FR2917386A1 - Conteneur de dechets dont le fond comprend une trappe de vidage - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un conteneur de déchets (10) dont le fond comprend une trappe (16) de vidage montée pivotante entre une position fermée et une position ouverte. Ce conteneur (10) comporte un bac étanche (48) de réception de liquides, rapporté sur la trappe, et configuré pour empêcher que des liquides stockés dans le conteneur puissent s'évacuer hors du conteneur lorsque la trappe est en position fermée.

Description

-1- La présente invention concerne un conteneur de déchets dont le fond

comprend une trappe de vidage. On connaît déjà dans l'état de la technique différents types de conteneurs à déchets de grande capacité, appelés colonnes d'apport volontaire, disposés de façon permanente en des emplacements spécifiques où des usagers apportent des déchets triés. Ces colonnes sont utilisées pour la collecte sélective de déchets, tels que le verre, les bouteilles et flacons plastiques, les boîtes métalliques, les papiers, les emballages, etc. Dans un souci d'optimisation des outils de fabrication, ces colonnes sont de forme générale similaire et comprennent généralement une enveloppe réalisée en matière plastique, par moulage, à partir d'un moule identique, quel que soit le flux de collecte (ou type de déchet) auquel elles sont destinées. Pour leur vidage, ces colonnes sont soulevées au-dessus d'un véhicule, puis déchargées en position haute, grâce à leur fond muni d'une trappe montée pivotante sur la colonne. Il serait particulièrement intéressant d'utiliser de telles colonnes d'apport volontaire pour collecter un autre type de déchets, à savoir des ordures ménagères. En effet, les colonnes d'apport volontaire pour les ordures ménagères permettraient de diminuer, voire de supprimer, la collecte porte-à-porte des ordures ménagères, particulièrement coûteuse. La difficulté réside dans le fait que les ordures ménagères constituent un flux de collecte particulier, avec des exigences de stockage différentes des autres flux de collecte listés ci-dessus. Notamment, les ordures ménagères sont des déchets humides, comprenant des liquides (ou jus) susceptibles de couler sur le sol, et donc de générer des odeurs, des insectes, des salissures. Ainsi, il est difficilement envisageable d'utiliser un conteneur d'ordures ménagères déchargeable par le bas, du fait des problèmes d'étanchéité que pourrait poser la trappe de vidage. C'est pourquoi les conteneurs de déchets pour ordures ménagères ne comportent généralement pas d'ouverture sur leur fond, et sont plutôt déchargés par renversement. La présente invention vise à proposer un conteneur, tel qu'une colonne d'apport volontaire, apte à la collecte d'ordures ménagères tout en pouvant être déchargé par son fond. A cet effet, l'invention a pour objet un conteneur de déchets dont le fond comprend une trappe de vidage montée pivotante entre une position fermée et une position ouverte, caractérisé en ce qu'il comporte un bac étanche de réception de liquides, rapporté sur la trappe, et configuré pour empêcher que des liquides stockés dans le conteneur, puissent couler du conteneur lorsque la trappe est en position fermée. -2- Ainsi, on dispose d'un conteneur pouvant être déchargé par le bas, le bac de réception des liquides étant vidé lors de l'ouverture de la trappe au moment du vidage du conteneur, tout en garantissant que des liquides issus des ordures ménagères ne puissent pas couler en dehors du conteneur lorsque la trappe est fermée. On peut ainsi fournir un conteneur de grande capacité, pour récolter les ordures ménagères par apport volontaire, ce qui permet de réduire les coûts de collecte de déchets. On notera que rapporter un bac sur la trappe ne nécessite pas forcément que le conteneur soit muni d'une trappe spécifique aux ordures ménagères. En outre, ce conteneur déchargeable par le bas peut être de forme générale similaire aux colonnes d'apport volontaire déjà existantes pour les autres flux de collecte, si bien que l'on peut envisager de réaliser ce conteneur, du moins son enveloppe extérieure, à partir d'un même moule de fabrication, notamment par roto-moulage. L'utilisation d'un même moule est d'autant plus intéressante qu'elle permet d'obtenir des colonnes d'apport volontaire ayant un aspect extérieur similaire, critère intéressant du fait que ces colonnes sont généralement juxtaposées sur un même emplacement. Un conteneur selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. - Le bac de réception est délimité par un fond et quatre parois latérales en saillie du fond, la hauteur de ces parois étant supérieure ou égale à 80 mm (millimètres), cette hauteur étant de préférence sensiblement égale à 150 mm, le bac étant rapporté sur une paroi pleine de la trappe. Ainsi, le bac de réception peut être rapporté par dessus une trappe standard, comprenant une paroi pleine servant à l'obturation du conteneur, et ce, après la fabrication du conteneur. L'utilisation d'une trappe standard est intéressante pour optimiser les coûts de fabrication et pour améliorer l'homogénéité esthétique des emplacements de collecte de déchets par apport volontaire. En outre, l'utilisation d'un double fond dans le conteneur, à savoir le fond du bac de réception des liquides superposé à la paroi pleine de la trappe, non ajourée, augmente les qualités d'étanchéité du conteneur. On notera que l'on entend par hauteur des parois latérales la projection de ces parois dans la direction verticale du conteneur, cette direction verticale étant définie comme étant la direction de la pesanteur. Par ailleurs, le bac tel que défini ci-dessus peut retenir au moins 10 litres de liquides, et de préférence 120 litres. - L'une des parois du bac de réception des liquides, opposée au côté de la trappe qui est monté pivotant sur le conteneur, est inclinée pour favoriser le versement des liquides, elle fait en particulier un angle voisin de 140 avec le fond du bac de réception. - Au moins l'une des parois latérales du bac de réception des liquides est munie d'une plage de raccord, inclinée ou sensiblement parallèle à la trappe, reliant de façon -3- continue l'extrémité de la paroi latérale du bac de réception à l'une des parois du conteneur, de façon à empêcher l'intrusion de déchets entre la paroi latérale du bac et le conteneur. Cette plage de raccord est particulièrement intéressante lorsque le bac de réception est plus petit que le fond du conteneur, ce qui peut être le cas lorsque la trappe est montée à l'intérieur du conteneur et que des moyens de montage ou de manoeuvre de la trappe, à l'intérieur du conteneur, occupent un certain espace. La plage de raccord évite d'une part que le bac de réception des liquides présente une paroi saillante susceptible de déchirer ou retenir des sacs d'ordures à cheval sur cette paroi. D'autre part, elle peut être disposée au-dessus d'organes fonctionnels, de façon à les protéger et à éviter que les ordures ménagères empêchent leur fonctionnement, les salissent ou encore restent accrochées dessus. - La plage de raccord comporte un évidement de passage d'un câble de retenue de la trappe et, lorsque la trappe est en position fermée, la bande est disposée au-dessus ou à affleurement de saillies ménagées sur la surface intérieure du conteneur, en particulier de saillies de fixation du câble de retenue. Ainsi, cette plage évite que des déchets, lorsque la trappe est fermée, soient en contact avec les saillies de fixation du câble de retenue, et soient donc susceptibles d'y rester accrochés lorsque la trappe s'ouvre. - Le conteneur comprend une enveloppe extérieure, réalisée de préférence par roto-moulage, sur laquelle est rapportée la trappe munie du bac de réception de liquides.

