FR2919317A1

FR2919317A1 - Entrevous leger a paroi mince.

Info

Publication number: FR2919317A1
Application number: FR0705470A
Authority: FR
Inventors: Claude Chaubin
Original assignee: Imerys TC SAS
Current assignee: Lesage Developpement SAS
Priority date: 2007-07-26
Filing date: 2007-07-26
Publication date: 2009-01-30
Anticipated expiration: 2027-07-26
Also published as: FR2919317B1

Abstract

Cet entrevous possède une forme générale rectangulaire, dont les bords longitudinaux sont destinés à prendre appui sur les talons horizontaux de deux poutrelles de section en T. Dans cet entrevous, les deux bords longitudinaux comportent chacun, au moins localement, une zone (13,14) de forme concave, vue en coupe transversale, ouverte vers l'extérieur et vers le bas, destinée à prendre appui contre une arête supérieure du talon (4) d'une poutrelle.

Description

La présente invention a pour objet un entrevous léger à paroi mince

formant élément de coffrage pour une chape en béton armé. Cet entrevous possède une forme générale rectangulaire, dont les bords longitudinaux sont destinés à prendre appui sur deux poutrelles possédant chacune une section transversale en forme de T inversé, avec un talon inférieur horizontal et une âme centrale et verticale tournée vers le haut. Une pluralité de poutrelles, notamment de poutrelles en béton armé sont disposées entre deux appuis, par exemple entre deux murs. L'espace entre les poutrelles est comblé par les entrevous. Au-dessous des poutrelles et des entrevous est clisposé un treillis métallique qui va assurer le ferraillage de la dalle. Le béton est alors coulé au-dessus des entrevous et des poutrelles en incorporant le treillis métallique. De façon traditionnelle, il est connu de réaliser des entrevous en terre cuite ou en béton. Toutefois de tels éléments sont lourds et difficiles à manipuler. Il existe également des entrevous à paroi mince, tels que décrits dans les documents FR 2 756 305, FR 2 858 641 et EP 1 512 803. Ces documents décrivent des entrevous moulés, et réalisés notamment à partir de fibres de bois agglomérées. De tels entrevous présentent l'avantage d'être légers, facilement rnanipulables, et de pouvoir être emboîtés les uns dans les autres lors de leur stockage et de leur transport, préalablement à leur utilisation. Dans la mesure où il convient de bloquer ces entrevous par rapport aux poutrelles, il est connu de disposer les poutrelles à un écartement tel que les bords longitudinaux des entrevous viennent se caler dans l'angle formé par la face supérieure du talon d'une poutrelle et l'âme de celle-ci. Cette solution présente un inconvénient. En effet, si la largeur des talons des poutrelles est standardisée, la largeur de l'âme peut varier. Il en résulte que, les entrevous ayant une largeur constante et déterminée, si la largeur de l'âme des poutrelles varie, l'entraxe entre les poutrelles doit également varier pour tenir compte de cette variation de largeur de l'âme. Ceci constitue un inconvénient. Le problème technique à la base de l'invention est la réalisation d'un entrevous qui puisse être calé tant verticalement que latéralement par rapport aux poutrelles sur lesquelles il repose, tout en permettant de maintenir un entraxe constant entre les poutrelles, indépendamment de la largeur de l'âme de celles-ci.

A cet effet, dans l'entrevous selon l'invention, du type précité, les deux bords longituclinaux comportent chacun, au moins localement, une zone de forme concave, vue en coupe transversale, ouverte vers l'extérieur et vers le bas, destinée à prendre appui contre une arête supérieure du talon d'une poutrelle. Le positionnement de l'entrevous par rapport à chaque poutrelle ne se fait donc plus dans l'angle ménagé entre la face supérieure du talon et la face sensiblement verticale adjacente de l'âme, mais au niveau d'une arête supérieure du talon. Il en résulte que ce positionnement permet de s'affranchir totalement de la largeur de l'âme des poutrelles. Suivant une forme simple de réalisation de cet entrevous la zone d'appui concave de l'entrevous sur une poutrelle, forme une cornière de section en L, dont une branche horizontale est destinée à prendre appui sur la face supérieure du talon d'une poutrelle et dont une branche verticale est destinée à prendre appui sur la face verticale adjacente du talon de la poutrelle. Suivant une caractéristique, cet entrevous présente, vu en coupe transversale, une forme générale trapézoïdale, avec une partie centrale horizontale et deux parties latérales inclinées chacune vers l'extérieur et vers le bas, chaque partie latérale étant limitée vers l'extérieur par un bord d'appui sur une poutrelle. Cette forme permet de limiter l'épaisseur de béton et du plancher obtenu, et par conséquent de limiter le poids de la structure. Suivant une autre caractéristique de cet entrevous, celui-ci présente, vu en coupe longitudinale, une succession d'ondulations de forme générale trapézoïdale et orientées alternativement vers le haut et vers le bas, les ondulations tournées vers le haut étant de longueur supérieure à celle des ondulations tournées vers le bas, la longueur étant considérée dans le sens de la longueur de l'entrevous. Cet agencement améliore la résistance mécanique de l'entrevous.

