FR2920711A1 - Siege de vehicule automobile avec un dossier escamotable, ainsi que son procede d'escamotage et ses moyens de commande associes - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un siège de véhicule automobile avec un dossier (11) escamotable, ainsi que son procédé d'escamotage et ses moyens de commande associés.Le siège est caractérisé en ce que la commande des moyens de verrouillage (6a) s'effectue par une structure de pilotage (1) exerçant aussi la commande d'une autre fonction de réglage (6b) du dossier (11) et en ce que la commande des moyens de solidarisation (12) s'effectue par une structure de solidarisation (12), ces deux structures (1 et 12) pouvant être commandées mécaniquement ou électriquement en étant implantables sur le siège.Applications dans le domaine automobile.

Description

Siège de véhicule automobile avec un dossier escamotable, ainsi que son procédé d'escamotage et ses moyens de commande associés La présente invention concerne d'une façon générale un siège escamotable de véhicule automobile. Plus particulièrement, la présente invention concerne un dossier de siège de véhicule comprenant plusieurs modules susceptibles d'être réglés et/ou escamotés. Un siège actuel de véhicule présente plusieurs modules comme l'assise de siège, le dossier, l'appui tête ou le confort des lombaires qui peuvent être réglés indépendamment les uns des autres. Ce réglage se fait habituellement mécaniquement, essentiellement par action manuelle d'un opérateur sur un mécanisme de réglage. Par exemple, le document EP-A-1 500 550 décrit un siège d'automobile avec une assise et un dossier pivotant par rapport à l'assise dans une plage d'angles de réglage. L'assise de ce siège présente, d'une part, un dispositif de coulissement assurant le support de celle-ci et, d'autre part, une pièce de liaison la traversant sur toute sa longueur et la rattachant avec le dossier autour d'un axe de pivotement. L'ensemble assise/dossier peut être escamoté dans une position où le dossier est rabattu contre l'assise, elle-même abaissée vers le plancher du véhicule. Dans ce document, il n'est pas question d'une autre forme d'escamotage du siège, permettant par exemple un meilleur accès à l'espace libéré par l'escamotage du siège. En effet, quand le dossier est rabattu contre l'assise avec celle-ci abaissée contre le plancher, l'ensemble assise/siège présente encore un certain encombrement préjudiciable, du fait de l'épaisseur ce des deux éléments. Il conviendrait de libérer le plus possible d'espace quand l'ensemble assise/siège se trouve dans son état replié. Ce document ne décrit pas les divers moyens de commande d'escamotage de même que les moyens de maintien de l'assise ou du dossier en position pouvant être regroupes pour simplifier la commande du siège.

Le nombre croissant de modules réglables avec leurs nombreux mécanismes de réglage différents complique la fabrication industrielle d'un tel siège. Un premier besoin existant concerne donc la simplification de ces mécanismes de réglage en les regroupant, par exemple, dans une même structure tout en gardant l'indépendance des différents réglages les uns par rapport aux autres. Il serait avantageux que cette structure soit implantable sur le siège en un tout ce qui, lors de son positionnement sur le siège du véhicule en chaîne de montage, ne nécessiterait seulement que la connexion de cette structure aux modules à régler et épargnerait le temps de montage de tout un mécanisme de commande pour chaque module réglable. De plus, les commandes de réglage de siège de véhicule sont de plus en plus souvent pilotées électriquement, l'utilisateur commandant les divers réglages de siège à distance, par exemple, par une console. Cela implique une complète reconception des mécanismes de commande et d'avoir à disposition sur chaîne de montage, soit des moyens de commande pilotés mécaniquement, soit des moyens de commande pilotés électriquement. Un second besoin existant est donc de concevoir une structure unique pour moyens de commande, cette structure pouvant être commandée électriquement ou mécaniquement, ce qui représenterait une grande simplification au niveau de son montage sur le siège de véhicule et une uniformité de modèles de commande de réglage de modules de siège de véhicule.

Le problème à résoudre à la base de la présente invention est donc de pouvoir passer d'un siège, notamment en ce qui concerne son dossier, avec des modules indépendants pilotés mécaniquement, à un siège avec des modules indépendants pilotés électriquement, ou inversement, sans changer les moyens de réglage qui réalisent ces fonctions, tout en simplifiant les divers commande en regroupant certains moyens de commande pour deux modules différents tout en assurant leur pilotage respectif indépendamment l'un de l'autre et ceci dans une structure compacte implantable dans le siège de véhicule.

La présente invention propose un siège de véhicule automobile comportant une assise et un dossier escamotable, ce dossier pouvant pivoter autour d'un axe horizontal s'étendant à sa partie inférieure afin d'être replié contre l'assise ou, si celle-ci est elle-même escamotée, contre l'élément du véhicule se trouvant en dessous de l'assise quand celle-ci est en position nominale d'utilisation, ce dossier présentant des moyens de solidarisation amovibles avec un élément fixe du véhicule et des moyens de verrouillage empêchant une désolidarisation intempestive du dossier, caractérisé en ce que la commande des moyens de verrouillage s'effectue par une structure de pilotage exerçant aussi la commande d'une autre fonction de réglage du dossier et en ce que la commande des moyens de solidarisation s'effectue par une structure de désolidarisation, ces deux structures pouvant être commandées mécaniquement ou électriquement en étant implantables sur le siège.

