FR2921248A1 - Dispositif de serrage de deux portions d'une tresse et implant intervertebral comprenant une cale, une tresse et un tel dispositif de serrage - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de serrage de deux portions d'une tresse, notamment pour implant intervertébral.Il comprend une première pièce fixe et une pièce mobile (30) :- ladite pièce fixe comprend deux premières surfaces distinctes de serrage (66, 68) de ladite tresse (14) ;- ledit ensemble mobile (30) comprend deux deuxièmes surfaces distinctes de serrage (70, 72) de ladite tresse et des moyens de déplacement (32) de l'ensemble mobile (30) par rapport à ladite pièce fixe entre une première position dans laquelle lesdites premières et deuxièmes surfaces de serrage sont respectivement en regard l'une de l'autre mais écartées pour définir un libre passage pour lesdites portions (14b, 14c) de la tresse et une deuxième position dans laquelle lesdites premières et deuxièmes surfaces de serrage sont rapprochées l'une de l'autre pour serrer lesdites portions de la tresse.

Description

La présente invention a pour objet un dispositif de serrage de deux portions d'une tresse et l'utilisation d'un tel dispositif pour la réalisation d'un implant intervertébral et encore plus particulièrement d'un implant intervertébral à abord latéral, c'est-à-dire qui peut être inséré entre les apophyses épineuses de deux vertèbres consécutives latéralement par rapport au plan défini par le rachis du patient auquel l'implant doit être mis. Des implants pourvus de cales intervertébrales sont notamment décrits dans la demande de brevet français 2 822 051 et dans la demande 10 de brevet français 2 870 106 au nom de la demanderesse. La mise en place d'une telle cale soulève certains problèmes liés à la pratique chirurgicale. En effet, un ligament dit supra épineux relie tous les sommets des apophyses épineuses entre eux. Pour mettre en place la cale, il faut déplacer ce ligament. Pratiquement, on le détache des 15 deux apophyses concernées et on l'écarte au moyen d'un instrument chirurgical approprié. Pour détacher le ligament des apophyses, on utilise un scalpel. Une fois que la cale est mise en place, on recoud le ligament aux épineuses après avoir pratiqué une petite ouverture dans ces dernières pour placer le fil de couture. Le ligament peut même 20 éventuellement être sélectionné. L'inconvénient majeur de cette pratique chirurgicale est qu'en touchant au ligament pour le détacher puis l'écarter, on lui fait perdre ses propriétés mécaniques. De plus, toutes ces opérations nécessitent du temps qui augmente la durée globale de l'intervention chirurgicale. 25 Le plus souvent, lorsqu'il faut procéder à l'ablation totale du disque naturel intervertébral, il est nécessaire d'avoir accès axialement à ce disque et donc la pratique chirurgicale décrite ci-dessus ne peut être évitée. Il existe cependant au moins un cas où la situation est 30 différente. C'est le cas où il faut procéder à l'ablation d'une hernie discale, intervention qui ne nécessite que l'accès à un côté du massif épineux. Dans ce cas, il est donc particulièrement intéressant de disposer d'un implant intervertébral dans lequel la cale peut être aisément mise en place par voie latérale entre les apophyses épineuses puisque l'intervention 35 chirurgicale proprement dite ne nécessite elle-même que cette voie d'accès.