Suivant une caractéristique de l'invention, les zones concaves d'appui des bords de l'entrevous sur les arêtes supérieures des talons des poutrelles sont ménagées sur les bords des ondulations tournées vers le bas, tandis que les ondulations tournées vers le haut comportent des bords disposés plus à l'extérieur et destinés à prendre chacun appui sur la face supérieure du talon d'une poutrelle.

Selon une forme d'exécution de cet entrevous, les bords d'appui situés à l'extérieur des zones concaves sont continus et s'étendent sur toute la longueur des deux bords longitudinaux de l'entrevous. De plus, avantageusement, les zones concaves d'appui des bords de l'entrevous sur les arêtes supérieures des talons des poutrelles ne s'étendent que sur une partie de la longueur des bords des ondulations tournées vers le bas. II existe donc des zones dans lesquelles l'appui du bord de l'entrevous se fait, non pas au niveau d'une arête supérieure du talon, mais au niveau de la face supérieure du talon, en retrait toutefois de l'angle formé en cette face supérieure et la face adjacente de l'âme. L'appui des zones concaves au niveau de l'arête supérieure du talon assure un bon positionnement de l'entrevous, alors que l'appui de certaines zones des bords longitudinaux de l'entrevous sur la face supérieure du talon de chacune des deux poutrelles considérées assure un excellent support de l'entrevous sur les deux poutrelles, et permet de parfaitement résister à la pression du béton lorsque celui-ci est coulé pour la réalisation d'un plancher ou d'une dalle. Quoique cet entrevous puisse être réalisé en différents types de matériaux à paroi mince, il est avantageusement réalisé en bois moulé, c'est-à-dire à partir de particules de bois liées par un matériau synthétique polymérisable à chaud. De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de cet entrevous. Figure '1 est une vue en perspective de deux entrevous dans le prolongement l'un de l'autre, prenant appuis sur deux poutrelles ; Figure 2 est une vue de dessus d'un entrevous en appui sur deux poutrelles ; Figure 3 en est une vue en coupe longitudinale selon la ligne III-III de figure2.

Figures 4 et 5 en sont deux vues en coupe transversale respectivement suivant IV-IV et V-V de figure 2. La figure 1 représente deux poutrelles 2 parallèles reposant par l'une de leurs extrémités sur un mur 3. Chaque poutrelle, par exemple en béton armé ou précontraint, possède une section en forme générale de T inversé et est constituée par un talon 4 horizontal à partir duquel s'étend verticalement et vers le haut une ârne 5. Les poutrelles 2 servent au support d'un plancher ou d'une dalle en béton, le béton étant coulé sur un coffrage soutenu par les poutrelles et sur un treillis d'armature assurant la résistance de l'ouvrage fini. Dans la forme d'exécution représentée au dessin, les éléments de coffrage sont constitués par des entrevous 6. Chaque entrevous 6 est un entrevous mince, léger, obtenu par moulage, et constitué de fibres ligneuses ou de fibres de bois agglomérées par de la résine, le moulage étant réalisé sous pression et à une température compatible avec celle de fusion de la résine, de l'ordre de 100 C. Un entrevous 6 possède, vu de dessus et comme montré à la figure 2, une forme générale rectangulaire, ses deux bords longitudinaux étant destinés à venir prendre appui sur les talons des deux poutrelles. Suivant la longueur des poutrelles, plusieurs entrevous peuvent être juxtaposés, et éventuellement assemblés à l'aide de moyens non représentés car ils ne concernent pas l'objet de l'invention.

Chaque entrevous possède, vu en coupe transversale, une forme générale trapézoïdale, avec une partie centrale 7 horizontale, et deux parties latérales 8 inclinées chacune vers l'extérieur et vers le bas, chaque partie latérale étant limitée vers l'extérieur par un bord d'appui sur une poutrelle. Comme montré au dessin, notamment aux figures 1,2 et 3, l'entrevous présente, vu en coupe longitudinale, une succession d'ondulations de forme générale trapézoïdale et orientées alternativement vers le haut et vers le bas. Les ondulations 9 tournées vers le haut sont de plus grande longueur que les ondulations 10 tournées vers le bas, la longueur étant considérée ici comme étant dans le sens de l'entrevous.

