et les acides gras éthoxylés (tels que Alkamuls A de Rhodia), les huiles de ricin éthoxylés (tel que Alkamul 14R de Rhodia), les esters de sorbitan éthoxylés ou non éthoxylés (tels que ceux proposés par Oléon), les alkylaryles éthoxylés et propoxylés, les copolymères éthoxy-propoxylés, les esters phosphatés d'alkylaryle polyoxyéthylène glycol, les alkylaryles sulfonates et les lignines sulfatés.
De préférence les compositions contenant l'éliciteur de l'invention contiendront un agent mouillant (ou agent tensioactif) choisi parmi les polyglycosides d'alkyles (ou APG). Les APG seront préférés car ils augmentent considérablement le pouvoir mouillant des préparations, c'est à dire qu'ils augmentent la rétention des bouillies phytosanitaires sur les feuilles des plantes traitées et augmentent par ce fait la surface lo d'échange entre la goutte pulvérisée et la zone cuticulaire et ainsi favorisent la pénétration des actifs vers les cellules de la plante. Le caractère mouillant des APG est référencé par exemple par les brevets US 4 888 325, US 5 385 750 . De plus les APG sont issus de substances renouvelables et sont totalement biodégradables et formeront avec l'éliciteur objet de la présente demande des préparations environnementalement 15 attractives. Les APG ont pour formule générale R(OG)n dans laquelle R est un radical aliphatique linéaire ou ramifié, avec ou sans insaturation(s), contenant de 2 à 30 atomes de carbone, de préférence de 4 à 18 atomes de carbone et de préférence encore de 5 à 14 atomes de carbone. G représente des restes identiques ou différents d'oses choisis de 20 préférence parmi les hexoses et les pentoses, tels que le glucose, le fructose, le mannose, le galactose, le sorbose, ainsi que le ribose, le xylose, l'arabinose, le xylulose. Dans la formule précédente O représente un atome d'oxygène et n représente le degré de polymérisation ou Dp donnant le nombre moyen d'unités saccharidiques liées à la partie R (n est généralement compris entre 1 et 18, de préférence entre 1 et 5 et de 25 préférence encore entre 1 et 3). Les APG peuvent être préparés selon le brevet US 3 219 656 et de préférence selon les brevets FR 2 723 858 et FR 2 744 648 au nom de la demanderesse. Les émulsionnants utiles aux préparations de l'invention seront par exemples ceux préparés selon les brevets FR 2 789 330, FR 2 767 069 et FR 2 869 242 de la demanderesse. 30 Une composition préférée selon la présente invention est une composition telle que définie ci-dessus comprenant au moins un éliciteur et en outre : û au moins un solvant organique ou au moins une huile choisi parmi : les huiles végétales, les esters d'acides gras végétaux comme l'ester méthylique de colza ou l'oléate de méthyle, les huiles minérales comme les huiles paraffines ou le white spirit, les huiles aromatiques d'origine pétrolière, le xylène, les alcools, les cétones, le DMF, la N-méthyl pyrrolidone, la N-octyl pyrrolidone et les dérivés chlorés tels que le monochlorobenzène, et/ou û au moins un polymère ou mélange de polymères choisi parmi : les copolymères oxydes de polydiméthyl-siloxane-alkylés, les polymères blocks de phényléthoxylé/propoxylé alkylés, les polyvinyl-pyrrolidones alkylés, les gommes de xanthane, les carboxyméthylcelluloses et les alginates, et/ou û au moins un agent conservateur choisi parmi : les esters méthylique, éthylique, propylique et butylique de l'acide p-hydroxybenzoïque, le benzoate de sodium, le 2- to bromo-2-nitropropane-1,3-diol (tel que le Bronopol de BASF), les isothiazolones (tel que le KATHON CG de Rohm et Haas) ou tout agent chimique évitant la prolifération bactérienne ou des moisissures, et/ou û au moins un antimousse choisi parmi les polysiloxanes SE2, SE9 ou SE25 (de WACKER). is Formule 1: Soligel hydrolysé désacétylé (Elacaps) 7g/L+ agrisurfactant S810 (ARD)128 g/L+ Bronopol (Proctetol BN, BASF) 0,14 g/L Formule 2 : Soligel hydrolysé désacétylé (Elacaps) 60g/L+ agrisurfactant S810 (ARD) 25,6 g/L+ Bronopol (Proctetol BN, BASF) 0,14 g/L La présente invention concerne également un procédé de traitement des plantes, 20 en particulier des vignes, et des céréales, notamment du blé, ou du colza, pour la potentialisation et la stimulation de leurs défenses naturelles, c'est-à-dire propre à assurer une protection préventive vis-à-vis des agents pathogènes (fongiques et/ou viraux et/ou bactériens), ledit procédé comprenant l'application, notamment sur les feuilles ou sur les semences, d'une composition contenant un éliciteur tel que défini ci- 25 dessus et d'unité répétitive de formule (I). La présente invention concerne également un procédé de traitement des plantes, en particulier des vignes, des céréales, notamment du blé, ou du colza, pour la potentialisation et la stimulation de leurs défenses naturelles, c'est-à-dire propre à assurer une protection préventive vis-à-vis des agents pathogènes (fongiques et/ou 30 viraux et/ou bactériens), ledit procédé comprenant l'application, notamment sur les feuilles ou sur les semences, d'une composition telle que définie ci-dessus comprenant un éliciteur d'unité répétitive de formule (I) telle que définie ci-dessus et au moins un agent tensioactif. 16 2922412 1 LÉGENDE DES FIGURES La Figure 1 concerne l'observation de la croissance des plantes, après application de différents traitements. La quantité de matière sèche (en g) est mesurée au cours du temps, à savoir 19 jours (colonnes blanches) ou 33 jours (colonnes noires) après 5 application desdits traitements. La colonne "A" correspond au traitement avec de l'eau ; la colonne "B" correspond au traitement avec de l'acide salicylique à une concentration de 5 mM ; la colonne "C" correspond au traitement avec du Soligel à une concentration de 37 g/ha ; la colonne "D" correspond au traitement avec du Soligel à une concentration de 3,7 g/ha ; la colonne "E" correspond au traitement avec du Iodus 1 o à une concentration de 37 g/ha et la colonne "F" correspond au traitement avec du Iodus à une concentration de 3,7 g/ha. Les Figures 2A et 2B représentent l'indice d'infection (rapport du nombre de feuilles présentant un symptôme de la maladie sur le nombre total de feuilles) avec un intervalle de confiance à 95% en fonction de la nature et de la concentration de 15 l'éliciteur, ledit indice étant mesuré 4 jours (colonnes blanches) ou 7 jours (colonnes noires) après l'infection. Les colonnes "A" correspondent à un traitement avec de l'eau ; la colonne "B" correspond à un traitement avec du Soligel à une concentration de 12 mg/L ; la colonne "C" correspond à un traitement avec du Soligel à une concentration de 1,2 mg/L et la colonne "D" correspond à un traitement avec du Soligel à une 20 concentration de 0,12 mg/L. La Figure 2A concerne l'infection par Pseudomonas syringae DC3000 8 jours après dépôt des éliciteurs candidats, la Figure 2B concerne l'infection par Botrytis cinerea 7 jours après dépôt des éliciteurs candidats. Les Figures 3A et 3B représentent l'expression de gènes de défense dans les feuilles d'A. thaliana en réponse au dépôt de différentes molécules candidates, 25 expression analysée par extraction des ARNm et RT-PCR semi-quantitative . UBQ5 et EF1 a des gènes constitutifs ont été utilisés comme contrôle pour normaliser la quantité de matrice ADNc. La Figure 4 représente l'indice de "nécrose" (feuilles nécrosées) chez le blé après différents traitements (avec un indice de confiance à 95%), suivis d'une infection par 30 Mycosphaerella graminicola. Cet indice est mesuré 15 jours après infection (colonnes blanches) et 21 jours après infection (colonnes noires). La colonne "A" correspond au témoin eau ; la colonne "B" correspond au témoin Iodus40 (Goëmar ) à une concentration de 37 g/ha ; la colonne "C" correspond au témoin Iodus40 à une concentration de 3,7 g/ha ; la colonne "D" correspond au Soligel (ARD) à une concentration de 37 g/ha et la colonne "E" correspond au Soligel à une concentration de 3,7 g/ha. La Figure 5 représente l'indice de "nécrose" (feuilles nécrosées) chez le blé après différents traitements (avec un indice de confiance à 95%), suivis d'une infection par Mycosphaerella graminicola. Cet indice est mesuré 15 jours après infection (colonnes blanches) et 21 jours après infection (colonnes noires). La colonne "A" correspond au témoin eau ; la colonne "B" correspond au témoin Iodus40 (Goëmar) à une concentration de 0,37 g/ha ; la colonne "C" correspond au Soligel (ARD) à une io concentration de 0,37 g/ha ; la colonne "D" correspond au moût YAS34 (moût de fermentation du Soligel ) à une concentration en polysaccharide de 1,86 g/ha ; la colonne "E" correspond au moût YAS34 à une concentration en polysaccharide de 0,37 g/ha et la colonne "F" correspond au moût YAS34 à une concentration en polysaccharide de 0,037 g/ha. 15 La Figure 6 représente la rétention foliaire (en mg/g) du Soligel à différentes concentrations (symbole blanc 1,5 g.1-1, symbole gris 0,4g.l-1 et symbole noir 0,0015g.1-1) en fonction de la concentration en adjuvant sur des feuilles de blé. Quatre tensio actifs ont été testés : AlkylPolyGlycoside C8/C10 symbolisé par un triangle (Agrisurfactant S810 ARD) ; AlkylPolyPentoside C10/C12 symbolisé par un rond (Agrisurfactant 20 Fx10/12 plus) ; APP C810 symbolisé par un losange (Alkyl polypentosides C8/C10) ; Agrimul PG2069 symbolisé par un carré (Cognis) Les résultats sont traités par analyse de la variance (ANOVA). La Figure 7 représente l'indice de "non rigidité" (colonnes blanches) et de "pycnide" (colonnes noires) chez le blé après différents traitements (avec un indice de 25 confiance à 95%). Cet indice est mesuré 21 jours après infection. La colonne "A" correspond au témoin eau ; la colonne "B" correspond au Soligel seul à une concentration de 37 g/ha ; la colonne "C" correspond au tensioactif seul S8/10 (ARD) à 0,06% p/v ; la colonne "D" correspond au Soligel à une concentration de 37 g/ha en combinaison avec le tensioactif S8/10 à 0,06% ; la colonne "E" correspond au 30 tensioactif seul APP C8/C10 (ARD) à 0,06% et la colonne "F" correspond au Soligel à une concentration de 37 g/ha en combinaison avec le tensioactif APP C8/C10 à 0,06%.
