FR2897096A1 - Boite a ressort de dispositif antichute de rideau roulant a deplacement vertical. - Google Patents

Abstract

La boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical comporte une bobine formée de deux flasques (3), sur laquelle est enroulé le rideau, tournant autour d'un arbre fixe (2), et un ressort de compensation (4) dont l'extrémité intérieure (5) est fixé sur cet arbre (2) et dont l'extrémité extérieure (6) est fixée sur une barrette (16) mobile en translation dans des boutonnières (17) agencées à la périphérie des flasques (3). L'extrémité de la barrette (16) joue le rôle de gâchette libérant le doigt (10) d'un verrou (8), solidaire des flasques (3), en direction d'une roue crantée (7) solidaire de l'arbre fixe (2), en cas de rupture du ressort (4). Le verrou (8), dont le doigt (10) possède un degré de liberté permettant la descente du rideau pas à pas après blocage, est un ensemble mécanique pré-assemblé en atelier.Application aux rideaux roulants motorisés ou mus à la main.

Description

-1- BOÎTE À RESSORT DE DISPOSITIF ANTICHUTE DE RIDEAU ROULANT À

DÉPLACEMENT VERTICAL DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention concerne une boîte à ressort de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical.

ARRIÈRE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Le secteur technique de l'invention est celui de la réalisation d'un dispositif de sécurité et de manoeuvre d'une fermeture de ce type contrôlant l'accès d'un garage, d'un magasin, d'un entrepôt, d'une baie, etc... Le but principal de l'invention est de respecter les critères auxquels doivent satisfaire de tels dispositifs de sécurité, notamment dans le cadre des normes, en particulier françaises et européennes.