Ainsi, on peut utiliser une colonne d'apport volontaire de forme extérieure standard pour la récolte d'ordures ménagères. L'invention a également pour objet un procédé de réalisation d'un conteneur de déchets, le conteneur étant préalablement configuré pour récolter un premier type de déchets, autres que des ordures ménagères, au cours duquel on transforme le conteneur en un conteneur pour ordures ménagères, le conteneur comprenant un fond muni d'une trappe de vidage montée pivotante, en rapportant un bac étanche de réception des liquides sur la trappe, de façon à former un conteneur tel que défini ci-dessus. On peut transformer le conteneur une fois qu'il a déjà servi pour récolter le premier type de déchets ou bien avant la première utilisation du conteneur. On notera qu'un conteneur préalablement configuré pour récolter un premier type de déchets autres que des ordures ménagères peut être compris comme un conteneur comprenant une enveloppe extérieure moulée qui pourrait être utilisée pour la récolte du premier type de déchets. L'invention a en outre pour objet un kit de mise en oeuvre du procédé de réalisation ci-dessus, comprenant le bac de réception des liquides et les moyens de montage de ce bac sur la trappe du conteneur. Eventuellement, ce kit de mise en oeuvre comporte -4- également un couvercle obturateur d'une ouverture du conteneur, cette ouverture étant apte à laisser passer des sacs d'ordures ménagères. L'invention a par ailleurs pour objet un lot de deux conteneurs, dont l'un est tel que décrit ci-dessus, et l'autre est destiné à récolter un type de déchets autre que les ordures ménagères, chacun de ces conteneurs comportant une enveloppe extérieure moulée à partir d'un moule identique. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de côté d'un conteneur selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective de dessous du conteneur de la figure 1 muni d'une trappe en position ouverte. On a représenté sur la figure 1 un conteneur de déchets 10, plus précisément une colonne 10 d'apport volontaire, destinée à recevoir des ordures ménagères. Cette colonne 10, dépourvue de roulettes, est faite pour rester immobile à un emplacement spécifique où des usagers apportent leurs déchets triés, emplacement dans lequel d'autres colonnes d'apport volontaire sont disposées, par exemple pour récolter du verre, du papier, des emballages, etc. On recherche dans de tels emplacements une homogénéité esthétique entre les différentes colonnes d'apport volontaire juxtaposées. La colonne 10 est aérienne, elle peut recevoir de préférence plus de 2,5, par exemple 3 ou 4 m3 (mètres cube) de déchets. Elle peut avoir par exemple une hauteur dans la direction verticale Z de 1,6 m (mètres), une largeur dans la direction X de 1,4 m et une longueur dans la direction Y de 1,4 ou 2 m. Son poids à vide est d'environ 200 kg. La colonne 10 comprend une enveloppe extérieure 12 en matière plastique, ou habillage, à l'intérieur de laquelle est rapportée une structure 14, comprenant un cadre métallique 15 muni d'une trappe de vidage 16, montée pivotante sur le cadre 15 entre une position fermée et une position ouverte, visible sur la figure 2. Cette trappe 16 permet le vidage de la colonne 10 lorsque celle-ci est soulevée et déchargée en position haute au-dessus d'un véhicule de réception. La structure 14 comporte des armatures métalliques supportant l'ensemble des efforts mécaniques lors des manoeuvres de levage/vidage et de remise en place de la colonne 10. L'enveloppe 12 est réalisée en PELLD (Polyethylen Low Linear Density), de préférence par roto-moulage. Le PEHD, entièrement recyclable, offre une bonne résistance aux variations de température et aux contraintes mécaniques. L'enveloppe 12 a été moulée à partir d'un moule identique à celui permettant de réaliser des enveloppes de colonnes d'apport volontaire récoltant d'autres types de déchets que les ordures -5-ménagères. En effet, on cherche à fabriquer des enveloppes de forme générale standard, de façon à utiliser un unique moule et à garantir leur homogénéité esthétique lorsqu'elles sont juxtaposées les unes à côté des autres. Ainsi, la colonne 12, après moulage, avant que toute découpe soit faite sur sa paroi supérieure, est identique à une enveloppe sortie de moulage destinée à récolter un type de déchets autre que les ordures ménagères, en particulier du verre, du papier ou des emballages. Cette enveloppe 12, sortie de moule, est de forme générale parallélépipédique, son fond (sur lequel est rapportée la structure interne 14) est ouvert et sa paroi supérieure 18 est fermée, sans aucune ouverture. Cette enveloppe 12 sortie de moulage est configurée pour pouvoir être adaptée aux types de déchets particuliers que sont le verre, le papier ou l'emballage. A cet effet, la paroi supérieure 18 de l'enveloppe comporte une zone sensiblement plane 20, non ajourée lorsque l'enveloppe 12 sort du moule. La zone 20 comporte initialement une ou plusieurs chambres, par exemple deux par côté, similaires à la chambre 22 représentée sur la figure 1, cette chambre 22 étant rentrante par rapport à la paroi supérieure 18 et présentant une surface verticale 24, dans laquelle peut être découpée une ouverture de remplissage du conteneur, et une surface horizontale 26, agencée devant et en dessous de la surface 24 afin de récolter d'éventuels résidus mal introduits dans l'ouverture de la paroi 24. La surface verticale 24 est rectangulaire, avec des dimensions voisines de 480 par 240 mm. Pour les déchets tels que le verre, le papier ou les emballages, on découpe une ouverture de remplissage sur une paroi verticale telle que la paroi 24, de façon à éviter que de la pluie ou des saletés puissent entrer dans le conteneur par l'ouverture de remplissage. L'ouverture que l'on découpe dans l'enveloppe 12 est spécifique au type de déchets que le conteneur est destiné à recevoir. Ainsi, pour un conteneur destiné à recevoir du verre, on prévoit sur la paroi 24 une ouverture circulaire, de diamètre sensiblement plus grand que le diamètre d'une bouteille de verre, l'ouverture étant munie d'obturateurs escamotables en caoutchouc, évitant que des débris de verre soient projetés à l'extérieur du conteneur. Pour un conteneur destiné à recevoir du papier, on découpe dans la paroi verticale 24 une ouverture rectangulaire, par exemple de 360 mm sur 130 mm munie d'une bavette en caoutchouc. Pour un conteneur destiné à recevoir des emballages carton, on découpe une même ouverture rectangulaire, munie de balais brosses. Dans le cas présent d'une enveloppe 12 destinée à recevoir des ordures ménagères, les inventeurs à l'origine de l'invention ont eu l'idée de ne pas se limiter à la paroi verticale 24 pour découper l'ouverture de remplissage de la colonne. Ainsi, ils ont découpé une ouverture 28 suffisamment grande pour laisser passer des sacs remplis d'ordures ménagères, notamment des sacs remplis de 50 litres. Plus précisément, -6- l'ouverture 28 est ménagée à cheval sur la zone plane inclinée 20 et une paroi supérieure 30 sensiblement horizontale, bombée, de la paroi 18. Ainsi, l'ouverture 28 est ménagée dans une paroi non plane (le contour de l'ouverture 28 n'est pas contenu dans un plan), à savoir la réunion des parois 20 et 30, si bien qu'elle s'étend dans trois dimensions dans les directions X, Y et Z, ce qui facilite l'insertion d'éléments volumineux dans le conteneur. L'ouverture 28 est, dans l'exemple, de forme rectangulaire (selon une vue de dessus), avec une largeur L, dans la direction Y de 525 mm et une longueur dans la direction X décomposée entre une longueur L2 sur la plage inclinée 20 de 394 mm et une longueur L3 sur la surface supérieure 30 de 195 mm. L'enveloppe 12 comporte une autre ouverture de remplissage, similaire à l'ouverture 28, agencée du côté opposé à la chambre 22, de façon à permettre le remplissage du conteneur depuis deux côtés opposés. La chambre 22, dans l'exemple, est laissée pleine, sans ajour. Un couvercle 32, obturateur de l'ouverture 28, est rapporté sur l'enveloppe 12, de façon à être monté pivotant sur cette enveloppe par rapport à un axe s'étendant dans la direction Y. Ce couvercle 32 est configuré de façon à assurer l'étanchéité du conteneur 10 aux odeurs et aux insectes, et de façon à éviter autant que possible que la pluie puisse entrer à l'intérieur du conteneur, en restant plaqué, grâce à sa rigidité, contre l'enveloppe 12. Il est en matière plastique, a une épaisseur voisine de 5 mm. Sa forme est sensiblement complémentaire à la découpe de l'ouverture 28, de manière à être le plus léger possible, éventuellement pour s'encastrer dans l'ouverture 28. Le couvercle 32 est rapporté sur l'enveloppe 12 par l'intermédiaire d'un cadre 34, délimitant l'ouverture 28, rapporté sur l'enveloppe 12 par rivetage. Il est préférable que le cadre 34 soit métallique plutôt qu'en caoutchouc, de façon à être peu salissant. En l'occurrence, le cadre 34 est composé de quatre tiges métalliques soudées à chaque angle.