Les Figures 8A, 8B, 8C, 8D et 8E représentent respectivement l'indice de "non rigidité" (8A), l'indice de "chlorose" (8B), l'indice de "nécrose" (8C), l'indice de "pycnide" (8D) et le nombre moyen de feuilles (8E) chez le blé après différents traitements (avec un indice de confiance à 95%). Ces mesures sont effectuées 15 jours (colonnes blanches), 21 jours (colonnes noires) et 28 jours après infection (colonnes grises) par Mycosphaerella graminocola. Les colonnes "A" correspondent au témoin SESP (sans éliciteur sans pathogène) ; les colonnes "B" correspondent au témoin EUP (eau ultra pure) ; les colonnes "C" correspondent au Soligel seul à une concentration de 3,7 g/ha ; les colonnes "D" correspondent au Soligel désacétylé seul à une to concentration de 3,7 g/ha ; les colonnes "E" correspondent à la molécule HT14 (Soligel hydrolysé) seul à une concentration de 3,7 g/ha ; les colonnes "F" correspondent à la molécule HDB10 (Soligel hydrolysé et désacétylé) seul à une concentration de 3,7 g/ha. Les Figures 9A, 9B, 9C, 9D et 9E représentent respectivement l'indice de "non 15 rigidité" (9A), l'indice de "chlorose" (9B), l'indice de "nécrose" (9C), l'indice de "pycnide" (9D) et le nombre moyen de feuilles (9E) chez le blé après différents traitements (avec un indice de confiance à 95%). Ces mesures sont effectuées 15 jours (colonnes blanches), 21 jours (colonnes noires), 28 jours après infection (colonnes grises) et 35 jours (colonnes hachurées) par Mycosphaerella graminicola. Les colonnes 20 "A" correspondent au témoin SESP ; les colonnes "B" correspondent au témoin EUP (eau ultra pure) ; les colonnes "C" correspondent à l'agrisurfactant S8/10 seul à 0,06% ; les colonnes "D" correspondent au Soligel à une concentration de 3,7 g/ha en combinaison avec l'agrisurfactant S8/10 à 0,06% ; les colonnes "E" correspondent au Soligel désacétylé à une concentration de 3,7 g/ha en combinaison avec 25 l'agrisurfactant S8/10 à 0,06% ; les colonnes "F" correspondent au fongicide Opus (BASF Agro) seul à 0,5 L/ha ; les colonnes "G" correspondent au Soligel à une concentration de 3,7 g/ha en combinaison avec le fongicide Opus à 0,5 L/ha et les colonnes "H" correspondent au Soligel désacétylé à une concentration de 3,7 g/ha en combinaison avec le fongicide Opus à 0,5 L/ha. 30 Les figures 10A et 10B représentent l'intensité de la septoriose sur les blés (variété Caphorn) traités en parcelles d'expérimentation . Sur la base d'une stratégie à 2 interventions fongicides (avec l'Opus de BASF agro apporté à 0.5L/ha) nous avons voulu vérifier si il était possible de substituer une intervention fongicide classique par un traitement éliciteur. Nous avons testé 2 doses de Soligel à différent stade de culture du blé comme le montre le protocole d'essai ci contre : Traitement 1 au stade Traiteflènt 2 au stade noeuds épiaison Objet 1 Témoin Objet 2 Soligel (Elacaps) 300 g/ha' Opus 0,5 1/ha Objet 3 Soligel (Elacaps) 70 g/ha Opus 0,5 1/ha Objet 4 Opus 0,5 I/ha Opus 0,5 I/ha 2 PARTIE EXPÉRIMENTALE 2.1 1 Propriétés sur la plante modèle Arabidopsis thaliana a. Effet des éliciteurs candidats sur la croissance de la plante La pesée de la matière sèche des rosettes 3 à 4 semaines après l'élicitation a permis de contrôler que l'application de molécules candidates tels que le Soligel et le to Iodus à des doses de 3,7 g/ha et 37 g/ha appliquées à 16 jours post-germination n'affectait pas la croissance des plantes (Figure 1). L'analyse statistique de la variance montre qu'il n'y a pas d'effet significatif à 95% sur la croissance des plantes en terreau en fonction des éliciteurs appliqués, excepté pour le traitement acide salicylique (5 mM) par rapport au contrôle eau. Par contre lors de cette expérience, l'application d'une dose 15 d'acide salicylique à 5 mM, sur des plantes âgées de 15 jours, s'est révélée être fatale pour la croissance des plantes (Figure 1). Ainsi l'utilisation du Soligel comme candidat éliciteur ne se traduit pas par une modification significative de la masse sèche de feuille, montrant que l'utilisation du Soligel n'a pas été accompagnée par une perte de croissance. 20 b. Protection La somme des connaissances acquises sur A. thaliana au cours de ces dernières années en fait un organisme modèle d'étude pour les interactions plantes/pathogènes. Sur ce modèle, il a été choisi d'utiliser 2 pathogènes pour tester l'efficacité de protection par le Soligel chez A. thaliana : 25 û Pseudomonas syringae pv. tomato DC3000, pour l'activation de la voie de l'acide salicylique, avec comme gène induit le gène PR-1 ; û Botrytis cinerea agrr., La résistance d'A. thaliana à B. cinerea repose sur la voie de signalisation de l'acide jasmonique et de l'ethylène (gène rapporteur PDF1.2) et la production de la camalexine (gène rapporteur PAD3).
Il a été procédé à des tests d'infection sur plante entière sur A. thaliana afin de vérifier si le Soligel élicitait une réponse de défense susceptible de protéger la plante contre l'infection par différents pathogènes. Pour cela, différents challenges ont été effectués (Figures 2A et 2B) sur des plantes élicitées à différentes concentrations de Soligel , et, à titre comparatif, les mêmes expériences ont été menées avec de l'eau. Auparavant, il a été vérifié l'absence d'inhibition de la croissance des pathogènes Pseudomonas syringae pv. tomato DC3000 et Botrytis cinerea, par le Soligel aux concentrations testées lors des essais suivants. Huit jours après dépôt sur deux feuilles de la rosette des éliciteurs potentiels, to Pseudomonas syringae pv. tomato DC3000 est déposé sur toutes les feuilles de la rosette. Le rapport du nombre de feuilles portant des symptômes de chlorose ou de nécrose par rapport au nombre de feuilles total de chaque plante permet d'estimer un indice d'infection (Figure 2A). Les facteurs pris en compte pour l'analyse de la variance de l'indice d'infection 15 sont : - la nature et la concentration de l'éliciteur (eau, 12,20 - 1,22 - 0,12 mg/L) - le temps entre l'infection par Pseudomonas syringae pv. tomato DC3000 et l'indexation de l'infection chez les plantes (4 et 7 jours). La Figure 2A représente l'indice d'infection en fonction de la nature et la 20 concentration de l'éliciteur. Nous n'observons pas de différence significative à 95% entre les plantes élicitées par de l'eau et le Soligel à 12,20 et 0,12 mg.1-1. Seul le Soligel à 1,22 mg.l-1 permet de réduire significativement l'indice d'infection d'un facteur 2 par rapport à l'eau, quatre jours post-infection. Ceci semble indiquer que le Soligel a induit chez A. thaliana une résistance à 25 l'infection par le pathogène P. syringae. Cependant cette protection ne se prolonge pas, puisque l'indice d'infection rejoint la valeur du traitement eau 7 jours post-infection. Botrytis cinerea est déposé sur des piqures réalisées toutes les feuilles, à l'aide d'un aiguille stérile. Les feuilles sont considérées comme infectées dès que la nécrose s'est étendue autour de la piqûre sur laquelle le pathogène a été déposé. L'indice 30 d'infection est calculé par rapport du nombre de feuilles infectées sur le nombre total de feuilles. La Figure 2B présente les indices d'infection par Botrytis cinerea 7 jours après infection pour des plantules d'A. thaliana traitées par différents éliciteurs potentiels ou de l'eau. Le Soligel à 12,2 et 1,22 mg.l-1 permet de contrôler le développement de B. 21 2922412
cinerea avec 95 à 100% de feuilles ne présentant pas d'extension de la lésion. Ces résultats suggèrent que le Soligel aux deux concentrations, 12,2 et 1,22 mg.1"1, induit au niveau de la plante un mécanisme de résistance contre ce pathogène. Les résultats obtenus montrent que le Soligel réduit l'infection d' A. thaliana par 5 P. syringae pv tomato DC3000 et B. cinerea.
