FR2908734A1 - Planche pour loisir ou sport aquatique - Google Patents

Abstract

La planche comprend : - une face arrière: (10) adaptée pour être plaquée contre la partie antérieure du tronc d'un utilisateur ;- une face avant (11) bombée en partie supérieure (12) et se raccordant de façon progressive aux bords supérieur (16), inférieur (15) et latéraux (17, 18) de la planche ; et- une symétrie par rapport à un plan médian.La planche présente une flottabilité et est dimensionnée pour ne pas dépasser de la partie antérieure du tronc de l'utilisateur lorsque la planche est plaquée contre celle-ci. Maintenue contre le corps d'un utilisateur, elle permet à celui-ci de surfer sur l'eau.

Description

1 PLANCHE POUR LOISIR OU SPORT AQUATIQUE La présente invention concerne

une planche pour loisir ou sport aquatique. Il est connu différents loisirs ou sports aquatiques basés sur l'utilisation d'une planche. Il existe ainsi la planche dite surf sur laquelle l'utilisateur tente de se maintenir debout en équilibre tout en chevauchant une vague déferlante. Une planche de surf a cependant une grand taille et n'est donc pas commode du point de vue de son transport jusqu'au lieu d'utilisation. Il existe aussi la planche plus courte dite bodyboard qui est sensiblement plane sur sa largeur et chanfreiné vers le haut, sur laquelle l'utilisateur chevauche les vagues en étant couché ou à genoux sur la planche. Bien que plus courte, une telle planche mesure environ 1,2 mètres et est donc également encombrante pour son transport jusqu'au lieu d'utilisation. Dans les deux cas, ces planches nécessitent d'être tenu par l'utilisateur. De plus, l'utilisateur peut être séparé de la planche en cours d'utilisation lorsqu'iI tombe de celle-ci. Pour éviter de la perdre, l'utilisateur se relie à la planche au moyen d'un lien. L'utilisation de ces planches nécessite également une certaine dextérité acquise généralement par une pratique prolongée. Dans le cas du bodyboard , il existe aussi la difficulté d'amener et de caler la planche sous le ventre dans le cas de l'utilisation en position couchée sur la planche. D'un autre côté, il existe aussi des personnes pratiquant le surf à même le corps, c'est-à-dire sur leur ventre. Mais il est difficile d'assurer la flottaison et de glisser sur une vague de cette façon au contraire du cas où il est recouru à une planche de type bodyboard .

