FR2898248A1 - Vetement a porosite ajustable. - Google Patents

Abstract

Le vêtement (1) de l'invention a au moins une partie de ventilation dans une étoffe élastique à contexture aérée et est équipé d'au moins un système de mise sous tension, apte à adopter une position inactive dans laquelle ladite partie de ventilation (2) a une porosité donnée P0 et une position active dans laquelle ladite partie, mise en extension, présente une porosité P1 supérieure à la porosité P0.De préférence le système de mise en tension comprend des moyens de réduction localisée de la section utile du vêtement (1), en position active, permettant la mise en extension de l'étoffe élastique par son ajustement sur le corps (10) du porteur, par exemple des moyens d'assemblage des deux bords (6,7) d'un soufflet (5), adjacent à la partie de ventilation (2). Figure 1.

Description

VETEMENT A POROSITE AJUSTABLE

La présente invention concerne un vêtement et plus particulièrement un vêtement destiné à la pratique sportive.

Lors de la pratique d'un sport, le corps est amené à transpirer, ce qui se traduit par une sensation de chaleur et une émanation de sueur. Si la sueur reste en permanence en contact avec la peau, la sensation de chaleur persiste. Il est donc souhaitable d'éliminer la sueur au fur et à mesure qu'elle est produite de manière à éviter cette sensation de chaleur et donc de manière à refroidir le 1 o corps. Une solution consiste à former dans le vêtement des zones de ventilation en mettant notamment en place des panneaux à contexture aérée, dénommés couramment meshs. Par exemple dans le document US 5 105 478, il s'agit de panneaux de ce type qui sont disposés en dessous de chacune des deux 15 emmanchures, selon les parois latérales du corps du vêtement et selon les faces internes des deux manches. Une autre solution consiste à utiliser, comme matériau pour la confection de tout ou partie du vêtement, un matériau spécialement adapté pour permettre l'évaporation de la sueur. Par exemple dans le document EP 20 0 864 260, il s'agit d'un matériau présentant de grandes cellules ouvertes, poreuses à l'air, permettant le transfert de la sueur par capillarité le long des parois des cellules. Ce matériau peut être une mousse en polyuréthanne à cellules ouvertes. Ces deux solutions permettent effectivement d'obtenir un passage de 25 l'air à travers le vêtement et par conséquent une évaporation efficace de la sueur, au fur et à mesure que celle-ci est générée par les pores de la peau. Ces solutions ne sont néanmoins pas totalement satisfaisantes. En effet, lorsque le sportif diminue l'intensité de son effort et plus particulièrement lorsqu'il arrête totalement cet effort, la porosité du vêtement, due à la présence 30 des panneaux à contexture aérée ou à celle des cellules ouvertes, continue à permettre le passage de l'air sur la peau ce qui, en l'absence de sueur à évaporer, provoque un refroidissement exagéré du corps qui peut conduire à une sensation de froid. Cette sensation est encore plus intense lorsque l'arrêt du sport est brutal et que le vêtement est en partie encore imprégné de sueur. C'est l'objet de la présente demande que de proposer un vêtement qui pallie les inconvénients précités. Au moins une partie de ce vêtement, dite partie de ventilation, est réalisée dans une étoffe à contexture aérée qui est élastique. De plus, ce vêtement est équipé d'au moins un système de mise sous tension de ladite partie de ventilation, ledit système étant apte à adopter une position inactive dans laquelle ladite partie, au repos, a une porosité donnée PO et une position active dans laquelle ladite partie, mise en extension, présente une porosité P1 supérieure à la porosité P0. Ainsi, selon la disposition particulière de la présente invention, l'utilisateur a la possibilité, en actionnant le système de mise sous tension, de modifier la porosité du vêtement dans la partie de ventilation qui est réalisée dans une étoffe élastique à contexture aérée. Lors de la pratique intensive du sport, il faut bien sûr que la porosité soit maximale et donc que le système de mise sous tension soit en position active. Lors de l'arrêt ou de la diminution d'intensité de la pratique sportive, l'utilisateur actionne le système de mise sous tension pour le faire passer en position inactive, ce qui permet de diminuer la porosité de la partie de ventilation et donc d'augmenter l'isolation procurée par le vêtement vis-à-vis de l'extérieur, réduisant le passage de l'air. Selon une variante de réalisation, le système de mise en tension comprend des moyens de réduction localisée de la section utile du vêtement, permettant la mise en extension de l'étoffe par son ajustement sur le corps du porteur. On considère que la section utile du vêtement est la section qui est destinée à être occupée par le corps du porteur. Si dans la position inactive la section utile du vêtement est supérieure à la section correspondante du corps du porteur, cela signifie qu'il y a entre le vêtement et le corps du porteur un espace libre et que donc le vêtement n'est pas ajusté. Le fait de réduire la dite section conduit à réaliser l'ajustement sur le corps du porteur puis la mise en extension de la partie de ventilation. Selon une variante de réalisation, les moyens de réduction localisée de la section utile du vêtement consistent en des moyens d'assemblage des deux bords d'une portion du vêtement, dénommée ci-après soufflet, qui est adjacente à la partie de ventilation. Cette portion du vêtement est dénommée soufflet du fait qu'elle fait partie de la section utile et donne de l'ampleur au vêtement lorsque ses deux bords ne sont pas assemblés, le système de mise sous tension étant en position inactive. Par contre lorsque ses deux bords sont assemblés, cette portion du vêtement, faisant office de soufflet, ne fait plus partie de la section utile du vêtement. Selon un mode de réalisation de cette variante, en position inactive, les deux bords opposés du soufflet sont parallèles. Dans ce cas le passage en position active, qui réalise l'assemblage des deux dits bords, entraîne une même réduction de section utile du vêtement et donc une même variation de porosité de la partie de ventilation sur toute la hauteur du soufflet. Selon un autre mode de réalisation de cette variante, en position inactive, les deux bords opposés du soufflet sont rectilignes mais non parallèles. Dans ce cas, la réduction de section utile se fait progressivement d'une extrémité à l'autre du soufflet qu a par exemple une configuration triangulaire.