c. Caractérisation moléculaire de la réponse induite par les éliciteurs candidats L'analyse moléculaire de la réponse d'Arabidopsis thaliana aux éliciteurs Io candidats a été réalisée en analysant l'expression différentielle d'un ou plusieurs gènes marqueurs par RT-PCR semi-quantitative. Une étude comparative de l'expression de 3 gènes de défense a été réalisée à partir d'ARNm extrait des feuilles témoins ou "élicitées" avec les candidats éliciteurs. En effet parmi l'ensemble des gènes induits dans la réaction d'élicitation chez A. thaliana, dans un premier, deux puis trois gènes 15 caractéristiques des voies de défense ont été sélectionnés : Différents gènes de défense sont fréquemment utilisés comme marqueurs des voies de défense. Ainsi : - le gène PR-1, comme représentant de l'activation de la voie de l'acide salicylique, - le gène PDF1.2, comme représentant de l'activation concomitante des voies de 20 l'acide jasmonique et de l'éthylène, le gène PAD3, comme représentant de la synthèse de la camalexine, une phytoalexine propre à A. thaliana. Afin de caractériser le potentiel éliciteur du Soligel , nous avons analysé par RTPCR semi-quantitative l'expression différentielle des trois gènes caractéristiques des 25 voies de défense chez A. thaliana (Figure 3). Une étude comparative de l'expression des gènes de défense a été réalisée à partir d'ARNms extraits de feuilles traitées avec les candidats éliciteurs, le Soligel à différentes concentrations : 3700 mg.l-1, 370 mgr', 12,2 mg.1"1, 1,22 mg.rlet 0,122 mg.1-1. Nous avons utilisé des traitements contrôles négatif, l'eau, et positifs pour 30 l'induction de l'expression des gènes observés : SA 5 mM (gène PR-1), Methyljasmonate (MeJA) 50 M (gène PDF1.2) et Alternaria brassicicola (gène PAD3). Pour chaque condition, nous avons vérifié l'absence d'ADNg dans les ADNcs en procédant à deux contrôles. Le premier consiste à réaliser une PCR avec les amorces des gènes de références EF1-a ou UBQ5 sur les ARNms extraits des feuilles et à vérifier l'absence de produits d'amplification avant de réaliser la RT. Le deuxième contrôle consiste à utiliser, lors des PCRs sur les ADNc, des amorces discriminantes de sorte qu'une différence de taille de l'amplifiat est obtenue selon que l'ADNc ou l'ADNg est amplifié, car dans le cas de l'ADNg les introns sont amplifiés. Pour le contrôle de la réaction d'amplification, nous avons utilisé un contrôle positif, de l'ADNg et négatif, de l'eau. Le potentiel éliciteur du Soligel a été étudié à différentes concentrations : 3700 mg/L, 370 mg/L, 12,2 mg/L, 1, 22 mg/L et 0,122 mg/L. ro Nous avons également cherché à identifier si une modification de la structure du Soligel entraînait une modification de la réponse observée en diminuant la masse molaire (HT14), en enlevant les groupements acétates (Soligel désacétylé), ou en diminuant la masse molaire et en enlevant les groupements acétates (HDB 10). La figure 3A regroupe l'expression des gènes PR-1, PDF1.2 et PAD3 dans les 15 feuilles, 24h après dépôt des différents traitements étudiés. Nous observons que le Soligel à 12,2 et 1,22 mg.l-' induit fortement l'expression de PR-1 (Figure 3A), tout comme le contrôle positif SA 5mM. Par ailleurs, nous observons une très faible expression de PDF1.2 et de PAD3.1. Concernant, les concentrations de Soligel les plus fortes, nous observons une modification de la réponse, orientée vers la seule 20 expression de PDF1. 2 forte à 370 mg.l"1 et très faible à 3700 mg.l-1. L'induction de gènes marqueurs, et plus particulièrement du gène PR-1, est concentration dépendante en Soligel . Concernant l'impact de la masse molaire et de groupements acétate sur l'expression des gènes de défense, l'induction des gènes PR-1 et PDF1.2 est plus 25 importante quand la masse molaire est diminuée. Par ailleurs, on observe l'induction de ces mêmes gènes pour des doses plus faibles lorsque les molécules comportent des groupements acétates par rapport aux formes désacétylées du polymère. L'étude du gène PAD3 semble montrer une très légère expression de ce gène 30 en réponse au Soligel désacétylé à la plus forte concentration testée. De plus, l'observation du profil d'expression induit par HDB10 est plus proche du profil observé pour le Soligel désacétylé que celui observé pour HT14.
Ces résultats montrent que des modifications de structure (désacétylation et masse molaire) entraînent une modification de la réponse de la plante aux éliciteurs candidats. Nous avons également testé un autre hétéropolysaccharide appelé MWA qui provient de Burkholderia caribensis souche MWAP71 isolé de micro-aggrégats de la rhizosphère de la Martinique (Vanhaverbeke C, Heyraud A, Achouak W, Heulin T, 2001. Structural analysis of the exopolysaccharide from Burkholderia caribensis strain MWAP71. Carbohydr Res. 334:127-33.). Une légère induction de l'expression de PDF1.2 est observée à la plus faible concentration (Figure 3B), soulignant ici encore lo que la diminution de la quantité en polysaccharide semble nécessaire pour permettre une élicitation plus efficace. Ces résultats mettent en évidence l'induction par le Soligel et ses dérivés des gènes PR-1, PDF1.2 et PAD3 et par MWA du gène PDF1.2 de façon dose dépendante. 15 II û Propriétés sur Triticum aestivum a. Choix du pathogène. On regroupe sous le nom de septoriose du blé deux maladies causées par deux champignons cryptogamiques : Stagonospora nodorum et Septoria tritici. Nous avons 20 opté pour l'agent pathogène de la septoriose des feuilles, S. tritici l Mycosphaerella graminicola pathologie principale sévissant dans le nord-est de la France. En milieu naturel, la principale source primaire de contamination en automne, donc sur des plants de blé au stade 2-3 feuilles, est constituée d'ascopores de la forme sexuée M. graminicola formés sur les chaumes de l'année précédente (Doyle A, 2004. 25 Know your ennemy, the biology of Septoria tritici (www.farmersjournal.ie/cp2004lsept01.pdf). Irish Farmer journal: 5-10). Mais la propagation de la maladie s'effectue par la dispersion de pycnidiospores formés par la forme asexuée S. tritici. L'élicitation des défenses naturelles des plantes étant une démarche préventive 30 de protection contre les pathogènes, nous avons choisi de sélectionner la phase du pathogène de la septoriose majoritairement à l'origine du démarrage de la maladie c'est-à-dire la forme téléomorphe. Le développement plus rapide de M. graminicola était d'autre part adapté à nos conditions de culture et d'infection. Ainsi la forme sexuée M. graminicola souche CBS 100332 a été choisie.
b. Les symptômes de la septoriose. Lors des premiers essais d'infection des plants par M. graminicola CBS 100332, nous avons observé la présence de différents symptômes décrits dans la littérature (Eyal Z, Scharen AL, HuffmanMDand Prescott JM, 1985. Global insights into virulence frequencies of Mycosphaerella graminicola. Phytopathology, 75 : 1456ù1462 ; Robert C, Bancal MO, Lannou C, Ney B, 2006. Quantification of the effects of Septoria tritici blotch on wheat leaf gas exchange with respect to lesion age, leaf number, and leaf nitrogen status. J Exp Bot, 57 : 225-234) : io la chlorose qui se traduit par un palissement du limbe de la feuille sous la forme d'une tache ou plus étendu à toute la feuille, la nécrose qui se manifeste par une tache jaune-brun-marron (selon l'âge de la nécrose) qui est le plus souvent peu étendue et délimitée, la présence des pycnides caractérisée par la présence de petits points noirs en relief 15 et qui sont observés tardivement. Cependant lors des essais d'infection de M. graminicola, nous avons observé de façon systématique un symptôme non décrit dans la littérature qui se traduit par l'effondrement des feuilles et que nous avons nommé symptôme de non rigidité . Les indices d'infection pour un symptôme sont calculés en effectuant pour 20 chaque plant (9 à 12 plants indexés par traitement) le rapport entre le nombre de feuilles présentant ce symptôme et le nombre total de feuilles. Pour chaque condition, au moins deux expériences indépendantes ont été réalisées. Lors des essais, nous avons mis en place une condition témoin où l'élicitation a été simulée par vaporisation d'eau sur les feuilles de blé avant d'infecter 25 les plants par le pathogène et une condition dite de référence pour laquelle des plants de blé qui n'ont subi ni élicitation ni infection par M graminicola (SESP, sans éliciteur et sans pathogène) sont cultivés dans des boîtes dans les mêmes conditions que les plants infectés. Ce traitement nous a permis d'évaluer l'impact des conditions de culture et du stress abiotique (conditions fortement humides) sur le développement 30 des plants de blé.