Cela n'est pas possible avec les cales des implants intervertébraux connus car les ailes qui entourent le logement destiné à recevoir l'apophyse épineuse sont d'une hauteur relativement importante typiquement au moins de 5 mm. En effet, une telle hauteur d'aile imposerait une distraction des deux vertèbres concernées qui serait inacceptable. Pour résoudre ce problème, la demanderesse a déposé la demande de brevet français n° 2 897 771 qui concerne un implant intervertébral dont la cale permet cette insertion latérale grâce notamment IO au fait que l'aile distale de la cale a une hauteur réduite au plus égale à 3 mm. Comme cela est également connu, le maintien en place de la cale intervertébrale est assuré par des liens ou tresses qui passent autour des apophyses épineuses des deux vertèbres adjacentes et qui doivent 15 être rendus solidaires de la cale elle-même. En outre, ces tresses doivent présenter une tension suffisante pour assurer une solidarisation effective de la cale entre les deux vertèbres. La demande de brevet PCT WO 2006/034423 décrit un système de fixation de tresse pour une cale intervertébrale. Cependant, ce système 20 de fixation ne permet la fixation que d'une seule portion de la tresse de l'implant intervertébral avec la cale. Il est donc nécessaire qu'une extrémité de cette tresse soit solidaire de la cale intervertébrale. Cette situation présente en particulier un certain nombre d'inconvénients quant à l'ergonomie générale de la cale intervertébrale, c'est-à-dire sa facilité 25 d'insertion et quant aux possibilités de traction sur la tresse pour assurer une solidarisation efficace de la cale intervertébrale entre les apophyses épineuses. En outre, l'extrémité de la tresse est rendue solidaire de la cale, le plus souvent, par une couture. Cette couture complique la fabrication de l'implant et rend plus complexe le nettoyage de l'implant. 30 Un premier objet de l'invention est de fournir un dispositif de serrage de tresse notamment mais non exclusivement utilisable dans la cale d'un implant intervertébral qui permette d'assurer la solidarisation de deux portions de la tresse. Selon l'invention, le dispositif de serrage de deux portions d'une 35 tresse comprend une première pièce fixe et un ensemble mobile par rapport à ladite première pièce et il se caractérise en ce que : - ladite pièce fixe comprend deux premières surfaces distinctes de serrage de ladite tresse ; - ledit ensemble mobile comprend deux deuxièmes surfaces distinctes de serrage de ladite tresse ; et en ce qu'il comprend en outre des moyens de déplacement dudit ensemble mobile par rapport à ladite première pièce pour déplacer ledit ensemble mobile entre une première position dans laquelle lesdites premières et deuxièmes surfaces de serrage sont respectivement en regard l'une de l'autre mais écartées pour définir un libre passage pour lesdites portions de la tresse et une deuxième position dans laquelle lesdites premières et deuxièmes surfaces de serrage sont respectivement rapprochées l'une de l'autre pour serrer lesdites portions de la tresse, lesdits moyens de déplacement étant en outre aptes à maintenir ledit ensemble mobile dans sa deuxième position de serrage.

On comprend que grâce au fait que deux zones de serrage de la tresse correspondant à deux portions distinctes de celles-ci sont définies par les surfaces de serrage des deux éléments, il n'est pas nécessaire de prévoir qu'une extrémité de la tresse soit solidaire de la cale à demeure ou plus généralement du système sur lequel est monté le dispositif de serrage. En outre, du fait que le dispositif de serrage agit sur deux portions distinctes de la tresse, cela laisse libre les deux extrémités de celle-ci, ce qui permet d'exercer une traction convenable sur l'ensemble de cette tresse quels que soient par ailleurs les risques de frottement qui peuvent exister entre le système sur lequel est monté le dispositif de serrage et la tresse elle-même. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif de serrage est caractérisé en ce que ledit ensemble mobile est constitué par une unique deuxième pièce.

On comprend que dans ce cas, le serrage et donc le blocage des deux portions de la tresse est réalisé simultanément. Selon un premier mode de mise en oeuvre du premier mode de réalisation, le dispositif de serrage est caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement comprennent une première face de glissement de ladite première pièce inclinée par rapport à la direction de déplacement et une deuxième face de glissement de ladite deuxième pièce apte à coopérer avec ladite première face, ladite deuxième face étant également inclinée par rapport à la direction de déplacement, et un organe mécanique pour provoquer le glissement de la deuxième face par rapport à la première face entre lesdites première et deuxième positions.

De préférence encore, dans ce mode de mise en oeuvre, le dispositif de serrage est caractérisé en ce que ledit organe mécanique est une vis dont l'extrémité filetée coopère avec un taraudage ménagé dans la face inclinée de la première pièce, dont le corps traverse ladite deuxième pièce par un orifice oblong, et dont la tête est au contact d'une face de ladite deuxième pièce opposée à sa face inclinée. En variante, on peut prévoir la disposition inverse, c'est-à-dire que la vis soit montée dans la deuxième pièce et que la tête de la vis coopère avec la première pièce. Selon un deuxième mode de mise en oeuvre du premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif de serrage est caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement comprennent des faces de glissement parallèles à la direction de déplacement ménagée respectivement dans chacune desdites pièces et aptes à coopérer entre elles, et un organe mécanique de déplacement.

Selon ce deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention, de préférence, le dispositif de serrage est caractérisé en ce que ledit organe de déplacement comprend une surface inclinée ménagée dans ladite deuxième pièce et opposée à la face de glissement, et une vis engagée dans un taraudage ménagé dans ladite première pièce et dont une extrémité coopère avec ladite surface inclinée. Selon une variante du deuxième mode de mise en oeuvre, l'organe de déplacement comprend un organe de vissage dont l'axe est parallèle à la direction de déplacement, la tête dudit organe de vissage étant en appui sur une face externe de ladite deuxième pièce mobile, la partie filetée de l'organe de vissage coopérant avec un taraudage ménagé dans ladite première pièce. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le dispositif de serrage est caractérisé en ce que ledit ensemble mobile comprend deux deuxièmes pièces distinctes mobiles séparément, chaque deuxième pièce définissant une des deux deuxièmes surfaces de serrage.

