FR2902278A1 - Outil de travail avec une fixation rapide sur un support, corps de labour comportant un tel outil et charrue comportant un corps de labour - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un outil de travail (1, 1', 21, 21') présentant une partie de liaison (3) destinée à fixer ce dernier sur un support (2, 2', 22, 22') correspondant et une partie active (4) exposée à une action d'usure par contact avec le sol lors de l'exécution d'une opération de travail du sol, ladite partie de liaison (3) comporte au moins un moyen de maintien (5) immobilisant ledit outil de travail (1, 1', 21, 21') sur son support (2, 2', 22, 22') correspondant.Ledit outil de travail est remarquable en ce que la partie de liaison (3) présente au moins une butée de position (6, 6') destinée à être engagée dans une ouverture (7) correspondante ménagée dans ledit support (2, 2', 22, 22'), ladite butée de position (6, 6') est configurée de manière à contrer uniquement les efforts résultant du travail.La présente invention concerne également un corps de labour équipé d'un tel outil de travail ainsi qu'une charrue comportant au moins un corps de labour.

Description

Description La présente invention concerne un outil de travail présentant

une partie de liaison destinée à fixer l'outil de travail sur un support correspondant et une partie active exposée à une action d'usure par contact avec le sol lors de l'exécution d'une opération de travail du sol, ladite partie de liaison comporte au moins un moyen de maintien immobilisant ledit outil de travail sur son support correspondant. D'une manière particulière, la présente invention concerne également un corps de labour équipé d'un tel outil de travail ainsi qu'une charrue comportant au moins un corps de labour équipé d'un outil de travail selon l'invention.

La présente invention trouvera son application dans les machines agricoles, les engins de travaux publics et, de manière générale, dans le domaine des matériels destinés à travailler le sol avec des outils de travail susceptibles d'être remplacés plus ou moins régulièrement. Le contact répété des outils de travail avec le sol engendre une usure progressive de ces derniers. Par conséquent, après un certain nombre d'heures de travail, l'utilisateur a besoin de remplacer les outils de travail. On sait que les socs de charrue sont soumis à une usure plus ou moins rapide par abrasion selon la nature du sol et des conditions d'utilisation. Après quelques dizaines d'heures dans des terres abrasives, le profil d'attaque du soc s'émousse et/ou s'arrondi : on dit alors communément que les socs sont usés, ils ne peuvent plus remplir correctement leur fonction. Par ailleurs, l'effort de traction nécessaire pour découper la bande de terre est plus élevé avec un soc usé. Pour retrouver des conditions de travail optimales, il est donc nécessaire de remplacer l'ensemble des socs. Dans la plupart des cas, il est nécessaire d'effectuer un nombre important d'opérations de démontage et de montage pour ôter les socs usés et les remplacer par des socs neufs. De manière générale, chaque soc est lié sur le sep respectif au moyen de quatre boulons. Un tel soc est présenté dans le document FR 2 831 386. Le nombre d'opérations de démontage et de montage est d'autant plus important lorsque les charrues comportent un grand nombre de corps. L'opération d'entretien est donc particulièrement coûteuse en temps. De plus, on constate aussi une usure des écrous en fin de vie de l'outil de travail notamment pour les deux écrous aux extrémités. Lorsque des écrous sont usés, le démontage de l'outil de travail devient laborieux. D'une façon connue, les socs de charrue assurent le découpage d'une tranche de terre qui est ensuite retournée par le versoir. Pour limiter la résistance à l'avancement de la charrue, le soc est cambré. Un soc de charrue est généralement obtenu par estampage. Avec un tel procédé de formage, les pièces obtenues comportent des écarts dimensionnels et des écarts de formes. Pour s'affranchir de ces dispersions de fabrication, il est commun de recourir à des moyens de fixation du type boulon. Par ailleurs, un soc étant une pièce d'usure, il subit également un traitement thermique pour augmenter sa résistance à l'usure. On connaît également le document DE 10 2004 040 367 qui se rapporte à une fixation d'une pointe sur un sep. La pointe est positionnée sur le sep via une butée et est maintenue avec une seule vis. La butée de position présente une forme de crochet qui permet le blocage de la pointe sur le sep. La forme particulière de crochet impose des tolérances de fabrication précise notamment quant à l'épaisseur du sep ainsi qu'à la hauteur de ce crochet. Il est donc nécessaire de rectifier la partie du sep qui doit recevoir la butée en forme de crochet pour rendre le montage possible et/ou reprendre la forme du crochet par usinage. L'opération de rectification supplémentaire augmente le coût de la fixation.

