FR2913673A1 - Coiffe de fermeture pour conteneur adapte pour le stockage de liquides carbonates, et conteneur pourvu d'une telle coiffe. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une coiffe de fermeture (4) pour conteneur (1) adapté pour le stockage de liquides carbonatés, caractérisée en ce qu'elle présente un corps (40) comprenant des éléments de soutirage comportant un tube plongeur et un tuyau d'écoulement flexible, le tube plongeur et le tuyau d'écoulement s'étendant de part et d'autre de ladite coiffe, et un élément de jonction du tuyau d'écoulement avec le tube plongeur, l'élément de jonction comportant un passage pour le liquide, depuis le tube plongeur en direction du tuyau d'écoulement, ledit passage présentant une extension tubulaire sur laquelle est fixée l'une des extrémités du tuyau d'écoulement, ladite coiffe de fermeture (4) comprenant en outre des moyens de retenue dudit tuyau d'écoulement sur l'extension tubulaire de l'élément de jonction.

Description

Coiffe de fermeture pour conteneur adapté pour le stockage de liquides

carbonatés, et conteneur pourvu d'une telle coiffe

L'invention concerne le domaine du conditionnement de liquides, et notamment celui des liquides carbonatés, en vue de leur soutirage.

L'invention concerne plus particulièrement une coiffe de fermeture apte à être combinée avec des éléments de soutirage, ainsi qu'un conteneur pourvu d'une telle coiffe. i0 De manière traditionnelle, les coiffes de fermeture sont fixées par vissage sur les conteneurs remplis de liquide. Elles sont pourvues d'un tube plongeur destiné à plonger dans le liquide. La coiffe comprend en outre un élément obturateur apte à obturer le passage du liquide dans le tube plongeur, et donc le 15 récipient.

Afin de procéder au soutirage du liquide, l'élément obturateur est enlevé de la coiffe, une tête de débit, reliée à un dispositif de soutirage, étant ensuite positionnée sur ladite coiffe. 20 La mise en oeuvre du soutirage du liquide de conteneurs pourvus d'une telle coiffe s'avère donc fastidieuse. Elle nécessite en effet plusieurs manipulations de la coiffe, à savoir la mise en place de la coiffe sur le conteneur après l'opération de remplissage de ce dernier puis, aux fins du soutirage, le retrait de 25 l'élément obturateur et ensuite la mise en place de la tête de débit.

Par ailleurs, le système actuel impose, en attendant la préparation du conteneur aux fins de l'opération de soutirage, de gérer deux ensembles distincts : le récipient pourvu de la coiffe de fermeture portant le tube plongeur d'une part, et 30 la tête de débit associée au dispositif de soutirage d'autre part. Il s'ensuit des contraintes en terme de stockage et de gestion de chacun de ces éléments.

L'invention vise notamment à pallier les inconvénients susmentionnés en proposant une coiffe de fermeture permettant de procéder, de manière aisée et rapide, au soutirage du liquide contenu dans un conteneur.

A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne une coiffe de fermeture pour conteneur adapté pour le stockage de liquides carbonatés, caractérisée en ce qu'elle présente un corps comprenant des éléments de soutirage comportant un tube plongeur et un tuyau d'écoulement flexible, le tube plongeur et le tuyau d'écoulement s'étendant de part et d'autre de ladite coiffe, io et un élément de jonction du tuyau d'écoulement avec le tube plongeur, l'élément de jonction comportant un passage pour le liquide, depuis le tube plongeur en direction du tuyau d'écoulement, ledit passage présentant une extension tubulaire sur laquelle est fixée l'une des extrémités du tuyau d'écoulement, ladite coiffe de fermeture comprenant en outre des moyens de 15 retenue dudit tuyau d'écoulement sur l'extension tubulaire de l'élément de jonction.

Ainsi, la coiffe porte directement les éléments nécessaires au soutirage du liquide, à savoir un tube plongeur destiné à être disposé dans le conteneur, et 20 un tuyau d'écoulement flexible destiné à s'étendre à l'extérieur du conteneur. La coiffe permet donc, outre la fermeture du conteneur, le soutirage même du liquide contenu dans le conteneur.

Selon une configuration particulière, le tuyau d'écoulement est fixé par 25 emmanchement sur l'extension (partie mâle) de la coiffe de fermeture. Des moyens de retenue assurent son maintien sur ladite extension.