On comprend que dans ce mode de réalisation chaque portion de tresse peut être serrée séparément. Ainsi, le chirurgien peut successivement fixer la tresse sur chacune des apophyses épineuses. Dans ce mode de réalisation, de préférence, le dispositif de serrage est caractérisé en ce que ladite première pièce comprend une première face de glissement, en ce que chaque deuxième pièce mobile comprend une deuxième face de glissement, lesdites deux deuxièmes faces de glissement étant aptes à coopérer avec ladite première face de glissement, et en ce qu'il comprend en outre deux organes mécaniques pour provoquer le glissement séparé de la deuxième face de glissement de chaque deuxième pièce mobile par rapport à la première face de glissement de ladite première pièce entre lesdites première et deuxième positions. Quel que soit le mode de mise en oeuvre considéré, les surfaces de serrage peuvent être constituées par des surfaces mobiles les unes par rapport aux autres et inclinées par rapport à la direction de déplacement d'un ensemble par rapport à l'autre. Au moins une des surfaces de serrage peut être constituée par une arête en regard d'une deuxième surface de serrage plane. Les surfaces de serrage peuvent encore comporter des crans, des ergots et/ou des aspérités. Un deuxième objet de la présente invention est de fournir un implant intervertébral utilisant le dispositif de serrage défini précédemment, l'implant intervertébral étant de préférence à insertion latérale.

Pour atteindre ce deuxième but, selon l'invention, l'implant intervertébral comprend une cale et une tresse pour la fixation de ladite cale sur les apophyses épineuses de deux vertèbres adjacentes, ladite cale comprenant une partie médiane et deux parties d'extrémité respectivement proximale et distale s'étendant orthogonalement par rapport à la direction d'insertion de ladite cale entre les vertèbres, ladite cale comportant deux évidements respectivement disposés à deux extrémités de ladite partie médiane entre les extrémités desdites parties d'extrémité, la première partie d'extrémité proximale comportant un dispositif de serrage du type défini ci-dessus, la direction de déplacement de ladite pièce mobile étant sensiblement parallèle à la direction d'insertion.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'une cale intervertébrale à insertion latérale équipée d'un premier mode de réalisation de dispositif de serrage de la tresse ; - la figure 2A montre en perspective la partie de la cale intervertébrale formant la première pièce du dispositif de serrage de la figure 1; - la figure 2B montre en perspective la deuxième pièce du dispositif de serrage de la figure 1 ; - la figure 2C montre en perspective l'organe mécanique du dispositif de serrage de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe selon un plan H-H de la figure 1 montrant en outre la façon dont la tresse coopère avec les apophyses épineuses ; - la figure 4 est une vue en coupe verticale selon le plan V-V de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue en perspective d'une cale d'un implant intervertébral équipé d'un deuxième mode de mise en oeuvre du premier mode de réalisation du dispositif de serrage de tresse ; - la figure 6 montre les différents éléments constitutifs du dispositif de serrage selon le deuxième mode de mise en oeuvre ; - la figure 7 est une vue en coupe selon le plan H'-H' de la figure 6 ; - la figure 8 est une vue en coupe de la cale selon le plan V'-V' de la figure 6 ; - la figure 9 est une vue en perspective d'une première variante 30 du premier mode de mise en oeuvre du premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 10 est une vue de côté de l'implant intervertébral montré sur la figure 9 ; - la figure 10A est une vue en coupe selon la ligne A-A de la 35 figure 10 ; - la figure 11 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation du dispositif de serrage ; - la figure 11A est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 11 ; - La figure 12 montre en perspective une deuxième variante du premier mode de mise en oeuvre du premier mode de réalisation de l'implant ; - La figure 13 est une vue en coupe longitudinale selon le plan B-B de la figure 12 ; et - La figure 13A est une vue en coupe selon la ligne A-A de la figure 13. Dans la description qui suit, on va décrire plus particulièrement des cales intervertébrales à insertion latérale équipées de dispositifs de serrage de deux portions d'une tresse selon l'invention. Les dispositifs de serrage qui seront décrits sont plus particulièrement adaptés à de tels systèmes constitués par des cales intervertébrales. Il va cependant de soi que ces dispositifs de serrage de tresse pourraient être utilisés avec d'autres systèmes et notamment d'autres systèmes chirurgicaux dès lors qu'il est nécessaire de solidariser au système deux portions distinctes de la tresse et qu'il est nécessaire de pouvoir exercer une traction sur les deux extrémités libres de cette tresse. En se référant tout d'abord aux figures 1 à 4, on va décrire un mode de réalisation d'un implant intervertébral équipé d'un premier mode de mise en oeuvre d'un premier mode de réalisation du dispositif de serrage de tresse. Selon le premier mode de réalisation du dispositif de serrage, les deux portions de tresse sont serrées simultanément. L'implant intervertébral 10 est essentiellement constitué par une cale 12 et par une tresse souple déformable 14 permettant la fixation 30 de la cale entre les apophyses épineuses des vertèbres. Comme cela est bien connu, le corps de cale 12 est constitué par une partie médiane 16 et par deux parties d'extrémité respectivement distale et proximale référencées 18 et 20. Les parties d'extrémité 18 et 20 ont des longueurs supérieures à celles de la partie médiane 16 pour définir 35 à chaque extrémité de la partie médiane des encoches ou évidements 22 et 24 destinés à recevoir les apophyses épineuses. Comme on le voit, la cale étant destinée à faire partie d'un implant à insertion latérale, la longueur I de la partie d'extrémité distale 18 est inférieure à la longueur L de la partie d'extrémité proximale 20. Dans le présent texte, le mot "distal" désigne l'extrémité de l'implant la plus éloignée du chirurgien lorsque celui-ci procède à son insertion, le mot "proximal" désignant l'autre extrémité. Pour permettre le serrage de deux portions de la tresse 14, la cale 12 est équipée d'un dispositif de serrage portant la référence générale 26. Ce dispositif de serrage est constitué par une première pièce fixe 28 qui comprend la partie proximale 20, la partie médiane 16, par une partie mobile 30 et, enfin, par un organe mécanique 32 de déplacement. Un évidement 34 est ménagé dans la partie d'extrémité proximale 20, la partie médiane 16 et une faible portion de la partie d'extrémité distale 18. Cet évidement est défini par une paroi de fond inclinée 36 et essentiellement par une paroi latérale 38 qui est sensiblement parallèle à la paroi externe 20a de la partie proximale 20. La pièce mobile 30 du système de serrage comporte une face inférieure 40, une face latérale 42 conjuguée de la face latérale 38 de l'évidement 34 et une face supérieure 44 sensiblement plane. La pièce 30 est bien sûr destinée à être placée dans le logement 34, sa face inférieure inclinée 40 reposant sur la face inclinée 36 du logement 34 pour constituer deux faces de glissement. En outre, l'extrémité 42a de la pièce 30 comporte une extension 46 qui peut pénétrer dans une ouverture traversante 48 de l'extrémité proximale 20 du corps de cale.