Selon un autre mode de réalisation de cette variante, les deux bords opposés du soufflet sont courbes, notamment le soufflet a au repos une configuration sensiblement ovale ou lenticulaire. Dans ce cas, la réduction de section utile et donc la variation de porosité se fait, d'une extrémité à l'autre du soufflet, de manière non linéaire, d'abord progressive puis dégressive.

On comprend qu'il est donc possible d'aménager la configuration du soufflet et sa localisation sur le vêtement, en combinaison avec la localisation de la partie de ventilation qui lui est adjacente, pour obtenir à l'endroit souhaité la variation de porosité adéquate. Dans un exemple de réalisation, le vêtement comporte deux soufflets latéraux, dont les bords longitudinaux équipés de moyen d'assemblage temporaire sont adjacents à une partie de ventilation frontale et une partie de ventilation dorsale. Dans cet exemple, chacun des deux soufflets latéraux peut notamment avoir la forme d'un triangle isocèle, dont la base s'étend selon le bord inférieur du vêtement et dont le sommet opposé à ladite base s'étend vers l'emmanchure. Selon une variante de réalisation, le système de mise sous tension est assorti de moyens de réglage, permettant que la partie de ventilation adopte au moins une position intermédiaire entre la position inactive et la position active. Dans un mode de réalisation de cette variante, dans laquelle le système 1 o de mise sous tension comporte des moyens d'assemblage temporaires des deux bords d'un soufflet, les dits moyens comprennent au moins un cordon reliant les bords opposés du soufflet et des moyens de réglage de la longueur du cordon. Dans un autre mode de réalisation, les bords opposés du soufflet sont 15 munis de passants, décalés en hauteur d'un bord à l'autre et les moyens d'assemblage temporaires comprennent, d'une part, un cordon dont une extrémité est fixée sur le vêtement et qui est monté coulissant dans les dits passants et, d'autre part, des moyens de réglage de la longueur du cordon. De préférence, la porosité P1 de la partie de ventilation, en position 20 active du système de mise sous tension, est d'au moins 1,2 fois la porosité P0, en position inactive du système de mise sous tension. De préférence, P1 est de l'ordre de 2 à 4 fois P0. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite de plusieurs exemples de réalisation d'un vêtement comportant 25 localement une porosité ajustable par l'utilisateur, illustrés par le dessin annexé dans lequel : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un maillot dont au moins le panneau frontal est dans une étoffe élastique à contexture aérée et qui comporte deux soufflets latéraux, munis d'une fermeture à 30 glissière en position ouverte, la figure 2 est une vue schématique en coupe transversale selon le plan 2-2 du maillot de la figure 1, - la figure 3 est une représentation schématique en coupe transversale du maillot de la figure 2 mais avec la fermeture à glissière en position fermée, - la figure 4 illustre un mode de réalisation de l'assemblage des deux bords opposés d'un même soufflet à l'aide de trois cordons transversaux munis chacun d'une pièce de blocage et, respectivement en position inactive (dessin de gauche) et en position active (dessin de droite) et, - la figure 5 illustre un mode de réalisation de l'assemblage des deux 1 o bords opposés d'un même soufflet par un unique cordon monté coulissant dans des passants disposés alternativement d'un bord à l'autre, ledit cordon étant muni d'un seul moyen de blocage, respectivement en position inactive (dessin de gauche) et en position active (dessin de droite).

