FR2910025A1 - Procede pour le diagnostic du diabete - Google Patents

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diabetes
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Bruno Mougin
Frederic Reynier
Charles Thivolet
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Biomerieux SA
Hospices Civils de Lyon HCL
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Biomerieux SA
Hospices Civils de Lyon HCL
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Abstract

La présente invention concerne un procédé in vitro pour le diagnostic notamment précoce d'un diabète à partir d'un échantillon biologique d'un patient caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :a. on extrait du matériel biologique de l'échantillon biologique,b. on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N° 1 à SEQ ID N° 299 ;c. on détermine l'expression d'au moins un desdits gènes cibles, ladite expression étant une indication de la présence ou du risque de développer un diabète.

Description

1 L'invention concerne le diabète de type 1 et notamment l'utilisation de
nouveaux gènes cibles pour le diagnostic précoce d'un diabète de type 1. Le diabète sucré est un syndrome regroupant un ensemble de maladies métaboliques ayant en commun une hyperglycémie. Il y a diabète sucré lorsque la glycémie plasmatique à jeun est égale ou supérieure à 126 mg/dl (7,0 mmol/1) ou lorsqu'en présence de symptômes cliniques, prélevée à un moment quelconque de la journée, elle dépasse 200 mg/dl (11,1 mmol/1). Autrefois appelé diabète insulino-dépendant (ou encore diabète juvénile), le diabète de type 1 (DT1) est une forme de diabète sucré qui apparaît le plus souvent de manière brutale chez l'enfant ou chez le jeune adulte. Il est l'aboutissement d'un long processus autoimmun et inflammatoire qui détruit de manière sélective les cellules B insulino- sécrétrices des îlots pancréatiques de Langerhans [Eisenbarth GS. Et al. NEJM 314: 1360-1368, 1986]. La destruction de ces cellules situées dans le pancréas a pour conséquence une absence d'insuline dans le sang. Les diabétiques de type 1 doivent donc s'injecter de l'insuline plusieurs fois par jour tout au long de leur vie et manger de manière équilibrée. L'évolution vers un DT1 passe par une longue phase pré clinique silencieuse, dite de pré diabète , durant laquelle sont produits des autoanticorps dirigés contre ces îlots de Langerhans. Cette phase restera ainsi jusqu'à ce que 80% des cellules B soient détruites et que la sécrétion d'insuline résiduelle soit insuffisante pour maintenir l'homéostasie glucidique.
L'élévation de la glycémie à jeun ou au cours d'une épreuve d'hyperglycémie par voie orale est un événement relativement tardif dans l'histoire naturelle du DT1. On peut cependant observer dans les mois précédents l'apparition de la maladie, une diminution de la riposte insulinique, en particulier de sa phase précoce, au cours d'une surcharge glucosée. Au stade clinique, les symptômes apparaissent brutalement, parfois à l'occasion de circonstances intercurrentes (par exemple, une infection). Il s'agit surtout d'une polyurie et d'une polydipsie, d'un amaigrissement (en dépit d'une polyphagie), d'une asthénie et d'une intolérance digestive. La durée des symptômes se compte en jours ou, si le diagnostic est trop retardé, en semaines. L'évolution se fait inévitablement vers l'acidocétose si un traitement par insuline n'est pas instauré. 2910025 2 Il est donc important de pouvoir diagnostiquer le diabète de type 1, et cela, d'une manière la plus précoce possible, en particulier a un stade pré-diabétique. En effet, dans l'optique de traitements préventifs immunomodulateurs, il est utile pour le clinicien d'identifier les sujets à risque de développer la maladie, et ce au stade asymptomatique de la normoglycémie . 5 Bien que la plupart des nouveaux cas de DT1 apparaissent dans des familles naïves pour cette maladie, certaines populations à risque peuvent être identifiées. Les apparentés au premier degré de patients diabétiques et les sujets présentant des stigmates d'autoimmunité extra-pancréatiques sont considérés comme des groupes à haut risque pour cette maladie. Actuellement, le dépistage des individus à risque est essentiellement basé sur la présence et le 10 type d'autoanticorps associés au DT1 tels que les anticorps anti-insuline (IAA), les antityrosine phosphatase (IA-2) et les anti glutamate decarboxylase (GAD) [voir notamment Bingley PJ. et al. Diabetes 43 : 1304-1310, 1994 ; Kulmala P. et al. J Clin Invest 101 : 327-336, 1998. Verge CF. J Autoimmun 9 : 3796383, 1996]. Le nombre de ces autoanticorps a une valeur plus prédictive que l'ordre dans lesquels ils apparaissent [Gardner SG. et al. 15 Diabetes Care 22 :2049-2054, 1999]. De même, le risque et le temps de progression vers un diabète sont directement corrélés avec le niveau d'expression de ces autoanticorps, en plus de leur nombre [Bingley PJ. et al. Diabetes 43 : 1304-1310 1994; Bonifacio E. et al. Lancet 335: 147-149, 1990]. Cependant, la proportion des apparentés ne développant pas de diabète en présence de multiple autoanticorps pendant de longues années [Kulmala P. et al. J 20 Clin Invest 101: 327-336, 1998 ; Gardner SG. et al. Diabetes Care 22 :2049-2054, 1999], montre la nécessité d'ajouter d'autres tests pour améliorer la valeur prédictive du dépistage. La sous-classe des IgG et la spécificité d'épitopes des autoanticorps peut refléter qualitativement et quantitativement les différences dans la réponse autoimmune [King CL. et al. J Immunol 151 : 458-465, 1993 ; Butler MH. et al. J Exp Med 178 : 2097-2106, 1993]. 25 Ainsi, une étude a montré que le risque élevé est associé avec un niveau élevé d'IA-2A et IAA, IgG2, IgG3 et/ou IgG4 sous-classes de IA-2A et IAA, et des anticorps contre l'apparentés de la molécule IA-2: IA-23. Toutefois, ce modèle montre ses limites, en classant les apparentés positifs en anticorps avec un risque de développer un DT1, de 7 à 89% sur une période de 5 ans [Achenbach P. et al. Diabetes 53 : 384-392, 2004]. 2910025 3 Le génotype du complexe HLA a montré également qu'il peut être un contributeur significatif dans la prédiction au DT1. La combinaison de données provenant de différentes études a montré que l'haplotype DQB1*0302-A1*0301 (DQ8) confère le risque le plus élevé. De même, l'ajout supplémentaire de l'allèle DRB1*0401 peut également apporter un effet 5 diabétogène supplémentaire. Le risque génétique le plus important est apporté par le génotype DQB1*0302-Al*0301/DQB1*0201-A1*0501 (DQ8/DQ2). Ce génotype est présent à 40 % chez les enfants développant un DT1, alors que ce pourcentage dans la population saine n'excède pas 3 %. Au contraire, d'autres allèles ont été associés avec un effet protecteur pour le DT1 (HLA DQB1*0602-A1*0102 (DQ6) [Pihoker C. et al. 10 Diabetes 54 : S52-S61, 2005]. Bien qu'aucune association exclusive entre certains allèles et autoanticorps a été démontrée, plusieurs études ont montré des corrélations entre les allèles HLA et les autoanticoprs [Graham J. et al. Diabetes 51 :1346-1355, 2002 ; Hagopian WA. Et al. J Clin Invest 95 : 1505-1511, 1995 ; Knip M. et al. Am J Med Genet 115: 48-54, 2002 ; Savola K. et al. Diabetologia 41 : 424-429, 1998]. Toutefois, on note qu'une 15 proportion non négligeable de sujets diabétiques ne présentant ni le phénotype DQ8, ni le phénotype DQ2. Parfois même, certains patients peuvent être porteurs des allèles protecteurs . Plusieurs études ont été réalisées sur les profils de sécrétion de cytokines chez des individus pré diabétiques provenant de jumeaux monozygotes discordants pour la maladie [Rapoport 20 MJ. et al. Cytokine 30 : 219-227, 2005 ; Kallmann BA. et al. Diabetologia 42 : 1080-1085, 1999 ; Karlsson MG. et al. Diabetologia 43 : 742-749, 2000 ; Szelachowska A. et al. Horm Metab Res 30 : 526-530, 1998 ; Wilson SB. et al. Nature 391 : 177-181, 1998]. Wilson et al. ont isolé des clones de cellules T CD4-CD8-Va24-JaQ à partir d'individus à risque, démontrant une augmentation de la sécrétion d'IFNy et une diminution de IL-4 indiquant une 25 progression vers le DT1. Kallmann et al. ont rapporté que la sécrétion de IL-4 et IL-10 par des PBMC est diminuée chez des jumeaux diabétiques, tandis qu'aucune différence n'est observée dans leur sécrétion IFNy. Toutefois, des résultats contradictoires étaient observés chez des pré diabétiques. Karlsson et al. ont trouvé une augmentation de la sécrétion de l'IFNy et de l'IL-4 par les PBMC stimulés par la GAD, tandis que Szelachowska et al. ont 2910025 4 décrit une diminution de la sécrétion de l'IL-10 et de l'IL-4 associée avec une sécrétion normale chez ces sujets. Il est donc important de disposer d'un nouvel outil de diagnostic permettant de détecter un 5 diabète, notamment de façon très précoce, en particulier chez des patients en stade pré- diabétique. A ce titre, l'invention présente un procédé in vitro pour le diagnostic notamment précoce d'un diabète à partir d'un échantillon biologique d'un patient caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 10 a. on extrait du matériel biologique de l'échantillon biologique, b. on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique d'un gène cible choisi parmi SEQ ID N 1 a SEQ ID N 299; c. on détermine l'expression d'au moins un desdits gènes cibles, ladite expression étant une indication de la présence ou du risque de développer un diabète. 15 Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on met en contact lors de l'étape b) une combinaison de réactifs spécifiques pour déterminer lors de l'étape c) l'expression d'une combinaison de gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 1 a SEQ ID N 299. En particulier, lors de l'étape b), on met en contact le matériel biologique avec au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 105, 110, 20 115, 120, 125, 130, 135, 140, 145, 150, 155, 160, 165, 170, 175, 180, 185, 190, 195, 200, 205, 210, 215, 220, 225, 230, 235, 240, 245, 250, 255, 260, 265, 270, 275, 280, 290, 295, 299 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 105, 110, 115, 120, 125, 130, 135, 140, 145, 150, 155, 160, 165, 170, 175, 180, 185, 190, 25 195, 200, 205, 210, 215, 220, 225, 230, 235, 240, 245, 250, 255, 260, 265, 270, 275, 280, 290, 295, 299 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 1 à SEQ ID N 299 lors de l'étape c) on détermine l'expression d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 105, 110, 115, 120, 125, 2910025 5 130, 135, 140, 145, 150, 155, 160, 165, 170, 175, 180, 185, 190, 195, 200, 205, 210, 215, 220, 225, 230, 235, 240, 245, 250, 255, 260, 265, 270, 275, 280, 290, 295, 299 desdits gènes cibles, ladite expression étant une indication de la présence ou du risque de développer un diabète. 5 Ces 299 gènes sont présentés dans le tableau 1. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, lors de l'étape b, on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293 (profil 2). 10 Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on met en contact lors de l'étape b) une combinaison de réactifs spécifiques pour déterminer lors de l'étape c) l'expression d'une combinaison de gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, lors de l'étape b), on met en contact le matériel biologique avec au moins 5, 10, 15, 15 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 64 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 64 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293 lors de l'étape c) on détermine l'expression d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 64 desdits gènes cibles, ladite expression étant une indication de 20 la présence ou du risque de développer un diabète. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté pour un diagnostic précoce du diabète, c'est à dire à un stade de pré-diabète. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, lors de l'étape b, on met en contact le 25 matériel biologique avec au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 288 à 293 (profil 4). Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on met en contact lors de l'étape b) une combinaison de réactifs spécifiques pour déterminer lors de l'étape c) l'expression d'une combinaison de gènes cibles choisis parmi 2910025 6 SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 288 à 293. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, lors de l'étape b), on met en contact le matériel biologique avec au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 82 réactifs spécifiques d'au 5 moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 82 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 288 à 293 lors de l'étape c) on détermine l'expression d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 82 desdits gènes cibles, ladite expression étant une indication de la présence ou du risque de développer un diabète. 10 Ce mode de réalisation est particulièrement adapté pour un diagnostic précoce du diabète, c'est à dire à un stade de pré-diabète. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, lors de l'étape b, on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 15 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299 (profil 5). Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on met en contact lors de l'étape b) une combinaison de réactifs spécifiques pour déterminer lors de l'étape c) l'expression d'une combinaison de gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, 20 lors de l'étape b), on met en contact le matériel biologique avec au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 93 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 93 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299 lors de l'étape c) on détermine l'expression d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 25 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 93 desdits gènes cibles, ladite expression étant une indication de la présence ou du risque de développer un diabète. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté pour un diagnostic précoce du diabète, c'est à dire à un stade de pré-diabète. 2910025 7 Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, lors de l'étape b, on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293; SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 5 294 à 299. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on met en contact lors de l'étape b) une combinaison de réactifs spécifiques pour déterminer lors de l'étape c) l'expression d'une combinaison de gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293; SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299. En particulier, 10 lors de l'étape b), on met en contact le matériel biologique avec au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 105, 110, 115, 120, 125, 130, 135, 140, 145, 150, 155, 160, 165, 170, 175, 180, 185, 190, 195, 200, 205, 210, 215, 220, 225 gènes 15 cibles choisis parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293; SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299 lors de l'étape c) on détermine l'expression d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 105, 110, 115, 120, 125, 130, 135, 140, 145, 150, 155, 160, 165, 170, 175, 180, 185, 190, 195, 200, 20 205, 210, 215, 220, 225 desdits gènes cibles, ladite expression étant une indication de la présence ou du risque de développer un diabète. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté pour un diagnostic précoce du diabète, c'est à dire à un stade de pré-diabète. 25 Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, lors de l'étape b, on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ N 64 à 124; SEQ ID N 294 à 299 (profil 3). Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on met en contact lors de l'étape b) une combinaison de réactifs spécifiques pour déterminer lors de l'étape c) l'expression d'une combinaison de gènes cibles choisis parmi 2910025 8 SEQ N 64 à 124; SEQ ID N 294 à 299. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, lors de l'étape b), on met en contact le matériel biologique avec au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 67 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 5 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 67 gènes cibles choisis parmi N 64 à 124; SEQ ID N 294 à 299 lors de l'étape c) on détermine l'expression d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 67 desdits gènes cibles, ladite expression étant une indication de la présence ou du risque de développer un diabète. 10 Ce mode de réalisation est particulièrement adapté pour le diagnostic du diabète. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'échantillon biologique prélevé chez le patient est un échantillon sanguin. Ce mode de réalisation est très pratique d'un point de vue clinique car facile d'accès. 15 Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le matériel biologique extrait lors de l'étape a) comprend des acides nucléiques. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le au moins un réactif spécifique de l'étape b) comprend au moins une sonde d'hybridation. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la au moins une sonde d'hybridation est 20 immobilisée sur un support. L'invention concerne également l'utilisation d'au moins un réactif spécifique d'un gène cible choisi parmi SEQ ID N 1 à 299 pour le diagnostic notamment précoce d'un diabète. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on utilise une combinaison de réactifs 25 spécifiques d'un gène cible choisi parmi SEQ ID N 1 à 299. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on utilise au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 105, 110, 115, 120, 125, 130, 135, 140, 145, 150, 155, 160, 165, 170, 175, 180, 185, 190, 195, 200, 205, 210, 215, 220, 225, 230, 235, 240, 245, 250, 255, 260, 265, 270, 275, 280, 290, 295, 299 réactifs spécifiques d'au moins 5, 2910025 9 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 105, 110, 115, 120, 125, 130, 135, 140, 145, 150, 155, 160, 165, 170, 175, 180, 185, 190, 195, 200, 205, 210, 215, 220, 225, 230, 235, 240, 245, 250, 255, 260, 265, 270, 275, 280, 290, 295, 299 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 1 à SEQ ID N 299 pour le diagnostic 5 notamment précoce d'un diabète. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, on utilise au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293 (profil 2). Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on utilise une combinaison de réactifs spécifiques d'un gène cible choisi parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293. Ce mode de réalisation 10 est particulièrement adapte pour un diagnostic précoce du diabète, c'est à dire à un stade de pré-diabète. Préférentiellement, on utilise au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 64 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 64 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293 Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, on utilise au moins un réactif 15 spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 288 à 293 (profil 4). Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on utilise une combinaison de réactifs spécifiques d'un gène cible choisi parmi SEQ IDN 125 à 200; SEQ ID N 288 à 293. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté pour un diagnostic précoce du diabète, c'est à dire à un stade de pré-diabète. Préférentiellement, on utilise au moins 5, 10, 15, 20, 25, 20 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 82 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 82 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 288 à 293. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, on utilise au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299 (profil 5). 25 Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on utilise une combinaison de réactifs spécifiques d'un gène cible choisi parmi SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299. Ce mode de réalisation est particulièrement adapte pour un diagnostic précoce du diabète, c'est à dire à un stade de pré-diabète. Préférentiellement, on utilise au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 93 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 2910025 10 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 93 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299. Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, on utilise au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ N 64 à 124; SEQ ID N 294 à 299 (profil 3). 5 Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on utilise une combinaison de réactifs spécifiques d'un gène cible choisi parmi SEQ N 64 à 124; SEQ ID N 294 à 299. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté pour le diagnostic du diabète. Préférentiellement, on utilise au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 67 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 67 gènes 10 cibles choisis parmi N 64 à 124; SEQ ID N 294 à 299. L'invention concerne également un kit de diagnostic notamment précoce d'un diabète comprenant au moins un réactif spécifique d'au moins un gène cible choisi parmi l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 299. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, 15 le kit comprend une combinaison de réactifs spécifiques d'un gène cible choisi parmi SEQ N 1 à 299. Préférentiellement, le kit comprend au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 105, 110, 115, 120, 125, 130, 135, 140, 145, 150, 155, 160, 165, 170, 175, 180, 185, 190, 195, 200, 205, 210, 215, 220, 225, 230, 235, 240, 245, 250, 255, 260, 265, 270, 275, 280, 290, 295, 299 réactifs spécifiques d'au 20 moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 105, 110, 115, 120, 125, 130, 135, 140, 145, 150, 155, 160, 165, 170, 175, 180, 185, 190, 195, 200, 205, 210, 215, 220, 225, 230, 235, 240, 245, 250, 255, 260, 265, 270, 275, 280, 290, 295, 299 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 1 à SEQ ID N 299. L'invention concerne également un kit de diagnostic précoce d'un diabète comprenant au 25 moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293 (profil 2). Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le kit comprend une combinaison de réactifs spécifiques d'un gène cible choisi parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293. Préférentiellement, le kit comprend au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 2910025 11 45, 50, 55, 60, 64 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 64 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293. L'invention concerne également un kit de diagnostic précoce d'un diabète comprenant au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 288 à 5 293 (profil 4). Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le kit comprend une combinaison de réactifs spécifiques d'un gène cible choisi parmi SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 288 à 293. Préférentiellement, le kit comprend au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 82 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 82 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 125 à 10 200; SEQ ID N 288 à 293. L'invention concerne également un kit de diagnostic précoce d'un diabète comprenant au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299 (profil 5). Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le kit comprend une combinaison de réactifs spécifiques d'un gène cible choisi parmi SEQ ID N 201 à 287; 15 SEQ ID N 294 à 299. Préférentiellement, le kit comprend au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 93 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 93 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299. L'invention concerne également un kit de diagnostic d'un diabète comprenant au moins un 20 réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 64 à 124; SEQ ID N 294 à 299 (profil 3). Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le kit comprend une combinaison de réactifs spécifiques d'un gène cible choisi parmi SEQ ID N 64 à 124; SEQ ID N 294 à 299. Préférentiellement, le kit comprend au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 67 réactifs spécifiques d'au moins 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 25 50, 55, 60, 65, 67 gènes cibles choisis parmi SEQ ID N 64 à 124; SEQ ID N 294 à 299. Les définitions suivantes permettront de mieux comprendre l'invention. Par diagnostic notamment précoce d'un diabète, on entend un diagnostic d'un diabète de type 1, à un stade précoce, c'est à dire à un stade de pré-diabète, ou à un stade avancé. 2910025 12 Au sens de la présente invention, on entend par échantillon biologique, tout échantillon prélevé chez un patient, et susceptible de contenir un matériel biologique tel que défini ci après. Cet échantillon biologique peut être notamment un échantillon de sang, de sérum, de salive, tissu, de cellules circulantes du patient. On dispose de cet échantillon biologique par tout type de 5 prélèvement connu de l'homme du métier. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'échantillon biologique prélevé chez le patient est un échantillon sanguin. Lors de l'étape a) du procédé selon l'invention, on extrait le matériel biologique de l'échantillon biologique par tous les protocoles d'extraction et de purification d'acides 10 nucléiques ou de protéines bien connus de l'homme du métier. Au sens de la présente invention, on entend par matériel biologique, tout matériel permettant de détecter l'expression d'un gène cible. Le matériel biologique peut comprendre notamment des protéines, ou des acides nucléiques tels que notamment les acides desoxyribonucléiques (ADN) ou les acides ribonucléiques (ARN). L'acide nucléique peut être notamment un ARN 15 (acide ribonucléique). Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le matériel biologique extrait lors de l'étape a) comprend des acides nucléiques, préférentiellement, des ARN, et encore plus préférentiellement des ARN totaux. Les ARN totaux comprennent les ARN de transfert, les ARN messagers (ARNm), tel que les ARNm transcrits du gène cible, mais également 20 transcrits de tout autre gène et les ARN ribosomaux. Ce matériel biologique comprend du matériel spécifique d'un gène cible, tel que notamment les ARNm transcrits du gène cible ou les protéines issues de ces ARNm mais peut comprendre également du matériel non spécifique d'un gène cible, tel que notamment les ARNm transcrits d'un gène autre que le gène cible, les ARNt, les ARNr issus d'autres gènes que le gène cible. 