Pour commander le déplacement de la pièce mobile 30 par rapport à la pièce fixe 28 constituée par le corps de cale, un organe mécanique 32 est prévu. Il est de préférence constitué par une vis 50 dont l'extrémité 52 coopère avec un taraudage 54 ménagé dans la face inclinée 36 du logement 34 et dont la tête 56 est en appui sur la face supérieure 44 de la pièce mobile 30. Enfin, la pièce mobile 30 comporte un évidement oblong 58 dans lequel est engagé le corps de la vis 50. On comprend qu'en vissant la vis 50 dans le taraudage 54, la tête 56 de la vis qui est en appui sur la face supérieure 44 de la pièce mobile 30 provoque le glissement de celle-ci par rapport à la partie fixe rapprochant ainsi sa face 42 de la paroi interne 38 du logement 34.

La partie d'extrémité distale 18 du corps de cale comporte un passage 60 permettant le libre engagement de la partie médiane 14a de la tresse 14 comme le montre mieux la figure 3. La partie proximale 20 comporte également deux passages latéraux 62 et 64 qui débouchent dans la face externe de la cale et dans l'évidement 34 pour permettre également le passage de la tresse 14 comme on l'expliquera. De préférence, l'ouverture 48 et les passages 62 et 64 débouchent dans la face de la cale dans laquelle débouche le logement 34. Cela facilite la mise en place de la tresse.

Sur la figure 3, on voit que la paroi interne 38 de l'évidement 34 comporte deux portions inclinées 66 et 68 par rapport à la direction F de déplacement de la pièce mobile par rapport à la pièce fixe, sa direction de déplacement F étant également la direction d'insertion de la cale intervertébrale entre les vertèbres.

La pièce mobile 30 comporte également deux faces inclinées 70 et 72 conjuguées des faces 66 et 68 du logement 34. Ces quatre faces inclinées constituent des surfaces de serrage des portions 14b et 14c de la tresse 14, ces portions 14b et 14c étant bien sûr disposées de part et d'autre de la partie médiane 14a de la tresse engagée dans le passage 60.