15 Le vêtement de la présente invention a la particularité de présenter au moins localement une porosité qui peut être modifiée par l'utilisateur en fonction des conditions d'utilisation. Lorsqu'il pratique un sport provoquant nécessairement de la transpiration, l'utilisateur cherche à ce que la porosité soit la plus importante possible pour favoriser l'évaporation de la sueur. Dans le cas 20 contraire, il peut rechercher à ce que la porosité soit diminuée de manière à favoriser les propriétés isolantes du vêtement. Le vêtement qui va être décrit ci-après est un maillot, par exemple pour la course à pied qui est porté directement sur la peau. Ceci n'est bien sûr pas exclusif, tout type de vêtements peut être envisagé sur la base du concept ci- 2 5 dessus. Le maillot 1 est constitué par l'assemblage de plusieurs panneaux textiles parmi lesquels au moins le panneau frontal 2 est dans une étoffe élastique de contexture aérée. Le panneau dorsal 3, éventuellement également réalisé dans une étoffe élastique à contexture aérée, est relié au panneau frontal en dessous 3o des manches 4 par l'intermédiaire d'un soufflet 5, de forme triangulaire, le sommet du triangle en question étant disposé immédiatement sous l'emmanchure tandis que la base 5a du triangle est dans le prolongement des bords inférieurs 2a du panneau frontal 2 et également du bord inférieur du panneau dorsal 3. Les deux bords opposés 6,7 du soufflet 5 peuvent être assemblés l'un à l'autre par une fermeture à glissière 9. Plus précisément, les deux rubans de la fermeture à glissière sont montés, par exemple par couture, selon les deux dits bords 6,7. Dans l'exemple illustré à la figure 1, le curseur 8 est déplacé depuis le haut vers le bas pour réaliser l'assemblage des deux bords opposés 6,7 du 1 o soufflet 5. Ce déplacement modifie la section utile du vêtement, c'est-à-dire la section du vêtement qui est destinée à être occupée par le corps de l'utilisateur. Cette notion de section utile du vêtement apparaîtra plus clairement des explications qui vont être données en relation avec les figures 2 et 3. Sur la figure 2 on a représenté très schématiquement, en coupe 15 transversale, le maillot de la figure 1 légèrement au dessus du bord inférieur de celui-ci avec le curseur 8 en position extrême haute, c'est à dire avec le soufflet totalement dégagé et faisant partie intégrante du vêtement. On a également représenté très schématiquement en hachuré, l'emplacement du corps 10 de l'utilisateur.

20 Le vêtement a, dans cette configuration, une section utile qui est supérieure à la section du corps du porteur, cette section utile étant délimitée par le panneau frontal 2, les deux soufflets 5 et le panneau dorsal 3. Il existe donc entre le vêtement 1 et le corps 10 un espace libre 11 qui peut constituer une couche d'air, complétant l'isolation thermique du vêtement 1.