Le but de la présente invention est de fournir une planche pour loisir ou sport aquatique qui permettent de pallier au moins partiellement les inconvénients précités. A cette fin, la présente invention propose une planche pour loisir ou sport aquatique, comprenant : une face arrière adaptée pour être plaquée contre la partie antérieure du tronc d'un utilisateur ; une face avant bombée en partie supérieure et se raccordant de façon progressive aux bords supérieur, inférieur et latéraux de la planche ; et une symétrie par rapport à un plan médian ; laquelle planche présente une flottabilité et est dimensionnée pour ne pas dépasser de la partie antérieure du tronc de l'utilisateur lorsque la planche est plaquée contre celle-ci. R.VBrevetsV24300\24331--061117-Demnnde.doc -I/14 1)7J16/21X61625 2908734 2 Suivant des modes de réalisation préférés, l'invention comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : la moitié supérieure de la planche présente une flottabilité supérieure à la moitié inférieure de la planche ; 5 - la planche présente deux ailerons latéraux agencées en partie inférieure de la planche et qui font saillie vers l'avant ; - la face arrière est sensiblement conformée au thorax d'un utilisateur ; - la planche est réalisée sous la forme d'une coque pleine réalisée en mousse ou en caoutchouc ; 10 - la planche est réalisée sous la forme d'une coque creuse ; - la coque renferme au moins une chambre étanche remplie d'air ou de gaz ; - la coque renferme un matériau conférant une flottabilité accrue à la coque ; - la coque renferme au moins une chambre étanche remplie d'air ou de gaz située en partie médiane de la coque laquelle chambre est bordée des deux côtés 15 latéraux par un matériau conférant une flottabilité accrue à la coque ; - la planche est dimensionnée pour s'étendre sensiblement de l'extrémité supérieure du sternum de l'utilisateur jusqu'à sa ceinture ; - la planche comprend des moyens de fixation de la planche au tronc de l'utilisateur ; 20 Selon un autre aspect, l'invention propose un ensemble comprenant un gilet et une planche selon l'invention, dans lequel la planche est fixée ou fixable sur la partie du gilet correspondant au tronc d'un utilisateur. La planche peut notamment être fixée de façon inamovible au gilet. Selon un mode de réalisation préféré, le gilet comprend : - une partie avant destinée à se plaquer sur la partie antérieure du tronc de 25 l'utilisateur et munie d'au moins une fente le long de chaque bord latéral ; et - une partie arrière destinée à se plaquer sur le dos de l'utilisateur et munie de sangles pour coopérer chacune avec une fente respective de la partie avant ; et dans lequel : les parties avant et arrière sont reliées entre elles dans leurs parties 30 supérieures en présentant une ouverture de passage de la tête de l'utilisateur ; les sangles de la partie arrière permettent d'attacher de façon amovible et réglable les parties avant et arrière entre elles par passage des sangles dans les fentes correspondantes de la partie avant, puis repliement des sangles 35 vers l'arrière pour être fixées sur la partie arrière ; et la partie avant présente une largeur permettant d'envelopper les flancs de l'utilisateur pour que les fentes soient situées dans le dos de l'utilisateur. R:\Brevets\24300\34331--(61 I17-Demande-doc -2/14 07/16/200616:5 2908734 3 Selon encore un autre aspect, l'invention porte aussi sur une utilisation d'une planche selon l'invention ou d'un ensemble selon l'invention pour surfer sur l'eau, la face arrière de la planche étant fixée à la partie antérieure du tronc de l'utilisateur avec la partie supérieure bombée de la face avant située au niveau du sternum et la partie 5 inférieure au niveau du ventre. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation préféré de l'invention, donnée à titre d'exemple et en référence au dessin annexé. La figure 1 représente une vue d'une planche selon l'invention fixée à 10 l'utilisateur en condition d'utilisation, l'utilisateur étant debout dans l'eau jusqu'au cou. La figure 2 montre une vue schématique de face de la coque d'une planche selon l'invention. La figure 3 montre une vue schématique de côté de la coque de la figure 2.