25 A titre indicatif, l'extraction d'acides nucléique peut être réalisée par : - une étape de lyse des cellules présentes dans l'échantillon biologique, afm de libérer les acides nucléiques contenus dans les cellules du patient. A titre d'exemple, on peut utiliser les méthodes de lyse telles que décrites dans les demandes de brevet: o WO 00/05338 sur la lyse mixte magnétique et mécanique, 2910025 13 o WO 99/53304 sur la lyse électrique, o WO 99/15321 sur la lyse mécanique. L'homme du métier pourra utiliser d'autres méthodes de lyse bien connues, telles que les chocs thermiques ou osmotiques ou les lyses chimiques par des agents chaotropiques tels que 5 les sels de guanidium (US 5,234,809). - une étape de purification, permettant la séparation entre les acidesnucléiques et les autres constituants cellulaires relargués dans l'étape de lyse. Cette étape permet généralement de concentrer les acides nucléiques, et peut être adaptée à la purification d'ADN ou d'ARN. A titre d'exemple, on peut utiliser des particules magnétiques éventuellement revêtues 10 d'oligonucléotides, par adsorption ou covalence (voir à ce sujet les brevets US 4,672,040 et US 5,750,338), et ainsi purifier les acides nucléiques qui se sont fixés sur ces particules magnétiques, par une étape de lavage. Cette étape de purification des acides nucléiques est particulièrement intéressante si l'on souhaite amplifier ultérieurement lesdits acides nucléiques. Un mode de réalisation particulièrement intéressant de ces particules magnétiques est décrit 15 dans les demandes de brevet: WO-A-97/45202 et WO-A-99/35500. Un autre exemple intéressant de méthode de purification des acides nucléiques est l'utilisation de silice soit sous forme de colonne, soit sous forme de particules inertes (Boom R. et al., J. Clin. Microbiol., 1990, n 28(3), p. 495-503) ou magnétiques (Merck: MagPrep Silica, Promega: MagneSilTM Paramagnetic particles). D'autres méthodes très répandues reposent sur des 20 résines échangeuses d'ions en colonne ou en format particulaire paramagnétique (Whatman: DEAE-Magarose) (Levison PR et al., J. Chromatography, 1998, p. 337-344). Une autre méthode très pertinente mais non exclusive pour l'invention est celle de l'adsorption sur support d'oxyde métallique (société Xtrana: matrice Xtra-BindTM) Lorsque l'on souhaite extraire spécifiquement l'ADN d'un échantillon biologique, on peut 25 notamment réaliser une extraction par du phénol, du chloroforme et de l'alcool pour éliminer les protéines et précipiter l'ADN avec de l'éthanol 100%. L'ADN peut alors être culoté par centrifugation, lavé et remis en solution . Lorsque l'on souhaite extraire spécifiquement les ARN d'un échantillon biologique, on peut notamment réaliser une extraction par du phénol, du chloroforme et de l'alcool pour éliminer 2910025 14 les protéines et précipiter les ARN avec de l'éthanol 100%. Les ARN peuvent alors être culotés par centrifugation, lavés et remis en solution. Dans le cas de l'extraction de protéines, la première étape consiste généralement, comme pour les acides nucléiques en la lyse des cellules. Un choc osmotique peut suffire à briser la 5 membrane cellulaire de cellules fragiles, qui peut être réalisé en présence d'un détergent. Une action mécanique peut aussi être ajoutée au processus (homogénéisateur à piston par exemple). La lyse peut être induite également par ultrasons, par une lyse mécanique utilisant des billes de verre. L'extraction des protéines d'intérêt peut s'effectuer ensuite par chromatographie, telle que notamment sur colonne de chromatographie sur gel, remplie d'une 10 résine consistant en des billes creuses et poreuses. La taille des pores de ces billes est telle que les protéines sont séparées en fonction de leur taille. On peut citer également la chromatographie sur colonne à échange d'ions, qui permet l'extraction de protéines selon leur affmité électrostatique à des groupements chargés de la résine. 15 Lors de l'étape b), et au sens de la présente invention, on entend par réactif spécifique, un réactif qui, lorsqu'il est mis en contact avec du matériel biologique tel que défini précédemment, se lie avec le matériel spécifique dudit gène cible. A titre indicatif, lorsque le réactif spécifique et le matériel biologique sont d'origine nucléique, la mise en contact du réactif spécifique et du matériel biologique permet l'hybridation du 20 réactif spécifique avec le matériel spécifique du gène cible. Par hybridation, on entend le processus au cours duquel, dans des conditions appropriées, deux fragments nucléotidiques se lient avec des liaisons hydrogènes stables et spécifiques pour former un complexe double brin. Ces liaisons hydrogènes se forment entre les bases complémentaires Adénine (A) et thymine (T) (ou uracile (U)) (on parle de liaison A T) ou entre les bases complémentaires 25 Guanine (G) et cytosine (C) (on parle de liaison CAC). L'hybridation de deux fragments nucléotidiques peut être totale (on parle alors de fragments nucléotidiques ou de séquences complémentaires), c'est à dire que le complexe double brin obtenu lors de cette hybridation comprend uniquement des liaisons A-T et des liaisons G G. Cette hybridation peut être partielle (on parle alors de fragments nucléotidiques ou de séquences suffisamment 2910025 15 complémentaires), c'est à dire que le complexe double brin obtenu comprend des liaisons A-T et des liaisons C-G permettant de former le complexe double brin, mais également des bases non liées à une base complémentaire. L'hybridation entre deux fragments nucléotidiques dépend des conditions opératoires qui sont utilisées, et notamment de la 5 stringence. La stringence est définie notamment en fonction de la composition en bases des deux fragments nucléotidiques, ainsi que par le degré de mésappariement entre deux fragments nucléotidiques. La stringence peut également être fonction des paramètres de la réaction, tels que la concentration et le type d'espèces ioniques présentes dans la solution d'hybridation, la nature et la concentration d'agents dénaturants et/ou la température 10 d'hybridation. Toutes ces données sont bien connues et les conditions appropriées peuvent être déterminées par l'homme du métier. En général, selon la longueur des fragments nucléotidiques que l'on souhaite hybrider, la température d'hybridation est comprise entre environ 20 et 70 C, en particulier entre 35 et 65 C dans une solution saline à une concentration d'environ 0,5 à 1 M. Une séquence, ou fragment nucléotidique, ou 15 oligonucléotide, ou polynucléotide, est m enchaînement de motifs nucléotidiques assemblés entre eux par des liaisons ester phosphoriques, caractérisé par la séquence informationnelle des acides nucléiques naturels, susceptibles de s'hybrider à un fragment nucléotidique, l'enchaînement pouvant contenir des monomères de structures différentes et être obtenu à partir d'une molécule d'acide nucléique naturelle et/ou par recombinaison génétique et/ou par 20 synthèse chimique. Un motif est dérivé d'un monomère qui peut être un nucléotide naturel d'acide nucléique dont les éléments constitutifs sont un sucre, un groupement phosphate et une base azotée ; dans l'ADN le sucre est le désoxy-2-ribose, dans l'ARN le sucre est le ribose ; selon qu'il s'agisse de l'ADN ou l'ARN, la base azotée est choisie parmi l'adénine, la guanine, l'uracile, la cytosine, la thymine ; ou bien le monomère est un nucléotide modifié dans 25 l'un au moins des trois éléments constitutifs ; à titre d'exemple, la modification peut intervenir soit au niveau des bases, avec des bases modifiées telles que l'inosine, la méthyl-5désoxycytidine, la désoxyuridine, la diméthylamino-5désoxyuridine, la diamino-2,6-purine, la bromo-5désoxyuridine ou toute autre base modifiée capable d'hybridation, soit au niveau du sucre, par exemple le remplacement d'au moins un 2910025 16 désoxyribose par un polyamide (P.E. Nielsen et al, Science, 254, 1497-1500 (1991), soit encore au niveau du groupement phosphate, par exemple son remplacement par des esters notamment choisis parmi les diphosphates, alkyl- et aryl-phosphonates et phosphorothioates. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le réactif spécifique comprend au 5 moins une amorce d'amplification. Au sens de la présente invention, on entend par amorce d'amplification, un fragment nucléotidique comprenant de 5 à 100 motifs nucléiques, préférentiellement de 15 à 30 motifs nucléiques permettant l'initiation d'une polymérisation enzymatique, telle que notamment une réaction d'amplification enzymatique. Par réaction d'amplification enzymatique, on entend un processus générant de multiples copies d'un 10 fragment nucléotidique par l'action d'au moins une enzyme. De telles réactions d'amplification sont bien connues de l'homme du métier et on peut citer notamment les techniques suivantes : PCR (Polymerase Chain Reaction), telle que décrite dans les brevets US 4,683,195, US 4,683,202 et US 4,800,159, LCR (Ligase Chain Reaction), exposée par exemple dans la demande de brevet EP 0 15 201 184, - RCR (Repair Chain Reaction), décrite dans la demande de brevet WO 90/01069, -3SR (Self Sustained Sequence Replication) avec la demande de brevet WO 90/06995, - NASBA (Nucleic Acid Sequence-Based Amplification) avec la demande de brevet 20 WO 91/02818, et - TMA (Transcription Mediated Amplification) avec le brevet US 5,399,491. Lorsque l'amplification enzymatique est une PCR, le réactif spécifique comprend au moins 2 amorces d'amplification, spécifiques d'un gène cible, permettant l'amplification du matériel spécifique du gène cible. Le matériel spécifique du gène cible comprend alors 25 préférentiellement un ADN complémentaire obtenu par transcription inverse d'ARN messager issu du gène cible (on parle alors d'ADNc spécifique du gène cible) ou un ARN complémentaire obtenu par transcription des ADNc spécifiques d'un gène cible (on parle alors d'ARNc spécifique du gène cible). Lorsque l'amplification enzymatique est une PCR réalisée après une réaction de transcription reverse, on parle de RT-PCR. 2910025 17 Selon un autre mode préféré de réalisation de l'invention, le réactif spécifique de l'étape b) comprend au moins une sonde d'hybridation. Par sonde d'hybridation, on entend un fragment nucléotidique comprenant au moins 5 motifs 5 nucléotidiques, tel que de 5 à 500 motifs nucléiques, notamment de 10 à 100 motifs nucléiques, possédant une spécificité d'hybridation dans des conditions déterminées pour former un complexe d'hybridation avec le matériel spécifique d'un gène cible. Dans la présente invention, le matériel spécifique du gène cible peut être une séquence nucléotidique comprise dans un ARN messager issu du gène cible (on parle alors d'ARNm spécifique du 10 gène cible), une séquence nucléotidique comprise dans un ADN complémentaire obtenu par transcription inverse dudit ARN messager (on parle alors d'ADNc spécifique du gène cible), ou encore une séquence nucléotidique comprise dans un ARN complémentaire obtenu par transcription dudit ADNc tel que décrit précédemment (on parlera alors d'ARNc spécifique du gène cible). La sonde d'hybridation peut comprendre un marqueur permettant sa 15 détection. Par détection on entend soit une détection directe par une méthode physique, soit une détection indirecte par une méthode de détection à l'aide d'un marqueur. De nombreuses méthodes de détection existent pour la détection des acides nucléiques. [Voir par exemple Kricka et al., Clinical Chemistry, 1999, n 45(4), p.453-458 ou Keller G.H. et al., DNA Probes, 2nd Ed., Stockton Press, 1993, sections 5 et 6, p.173-249]. Par marqueur, on 20 entend un traceur capable d'engendrer un signal que l'on peut détecter. Une liste non limitative de ces traceurs comprend les enzymes qui produisent un signal détectable par exemple par colorimétrie, fluorescence ou luminescence, comme la peroxydase de raifort, la phosphatase alcaline, la beta galactosidase, la glucose-6-phosphate déshydrogénase; les chromophores comme les composés fluorescents, luminescents ou colorants ; les groupements à densité 25 électronique détectables par microscopie électronique ou par leurs propriétés électriques comme la conductivité, par les méthodes d'ampérométrie ou de voltamétrie, ou par des mesures d'impédance ; les groupements détectables par des méthodes optiques comme la diffraction, la résonance plasmon de surface, la variation d'angle de contact ou par des 2910025 18 méthodes physiques comme la spectroscopie de force atomique, l'effet tunnel, etc. ; les molécules radioactives comme 32P 35S ou '251. Au sens de la présente invention, la sonde d'hybridation peut être une sonde dite de détection. Dans ce cas, la sonde dite de détection est marquée au moyen d'un marqueur tel 5 que défini précédemment. La sonde de détection peut être notamment une sonde de détection molecular beacons telle que décrite par Tyagi & Kramer (Nature biotech, 1996, 14 :303-308). Ces "molecular beacons" deviennent fluorescentes lors de l'hybridation. Elles possèdent une structure de type tige-boucle et contiennent un fluorophore et un groupe "quencher". La fixation de la séquence de boucle spécifique avec sa séquence complémentaire d'acide 10 nucléique cible provoque un déroulement de la tige et l'émission d'un signal fluorescent lors de l'excitation à la longueur d'onde qui convient. Pour la détection de la réaction d'hybridation, on peut utiliser des séquences cibles marquées, directement (notamment par l'incorporation d'un marqueur au sein de la séquence cible) ou indirectement (notamment par l'utilisation d'une sonde de détection telle que définie 15 précédemment) la séquence cible. On peut notamment réaliser avant l'étape d'hybridation une étape de marquage et/ou de clivage de la séquence cible, par exemple en utilisant un désoxyribonucléotide triphosphate marqué lors de la réaction d'amplification enzymatique. Le clivage peut être réalisé notamment par l'action de l'imidazole et de chlorure de manganèse. La séquence cible peut aussi être marquée après l'étape d'amplification, par exemple en 20 hybridant une sonde de détection selon la technique d'hybridation sandwich décrite dans le document WO 91/19812. Un autre mode particulier préférentiel de marquage d'acides nucléiques est décrit dans la demande FR2 780 059. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la sonde de détection comprend un flurophore et un quencher. Selon un mode encore plus préféré de réalisation de l'invention, la 25 sonde d'hybridation comprend un flurophore FAM (6-carboxy-fluorescein) ou ROX (6-carboxy-X-rhodamine) en son extrémité 5' et un quencher (Dabsyl) en