c. Effets des éliciteurs candidats sur la protection du blé contre Mycosphaerella graminicola 1) Effet du Soligel et du moût de fermentation du Soligel sur la protection du blé contre M. graminicola Le Soligel et le moût ont été testés à différentes doses comme éliciteurs potentiels et pour leur capacité à induire chez le blé une protection contre M. graminicola. L'effet éliciteur des traitements candidats à été comparé à des traitements par de l'eau ou de l'Iodus40 (Goëmar ) un éliciteur commercial à base de laminarine, préconisé chez le blé. Les plants de blé au stade deux feuilles ont été traités avec le Soligel (37 g.ha -1 ; 3,7 g.ha',), du Iodus40 (37 g.ha -1 ; 3,7 g.ha 1), du môut de fermentation du to Soligel (à une concentration équivalente en EPS de 1,86 g.ha -1 ; 0, 37 g.ha' ; 0,037 g.ha') ou de l'eau puis sept jours post-traitement ils ont été infectés avec la souche M. graminicola CBS 100332. Les indices d'annotation du symptôme de nécrose pour les différents traitements en fonction du temps sont représentés en Figure 4 et 5. Nous observons 15 que quinze jours après le challenge, les plants traités par le Soligel aux trois concentrations testées (37 g.ha ; 3,7 g.ha-' ; 0,37 g.ha') montrent 40 à 78% de feuilles nécrosées en moins que les plants traités par de l'eau. Vingt-un jours après infection, seul Soligel à 37 g.ha' permet de réduire de 20% l'indice de feuilles nécrosées par rapport au traitement eau. L'application du Iodus40 à 37 g.ha' 20 entraîne de façon transitoire 25% de feuilles nécrosées en moins que le traitement eau quinze jours après le challenge. Le moût de fermentation du Soligel à 1,86 et 0, 37 g.ha -1 de polysaccharide n'entraîne pas de protection contre le pathogène 15 jours après challenge mais il permet 21 jours après le challenge de maîtriser la propagation de la maladie de façon à 25 observer 30% de feuilles nécrosées en moins que le témoin eau (Figure 5). De façon similaire à l'étude sur Arabidopsis thaliana, le Soligel montre une capacité élicitrice en protégeant le blé contre M. graminicola. Cependant cette protection est transitoire.
30 2) Formulation des éliciteurs candidats La feuille de blé est constituée d'une couche de cire qui la rend très hydrophobe et entraîne le roulement des gouttes de solutions aqueuses vaporisées à sa surface.
Le Soligel est un polysaccharide présentant des propriétés de viscosité et d'adhésion. Afin de mettre en évidence l'impact de la concentration en polysaccharide sur l'adhésion des solutions de Soligel aux feuilles de blé, nous avons comparé la rétention foliaire d'une solution de Soligel à 0,4 g.l -1 et à 1,5 g.l -1 à celle de l'eau.
L'analyse de la variance montre que la rétention foliaire de l'eau (0,40 mg.g-1) et celle du Soligel à 0,4 g.l -1(0,46 mg.g-l) ne sont pas significativement différentes (p > 0,05) mais présentent un écart significatif avec la rétention foliaire du Soligel à 1,5 g.lF1 (0,70 mg.gl) (p < 0,05). Ces résultats montrent que le Soligel ne présente pas de propriétés d'adhésion à des concentrations de polysaccharide inférieures ou Io égales à 0,4 Dans les expériences d'élicitation des plants de blé, la plus forte dose testée, 37 g.ha 1, est obtenue par vaporisation d'une solution de Soligel à 12 mg.1"1. À cette concentration, le Soligel devrait présenter la même rétention que l'eau. Afin d'augmenter l'adhésion du Soligel à la surface de la feuille, augmenter le temps de 15 contact et potentialiser l'effet de la molécule, nous avons cherché à le formuler avec différents adjuvants. Nous avons donc réalisé des essais de formulations sur une gamme de concentrations allant de 1,5 mg.l 1(0,28 g.ha 1) à 1,5 g.1-1 (283,5 g.ha 1). Différents tensioactifs de la famille des polyglycosides d'alkyle (APG) ont été 20 choisis: / L'agrisurfactant S810 , produit par ARD, qui est un polyglycoside d'alkyle synthétisé à partir de son de blé (70% de glucose et 30% de pentose) et d'alcools capriques et capryliques d'origine végétale avec 8 à 10 carbones dans la chaîne carbonée, 25 / L'agrisurfactant Fx1012 plus, fabriqué également par ARD, qui un polypentoside d'alkyle C10/C12 comportant 10 à 12 carbones dans la chaîne carbonée, / Agrimul PG2067 (Cognis) qui est un polyglycoside d'alkyle à base glucose, avec 8 à 10 carbones dans la chaîne carbonée, et commercialisé comme adjuvant de produit phytosanitaire, 30 / L'APP C8/C10 , produit par ARD au laboratoire à partir de l'hydrolyse de la paille, qui est composé exclusivement de xylose avec 10 carbones dans la chaîne carbonée, Pour ces essais de rétention foliaire, les concentrations en Soligel sont 1,5 mg.l'', 0,4 , 1,5 g.l'' et les concentrations en adjuvants de 0 à La figure 6 représente les valeurs de rétention foliaire sur feuilles de blé du Soligel à différentes concentrations en fonction de la nature et de la concentration en 5 adjuvant. Tous les tensioactifs testés permettent à 0,6 g.l'' d'améliorer significativement la rétention foliaire du Soligel à 0,4 et 0,00015 g.l'1. L'agrisurfactant S810 permet d'augmenter significativement la rétention foliaire du Soligel même à la concentration la plus élevée (1,5 g.l'1). À la plus faible concentration en Soligel (1,5 10 mg.l''), l'addition de tensio actifs tels que l'agrisurfactant C810 , l'APP C8/C10 et Agrimul PG2067 accroît la rétention foliaire pour atteindre une valeur limite d'environ 1 mg.g''. Ces expériences nous ont permis de sélectionner quatre tensioactifs : l'agrisurfactant C810 , I'APP C8/C10 , l'agrisurfactant 10-12 plus et Agrimul PG2067 . 15 2) Protection du blé contre Mycosphaerella graminicola par les éliciteurs candidats formulés Notre hypothèse de départ postulait que l'augmentation de l'adhésion du Soligel pourrait accroître le temps de contact entre l'éliciteur et la surface de la 20 feuille, potentialiser la réponse de la plante et donc améliorer la protection. Afin de vérifier cette hypothèse, nous avons traité des plants de blé au stade deux feuilles avec une solution de Soligel à 12 mg.l'1 (37 g.ha') seul ou formulé avec les tensioactifs l'agrisurfactant S810 et l'APP C8/C10 à une concentration de 0,6 g.14 . Sept jours post-traitement, les plants ont été infectés avec le pathogène M 25 graminicola. La figure 7 présente les indices de non rigidité, de formation des pycnides pour les différents traitements 21 jours après challenge. Dans le cas des tensioactifs, l'agrisurfactant S810 et l'APP C8/Cl0 , ces tensioactifs utilisés seuls ne diminuent pas l'indice de non rigidité des feuilles et augmentent significativement la formation de pycnides par rapport aux plants témoins, 30 comme si l'ajout de ces tensioactifs favorisait la pénétration et/ou le développement du pathogène. Le Soligel ne permet pas 21 jours post-challenge de réduire de façon reproductible l'affaissement des feuilles et le développement des pycnides par rapport au traitement eau (cf figure 4 et 5).
Les formulations Soligel - l'agrisurfactant S810 ou l'APP C8/C10 permettent de réduire très significativement l'indice de formation de pycnides et le symptôme d'affaissement des feuilles par rapport aux composés pris séparément ou par rapport au traitement témoin. Les tensioactifs S810 , l'APP C8/C10 présentent donc une action synergique avec le Soligel .. Nos résultats montrent que l'application des tensioactifs 5810 et l'APP C8/10 seuls favorise la formation de pycnides, alors qu'en association avec le Soligel les adjuvants l'agrisurfactant S810 et l'APP C8/C10 présentent une forte synergie qui conduit à une réduction drastique des symptômes de la maladie. Ces ~o adjuvants ont été sélectionnés pour la suite de nos études. Les premiers essais (Figure 4 et 7) ont montré que 15 jours post-challenge, le Soligel à 3,7 g.ha 1 ou 37 g.ha 1 diminuent de façon significative et identique le symptôme de nécrose par rapport au traitement eau. Par souci de coût, la dose de 3,7 g.hâ 1 de Soligel a été sélectionnée pour la suite de l'étude. 15 4) Impact de la structure chimique et de la formulation des molécules sur la croissance et la protection du blé contre Mycosphaerella graminicola Les données de la littérature montrent que les propriétés élicitrices sont très dépendantes de la structure chimique dans le cas des composés de type 20 polysaccharides. Nous avons donc cherché à déterminer l'effet de variations structurales sur la capacité à induire chez le blé une réponse de défense contre M. graminicola, telles que la désacétylation (Soligel désacétylé), la diminution de la masse molaire par diminution du nombre d'unités répétitives (HT14), ou les deux (HDB10). 25 Notons que ces modifications chimiques ont un impact sur les propriétés physicochimiques des composés. La désacétylation diminue les interactions chaînes-chaînes, ce qui se traduit par une diminution de la viscosité des solutions et de la capacité à former des gels (Villain-Simmonet A (1999) Nouveaux polysaccharides bactériens. Structures et propriétés. Doctorat, Université Joseph Fourier, Grenoble) a 30 réduction de masse molaire peut conduire à des composés présentant un comportement rhéologique de gel faible (Dargelas F (2002) Structures et propriétés d'un nouveau polysaccharide bactérien. Nouvelles applications. Doctorat chimie physique moléculaire et structurale , Université Joseph Fourier).