L'utilisation du dispositif de serrage selon ce premier mode de mise en oeuvre est la suivante : lors de l'insertion de la cale entre les vertèbres V1 et V2 ou plus précisément leur apophyse épineuse, la pièce mobile 30 est dans une position en retrait, c'est-à-dire que les surfaces de serrage 66, 70 et 68, 72 sont respectivement écartées l'une de l'autre permettant un libre passage des portions 14b et 14c de la tresse. Par ailleurs, les extrémités libres 14d et 14e de la tresse sont facilement accessibles puisqu'elles pénètrent dans le logement 38 par les fentes 62 et 64 et qu'elles en ressortent par l'ouverture 48. Les fentes 62 et 64 et l'ouverture 48 débouchant de préférence dans la face de la cale dans laquelle débouche aussi le logement 34, la mise en place initiale de la tresse 14 est aisée. Après qu'on ait exercé sur les extrémités 14d et 14e de la tresse une traction convenable, on agit sur la vis 50 pour provoquer le déplacement de la pièce mobile 30 vers la paroi 38 du logement 34 assurant ainsi un serrage progressif des portions 14b, 14c de la tresse entre les surfaces de serrage jusqu'à ce qu'on obtienne une immobilisation de ces deux portions de la tresse par rapport à la cale. L'action de la tête 56 de la vis 50 assure le maintien de la pièce mobile 30 dans sa portion de serrage. En outre, du fait que la portion médiane 14a de la tresse est librement engagée dans le passage 60, même en cas de frottement important de la tresse sur une des apophyses épineuses, on obtient effectivement un serrage et donc une fixation efficace de la cale sur chacune des apophyses épineuses V1 et V2. En se référant maintenant aux figures 9 et 10, on va décrire une première variante du dispositif de serrage qui vient d'être décrit.

Dans ce mode de réalisation, le système de serrage comprend une pièce fixe 120 constituée par le corps de la cale, une pièce mobile 122 et un organe mécanique de déplacement 124 constitué de préférence par une vis 126. La pièce 120 comporte un logement 128, débouchant dans la face 120a, pour recevoir la pièce mobile 122. Le logement 128 définit une surface inclinée 130, qui coopère avec la surface inclinée de glissement 132 de la pièce mobile 122. En outre, l'extrémité proximale de la pièce fixe comporte une ouverture axiale 134 et deux ouvertures latérales 136, ces ouvertures pouvant déboucher dans la face 120a de la pièce fixe 120. La pièce mobile comprend à son extrémité proximale une extension 137 apte à pénétrer dans l'ouverture axiale 134 et deux faces de serrage 140 et 142 disposées de part et d'autre de l'extension 138 et, de préférence inclinées par rapport au plan longitudinal de la pièce fixe. La paroi interne du logement 138 définit également deux surfaces de serrage 144 et 146 respectivement en regard des surfaces de serrage 140 et 142 de la pièce fixe. La vis 126 a une tête 126a en appui sur un lamage de la face 120b et de la pièce fixe 120. Le corps de la vis 126b traverse la pièce fixe pour une ouverture oblongue 148 alors que sa partie filetée 126c est vissée dans un taraudage 150 ménagé dans la pièce mobile 122. L'utilisation de la première variante de réalisation est la suivante : La tresse 14 est engagée dans une fente 152 du corps de cale. Elle pénètre dans le logement 128 par les ouvertures latérales 138. Ses portions à serrer 14b et 14c sont disposées entre les surfaces de serrage 140, 144 et 142, 146, les extrémités libres 14d et 14e de la tresse 14 sortant du logement 128 par l'ouverture axiale 134. De préférence, les ouvertures 134 et 138 débouchent dans la face de la cale dans laquelle débouche aussi le logement 128. En position initiale, la pièce mobile 122 est écartée de l'extrémité proximale de la pièce fixe 120. Les portions 14b et 14c sont libres entre les surfaces de serrage. Lorsque le chirurgien a exercé la traction convenable sur les extrémités libres 14d et 14e de la tresse pour enserrer convenablement les apophyses V1 et V2, celui-ci agit sur la tête 126a de la vis 126. Le vissage de la vis 126 dans le taraudage 150 de la pièce mobile entraîne un déplacement de la pièce mobile 122 par rapport à la pièce fixe 120 dans la direction F. Cela provoque le rapprochement des surfaces de serrage 144 et 146 par rapport aux surfaces 140 et 142, assurant ainsi un serrage efficace de la tresse 14 dans ses portions 14b et 14c.