son
extrémité 3'. La sonde d'hybridation peut être également une sonde dite de capture. Dans ce cas, la sonde dite de capture est immobilisée ou immobilisable sur un support solide par tout moyen approprié, c'est-àdire directement ou indirectement, par exemple par covalence ou 2910025 19 adsorption. Comme support solide, on peut utiliser des matériaux de synthèse ou des matériaux naturels, éventuellement modifiés chimiquement, notamment les polysaccharides tels que les matériaux à base de cellulose, par exemple du papier, des dérivés de cellulose tels que l'acétate de cellulose et la nitrocellulose ou le dextrane, des polymères, des copolymères, 5 notamment à base de monomères du type styrène, des fibres naturelles telles que le coton, et des fibres synthétiques telles que le nylon ; des matériaux minéraux tels que la silice, le quartz, des verres, des céramiques ; des latex ; des particules magnétiques ; des dérivés métalliques, des gels etc. Le support solide peut être sous la forme d'une plaque de microtitration, d'une membrane comme décrit dans la demande WO-A-94/12670, d'une particule. On peut 10 également immobiliser sur le support plusieurs sondes de capture différentes, chacune étant spécifique d'un gène cible. En particulier, on peut utiliser comme support une biopuce sur laquelle peut être immobilisé un grand nombre de sondes. Par biopuce, on entend un support solide de dimension réduite où est fixée une multitude de sondes de capture à des positions prédéterminées. Le concept de biopuce, ou puce à ADN, date du début des années 90. Il 15 repose sur une technologie pluridisciplinaire intégrant la micro-électronique, la chimie des acides nucléiques, l'analyse d'images et l'informatique. Le principe de fonctionnement repose sur un fondement de la biologie moléculaire: le phénomène d'hybridation, c'est-à-dire l'appariement par complémentarité des bases de deux séquences d'ADN et/ou d'ARN. La méthode des biopuces repose sur l'emploi de sondes de capture fixées sur un support solide 20 sur lesquelles on fait agir un échantillon de fragments nucléotidiques cibles marqués directement ou indirectement avec des fluorochromes. Les sondes de capture sont positionnées de manière spécifique sur le support ou puce et chaque hybridation donne une information particulière, en relation avec le fragment nucléotidique cible. Les informations obtenues sont cumulatives, et permettent par exemple de quantifier le niveau d'expression 25 d'un gène ou de plusieurs gènes cibles. Pour analyser l'expression d'un gène cible, on peut alors réaliser un support comprenant une multitude de sondes, qui correspondent à tout ou partie du gène cible, qui est transcrit en ARNm. Au sens de la présente invention, on entend par support de basse densité, un support comprenant moins de 50 sondes. Au sens de la présente invention, on entend par support de moyenne densité, un support comprenant de 50 2910025 20 sondes à 10 000 sondes. Au sens de la présente invention, on entend par support de haute densité, un support comprenant plus de 10 000 sondes. On hybride alors par exemple les ADNc ou les ARNc spécifiques d'un gène cible que l'on souhaite analyser sur des sondes de capture spécifique. Après hybridation, le support ou puce 5 est lavé(e), et les complexes ADNc ou ARNc marquées / sondes de capture sont révélés par un ligand de forte affinité lié par exemple à un marqueur de type fluorochrome. La fluorescence est lue par exemple par un scanner et l'analyse de la fluorescence est traitée par informatique. On peut citer à titre indicatif, les puces à ADN mises au point par la société Affymetrix ("Accessing Genetic Information with High-Density DNA arrays", M. Chee et al., 10 Science, 1996, 274, 610-614. "Light-generated oligonucleotide arrays for rapide DNA sequence analysis", A. Caviani Pease et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 1994, 91, 5022-5026), pour les diagnostics moléculaires. Dans cette technologie, les sondes de capture sont généralement de tailles réduites, autour de 25 nucléotides. D'autres exemples de biopuces sont donnés dans les publications de G. Ramsay, Nature Biotechnology, 1998, n 16, p. 40- 15 44 ; F. Ginot, Human Mutation, 1997, n 10, p.1-10; J. Cheng et al, Molecular diagnosis, 1996, n 1(3), p.183-200 ; T. Livache et al, Nucleic Acids Research, 1994, n 22(15), p. 2915-2921 ; J. Cheng et al, Nature Biotechnology, 1998, n 16, p. 541-546 ou dans les brevets US-A-4,981,783, US-A-5,700,637, US-A-5,445,934, US-A-5,744,305 et US-A-5,807,522. La caractéristique principale du support solide doit être de conserver les 20 caractéristiques d'hybridation des sondes de capture sur les fragments nucléotidiques cibles tout en générant un bruit de fond minimum pour la méthode de détection. Pour l'immobilisation des sondes sur le support, on distingue trois grands types de fabrication. Il y a, tout d'abord, une première technique qui consiste en un dépôt de sondes pré-synthétisées. La fixation des sondes se fait par transfert direct, au moyen de micropipettes, de 25 micro-pointes ou par un dispositif de type jet d'encre. Cette technique permet la fixation de sondes de taille allant de quelques bases (5 à 10) jusqu'à des tailles relativement importantes de 60 bases (impression) à quelques centaines de bases (micro-déposition) : L'impression est une adaptation du procédé utilisé par les imprimantes à jet d'encre. Elle repose sur la propulsion de très petites sphères de fluide (volume <1 nl) et à un rythme 2910025 21 pouvant atteindre 4000 gouttes/secondes. L'impression n'implique aucun contact entre le système libérant le fluide et la surface sur laquelle il est déposé. La micro-déposition consiste à fixer des sondes longues de quelques dizaines à plusieurs centaines de bases à la surface d'une lame de verre. Ces sondes sont généralement 5 extraites de bases de données et se présentent sous forme de produits amplifiés et purifiés. Cette technique permet de réaliser des puces dénommées microarrays portant environ dix mille spots, dit zones de reconnaissance, d'ADN sur une surface d'un peu moins de 4 cm2. Il ne faut toutefois pas oublier l'emploi de membranes de Nylon, dites macroarrays , qui portent des produits amplifiés, généralement par PCR, avec un diamètre de 0,5 à 1 mm et 10 dont la densité maximale est de 25 spots/cm2. Cette technique très flexible est utilisée par de nombreux laboratoires. Dans la présente invention, cette dernière technique est considérée comme faisant partie des biopuces. On peut toutefois déposer en fond de plaque de microtitration un certain volume d'échantillon dans chaque puits, comme c'est le cas dans les demandes de brevet WO-A-00/71750 et FR 00/14896, ou déposer au fond d'une même 15 boîte de Pétri un certain nombre de gouttes séparées les unes des autres, selon une autre demande de brevet FR00/14691. La deuxième technique de fixation des sondes sur le support ou puce est appelée la synthèse in situ. Cette technique aboutit à l'élaboration de sondes courtes directement à la surface de la puce. Elle repose sur la synthèse d'oligonucléotides in situ (voir notamment les 20 demandes de brevet WO 89/10977 et WO 90/03382), et est fondée sur le procédé des synthétiseurs d'oligonucléotides. Elle consiste à déplacer une chambre de réactions, où se déroule la réaction d'élongation d'oligonucléotides, le long de la surface de verre. Enfin, la troisième technique est appelée la photolithographie, qui est un procédé à l'origine des biopuces développées par Affymetrix. Il s'agit également d'une synthèse in situ. 25 La photolithographie est dérivée des techniques des microprocesseurs. La surface de la puce est modifiée par la fixation de groupements chimiques photolabiles pouvant être activés par la lumière. Une fois illuminés, ces groupes sont susceptibles de réagir avec l'extrémité 3' d'un oligonucléotide. En protégeant cette surface par des masques de formes définies, on peut illuminer et donc activer sélectivement des zones de la puce où l'on souhaite fixer l'un ou 2910025 22 l'autre des quatre nucléotides. L'utilisation successive de masques différents permet d'alterner des cycles de protection/réaction et donc de réaliser les sondes d'oligonucléotides sur des spots d'environ quelques dizaines de micromètre carré ( m2). Cette résolution permet de créer jusqu'à plusieurs centaines de milliers de spots sur une surface de quelques centimètres 5 carré (cm2). La photolithographie présente des avantages : massivement parallèle, elle permet de créer une puce de N mères en seulement 4 x N cycles. Toutes ces techniques sont utilisables avec la présente invention. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le au moins un réactif spécifique de l'étape b) défmie précédemment comprend au moins une sonde d'hybridation, qui est préférentiellement immobilisée sur un support. Ce support est 10 préférentiellement un support de basse , haute ou moyenne densité tel que défmie précédemment. Ces étapes d'hybridation sur support comprenant une multitude de sondes peuvent être précédées d'une étape de réaction d'amplification enzymatique, telle que défmie précédemment, pour augmenter la quantité de matériel génétique cible. 15 A titre indicatif, lorsque b réactif spécifique et le matériel biologique sont d'origine protéique, le réactif spécifique comprend des anticorps spécifiques de la protéine traduite du gène cible. La mise en contact du réactif spécifique et du matériel biologique permet la formation d'un complexe dit antigène-anticorps entre le réactif spécifique et matériel spécifique du gène cible. 20 Par anticorps, on entend tant un anticorps entier qu'un fragment d'anticorps. Les anticorps recombinants, spécifiques de la protéine traduite du gène cible peuvent être obtenus selon des procédés classiques connus de l'homme du métier, à partir d'organismes procaryotes, tels que bactéries, ou à partir d'organismes eucaryotes, tels que levures, cellules de mammifères, de plantes, d'insectes ou d'animaux, cu par des systèmes de production 25 extra-cellulaire. Les anticorps monoclonaux peuvent être préparés selon les techniques classiques connues de l'homme du métier telles que la technique des hybridomes dont le principe général est rappelé ci-après. Dans un premier temps, on immunise un animal, généralement une souris, (ou des cellules en 2910025 23 culture dans le cadre d'immunisations in vitro) avec un antigène cible d'intérêt, dont les lymphocytes B sont alors capables de produire des anticorps contre ledit antigène. Cés lymphocytes producteurs d'anticorps sont ensuite fusionnés avec des cellules myélomateuses "immortelles" (murines dans l'exemple) pour donner lieu à des hybridomes. A partir du 5 mélange hétérogène des cellules ainsi obtenu, on effectue alors une sélection des cellules capables de produire un anticorps particulier et de se multiplier indéfiniment. Chaque hybridome est multiplié sous la forme de clone, chacun conduisant à la production d'un anticorps monoclonal dont les propriétés de reconnaissance vis-à-vis de l'antigène d'intérêt pourront être testées par exemple en ELISA, par immunotransfert en une ou deux 10 dimensions, en immunofluorescence, ou à l'aide d'un biocapteur. Les anticorps monoclonaux ainsi sélectionnés, sont par la suite purifiés notamment selon la technique de chromatographie d'affinité. Des fragments d'anticorps peuvent par exemple être obtenus par protéolyse. Ainsi, ils peuvent être obtenus par digestion enzymatique, résultant en des fragments de type Fab 15 (traitement à la papaïne ; Porter RR, 1959, Biochem. J., 73 : 119-126) ou de type F(ab)'2 (traitement à la pepsine ; Nisonoff A. et al., 1960, Science, 132 : 1770-1771). Ils peuvent également être préparés par voie recombinante (Skerra A., 1993, Curr. Opin. Immunol., 5 : 256-262). Un autre fragment d'anticorps qui convient aux fms de l'invention comprend un fragment Fv qui est un dimère constitué de l'association non covalente du domaine variable 20 léger (VL) et du domaine variable lourd (VH) du fragment Fab, donc de l'association de deux chaînes polypeptidiques. Afm d'améliorer la stabilité du fragment Fv due à la dissociation des deux chaînes polypeptidiques, ce fragment Fv peut être modifié par génie génétique en insérant un lien peptidique adapté entre le domaine VL et le domaine VH (Huston P. et al., 1988, Proc. Natl.Acad. Sci.USA, 85 : 5879-5883). On parle alors de 25 fragment scFv ( single chain Fragment variable ) car il est constitué d'une seule chaîne polypeptidique. L'utilisation d'un lien peptidique composé préférentiellement de 15 à 25 acides aminés permet de relier l'extrémité C-terminale d'un domaine à l'extrémité N-terminale de l'autre domaine, constituant ainsi une molécule monomérique dotée de propriétés de liaison similaires à celles de l'anticorps sous sa forme complète. Les deux orientations des 2910025 24 domaines VL et VH conviennent (VL-lien-VH et VH-lien-VL) car elles présentent des propriétés fonctionnelles identiques. Bien entendu, tout fragment connu de l'homme du métier et présentant les caractéristiques immunologiques définies ci-dessus convient aux fms de l'invention. 