25 Dans cette première configuration de la figure 1, le panneau frontal 2 a une porosité PO qui correspond à sa porosité normale, c'est-à-dire lorsqu'il est à l'état détendu. Lorsque l'utilisateur veut augmenter la porosité du panneau frontal 2, il déplace vers le bas le curseur 8 de manière à rapprocher les deux bords 30 opposés 6,7 du soufflet 5 et ce jusqu'au bord inférieur 5a dudit soufflet 5. Cette opération provoque deux effets techniques combinés, qui peuvent être visualisés sur la figure 3. Le premier effet est de supprimer l'espace libre 11 entre le vêtement 1 et le corps 10. D'un vêtement lâche, l'utilisateur passe à un vêtement ajusté voire moulant. Le second effet, qui résulte de la mise en extension de l'étoffe élastique qui constitue au moins le panneau frontal 2, est d'augmenter la porosité de celui-ci par une déformation transversale de sa contexture, par exemple des mailles du tricot lors de sa mise en extension. On comprend que le rapprochement des deux bords opposés 6,7 du soufflet 5 revient à éliminer le soufflet 5 de la section utile de vêtement, ledit soufflet étant replié sur l'intérieur du vêtement, contre le corps du porteur ou 1 o bien dépassant en dehors du vêtement. Bien sûr, la mise en extension de l'étoffe à contexture aérée dont est formé au moins le panneau frontal 2 est fonction de son élasticité transversale et aussi de la largeur du ou des soufflets 5 qui réalise cette mise en extension. Il peut d'ailleurs être préférable que l'étoffe en question n'ait pas une 15 extensibilité longitudinale, c'est-à-dire dans le sens de la hauteur du vêtement, trop importante dans la mesure où celle-ci pourrait entraîner une déformation des mailles conduisant en quelque sorte à un rétrécissement de la hauteur du vêtement et non pas, comme souhaité, une ouverture des mailles et une augmentation de la porosité du panneau frontal 2.

20 Le mode de réalisation qui vient d'être décrit, en relation avec les figures 1 à 3 n'est bien sûr pas limitatif. S'agissant en particulier des moyens permettant l'assemblage temporaire des bords opposés du soufflet 5, l'intérêt de la fermeture à glissière est de permettre un actionnement facile et continu. Cependant elle peut aussi présenter des inconvénients, notamment les risques 25 de coincement du soufflet 5 dans les glissières et également la nécessité d'enfiler le curseur dans la glissière du ruban opposé lorsque le soufflet n'a pas une configuration triangulaire. S'agissant du risque de coincement, il peut y être remédié en mettant en oeuvre, pour le soufflet, un matériau ayant une élasticité supérieure à celle du 30 reste du vêtement. En position inactive du système de mise sous tension, ledit matériau est en extension. Par contre, en position active, il peut se rétracter, occupant moins de place et donc avec moins de risque d'accrochage. De manière générale, l'utilisation d'un matériau très élastique pour le ou les soufflets, qu'ils soient latéraux ou non, est avantageuse à chaque fois que l'on recherche à limiter l'encombrement dû à la présence du soufflet en position active du système de mise sous tension. Dans l'exemple ci-dessus, le déplacement du curseur, pour la mise en position active, se fait du haut vers le bas du fait de la forme triangulaire du soufflet. Si le soufflet a une configuration rectangulaire, entre deux bords parallèles, le déplacement du curseur peut se faire soit du bas vers le haut, soit lo du haut vers le bas. D'autres moyens d'assemblage sont possibles, par exemple du type bouton pression ou bandes auto agrippantes à crochets et à boucles ou sangles à boucles. Dans les trois cas, les éléments mâles et femelles sont disposés, en regard l'un de l'autre, selon les deux bords opposés 6,7 du soufflet 5. Que ce 15 soit une fermeture à glissière, des boutons pression, des bandes auto agrippantes à crochets et à boucles, des sangles à boucles de longueur non réglable, le passage de leur position inactive (figure 2) à leur position active (figure 3) ne permet pas localement d'ajuster la porosité de l'étoffe élastique entre les deux porosités extrêmes PO et P1. Cependant, cet ajustement peut 2o être obtenu en mettant en oeuvre des moyens d'assemblage réglables. On a illustré à la figure 4 un premier exemple de réalisation de moyens réglables pour l'assemblage des deux bords opposés 16,17 d'un soufflet 15 de forme globalement rectangulaire. Dans cet exemple, trois cordons 18 sont fixés transversalement aux deux bords opposés 16,17. Cette fixation intervient dans 25 le cas présent, par l'intermédiaire de pattes 19 cousues selon lesdits bords 16,17. Entre les deux bords 16,17, chaque cordon 18 passe dans une pièce de blocage 20. Cette pièce de blocage 20 peut être notamment du type connu sous la dénomination Tanka , étant formée de deux parties percées d'un trou 30 débouchant, pour le passage du cordon en boucle ; les deux dites parties sont montées coulissantes l'une par rapport à l'autre sous l'action d'un ressort. En position inactive, les deux parties de la pièce sont repoussées par le ressort, ce qui réalise le coincement du cordon. Lorsqu'il veut libérer le cordon, il suffit à l'utilisateur de rapprocher les deux pièces l'une de l'autre en comprimant le ressort de manière à ce que les trous débouchants des deux parties soient en regard l'un de l'autre. Se saisissant du cordon, l'utilisateur peut déplacer la pièce de blocage le long de celui-ci de manière à faire varier la longueur du cordon entre les deux bords 16,17 et obtenir ainsi soit le rapprochement des deux dits bords 16,17 soit leur écartement, selon la position initiale de la pièce de blocage 20. 1 o Cette manipulation qui permet de moduler la distance entre les deux bords 16 ,17 permet corrélativement d'ajuster la porosité de l'étoffe, constituant la partie de ventilation du vêtement 1, qui se trouve dans la zone adjacente au cordon 18 qui est actionné. Dans l'exemple de la figure 4, le dessin de gauche illustre l'écartement 15 maximum entre les deux bords opposés 16,17, les cordons 18 et la pièce de blocage 20 étant en position inactive. Dans ce cas la porosité PO du panneau frontal est minimale. Sur le dessin de droite, l'utilisateur a actionné de manière équivalente les trois pièces de blocage 20, réalisant une diminution de l'écartement entre les deux bords 16,17 équivalente sur toute la hauteur du 20 soufflet 15. Bien sûr ceci n'est pas limitatif, l'utilisateur pouvant à loisir moduler cet écartement pour chacun des cordon et donc obtenir une porosité différenciée pour le panneau frontal 2 selon la hauteur du soufflet 15. Ce mode de réalisation peut néanmoins présenter un inconvénient qui est la présence de la boucle 18a des cordons 18, dépassant extérieurement au- 25 delà de la pièce de blocage 20 lorsque celle-ci est en position active telle qu'illustrée sur le dessin à droit sur la figure 4. Ces boucles 18a peuvent être une gêne éventuelle lors de la pratique d'un sport tel que la course à pied si elles sont amenées à venir en contact avec les bras de l'utilisateur. Le mode de réalisation de la figure 5 permet de pallier cet inconvénient.