Selon des caractéristiques additionnelles de la 30 présente invention : pour la structure de pilotage du siège de véhicule automobile, la commande des moyens de verrouillage et des moyens de réglage de l'autre fonction commandée par cette structure se fait par l'intermédiaire 35 d'une came, les moyens de verrouillage présentant un premier élément de liaison et les moyens de réglage un second élément de liaison les reliant à la came de la structure de pilotage, cette structure de pilotage présentant, en outre, un actionneur avec une tige pouvant effectuer un mouvement de translation rectiligne dans deux directions opposées, cette tige étant reliée, à son extrémité la plus éloignée de l'actionneur, à la came, cette came pouvant tourner autour d'un axe de pivotement, perpendiculaire à la tige, lors du mouvement de translation de celle-ci, cette came comprenant, en outre, un premier et un second oblong recevant respectivement le premier élément de liaison et le second élément de liaison, les premier et second éléments de liaison étant disposés dans ces oblongs pour que, dans un sens de rotation de la came, le premier élément de liaison soit entraîné par le mouvement de rotation de la came afin d'effectuer le pilotage des moyens de verrouillage associés tandis que le second élément ne l'est pas et inversement pour l'autre sens de rotation de la came, - la structure de pilotage et, en conséquence, son actionneur peuvent être actionnés électriquement par un utilisateur par l'intermédiaire d'une commande avec interrupteur ou mécaniquement directement par l'utilisateur lui-même, -quand la structure est actionnée électriquement, l'interrupteur se trouve à distance de celle-ci, de préférence sur le tableau de bord ou dans le coffre du véhicule, - dans le sens de rotation de la came pour lequel un élément de liaison doit être entraîné, la partie de cet élément de liaison logée dans l'oblong respectif se trouve près de ou contre l'extrémité arrière de cet oblong par rapport à ce sens de rotation de la came, tandis que la partie de l'élément de liaison ne devant pas être entraînée, logée dans le second oblong, se trouve près de ou contre l'extrémité avant de cet oblong, la longueur respective des oblongs étant déterminée afin que celle de l'oblong de l'élément de liaison entraîné soit de longueur suffisante pour assurer le réglage du module à piloter tandis que celle de l'oblong de l'élément de liaison non entraîné soit de longueur suffisante pour permettre le coulissement longitudinal de cet oblong autour de cet élément de liaison, sans qu'il n'arrive en butée avec la face arrière et soit entraîné, et inversement pour l'autre sens de rotation de la came, -l'un ou les deux éléments de liaison présente un axe de liaison qui fait la jonction entre l'oblong et l'élément de liaison associé, - la seconde fonction à commander est la commande d'un appui-tête, pour l'escamotage de celui-ci préalablement à l'escamotage du dossier, l'escamotage de cet appui-tête se faisant par abaissement et intégration partielle de celui- ci dans le dossier, - la structure de désolidarisation du siège de véhicule automobile est sous la forme d'une cavité présentant deux chambres internes séparées par une séparation avec un évidement central dont l'une est ouverte sur son côté opposé à la séparation et reçoit par cette ouverture un élément fixe, solidarisé directement ou indirectement sur la caisse du véhicule, cette structure présentant en outre un piston avec une tige s'étendant dans les deux chambres en traversant l'évidement, cette tige étant munie à ses deux extrémités longitudinales d'une tête et d'un pied empêchant sa partie associée de la tige de quitter la chambre correspondante, la partie du piston dans la chambre ouverte étant en contact, d'un côté, avec l'élément fixe et, de l'autre côté, avec un ressort agissant sur le piston en étant intercalé entre la tête et la séparation de la chambre interne ouverte et exerçant une force poussant l'élément fixe hors de cette chambre quand les moyens de verrouillage ne sont pas actifs, - la structure de désolidarisation est sous la forme d'une cavité recevant un élément fixe, solidarisé directement ou indirectement avec la caisse du véhicule, un ressort à lame étant disposé transversalement à la cavité sous l'élément fixe et exerçant sur cet élément fixe une force le poussant hors de la cavité quand les moyens de verrouillage ne sont pas actifs, la cavité présentant avantageusement sur sa partie proche de son ouverture des moyens d'obturation amovibles quand l'élément fixe n'est pas dans la cavité, ces moyens n'entravant pas cependant l'introduction de celui-ci, - la structure de désolidarisation est sous la forme d'une cavité recevant un élément fixe, solidarisé directement ou indirectement avec la caisse du véhicule, un ressort à lame étant disposé transversalement à la cavité sous l'élément fixe et exerçant sur cet élément fixe une force le poussant l'élément fixe hors de la cavité quand les moyens de verrouillage ne sont pas actifs, le ressort à lame présentant une pièce plastique fixée sur lui par des moyens d'attache rapide, cette pièce plastique recouvrant la partie du ressort à lame s'étendant transversalement à la cavité au moins sur son côté faisant face à l'élément fixe, - la structure de pilotage ou de désolidarisation présente un boîtier en matière plastique contenant les éléments de cette structure, ce boîtier pouvant être logé entre la tôle de dossier et la mousse de dossier et fixé par vis ou par empiochage.