5 Lors de l'étape c) la détermination de l'expression d'un gène cible peut être réalisée par tous les protocoles connus de l'homme du métier. D'une manière générale, l'expression d'un gène cible peut être analysée par la détection des ARNm (ARN messagers) qui sont transcrits du gène cible à un instant donné ou par la 10 détection des protéines issues de ces ARNm. L'invention concerne préférentiellement la détermination de l'expression d'un gène cible par la détection des ARNm issus de ce gène cible selon tous les protocoles bien connus de l'homme du métier. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on détermine simultanément l'expression de plusieurs gènes cibles, par la détection de plusieurs ARNm différents, chaque 15 ARNm étant issus d'un gène cible. Lorsque le réactifspécifique comprend au moins une amorce d'amplification, on peut, lors de l'étape c) du procédé selon l'invention, déterminer l'expression d'un gène cible de la manière suivante: 1) après avoir extrait comme matériel biologique, les ARN totaux (comprenant les 20 ARN de transfert (ARNt), les ARN ribosomaux (ARNr) et les ARN messagers (ARNm)) d'un échantillon biologique tel que présenté précédemment, on réalise une étape de transcription reverse afm d'obtenir les ADN complémentaires (ou ADNc) desdits ARNm. A titre indicatif, cette réaction de transcription reverse peut être réalisée à l'aide d'une enzyme reverse transcriptase qui permet d'obtenir, à partir d'un fragment d'ARN, un fragment d'ADN 25 complémentaire. On peut utiliser notamment l'enzyme reverse transcriptase provenant de l'AMV (Avian Myoblastosis Virus) ou de MMLV (Moloney Murine Leukaemia Virus). Lorsque l'on souhaite plus particulièrement obtenir uniquement les ADNc des ARNm, on réalise cette étape de transcription reverse en présence de fragments nucléotidiques comprenant uniquement des bases thymine (polyT), qui s'hybrident par complémentarité sur 2910025 25 la séquence polyA des ARNm afm de former un complexe polyT-polyA qui sert alors de point de départ à la réaction de transcription reverse réalisée par l'enzyme reverse transcriptase. On obtient alors des ADNc complémentaires des ARNm issus d'un gène cible (ADNc spécifique du gène cible) et des ADNc complémentaires des ARNm issus d'autres 5 gènes que le gène cible (ADNc non spécifique du gène cible). 2) on met en contact la ou les amorces d'amplification spécifiques d'un gène cible avec les ADNc spécifique du gène cible et les ADNc non spécifique du gène cible. La ou les amorces d'amplification spécifiques d'un gène cible s'hybrident avec les ADNc spécifique du gène cible et on amplifie spécifiquement une région prédéterminée, de longueur connue, des 10 ADNc provenant des ARNm issus du gène cible. Les ADNc non spécifiques du gène cible ne sont pas amplifiés, alors qu'on obtient alors une grande quantité d'ADNc spécifiques du gène cible. Au sens de la présente invention, on parle indifféremment d < ADNc spécifiques du gène cible ou d < ADNc provenant des ARNm issus du gène cible . Cette étape peut être réalisée notamment par une réaction d'amplification de type PCR ou par toute autre 15 technique d'amplification telle que définie précédemment. En PCR, on peut également amplifier simultanément plusieurs ADNc différents, chacun étant spécifique de différents gènes cibles par l'utilisation de plusieurs couples d'amorces d'amplification différents, chacune étant spécifique d'un gène cible: on parle alors d'amplification en multiplex. 3) on détermine l'expression du gène cible en détectant et quantifiant les ADNc 20 spécifiques du gène cible obtenus lors de l'étape 2) ci dessus. Cette détection peut être réalisée après migration par électrophorèse des ADNc spécifiques du gène cible en fonction de leur taille. Le gel et le milieu de migration peuvent comprendre du bromure d'éthydium afm de permettre la détection directe des ADNc spécifiques du gène cible lorsque le gel est placé, après un temps de migration donné, sur une table lumineuse à rayons UV (ultra violet) par 25 l'émission d'un signal lumineux. Ce signal est d'autant plus lumineux que la quantité des ADNc spécifiques du gène cible est importante. Ces techniques d'électrophorèse sont bien connues de l'homme du métier. Les ADNc spécifiques du gène cible peuvent également être détectés et quantifiés par l'utilisation d'une gamme de quantification obtenue par une réaction d'amplification conduite jusqu'à saturation. Afm de tenir compte de la variabilité d'efficacité 2910025 26 enzymatique qui peut être observée lors des différentes étapes (transcription reverse, PCR...), on peut normaliser l'expression d'un gène cible de différents groupes de patients, par la détermination simultanée de l'expression d'un gène dit de ménage, dont l'expression est similaire chez les différents groupes de patients. En réalisant un rapport entre l'expression du 5 gène cible et l'expression du gène de ménage, c'est à dire en réalisant un rapport entre la quantité d'ADNc spécifiques du gène cible, et la quantité d'ADNc spécifiques du gène de ménage, on corrige ainsi toute variabilité entre les différentes expérimentations. L'homme du métier pourra se référer notamment aux publications suivantes : Bustin SA, J Mol Endocrinol , 2002, 29 : 23-39 ; Giulietti A Methods, 2001, 25 : 386-401. 10 Lorsque le réactif spécifique comprend au moins une sonde d'hybridation, on peut déterminer l'expression d'un gène cible de la manière suivante: 1) après avoir extrait, comme matériel biologique, les ARN totaux d'un échantillon biologique tel que présenté précédemment, on réalise une étape de transcription reverse, telle 15 que décrite précédemment afm des ADNc complémentaires des ARNm issus d'un gène cible (ADNc spécifique du gène cible) et des ADNc complémentaires des ARNm issus d'autres gènes que le gène cible (ADNc non spécifique du gène cible). 2) on met en contact mus les ADNc avec un support, sur lequel sont immobilisées des sondes de capture spécifiques du gène cible dont on souhaite analyser l'expression, afin 20 de réaliser une réaction d'hybridation entre les ADNc spécifiques du gène cible et les sondes de capture, les ADNc non spécifiques du gène cible ne s'hybridant pas sur les sondes de capture. La réaction d'hybridation peut être réalisée sur un support solide qui inclut tous les matériaux tels qu'indiqués précédemment. Selon un mode préféré de réalisation, la sonde d'hybridation est immobilisée sur un support. Préférentiellement, le support est un support de 25 basse , haute ou moyenne densité tel que définie précédemment. La réaction d'hybridation peut être précédée d'une étape d'amplification enzymatique des ADNc spécifique du gène cible telle que décrite précédemment pour obtenir une grande quantité d'ADNc spécifiques du gène cible et augmenter la probabilité qu'un ADNc spécifiques d'un gène cible s'hybride sur une sonde de capture spécifique du gène cible. La réaction d'hybridation peut également 2910025 27 être précédée d'une étape de marquage et/ou de clivage des ADNc spécifiques du gène cible telle que décrite précédemment, par exemple en utilisant un désoxyribonucléotide triphosphate marqué pour la réaction d'amplification. Le clivage peut être réalisé notamment par l'action de l'imidazole et de chlorure de manganèse. L'ADNc spécifique du gène cible 5 peut aussi être marqué après l'étape d'amplification, par exemple en hybridant une sonde marquée selon la technique d'hybridation sandwich décrite dans le document WO-A-91/19812. D'autres modes particuliers préférentiels de marquage et/ou clivage d'acides nucléiques sont décrits dans les demandes WO 99/65926, WO 01/44507, WO 01/44506, WO 02/090584, WO 02/090319. 10 3) on réalise ensuite une étape de détection de la réaction d'hybridation. La détection peut être réalisée par la mise en contact du support sur lequel sont hybridés les sondes de capture spécifiques du gène cible avec les ADNc spécifiques du gène cible avec une sonde dite de détection, marquée par un marqueur, et on détecte le signal émis par le marqueur. Lorsque l'ADNc spécifique du gène cible a été préalablement marqué par un marqueur, on 15 détecte directement le signal émis par le marqueur. Lorsque le au moins un réactif spécifique mis en contact l'étape b) du procédé selon l'invention comprend au moins une sonde d'hybridation, on peut également déterminer l'expression d'un gène cible de la manière suivante: 20 1) après avoir extrait, comme matériel biologique, les ARN totaux d'un échantillon biologique tel que présenté précédemment, on réalise une étape de transcription reverse, telle que décrite précédemment afm d'obtenir les ADNc des ARNm du matériel biologique. On réalise ensuite la polymérisation de l'ARN complémentaire du ADNc par l'utilisation d'une enzyme polymérase de type T7 polymérase qui fonctionne sous la dépendance d'un 25 promoteur et qui permet d'obtenir, à partir d'une matrice d'ADN, l'ARN complémentaire. On obtient alors les ARNc des ADNc des ARNm spécifiques du gène cible (on parle alors d'ARNc spécifique du gène cible) et les ARNc des ADNc des ARNm non spécifiques du gène cible. 2910025 28 2) on met en contact tous les ARNc avec un support, sur lequel sont immobilisées des sondes de capture spécifiques du gène cible dont on souhaite analyser l'expression, afm de réaliser une réaction d'hybridation entre les ARNc spécifiques du gène cible et les sondes de capture, les ARNc non spécifiques du gène cible ne s'hybridant pas sur les sondes de 5 capture. Lorsque l'on souhaite analyser simultanément l'expression de plusieurs gènes cibles, on peut immobiliser sur le support plusieurs sondes de capture différentes, chacune étant spécifique d'un gène cible. La réaction d'hybridation peut également être précédée d'une étape de marquage et/ou de clivage des ARNc spécifiques du gène cible telles que décrites précédemment. 10 3) on réalise ensuite une étape de détection de la réaction d'hybridation. La détection peut être réalisée par la mise en contact du support sur lequel sont hybridées les sondes de capture spécifiques du gène cible avec l'ARNc spécifique du gène cible avec une sonde dite de détection, marquée par un marqueur, et on détecte le signal émis par le marqueur. Lorsque l'ARNc spécifique du gène cible a été préalablement marqué par un marqueur, on détecte 15 directement le signal émis par le marqueur. L'utilisation d'ARNc est particulièrement avantageux lorsqu'on utilise un support de type biopuce sur lequel est hybridé un grand nombre de sondes. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, les étapes B et C sont effectuées en même temps. Ce mode préféré peut être notamment mise en oeuvre par NASBA en temps 20 réel qui regroupe en une étape unique la technique d'amplification NASBA et la détection en temps réel qui fait appel à des "molecular beacons". La réaction NASBA intervient dans le tube, produisant de l'ARN simple brin avec lequel les "molecular beacons" spécifiques peuvent s'hybrider simultanément pour donner un signal fluorescent. La formation des nouvelles molécules d'ARN est mesurée en temps réel par contrôle continu du signal dans un 25 lecteur fluorescent. Contrairement à une amplification par RT-PCR, l'amplification en NASBA peut se faire en présence d'ADN dans l'échantillon. Il n'est donc pas nécessaire de vérifier que l'ADN a bien été complètement éliminé lors de l'extraction des ARN. 2910025 29 A titre indicatif, lorsque le réactif spécifique et le matériel biologique sont d'origine protéique, l'étape c) peut être notamment effectue par Western Blot ou ELISA, ou toute autre méthode connue de l'homme du métier. A titre indicatif, la technique ELISA est une technique biochimique de référence utilisée en 5 immunologie pour détecter la présence d'un anticorps ou d'un antigène dans un échantillon. La technique utilise deux anticorps, l'un d'entre eux étant spécifique à l'antigène et l'autre étant couplé à une enzyme. A titre indicatif, la technique Western Blot est un test pour détecter une protéine spécifique dans un échantillon à l'aide d'un anticorps spécifique de cette protéine comprenant les étapes 10 suivantes : La première étape est une électrophorèse sur gel, qui permet de séparer les protéines de l'échantillon selon leur taille Les protéines dans le gel sont alors transférées sur une membrane (nitrocellulose, PVDF...) par pression ou par application d'un courant électrique, les protéines se fixant à la membrane 15 grâce à des interactions hydrophobes et ioniques. Après saturation des sites d'interactions non spécifiques, un premier anticorps, spécifique de la protéine a étudier (anticorps primaire) est incubé avec la membrane. La membrane est ensuite rincée afm d'enlever les anticorps primaires non liés, puis incubée avec des anticorps dits secondaires, qui vont se lier aux anticorps primaires. Cet anticorps 20 secondaire est habituellement lié à une enzyme qui permet l'identification visuelle de la protéine étudiée sur la membrane. Comme pour les techniques ELISA, l'ajout d'un substrat de l'enzyme engendre une réaction colorée qui est visible sur la membrane. 25 L'analyse de l'expression d'un gène cible choisi parmi l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 299 permet alors de disposer d'un outil pour le diagnostic notamment précoce d'un diabète. On peut par exemple analyser l'expression d'un gène cible chez un patient dont on ne connaît pas son statut, et comparer avec des valeurs d'expression moyenne connues du gène cible de patients témoins, de patients pre diabétiques, et diabétiques. 