Il est encore connu dans l'état de la technique, le document US 4 036 307 qui décrit la fixation d'un soc de charrue sur un sep par l'intermédiaire de deux butées. Ces deux butées en forme de languette sont destinées à coopérer avec deux ouvertures ménagées dans le sep. Pour le montage, les languettes sont introduites dans les ouvertures du sep sensiblement dans le sens de la longueur du soc et vers l'arrière. Ces languettes, dans la partie de fixation du soc, sont obtenues par crevage, c'est-à-dire qu'on fait un découpage incomplet dans le soc et on repousse la matière pour obtenir la languette. Pour éviter l'accumulation de terre au niveau du découpage des languettes et favoriser l'écoulement de la terre, la face du soc en contact avec la terre est recouverte d'une feuille résistante à l'abrasion. Le coût de réalisation de ce soc est donc relativement élevé. Par ailleurs, le soc ne peut être positionné avec précision sur le sep avec de telles languettes. En effet, le soc est maintenu sur le sep uniquement par le coincement des languettes dans les ouvertures correspondantes. Les languettes sont enfilées dans les ouvertures dans une direction opposée à la direction de travail. Ainsi lors du travail, le coincement est encore augmenté, et par conséquent la position du soc sur le sep est modifiée. La présente invention a pour but de remédier aux différents inconvénients précités et notamment de proposer une fixation pour un outil de travail qui est destiné à être fixé sur un support qui soit de préférence rapide, facile à mettre en oeuvre et efficace du point de vue de la tenue dans le temps. Le remplacement d'un tel outil ne devrait pas imposer un travail dur ou pénible à l'utilisateur. Un autre objet de la présente invention vise à réaliser une fixation stable pour laquelle la position de l'outil de travail est bien déterminée et durable dans le temps. A cet effet, une importante caractéristique de l'invention consiste en ce que la partie de liaison comporte, en sus, au moins une butée de position destinée à être engagée dans une ouverture correspondante ménagée dans ledit support, ladite butée de position est configurée de manière à contrer uniquement les efforts résultant du travail. Selon une autre caractéristique importante, la butée de position est réalisée dans l'épaisseur du support évitant son usure par frottement de la terre. Un avantage non négligeable est obtenu par un remplacement rapide des outils de travail conforme à l'invention. La durée de l'intervention est réduite grâce à la présence de la butée de l'outil de travail. Lorsqu'il y a un grand nombre d'outils à remplacer, le gain de temps est non négligeable. Par ailleurs, avec une telle butée de position, la position de l'outil de travail sur son support respectif est très précise.

Un avantage complémentaire est obtenu par le fait que les outils de travail et leurs supports présentent une forme qui peut être obtenu par un procédé de fabrication simple, ce qui permet de réduire les coûts de fabrication. Il n'y a pas de jeu mécanique entre les outils de travail et leurs supports correspondants. L'invention a encore pour objet un corps de labour comportant notamment un sep et un soc de charrue caractérisé en ce que le sep correspond audit support et que le soc de charrue correspond audit outil de travail.

L'invention a également pour objet une charrue caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un corps de labour du type précité. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront des revendications et de la description ci-après d'un exemple de réalisation non 5 limitatif de l'invention avec référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente une vue arrière d'un premier exemple de réalisation d'un outil de travail selon l'invention, - la figure 2 représente une vue en coupe suivant II de la figure 1, - la figure 3 est une vue isométrique de face d'un assemblage comportant un 10 outil de travail selon le premier exemple de réalisation, - la figure 4 représente une vue éclatée d'un deuxième exemple de réalisation d'un outil de travail selon l'invention, - la figure 5 représente une vue isométrique de l'arrière d'un assemblage comportant un outil de travail selon le deuxième exemple de réalisation. 15 La figure 1 représente un premier exemple de réalisation d'un outil (1) de travail fixé sur un support (2), selon une vue arrière. L'outil de travail (1) présente une partie de liaison (3) et une partie active (4). La partie de liaison (3) permet de fixer l'outil de travail (1) sur le support (2) correspondant et la partie active (4) est destinée à travailler le sol. C'est la partie active (4) qui est exposée à une action 20 d'usure par contact avec le sol lors du travail. Dans l'exemple de réalisation, la partie de liaison (3) et la partie active (4) s'étendent de préférence dans le prolongement l'une de l'autre de manière à réaliser une forme globale sensiblement régulière. On sait que le contact répété de l'outil de travail (1) avec le sol entraîne une usure progressive de ce dernier. Il est donc usuel de remplacer 25 l'outil (1) lorsqu'il est en fin de vie ou lorsqu'il est endommagé. Ce dernier est fixé sur son support (2) correspondant par l'intermédiaire d'au moins un moyen de fixation (5). Ce moyen de fixation (5) permet de solidariser l'outil de travail (1) sur son support (2). Selon une importante caractéristique, la partie de liaison (3) de l'outil (1) 30 présente une butée (6) de position destinée à être engagée dans une ouverture (7) correspondante ménagée dans ledit support (2). Grâce à la butée (6) de position, un positionnement exact de l'outil de travail (1) sur le support (2) est assuré.