En effet, le tuyau, sous l'action de sa mise sous pression lors du soutirage du liquide, et du fait de sa flexibilité, tend à s'arracher de la coiffe de fermeture. 30 Aussi, et selon une configuration particulière, les moyens de retenue comportent un anneau de serrage assurant le maintien du tuyau d'écoulement sur l'élément de jonction par serrage de l'extrémité du tuyau contre l'extension de l'élément de jonction.

Par ailleurs, du fait de sa longueur et de sa flexibilité, il n'est pas rare que le tuyau d'écoulement se détache de la coiffe de fermeture au cours de sa manipulation ou de celle du conteneur équipé de ladite coiffe. Aussi, et selon une autre configuration de l'invention, il peut être prévu que les moyens de retenue comportent une languette de pression du tuyau d'écoulement contre l'extension de l'élément de jonction. Le tuyau est alors plié par la languette vers l'extrémité de l'extension.

Avantageusement, la languette constitue des moyens de fermeture du passage io de fluide, ladite languette étant montée articulée sur le corps de sorte à passer d'une position d'ouverture à une position de fermeture du passage de fluide par pivotement sur l'extension de l'élément de jonction.

Avantageusement, la coiffe de fermeture comprend en outre des moyens de 15 scellage comportant une patte ménagée à l'extrémité de la languette et s'encliquetant de manière irréversible dans une anse de retenue formée sur le corps.

Egalement, la coiffe de fermeture peut comporter un canal complémentaire pour 20 le passage du liquide, débouchant et s'étendant jusqu'au passage. Dans ce canal, il sera logée une bille, mobile entre une position d'ouverture du canal et une position de fermeture du canal. Comme on le comprendra avec la description des figures, la bille est en position d'ouverture du canal, lorsque le conteneur est disposé à l'envers, et en position de fermeture du canal, lorsque 25 le conteneur est disposé à l'endroit, endroit et envers s'entendant par rapport à la position normale.

Avantageusement, le corps de la coiffe est déformable élastiquement.

30 Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un conteneur adapté pour le stockage des liquides carbonatés, et notamment fût à bière, pourvu d'une coiffe de fermeture telle qu'elle vient d'être décrite, ladite coiffe étant fixée de manière irréversible sur un col de remplissage dudit conteneur. 30 Selon une configuration particulière, l'étanchéité entre le col de remplissage et la coiffe de fermeture est assurée au moyen d'un ou plusieurs bourrelet(s) annulaire(s) ménagé(s) sur le corps de ladite coiffe.

Avantageusement, le liquide stocké dans le conteneur est une boisson carbonatée, telle qu'une bière ou une boisson tranquille.

Selon un troisième aspect, l'invention concerne un conteneur tel qu'il vient d'être décrit et son contenu : un liquide carbonaté tel qu'une bière ou une boisson io tranquille.

D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

15 - la figure 1 est une vue de côté d'un conteneur de liquide selon l'invention, consistant en un récipient pourvu d'un couvercle, le conteneur étant disposé à l'endroit ;

- la figure 2 est une vue de dessus en perspective du conteneur de la figure 20 1 ,

- la figure 3 illustre une vue de côté de conteneurs selon l'invention, les conteneurs, disposés à l'endroit, étant empilés ;

25 - la figure 4 illustre une vue schématique de récipients et de couvercles emboîtés ;

- la figure 5 illustre une vue de dessus d'une coiffe de fermeture du couvercle, non scellée ; - la figure 6 illustre une vue de dessus de la coiffe de fermeture de la figure 5 dans une position de pincement d'un tuyau d'écoulement du liquide (le tuyau d'écoulement n'étant pas représenté); - la figure 7 illustre une vue en perspective de la coiffe de fermeture de la figure 5 scellée ;

- la figure 8 illustre une vue en coupe d'un autre mode de réalisation d'une coiffe de fermeture, non scellée ;

- la figure 9 illustre une vue de dessus de la coiffe de fermeture de la figure 8 ; et

io - la figure 10 illustre la coiffe de la figure 8 scellée.

En relation avec les figures 1 à 7, il est décrit un conteneur 1 de liquide, et plus particulièrement un fût à bière.