30 Les moyens d'assemblage des deux bords opposés 26,27 du soufflet 25 sont constitués d'un seul cordon 28 qui est monté coulissant dans des passants 29 fixés, de manière alternée et décalée en hauteur, d'un bord 26 à l'autre 27. La première extrémité 28a du cordon 28 est fixée en partie supérieure du soufflet 25, par exemple de façon médiane, comme illustré sur la figure 5. La seconde extrémité 28b du cordon 28 passe par une pièce de blocage 30, qui est du type de celle décrite en relation avec l'exemple de la figure 4. Sur la figure 5, on a représenté pour chaque bord opposé 26,27 du soufflet 25, trois passants 29, décalés en hauteur de telle sorte que le cordon 28, depuis sa première extrémité 28a passe alternativement d'un passant du bord 27 à un passant du bord 26 jusqu'à la pièce de blocage 30. 1 o Pour passer de la position inactive, représentée sur le dessin de gauche de la figure 5 à la position active représentée sur le dessin de droite, il suffit à l'utilisateur d'actionner la pièce de blocage 30 en sorte de libérer le libre coulissement du cordon 28, de se saisir de l'extrémité 28b de celui-ci, d'exercer une traction sur le cordon au-delà de la pièce de blocage 30 provoquant le 15 coulissement du cordon 28 par rapport à celle-ci jusqu'à obtenir le resserrement l'un vers l'autre des deux bords 26,27 du soufflet 25. Lorsque le resserrement souhaité est obtenu, l'utilisateur peut relâcher les deux parties de la pièce de blocage 30 pour obtenir le coincement du cordon 28. Certes, il subsiste également une certaine longueur d'extrémité libre 28b, au-delà de la pièce de 20 blocage 30, mais l'utilisateur peut venir coincer cette extrémité entre le soufflet 25 et la portion 28c du cordon qui est tendu entre les passants 29 (dessin de droite de la figure 5). Le soufflet latéral a, dans cette seconde variante des figures 4 et 5, une configuration sensiblement rectangulaire, les deux bords opposés dudit soufflet 25 étant parallèles. Ceci permet d'obtenir lors du passage de la position inactive à la position active, une même variation de porosité sur toute la hauteur du soufflet. Cependant, il peut être souhaitable, en fonction de l'effet recherché, de moduler la variation de porosité différemment sur la hauteur du soufflet. Dans ce cas, il suffit d'adapter la configuration des deux bords opposés du 30 soufflet. Par exemple, le soufflet peut avoir une configuration en forme de losange ou en forme d'ovale ou de lentille convexe. Dans ces trois cas, on obtient une variation de porosité qui est plus importante dans la zone centrale du soufflet que dans les zones extrêmes. Bien sûr, une variation de porosité différente sur la hauteur du soufflet peut être tout naturellement obtenue par l'utilisateur, en ne mettant en oeuvre que certains des éléments de mise sous tension, par exemple un ou deux des cordons 18 de l'exemple de la figure 4 ou certains boutons pressions ou encore une seule des sangles à boucles. Dans le dernier cas, il peut d'ailleurs être prévu que l'une des boucles, mâle ou femelle, soit montée sur la portion de sangle correspondante avec possibilité de réglage. Ainsi en position inactive, les 1 o boucles de la sangle peuvent être encliquetées, de telle sorte que les portions de sangle ne soient pas ballantes. Pour le passage en position active, l'utilisateur déplace la boucle le long de la sangle et diminue en conséquence la longueur utile de la sangle entre les deux extrémités fixées sur le vêtement. Avantageusement, la fixation de l'extrémité de la sangle sur le vêtement est 15 réalisée par l'intermédiaire d'une pièce de forme triangulaire ou trapézoïdale, permettant de répartir sur une plus grande hauteur la force de traction exercée par la sangle sur l'étoffe élastique à contexture aérée. Dans la description ci-dessus, il a été question de deux soufflets latéraux, disposés de part et d'autre du vêtement, en dessous des emmanchures. Ceci 20 n'est bien sûr pas exclusif. Il pourrait notamment s'agir d'un soufflet unique disposé par exemple de manière médiane sur une partie de la hauteur du panneau dorsal du maillot, voire même un soufflet unique disposé sur toute la hauteur du panneau frontal. Cependant dans ce dernier cas, il serait nécessaire que le soufflet soit lui-même dans une étoffe à contexture aérée de manière à 25 ce que la présence du soufflet, lorsqu'il est à l'état replié, ne soit pas une gêne empêchant la bonne ventilation du panneau frontal.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Vêtement (1) ayant au moins une partie de ventilation dans une étoffe élastique à contexture aérée, caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un système de mise sous tension, apte à adopter une position inactive dans laquelle ladite partie de ventilation (2) a une porosité donnée PO et une position active dans laquelle ladite partie, mise en extension, présente une porosité P1 supérieure à la porosité P0.