La présente invention concerne aussi un procédé d'escamotage d'un dossier de siège de véhicule automobile, comprenant les étapes suivantes : -déverrouillage des moyens maintenant le dossier 30 dans sa position nominale d'utilisation, - escamotage de l'appui-tête, - désolidarisation du dossier d'avec un élément fixe du véhicule, - pivotement de ce dossier pour l'appliquer en 35 position escamotée contre l'assise, ou quand l'assise est elle-même escamotée, contre l'élément du véhicule se trouvant en dessous de l'assise quand celle-ci était en position nominale d'utilisation, caractérisé en ce que l'étape de déverrouillage des moyens maintenant le dossier dans sa position nominale et l'étape d'escamotage de l'appui-tête se font simultanément.

L'invention va maintenant être décrite plus en détail mais de façon non limitative en regard des figures 10 annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une représentation schématique en perspective en vue de dessus d'une structure de pilotage conformément à la présente invention avec ses différents moyens de commande, 15 - la figure 2 est une représentation schématique en vue de face de la disposition de la structure de pilotage conformément à l'invention sur le siège, cette figure montrant notamment le pilotage du verrou de dossier de siège, 20 -la figure 3 est un agrandissement de la figure 2 détaillant les divers moyens de réglage contenus dans la structure de pilotage conformément à l'invention pour le pilotage du verrou de dossier de siège, - la figure 4 est une représentation schématique en 25 vue de face de la disposition de la structure de pilotage conformément à l'invention, cette figure montrant particulièrement la phase finale du pilotage de l'appui tête, - la figure 5 est un agrandissement de la figure 4 30 détaillant les divers moyens de réglage contenus dans la structure de pilotage conformément à l'invention pour le pilotage de l'appui tête, - la figure 6 est une représentation schématique d'une vue de côté du siège avec son dossier 35 en position d'utilisation, - la figure 7 est une représentation schématique de la structure de désolidarisation pour la mise en mouvement du dossier, ce dossier étant en position d'utilisation conformément à la figure 6, cette structure étant réalisée selon un premier mode de réalisation, - la figure 8 est une vue de côté du siège avec son dossier en position escamotée c'est-à-dire replié sur la base de l'assise de siège, - la figure 9 est une représentation schématique de la structure de désolidarisation de mise en mouvement du dossier en position escamotée conformément à la figure 8, cette structure étant réalisée selon un premier mode de réalisation.

La présente invention concerne particulièrement l'escamotage d'un dossier de siège, essentiellement par repliement contre l'assise ou contre le plancher se trouvant en dessous de cette assise quand celle-ci était en position nominale d'utilisation avant qu'elle soit escamotée. Pour pouvoir réaliser cet escamotage, il convient tout d'abord de piloter des modules de ce dossier, comme par exemple le déverrouillage d'un verrou de dossier et l'escamotage de l'appui-tête pour permettre d'initier ce mouvement d'escamotage. Conformément à la présente invention, ces deux modules sont commandés simultanément par un mécanisme commun de commande compris dans une structure 1. La structure 1 de pilotage, décrite à la figure 1, regroupe des moyens de commande qui sont communs à deux modules, ces deux modules étant cependant pilotés indépendamment l'un de l'autre. Cette structure 1 de pilotage peut être fixée en un tout sur le dossier du siège de véhicule. Pour sa fixation, elle peut être, soit empiochée et vissée, soit fixée par vis, de préférence entre la tôle de dossier et la mousse de dossier. Cette structure 1 est réalisée avantageusement en matière plastique. Elle peut avantageusement prendre la forme d'un boîtier contenant tout le mécanisme de pilotage.

La structure 1 renferme plusieurs éléments réalisant la fonction de pilotage électrique, notamment un actionneur linéaire 2 dont le corps est fixé sur la structure 1. Cet actionneur linéaire 2 à double effet, présente une tige 7 pouvant être déplacée selon deux directions opposées. Ceci peut être fait par inversion du courant d'alimentation. La tige 7 est fixée à son extrémité la plus éloignée de l'actionneur 2 à la partie inférieure d'une came 3. Comme on le voit plus précisément aux figures 3 et 5, un axe de liaison 8 est prévu entre la tige 7 de l'actionneur 2 et la came 3. La came 3 présente un axe de pivotement 9 par rapport à la structure 1, perpendiculaire à la tige 7 de la came 3. La came 3 reçoit, au niveau d'un premier oblong 5a, un axe de liaison 10 pour un premier élément de liaison 4a, sous la forme d'un câble ou d'une tringle, permettant le pilotage d'un premier module 6a en étant relié à celui-ci, et au niveau d'un second oblong 5b, un second élément de liaison 4b, aussi sous la forme d'un câble ou d'une tringle, permettant le pilotage d'un second module 6b, non montré à la figure 1 mais visible par exemple aux figures 2 et 4, en étant relié à celui-ci. Il convient de remarquer que les deux modules 6a et 6b peuvent être raccordés à la came 3 par le même type de liaison et que l'axe de liaison 10 ou le crochet d'extrémité n'ont été montrés qu'à titre d'exemples et ne sont pas spécifiquement choisis en fonction du module à commander.

Le fonctionnement du mécanisme est le suivant. La structure 1 est fixée sur le dossier du siège, non montré à cette figure, et les premier 4a et second 4b éléments de liaison sont connectés sur la came 3 pivotante autour de son axe de pivotement 9. Cette came 3 est actionnée en rotation autour de son axe 9 par action de la tige 7 de l'actionneur 2.