En se référant maintenant aux figures 5 à 8, on va décrire un deuxième mode de mise en oeuvre du premier mode de réalisation du dispositif de serrage pour l'implant intervertébral 10' constitué par la cale 12' et la tresse 14'. La structure de la cale intervertébrale 10' est identique dans son organisation générale à celle de la cale 10 de la figure 1. Les seules différences concernent des aménagements pour constituer la pièce fixe et la pièce mobile du système de serrage qui porte la référence générale 26' dans ce deuxième mode de réalisation. Comme on le voit mieux sur la figure 8, un logement 80 est réalisé dans la partie d'extrémité proximale 20' du corps de cale. Ce logement comporte une paroi supérieure 82 et une paroi inférieure 84 sensiblement plane. Le logement 80 débouche par son extrémité 86 dans la face externe de la partie d'extrémité proximale 20. A l'intérieur du logement 80 est montée à glissement une pièce mobile 88 qui présente une face inférieure de glissement 90 coopérant avec le fond 84 du logement 80. La face supérieure de la pièce mobile 88 définit une surface inclinée 92 tournée vers la paroi supérieure 82 du logement 80. Le dispositif de serrage selon ce deuxième mode de réalisation est complété par un organe mécanique de déplacement 94 qui est constitué par une vis à tête creuse 96. L'extrémité inférieure 96a de la vis 96 comporte une portion tronconique 98 qui peut coopérer avec la face inclinée 92 de la pièce mobile 88. La vis 96 est engagée dans un taraudage 100 ménagé dans la paroi supérieure 82 du logement 80. On comprend qu'en vissant la vis 96, la partie tronconique de celle-ci référencée 98 coopère avec la portion inclinée 92 provoquant un déplacement de la pièce mobile 88 selon la direction F'. Ce déplacement permet le rapprochement de la face interne 102 de la pièce mobile 88 vers la face 104 qui constitue le fond du logement 80. De préférence, la face interne 102 de la pièce mobile 88 comporte deux projections formant arête 106 et 108 tournées vers le fond 104 du logement 80. La portion proximale 20' du corps de cale comporte également deux ouvertures latérales 108 et 110 analogues aux ouvertures 62 du premier mode de réalisation pour permettre le passage de la tresse 14'. La pièce mobile 88 comporte deux ailes latérales 110 et 112 disposées de part et d'autre de la portion inclinée 92. Ces ailes latérales 110 et 112 sont percées de passages respectivement référencés 114 et 116 pour permettre le passage de la tresse 14'. On comprend que lorsqu'à l'aide de la vis 96, la pièce mobile 88 est déplacée, par glissement par rapport à la pièce fixe constituée par le corps de cale, selon le sens de la flèche F' ce qui tend à rapprocher les arêtes 106 et 108 de la pièce mobile vers la paroi de fond 104 du logement 80, on obtient un serrage entre la surface de fond 104 du logement et les arêtes 106 et 108 assurant ainsi l'immobilisation par serrage des portions 14'b et 14'c de la tresse 14'. En se référant maintenant aux figures 12 et 13, on va décrire une variante du système de serrage représenté sur les figures 6, 7 et 8. Le système de serrage comprend une pièce fixe 160 constituée par le corps de la cale et une pièce mobile 162 montée dans un logement 164 ménagé dans la face inclinée 160a de la partie proximale de la pièce fixe. Enfin, le système de serrage comprend un organe mécanique 166 constitué de préférence par une vis 168. La pièce mobile 162 se déplace selon la direction de l'axe XX' de la vis 168. Elle est guidée en translation par les faces parallèles 170 et 172 de la paroi interne du logement 164 qui coopèrent avec les faces conjuguées de la pièce mobile. Le fond du logement 164 définit deux surfaces de serrage 174 et 176 disposées de part et d'autre de la vis 166.

La face 162a de la pièce mobile tournée vers la pièce fixe définit deux surfaces de serrage 178 et 180 en regard des surfaces de serrage 174 et 176 de la pièce fixe 160. Cette pièce mobile 162 comporte également deux fentes 182 et 184 qui la traversent entièrement.

La vis 166 comprend une tête 166a qui est en appui dans un lamage de la face externe 162b de la pièce mobile 162 et une partie filetée 166b qui coopère avec un taraudage 186 ménagé dans la pièce fixe 160. La tresse 14 présente une partie centrale 14a engagée dans une fente 188 de la partie centrale de la cale. La tresse pénètre latéralement par le logement 164 par l'espace existant entre les pièces fixe 160 et mobile 162 et ses portions 14b et 14c sont donc disposées entre les surfaces de serrage 174, 178 et 176, 180. Les extrémités libres de la tresse 14 et 14e ressortent par les fentes 188 et 184 de la pièce mobile 162. Lorsque le chirurgien a exercé une traction convenable sur les extrémités libres 14d et 14e, celui-ci agit sur la tête 166a de la vis 166 pour rapprocher la pièce mobile 162 du fond du logement 164 de la pièce fixe. Les portions 14b et 14c de la tresse se trouvent ainsi serrées entre les surfaces de serrage 174 et 180. Il faut souligner que dans tous les modes de réalisation, l'organe qui permet le déplacement de la pièce mobile par rapport à la pièce fixe (corps de cale) est constitué par une vis 50. Les têtes de ces vis sont aisément accessibles pour le praticien après la mise en place de l'implant puisque les têtes de ces vis débouchent dans la face latérale de la cale qui est accessible au chirurgien. En outre dans les deux cas, comme le dispositif de serrage permet de serrer deux portions distinctes de la tresse, la partie médiane 14a, 14'a de la tresse est logée à l'intérieur même du corps de cale et n'en ressort que par les extrémités du passage 60. Cette disposition est beaucoup plus ergonomique que dans le cas où une extrémité de la tresse doit être fixée par une boucle sur le corps de cale. Cette boucle rend plus difficile l'insertion de la cale entre les épineuses. En se référant maintenant aux figures 11 et 11A, on va décrire 35 un deuxième mode de réalisation de l'invention dans lequel les deux portions de la tresse peuvent être serrées séparément.