Selon une autre importante caractéristique de l'invention, la butée (6) de position est configurée de manière à contrer uniquement les efforts résultant du travail. Le bridage de l'outil de travail (1) sur son support (2) est assuré par le moyen de fixation (5). Ce moyen de fixation (5) maintient l'outil de travail (1) solidaire du support (2) lorsque l'outil de travail (1) ne travaille pas, par exemple lors du transport ou lorsque l'engin de travaux publics ou la machine agricole de travail du sol est remisé et repose simplement sur le sol. Dans le premier exemple de réalisation représenté à la figure 1, l'outil de travail (1) comporte une butée (6) qui s'engage dans l'ouverture (7) correspondante du support (2). La butée (6) est disposée de préférence sur la périphérie de la partie de liaison (3), appelée la rive de l'outil de travail (1). D'une autre manière, la butée (6) de position peut également être disposée sur la partie de liaison (3), pas nécessairement sur la périphérie. Dans ce cas, le support (2) devra être plus grand. La butée (6) empêche le pivotement de l'outil de travail (1) par rapport à la verticale (roulis) lorsqu'il est monté sur le support (2) correspondant. La butée (6) est ainsi avantageusement disposée sensiblement dans la partie médiane de l'outil (1) et présente une longueur (L1). De manière complémentaire, l'ouverture (7) présente sensiblement une longueur (L1) et est disposée sensiblement dans la partie médiane du support (2). Pour assurer un positionnement optimal de l'outil de travail (1) sur son support (2), la butée (6) présente une surface d'appui (8) qui est destinée à venir en contact avec une surface correspondante (9) de l'ouverture (7). La qualité de ces deux surfaces (8, 9) est primordiale pour limiter les chocs entre l'outil (1) et le support (2). D'autre part ces deux surfaces (8, 9) donnent une position précise de l'outil de travail (1) sur le support (2).

On remarque que l'outil de travail (1), représenté à la figure 1, est fixé sur son support (2). La butée (6) assure la tenue mécanique de l'outil (1) sur le support (2) lors du travail, alors que le maintien de l'outil (1) sur son support (2) au repos est assuré par l'intermédiaire d'au moins un moyen de fixation (5). Dans cet exemple, l'outil (1) est solidarisé par deux moyens de fixation (5), un étant disposé à chaque extrémité du support (2) de part et d'autre de la butée (6). On a représenté sur la figure 1, deux moyens de fixation (5) mais ceux-ci sont différents l'un de l'autre. En général, pour solidariser un outil de travail (1) avec deux nnyens de fixation (5), ils sont toujours identiques. Le premier moyen de fixation, le plus répandu, est du type boulon (5A) . Il est constitué d'une vis (10) et d'un écrou (11). La vis (10) traverse la partie de liaison (3) de l'outil de travail (1) et le support (2). La vis (10) présente d'un côté une tête fraisée et de l'autre un filetage sur lequel vient se prendre l'écrou (11). La tête de vis est noyée dans l'outil de travail (1) pour ne pas gêner l'écoulement de la terre et ne pas être détériorée par les frottements de la terre. Lorsque l'outil de travail (1) usé est maintenu par deux boulons (5A), il suffit de dévisser les écrous (11) et de retirer les vis (10) pour pouvoir le dégager. Puis, on positionne l'outil de travail (1) neuf sur le support (2) par l'intermédiaire de la butée (6), on remplace les vis (10) et on serre les écrous (11). Le remplacement de l'outil de travail (1) est donc, simple et rapide. Le deuxième moyen de fixation est présenté sous la forme d'une vis à clavette (5B). Cette vis à clavette (5B) est un moyen de fixation du type rapide formé d'une vis (12) et d'une clavette (13). La clavette (13) est destinée à être montée dans un trou oblong ménagé dans la vis (12). La clavette (13) est bloquée à l'aide d'un marteau dans le trou oblong pour solidariser l'outil (1) contre le support (2). L'emploi d'une vis à clavette (5B) permet de réduire la durée d'intervention lors du remplacement des outils de travail (1) usés ou endommagés.