15 La figure 4 montre une vue schématique de dessus de la coque de la figure 2. La figure 5 montre la coque de la figure 2 découpée de façon imaginaire en trois sections et fictivement dépourvue de ses ailerons latéraux. Les figures 6a, 6b et 6c montrent très schématiquement une vue de face, de dos et de profil respectivement d'un utilisateur muni d'un gilet à laquelle est fixée la 20 planche de la figure 2. La figure 7 montre l'utilisateur de la figure 1 vu d'un point sous l'eau, mais l'utilisateur étant en train de nager. La planche pour loisir ou sport aquatique selon l'invention comprend une face arrière adaptée pour être plaquée contre la partie antérieure du tronc d'un utilisateur et 25 une face avant bombée en partie supérieure et se raccordant de façon progressive aux bords supérieur, inférieur et latéraux de la planche. La planche est conçue pour lui assurer une flottabilité. Par ailleurs, elle est dimensionnée pour ne pas dépasser de la partie antérieure du tronc de l'utilisateur lorsque la planche est plaquée contre celle-ci. Ainsi, l'utilisateur peut pratiquer le surf dans l'eau en plaçant la planche contre 30 la partie antérieure de son tronc, préférentiellement en la fixant contre lui. Elle lui maintient le tronc droit, ce qui lui permet de prendre une vague plus facilement que ce soit à partir de la position debout ou de la position allongée. Elle ne gène pas ses mouvements de bras et de jambes. Elle lui assure une meilleure flottabilité et peut lui éviter de basculer avec la partie haute du corps dans l'eau. Du fait de ses faibles 35 dimensions et donc de son encombrement réduit, la planche est aussi facile à transporter jusqu'au lieu d'utilisation. R-\Breve'.A21300A29331--061I17-Demande.dnc -3/14 07/06200616.25 2908734 4 Un mode de réalisation d'une planche 1 selon l'invention va être décrit plus en détail en relation avec les figures. Comme cela est visible sur les figures 1 et 7, en condition d'utilisation, la planche 1 est fermement appliquée et fixée contre la partie antérieure du tronc de l'utilisateur, ce qui permet de limiter, voire d'éviter que l'eau ne 5 passe entre la planche 1. et le tronc de l'utilisateur, ce qui pourrait nuire à l'effet de glisse pour l'utilisateur. La planche 1 comprend principalement une coque 2 étanche représentée dans les figures 2 à 5. Dans la suite, toute référence de positionnement de la planche 1 ou de sa coque 2 sur le corps de l'utilisateur ou les effets procurés par ceux-ci sur le corps de l'utilisateur sont donnés pour le cas où la planche 1 est en 10 condition d'utilisation. La planche 1 - et donc sa coque 2 - s'étend sensiblement de la ceinture de l'utilisateur jusqu'à la partie supérieur du sternum. Il est préférable que la planche 1 ne s'étende pas au-delà du sternum vers le cou de l'utilisateur afin d'éviter que celui-ci ne puisse se cogner le menton sur la planche s'il baisse brutalement la tête. Dans le 15 sens transversal, la planche 1 - et donc sa coque 2 - présente une largeur inférieure à celle du tronc de l'utilisateur. De la sorte, il reste libre de bouger ses bras de part et d'autre du tronc, par exemple pour effectuer des mouvements de crawl avec les bras, sans être gêner par la planche. La planche 1 est symétrique par rapport à un plan médian P.