Pour assurer une meilleure étanchéité, et pour limiter le bruit lors de sa fermeture, le couvercle 32 est muni d'un joint en mousse 36 sur son contour intérieur, en regard du contour de l'ouverture 28. Par ailleurs, le couvercle 32 comprend une poignée 38 assujettie de façon à ne pas présenter de saillies sur la paroi intérieure 40 du couvercle, par exemple à l'aide de vis ne dépassant d'aucun côté, appelées vis reliures , pour éviter de blesser un usager. On a rapporté, sur le fond de l'enveloppe 12, le cadre métallique 15, sur lequel la trappe 16 est montée pivotante. Cette trappe 16, ou ridelle, comporte un unique volet, sensiblement rectangulaire, comprenant une paroi pleine 44 non ajourée, plate et sans rebord, s'étendant sur toute la surface du fond du conteneur 10. Cette trappe 16 est standard, n'est pas nécessairement étanche aux liquides, et peut être rapportée sur des conteneurs destinés à récolter différents types de déchets, en particulier du verre, du -7- papier ou des emballages. Pour faciliter le vidage, le cadre métallique 15 comporte des parois inclinées 46, guidant les déchets vers la trappe 16 pour leur vidage. Dans le présent cas où le conteneur 10 est destiné à récolter des ordures ménagères, on a rapporté sur la trappe 16, par soudage, un bac étanche 48 de réception de liquides (ou jus) issus des ordures ménagères, configuré pour empêcher que ces liquides stockés dans le conteneur 10 puissent couler lorsque la trappe 16 est en position fermée. Le bac 48 est délimité par un fond 50 et quatre parois latérales 52a, 52b, 52c et 52d en saillie du fond 50, soudées entre elles à chaque angle, dont la hauteur dans la direction Z (lorsque la trappe 16 est fermée) est voisine de 150 millimètres, de façon que le bac 48 soit capable de contenir environ 120 litres de liquides. Les parois 52a, 52c peuvent avoir une longueur voisine de 1500 mm, et les parois 52b, 52d de 1100mm. La paroi avant 52a du bac 48, opposée au côté de la trappe 16 qui est monté pivotant sur le conteneur, est inclinée par rapport au fond 50, de façon à favoriser le versement des liquides, en formant un angle voisin de 140 avec le fond 50 du bac 48.