De manière alternative et non représenté sur les figures, le moyen de fixation (5) est directement prévu sur l'outil de travail (1) sous la forme d'un embout. Cet embout peut soit être rapporté par soudage ou soit obtenu en même temps que la fabrication de l'outil (1). L'embout passe alors au travers du support (2) et est bloqué sur le support (2) au moyen d'un écrou s'il s'agit d'un embout comportant un filet. Dans ce cas, la surface de l'outil de travail (1) destinée à être en contact avec la terre s'affranchit d'un trou, ainsi il n'y a pas d'accumulation de terre. La figure 2 est une vue suivant II de la figure 1 montrant la configuration de la butée (6) de position selon l'invention. La butée (6) présente une forme qui a uniquement pour rôle de contrer les efforts (F) résultant du travail. La direction des efforts lors du travail est représentée par la flèche (F). On remarque que ces efforts (F) ont tendance à faire basculer l'outil de travail (1) autour d'un point pivot (14). La butée (6) présente donc une forme qui empêche uniquement le pivotement de l'outil de travail (1) autour du point pivot (14). La surface d'appui (8) de la butée (6) de position est avantageusement inclinée d'un angle (a) par rapport à la partie de liaison (3). Cet angle (a) est compris entre 20 et 70 , de préférence l'angle (a) est compris entre 40 et 50 . La surface complémentaire (9) du support (2) présente une inclinaison correspondante pour assurer un bon contact avec la surface d'appui (8). Cette inclinaison des surfaces (8, 9) permet seulement de reprendre les efforts de travail. Les contraintes et les efforts exercés sur la surface d'appui (8) sont ainsi davantage répartis. Le simple contact entre la surface d'appui (8) de l'outil (1) et la surface correspondante (9) du support (2) suffit pour réaliser une butée, il n'est pas nécessaire que cette butée (6) dépasse au-delà de l'épaisseur du support (2). De manière préférentielle, la surface d'appui (8) devra être sensiblement égale à la surface correspondante (9). La surface correspondante (9) étant sensiblement égale à l'épaisseur du support (2). La butée (6) est réalisée de manière à rester dans l'épaisseur du support (2). De ce fait, la butée (6) de position ne sera pas usée par frottement de la terre et le contact entre la surface d'appui (8) et la surface correspondante (9) ne sera pas altérée. Néanmoins, il est possible que la butée (6) dépasse quelque peu de l'épaisseur du support (2), du fait des variations d'épaisseur et de forme de l'outil (1) et de son support (2) résultant des tolérances de fabrication. Pour assurer un contact optimal, il est essentiel que les surfaces d'appui et correspondante (8, 9) soient complémentaires et que l'état de surface respectif soit de bonne qualité. La figure 3 représente en vue de face, un assemblage avec un corps de labour (20) comportant une fixation selon le premier exemple de réalisation. D'une façon connue, le corps de labour (20) comporte un sep (22) sur lequel sont fixés un versoir (23), un contresep (24) et un soc (21). Dans cet assemblage, l'outil de travail (1) est désigné comme étant le soc (21) et le support (2) est désigné comme étant le sep (22). Le soc (21) découpe ou tranche une bande de terre qui est ensuite retournée par un versoir (23) lors du déplacement d'une charrue (non représentée).