20 2910025 Plus précisément, l'analyse de l'expression d'un gène cible choisi parmi l'une quelconque des SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293; SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299 permet alors de disposer d'un outil très adapté pour le diagnostic précoce d'un diabète. 5 Les figures permettront de mieux comprendre l'invention. La figure 1 représente un clustering hiérarchique sur 30 échantillons (10 DT1, 10 PDT1 et 10 C) réalisé sur 355 probe sets correspondant à 299 gènes. Chaque colonne correspond à un échantillon et chaque ligne à un gène. Le blanc représente les faibles niveaux d'expression, le 10 gris les niveaux intermédiaires et le noir les niveaux forts. La hauteur des branches du dendrogramme indique l'indice de similarité entre les individus (dendrogramme du haut) ou entre les gènes (dendrogramme de gauche). La figure 2 représente les résultats du K means clustering sur les données d'expression (K=5) basés sur les 355 probes sets correspondants à 299 gènes. L'axe des ordonnées 15 représente les médianes d'expression normalisées pour chaque probe set et l'axe des abscisses indique les différents groupes étudiés. Les exemples ci après sont donnés à titre explicatif et n'ont aucun caractère limitatif. Ils permettront de mieux comprendre l'invention. EXEMPLES Sélection des patients : La participation à ce protocole de recherche clinique a été proposée aux patients reçus en 25 consultation et traités au sein de divers services pédiatriques hospitaliers des Hospices Civiles de Lyon. Afin de faciliter sa bonne réalisation, les prélèvements se sont intercalés consécutivement à un bilan sanguin indépendant de iétude. Ainsi, trois groupes ont été sélectionnés pour la réalisation de cette étude : - Groupe de 10 patients diabétiques (DT1) 30 - Groupe de 10 pré diabétiques (PDT1) 2910025 31 -Groupe contrôle (C) de 10 individus Les patients diabétiques, d'une moyenne d'âge de 9,1 2,8 ans, ont été prélevés dans les 48 heures qui suivaient la première injection d'insuline. Ces patients présentaient une hyperglycémie et une positivité pour les anticorps GAD et/ou IA2. Les sujets pré diabétiques 5 collectés, d'une moyenne d'âge de 11,4 3,4 ans, présentaient une glycémie normale et une positivité pour les anticorps GAD et/ou IA2. Le troisième groupe représenté par les individus contrôles d'une moyenne d'âge de 8,1 3 ans, était exempt de toute maladie auto-immune et/ou infectieuse, négatif pour les anticorps GAD et IA2 et présentait une glycémie normale. 10 Collecte des échantillons sanguins et isolement des ARN Des échantillons de sang périphérique ont été collectés dans des tubes PAXgeneTM Blood RNA (PreAnalytix, Hilden, Allemagne). Après le prélèvement, les tubes PAXgene ont été laissés à température ambiante 2 h, puis conservés à -20 C jusqu'à l'extraction du matériel biologique. Les ARN totaux ont été isolés en utilisant le kit PAXgene Blood RNA kit 15 (PreAnalytix) en respectant les recommandations du fabriquant. Brièvement, les tubes ont été centrifugés (10 min, 3000 g) afm d'obtenir un culot d'acides nucléiques. Ce culot a été lavé et repris dans un tampon contenant de la protéinase K nécessaire à la digestion des protéines (10 min à 55 C). Une nouvelle centrifugation (5 min 19 000g) a été effectuée pour éliminer les débris cellulaires et de l'éthanol a été ajouté afm d'optimiser les conditions de fixation des 20 acides nucléiques. Les ARN totaux ont été spécifiquement fixés sur les colonnes PAXgene RNA spin column et, avant l'élution de ceux-ci, une digestion de l'ADN contaminant a été effectuée à l'aide du RNAse free DNAse set (Qiagen Ltd, Crawley, UK). Ensuite, la quantité des ARN totaux a été évaluée par spectrophotométrie. Quant à leur intégrité, elle a été estimée en utilisant les puces RNA 6000 et le Bioanalyzer Agilent suivant le protocole 25 recommandé par le constructeur (Agilent Technologies, Waldbronn, Allemagne). Ainsi, l'algorithme RNA Integrity Number (RIN) a été utilisé pour estimer l'intégrité des ARN totaux à partir du tracé electrophorétique de l'échantillon d'ARN [Schroeder A. BMC Mol Biol 2006]. 2910025 32 Synthèses d'ADNc, synthèse et marquage des ARNc, hybridation des puces et obtention des contrôles qualité Afin d'analyser l'expression des gènes cibles selon l'invention, les ADN complémentaires (ADNc) des ARNm contenus dans les ARN totaux ont été synthétisés à l'aide du kit One-5 Cycle cDNA Synthesis kit (Affymetrix, Santa Clara, CA). Les ADNc ont été synthétisés à partir de 3 g d'ARN totaux par l'utilisation de 200 unités de l'enzyme de transcription reverse SuperScriptlI et 100 pmol d'amorce poly- T contenant le promoteur de la T7 polymérase (T7-oligo(dT)24-primer). Cette synthèse d'ADNc de l'échantillon s'est faite, mélangée avec un cocktail d'ARN bactérien (B. subtilis) obtenu à partir du kit Eukaryotic 10 Poly-A RNA Control kit (Affymetrix) qui a servi de contrôle exogène positif du processus de marquage. Les ADNc ainsi obtenus ont ensuite été purifiés en utilisant les colonnes ADNc du kit GeneChip Sample Cleanup Module (Affymetrix). Ensuite, la transcription in vitro a permis d'obtenir l'ARNc à partir d'ADNc. Les ARNc ont été générés par transcription in vitro grâce à une T7 polymérase et marqués par incorporation 15 d'un ribonucléique biotinylé (pseudouridine). Cette étape de marquage de 16h à 37 C a été effectuée en utilisant le kit IVT de marquage GeneChip Expression 3'-Amplification Reagents for IVT Labeling (Affymetrix). Les ARNc purifiés par les colonnes ARNc du kit GeneChip Sample Cleanup Module (Affymetrix) ont ensuite été quantifiés par spectrophotométrie et contrôlés sur puces RNA 6000 avec le Bioanalyzer (Agilent). Une fois 20 la concentration d'ARNc ajustée à une concentration de 1 g/ l d'ARNc, celui-ci a été fragmenté dans un tampon de fragmentation fourni dans le kit GeneChip Sample Cleanup Module (Affymetrix) pendant 35 min à 94 C. Le succès d'une telle fragmentation a été vérifié sur puces RNA 6000 avec le Bioanalyzer (Agilent). Puis, 20 g d'ARNc fragmentés issus de chaque échantillon ont été ajoutés à un tampon 25 d'hybridation (Affymetrix) et 200 l de cette solution ont été mis en contact pendant 16 h à 45 C sur une puce d'expression Human Genome U133Plus 2.0 GeneChip (Affymetrix). Cette puce comporte 54675 groupes de sondes représentant environs 38500 gènes selon le protocole d'Affymetrix tel que décrit sur le site internet d'Affymetrix. Afm d'enregistrer les meilleures performances d'hybridation et de lavage, des ARN qualifiés de contrôle 2910025 33 biotinylés (bioB, bioC, bioD et cre) et des oligonucléotides (oligo B2) ont également été inclus dans le tampon d'hybridation. Après l'étape d'hybridation, la solution d'ARNc biotinylée et hybridée sur la puce, a été révélée par l'utilisation d'une solution de streptavidine-phycoerythrine et le signal a été amplifié par l'utilisation d'anticorps anti- 5 streptavidine. L'hybridation a été réalisée dans une étuve d'hybridation GeneChip Hybridisation oven (Affymetrix), et le protocole EukGE-WS2v5 du protocole d'Affymetrix a été suivi. Les étapes de lavage et de révélation ont été réalisées sur une station Fluidics Station 450 (Affymetrix). Chaque puce U133Plus 2.0 a ensuite été analysée sur un scanner GeneChip Scanner 10 3000 (Affymetrix). Ce scanner permet la détection du signal émis par les molécules fluorescentes après excitation par un laser argon en utilisant la technique du microscope à épifluorescence. On obtient ainsi pour chaque position, un signal proportionnel à la quantité de ARNc fixés. Le signal a ensuite été analysé par le logiciel GenChip Operating Software (GCOS 1.2, Affymetrix). Afm de prévenir les variations obtenues par l'utilisation de 15 différentes puces, il a été réalisé une approche de normalisation globale utilisant le logiciel GCOS 1.2 (Affymetrix), qui, grâce à un algorithme statistique, permet de définir si un gène était exprimé ou non. Chaque gène représenté sur la puce U133Plus 2.0 était couvert par 11 couples de sondes de 25 oligonucléotides. Par couple de sondes, on entend une première sonde qui s'hybridait parfaitement (on parle alors de sondes PM ou perfect match) avec un 20 des ARNc issus d'un gène cible, et une deuxième sonde, identique à la première sonde à l'exception d'un mésappariement (on parle alors de sonde MM ou mismatched) au centre de la sonde. Chaque sonde MM servait à estimer le bruit de fond correspondant à une hybridation entre deux fragments nucléotidiques de séquence non complémentaire. (Affymetrix technical note "Statistical Algorithms Reference Guide" ; Lipshutz, et al (1999) 25 Nat. Genet. 1 Suppl., 20-24). Ainsi, h qualité des 30 puces hybridées, correspondantes aux 30 échantillons, a été vérifiée grâce aux contrôles qualité proposés par Affymetrix. Le ratio 3'/5' des gènes de la glyceraldehyde-3-phosphate déshydrogénase (GAPDH) et de la - actine (HSA) étaient respectivement inférieurs à 1,59 (moyenne 1,3 0,14) et 2,2 (moyenne 1,5 0,27). Le pourcentage détecté de gènes présents par l'algorithme du logiciel était 2910025 34 supérieur à 33,5% (moyenne 38,5 2,67) et la moyenne du bruit de fond inférieure à 100 (moyenne 39,4 2,9). Le scaling factor différait d'un facteur inférieur à 3 entre les puces (gamme : 0,84 à 2,25) (Affymetrix technical note "Statistical Algorithms Reference Guide"). 5 Analyse des données d'expression de gènes Afm de pouvoir comparer les puces entres elles, les données brutes (fichier .CEL ) ont été normalisées suivant la méthode RMA (Robust Multichip Average) en considérant uniquement des sondes PM [Irizarry RA NAR 2003 ; Irizarry RA Biostatistics 2J03 ; Bolstad BM Bioinformatics 2003]. Cette analyse a été réalisée en utilisant le package Siggenes de 10 BioConductor (http:/www.bioconductor.org) sous le logiciel R (http://lib.stat.cmu.edu/R/CRAN). Les gènes différemment exprimés entre les trois groupes ont été identifiés après application de la méthode statistique de Significant Analysis of Microarrays (SAM) [Tusher PNAS 2001]. Ainsi, par cette méthode d'analyse, le concept de permutation testé (n = 1000) a 15 permis d'identifier une liste de gènes discriminants associée à un taux d'erreur (FDR) < 0,01. Pour visualiser les profils d'expression des gènes et étudier les relations entre ces profils et les individus, des méthodes de clustering ont été utilisées et réalisées à partir du logiciel Spotfire (Spotfire, Gothenburg, Sweden). Tout d'abord, une analyse par clustering hiérarchique a été réalisée sur l'ensemble des gènes identifiés suite à l'analyse statistique (SAM). Les indices de 20 similarité entre les gènes et les patients ont été calculés en utilisant le test de corrélation de Pearson, et l'organisation des patients et des gènes a été réalisée en appliquant la méthode de clustering des moyennes non pondérées (UPGMA). Afin de tenir compte des différences constitutives d'expression entre les gènes, les niveaux d'expression de chaque gène ont été normalisés en appliquant une loi normale centrée réduite. Ensuite, les gènes ont été 25 catégorisés en groupes correspondant aux différents profils d'expression. Une analyse utilisant la méthode des K means a été réalisée sur la base des médianes d'expression des gènes sélectionnés. De la même façon que précédemment, ces médianes ont subi une normalisation en appliquant une loi normale centrée réduite. L'initialisation du clustering a été faite sur la 2910025 méthode de data centroid based search et les mesures de similarité ont été calculées par la méthode des distances euclidiennes. Un total de 355 groupes de sondes correspondant à 299 gènes distincts ont été identifiés différemment exprimés entre les groupes des PDT1, DT1 et des contrôles avec un taux 5 d'erreur associé de 0,01 (figure 1). Pour chaque gène, les ratios des médianes (Rmed) d'expression entre les 3 groupes (Rmed DT1/C, Rmed DT1/PDT1 et Rmed PDT1/C) sont également représentés dans le tableau 1. Ainsi, par exemple, le gène cible de SEQ ID N 6 est très pertinente pour discriminer les trois groupes de patients, car la différence d'expression de ce gène est très marquée entre les groupes. 10 L'analyse de la distribution des profils d'expression a également été réalisée par la méthode des K-means clustering, et a permis de réunir ces profils en un nombre limité de groupes. Ainsi, une répartition des profils d'expressions en 5 groupes (K = 5) a pu être réalisée (figure 2). Cette répartition permettait d'identifier encore plus précisément les gènes pertinents pour 15 un diagnostic précoce, ou pour un diagnostic plus avancé. Une diminution de l'expression des gènes a été observée dans le profil 1 (n = 5 gènes ; SEQ ID N 1 à 5) entre les groupes C, PDT1 et DT1 : plus le diabète était avancé, plus l'expression était diminuée. Le profil 2 (n = 64 gènes ; SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293) montrait une sur-20 expression des gènes dans le groupe des PDT1 par rapport aux groupe DTlet le groupe Contrôle C, dont l'expression était comparable. Le profil 4 (n = 82 gènes ; SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 288 à 293) montrait également une sur-expression des gènes dans le groupe des PDT1 par rapport aux groupe DTlet le groupe Contrôle C. Par contre, l'expression des gènes était plus levée dans le 25 groupe DT1 comparé au groupe C. Le profil 3 (n = 67 gènes ; SEQ ID N 64 à 124; SEQ