La figure 9 présente l'évolution sur 2 à 4 semaines post-infection, des indices de non-rigidité (9A), chlorose (9B), nécrose (9C) et formation de pycnides (9D) ainsi que le nombre moyen de feuilles par plant pour des plantules élicitées au stade deux- trois feuilles et infectées par M. graminicola 7 jours après. Par rapport au traitement eau, le Soligel (3, 7 g/ha) améliore significativement les indices de non-rigidité et diminue de façon transitoire la formation de pycnides. Les indices de chlorose et nécrose ne sont pas significativement modifiés. io La désacétylation du polysaccharide multiplie par 2 la proportion de feuilles affaissées, même si l'indice reste très inférieur à celui des plantes traitées par de l'eau, prolonge la durée de protection contre la formation de pycnides mais ne modifie pas les indices de chlorose et nécrose. La diminution de la masse molaire diminue les indices de chlorose et pycnides, is mais n'affecte pas la nécrose. L'hydrolyse/désacétylation du polysaccharide permet elle d'améliorer les quatre indices de façon significative. Concernant l'impact sur le développement des plantes, le Soligel et le Soligel désacétylé ne présentent pas d'effet sur la croissance tandis que le Soligel 20 hydrolysé et le Soligel hydrolysé/désacétylé permettent un accroissement significatif du nombre moyen de feuilles par plant. Notons que le développement de M. graminicola ne modifie pas non plus la croissance des plantes infectées par rapport aux plantes de référence (SESP). L'ensemble de ces résultats semble montrer que la structure chimique du 25 polysaccharide a un impact sur l'efficacité des molécules à induire chez la plante une capacité à se défendre contre l'infection, et sur la croissance des plantes.
5) Formulation de l'éliciteur avec un fongicide Nous avons étudié des formulations Soligel /antifongique. Nous avons testé 30 l'Opus (BASF agro) qui est un composé antifongique systémique de la famille des triazoles qui inhibe la synthèse des stérols. L'antifongique a été vaporisé sur les feuilles à la moitié de la dose préconisée par le fournisseur, seul ou en association avec le Soligel et le Soligel désacétylé à 3,7 g.ha 1(Figure 9).
L'application du fongicide seul ne modifie pas ou améliore significativement les indices d'infection de non rigidité , de chlorose et de nécrose par rapport à l'eau et le Soligel . Par contre, l'indice d'infection pycnide est augmenté lors de l'ajout de l'Opus .
L'observation des traitements Soligel + Agrisurfactant 5810 et Soligel désacétylé + l'agrisurfactant 5810 montre qu'environ 20% des feuilles présentent le symptôme de chlorose alors que l'application de l'Opus (BASF agro) entraîne l'extension du symptôme de chlorose à 45% des feuilles, ceci est également observé dans le cas du Soligel désacétylé + Opus . to Dans nos conditions de culture, le fongicide seul, l'Opus (BASF agro), à demi dose semble être moins efficace que le Soligel pour les symptômes de non rigidité et de pycnide . En revanche l'effet protecteur de la formule fongicide + Soligel (forme acétylée et désacétylée) paraît plus efficace que le fongicide seul puisque pour 15 l'ensemble des symptômes cette formule présente des indices équivalents à ceux du Soligel , forme acétylée et désacétylée, additionnée d'agrisurfactant S810 . Ainsi sans être synergiques, les deux produits formulés ne semblent pas antagonistes.
6) Essais en champs 20 Des essais en champs ont été entrepris lors de la campagne 2007, ils avaient pour objectif de vérifier l'effet protecteur du produit Soligel à 70 et 300 g/ha formulé avec le tensio actif agrisurfactant 5810 à 0.06%. L'indexation faite sur F2 et F3 du blé sur la maladie dominante la septoriose montrent :
25 - l'effet protection pour les deux doses d'éliciteur avec l'augmentation de la pression de la maladie : effets très significatifs des traitements éliciteurs à 70 g/ha (et 300 g/ha sur F3) - sur F2 : efficacité de l'éliciteur : 43% de réduction de l'infection contre 60% pour l'Opus par rapport au témoin 30 - Sur F3 : efficacité de l'éliciteur : 29% de réduction de l'infection contre 60% pour l'Opus par rapport au témoin - l'effet des différents traitements se retrouvent sur les rendements parcelles qui sont significativement supérieurs pour les parcelles traitées exclusivement à l'Opus et celles traitées avec le Soligel à 70g/ha.
MATERIELS ET METHODES
1) Matériel végétal a) Arabidopsis thaliana La culture in vitro d'A. thaliana est réalisée en conditions stériles dans des boîtes de culture carrées et translucides (12,5 cm2, Greiner ). Les graines sont stérilisées par trempage dans une solution d'hypochlorite de calcium à 2% (p/v), d'éthanol à 95% (v/v) et de Tween20 à 1% (p/v) pendant 5 min avec agitation par retournement à plusieurs reprises. Les graines sont ensuite rincées trois fois avec de l'éthanol à 95% (v/v), séchées à température ambiante sous une hotte à flux laminaire jusqu'à évaporation complète de l'éthanol, puis conservées stérilement à 4°C avant d'être semées. Les graines sont ensuite déposées sur un milieu gélifié et nutritif stérile qui est le milieu Hoagland/2 (Amon DI, Hoagland DR (1940) Crop production in artificial culture solutions and in soils with special reference to factors influencing yields and absorption of organic nutrients. Soil Sci., 50 : 463-483- Tableau I) additionné de Phytagel à 0,7 g/L. Les boîtes sont fermées par du Micropore et placées verticalement dans une chambre de culture. Les plantes sont cultivées sur terreau stérilisé par irradiation en pots de 5,75 cm x 5,75 cm. Une couche de sable grossier est déposée à la surface du terreau pour éviter la formation d'algues. L'arrosage se fait quotidiennement par immersion, avec une alternance de 3 jours d'eau de ville et 1 jour de solution nutritive Coïc-Lesaint (Tableau 1) . L'apport en CO2 est celui des conditions atmosphériques.
Les conditions de cultures en phytotron sont de 14h de jour à 21°C, sous une intensité lumineuse de 150 mol de photons.m 2.s 1 pour les cultures en boîtes. Pour les cultures en pots, les conditions de cultures en phytotron sont 10h de nuit à 18°C, 14h de jour à 21°C, 220 mol de photons.m2.s 1 et 50 à 60 % d'humidité relative.
TABLEAU I - MILIEUX & SOLUTION - LB (Luria-Bertani) : 10 g.l-1 Tryptone - 5 g.l~l Yeast extract .. 15 g.F1 Agar - 1 1 Eau distillée .. PDB (Potato Dextrose Broth) : 24 g.l-1 Potato Dextrose Broth - 1 1 Eau distillée - PDB/2 (Potato Dextrose Broth) : 12 g.1"1 Potato Dextrose Broth - 1 1 Eau distillée - PAF (Pseudomonas Agar F) : 38 g.11 PAF - 1 1 Eau distillée - PDA (Potato Dextrose Agar) : 24 g.l"1 Potato Dextrose Broth -15 g.l-1 Agar - 1 1 Eau distillée - DYAA (Dextrose 1% Yeast extract Asparagine Agar) : Dextrose - 10 g.l" Yeast extract - 1 g.l-1 L- asparagine
1,78 g.l"i K2HPO4 - 0,38 g.l"1 MgSO4 ,7H20 - 0,25 g.l-1 FeC13 (solution 10%) - 0,05 % Agar - 20 g.l-1 Eau distillée - 1 1 Hoagland/2 + phytagel 0,7 % (w/v) : Solutions mères : 98 g.l-1 Macroéléments 1- MgSO4, 7H20 189 el 2- Ca(NO3)2,4H20 131,2 .1"1 3- KNO3 23 g.1- 4- NH4H2PO 4 1,92 g.l-1 5-Séquestrène 572 mg.1"1 362 mg.l"1 50 mg.l-1 16 mg.l-1 50 mg.l-1 Microéléments 6- H3BO3 MnC12, 4H20 ZnSO4, 7H20 CuSO4, 5H20 Na2MoO4, 2 H20 Solution finale : 1, 2, 3, 4, 5, 6 0,25 % Eau 1 1 (gsp) Coïc-Lesaint :.. DTD: Solutions mères : Solution A HNO3 4,7 % (v/v) (NH4)2HPO4 30 g.l-1 KNO3 56,25 g.l-1 Solution d'oligo-éléments : 2,5 % (v/v) (NH4)6Mo7024, 4H2O 0,5 g.l"1 H3B 03 15 g.l"I MnSO4, H2O 20 g.l-1 ZnSO4, 7H2O 10 g.1"1 CuSO4, 5H2O 2,5
Solution B HNO3 0,0125 % (v/v) Ca(NO3)2, 4H2O 40 g.l"1 Mg(NO3)2, 6H2O 25 g.l"1 KNO3 57,5 g.l"1 Séquestrène Fe 138 2,5 g.l"1
Solution finale : solution A 30 ml solution B 30 ml Eau 101(gsp) b) Triticum aestivum L. cv. Caphorn Les plants de Triticum aestivum sont cultivés sur terreau stérilisé par irradiation en pots de 5,75 cm x 5,75 cm. Les graines sont déposées à la surface du terreau préalablement tassé, à raison d'une graine par pot, puis elles sont recouvertes d'une fine couche de terreau et d'une couche de sable grossier afin d'éviter la formation d'algues. Le schéma de culture que nous avons mis au point est constitué de deux phases lo distinctes : a. Phase I : les blés sont cultivés et élicités dans une chambre de culture régulée, b. Phase II: les plants sont répartis dans des boîtes étanches et translucides et infectés avec le pathogène de la septoriose. 15 Lors de la Phase I, l'arrosage se fait quotidiennement par immersion (1 fois par jour ), d'une solution nutritive Coïc-Lesaint (Tableau I). Les conditions en chambre de culture sont de 8h de jour à 19°C, sous une intensité 220 'mol de photons.m-2.s-1, 14h de nuit à 12°C, et 50 à 60 % d'humidité relative. L'apport en CO2 est celui des conditions atmosphériques. Lors de la Phase II de l'expérimentation, les boîtes sont placées dans les chambres de cultures et sont ventilées par un flux d'air stérile (entrant et sortant) afin d'éviter l'accumulation de CO2 et de diminuer l'effet de serre. Les blés ont été cultivés avec une photopériode de 8h de jour et 16h de nuit, sous des conditions de lumière de 250 tmol.m2.s-1, dans une atmosphère contenant 360 ppm de CO2 ce qui est équivalent à la quantité de CO2 atmosphérique. La présence d'eau au fond des boîtes permet l'alimentation hydrique des plantes et le maintien d'une forte humidité afin de io favoriser le développement de l'infection.