Le sens de rotation de la came 3 autour de son axe 9 est directement dépendant du sens de déplacement de la tige 7 de l'actionneur. Aux figures 1, 3 et 5, un mouvement montant de la tige 7 fera tourner la came 3 dans le sens des aiguilles d'une montre tandis qu'un mouvement descendant de cette tige 7 fera tourner la came 3 dans le sens contraire. L'axe 10 de liaison du premier élément de liaison 4a est disposé en position de départ de la tige 7 à une extrémité du premier oblong 5a et le second élément de liaison 4b est disposé en position de départ de la tige 7 à une extrémité du second oblong 5a. Ces extrémités sont déterminées de façon que, lors d'un premier mouvement de la tige 7 entraînant la rotation de la came 3 dans un sens, un des éléments de liaison 4a ou 4b soit entraîné, en étant en butée sur son extrémité respective de l'oblong correspondant, par le mouvement de rotation de la came 3 par rapport à son axe de pivotement 9 tandis que l'autre élément de liaison 4b ou 4a n'est soumis à aucun mouvement, l'oblong correspondant 5b ou 5a, lors du mouvement de rotation de la came 3, coulissant autour de lui sans l'entraîner. Ainsi les mouvements opposés de la tige 7 de l'actionneur, entraînant des rotations de la came 3 dans un sens ou dans l'autre, permettent de piloter indépendamment l'un de l'autre les éléments de liaison 4a et 4b et donc de piloter indépendamment les modules 6a et 6b. Bien qu'à la figure 1 l'actionneur 2 soit piloté électriquement, par exemple par l'intermédiaire d'un interrupteur manoeuvré à distance par un utilisateur, l'actionneur peut aussi être piloté mécaniquement par l'utilisateur.

Les figures 2 et 3 montrent le pilotage d'un module par translation de la tige 7 de l'actionneur 2, la figure 3 étant une vue agrandie de la figure 2 montrant l'ensemble du mécanisme de pilotage de la structure 1. Conformément à ce mode de réalisation de la présente invention, ce module est un verrou de dossier de siège qui empêche la rotation du dossier 11 dans une position escamotée sensiblement horizontale contre l'assise de siège ou la base fixe de cette assise. Ce verrou 6a se trouve généralement dans le haut de dossier 11 ce qui permet de concevoir un structure 1 de pilotage pouvant agir sélectivement sur deux modules du haut de siège, à savoir le verrou 6a et l'appui tête 6b qui se trouve à proximité de celui-ci, bien qu'un autre second module 6b qu'un appui tête puisse être envisagé sans sortir du cadre de la présente invention. Sur cette figure, le déverrouillage du verrou représentant le premier module à commander 6a se fait par montée de la tige 7 de l'actionneur 2. Une montée de cette tige se traduit par une rotation de la came 3 autour de son axe de pivotement 9 dans le sens des aiguilles d'une montre. Comme l'axe de liaison 10 pénétrant transversalement le premier oblong 5a et reliant celui-ci avec le premier élément de liaison 4a du verrou 6a de dossier de siège a été placé près de ou contre l'extrémité arrière de ce premier oblong 5a en se référant par rapport à un mouvement de la came 3 dans le sens des aiguilles d'une montre, le mouvement de celle-ci maintenant ou mettant l'axe de liaison 10 en butée contre cette extrémité arrière, entraîne l'axe de liaison 10 dans son mouvement et, en conséquence, le premier élément de liaison 4a. Il convient évidemment de déterminer la place initiale de l'axe de liaison 10 du premier élément de liaison 4a afin que la rotation effectuée de la came dans le sens des aiguilles d'une montre soit suffisante pour un déverrouillage complet du verrou 6a du dossier de siège.

Cela permet de déverrouiller le verrou 6a de haut de siège et, consécutivement, permet une rotation du dossier de siège par rapport à un axe de rotation se trouvant à son extrémité inférieure en contact avec l'assise de siège. En ce qui concerne le pilotage du second module 6b à piloter, lors du mouvement de la came 3 dans le sens des aiguilles d'une montre, le second élément de liaison 4b n'est pas en butée sur ou près de l'extrémité arrière du second oblong 5b ou n'arrive en cette position qu'en fin de mouvement de rotation de la came 3. Lors du mouvement ascendant de la tige 7 et de la rotation de la came 3 autour de son axe de pivotement 9, les parois du second oblong 5b coulissent ainsi autour du second élément de liaison 4b sans entraînement de celui-ci dans le mouvement de la came 3. Il convient de disposer en position de départ le second élément de liaison 4b le plus près de l'extrémité avant de l'oblong 5a en se référant au sens des aiguilles d'une montre afin de permettre la plus longue course possible de la came 3 sans entraînement de ce second élément de liaison 4b. Il convient aussi de déterminer les longueurs des premier 5a et second 5b oblongs afin que le déverrouillage complet du verrou 6a de dossier de siège puisse se faire sans action d'entraînement de la came 3 sur le second élément de liaison 4b. Les deux modules 6a et 6b, le premier étant composé d'un verrou 6a de dossier de siège, peuvent ainsi être pilotés indépendamment l'un de l'autre conformément à la présente invention. Il est bien évident que l'ensemble de pilotage peut être inversé c'est-à-dire que le déverrouillage du verrou 6a peut s'effectuer par une descente de la tige 7. Il suffit pour cela, entre autres, de changer la position de départ de l'axe de liaison 10 dans l'oblong 5a de la came 3 afin qu'une rotation dans le sens contraire des aiguilles d'une montre entraîne un mouvement de l'élément de liaison 4a du verrou 6a.