Le soc (21), qui est en contact avec la terre, est donc une pièce fortement soumise à l'usure. Le sep (22) est, quant à lui, la pièce centrale du corps de labour (20), car c'est sur celui-ci que viennent se fixer les autres pièces principales (21, 23, 24). Le sep (22) soutient notamment le soc (21) et le versoir (23). Le sep (22) glisse sur le fond du sillon quand la charrue avance et le soc (21) découpe la terre horizontalement. La bande découpée est alors soulevée par le soc (21) et est retournée par le versoir (23). La partie verticale de la bande de terre est, quant à elle, découpée par un aileron coutre (non représenté). D'une manière connue, le soc (21) est cambré pour faciliter le soulèvement de la bande de terre. Le soc (21) est positionné sur le sep (22) via une butée (6) de position et est solidarisé sur le sep (22) par l'intermédiaire de deux moyens de fixation (5). D'une manière généralement connue de l'homme de l'art, les charrues comportent plusieurs corps de labour (20) qui sont disposés l'un derrière l'autre et le corps de labour (20) via le sep (22) est fixé au bâti d'une charrue par l'intermédiaire d'un age. Grâce à la butée (6) de position de chacun des socs (21), la position du soc (21) sur le sep (22) est identique pour chaque corps de labour (20). Ainsi pour une charrue comportant quatre corps de labour (20), la profondeur de labour est identique sur toute la largeur de travail de la charrue. Pour prolonger la durée de vie du soc (21), il est connu d'équiper ce dernier d'une pointe amovible (25). La pointe (25) est alors fixée sur la partie avant du soc (21) par l'intermédiaire de deux vis (26). Il est connu de remplacer la pointe amovible (25) par une pointe amovible réversible (non représentée). Une telle pointe amovible réversible permet d'augmenter la durée d'utilisation. Les figures 4 et 5 représentent un deuxième exemple de réalisation d'un outil de travail conforme à l'invention. Cet outil de travail (1', 21') comporte un certain nombre d'éléments qui ont été décrits précédemment. Ces éléments garderont, par conséquent, le même numéro de repère suivis du signe (') et ne seront pas décrits une nouvelle fois sauf si cela s'avère nécessaire. L'outil de travail (1') selon le deuxième exemple de réalisation reproduit sur la figure 4, présente avantageusement deux butées (6') de position. Les deux butées (6') sont disposées sensiblement en périphérie de la partie de liaison (3) de l'outil de travail (1'). Le support (2') comporte donc deux ouvertures (7') correspondantes. On remarque que les ouvertures (7') sont ménagées sensiblement aux extrémités du support (2'). Grâce à ces deux butées (6'), la position de l'outil de travail (1') sur son support (2') est optimale. Les ouvertures (7'), ménagées à chaque extrémité du support (2'), sont écartées l'une par rapport à l'autre ce qui rend la fixation stable car le pivotement de l'outil de travail (1') par rapport à la verticale (roulis) est supprimé. Dans ce deuxième exemple de réalisation, on remarque que les butées (6') sont plus petites. Chaque butée (6') présente une longueur (L2). La longueur (L2) est bien plus petite que la longueur (L1) de la butée de position (6) du premier exemple de réalisation. La surface cb contact entre la surface d'appui (8') et la surface correspondante (9') est donc relativement plus petite lorsque les butées (6') sont engagées dans les ouvertures (7'). La forme des butées (6') est, par contre, identique à celle de la butée (6) du premier exemple de réalisation. La configuration des butées (6') ayant une inclinaison d'un angle (a) par rapport à la face arrière de la partie de liaison (3) permet uniquement de contrer les efforts résultant du travail de labour. Par conséquent, l'outil de travail (1') est maintenu sur le support (2') par l'intermédiaire de deux moyens de fixation (5). Un des moyens de fixation (5) est avantageusement disposé entre les deux butées (6') et l'autre est disposé plus en avant sur l'outil de travail (1'). La figure 5 représente un corps de labour (20') comportant une fixation selon le deuxième exemple de réalisation. Le corps de labour (20') présente un soc (21') qui est monté sur un sep (22'). Le soc (21') comprend une partie de liaison (3) et une partie active (4). La partie de liaison (3) du soc (21') comporte deux butées (6') de position destinées à être engagées dans une ouverture (7') respective ménagée dans le sep (22'). Lesdites butées de position (6) sont configurées de manière à ne supporter que les contraintes de labour. Les efforts lors du remisage de la charrue ou lors du transport, sont supportés par le moyen de fixation (5). A la lumière de cette figure 5, qui représente une vue arrière du corps de labour (20'), on peut voir la forme des butées (6') de position. Elles sont configurées pour contrer uniquement les efforts résultant du labour et que dans cette position, sans le moyen de fixation (5C), le soc (21') se désolidarise du sep (22'). Le corps de labour (20'), représenté à la figure 5, est celui appartenant au groupe de corps de labour étant au repos, au dessus du sol, sur une charrue réversible. Le soc (21') est immobilisé sur le sep (22') au moyen d'un seul moyen de fixation (5). Ce moyen de fixation (5) est du type moyen de fixation rapide (5C). Ce moyen de fixation rapide (5C) est constitué d'une vis (15) et d'un élément élastiquement déformable (16). L'élément élastiquement déformable (16) est par exemple réalisé sous la forme d'une goupille automatique. Cette goupille est destinée à être enfilée dans un trou cylindrique ménagé dans la vis (15) pour solidariser le soc (21') sur son sep (22'). On remarque que le moyen de fixation rapide (5C) est avantageusement disposé entre les deux butées (6'). Dans la pratique, (utilisateur peut aisément mettre en place, ou retirer, ladite goupille en verrouillant ou déverrouillant celle-ci à la main. En manoeuvrant la goupille sans outil, les opérations de montage/démontage sont facilitées et accélérées. Dans un souci de sécurité, les dimensions de la goupille sont définies de telle façon que cette dernière soit parfaitement protégée d'un contact direct avec la terre ou avec des débris végétaux se trouvant dans le sol. Dans l'exemple de réalisation de la figure 5 se rapportant à un soc (21') comportant deux butées (6') et un moyen de fixation (5) unique, le temps d'échange de l'outil usé par un outil neuf est fortement réduit. Les opérations de changement de soc (21') se résument donc à ouvrir à la main, la goupille et la sortir du trou cylindrique, puis à dégager la vis (15) et l'outil usagé. Par sécurité, il est recommandé à l'utilisateur de maintenir le soc (21') avec une main lorsque la vis (15) est dégagée car le soc (21') "tombe" alors littéralement. L'outil neuf est placé sur le sep (22') en engageant les butées (6') dans les ouvertures (7'), et est solidarisé finalement par la goupille qui est enfilée dans la vis (15) et verrouillée. Un tel soc (21, 21') peut être fixé sur tout type de charrue, à savoir notamment une charrue simple ou une charrue réversible, tractée, portée ou semiportée. L'outil de travail (1, 1', 21, 21') est amené à être remplacé lorsque ce dernier est usé ou endommagé. Tout autre moyen de fixation (5) peut être imaginé pour assurer le maintien de l'outil (1, 1', 21, 21') sur son support (2, 2', 22, 22'). Il est bien évident que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus et représenté sur les dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment en ce qui concerne la constitution ou le nombre des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans pour autant sortir du domaine de protection.