2. Vêtement selon la revendication 1, caractérisé en ce que le système de mise en tension comprend des moyens (9,18,20,28,30) de réduction localisée de la section utile du vêtement (1), en position active, permettant la mise en extension de l'étoffe élastique par son ajustement sur le corps (10) du porteur.

3. Vêtement selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de réduction localisée de la section utile du vêtement consistent en des moyens d'assemblage des deux bords (6,7) d'un soufflet (5), adjacent à la partie de ventilation (2).

4. Vêtement selon la revendication 2, caractérisé en ce que le soufflet est dans un matériau élastique, qui est normalement en extension lorsque le vêtement est porté.

5. Vêtement selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comporte deux soufflets latéraux (5) dont les bords sont équipés de moyens d'assemblage temporaire.

6. Vêtement selon la revendication 5, caractérisé en ce que chacun des deux soufflets latéraux (5) a la forme d'un triangle isocèle dont la base (5a) s'étend selon le bord inférieur du sous-vêtement et dont la pointe s'étend vers l'emmanchure.

7. Vêtement selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage temporaire sont du type fermeture à glissière (9), bandes auto agrippantes à crochets et à boucles, boutons ou sangles.

8. Vêtement selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que lesmoyens d'assemblage temporaire sont réglables, notamment comportent au moins un cordon (18,28) solidaire des deux bords (16,17,26,27) du soufflet (15,25) et au moins une pièce de blocage (20,30) de la longueur dudit cordon (18,28).

9. Vêtement selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la porosité P1, en position active du système de mise sous tension, est d'au moins 1,2 fois la porosité PO en position inactive, de préférence de 2 à 4 fois.