Les figures 4 et 5 montrent le pilotage d'un module par translation de la tige de l'actionneur 2, la figure 5 étant une vue agrandie de la figure 4 montrant l'ensemble du mécanisme de pilotage de la structure 1 de pilotage, conformément à un mode de réalisation de la présente invention. A ces figures, ce module 6b est une commande de déplacement d'appui tête pour permettre sa descente, mais il est évident qu'un autre module peut être envisagé.

Le principe reste le même que celui à la base du déverrouillage du verrou 6a du dossier de siège. Le mouvement descendant de la tige 7 de l'actionneur 2 se traduit par une rotation de la came 3 par rapport à son axe de pivotement 9 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Le second élément de liaison 4b est positionné dans le second oblong 5b de manière à être en butée ou à être placé en butée contre l'extrémité la plus en arrière de ce second oblong 5b quand on se réfère au mouvement de la came dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, contrairement à la figure 3 où cette extrémité était la plus en avant car la référence était selon un mouvement dans le sens des aiguilles d'une montre. Ainsi une telle rotation de la came entraîne immédiatement ou rapidement le second élément de liaison 4b et effectue le déverrouillage de l'appui tête 6b, s'abaissant alors en rentrant en partie dans le dossier sous l'effet de son propre poids. Les mêmes remarques énoncées à la figure 3 pour le second module 6b sont aussi valables pour le module 6a, c'est-à-dire le verrou du dossier de siège, car le mouvement de rotation de la came 3 est inversé. Avec un positionnement adéquat de l'axe de liaison 10 et une longueur adéquate du premier oblong 5a coopérant avec cet axe de liaison 10 relié au premier élément de liaison 4a du verrou 6a, la came 3 n'agit pas sur le verrou 6a et les parois du premier oblong 5a coulissent autour de l'axe de liaison 10 de façon que celui-ci ne soit qu'en butée avec l'extrémité arrière, en référence avec le mouvement de la came 3, du premier oblong 5a qu'en fin de mouvement de la came 3. Le mécanisme pour la rotation du dossier permet de piloter le dossier d'une position d'utilisation dans laquelle il est sensiblement vertical, conformément à la figure 6, vers une position repliée où il s'étend sensiblement horizontalement sur la base de l'assise de siège conformément à la figure 7, l'assise ayant préalablement été escamotée par pivotement autour d'un axe horizontal se trouvant sous l'assise vers sa partie avant. Pour cela, le dossier 11 effectue une rotation autour d'un axe 16 transversal disposé à sa base. Il est à noter qu'il est possible de le replier contre l'assise non escamotée et que cela ne modifie pas le mécanisme qui va être décrit. Il a été vu aux figures précédentes l'agencement du pilotage de deux modules du dossier dont l'un est le déverrouillage du verrou de haut de dossier. Les figures 7 et 9 vont montrer comment, après déverrouillage de ce verrou, le dossier est désolidarisé de sa liaison avec une partie fixe du véhicule par des moyens de désolidarisation dossier/partie fixe du véhicule. Conformément aux figures 6 et 8, ces moyens de désolidarisation dossier/partie fixe du véhicule peuvent être logés dans une structure de désolidarisation 12 indépendante, par exemple sous forme d'un boîtier, qui est fixée sur le dossier 11 du siège et pouvant être supportée à sa partie supérieure de chaque côté par des éléments du dossier 11. Cette fixation peut aussi être réalisée par empiochage et vissage ou fixation par deux vis entre la tôle de dossier 11 et la mousse de celui-ci et cette structure 12 est, de préférence, faite en matière plastique. Ainsi le procédé d'escamotage d'un dossier de siège de véhicule automobile selon la présente invention se compose des étapes de déverrouillage des moyens maintenant le dossier dans sa position nominale d'utilisation et, conjointement, de l'escamotage de l'appui-tête, suivies de la désolidarisation du dossier d'avec un élément fixe du véhicule et du pivotement de ce dossier pour l'appliquer en position escamotée contre l'assise, ou quand l'assise est elle-même escamotée, contre l'élément du véhicule se trouvant en dessous de l'assise quand celle-ci était en position nominale d'utilisation. La structure de désolidarisation 12 présente une cavité interne de section rectangulaire. Dans un premier mode de réalisation de l'invention correspondant à celui montré aux figures 7 et 9, cette structure de désolidarisation 12 présente une chambre interne supérieure 12a et une chambre interne inférieure 12b. Des parties, saillantes transversalement à la structure de désolidarisation 12, disposées approximativement à mi-hauteur de la cavité de la structure des deux côtés de la paroi interne de cette cavité et dirigées vers l'axe central de la structure de désolidarisation 12, réalisent la séparation 12c entre ces deux chambres 12a et 12b en laissant un évidement central entre elles. La chambre supérieure 12a est ouverte sur son côté opposé à la séparation 12c afin de permettre l'introduction d'un élément fixe 13 et son logement dans celle-ci. Cet élément fixe 13 est, par exemple, un fil de gâche, un câble ou une tringle qui est fixé sur caisse ou un autre type d'élément solidaire de la caisse.