Dans son principe, la partie mobile du premier mode de réalisation est "coupée" en deux pour constituer deux pièces mobiles, chaque pièce mobile définit une surface de serrage mobile, alors que la pièce fixe, qui n'est pas modifiée, définit deux surfaces de serrage distinctes et fixes. A chaque pièce mobile est associé un organe mécanique de déplacement qui est, de préférence, constitué par une vis qui coopère avec la pièce fixe et avec une pièce mobile pour provoquer le déplacement séparé des deux pièces mobiles et assurer ainsi le serrage des deux portions de tresse.

Chacun des modes de mise en oeuvre, décrit respectivement en liaison avec les figures 1 à 4 ; 5 à 8 ; 9 et 10 ; et 12 et 13, pourrait être modifié pour remplacer la pièce unique mobile et l'organe unique mécanique de déplacement par deux pièces mobiles et deux organes mécaniques de déplacement.

A titre d'exemple, on va décrire la modification du système de serrage représenté sur les figures 1 à 4. Il va cependant de soi que les mêmes modifications pourraient être appliquées aux autres modes de mise en oeuvre du premier mode de réalisation.

Le dispositif de serrage comprend une pièce fixe 200, constituée par le corps de la cale de l'implant qui est en tous points identique à celui qui est représenté sur les figures 1 à 4 et qui est référencé 12. Les pièces mobiles 202 et 204 ont chacune la forme de la moitié de la pièce mobile 30 de ces mêmes figures. La pièce mobile 202 définit la surface de serrage 70 et la pièce 204 définit la surface de serrage 72. En outre, chaque pièce mobile 202, 204 est associée à un organe mécanique de déplacement qui consiste respectivement dans les vis 206 et 208, dont les corps traversent chaque pièce mobile par un trou oblong 210, 212. L'action sur une des vis 206 ou 208 provoque le déplacement de la pièce mobile correspondante et donc le serrage de la portion de tresse correspondante, permettant le serrage de la cale sur une des apophyses. Pour permettre le serrage séparé sur chaque apophyse, il est possible d'immobiliser la partie médiane de la tresse 14 dans le passage 60 de la partie distale de la cale. Il est également possible d'utiliser deux appareils de traction pour exercer successivement une traction sur chaque extrémité libre de la tresse 14. Ce deuxième mode de réalisation présente en outre tous les avantages du premier mode de réalisation.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de serrage de deux portions (14b, 14c) d'une tresse comprenant une première pièce fixe et un ensemble mobile par rapport à ladite première pièce, caractérisé en ce que : - ladite pièce fixe (28, 120, 160, 200) comprend deux premières surfaces distinctes de serrage (66, 68, 144, 146, 174, 176, 104) de ladite tresse ; - ledit ensemble mobile (30, 120, 162, 202, 204, 88) comprend deux deuxièmes surfaces distinctes de serrage (70, 72, 140, 142, 178, 180, 106, 108) de ladite tresse ; et en ce qu'il comprend en outre des moyens de déplacement (32, 124, 166, 206; 208, 94) dudit ensemble mobile par rapport à ladite pièce fixe pour déplacer ledit ensemble mobile entre une première position dans laquelle lesdites premières et deuxièmes surfaces de serrage sont respectivement en regard l'une de l'autre mais écartées pour définir un libre passage pour lesdites portions de la tresse et une deuxième position dans laquelle lesdites premières et deuxièmes surfaces de serrage sont respectivement rapprochées l'une de l'autre pour serrer lesdites portions de la tresse, lesdits moyens de déplacement étant en outre aptes à maintenir ledit ensemble mobile dans sa deuxième position de serrage.

2. Dispositif de serrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit ensemble mobile est constitué par une unique deuxième pièce (30, 120, 162).

3. Dispositif de serrage selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement comprennent une première face de glissement (36, 130) de ladite première pièce (28, 120) inclinée par rapport à la direction de déplacement et une deuxième face de glissement (40, 132) de ladite deuxième pièce (30, 122) apte à coopérer avec ladite première face, ladite deuxième face étant également inclinée par rapport à la direction de déplacement, et un organe mécanique (32, 124) pour provoquer le glissement de la deuxième face par rapport à la première face entre lesdites première et deuxième positions.