15 Ledit conteneur 1 comprend un sac en matière plastique destiné à contenir le liquide placé dans un récipient 2 rigide pourvu d'un couvercle 3 rigide, des éléments de soutirage du liquide et une coiffe de fermeture 4.

Le sac (non représenté) comprend deux feuilles de forme rectangulaire de 20 mêmes dimensions. Lesdites feuilles sont superposées et soudées entre elles à l'endroit ou à proximité de leurs bords latéraux.

L'une des feuilles comporte une ouverture de remplissage formée à proximité de deux bords latéraux adjacents. 25 Le choix du matériau dans lequel le sac est réalisé dépend du liquide devant être contenu dans celui-ci. En particulier, le sac doit résister à la pression à laquelle est soumis le récipient lorsque le liquide devant être stocké est une boisson carbonatée, comme par exemple la bière. Il doit par ailleurs être 30 étanche de l'intérieur vers l'extérieur au dioxyde de carbone, et dans une certaine mesure perméable de l'extérieur vers l'intérieur à l'oxygène.

Le récipient, de forme légèrement conique, présente une paroi latérale définissant une ouverture de chargement par laquelle le corps du sac est introduit, ainsi qu'une paroi inférieure 20 pourvue, dans le mode de réalisation décrit, de quatre pieds 21 disposés de manière équidistante ou sensiblement équidistante aux tolérances près les uns par rapport aux autres. Avantageusement, les pieds 21 sont de forme arrondie. La forme arrondie des pieds a pour fonction la résistance du récipient à la pression du liquide stocké. Par ailleurs, la forme légèrement conique du récipient a pour fonction de permettre son emboîtement avec d'autres récipients.

Le récipient 2 présente de préférence un volume intérieur (ou contenance) de io l'ordre de 5, 10 ou 15 litres. Par ailleurs, il présente avantageusement une contenance légèrement inférieure à celle du sac en matière plastique, cela afin d'éviter un éventuel éclatement du sac lors de son remplissage ou provoqué par une surpression liée à une augmentation de la température à laquelle est soumis le récipient 2. Ainsi, pour un récipient ayant une contenance de l'ordre 15 de 7 litres, il est avantageux de prévoir un sac ayant une contenance de l'ordre de 8 litres.

Le couvercle 3 présente une forme convexe de manière à offrir une résistance plus importante à la pression à laquelle le récipient 2 est soumis lorsque ce 20 dernier est fermé.

Le couvercle 3 est prolongé, sur sa partie inférieure, par une collerette de préhension 31 permettant de manipuler le récipient 2 lorsque celui-ci est pourvu dudit couvercle 3. Ainsi, la prise du conteneur 1, rempli ou non du liquide, est 25 rendue plus aisée par la présence de ladite collerette 31.

Le couvercle 3 comporte en outre un orifice 32 disposé de manière centrale dans celui-ci. L'orifice 32 est pourvu d'un col de remplissage de forme cylindrique muni, à ou vers son extrémité libre, d'une collerette extérieure. Le col 30 de remplissage apparaît sur la figure 1 (référence 5).

Le sac est fixé sur le couvercle, l'ouverture de remplissage dudit sac étant placée en vis-à-vis du col de remplissage 5 du couvercle 3.

Le couvercle comporte également, sur sa face extérieure 33, quatre empreintes 34, de forme complémentaire de celle des pieds 21 du récipient 2. Les quatre empreintes, réparties autour de l'orifice de manière équidistante ou sensiblement équidistante aux tolérances près les unes des autres, sont agencées pour recevoir respectivement un des pieds d'un récipient reposant sur ledit couvercle 3. Comme les pieds 21, les empreintes 34 ont également pour fonction de renforcer la résistance du récipient à la pression du liquide.

io Ainsi, les récipients pourvus respectivement d'un couvercle sont aptes à être empilés les uns sur les autres, les pieds d'un récipient supérieur étant disposés dans les empreintes formées sur le couvercle du récipient sur lequel il est empilé. La figure 3 illustre l'empilement de deux conteneurs 1. Ainsi, les conteneurs, une fois rempli de liquide, peuvent être empilés les uns sur les 15 autres.