La structure de désolidarisation 12 renferme plusieurs éléments réalisant la fonction de mise en mouvement du dossier simplement par réaction mécanique sur l'élément fixe 13. La structure de désolidarisation 12 présente un piston 14 avec une tige de piston munie à ses deux extrémités longitudinales haute et basse d'une tête 14a et d'un pied 14b empêchant respectivement la partie haute du piston 14 de quitter la chambre supérieure 12a et la partie basse du piston 14 de quitter la chambre inférieure 12b. Le piston 14 est en contact, d'un côté de sa tête 14a, avec l'élément fixe 13 et de l'autre côté de cette tête, avec un ressort 15 qui agit sur le piston 14 en étant intercalé entre cette tête 14a et la séparation 12c entre les deux chambres internes 12a et 12b de la structure de désolidarisation 12. L'élément fixe 13 et le ressort 15 se trouvent dans la chambre interne supérieure 12a de la structure de désolidarisation 12, tandis que la tige de piston s'étend et peut coulisser dans la chambre interne supérieure 12a et la chambre interne inférieure 12b, cette tige de piston 14 passant dans l'ouverture centrale de la séparation 12c entre les deux chambres internes 12a et 12b. Le dossier 11 libéré peut ainsi effectuer un pivotement autour d'un axe 16 horizontal disposé à sa base. En position d'utilisation par l'occupant dite aussi position nominale, le dossier 11 est maintenu en position par le biais du verrou 6a haut de dossier précédemment décrit. La structure de désolidarisation 12 est fixée sur le dossier 11 et le piston 14 est rentré puisque l'élément fixe 13, pénétrant dans la partie haute de la chambre supérieure interne 12a de la structure de désolidarisation 12, applique sur lui un effort dans ce sens. Un ressort 15, logé entre la tête 14a de piston 14 et la séparation 12c, est alors en position comprimée et la tige de piston 14 se trouve dans sa majeure partie dans la chambre inférieure interne 12b.

Lors de la mise en mouvement du dossier pour réaliser la modularité, l'utilisateur actionne le verrou 6a haut de dossier précédemment décrit afin d'escamoter le dossier du siège. Le ressort 15 qui était comprimé pousse alors le piston 14 qui se déplace à travers le structure de désolidarisation 12 dans un mouvement de translation et exerce un effort sur l'élément fixe 13. Cela permet de désolidariser la structure de désolidarisation 12 de cet élément fixe 13 et de mettre en mouvement le dossier autour de son axe 16 à la partie inférieure du dossier 11. Le mouvement du piston 14 est limité par son pied 14b qui arrive en butée contre la séparation 12c entre les deux chambres internes 12a et 12b. La tige de piston 14 se trouve à la fin de ce mouvement presque complètement dans la chambre supérieure interne 12a de la structure de désolidarisation 12. Le dossier 11, libre de pivotement autour de son axe 16, tombe alors vers l'avant sous son l'effet de son propre poids, le cas échéant sous une faible poussée de l'utilisateur. Pour la réinstallation du dossier dans une position d'utilisation, celui-ci est relevé par l'utilisateur jusqu'à sa position nominale d'utilisation, l'élément fixe 13 est réintroduit dans le structure de désolidarisation 12 et pousse sur le piston 14 qui se déplace en translation dans la structure de désolidarisation 12 en comprimant à nouveau le ressort 15. Le mécanisme contenu dans la structure de désolidarisation 12 est de nouveau prêt à réaliser sa fonction dès lors que l'utilisateur fera une nouvelle action sur le verrou 6a haut de dossier. Ce mécanisme est compatible avec tous les types de déverrouillage qu'ils soient mécaniques ou électriques puisque c'est un mécanisme indépendant du verrou 6a haut de dossier. L'élément fixe 13 est nommé ainsi car il est immobile par rapport au dossier 11 au moment de l'action du mécanisme. Il sert en effet d'appui pour que le mécanisme puisse réaliser sa fonction. Bien que sa forme préférée soit un câble, une tige ou un fil de gâche, cet élément peut prendre n'importe quelle autre forme, du moment qu'il présente un point d'ancrage stable pour le dossier. Dans un second mode de réalisation de l'invention, non montré aux figures, la cavité de la structure de désolidarisation est en une seule partie sans séparation médiane. Le fonctionnement est identique au premier mode de réalisation de l'invention sauf que le piston et le ressort sont remplacés par une lame ressort, s'étendant transversalement à la structure de désolidarisation et logée par une de ses extrémités dans une paroi interne du boîtier, sensiblement à mi-hauteur de la cavité de la structure. Dans la position d'utilisation du dossier, l'élément fixe s'applique contre la lame ressort et la comprime en poussant son extrémité libre en direction du fond de la cavité. En position de déverrouillage du verrou haut de dossier, la lame ressort retrouve sa place normale avec une disposition transversale à la structure de désolidarisation et celle-ci est désolidarisée de l'élément fixe afin que le dossier puisse être escamoté par rotation autour de l'axe disposé à sa base. Une pièce plastique comportant des poils peut être ajoutée à l'extrémité de la cavité et peut permettre d'obturer le haut de la cavité de la structure de désolidarisation lorsque le dossier est escamoté, c'est à dire lorsque l'élément fixe ne comprime pas la lame ressort.