4. Dispositif de serrage selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit organe mécanique (32) est une vis (50) dont l'extrémité 17 filetée (52) coopère avec un taraudage (54) ménagé dans la face inclinée (36) de la première pièce, dont le corps traverse ladite deuxième pièce (30) par un orifice oblong, et dont la tête (56) est au contact d'une face de ladite deuxième pièce (30) opposée à sa face inclinée (36).

5, Dispositif de serrage selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit organe mécanique (124) est une vis (126) dont l'extrémité filetée (126c) coopère avec un taraudage (150) ménagé dans la face inclinée de ladite deuxième pièce (122), dont le corps (126b) traverse ladite première pièce par un orifice oblong (148) et dont la tête (126a) est au contact d'une face de ladite première pièce opposée à sa face inclinée (130).

6. Dispositif de serrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de déplacement comprennent des faces de glissement (90, 84) parallèles à la direction de déplacement ménagée respectivement dans chacune desdites pièces (88) et aptes à coopérer entre elles, et un organe mécanique de déplacement (94).

7. Dispositif de serrage selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit organe de déplacement comprend une surface inclinée (92) ménagée dans ladite deuxième pièce (88) et opposée à la face de glissement (90), et une vis (96) engagée dans un taraudage (100) ménagé dans ladite première pièce et dont une extrémité (98) coopère avec ladite surface inclinée (92).

8. Dispositif de serrage selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'organe de déplacement comprend un organe de vissage (166) dont l'axe est parallèle à la direction de déplacement, la tête (166a) dudit organe de vissage étant en appui sur une face externe (162b) de ladite deuxième pièce mobile (162), la partie filetée (166b) de l'organe de vissage coopérant avec un taraudage (186) ménagé dans ladite première pièce (160).

9. Dispositif de serrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit ensemble mobile comprend deux deuxièmes pièces (202, 204) distinctes mobiles séparées, chaque deuxième pièce définissant une des deux deuxièmes surfaces (70, 72) de serrage.

10. Dispositif de serrage selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite première pièce (200) comprend une première face de glissement, en ce que chaque deuxième pièce mobile (202, 204)comprend une deuxième face de glissement, lesdites deux deuxièmes faces de glissement étant aptes à coopérer avec ladite première face de glissement, et en ce qu'il comprend en outre deux organes mécaniques (206, 208) pour provoquer le glissement séparé de la deuxième face de glissement de chaque deuxième pièce mobile par rapport à ladite première face de glissement de ladite première pièce entre lesdites première et deuxième positions.

11. Dispositif de serrage selon l'une quelconque des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que lesdites premières et deuxièmes surfaces de serrage (66, 68, 70, 72, 140, 142, 144, 146, 174, 176, 178, 180, 104, 106, 108) sont non orthogonales à la direction de déplacement.

12. Dispositif de serrage selon l'une quelconque des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que lesdites premières ou deuxièmes surfaces de serrage (66, 68, 70, 72, 140, 142, 144, 146, 174, 176, 178, 180, 104, 106, 108) ont la forme d'arêtes.

13. Dispositif de serrage selon l'une quelconque des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que lesdites premières et deuxièmes surfaces de serrage (66, 68, 70, 72, 140, 142, 144, 146, 174, 176, 178, 180, 104, 106, 108) comportent des crans, des ergots et/ou des aspérités

14. Implant intervertébral comprenant une cale (12) et une tresse (14, 14') pour la fixation de ladite cale entre les apophyses épineuses de deux vertèbres adjacentes, ladite cale comprenant une partie médiane (16) et deux parties d'extrémité respectivement proximale (20) et distale (18) s'étendant orthogonalement par rapport à la direction d'insertion de ladite cale entre les vertèbres, ladite cale comportant deux évidements (22, 24) respectivement disposés à deux extrémités de ladite partie médiane (16) entre les extrémités desdites parties d'extrémité, la première partie d'extrémité proximale (20) comportant un dispositif de serrage selon l'une quelconque des revendications 2 à 13, la direction de déplacement dudit ensemble mobile étant sensiblement parallèle à la direction d'insertion.

15. Implant intervertébral selon la revendication 14, caractérisé 35 en ce que la deuxième partie d'extrémité distale (18) de la cale comprend un passage (60) dans lequel est engagée librement une partiemédiane (14a) de ladite tresse (14) entre les deux dites portions (14b, 14c).

16. Implant intervertébral selon l'une quelconque des revendications 14 et 15, caractérisé en ce que le ou lesdits organes mécaniques (32, 124, 166, 206, 208, 94) est(sont) accessible(s) dans une des faces latérales de la première partie d'extrémité (20) de ladite cale (12).

17. Implant intervertébral selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisé en ce que ladite cale (12) est configurée pour permettre une insertion latérale.