Les parties latérales 8 des ondulations tournées vers le haut comportent des bords 12 destinés à prendre appui sur la face supérieure d'un talon d'une poutrelle, environ à mi-distance entre l'arête supérieure de la zone considérée de la poutrelle et l'angle formé entre cette face supérieure et la face adjacente de l'âme 5. Dans la forme d'exécution représentée au dessin les bords 12 sont continus et s'étendent sur toute la longueur des bords longitudinaux de l'entrevous. Les ondulations 10 tournées vers le bas comportent, pour leur part, des zones concaves tournées vers l'extérieur et vers le bas, délimitées chacune par une aile horizontale 13 destinée à prendre appui sur la face supérieure du talon d'une poutrelle et une aile verticale 14 destinée à prendre appui sur une face verticale du talon d'une poutrelle. Ces deux ailes 13 et 14 délimitent une sorte de cornière qui permet un positionnement latéral de l'entrevous par rapport à la poutrelle considérée ainsi qu'un appui vertical sur cette poutrelle. Cornme montré au dessin, les bords d'appui 12 s'étendent à l'extérieur des zones de positionnement 13, 14, qui ne s'étendent que sur une partie de la longueur des bords situés dans les zones à ondulation tournées vers le bas. Comme montré à la figure 1, un entrevous d'extrémité est équipé d'un obturateur 15 venant fermer le coffrage, cet obturateur 15 étant muni d'ergots 16 afin d'assurer le positionnement vertical de l'obturateur à une extrémité d'un entrevous. Il peut être noté que l'appui de l'entrevous sur les poutrelles est réalisé au niveau des tronçons 12, sur la totalité de la longueur de l'entrevous, ce qui assure une parfaite reprise par les poutrelles des efforts exercés par le béton sur les entrevous lors de la coulée du béton. Pour leur part, les zones 13, 14 de positionnement sont de longueur suffisante pour assurer à la fois un bon positionnement latéral vis-à-vis des poutrelles tout en assurant une certaine reprise des efforts verticaux. II faut noter, et cela ressort du dessin ci-annexé que le positionnement latéral de l'entrevous se fait indépendamment de la largeur de l'âme 5 de chaque poutrelle, de telle sorte qu'il est possible d'avoir un entraxe constant entre les poutrelles, même si la largeur de l'âme 5 varie. II peut également être constaté que l'entrevous selon l'invention permet son emboîtement avec des entrevous identiques ce qui est favorable pour réaliser son stockage et son transport. Le fait que les zones concaves de positionnement ne s'étendent 25 pas sur toute la longueur du bord permet de conserver un accès local à la face supérieure du talon, ce qui permet par exemple d'accrocher des accessoires utiles à la construction. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de cet entrevous, décrite ci-dessus, à titre d'exemples, elle en 30 embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que cet entrevous pourrait posséder une section constante sur toute sa longueur, ou encore que les bords d'appui (12) sur une face supérieure du talon d'une poutrelle pourraient être discontinus et ne s'étendre qu'en regard des ondulations (9) tournées vers le haut sans que l'on sorte pour autant du cadre 35 de l'invention.

Claims

REVENDICATIONS

1. Entrevous léger à paroi mince formant élément de coffrage pour une chape en béton armé, possédant une forme générale rectangulaire, dont les bords longitudinaux sont destinés à prendre appui sur deux poutrelles (2) possédant chacune une section transversale en forme de T inversé, avec un talon inférieur horizontal et une âme centrale et verticale tournée vers le haut, caractérisé en ce que ses deux bords longitudinaux comportent chacun, au moins localement, une zone (13,14) de forme concave, vue en coupe transversale, ouverte vers l'extérieur et vers le bas, destinée à prendre appui contre une arête supérieure du talon (4) d'une poutrelle.

2. Entrevous selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone d'appui concave de l'entrevous (6), sur une poutrelle (2) forme une cornière de section en L, dont une branche horizontale (13) est destinée à prendre appui sur la face supérieure du talon (4) d'une poutrelle et dont une branche verticale (14) est destinée à prendre appui sur la face verticale adjacente du talon (4) de la poutrelle.

3. Entrevous selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il présente, vu en coupe transversale, une forme générale trapézoïdale, avec une partie centrale (7) horizontale et deux parties latérales (8) inclinées chacune vers l'extérieur et vers le bas, chaque partie latérale (8) étant limitée vers l'extérieur par un bord d'appui sur une poutrelle.

4. Entrevous selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il présente, vu en coupe longitudinale, une succession d'ondulations (9,10) de forme générale trapézoïdale et orientées alternativement vers le haut et vers le bas, les ondulations (9) tournées vers le haut étant de longueur supérieure à celle des ondulations (10) tournées vers le bas, la longueur étant considérée dans le sens de la longueur de l'entrevous.

5. Entrevous selon la revendication 4, caractérisé en ce que les 35 zones concaves (13,14) d'appui des bords de l'entrevous (6) sur les arêtes supérieures des talons (4) des poutrelles (2) sont ménagées sur les bords desondulations (10) tournées vers le bas, tandis que les ondulations (9) tournées vers le haut comportent des bords (12) disposés plus à l'extérieur et destinés à prendre chacun appui sur la face supérieure du talon (4) d'une poutrelle.

6. Entrevous suivant la revendication 5, caractérisé en ce que les bords d'appui (12) situés à l'extérieur des zones concaves (13,14), sont continus et s'étendent sur toute la longueur des deux bords longitudinaux de l'entrevous.

7. Entrevous selon la revendication 5, caractérisé en ce que les zones concaves (13,14) d'appui des bords de l'entrevous (6) sur les arêtes supérieures des talons des poutrelles ne s'étendent que sur une partie de la longueur des bords des ondulations (10) tournées vers le bas.

8. Entrevous selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est réalisé en bois moulé.