ID N 294 à 299) montrait une sur-expression dans le groupe DT1 par rapport aux groupe PDTlet le groupe Contrôle C. Enfin, le profil 5 (n = 93 gènes ; SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299) montrait une faible expression dans le groupe PDT1 par rapport au groupe DTlet au groupe Contrôle C.
2910025 36 Ces résultats démontrent que les gènes des profils 2, 4 et 5 sont particulièrement adaptés pour un diagnostic précoce du diabète, alors que les gènes du profil 3 sont plutôt adaptés à un diagnostic plus avancé.
37 Tableau 1- Liste des gènes différentiellement exprimés chez les patients C, PDT1, et DT1 N SEQ ID RefSeq Description Profil Rmed Rmed Rmed Autres RefSeq equivalentes Transcript ID DT1/C DT1/PDT1 PDT1/C 1 NM_004915 ATP-binding cassette, sub-family G (WHITE), member 1 1 050 0.52 0.95 NM_01681; NM_207174; NM_207627; NM_207628; NM_207629; NM_207630 2 NM_000484 amyloid beta (A4) precursor protein (peptidase nexin-II, 1 0.64 1.31 0.49 NM_201413; NM_201414 Alzheimer disease) 3 NM_002123 major histocompatibility complex, class II, DQ beta 1 1 052 0.91 0.57 4 AF119854 hypothetical protein PRO1843 1 0.77 1.36 0.57 5 NM 152718 von Willebrand factor C and EGF donxins 1 0.43 0.75 0.57 6 NM_007011 abhydrolase domain containing 2 2 1.03 0.42 2.48 NM_152924 7 NM_032548 ankyrin repeat and BTB (POZ) domain containing 1 2 1.04 0.62 1.67 NM_172027; NM_172028 8 NM_001109 ADAM metallopeptidase domain 8 2 1.20 0.50 2.42 9 NM_000032 aminolevulinate, delta-, synthase 2 2 0.37 0.32 1.16 NM_001037967; NM_001037968; (sideroblastic/hypochromic anemia) NM_001037969 10 NM_001025593 ADP-ribosylation factor interacting protein 1 (arfaptin 1) 2 1.04 0.66 1.57 NM_001025595 ; NM_014447 11 NM_004536 baculoviral IAP repeat-containing 1 2 1.04 0.49 2.14 12 NM_018169 chromosome 12 open reading frame 35 2 1.22 0.47 2.60 13 NM_019099 chromosome 1 open reading frame 183 2 0.84 0.53 1.61 NM_198926 14 NM_024882 Chromosome 6 open reading frame 155 2 0.86 0.55 157 15 NM_014612 chromosome 9 open reading frame 10 2 1.10 058 1.90 16 NM_001256 cell division cycle 27 2 0.99 0.60 1.66 17 NM_007236 calcium binding protein P22 2 0.78 0.57 1.39 18 NM_018413 Carbohydrate (chondroitin 4) sulfotransferase 11 2 1.08 0.64 1.68 38 19 NM_000573 complement component (3b/4b) receptor 1 (Knops blood 2 1.10 0.62 1.77 NM_000651 group) 20 NM_005771 dehydrogenase/reductase (SDR family) member 9 2 0.56 0.44 1.27 NM_199204 21 NM_004417 dual specificity phosphatase 1 2 1.09 0.60 1.81 22 NM_022051 egl nine homolog 1 (C. elegans) 2 0.98 0.56 1.76 23 NM_148894 family with sequence similarity 44, member A 2 1.03 0.23 4.44 24 NM_001465 FYN binding protein (FYB-120/130) 2 0.79 0.53 150 NM_199335 25 NM_001547 interféron-induced protein with tetratricopeptide repeats 2 2 0.67 0.40 1.66 26 NM_001560 interleukin 13 receptor, alpha 1 2 1.10 0.52 2.12 27 NM_005472 potassium voltage-gated channel, Isk-related family, 2 0.96 057 1.68 member 3 28 NM_014701 KIAA0256 gene product 2 0.93 0.49 1.87 29 NM_014997 K1AA0265 protein 2 0.98 0.66 1.48 30 NM_006866 leukocyte immunoglobulin-like receptor, subfamily A (with 2 1.07 039 1.81 TM demain), member 2 31 NM_014873 lysophosphatidylglycerol acyltransferase 1 2 1.03 0.49 2.12 32 NR_002819 metastasis associated lung adenocarcinoma transcript 1 2 1.10 0.15 756 (non-coding RNA) 33 XM_936860 multiple EGF-like-domains 9 2 1.08 0.55 1.96 34 NM_000902 membrane metallo-endopeptidase (neutral endopeptidase, 2 0.77 0.43 1.81 NM_007287 ; NM_007288 ; NM_007289 enkephalinase, CALLA, CD10) 35 NM_006097 myosin, light polypeptide 9, regulatory 2 0.40 0.35 1.11 NM_181526 36 A1075407 interferon-induced protein with tetratricopeptide repeats 3 2 0.65 0.62 1.06 37 NM_023018 NAD kinase 2 1.08 0.62 1.74 38 NM_003827 N-ethylmaleimide-sensitive factor attachment protein, alpha 2 0.70 0.65 1.08 39 NM_003733 2'-5'-oligoadenylate synthetase-litre 2 0.79 0.68 1.17 NM_198213 39 NM_001003712 oxysterol binding protein-like 8 2 1.15 0.60 1.93 NM_020841 41 NM_012387 peptidyl arginine deiminase, type IV 2 0.94 0.41 2.27 42 NM_004427 Polyhomeotic-Iike 2 (Drosophila) 2 1.09 0.58 1.88 NM_198040 43 NM_152309 phosphoinositide-3-kinase adaptor protein 1 2 1.09 0.61 1.79 44 NM_013439 Paired immunoglobin-like type 2 receptor alpha 2 1.10 0.60 1.83 NM_178272 ; NM_178273 NM_006242 protein phosphatase 1, regulatory subunit 3D 2 0.90 0.54 1.68 46 NM_002838 Protein tyrosine phosphatase, receptor type, C 2 1.09 0.58 1.86 NM_080921; NM_080922; NM_080923 47 NM_003930 src family associated phosphoprotein 2 2 0.83 0.52 1.58 48 NM_004207 solute carrier family 16 (monocarboxylic acid transporters), 2 0.78 0.48 1.61 member 3 49 NM_013272 solute carrier organic anion transporter family, member 3A1 2 1.01 0.55 1.84 NM_182854 selectin ligand interactor cytoplasmic-1 2 0.97 0.61 1.58 51 XM_113962 structural maintenance of chromosomes flexible hinge 2 1.18 0.53 2.22 domain containing 1 52 NM_006939 son of sevenless homolog 2 (Drosophila) 2 1.03 0.70 1.47 53 NM_003113 SP100 nuclear antigen 2 1.07 0.53 2.03 54 NM_003764 syntaxin 11 2 0.90 0.62 1.46 NM_004177 syntaxin 3 2 1.20 052 2.32 56 NM_005647 transducin (beta)-like 1X-linked 2 0.98 0.41 2.37 57 NM_005119 thyroid hormone receptor associated protein 3 2 0.94 052 1.80 58 NM_138554 toll-like receptor 4 2 0.89 0.46 1.95 59 NM_023003 transmembrane 6 superfamily member 1 2 0.84 039 1.43 NM_006291 tumor necrosis factor, alpha-induced protein 2 2 0.89 0.57 1.58 61 NM_001015881 TSC22 domain family, member 3 2 1.06 0.60 1.76 NM_004089; NM_198057 40 62 NM_001069 tubulin, beta 2A 2 0.11 0.07 159 63 NM_018955 ubiquitin B 2 059 0.47 1.25 64 NM_000051 ataxia telangiectasia mutated (includes complementation 3 2.06 1.27 1.63 NM_138292 groups A, C and D) NM_012108 BCR downstream signaling 1 3 1.36 L65 0.82 66 NM_018117 bromodomain and WD repeat domain containing 2 3 1.43 1.71 0.84 67 NM_016468 chromosome 14 open reading frame 112 3 1.33 1.48 0.90 68 NM_016304 chromosome 15 open reading frame 15 3 1.79 1.35 1.33 69 XM_934008 chromosome 8 open reading frame 59 3 1. 40 137 0.89 _ NM_005127 C-type lectin domain family 2, member B 3 2.02 1.41 1.43 71 NM_203495 COMM domain containing 6 3 1.47 1.60 0.92 NM 203497 72 NM_001866 cytochrome c oxidase subunit VIIb 3 2.03 2.38 0.85 _ 73 NM_001031847lcarnitine palmitoyltransferase 1A (liver) 3 1.80 1.66 1.09 NM_001876 74 NM 020234 DTW domain containing 1 3 1.36 1.60 0.85 NM_001037663 eukaryotic translation elongation factor 1 beta 2 3 1.36 1. 46 0.93 NM_001959; NM_021121 76 NM_002015 Forkhead box O1A (rhabdomyosarcoma) 3 1.89 1.80 1.05 77 NM_002037 FYN oncogene related to SRC, FGR, YES 3 L38 1.69 0.81 NM_153047; NM_153048 78 NR_002578 growth arrest-specific 5 3 157 1.75 0.90 79 NM_001033085 histone acetyltransferase 1 3 1.73 1.40 1.23 NM 003642 NM_003542 histone 1, H4c 3 1.65 2.72 0.61 81 AK128658 immunoglobulin heavy constant delta 3 150 1.97 0.76 82 NM_002223 Inositol 1,4,5-triphosphate receptor, type 2 3 1.33 1.63 0.82 83 NM_015196 KIAA0922 3 1.47 150 0.98 84 NM_015443 KIAA 1267 3 2.31 1.70 1.36 41 NM_001032282 Kruppel-like factor 10 3 2.19 2.20 1.00 NM 005655 86 XM_932762 hypothetical protein LOC153561 3 1.69 1.56 1.08 87 BCO29907 Hypothetical protein LOC646848 3 1.67 1.95 0.86 88 XM_372112 Similar to phosphoglucomutase 5 3 1.26 1.46 0.87 89 NM_002410 Mannosyl (alpha-1,6-)-glycoprotein beta-1,6-N-acetyl- 3 1.74 2.14 0.81 glucosaminyltransferase NM_020409 mitochondrial ribosomal protein IA7 3 1.81 1.74 1.03 NM 177988 91 AK095367 CDNA FLJ38048 fis, clone CTONG2014264 3 1.33 1.62 0.82 92 BX649033 CDNA FiJ42015 fis, clone SPLEN2032813 3 1.68 1.73 0.97 93 B0001739 Homo sapiens, clone IMAGE:3352913, mRNA 3 139 1.75 0.79 94 AI733194 cDNA=IMAGE:1557436 3 1.67 1.82 0.92 AI436356 cDNA=IMAGE:2129160 3 1.54 1.76 0.88 96 AI283051 cDNA=IMAGE:1893291 3 1.50 2.11 0.71 97 NM_001004720 NCK adaptor protein 2 3 1.43 1.55 0.93 MM_OO1O04722; NM_003581 98 NM_000269 non-metastatic cells 1, protein (NM23A) expressed in 3 1.47 1.98 0.74 NM_198175 99 NM_020403 protocadherin 9 3 158 2.03 0.78 NM 203487 NM_002612 pyruvate dehydrogenase kinase, isozyme 4 3 220 2.25 0.98 101 NM_002624 prefoldin subunit 5 3 1.42 1.36 1.04 NM 145897 102 NM_002806 proteasome (prosome, macropain) 26S subunit, ATPase, 6 3 1.78 1.47 1.21 103 NM_000985 ribosomal protein L17 3 158 158 1.00 NM 001035006 104 NM_000978 ribosomal protein L23 3 1.64 1.65 0.99 NM_000987 ribosomal protein L26 3 155 133 1.02 [ 106 NM_000993 ribosomal protein L31 3 138 1.71 0.92 107 NM_000995 ribosomal protein L34 3 1.72 1.88 0.91 NM 033625 42 108 NM_021029 ribosomal protein L36a 3 2.65 2.43 1.09 109 NM_001000 ribosomal protein L39 3 1.37 1.44 0.95 NM_000971 ribosomal protein 1.7 3 158 1.44 1.10 111 NM_000661 ribosomal protein L9 3 155 1.44 1.08 NM_001024921 112 NM_001021 ribosomal protein S17 3 1.48 1. 46 1.01 113 NM_001026 ribosomal protein S24 3 1.72 1.70 1.01 NM_033022 114 NM_015920 ribosomal protein S27-like 3 1.66 1.73 0.96 NM_001006 ribosomal protein S3A 3 1.88 1.41 1.34 116 NM_001011 ribosomal protein S7 3 2.02 1.73 1.17 117 NM_003096 small nuclear ribonucleoprotein polypeptide G 3 1.62 136 1.04 118 NM_003156 Stroma' interaction molecule 1 3 155 1.78 0.
87 119 NM_006713 SUBI homolog (S. cerevisiae) 3 2.10 150 1.40 NM_006357 Ubiquitin-conjugating enzyme E2E 3 (UBC4/5 homolog, 3 1.37 1.57 0.87 NM_182678 yeast) 121 NM_006294 ubiquinol-cytochrome c reductase binding protein 3 2.27 1.94 1.17 122 NM_015642 zinc finger and BTB domain containing 20 3 1.42 1.68 0.84 123 NM_032226 Zinc linger, CCHC domain containing 7 3 1.48 1.97 0.75 124 NM_001012320 zinc linger protein 302 3 1.48 1.99 0.75 NM_018443 NM_001005386 ARP2 actin-related protein 2 homolog (yeast) 4 1.41 0.64 2.20 NM_005722 126 NM_001160 apoptotic peptidase activating factor 4 128 0.73 1.75 NM_013229;NM_181861 ; NM_181868; NM_181869 127 NM_001191 BCI.7-like 1 4 150 0.76 1.98 NM 138578 128 NM_006763 BTG family, member 2 4 1.16 0.73 159 129 NM_153810 Chromosome 10 open reading frame 46 4 1.33 0.62 2.16 43 NM_001033026 chromosome 19 open reading frame 6 4 154 0.81 1.89 NM_033420 131 NM_016289 calcium binding protein 39 4 1.61 0.85 1.89 132 NM_006549 calcium/calmodulin-dependent protein kinase kinase 2, beta 4 1.65 0.78 2.13 NM_153499; NM_153500; NM_172214; NM_172215; NM_172216; NM_172226 133 NM_022570 C-type lectin domain family 7, member A 4 1.28 0.62 2.06 NM_197947; NM_197948; NM_197949 ; NM_197950 ; NM_197954 134 NM_004371 coatomer protein complex, subunit alpha 4 1.64 0.67 2.47 NM_001304 carboxypeptidase D 4 158 0.67 2.36 136 NM_005445 chondroitin sulfate proteoglycan 6 (bamacan) 4 1.37 0.65 2.10 137 NM_001025076 CUG triplet repeat, RNA binding protein 2 4 1.78 0.94 1.89 NM_001025077; NM_006561 138 NM_001356 DEAD (Asp-Glu-Ala-Asp) box polypeptide 3, X-linked 4 1.77 0.90 1.96 139 NM_001357 DEAH (Asp-Glu-Ala-His) box polypeptide 9 4 1.64 0.83 1.97 NM_144658 dedicator of cytokinesis 11 4 1.63 0.93 1.76 141 NM_203447 dedicator of cytokinesis 8 4 1.13 0.72 137 142 NM_004437 erythrocyte membrane protein band 4.1 (elliptocytosis 1, 4 133 0.76 1.74 NM_203342; NM_203343 RH-linked) 143 XM_934503 family with sequence similarity 91, member A2 4 1.33 0.75 1.76 144 NM_004117 FK506 binding protein 5 4 1.81 036 3.22 NM_199340 FL134306 protein 4 153 0.72 2.11 146 NM_001455 forkhead box O3A 4 1.37 0.77 1.78 NM 201559 147 NM_002076 glucosamine (N-acetyl)-6-sulfatase (Sanfilippo disease IHD) 4 1.34 0.72 1.88 148 NM_001040158 H2A histone family, member Y 4 1.14 0.64 1.78 NM_004893; NM_138609 ; NM_138610 149 NM_001003810 Heterogeneous nuclear ribonucleoprotein D (AU-rich 4 1.33 0.66 2.02 NM_002138 ; NM_031369 ; NM_031370 element RNA binding protein 1, 37kDa) NM_007355 heat shock protein 90kDa alpha (cytosolic), class B member 4 1.65 1 0.86 1.91 44 151 NM_182757 IBR domain containing 2 4 1.24 0.61 2.
02 152 NM_000565 interleukin 6 receptor 4 1.38 0.68 2.02 NM 181359 153 NM_004516 interleukin enhancer binding factor 3, 90kDa 4 1.33 0.83 1.60 NM_012218 ; NM_153464 154 NM_003870 IQ motif containing GTPase activating protein 1 4 136 0.58 2.67 NM_002227 Janus kinase 1 (a protein tyrosine kinase) 4 1.21 0.63 1.92 156 NM_017769 K1AA1333 4 1.30 0.73 1.78 157 NM_020738 kinase D-interacting substance of 220 kDa 4 1.16 0.68 1.70 158 XM_933722 KIAA0220-1ike protein 4 1.80 0.98 1.84 159 XM_928103 similar to poly (ADP-ribose) polymerase family, member 8 4 150 0.80 1.87 NM_000081 lysosomal trafficking regulator 4 151 0.82 1.84 NM 001005736 161 NM_001315 mitogen-activated protein kinase 14 4 1.28 0.72 1.78 NM_139012 ; NM_139013; NM_139014 162 NM_021038 muscleblind-like (Drosophila) 4 1.69 0.69 2.45 NM_207292; NM_207293; NM_207294; NM_207295; NM_207296; NM_207297 163 NM_021960 myeloid cell leukemia sequence 1 (BCT 2-rel ated) 4 1.34 0.45 2.95 NM_182763 164 NM_130807 MOB1, Mps One Binder kinase activator-like 2A (yeast) 4 1.13 0.67 1.68 NM_003828 myotubularin related protein 1 4 1.49 0.80 1.87 166 NM_002357 MAX dimerization protein 1 4 132 0.58 2.27 167 NM_153029 Nedd4 binding protein 1 4 1.44 0.68 2.10 168 AK095236 homeodomain interacting protein kinase 3 4 1.34 035 2.41 169 NM_017940 neuroblastoma breakpoint family, member 1 4 1.20 038 2.08 NM_015383 neuroblastoma breakpoint family, member 14 4 1.55 0.66 2.35 171 NM_016350 ninein (GSK3B interacting protein) 4 1.33 0.76 1.76 NM_020921; NM_182944 ; NM_182945; NM_182946 172 NM_015384 Nipped-B homolog (Drosophila) 4 1.19 0.65 1.82 NM_133433 45 173 NM_005746 Pre-B-cell colony enhancing factor 1 4 1.34 0.45 2.98 174 NM_005761 plexin Cl 4 1.62 0.72 2.25 NM_004792 peptidylprolyl isomerase G (cyclophilin G) 4 1.32 0.67 1.