Afin de renforcer la résistance des couvercles soumis à une compression importante du fait de l'empilement de conteneurs remplis de liquide, la face extérieure 33 du couvercle 3 est pourvue de saillies de renfort 37, comme 20 illustré par la figure 2. Lesdites saillies de renfort 37 sont disposées de manière concentrique et relient les empreintes entre elles. Dans le mode de réalisation décrit, les empreintes comprennent également un croisement de deux saillies de renfort 38.

25 Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, les empreintes 34 présentent une surélévation 35 par rapport à la face extérieure 33 du couvercle 3. La surélévation des empreintes 34 permet ainsi de former un espace 36 entre la face extérieure 33 du couvercle 3 et la paroi inférieure d'un autre récipient disposé sur ledit couvercle 3. 30 L'espace 36 ainsi formé permet de loger la coiffe de fermeture fixée sur le col de remplissage 5 du sac pourvue des éléments de soutirage, comme on le verra. 5 Par ailleurs, afin d'obtenir un encombrement optimum lors du transport des conteneurs à vide des usines de fabrication aux points de vente et/ou consommation, les récipients et les couvercles sont aptes à être emboîtés (figure 4). Le récipient 2 et le couvercle 3 sont assemblés en force par sertissage. Il peut être prévu que le récipient 2 et le couvercle 3 soient ensuite scellés au moyen d'une bague complémentaire.

io La coiffe de fermeture 4 comprend un corps cylindrique creux 40. Comme on le verra, le corps 40 est destiné à être maintenu contre la paroi intérieure du col de remplissage 5.

Le corps 40 est pourvu, dans le mode de réalisation décrit, de trois bourrelets 15 annulaires 42 s'étendant sur la paroi extérieure de celui-ci. Lesdits bourrelets 41 sont agencés pour exercer sur la paroi intérieure du col de remplissage 5 une pression suffisante pour rendre étanche la jonction entre le corps 40 de la coiffe de fermeture 4 et le col de remplissage 5 du récipient 2.

20 Avantageusement, le corps 40 est réalisé dans un matériau déformable élastiquement afin de faciliter son placement dans le col de remplissage 5, tout en maintenant une pression suffisante pour assurer l'étanchéité entre ledit corps 40 et le col de remplissage 5.

25 Le corps 40 est pourvu, sur son extrémité inférieure, d'une lèvre 45 s'étendant radialement vers l'extérieur. Cette lèvre a pour fonction, comme cela est expliqué plus loin, de maintenir le corps 40 bloqué de manière irréversible sur le couvercle 3.

30 Un disque de jonction 41 est ménagé à l'intérieur du corps 40, délimitant avec la paroi intérieure du corps 40, une cavité supérieure 47.

Le disque 41 comporte un orifice de communication entre un tube plongeur rigide destiné à être disposé dans le sac en matière plastique et un tuyau d'écoulement flexible à mémoire de forme (non représentés), le liquide passant du tube plongeur au tuyau découlement. Le tube plongeur et le tuyau d'écoulement sont disposés de part et d'autre du disque de jonction 41. Le tube plongeur et le tuyau flexible constituent les éléments de soutirage. La longueur s du tube plongeur dépend des dimensions du récipient.

Selon une configuration particulière, l'orifice de communication comprend un embout sur lequel le tuyau d'écoulement est destiné à être placé.

10 Le maintien du tuyau d'écoulement sur l'embout n'est toutefois pas toujours assuré, du fait notamment de la mise en pression du récipient. En effet, le tuyau d'écoulement tend à se retirer de l'embout sous l'effet de la mise sous pression. Aussi, afin d'empêcher un éventuel retrait du tuyau de l'embout, la coiffe de fermeture 4 comprend un anneau de serrage 43. 15 L'anneau de serrage 43 est monté articulé sur l'extrémité supérieure du corps 40 de sorte à pouvoir se rabattre, sur le disque 41, dans la cavité supérieure du corps 40.

20 Une lumière 44 est ménagée dans l'anneau de serrage 43 pour permettre le passage du tuyau d'écoulement. Ladite lumière 44 est agencée pour recevoir l'embout lorsque ledit anneau de serrage 43 est rabattu sur le disque de jonction 41. Il est en outre dimensionné, avec ledit embout, pour assurer un maintien ferme du tuyau d'écoulement sur ledit embout. 25 L'anneau de serrage 43 est maintenu en position rabattue sur le disque de jonction 41 au moyen d'un ergot 44 ménagé sur la paroi intérieure du corps 40.