20 La coque 2 présente une rigidité suffisante pour procurer l'effet de glisse : de ce point de vue, il est admissible qu'elle soit déformable dans une certaine mesure. De ce fait, elle maintient aussi le tronc de l'utilisateur droit. Ainsi, le tronc ne se plie pas lorsque l'utilisateur se prépare à prendre une vague depuis la posture debout. Cela lui permet de bien prendre la vague au contraire du cas où il pratique le surf à même le 25 corps sans planche auquel cas son tronc est enclin à se plier. En outre, la coque 2 protège aussi le dos de l'utilisateur en évitant de se cambrer en cas de chocs. La coque 2 présente une partie arrière 10 û c'est-à-dire la face tournée vers le tronc de l'utilisateur û qui est sensiblement plane ou légèrement concave dans la direction transversale, ce qui dans ce dernier cas permet de suivre la forme 30 globalement convexe du tronc dans cette même direction transversale. En variante, la partie arrière 10 de la coque 2 est conformée à la forme en relief du thorax. Comme cela est le mieux visible sur les figures 3 et 5, la partie avant I l de la coque 2 û c'est-à-dire la face qui est éloignée du tronc de l'utilisateur û présente une forme bombée 12 en partie supérieure. Ainsi le profil longitudinal de la coque 2 35 augmente progressivement en épaisseur depuis le bord supérieur 16 de la coque 2 jusqu'au sommet 13 de la partie bombée 12 où l'épaisseur de la coque 2 est maximale. Puis, la partie bombée 12 s'amincit progressivement depuis son sommet 13 jusque R:\i3revets\24300\24331-(MI117-Demande.doc -4/14 07/06/20061635 2908734 5 vers le bord inférieur 15 de la coque 2 où l'épaisseur de la coque 2 est minimale. De même, la partie bombée 12 se rétrécie progressivement depuis le plan médian P vers les deux côtés latéraux 17, 18 comme cela ressort de la figure 4. La partie bombée 12 s'étend sensiblement sur la longueur du sternum de l'utilisateur. Pour cela, le sommet 5 13 de la partie bombée - qui est situé dans le plan médian P de symétrie û est préférentiellement à une distance du bord supérieur 16 de la coque 2 qui est comprise entre 3/16 et 5/16 û et plus avantageusement est égal au quart - de la longueur totale de la coque 2. De cette façon, le sommet 13 se situe environ au milieu du sternum de l'utilisateur. Par ailleurs, le profil du bord supérieur 16 vu de face, est arrondi 10 jusqu'aux points latéraux de largeur maximale - comme cela est visible sur la figure 2 - pour procurer une bonne pénétration de l'eau. Le caractère bombé en section transversale de la partie 12 procure une directivité au flottement de l'utilisateur car l'eau est chassée vers les bords latéraux 17, 18 de la planche 1 contrairement au cas d'une planche plane telle qu'un 15 bodyboard . Le caractère bombé en section longitudinale de la partie 12 procure une bonne pénétration dans l'eau et donc augmente la glisse sur l'eau. La partie bombée 12 confère une flottabilité plus grande à la moitié supérieur de la planche 1 par rapport à sa moitié inférieure 14. Cela a pour effet d'incliner le corps de l'utilisateur vers le haut par rapport à la surface de l'eau. Ainsi, en cours de glisse 20 sur l'eau, la partie haut de la planche 1 tend à être hors de l'eau au contraire de sa partie basse qui est sous l'eau. En d'autres termes, la partie bombée 12 contribue à maintenir les épaules de l'utilisateur hors de l'eau et donc d'éviter que l'utilisateur ne pique de la tête vers l'eau, ce qui aurait pour conséquence - non souhaitée - de faire basculer le haut du corps sous l'eau et d'arrêter la glisse comme cela arrive assez 25 facilement aux personnes pratiquant le surf à même le tronc sans planche. La partie bombée 12 peut aussi présenter des rainures latérales 19, 20 pour améliorer la directivité de la planche 1 dans l'eau. Suivant un mode de réalisation particulièrement préféré, la coque 2 est une coque monobloc pleine en mousse. Le type de mousse est choisi de façon appropriée, 30 notamment concernant son aptitude à résister à l'eau et aux ultraviolets et pour conférer la flottabilité requise à la planche 1. La mousse est aussi choisie pour présenter une rigidité suffisante -- que l'on peut qualifier de semi-rigide à rigide û dans ce sens que la coque 2 soit apte à supporter les contraintes mécaniques à laquelle elle est soumise lors de son utilisation pour éviter des déformations excessives nuisant à 35 son utilisation prévue, mais qui présente de préférence aussi un confort pour l'utilisateur, notamment en n'étant pas trop rigide. En terme de confort de l'utilisateur, la mousse est de préférence aussi choisie pour limiter ou éviter les blessures de R:ABrevets\24360A24331-061117-Demande.doc -5/14 07/06/2006 16:25 2908734 6 l'utilisateur par frottement. A titre d'exemple, la mousse peut être en polyéthylène, et notamment du Platazote ou de l'Ethafoam . D'autres mousses peuvent être envisagées tels que du type Quash , Flexathen , SPX-SVA, Evazote ou Alveolit . Il peut aussi être recouru à une mousse de polyuréthane à alvéoles fermées. Dans une 5 variante, la coque 2 peut aussi être réalisée sous la forme d'une coque monobloc pleine en caoutchouc, en particulier du caoutchouc naturel. Le fait de réaliser la coque sous forme monobloc pleine permet une fabrication simple et à faible coût. Suivant un autre mode de réalisation, la coque 2 est creuse et réalisée dans un matériau léger approprié lui conférant la flottabilité appropriée. A titre d'exemple, la 10 coque 2 peut être réalisée en Kevlar , en carbone, en plastique ou en matériau composite. La coque 2 peut contenir une ou plusieurs chambres étanches remplie d'air, voire d'un gaz. Alternativement, elle peut être remplie d'un matériau conférant une flottabilité supérieure que l'air. II peut s'agir notamment de mousse expansée ou de polystyrène. De façon avantageuse, une ou plusieurs chambres étanches d'air ou de 15 gaz peuvent être agencées dans la partie médiane de la coque 2 alors que ses parties latérales sont remplies du matériau conférant une flottabilité accrue par rapport à l'air. Ainsi, la coque 2 tend à éviter la rotation du corps de l'utilisateur autour de son axe longitudinal étant donné la flottaison procurée latéralement par la coque 2. De plus, la partie médiane de la coque 2 constitue la zone d'impact dans le cas où l'utilisateur 20 heurte un obstacle. Il est donc plus facile de vider la coque 2 de son eau si elle est percée en raison d'un impact. Grâce à sa flottabilité, la planche 1 a aussi comme effet de ramener l'utilisateur vers la surface de l'eau par exemple dans le cas où l'utilisateur est enseveli par une vague.