Par ailleurs, les deux parois latérales 52b et 52d du bac 48 comprennent à leur extrémité haute une plage de raccord 54b, 54d, sensiblement parallèle à la trappe 16 et destinée à relier de façon continue l'extrémité de chaque paroi latérale 52b, 52d du bac 48 à l'une des parois internes latérales 56b, 56d du conteneur 10, plus précisément du cadre 15. Ces plages de raccord 54b, 54d, ayant la forme de bandes de même longueur que la paroi 52b, 52d auxquelles elles sont raccordées et de largeur proche de 100 mm, ont pour fonction d'empêcher l'intrusion de déchets entre les parois latérales 52b, 52d et les parois internes du conteneur 56b, 56d, et également d'empêcher que des sacs se déposent à cheval sur les parois 52b et 52d, ce qui pourrait les déchirer ou les retenir lors du vidage. Ces plages de raccord 54b, 54d sont particulièrement intéressantes du fait que le fond 50 du bac 48 a une surface plus petite que le fond du conteneur composé de la paroi 44. En effet, la trappe 16 est montée du côté intérieur du conteneur 10 et il est nécessaire de prévoir un certain espace pour le montage des moyens de manoeuvre de la trappe 16. Les plages de raccord 54b, 54d sont soutenues, du côté opposé à la paroi du bac 52b, 52d, par des supports 58.