2) Matériel pathogène a) Botrytis cinerea, Pseudomonas syringae, Alternaria brassicicola i. Culture 15 Botrytis cinerea agrr. est cultivé en boîtes de Pétri sur milieu DYAA, à une température moyenne de 22°C et à la lumière ambiante. Pseudomonas syringae pv. tomato DC3000 est cultivée en milieu solide PAF puis en milieu liquide LB. ii. Challenge 20 Une suspension de spores des champignons A. brassicicola, B. cinerea est préparée en grattant la surface du mycélium d'une culture du champignon sur milieu DYAA en présence d'eau de ville filtrée sur 0,21_tm. Une culture de P. syringae en phase exponentielle de croissance est centrifugée à 1500 g pendant 10 min, lavée par du MgC12 1 mM et reprise dans 15 ml de MgC12 1 mM. L'inoculation des différents 25 pathogènes d'A. thaliana est réalisée 4 à 8 jours après dépôt des éliciteurs candidats, par dépôt de gouttes de 10 121 d'une suspension de 5.105 spores.ml-1 ou 10' bactéries.ml-1 sur le maximum de feuilles. Dans le cas de B. cinerea, l'inoculation a été faite par 1 goutte de 10 pi disposée de part et d'autre de la nervure centrale de la feuille, sur le maximum de feuilles, au niveau de piqûres réalisées à l'aide de la pointe 30 d'un cure dent ou d'une aiguille stériles.
b) Mycosphaerella graminicola iii. Culture Mycosphaerella graminicola est cultivé en boîte de Pétri sur milieu DYAA, à une température de 22°C et à la lumière ambiante. Des morceaux de Mycosphaerella graminicola prélevés du tube de la mycothèque sont déposés sur des filtres (Cyclopore polycarbonate, Whatman ) préalablement stérilisés et posés sur le milieu de culture solide (Figure 54 et 55). Ainsi, 3 semaines après la mise en culture, le filtre portant la culture de Mycosphaerella graminicola est transféré dans du PDB (Difco , Tableau I). La culture est placée sous agitation par retournement (30 rpm/min) à une température de 22°C et à la lumière ambiante pendant une dizaine de io jours.
iv. Challenge L'inoculation est faite avec la culture liquide de M. graminicola. Avant le challenge, la culture est observée au microscope afin d'en vérifier le stade et d'évaluer 15 la quantité de spores libres qui varie 1.104 spores.ml-1 à 1.106 spores.ml-1. Les plants de Triticum aestivum L. sont répartis dans des boîtes translucides (3 à 10 plants par boîtes selon les expériences) avec 1 cm d'eau et infectés par vaporisation d' l ml de la culture de M. graminicola sur le plant entier afin d'inoculer l'ensemble des feuilles. Ensuite les boîtes sont fermées et placées dans des cellules de culture sous une 20 intensité lumineuse de 220 mol de photons.m 2.s"1, 8h de jour à 19°C et 14h de nuit à 12°C à l'intérieur les boîtes. Le renouvellement de l'air dans les boîtes est assuré par des pompes à membrane qui s'approvisionnent en air dans les cellules de culture. Des filtres stériles en polycarbonate sont placés sur chaque boîte en entrée et sortie du circuit de ventilation pour éviter les contaminations dans l'enceinte. L'apport en CO2 25 est celui des conditions atmosphériques.
3) Préparation et application des éliciteurs Sur Arabidopsis thaliana, les éliciteurs testés sont le Soligel et ses dérivés, développés par ARD. Les solutions d'éliciteurs sont préparées avec de l'eau de ville 30 (sans chauffage de la solution), stérilisée par filtration sur membrane stérile 0,2 m, à 3700 mg.1-1, 370 mg.1"1, 12,2 mg.l"1, 1,22 mg.l-1 et 0,12 mg.l"1. Les solutions de contrôles positifs sont l'acide salicylique 5mM (SigmaUltra, >_ 99%) et le MeJa 5011M (Sigma) préparés avec de l'eau de ville et stérilisée par filtration sur 0,2 m.
L'élicitation des plantes est réalisée 15 jours après semis des graines, par dépôt d'une goutte de 10 l d'éliciteur candidat sur 2 feuilles opposées de la rosette. Sur Triticum aestivum L., les éliciteurs testés sont le Soligel et ses dérivés, formulés ou non formulés, développés par ARD et le Iodus 40 commercial développé par PhytoGoëmar. Les solutions d'éliciteurs sont préparées avec de l'eau de ville stérilisée par filtration sur 0,2 m, à 12,2 mg.1-1, 1,22 mg.l-1 et 0,12 mg.1-1. Si l'on rapporte la masse d'éliciteur déposé à un traitement d'1 l.ha"1, sachant que la surface d'un pot est de 33 cm2 et que l'on applique lml/pot, les concentrations effectives sont de 37 g.ha 1, 3,7 g.ha"1 et 0,37 g.ha"1. Quand l'éliciteur candidat est formulé, un tensioactif (Agrisurfactant 5810 ou APP C8/C10, ARD) est additionné à 0,06% p/v. L'élicitation des plants est réalisée 15 jours après semis des graines, stade 2-3 feuilles (20 sur l'échelle de Zadok), par vaporisation sur le plant entier d' l ml de la solution d'éliciteur candidat. Les plantes témoins ont été traitées selon le même protocole avec de l'eau distillée ou de l'eau de ville stérilisées par filtration sur 0,2 m.
4) Méthodologie pour la rétention foliaire. Les solutions testées sont additionnées d'un colorant bleu : le Chicago Sky Blue 6B (Acros Organics ) à 0,4 %. Deux heures après la pulvérisation (à l'aide d'un pulvérisateur mécanique muni d'une buse de pulvérisation agricole permettant de délivrer 189 1.ha 1), les parties aériennes des plantes sont coupées et lavées par agitation à la main (retournement/agitation dans la solution 30 fois pendant 30 secondes) dans 50 ml de Triton X100 (Acros Organics ) à 0,25%. La solution de lavage est récupérée et la lecture de la Densité Optique est effectuée à 618 nm afin de doser la concentration de colorant dans les solutions de lavage. Les parties aériennes coupées sont ensuite placées à 104°C, les matières sèches sont obtenues après 48 h. Les résultats sont exprimés en mg de colorant retenu par gramme de masse sèche. L'efficacité est calculée en considérant la masse de colorant retenu par gramme de biomasse telle que défini précédemment sur la masse de colorant pulvérisée par gramme de biomasse. Un traitement statistique est réalisé sur les moyennes des trois répétitions à l'aide de l'analyse de variance (ANOVA) avec un niveau de significativité de 0,05 à l'aide du logiciel libre KyPlot. 5) Test d'inhibition de la croissance des pathogènes par les éliciteurs Nous avons testé le pouvoir potentiel d'inhibition de croissance des éliciteurs sur les pathogènes utilisés chez A. thaliana, P. syringae, B. cinerea et A. brassicicola.
L'effet des éliciteurs sur la croissance de P. syringae, B. cinerea et A. brassicicola a été observé sur milieux gélosés PAF pour Pseudomonas syringae et DYAA pour les deux autres pathogènes (Tableau I). Des spots de 1000 des molécules testés, Soligel et/ou le moût bactérien de Rhizobium sp. YAS34 à différentes concentrations ou eau stérile, ont été déposés sur les milieux. Après séchage, soit io 1000 d'une solution de P. syringae est déposée sur les spots des molécules testées, soit 1001_tl d'une solution de champignons, B. cinerea ou A. brassicicola, est déposée au centre de la boîte. Les boîtes sont incubées à 30°C pour P.syringae et en alternance jour-nuit à 20-23°C pour B. cinerea et A. brassicicola. Le développement de P.s syringae sur un spot d'éliciteur ou sur de l'eau est évalué 72h après le dépôt, alors que 15 l'observation de la croissance de B. cinerea et A. brassicicola est faite après une semaine de croissance.