25 Comme cela est visible sur la figure 2, la coque 2 se resserre latéralement depuis la partie bombée 12 vers le bas 15 de la coque 2. Cela permet de diminuer la flottabilité de la moitié inférieure 14 de la coque 2 et de suivre la forme du tronc qui s'affine au niveau des hanches en évitant de gêner le mouvement des bras et des mains. Cela permet aussi l'agencement de deux ailerons latéraux 21, 22 en partie 30 basse de la coque 2. Les ailerons latéraux 21, 22 sont préférablement réalisés monobloc avec la coque 2, mais ne sont pas représentés sur la figure 5 pour montrer le profil de la partie médiane de la coque 2. En variante, les ailerons peuvent être rapportés sur la coque 2. Comme il est visible sur la figure 4, et bien que décalés longitudinalement, les 35 ailerons 21, 22 et la partie bombée 1'2 définissent deux canaux latéraux à travers lesquels l'eau chassé latéralement par la partie bombée 12 lors de la glisse est canalisé. R:ABrevets\243O0\24331-Ob1117-Demande.dnc -6/14 07/06/21X116:25 2908734 7 En partie supérieure, les ailerons 21, 22 présentent chacune une arrête tranchante 25, 26 pour couper l'eau. La partie 23, 24 des ailerons 21, 22 faisant face au plan médian P de symétrie de la coque 2 ont préférentiellement une forme légèrement concave, ce qui favorise la formation de turbulences à cet endroit qui ont pour effet de 5 diminuer le frottement avec l'eau. Les ailerons 21, 22 contribuent au maintien de la directivité de la planche 1 lors de son utilisation. Ils contribuent aussi au guidage en permettant à l'utilisateur de changer de direction en penchant son corps latéralement. La planche 1 peut être fixée efficacement au tronc de l'utilisateur par tout 10 moyen approprié. En particulier, il peut être prévu que la planche 1 puisse être fixée à un gilet 3 que l'utilisateur enfile û cf. figures 1 et 6. La fixation de la planche 1 au gilet 3 peut être de type amovible, c'est-à-dire qui permet de fixer et de détacher à nouveau la planche du gilet. De façon particulièrement préférée, la coque 2 est fixée au gilet 3 de façon 15 inamovible. A cette fin, la coque 2 est de préférence collée sur le gilet 3, par exemple avec une colle néoprène ou une colle polyuréthane. Il est avantageux que le collage soit continu au moins le long du bord supérieur de la coque 2 pour éviter la prise de l'eau à ce niveau entre le gilet 3 et la coque 2 qui nuirait à son utilisation pour surfer. Le collage peut être réalisé sur tout le pourtour de la coque, ce qui permet d'éviter tout 20 passage de l'eau entre le gilet 3 et la coque 2. Le gilet 3 est préférentiellement en néoprène, par exemple du type classiquement utilisé pour fabriquer les combinaisons de plongée, ce matériau ayant l'avantage d'être adapté à l'eau et de présenter un confort suffisant pour l'utilisateur. En variante, il est envisageable de fixer la coque 2 au gilet 3 par thermocollage ou encore par la technique dite de la couture soudée.