La coiffe de fermeture 4 comprend en outre une languette 46 de fermeture du 30 récipient. Ladite languette 46 est montée articulée sur l'extrémité supérieure de corps 40 de sorte à pourvoir se rabattre sur le disque de jonction 41 recouvert par l'anneau de serrage 43, pinçant le tuyau d'écoulement. i0 Dans le mode de réalisation décrit, la languette 46 est fixée à 90 degrés ou sensiblement 90 degrés de l'anneau de serrage 43, sur l'extrémité supérieure du corps 40 de la coiffe de fermeture 4.

Afin d'assurer une protection de l'accès au contenu du récipient, la coiffe de fermeture 4 comprend en outre des moyens de scellage. Les moyens de scellage comportent une patte 47 ménagée à l'extrémité de la languette 46 s'encliquetant dans une anse de retenue 48.

io Ladite anse de retenue 48 est formée sur l'extrémité supérieure du corps 40, de manière diamétralement opposée à l'extrémité par laquelle la languette 46 est montée articulée sur le corps 40. Ladite anse de retenue 48 s'étend vers l'extérieur.

15 Ainsi, lorsque la languette 46 est rabattue sur le corps 40 et clipsée sur l'anse de retenue 48, elle pince le tuyau d'écoulement, obturant ainsi l'orifice communiquant avec le tube plongeur. Le récipient est alors fermé, et la coiffe de fermeture scellée. Il est nécessaire, pour accéder au liquide contenu dans le conteneur 1, de rompre l'anse de retenue 48. 20 Ainsi, la fermeture du conteneur et son scellage sont réalisés en une seule opération, par rabattement de la languette 46.

Les figures 8 à 10 illustrent un mode de réalisation particulier de la coiffe de 25 fermeture 4.

Le corps 40 de la coiffe de fermeture 4 comporte en partie basse (partie inférieure de la coiffe, délimitée par le disque de jonction 41) une cavité débouchante 49 apte à recevoir l'une des extrémités du tube plongeur 56. 30 Ladite cavité 49 est dimensionnée pour que le tube plongeur 56 puisse être fixé en force dans la coiffe 4. La cavité 49 est reliée à l'orifice de communication du disque de jonction 41 par un conduit de jonction 51. 2913673 Il Le corps 40 comprend en outre un canal 50 s'étendant depuis la partie basse du corps 40 jusque dans le conduit de jonction 51. Le canal 50 est débouchant sur l'extérieur. Il est destiné à recevoir une bille d'étanchéité 52 mobile (figure 10). La fonction du canal sera décrite plus loin. 5 La périphérie inférieure du corps 40 de la coiffe de fermeture 4 est pourvue d'une languette 53, montée articulée, apte à se rabattre sur la partie basse du corps 40, et plus particulièrement sur les orifices d'entrée de la cavité 49 et du canal 50. La languette 53 présente une forme complémentaire à celle de la io partie inférieure du corps 40.

Deux lumières 54 et 55 sont ménagées dans ladite languette 53. Ces lumières sont agencées pour être situées, lorsque la languette 53 est rabattue sur le corps 40 de la coiffe de fermeture 4, en vis-à-vis respectivement de l'orifice 15 d'entrée de la cavité 49 et de l'orifice d'entrée du canal 50. La lumière 55 présente un diamètre au moins légèrement inférieur à celui de la bille 52 logée dans le canal 50 de sorte à retenir cette dernière dans ledit canal 50, la bille assurant l'étanchéité du canal 50 comme on le verra plus loin. La lumière 54 présente une section permettant l'insertion de l'extrémité du tube plongeur 56 20 dans la cavité 49. Afin d'améliorer le maintien du tube plongeur 56, la lumière 54 est pourvue d'une collerette 57 de maintien s'étendant vers l'extérieur du corps 40.

Avantageusement, la languette 53 est fixée sur le corps 40 de la coiffe de 25 fermeture 4 par clipsage. Dans le mode de réalisation décrit, la languette 53 présente une bordure pourvue d'une saillie interne 57 apte à venir se loger dans une rainure 58, de forme complémentaire, formée sur la paroi extérieure du corps 40.