Claims (10)

Revendications

1. Outil de travail (1, 1', 21, 21') présentant une partie de liaison (3) destinée à fixer ce dernier sur un support (2, 2', 22, 22') correspondant et une partie active (4) exposée à une action d'usure par contact avec le sol lors de l'exécution d'une opération de travail du sol, ladite partie de liaison (3) comporte au moins un moyen de maintien (5) immobilisant ledit outil de travail (1, 1', 21, 21') sur son support (2, 2', 22, 22') correspondant, caractérisé par le fait que la partie de liaison (3) présente au moins une butée de position (6, 6') destinée à être engagée dans une ouverture (7) correspondante ménagée dans ledit support (2, 2', 22, 22'), ladite butée de position (6, 6') est configurée de manière à contrer uniquement les efforts résultant du travail.

2. Outil de travail selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite butée de position (6, 6') comporte une surface d'appui (8, 8') destinée à venir en contact contre une surface correspondante (9, 9') de ladite ouverture (7).

3. Outil de travail selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la surface d'appui (8, 8') est sensiblement égale à l'épaisseur du support (2, 2', 22, 22').

4. Outil de travail selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que ladite butée de position (6, 6') est inclinée d'un angle (a) qui est compris entre 40 et 50 par rapport à la partie de liaison (3). 25

5. Outil de travail selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que ladite butée de position (6, 6') est disposée sensiblement en périphérie de la partie de liaison (3) dudit outil de travail (1, 1', 21, 21').

6. Outil de travail selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé 30 par le fait qu'il comporte deux butées de position (6, 6') et deux moyens de fixation (5) de l'outil de travail (1, 1', 21, 21') sur son support (2, 2', 22, 22') correspondant.20

7. Outil de travail selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il comporte deux butées de position (6, 6') et un seul moyen de fixation (5) de l'outil de travail (1, 1', 21, 21') sur son support (2, 2', 22, 22') correspondant.

8. Outil de travail selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le moyen de fixation (5) est du type moyen de fixation rapide (5C) constitué d'une vis (15) et d'un élément élastiquement déformable (16). 10

9. Corps de labour (20) comportant notamment un sep (22, 22') et un soc de charrue (21, 21'), caractérisé par le fait que le sep (22, 22') correspond audit support (2, 2') et que le soc de charrue (21, 21) correspond audit outil de travail (1, 1') selon l'une quelconque des revendications 1 à 8. 15

10. Charrue, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins un corps de labour (20) selon la revendication 9.5