25 Le gilet 3 peut avantageusement être structuré comme expliqué maintenant en relation avec les figures 6a, 6b et 6c. Le gilet 3 comprend une partie avant couvrant la poitrine et le ventre de l'utilisateur et une partie arrière couvrant le dos de l'utilisateur. Ces deux parties avant et arrière sont liées de façon inamovible entre elles dans leur partie supérieure tout en présentant une ouverture de passage pour la tête de 30 l'utilisateur. A cette fin, la partie arrière et la partie avant peuvent être réalisée monobloc ou bien être liée ensemble par une technique appropriée telle qu'une couture soudée. Il est préférable que le gilet 3 soit échancré au niveau des épaules pour ne pas gêner le mouvement des bras. En revanche, la partie avant et la partie arrière sont reliées de façon amovible sur leurs bords latéraux. A cette fin, la partie 35 avant peut présenter le long des bords latéraux des fentes 30 destinées à coopérer avec des sangles 31 correspondantes, fixées par une extrémité à la partie arrière du gilet 3. L'autre extrémité des sangles est prévue pour être fixée de façon réglable et amovible R'\Brevets\24300\24331--Q61117-Demande.doc -7/14 07/06/?0(M 16:25 2908734 8 sur la partie arrière du gilet, par exemple par des attaches Velcro . Pour relier les parties avant et arrière, il suffit à l'utilisateur, après l'avoir enfilé en glissant sa tête pas l'ouverture prévue à cet effet, de passer les sangles 31 au travers des fentes 30 correspondantes de la partie avant et de replier ensuite les sangles 31 vers l'arrière 5 pour venir les attacher sur la partie arrière avec le serrage souhaité pour ajuster le gilet 3 à son corps. A cette fin, il est avantageux de prévoir deux sangles 31 pour chaque flanc de l'utilisateur. Il est avantageux de prévoir la partie avant du gilet 3 avec une largeur suffisante pour envelopper les flancs de l'utilisateur pour que les fentes 30 se trouvent dans le 10 dos de l'utilisateur une fois le gilet mis et les sangles 31 serrées. On considère que les fentes 30 se trouvent dans le dos de l'utilisateur dès lors que les fentes 30 sont situées à l'arrière des bras de l'utilisateur lorsque ses bras sont en position tendue le long de son corps. De cette manière, les sangles 31 au niveau du passage dans les fentes 30 ne gênent pas les bras de l'utilisateur, notamment par frottement. II convient de 15 remarquer que sur la figure 6a, et contrairement aux figures 6b et 6c, la partie avant du gilet 3 est représentée non attachée à la partie arrière à l'aide des sangles 31, raison pour laquelle les bords latéraux du gilet 3 débordent sur les bras de l'utilisateur et les fentes 30 y sont visibles. Le gilet 3 peut être porté soit à même le corps ou bien sur une autre 20 combinaison, par exemple en cas de froid, ou encore sur un haut de corps léger, par exemple en lycra . Le gilet 3 peut comprendre des sangles et des attaches de type Velcro pour assurer un bon maintien. Alternativement, ila planche 1 peut être fixée efficacement au tronc de l'utilisateur sans fixer celle-ci à un gilet comme précédemment décrit. La fixation de 25 la planche 1 au tronc de l'utilisateur est obtenu par tout moyen approprié tel que des sangles û par exemple deux entourant les reins et deux par-dessus les épaules -auquel cas la coque 2 peut présenter des fentes latérales permettant de passer les sangles. Dans le cas où la planche 1 est prévue pour être utilisée à même le corps sans gilet 3, et si la coque 2 n'est pas réalisée en une matière douce telle une mousse, 30 autrement dit si du fait de sa matière la coque 2 risque d'irriter ou blesser par frottement l'utilisateur, la partie arrière 10 peut être avantageusement pourvue d'une mousse û non montrée - assurant le contact entre la planche 1 et le tronc de l'utilisateur. Il est préférable que la mousse ne dépasse pas de la coque vue de face ou seulement