30 La coiffe de fermeture 4 est dimensionnée pour que, lorsque la coiffe est fixée sur le col de remplissage 5 du récipient 2, les ouvertures d'entrée de la cavité 49 et du canal 50 débouchent dans le sac en matière plastique.

La coiffe de fermeture 4 ainsi configurée offre la possibilité de soutirer la totalité du liquide contenu dans le sac en matière plastique, que le conteneur soit disposé à l'envers ou à l'endroit.

Les termes endroit et envers s'entendent par rapport à la position normale du conteneur illustrée par la figure 1. On définit alors la disposition à l'endroit du conteneur comme étant la position normale, et la disposition à l'envers comme étant la position inverse à la position normale. Ainsi, en position endroit , les pieds 21 du récipient 2 forme la partie basse du conteneur 1 et le couvercle la partie haute, le col de remplissage 5 dudit couvercle 3 étant dirigé vers le haut ; en position envers , les pieds 21 du récipient 2 forment la partie haute du conteneur 1, et le couvercle 3 la partie basse, le col de remplissage 5 dudit couvercle 3 s'étendant vers le bas.

Lorsque le conteneur est disposé à l'envers, la bille 52 se place à l'endroit ou vers l'extrémité haute du canal 50. Ladite extrémité haute est agencée de manière à permettre le passage du liquide vers le tuyau d'écoulement tout en retenant la bille 52 dans ledit canal. Par l'expression extrémité haute , on désigne l'extrémité supérieure du canal 50 lorsque le conteneur est disposé à l'endroit.

Le passage du fluide est autorisé, dans le mode de réalisation décrit, du fait d'une forme ovale du canal, ou du moins donnée à l'extrémité haute du canal.

Ainsi, lorsque le conteneur est disposé à l'envers, la bille se place à l'extrémité haute du canal 50 permettant au liquide contenu dans le sac de passer au travers du canal 50, depuis le sac vers le tuyau d'écoulement. Ledit canal 50 se substitue ainsi au tube plongeur 56. Il permet ainsi de soutirer le liquide, même lorsque le niveau de celui-ci est inférieur à l'extrémité libre du tube plongeur 56.

Lorsque le conteneur est disposé à l'endroit, la bille 52 se place, par gravité, à l'extrémité basse du canal 50, obturant ainsi la lumière 55. Par l'expression extrémité basse , on désigne l'extrémité inférieure du canal 50 lorsque le conteneur est disposé à l'endroit. Le gaz dû à la désaturation de la bière et 20 disposé au dessus de cette dernière dans laquelle est plongé le tube plongeur 56, ne peut alors plus passer dans le canal 50.

La fonction de la bille 52 associée au canal 50 est donc double : d'une part permettre le passage du liquide en direction du tuyau d'écoulement lorsque le conteneur est disposé à l'envers, et d'autre part assurer l'étanchéité au gaz lorsque le conteneur est disposé à l'endroit.

Le transport des conteneurs de leur point de fabrication (usines) à leur point de remplissage en liquide, et plus particulièrement en bière, le point de remplissage étant également des unités de production de liquide, est effectué de la manière suivante.

Les conteneurs sortent d'usine en pièces détachées, celles-ci étant : i) les 15 récipients, ii) les couvercles pourvus respectivement d'un sac en matière plastique, et iii) les coiffes de fermeture pourvues des éléments de soutirage.

Lors du transport, les pièces les plus encombrantes, à savoir les récipients et les couvercles, sont stockées par série de récipients et couvercles emboîtés. Une fois sur leur lieu d'utilisation, chaque couvercle est serti sur un récipient, le sac apte à recevoir le liquide étant disposé dans ce dernier.

On procède alors à l'étape de remplissage du sac en bière selon les méthodes 25 courantes utilisées dans le domaine du conditionnement de liquides.

Une fois l'opération de remplissage terminée, le col de soutirage est scellé au moyen de la coiffe de fermeture laquelle a été préalablement placée dans un état scellé , c'est-à-dire l'anneau de serrage rabattu dans le corps de la coiffe 30 de fermeture et la languette encliquetée dans l'anse de retenue, obturant ainsi le tuyau d'écoulement, et par conséquent le récipient.