Dans un troisième mode de réalisation de l'invention, non montré aux figures et s'inspirant sensiblement du second mode de réalisation, la cavité de la structure de désolidarisation est toujours en une seule partie sans séparation médiane et l'élément exerçant une pression contre l'élément fixe est toujours une lame ressort dont une extrémité est logée dans la paroi de la cavité de la structure de désolidarisation mais sensiblement dans la partie haute de cette cavité. La pièce plastique reçoit la partie de la lame ressort s'étendant transversalement à la cavité en étant, de préférence, fixée par un moyen d'attache rapide amovible sur celle-ci. Le contact élément fixe et lame ressort s'effectue alors par l'intermédiaire de la pièce plastique.

Un des intérêts d'utiliser ces structures de désolidarisation et/ou de verrouillage munies de tels mécanismes est de pouvoir transformer un pivotement de dossier par commande manuelle effectuée par l'utilisateur en une commande automatique et inversement. Les structures pour la commande manuelle ou automatique n'ont pas à être changées car ce sont elles qui contiennent tous les éléments nécessaires de commande. Ces structures sont aisément implantables dans le dossier ou dans une autre partie du véhicule, du fait de leur forme compacte et de la présence de tous les mécanismes de commande à l'intérieur de celle-ci. Les dossiers de siège de véhicule n'ont ainsi pas à être changés pour permettre l'adaptation d'une commande manuelle à une commande automatique. Il est aussi possible de délocaliser les commandes de ces structures dans une partie souhaitée du véhicule, par exemple sur le tableau de bord ou dans le coffre du véhicule, ce qui est très demandé actuellement afin de faciliter la commande des fonctions du siège par l'utilisateur. En ce qui concerne la structure de verrouillage permettant le déverrouillage du verrou haute de dossier et la commande d'une autre fonction de réglage, celle-ci présente de nombreux avantages. On citera entre autres : - utilisation d'un seul actionneur pour le pilotage indépendant de deux modules à commander, ce qui représente une diminution des coûts et de l'encombrement des mécanismes de pilotage, - pilotage de la structure aussi bien mécanique qu'électrique ce qui représente une économie de fabrication, - possibilité de conversion de modules pilotés mécaniquement en modules pilotés électriquement sans modification complète du mécanisme de commande, et inversement, 5 implantation aisée de cette structure, étant donné que le mécanisme est logé dans celle-ci et que, selon le cas, seules les connexions électriques ou mécaniques sont à réaliser.

L'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemples.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Siège de véhicule automobile comportant une assise et un dossier (11) escamotable, ce dossier (11) pouvant pivoter autour d'un axe (16) horizontal s'étendant à sa partie inférieure afin d'être replié contre l'assise ou, si celle-ci est elle-même escamotée, contre l'élément du véhicule se trouvant en dessous de l'assise quand celle-ci est en position nominale d'utilisation, ce dossier (11) présentant des moyens de solidarisation (12) amovibles avec un élément (13) fixe du véhicule et des moyens de verrouillage (6a) empêchant une désolidarisation intempestive du dossier (11), caractérisé en ce que la commande des moyens de verrouillage (6a) s'effectue par une structure de pilotage (1) exerçant aussi la commande d'une autre fonction de réglage (6b) du dossier (11) et en ce que la commande des moyens de solidarisation (12) s'effectue par une structure de désolidarisation (12), cette structure de pilotage (1) et cette structure de désolidarisation (12) pouvant être commandées mécaniquement ou électriquement en étant implantables sur le siège.

2. Structure de pilotage (1) pour un siège de véhicule automobile selon la revendication 1, caractérisée en ce que la commande des moyens de verrouillage (6a) et des moyens de réglage (6b) de l'autre fonction commandée par cette structure se fait par l'intermédiaire d'une came (3), les moyens de verrouillage (6a) présentant un premier élément de liaison (4a) et les moyens de réglage (6b) un second élément de liaison (4b) les reliant à la came (3) de la structure de pilotage (1), cette structure présentant en outre un actionneur (2) avec une tige (7) pouvant effectuer un mouvement de translation rectiligne dans deux directions opposées, cette tige (7) étant reliée, à son extrémité la plus éloignée de l'actionneur (2), à la came (3), cette came (3) pouvant tourner autour d'un axede pivotement (9), perpendiculaire à la tige (7), lors du mouvement de translation de celle-ci, cette came (3) comprenant, en outre, un premier (5a) et un second oblong (5b) recevant respectivement le premier élément de liaison (4a) et le second élément de liaison (4b), les premier et second éléments de liaison (4a et 4b) étant disposés respectivement dans ces oblongs (5a et 5b) pour que, dans un sens de rotation de la came (3), le premier élément de liaison (4a) soit entraîné par le mouvement de rotation de la came (3) afin d'effectuer le pilotage des moyens de verrouillage (6a) associés tandis que le second élément (4b) ne l'est pas et inversement pour l'autre sens de rotation de la came (3).

3. Structure de pilotage (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle et, en conséquence, son actionneur (2) peuvent être actionnés électriquement par un utilisateur par l'intermédiaire d'une commande avec interrupteur ou mécaniquement directement par l'utilisateur lui-même.

4. Structure de pilotage (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que, quand elle est actionnée électriquement, l'interrupteur se trouve à distance de celle-ci, de préférence sur le tableau de bord ou dans le coffre du véhicule.