légèrement si ce devait être le cas afin de ne pas constituer une gène pour 35 l'utilisateur. Une telle mousse n'est pas utile dans le cas où la coque 2 est réalisée en une mousse appropriée telle que mentionnée plus haut. R:ABrese1124300A24331ù 0611 I ùDe.ande.doc -11/14 17/06/2(X)6 1625 2908734 9 La surface de cette mousse en contact avec l'utilisateur peut avantageusement être conformée à la forme en relief du thorax du corps humain. En particulier, la mousse peut être bombée au niveau du creux sous la poitrine. De même, elle peut être bombée le long du sternum. De cette façon, le maintien en place de la planche 1 contre 5 le thorax de l'utilisateur est amélioré à la fois selon les directions longitudinales et transversales du corps. A titre d'exemple, la mousse est une mousse néoprène ou une mousse polyuréthane telle que celles classiquement utilisées pour les gilets de sauvetage ou pour les combinaisons de plongée. L'épaisseur de la mousse est préférentiellement comprise entre 1 et 5 cm. La mousse sur la face arrière de la coque 10 2 permet d'éviter ou de limiter les irritations de la peau par frottement et d'améliorer le confort. Il en résulte aussi que la partie arrière 10 de la coque 2 n'a pas besoin d'être conformée à la forme en relief du thorax de l'utilisateur qui peut être variable, la mousse procurant à celle-ci l'adaptabilité souhaitable en raison de sa souplesse. En variante, la partie arrière 10 de la coque 2 est elle-même conformée à la forme en 15 relief du thorax avec une couche de mousse qui peut alors être d'épaisseur sensiblement constante. Un exemple de dirnensionnement de la coque 2 réalisée en mousse est donnée comme suit : - distance A (longueur totale de la coque, ailerons compris) : 40 cm ; 20 - distance B (longueur de la coque suivant le plan médian P de symétrie) : 37 cm ; -distance C (largeur maximale de la partie bombée 12) : 28 cm ; - distance D (largeur maximale au niveau des ailerons 21, 22) : 30 cm ; - distance E (longueur maximale de la surface antérieure des ailerons 21, 22) : 25 4cm; - distance F (hauteur maximale des ailerons 21, 22 par rapport au plan de référence arrière) : 3 cm ; - distance G (hauteur maximale de la partie bombée 12 par rapport au plan de référence arrière) : entre 3 et 6 cm ; 30 - angle H (angle du bord supérieur 16 au sommet 13 par rapport au plan de référence arrière, mesuré dans le plan médian P de symétrie) : 15 degrés ; - angle I (angle du sommet 13 vers le bord inférieur 15 par rapport au plan de référence arrière, mesuré dans le plan médian P de symétrie) : 8 degrés ; angle J (angle du bord d'attaque des ailerons 21, 22 en vue de côté, par 35 rapport au plan de référence arrière) : 24 degrés; - angle K (angle des bords latéraux 17, 18 au sommet 13 par rapport au plan de référence arrière, mesuré dans le plan horizontal passant par le sommet 13, R-\BreselsV243(X1A24331--061117-Demande.doc -9/14 07/06/20(1616:25 2908734 10 c'est-à-dire le plan défini par une ligne horizontale passant par le sommet 13 sur la figure 2) : 10 degrés ; - angle L (angle par rapport au plan médian P de symétrie de référence, du bord intérieur 23, 24 des ailerons 21, 22 pris du sommet 27 du profil de 5 l'aileron à son point de raccordement 28 sur le corps de la coque 2 en vue de dessus) : de 0 à 12 degrés. Dans le cas d'une coque creuse, les reliefs de la coque 2 peuvent être plus prononcés, par exemple distance F de 12 cm et distance G de 10 cm. Le plan de référence arrière précité est le plan sur lequel repose la coque 2 par sa 10 partie arrière 10. La planche 1 peut être déclinée en plusieurs tailles différentes selon la taille des utilisateurs qu'ils soient adultes ou enfants. Par ailleurs, la conformation de la planche 1 au thorax de l'utilisateur peut être adaptée suivant qu'elle est destinée à un utilisateur de sexe masculin ou de sexe féminin.