Pour ce faire, le corps de la coiffe de fermeture est enfoncé à force dans le col de remplissage du fait de la présence des bourrelets sur la paroi extérieure dudit corps. Le corps est enfoncé jusqu'à ce que la lèvre inférieure atteigne l'extrémité du col de remplissage débouchant à l'intérieur du sac ( extrémité interne ). Le corps, qui a subi une déformation élastique vers l'intérieur lors de son enfoncement dans le col de remplissage, effectue alors un mouvement de retour vers l'extérieur du fait de son élasticité.

Au moment de l'utilisation, on procède au relâchement du tuyau d'écoulement en rompant l'anse retenant la languette de fermeture. Le liquide peut être alors soutiré.

Concernant le soutirage du liquide, celui-ci peut être effectué comme on l'a vu précédemment, le conteneur disposé à l'endroit ou disposé à l'envers. Dans le premier cas, il est prévu un canal d'amenée d'air en compression ou de dioxyde de carbone et dans le deuxième cas, il est prévu un canal d'amenée d'air afin de permettre le rééquilibrage du liquide dans le sac, et ainsi éviter le phénomène de ventouses. Les deux canaux d'amenée d'air forment un seul et même canal. Avantageusement, celui-ci est pourvu d'une valve anti-retour. 20

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Coiffe de fermeture (4) pour conteneur (1) adapté pour le stockage de liquides carbonatés, caractérisée en ce qu'elle présente un corps (40) comprenant des éléments de soutirage comportant un tube plongeur et un tuyau d'écoulement flexible, le tube plongeur et le tuyau d'écoulement s'étendant de part et d'autre de ladite coiffe, et un élément de jonction du tuyau d'écoulement avec le tube plongeur, l'élément de jonction comportant un passage pour le liquide, depuis le tube plongeur en direction du tuyau d'écoulement, ledit passage présentant une extension tubulaire sur laquelle est fixée l'une des extrémités du tuyau d'écoulement, ladite coiffe de fermeture (4) comprenant en outre des moyens de retenue dudit tuyau d'écoulement sur l'extension tubulaire de l'élément de jonction.

2. Coiffe de fermeture (4) selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de retenue comportent un anneau de serrage (43) assurant le maintien du tuyau d'écoulement sur l'élément de jonction par serrage de l'extrémité du tuyau contre l'extension de l'élément de jonction.

3. Coiffe de fermeture (4) selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens de retenue comportent une languette (46) de pression du tuyau d'écoulement contre l'extension de l'élément de jonction. 25

4. Coiffe de fermeture (4) selon la revendication 3, caractérisée en ce que la languette (46) constitue des moyens de fermeture du passage de fluide (51), ladite languette (46) étant montée articulée sur le corps (40) de sorte à passer d'une position d'ouverture à une position de fermeture du passage de fluide (51) par pivotement sur l'extension de l'élément de jonction. 30

5. Coiffe de fermeture (4) selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens de scellage comportant une patte (47) ménagée à l'extrémité de la languette (46) et 25s'encliquetant de manière irréversible dans une anse de retenue (48) formée sur le corps (40).

6. Coiffe de fermeture (4) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un canal (50) complémentaire pour le passage du liquide, débouchant et s'étendant jusqu'au passage (51), dans lequel est logée une bille (52) mobile entre une position d'ouverture du canal (50) et une position de fermeture du canal (50).

7. Coiffe de fermeture (4) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le corps (40) est déformable élastiquement.

8. Conteneur (1) adapté pour le stockage des liquides carbonatés, et notamment fût à bière, pourvu d'une coiffe de fermeture selon l'une quelconque des revendications précédentes, ladite coiffe (4) étant fixée de manière irréversible sur un col de remplissage (5) dudit conteneur.

9. Conteneur (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'étanchéité entre le col de remplissage (5) et la coiffe de fermeture est assurée au moyen d'un ou plusieurs bourrelet(s) annulaire(s) (42) ménagé(s) sur le corps (40) de ladite coiffe.

10. Conteneur (1) selon la revendication 8 ou la revendication 9, caractérisé en ce que le liquide stocké est une boisson carbonatée.

11. Conteneur (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce que le liquide stocké est une bière.

12. Conteneur (1) selon la revendication 8 ou la revendication 9, caractérisé en 30 ce que le liquide stocké est une boisson tranquille.

13. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 8 à 12 et son contenu.