5. Structure de pilotage (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que, dans le sens de rotation de la came (3) pour lequel un élément de liaison (4a ou 4b) doit être entraîné, la partie de cet élément de liaison (4a ou 4b) logée dans l'oblong respectif (5a ou 5b) se trouve près de ou contre l'extrémité arrière de cet oblong (5a ou 5b) par rapport à ce sens de rotation de la came (3), tandis que la partie de l'élément de liaison (4b ou 4a) ne devant pas être entraînée, logée dans le second oblong (5b ou 5a), se trouve près de ou contre l'extrémité avant de cet oblong (5b ou 5a), la longueur respective des oblongs (5b ou 5a) étant déterminée afin que celle de l'oblong (5a ou5b) de l'élément de liaison (4a ou 4b) entraîné soit de longueur suffisante pour assurer le réglage du module à piloter tandis que celle de l'oblong (5b ou 5a) de l'élément de liaison (4b ou 4a) non entraîné soit de longueur suffisante pour permettre le coulissement longitudinal de cet oblong (5b ou 5a) autour de cet élément de liaison (4a ou 4b), sans qu'il n'arrive en butée avec la face arrière et soit entraîné, et inversement pour l'autre sens de rotation de la came (3).

6. Structure de pilotage (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que l'un ou les deux éléments de liaison (4a ou 4b) présente un axe de liaison (10) qui fait la jonction entre l'oblong et l'élément de liaison (4a ou 4b) associé.

7. Structure de pilotage (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisée en ce que la seconde fonction à commander est la commande d'un appui-tête (6b), pour l'escamotage de celui-ci préalablement à l'escamotage du dossier (11), l'escamotage de cet appui-tête (6b) se faisant par abaissement et intégration partielle de celui-ci dans le dossier (11).

8. Structure de désolidarisation (12) d'un siège de véhicule automobile selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle est sous la forme d'une cavité présentant deux chambres internes (12a et 12b) séparées par une séparation (12c) avec un évidement central, dont l'une (12) est ouverte sur son côté opposé à la séparation (12c) et reçoit par cette ouverture un élément (13) fixe, solidarisé directement ou indirectement sur la caisse du véhicule, cette structure (12) présentant en outre un piston (14) avec une tige s'étendant dans les deux chambres (12a et 12b) en traversant l'évidement, cette tige étant munie à ses deux extrémités longitudinales d'une tête (14a) et d'un pied (14b) empêchant sa partie associée de la tige de quitter la chambre (12a ou 12b) correspondante, la partie du piston(14) dans la chambre ouverte (12a) étant en contact, d'un côté, avec l'élément (13) fixe et, de l'autre côté, avec un ressort (15) agissant sur le piston (14) en étant intercalé entre la tête (14a) et la séparation (12c) de la chambre interne (12a) ouverte et exerçant une force poussant l'élément (13) fixe hors de cette chambre (12a) quand les moyens de verrouillage (6a) ne sont pas actifs.

9. Structure de désolidarisation (12) d'un siège de véhicule automobile selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle est sous la forme d'une cavité recevant un élément fixe, solidarisé directement ou indirectement avec la caisse du véhicule, un ressort à lame étant disposé transversalement à la cavité sous l'élément fixe et exerçant sur cet élément fixe une force le poussant hors de la cavité quand les moyens de verrouillage ne sont pas actifs, la cavité présentant avantageusement sur sa partie proche de son ouverture des moyens d'obturation amovibles quand l'élément fixe n'est pas dans la cavité, ces moyens n'entravant pas cependant l'introduction de celui-ci.

10. Structure de désolidarisation (12) d'un siège de véhicule automobile selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle est sous la forme d'une cavité recevant un élément fixe, solidarisé directement ou indirectement avec la caisse du véhicule, un ressort à lame étant disposé transversalement à la cavité sous l'élément fixe et exerçant sur cet élément fixe une force le poussant hors de la cavité quand les moyens de verrouillage ne sont pas actifs, le ressort à lame présentant une pièce plastique fixée sur lui par des moyens d'attache rapide, cette pièce plastique recouvrant la partie du ressort à lame s'étendant transversalement à la cavité au moins sur son côté faisant face à l'élément fixe.

11. Structure de pilotage (1) ou de désolidarisation (12) d'un siège de véhicule automobile selon l'une quelconque des revendications 2 à 10, caractérisée en cequ'elle présente un boîtier en matière plastique contenant les éléments de cette structure (1 ou

12), ce boîtier pouvant être logé entre la tôle de dossier (11) et la mousse de dossier (11) et fixé par vis ou par empiochage. 12. Procédé d'escamotage d'un dossier (11) de siège de véhicule automobile, comprenant les étapes suivantes : - déverrouillage des moyens (6a) maintenant le dossier (11) dans sa position nominale d'utilisation, - escamotage de l'appui-tête (6b), - désolidarisation du dossier (11) d'avec un élément (13) fixe du véhicule, - pivotement de ce dossier (11) pour l'appliquer en position escamotée contre l'assise, ou quand l'assise est elle-même escamotée, contre l'élément du véhicule se trouvant en dessous de l'assise quand celle-ci était en position nominale d'utilisation, caractérisé en ce que l'étape de déverrouillage des moyens maintenant le dossier (11) dans sa position nominale et l'étape d'escamotage de l'appui-tête (6b) se font simultanément.