98 176 NM_002727 proteoglycan 1, secretory granule 4 1.32 0.60 2.19 177 NM_002734 protein kinase, cAMP-dependent, regulatory, type I, alpha 4 1. 38 0.62 2.24 NM_212471; NM_212472 (tissue specific extinguisher 1) 178 NM_002738 Protein kinase C, beta 1 4 1.33 0.77 1.72 NM_212535 179 NM_000021 presenilin 1 (Alzheimer disease 3) 4 1.16 0.62 1.87 NM_004283 RAB3D, member RAS oncogene family 4 1.11 0.69 1.61 181 NM_152573 RAS and EF-hand domain containing 4 1.12 0.67 1.68 182 NM_031437 Ras association (Ra1GDS/AF-6) domain family 5 4 1.29 0.74 1.73 NM_182663 ; NM_182664 ; NM_182665 183 NM_005156 ROD1 regulator of differentiation 1 (S. pombe) 4 1.23 0.67 1.84 184 NM_017988 SCYl-like 2 (S. cerevisiae) 4 1.29 0.66 1.95 NM_005489 SH2 domain containing 3C 4 1.24 0.69 1.81 NM_170600 186 NM_006748 Src-like-adaptor 4 120 0.73 1.65 187 NM_022733 Stromal membrane-associated protein 1-like 4 1.26 0.61 2.07 188 NM_003825 synaptosomal-associated protein, 23kDa 4 1.29 0.64 2.00 NM_130798 189 NM_003971 sperm associated antigen 9 4 126 0.71 1.77 NM_172345 NM_001001433 syntaxin 16 4 1.89 0.86 220 NM_003763 191 NM_007192 suppressor of Ty 16 homolog (S. cerevisiae) 4 159 0.85 1.87 192 NM_018247 transmembrane protein 30A 4 1.35 0.58 2.32 193 NR_002802 trophoblast-derived noncoding RNA 4 1.68 0.59 2.86 194 NM_003344 ubiquitin-conjugating enzyme E2H (UBC8 homolog, yeast) 4 1.26 0.76 1.66 NM_182697 NM_005153 ubiquitin specific peptidase 10 4 1.43 0.72 2.00 46 196 NM_005112 WD repeat domain 1 4 1.32 0.72 1.82 NM_017491 197 NM_152758 YTH domain family, member 3 4 1.23 0.57 2.16 198 NM_014827 zinc linger CCCH-type containing 11A 4 1.40 0.81 1.72 199 NM_152320 zinc finger protein 641 4 1.18 0.64 1.85 NM_006060 zinc finger protein, subfamily 1A, 1 (Ikaros) 4 1.63 0.70 2.34 201 NM_007202 A kinase (PRKA) anchor protein 10 5 1.19 1.69 0.70 202 NM_001025580 Alport syndrome, mental retardation, midface hypoplasia 5 1.09 1.67 0.65 NM_015365 and elliptocytosis chromosomal region, gene 1 203 XM_377955 ankyrin repeat and IBR domain containing 1 5 1.14 1.59 0.72 204 NM_198401 Ankyrin repeat domain 46 5 1.14 1.64 0.69 NM_017935 B-cell scaffold protein with ankyrin repeats 1 5 0.99 1.59 0.62 206 NM_015172 BAT2 domain containing 1 5 1.21 1.63 0.74 207 NM_018014 B-cell CLLllymphoma 11A (zinc finger protein) 5 122 1.92 0.64 NM_022893; NM_138553; NM_138559 208 NM_ 173544 ., tein 1 5 1.38 1.99 0.69 B-cell n,.~el pro 209 NM_001716 Burkitt lymphoma receptor 1, GTP binding protein 5 1.10 1.66 0.66 NM_032966 (chemokine (C-X-C motif) receptor 5) NM_003796 Chromosome 19 open reading frame 2 5 1.27 1.64 0.78 NM_134447 211 NM 005582 CD180 molecule 5 1.00 1.78 056 212 NM 001771 CD22 molecule 5 1.23 1.76 0.70 213 NM_001782 CD72 molecule 5 126 1.82 0.69 214 NM_018719 cell division cycle associated 7-like 5 1.01 1.54 0.65 NM_015147 Centrosomal protein 68kDa 5 1.21 1.72 0.70 216 n4_004374 cytochrome c oxidase subunit VIc 5 121 1.48 0.82 217 NM_001006658 complement component (3d/Epstein Barr virus) receptor 2 5 1.36 1.81 0.75 NM_001877 47 218 XM_291277 Hypothetical protein DKFZp761PO423 5 1.33 1.76 0.76 219 NM_016337 EnahlVasp-like 5 1.16 1.78 0.65 NM_198947 Family with sequence similarity 111, member B 5 1.26 1.72 0.73 221 NM_002002 Fc fragment of IgE, low affinity II, receptor for (CD23) 5 1.26 2.00 0.63 222 NM_001002273 Fc fragment of IgG, low affinity IIb, receptor (CD32) 5 0.88 1.84 0.48 NM_001002274; NM_001002275; NM_004001 223 NM_030764 Fc receptor-like 2 5 1.34 1.79 0.75 NM_138738 224 NM_031281 Fc receptor-like 5 5 1.16 2.08 0.56 NM_032738 Fc receptor-like and mucin-like 1 5 1.06 150 0.71 226 NM_001034850 hypothetical protein FLJ20152 5 1.17 1.70 0.69 NM_019000 227 NM_005292 G protein-coupled receptor 18 5 1.02 1.62 0.63 228 NM_002094 GI to S phase transition 1 5 1.40 2.26 0.62 229 NM_018094 GI to S phase transition 2 5 1.12 1.60 0.70 MCO57993 general transcription factor IIIA 5 1.14 1.44 n 79 231 NM_002119 major histocompatibility complex, class II, DO alpha 5 1.15 1.83 0.63 232 NM_002120 major histocompatibility complex, class II, DO beta 5 1.29 1.90 0.68 233 NM_006839 Inner membrane protein, mitochondrial (mitofilin) 5 1.32 1.72 0.77 234 NM_000884 IMP (inosine monophosphate) dehydrogenase 2 5 1.10 156 0.71 NM_004867 integral membrane protein 2A 5 1.00 1.43 0.70 236 NM_014792 KIAA0125 5 1.33 2.29 058 237 NM_018999 KIAA1128 5 1.11 1.75 0.64 238 XM_044434 KIAA1458 protein 5 1.17 1.60 0.73 239 AL117474 Hypothetical protein LOC253039 5 1.33 4.81 0.28 XM_001133132 hypothetical protein LOC283663 5 1.28 1.82 0.70 48 241 XM_930678 hypothetical LOC440667 5 1.07 1.81 0.60 242 AL591385 hypothetical locus L00572558 5 1.12 1.35 0.83 243 XM_376720 Hypothetical protein LOC643641 5 1.19 1.77 0.67 244 XM_925939 similar to Beta-glucuronidase precursor 5 1.26 1.72 0.73 XM_930884 ; XM_930906 AK057601 microtubule associated serine/threonine kinase family 5 1.22 1.90 0.64 mcmber 4 246 NM_006838 Methionyl aminopeptidase 2 5 1.28 1.76 0.73 247 BC041466 5 1.02 1.68 0.61 248 AF080573 paired box gene 5 (B-cell lineage specific activator) 5 1.21 2.71 0.45 249 A1039469 cDNA=IMAGE:1658870 5 1.18 1.72 0.69 CR598090 Full-length cDNA clone CSODF030YM05 of Fetal brain of 5 1.17 1.70 0.69 Homo sapiens (human) 251 AK098338 CDNA FLJ41019 fis, clone UTERU2019096 5 1.11 1.85 0.60 252 BF476076 cDNA=IMAGE:3134490 5 1.15 1.78 0.65 253 BCO32890 CDNA clone IMAGE:5259272 5 1.04 2.42 0.43 254 A1923633 cDNA=IMAGE:2448676 5 1.27 1. 67 0.76 AA743565 cDNA=IMAGE:1273132 5 1.08 1.54 0.70 256 AA412065 cDNA=IMAGE:731428 5 1.13 1.60 0.71 257 AA215381 cDNA=IMAGE:683632 5 1.14 1.80 0.63 258 AK128410 CDNA FLJ46553 fis, clone THYMU3038879 5 1.12 1.75 0.64 259 NM_002526 5'-nucleotidase, ecto (CD73) 5 1.29 1.63 0.79 NM_017784 oxysterol binding protein -lace 10 5 1.03 1.64 0.63 261 NM_015148 PAS domain containing serine/threonine kinase 5 1.30 2.12 0.61 262 NM_002583 PRKC, apoptosis, WT1, regulator 5 1.17 1.70 0.69 49 263 NM_007066 protein kinase (cAMP-dependent, catalytic) inhibitor 5 1.30 2.28 0.57 NM_181804 ; NM_181805 gamma 264 NM_006235 POU domain, class 2, associating factor 1 5 1.24 1.92 0.64 NM_001039091 Phosphoribosyl pyrophosphate synthetase 2 5 1.01 1.84 0.55 NM 002765 266 NM_016395 protein tyrosine phosphatase-like A domain containing 1 5 1.24 1.85 0.67 267 NM_018037 Rai GEF with PH domain and SH3 binding motif 2 5 1.15 1.60 0.72 NM 152663 268 NM_005105 RNA binding motif protein 8A 5 1.08 1.76 0.61 269 NM_000969 Ribosomal protein L5 5 1.09 1.60 0.68 NM_001001890 Runt-related transcription factor 1 (acute myeloid leukemia 5 1.32 1.85 0.71 14M_001754 1; amll oncogene) 271 NM_001013437 SEHl-like (S. cerevisiae) 5 1.05 1.48 0.71 NM 031216 272 NM_014755 SERTA domain containing 2 5 1.14 1.82 0.63 273 NM_000112 solute carrier family 26 (sulfate transporter), member 2 5 1.15 2.10 0.54 274 NM_006933 solute carrier family 5 (inositol transporters), member 3 5 1. 33 1.86 0.71 NM_003121 Spi-B transcription factor (Spi-i/PU.i related) 5 1. 03 1.64 0.63 276 NM_018387 Spermatid perinuclear RNA binding protein 5 1.13 1.76 0.64 277 NM_003205 Transcription factor 12 (HTF4, helix-loop-helix transcription 5 1.26 1.68 0.75 NM_207036; NM_207037 ; NM_207038; factors 4) NM 20704.0 278 NM_021966 T-cell leukemia/lymphoma lA 5 1.32 2.06 0.64 279 NM_016020 Transcription factor B1, mitochondrial 5 1.12 1.68 0.67 NM_001017388 toll-like receptor 10 5 1.22 1.47 0.83 NM 030956 281 NM 001002926 TWIST neighbor 5 1.19 1.71 0.70 282 NM_013378 pre-B lymphocyte gene 3 5 0.99 1.46 0.68 283 NM_020899 zinc finger and BTB domain containing 4 5 1.14 1.59 0.72 284 NM_003453 Zinc finger protein 198 5 1. 27 1.69 0.75 NM 197968 50 NM_018660 Zinc finger protein 395 5 1.21 1.60 0.76 286 NM_017757 Zinc finger protein 407 5 1.27 1.85 0.69 287 NM_021269 Zinc fnger protein 708 (KOX8) 5 1.43 2.06 0.69 288 NM_020640 DCN1, defective in cullin neddylation 1, domain containing 2/4 1.11 052 2.13 1 (S. cerevisiae) 289 NM_006386 DEAD (Asp-Glu-Ala-Asp) box polypeptide 17 2/4 1.05 0.63 1.67 NM_030881 NM_012215 Meningioma expressed antigen 5 (hyaluronidase) 2/4 1.20 0.43 2.80 291 NM_021090 myotubularin related protein 3 2/4 1.30 056 232 NM_153050; NM_153051 292 NM_004866 secretory carrier membrane protein 1 2/4 1.35 0.66 2.04 NM_052822 293 NM_003043 solute carrier family 6 (neurotransmitter transporter, 2/4 135 0.56 2.41 taurine), member 6 294 NM_001025108 AF4/FMR2 family, member 3 3/5 1.70 3.09 055 NM_002285 NM_017519 AT rich interactive domain 1B (SWI1-like) 3/5 1.30 1.80 0.72 NM_020732; NM_175863 296 NM_021813 BTB and CNC homology 1, basic leucine zipper 3/5 153 1.98 0.77 transcription factor 2 297 NM 001012505 Forkhead box Pl 3/5 1.60 2.01 0.80 NM 032682 298 NM_032427 Mastermind-like 2 (Drosophila) 3/5 159 1.90 0.84 299 NM_021950 membrane-spanning 4-domains, subfamily A, member 1 3/5 1.05 1.99 053 NM_152866 25

Claims (16)

REVENDICATIONS
1) Procédé in vitro pour le diagnostic notamment précoce d'un diabète à partir d'un échantillon biologique d'un patient caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a. on extrait du matériel biologique de l'échantillon biologique, b. on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 1 à SEQ ID N 299 ledit réactif spécifique se liant avec le matériel spécifique dudit gène cible. c. on détermine l'expression d'au moins un desdits gènes cibles, ladite expression étant une indication de la présence ou du risque de développer un diabète.
2) Procédé selon la revendication 1 caractérisé en que lors de l'étape b, on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293
3) Procédé selon la revendication 1 caractérisé en que lors de l'étape b, on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 288 à 293
4) Procédé selon la revendication 1 caractérisé en que lors de l'étape b, on met en contact le matériel biologique avec au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID Na 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299
5) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que l'échantillon biologique prélevé chez le patient est un échantillon sanguin.
6) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que 30 le matériel biologique extrait lors de l'étape a) comprend des acides nucléiques. 2910025 52
7) Procédé selon la revendication 6 caractérisé en ce que le au moins un réactif spécifique de l'étape b) comprend au moins une sonde d'hybridation
8) Procédé selon la revendication 7 caractérisé en ce que la au moins une sonde 5 d'hybridation est immobilisée sur un support.
9) Utilisation d'au moins un réactif spécifique d'un gène cible choisi parmi SEQ ID N 1 à 299 pour le diagnostic in vitro notamment précoce d'un diabète. 10
10) Utilisation selon la revendication 9 selon laquelle on utilise au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293 pour le diagnostic précoce du diabète.
11) Utilisation selon la revendication 9 selon laquelle on utilise au moins un 15 réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 288 à 293 pour le diagnostic précoce du diabète.
12) Utilisation selon la revendication 9 selon laquelle on utilise au moins un réactif spécifique d'un gène choisi parmi SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299 20 pour le diagnostic précoce du diabète.
13) Kit de diagnostic notamment précoce d'un diabète comprenant au moins un réactif spécifique d'un gène cible choisi parmi l'une quelconque des SEQ ID N 1 à 299.
14) Kit de diagnostic précoce d'un diabète comprenant au moins un réactif spécifique d'un gène cible choisi parmi l'une quelconque des SEQ ID N 6 à 63; SEQ ID N 288 à 293. 2910025 53
15) Kit de diagnostic précoce d'un diabète comprenant au moins un réactif spécifique d'un gène cible choisi parmi l'une quelconque des SEQ ID N 125 à 200; SEQ ID N 288 à 293 5
16) Kit de diagnostic précoce d'un diabète comprenant au moins un réactif spécifique d'un gène cible choisi parmi l'une quelconque des SEQ ID N 201 à 287; SEQ ID N 294 à 299.
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