Chaque bande 54b, 54d comporte un évidement 60b, 60d permettant le passage d'un câble 62b, 62d de retenue de la trappe 16. Lorsque la trappe 16 est en position fermée, les plages de raccord 54b, 54d sont disposées au-dessus de saillies 64 assurant la fixation des câbles de retenue 62b, 62d, ménagés sur le contour intérieur du cadre métallique 15, et également au-dessus de saillies 66 de retenue de fixation de ce câble sur la trappe 16. Ainsi, les plages de raccord 54b, 54d protègent les éléments en saillie du -8- fond du conteneur, et évitent que ces éléments constituent des points d'accrochage de sacs de déchets. Comme cela ressort de ce qui précède, on dispose d'un conteneur 10 pour récolter des ordures ménagères, tout en utilisant une enveloppe 12 ayant été moulée de façon standard, ainsi qu'une trappe 16 standard, si bien que la récolte de déchets tels que les ordures ménagères ne nécessite pas un conteneur aux apparences ou à la fabrication différentes des conteneurs destinés à récolter les déchets recyclables tels que le verre, le papier, les emballages. Ainsi, le bac 48 peut être rapporté sur une trappe standard 16, aussi bien dès la fabrication de la trappe 16 qu'après sa mise dans le commerce, lorsqu'un conteneur a déjà été utilisé pour récolter d'autres types de déchets que les ordures ménagères. De même, on peut découper l'ouverture 28 dans l'enveloppe 12, soit directement à sa sortie du moule, soit lorsque l'enveloppe a déjà servi pour récolter d'autres types de déchets et comporte à cet effet une ouverture plus petite que l'ouverture 28. Dans ce cas, il suffit d'agrandir l'ouverture déjà présente sur l'enveloppe pour en faire une ouverture similaire à l'ouverture 28. On peut ainsi disposer d'un lot de deux conteneurs différents, dont l'un est similaire au conteneur 10 représenté sur les figures 1 et 2, et l'autre est destiné à récolter un type de déchets autre que des ordures ménagères, par exemple du papier, du verre, des emballages, chacun de ces conteneurs ayant une enveloppe moulée à partir d'un moule identique. On notera enfin que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit. En particulier, on peut envisager de réaliser un conteneur différent du conteneur 10 pour qu'il soit enterré ou semi-enterré sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