6) Indexation de la protection des plantes contre les pathogènes a) A. thaliana 20 L'indice de protection des plantes par les différents éliciteurs est déterminé au niveau macroscopique 3 et 8j post-challenge. Les feuilles présentant des symptômes d'infection (chlorose, nécrose) ou les feuilles saines sont dénombrées par rapport au nombre de feuilles total. L'indice de protection est calculé en faisant le rapport des feuilles saines sur le nombre total de feuilles. 25 L'analyse statistique de la variance de l'indice d'infection est réalisée par le logiciel STATGRAPHICS Plus (Stat Point, Inc., USA). b) Triticum aestivum L. cv. Caphorn Expériences en conditions de laboratoire. 30 Chaque plant de blé est indexé selon la formule suivante sur le nombre total de feuilles du plant, le nombre de feuilles présentant un symptôme non rigidité , le nombre de feuille présentant un symptôme chlorose , le nombre de feuilles présentant un symptôme nécrose , le nombre de feuilles présentant un symptôme pycnide . Puis des indices pour chaque symptôme sont calculés selon la formule suivante : Nombre de feuille avec symptôme x Indice symptôme x = Nombre total de feuille Par ailleurs, nous exploitons le nombre total de feuilles par plant et nous l'analysons en effectuant une moyenne par traitement. Ainsi nous obtenons un nombre moyen de feuilles par plant qui nous permet de caractériser le développement du blé. L'analyse statistique de la variance pour chaque indice d'infection et pour l'estimation du nombre moyen de feuilles par plant est réalisée par le logiciel STATGRAPHICS Plus (Stat Point, Inc., USA). Expériences en champ. L'indexation de la maladie consiste à attribuer, pour chaque feuille, un pourcentage représentant l'étendue de la maladie sur la feuille en pourcentage d'aire.
La note maximale indiquant une contamination complète déclenchant le dessèchement et par la suite la mort de la feuille est de 100%. L'indexation est faite par au moins deux personnes.
7) Analyse de la réponse i) Extraction d'ARN totaux Pour chaque concentration d'éliciteurs candidats et chaque temps de prélèvement (24h, 48h et 7j), les parties aériennes de 5 à 10 plantules d'A. thaliana sont récoltées, immédiatement immergées dans de l'azote liquide et réduites en poudre dans un mortier en présence d'azote liquide. Les ARNs sont extraits à partir de 100 à 300 mg de tissus foliaires par la technique au Trizol (Invitrogen, Life Technologies). Le Trizol est une solution contenant du phénol et de l'isothiocyanate de guanidine permettant l'extraction en une seule étape des ARNs totaux à partir de cellules ou de tissus. L'addition de chloroforme suivie d'une centrifugation sépare la solution en une phase aqueuse, contenant les ARNs, et une phase organique. Les ARNs sont précipités par de l'isopropanol. Le culot d'ARNs est ensuite lavé à l'éthanol 75% (v/v) à -20°C puis, après centrifugation, repris dans 25 l d'eau DEPC 39 2922412 (Diethyl pyrocarbonate, Sigma ). Les ARNs ainsi obtenus sont ensuite soumis à un traitement à la DNase I (kit DNA-freeTM, Ambion) pour éliminer une contamination par de l'ADN. Afin d'éliminer les traces de polysaccharide, de phénol, d'isothiocyanate de guanidine, et d'isopropanol les ARNs sont purifiés et concentrés 5 par dépôt sur une colonne (Kit RNeasy MinElute Cleanup, Qiagen ) et sont élués dans 14 pl d'eau RNase Free. Afin de s'assurer de l'absence d'ADN dans nos échantillons, 1 gl de chaque solution d'ARN est utilisé pour réaliser une PCR avec les amorces du gène EF1-a ou UBQ5 avec les conditions d'amplification mentionnées dans le tableau II. Les to amplifiats (5 l) sont déposés sur un gel d'agarose 2,0% dans un tampon TBE 1X. La migration s'effectue sous 100V. Après confirmation de l'absence de produit d'amplification, la qualité et la quantité des ARNs extraits sont caractérisées par spectrophotométrie (biophotomètre Eppendorf ). L'intégrité et la quantité des ARN sont vérifiées en condition dénaturante par électrophorèse sur gel d'agarose 1% en 15 milieu TBE 1X.
TABLEAU II gène N° amorces PCR taille produit taille produit T° hybridation d'accession PCR (pb) PCR (pb) (°C) si ADNc si ADNg PR-1 At2g1.4610 5'-GTAGGTGCTCTTGTTCTTCCC-3' 420 pb 420 pb 58 5'-CACATAATTCCCACGAGGATC-3' PDF1.2a At5g44420 5'-CTAAGTTTGCTTCCATCATC-3' 2.10 pb 304 pb 55 5'-GTGCTGGGAAGACATAGTTG-3' PAD3 At3g26830 5'-GACAATCTCCGGTGAATCTTG-3' 472 pb 570 pb 58 5'-CTGATCAGCTCGGTCATTCCC-3' E1-1a At5g60390 5'-GTGAGCACGCTCTTCTTGCT-3' 458 pb 558 pb 58 5'-GAGACTCGTGGTGCATCTCA-3' UBQ5 At3g62250 5'-GTGGTGCTAAGAAGAGGAAG-3' 253 pb 253 pb 55 5'-GATCAAGCTTC AACTCCTTCT-3' ii) L'ADNc étudié L'expression de gènes, décrits comme impliqués dans les réactions de défense à l'attaque d'un pathogène ainsi que de gènes témoins d'expression, a été analysée à 30 l'aide de la Reverse Transcriptase Polymerase Chain Reaction (RT-PCR). La synthèse du premier brin d'ADNc est réalisée dans un volume final de 20 tl à partir d' l à 1,5 tg d'ARN en utilisant le Kit Omniscript (Qiagen ). L'eau RNase-free est supplémentée par 2 l de tampon de réaction, 2 l d'un mélange de dNTP (à une concentration finale de 20 mM de dATP, dGTP, dTTP et dCTP), 2 tl d'une solution 20 25 d'oligodTig à 10 M, 4 U de transcriptase inverse Omniscript et 10 U d'inhibiteur de RNase (RNase Inhibitor, Promega ). L'ADNc simple brin est synthétisé à 37°C pendant 60 min. iii) PCR semi-quantitative Les ADNcs simple brin synthétisés sont utilisés comme matrice pour amplifier des gènes connus, grâce à des amorces spécifiques. Au préalable, une normalisation de ces matrices avec un gène présentant une expression constitutive (EF1-a et UBQ5) est nécessaire. io Choix du nombre optimal de cycle Deux l d'ADNc, à la dilution 1/8, sont amplifiés par PCR. Le mélange réactionnel de 25 l est composé de 2,5 l tampon PCR 10X, 0,5 1.11 de dNTP 20 mM (5 mM de chaque dNTP), 1 l de chaque amorce PCR à 10 M et 1,25 unités de Taq polymérase (Sigma). Les conditions d'amplifications sont les suivantes : n cycles de 15 1min à 94°C, 45 sec à 58°C et 1 min à 72°C. Le nombre optimal n de cycles d'amplification pour chaque échantillon est déterminé en analysant 5 l du mélange réactionnel après 24, 26, 28 et 30 cycles par électrophorèse sur gel d'agarose 2% de sorte que l'amplification soit dans la phase exponentielle. La quantification de l'intensité des bandes est réalisée sur la photographie du gel d'agarose à l'aide du 20 logiciel ImageJ (http://rsb.info.nih.gov/ij/). Le nombre de cycle n choisi est identique pour tous les échantillons et se situe dans la phase exponentielle. Choix de la dilution optimale Au nombre de cycle n choisi, lorsque les produits présentent des niveaux d'amplifications différents, la matrice la plus forte est diluée afin que tous les produits 25 d'amplifications présentent des intensités identiques. Ainsi 2 pl des ADNc dilués, de %2 (matrice la plus faible) à 1/160 (matrice la plus forte) sont amplifiés par PCR au nombre n de cycle choisi précédemment et dans les mêmes conditions. Une analyse des gels d'agarose à l'aide du logiciel ImageJ permet de choisir la dilution pour laquelle les produits d'amplification sont de même intensité; c'est l'étape de 30 normalisation. Une fois les matrices normalisées, différentes amplifications sont réalisées par PCR en utilisant les amorces spécifiques de chaque gène étudié pour un nombre optimal de cycles et aux dilutions optimales choisies pour chaque matrice.

Claims (28)

REVENDICATIONS
1. Utilisation d'un composé d'unité répétitive de formule (I) suivante : (A); BùC (I) dans laquelle : ù i représente 0 ou 1 ; ù A représente un sucre uronique, notamment un acide glucuronique ou mannuronique, ù B représente 1, 2 ou 3 motifs glucose, l'un au moins des motifs glucose étant io éventuellement substitué, notamment par au moins un motif galactose, le cas échéant par au moins un motif galactose comprenant le cas échéant un groupe pyruvate, ù C représente un motif galactose ou un 6-déoxy-2-épimère du galactose, tel que le 6-déoxy-L-talose, le cas échéant substitué par l'acide 3-déoxy-D-manno-oct-2-ulosonique et/ou par au moins un groupement acétate, is la liaison entre le groupe A et le groupe B étant de type 1 ù* 4 la liaison entre le groupe B et le groupe C étant de type 1 ù> 1 ou 1 --* 4, lesdits motifs A, B et C susmentionnés pouvant le cas échéant être substitués par au moins un groupement acétate, en tant qu'éliciteur des défenses naturelles des plantes contre les pathogènes 20 fongiques et/ou viraux et/ou bactériens.
2. Utilisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que i est égal à 1.
3. Utilisation selon la revendication 2, caractérisée en ce que C représente un 25 motif galactose, ledit motif galactose étant le cas échéant substitué par au moins un groupement acétate.