15 Bien que de maniement plus difficile, la planche 1 peut aussi être utilisée sans le gilet et sans être fixée à l'utilisateur auquel cas l'utilisateur maintient la planche sous lui à l'aide de ses mains. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et au mode de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes 20 accessibles à l'homme de l'art. R:V13resetsV24300V2433 I--061117-Demande.doc -10/14 07/06/2006 16:25

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Planche pour loisir ou sport aquatique, comprenant : - une face arrière (10) adaptée pour être plaquée contre la partie antérieure du tronc d'un utilisateur ; - une face avant (11) bombée en partie supérieure (12) et se raccordant de façon progressive aux bords supérieur (16), inférieur (15) et latéraux (17, 18) de la planche ; et - une symétrie par rapport à un plan médian ; laquelle planche présente une flottabilité et est dimensionnée pour ne pas dépasser de la pallie antérieure du tronc de l'utilisateur lorsque la planche est plaquée contre celle-ci.

2. Planche selon la revendication 1, dans laquelle la moitié supérieure de la planche présente une flottabilité supérieure à la moitié inférieure de la planche.

3. Planche selon la revendication 1 ou 2, présentant deux ailerons latéraux (21, 22) agencées en partie inférieure de la planche et qui font saillie vers l'avant.

4. Planche selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle la face arrière est sensiblement conformée au thorax d'un utilisateur.

5. Planche selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, réalisée sous la 25 forme d'une coque pleine réalisée en mousse ou en caoutchouc.

6. Planche selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, réalisée sous la forme d'une coque creuse (2).

7. Planche selon la revendication 6, clans laquelle la coque renferme au 30 moins une chambre étanche remplie d'air ou de gaz.

8. Planche selon la revendication 6 ou 7, dans laquelle la coque renferme un matériau conférant une flottabilité accrue à la coque. 35

9. Planche selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, dans laquelle la coque renferme au moins une chambre étanche remplie d'air ou de gaz située en partie R:\Brevets\24300\24331 -061117-Demande.dnc -11/14 07/06/2(X)6 16:25 2908734 12 médiane de la coque laquelle chambre est bordée des deux côtés latéraux par un matériau conférant une flottabilité accrue à la coque.

10. Planche selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dimensionnée 5 pour s'étendre sensiblement de l'extrémité supérieure du sternum de l'utilisateur jusqu'à sa ceinture.

11. Planche selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, comprenant des moyens de fixation de la planche au tronc de l'utilisateur.

12. Ensemble comprenant un gilet et une planche selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, dans lequel la planche est fixée ou fixable sur la partie du gilet correspondant au tronc d'un utilisateur. 15

13. Ensemble selon la revendication 12, dans lequel la planche est fixée de façon inamovible au gilet.

14. Ensemble selon la revendication 12 ou 13, dans lequel le gilet comprend : - une partie avant destinée à se plaquer sur la partie antérieure du tronc de 20 l'utilisateur et munie d'au moins une fente (30) le long de chaque bord latéral ; et - une partie arrière destinée à se plaquer sur le dos de l'utilisateur et munie de sangles (31) pour coopérer chacune avec une fente respective de la partie avant ; et dans lequel : -les parties avant et arrière sont reliées entre elles dans leurs parties supérieures en présentant une ouverture de passage de la tête de l'utilisateur ; - les sangles de la partie arrière permettent d'attacher de façon amovible et réglable les parties avant et arrière entre elles par passage des sangles dans les fentes correspondantes de la partie avant, puis repliement des sangles vers l'arrière pour être fixées sur la partie arrière ; et - la partie avant présente une largeur permettant d'envelopper les flancs de l'utilisateur pour que les fentes (30) soient situées dans le dos de 35 l'utilisateur. 10 R-\Brevels\2431))\24331-1-)61117-Demande.doc -12/14 07/06/200616:25 2908734 13

15. Utilisation d'une planche selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 ou de l'ensemble selon ['une quelconque des revendications 12 à 14 pour surfer sur l'eau, la face arrière (10) de la planche étant fixée à la partie antérieure du tronc de l'utilisateur avec la partie supérieure bombée (12) de la face avant située au niveau du 5 sternum et la partie inférieure (14) au niveau du ventre. R.\BrevetsV2430)A24331-061117-Demande.doc -13/14 07/06/2006 16 25