On peut par ailleurs prévoir de fournir un kit de mise en oeuvre du procédé de réalisation du conteneur 10, ce kit comprenant des éléments permettant de transformer un conteneur recevant des déchets autres que des ordures ménagères en un conteneur pour ordures ménagères. Ce kit peut par exemple comprendre le couvercle 32 et/ou le cadre 34 et/ou le bac 48 de réception de liquides.30

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Conteneur (10) de déchets dont le fond comprend une trappe (16) de vidage montée pivotante entre une position fermée et une position ouverte, caractérisé en ce qu'il comporte un bac étanche (48) de réception de liquides, rapporté sur la trappe (16), et configuré pour empêcher que des liquides stockés dans le conteneur (10) puissent couler du conteneur lorsque la trappe (16) est en position fermée.

2. Conteneur (10) selon la revendication 1, dans lequel le bac de réception est délimité par un fond (50) et quatre parois latérales (52a, 52b, 52c, 52d) en saillie du fond, la hauteur de ces parois étant supérieure ou égale à 80 mm, de préférence sensiblement égale à 150 mm, le bac étant rapporté sur une paroi pleine (44) de la trappe (16).

3. Conteneur (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le bac comporte une paroi latérale (52a), opposée au côté de la trappe (16) qui est monté pivotant sur le conteneur (10), et inclinée pour favoriser le versement des liquides, faisant en particulier un angle voisin de 140 avec un fond (50) du bac de réception.

4. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le bac comporte au moins une paroi latérale (52b, 52d) munie d'une plage de raccord (54b, 54d) reliant de façon continue l'extrémité de la paroi latérale (52b, 52d) du bac (48) à l'une des parois intérieures (56b, 56d) du conteneur (10).

5. Conteneur selon la revendication 4, dans lequel la plage de raccord (54b, 54d) comporte un évidement (60b, 60d) de passage d'un câble de retenue (62b, 62d) de la trappe et, lorsque la trappe est en position fermée, la bande (54b, 54d) est disposée au-dessus de saillies (64, 66) de fixation du câble de retenue.

6. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, comprenant une enveloppe extérieure (12), réalisée de préférence par roto-moulage, sur laquelle est rapportée la trappe (16) munie du bac de réception de liquides (48).

7. Procédé de réalisation d'un conteneur de déchets, le conteneur étant préalablement configuré pour récolter un premier type de déchets, autres que des ordures ménagères, au cours duquel on transforme le conteneur en un conteneur (10) pour ordures ménagères, le conteneur comprenant un fond muni d'une trappe (16) de vidage montée pivotante, en rapportant un bac étanche (48) de réception des liquides sur la trappe (16), de façon à former un conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6.

8. Kit de mise en oeuvre du procédé réalisation selon la revendication 7, comprenant le bac de réception (48) des liquides et des moyens de montage de ce bac sur la trappe (16) du conteneur.-10-

9. Kit selon la revendication 8, comportant en outre un couvercle (32) obturateur d'une ouverture du conteneur, cette ouverture étant apte à laisser passer des sacs d'ordures ménagères.

10. Lot de deux conteneurs, dont l'un (10) est selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, et l'autre est destiné à récolter un type de déchets autre que les ordures ménagères, chacun de ces conteneurs comportant une enveloppe extérieure (12) moulée à partir d'un moule identique.