4. Utilisation selon la revendication 3, caractérisée en ce que B représente : ù un motif glucose non substitué par un motif galactose, ledit motif glucose étant 30 le cas échéant substitué par au moins un groupement acétate, ou ù trois motifs glucose, l'un au moins de ces trois motifs étant éventuellement substitué par au moins un motif galactose. 15
5. Utilisation selon la revendication 4, caractérisée en ce que B représente un motif glucose non substitué par un motif galactose, ledit motif glucose étant le cas échéant substitué par au moins un groupement acétate.
6. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que l'unité répétitive du composé est la suivante : H R8 dans laquelle RI, R2, R3, R4, R5, R6, R7 et R8 représentent, indépendamment les uns des autres, H ou un groupe acyle comprenant de 1 à 6 atomes. de carbone, notamment un groupe acétyle.
7. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que l'unité répétitive du composé est la suivante : H 20 30
8. Utilisation selon la revendication 5, caractérisée en ce que B représente trois 25 motifs glucose, l'un au moins de ces trois motifs étant éventuellement substitué par au moins un motif galactose.
9. Utilisation selon la revendication 8, caractérisée en ce que les motifs glucose sont reliés entre eux par des liaisons de type 1 ù> 4 et/ou 1 -* 6.
10. Utilisation selon la revendication 8 ou 9, caractérisée en ce qu'un seul motif glucose est substitué par au moins un motif galactose.
11. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisée en ce que B représente le motif suivant : OH OH O OH 0 dans lequel l'un au moins des groupes OH est substitué par au moins un motif galactose.
12. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisée en ce que B représente le motif suivant : H3C\ /00H /C~ o O HO
13. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 et 8 à 12, caractérisée en ce que l'unité répétitive du composé est la suivante : OH 30 44 2922412
14. Utilisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que i est égal à O.
15. Utilisation selon la revendication 14, caractérisée en ce que B représente s deux motifs glucose.
16. Utilisation selon la revendication 15, caractérisée en ce que les motifs glucose sont reliés entre eux par une liaison de type 1 ù> 4. 10
17. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisée en ce que C représente le 6-déoxy-L-talose, substitué par l'acide 3-déoxy-D-manno-oct-2-ulosonique et par au moins un groupement acétate.
18. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisée en 15 ce que l'éliciteur est utilisé en association avec au moins un agent tensioactif.
19. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisée en ce que l'éliciteur est utilisé en association avec au moins un agent tensioactif, et avec au moins une molécule phytosanitaire notamment choisie parmi les composés suivants : un 20 fongicide, un insecticide, un herbicide et un régulateur ou stimulateur de croissance.
20. Utilisation selon la revendication 18 ou 19, caractérisée en ce que le rapport massique entre l'agent tensioactif et le composé de formule (I) varie d'environ 1 à 10 000. 25
21. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 18 à 20, caractérisée en ce que l'agent tensioactif est choisi parmi : ù les tensioactifs mouillants, ioniques ou non, notamment ceux de la famille des organosiliconés, ceux de la famille des organofluorés, les polyglycosides d'alkyle ou APG, les alcools éthoxylés en C8 à C18, les alkyl-phénol éthoxylés en C8 à C16, les amines grasses éthoxylées, les tristyryl phénol éthoxylés, les sucroesters, les sulfates d'alcools en C8 à C18, les alkyl benzène, toluène ou xylène sulfonates, les sulfates d'alkyl-phénol éthoxylés en C8 à C16, et les phosphonates d'alkyl-phénol éthoxylés en C8àC16,etû les tensioactifs émulsionnants, tels que les APG contenant 14 à 22 atomes de carbone sur la chaîne alkyle, les alcools gras éthoxylés et les acides gras éthoxylés, les huiles de ricin éthoxylés, les esters de sorbitan éthoxylés ou non éthoxylés, les alkylaryles éthoxylés et propoxylés, les copolymères ethoxy-propoxylés, les esters s phosphatés d'alkylaryle polyoxyéthylène glycol, les alkylaryles sulfonates et les lignines sulfatés.
22. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 18 à 21, caractérisée en ce que l'éliciteur est utilisé en association avec un composé supplémentaire ou un io mélange de composés supplémentaires, ledit composé supplémentaire étant choisi parmi : û un solvant organique ou une huile choisi parmi : les huiles végétales, les esters d'acides gras végétaux comme l'ester méthylique de colza ou l'oléate de méthyle, les huiles minérales comme les huiles paraffines ou le white spirit, les huiles aromatiques 15 d'origine pétrolière, le xylène, les alcools, les cétones, le DMF, la N-méthyl pyrrolidone, la N-octyl pyrrolidone et les dérivés chlorés tels que le monochlorobenzène, et/ou û un polymère ou mélange de polymères choisi parmi : les copolymères oxydes de polydiméthyl-siloxane-alkylés, les polymères blocks de phényl-éthoxylé/propoxylé 20 alkylés, les polyvinyl-pyrrolidones alkylés, les gommes de xanthane, les carboxyméthylcelluloses et les alginates, et/ou û un agent conservateur choisi parmi : les esters méthylique, éthylique, propylique et butylique de l'acide p-hydroxybenzoïque, le benzoate de sodium, le 2-bromo-2-nitropropane-1,3-diol (tel que le Bronopol de BASF), les isothiazolones (tel 25 que le KATHON CG de Rohm et Haas) ou tout agent chimique évitant la prolifération bactérienne ou des moisissures, et/ou û un antimousse choisi parmi les polysiloxanes SE2, SE9 ou SE25.
23. Composition comprenant : 30 û un éliciteur d'unité répétitive de formule (I) telle que définie dans l'une quelconque des revendications 1 à 17, et û au moins un agent tensioactif, ladite composition étant caractérisée en ce que le rapport massique entre l'agent tensioactif et l'éliciteur varie d'environ 1 à 600.
24. Composition comprenant : û un éliciteur d'unité répétitive de formule (I) telle que définie dans l'une quelconque des revendications 1 à 17, û au moins un agent tensioactif, et û au moins une molécule phytosanitaire notamment choisie parmi les composés suivants : un fongicide, un insecticide, un herbicide et un régulateur ou stimulateur de croissance, ladite composition étant caractérisée en ce que le rapport massique entre l'agent io tensioactif et l'éliciteur varie d'environ 1 à 600.
25. Composition selon la revendication 23 ou 24, caractérisée en ce que l'agent tensioactif est choisi parmi : û les tensioactifs mouillants, ioniques ou non, notamment ceux de la famille des 15 organosiliconés, ceux de la famille des organofluorés, les polyglycosides d'alkyle ou APG, les alcools éthoxylés en C8 à c 18, les alkyl-phénol éthoxylés en C8 à c 16, les amines grasses éthoxylées, les tristyryl phénol éthoxylés, les sucroesters, les sulfates d'alcools en C8 à C18, les alkyl benzène, toluène ou xylène sulfonates, les sulfates d'alkyl-phénol éthoxylés en C8 à C16, et les phosphonates d'alkyl-phénol éthoxylés en 20 c s à C16, et ù les tensioactifs émulsionnants, tels que les APG contenant 14 à 22 atomes de carbone sur la chaîne alkyle, les alcools gras éthoxylés et les acides gras éthoxylés, les huiles de ricin éthoxylés, les esters de sorbitan éthoxylés ou non éthoxylés, les alkylaryles éthoxylés et propoxylés, les copolymères ethoxy-propoxylés, les esters 25 phosphatés d'alkylaryle polyoxyéthylène glycol, les alkylaryles sulfonates et les lignines sulfatés.
26. Composition selon l'une quelconque des revendications 23 à 25, comprenant en outre : 30 û au moins un solvant organique ou au moins une huile choisi parmi : les huiles végétales, les esters d'acides gras végétaux comme l'ester méthylique de colza ou l'oléate de méthyle, les huiles minérales comme les huiles paraffines ou le white spirit, les huiles aromatiques d'origine pétrolière, le xylène, les alcools, les cétones, le DMF,la N-méthyl pyrrolidone, la N-octyl pyrrolidone et les dérivés chlorés tels que le monochlorobenzène, et/ou û au moins un polymère ou mélange de polymères choisi parmi : les copolymères oxydes de polydiméthyl-siloxane-alkylés, les polymères blocks de phényl-éthoxylé/propoxylé alkylés, les polyvinyl-pyrrolidones alkylés, les gommes de xanthane, les carboxyméthylcelluloses et les alginates, et/ou û au moins un agent conservateur choisi parmi : les esters méthylique, éthylique, propylique et butylique de l'acide p-hydroxybenzoïque, le benzoate de sodium, le 2-bromo-2-nitropropane-1,3-diol (tel que le Bronopol de BASF), les isothiazolones (tel to que le KATHON CG de Rohm et Haas) ou tout agent chimique évitant la prolifération bactérienne ou des moisissures, et/ou û au moins un antimousse choisi parmi les polysiloxanes SE2, SE9 ou SE25.
27. Procédé de traitement des plantes, en particulier des vignes et des céréales, 15 notamment du blé ou du colza, pour la potentialisation et la stimulation de leurs défenses naturelles, ledit procédé comprenant l'application, notamment sur les feuilles ou sur les semences, d'une composition contenant un éliciteur tel que défini dans la revendication 1. 20
28. Procédé de traitement des plantes, en particulier des vignes et des céréales, notamment du blé, pour la potentialisation et la stimulation de leurs défenses naturelles, ledit procédé comprenant l'application, notamment sur les feuilles ou sur les semences, d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des revendications 23 à 26. 25 30
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