Les normes de référence, et plus particulièrement les normes NFP 25362, NF EN 12453, NF EN 12604 et NF EN 13241-1 spécifient "que les fermetures à effacement vertical doivent comporter un dispositif de retenue, non sollicité en fonctionnement normal, empêchant la chute du tablier en cas de défaillance d'un des éléments du système porteur, sous réserve d'un parcours limité à 0,30 mètre ou 300 mm". La défaillance envisagée est par exemple la rupture ou le délestage d'un câble, d'une chaîne, d'une sangle etc... de suspension du rideau, ou encore la rupture d'un ressort de compensation ou de tout autre élément du mécanisme d'enroulement et/ou de suspension du rideau. Ces problèmes sont connus de longue date, et les solutions mécaniques proposées sont très nombreuses et variées. Un grand nombre de dispositifs de sécurité reposent sur le principe du décalage angulaire existant entre un arbre menant et un arbre mené reliés par un ressort de rappel. Ce décalage -2- tend à s'annuler en cas de diminution de la charge ou de la force motrice, ou au contraire à s'accroître en cas de surcharge. Une valeur non nominale de ce décalage angulaire déclenche l'arrêt du système, son blocage ou une alarme, que ce soit par des moyens exclusivement mécaniques, ou bien électriques ou électroniques. Le brevet américain US-2.878.865 par exemple, publié le 24 mars 1959, et dont était titulaire la société US STEEL, met en œuvre ce principe, et divulgue un dispositif destiné à arrêter la chute d'un volet roulant en cas, notamment, de rupture du ressort de compensation. L'élément de blocage est un cliquet associé à une roue à rochet. Un autre dispositif de ce genre est décrit dans la demande de brevet allemand DE-2.532.604 publiée le 27 janvier 1977, au nom de P. SCHEMISH. La défaillance du système d'entraînement produit la contre-rotation de deux roues ayant pour effet de déplacer une gâche vers une butée fixe. Pour satisfaire plus précisément aux spécifications des normes rappelées ci-dessus, différents systèmes de sécurité ont été développés récemment par différents fabricants, tout en s'appuyant sur des principes mécaniques bien connus dans le domaine technique de référence. La demande de brevet FR-2.739.656 publiée le 11 Avril 1997, au nom de G. Tournier, décrit un dispositif d'actionnement d'une fermeture à enroulement présentant un système anti-chute à ressort. Le dispositif comporte un axe fixe sur lequel est monté au moins une bobine pourvue d'au moins un ressort de compensation à spirale. D'une manière connue en soi, l'extrémité intérieure du ressort est solidaire de l'axe fixe et son extrémité extérieure est solidaire de la bobine, celle-ci étant elle-même couplée à l'extrémité supérieure du tablier réalisant la fermeture à enroulement. De façon également connue en soi, le dispositif de sécurité pour arrêter la chute du tablier en cas de rupture du ressort est tel qu'il permet de coupler la bobine à l'axe fixe après un déplacement angulaire de cette bobine par rapport au -3-dispositif de verrouillage, ce déplacement étant contrôlé par un élément de rappel monté entre la bobine et ce dispositif de verrouillage. Dans ce but, un flasque d'enroulement solidaire de la partie supérieure du tablier est couplé à la bobine grâce à un doigt solidaire de la bobine, et traversant le flasque, pour venir déplacer un élément mobile entre une position d'attente, en fonctionnement normal, et une position de blocage avec une roue crantée solidaire de l'axe fixe, le doigt restant toujours engagé dans le dispositif mobile, en cas de défaillance du ressort. Une variante plus originale du même dispositif a fait l'objet, par le même déposant, de la demande de brevet européen EP-0.768.445 publiée le 16 avril 1997. Dans cette variante, l'extrémité intérieure du ressort de compensation est non plus solidaire de l'axe fixe, mais solidaire de l'organe de verrouillage mobile en rotation par rapport à l'axe fixe. Si ces deux derniers dispositifs de sécurité, basés sur le principe de la détection du déplacement angulaire d'un élément intermédiaire, :répondent effectivement aux exigences telles que celles indiquées dans la norme ci-dessus, ils ont comme inconvénient principal, une fois qu'ils ont bloqué la chute du tablier de fermeture, d'empêcher, si ce n'est de pouvoir remonter celui-ci, tout au moins de le descendre complètement pour fermer l'ouverture concernée. Quand la défaillance du système de fermeture a eu lieu en cours de manoeuvre, le tablier est en partie ouvert ou fermé ; pour terminer la manoeuvre, il faut alors démonter le système d'enroulement. Cette opération nécessite l'intervention de techniciens spécialisés qui ne sont pas forcément disponibles au moment de l'incident. Le responsable ou l'usager du local ne peut pas alors fermer l'accès à son local et empêcher toute intrusion non autorisée, ce qui peut être gênant quand il s'agit d'un commerce. De plus, les techniciens doivent intervenir alors qu'une grande partie du tablier tire sur le système d'enroulement et qu'une autre partie est encore enroulée, tandis qu'il n'y a plus de système de compensation et que le -4- système de blocage de sécurité est inaccessible. En effet, dans les deux dispositifs ci-dessus, l'anti-chute est situé à l'intérieur du tablier enroulé ; pour accéder au système de sécurité afin de le débloquer, il faut démonter l'ensemble du système. C'est un travail long et très complexe, qui nécessite de grandes précautions, car des éléments du système, n'étant plus soutenus, risquent d'échapper aux techniciens. La demande de brevet français FR-2.790.033 au nom de la société demanderesse, publiée le 25 août 2000, décrit un dispositif antichute de fermeture à déplacement vertical tendant à pallier cet inconvénient tout en respectant les exigences des normes telles que celles indiquées précédemment en cas de rupture ou de défaillance de l'un quelconque des éléments du dispositif porteur (tel qu'un ressort de compensation, mais également la rupture ou le délestage d'un câble, d'une chaîne, d'une sangle, etc... suivant le type de suspension utilisé). Le blocage de sécurité étant enclenché, et le tablier ou panneau étant arrêté en position à moitié fermé ou ouvert, il 20 est possible : - d'une part de relever complètement celui-ci, sans avoir à intervenir sur le système d'enroulement proprement dit, et donc d'accéder et d'utiliser son local en attendant les techniciens de dépannage, et 25 - d'autre part de rabaisser manuellement le tablier pour mettre son local en sécurité si les techniciens ne peuvent intervenir dans un délai raisonnable afin d'éviter à l'usager de devoir exercer une surveillance en les attendant. Ce dispositif antichute de fermeture à déplacement 30 vertical comporte d'une manière connue, tant dans les dispositifs de fermeture à panneau vertical que dans les systèmes d'entraînement de type treuil , un arbre fixe, au moins un flasque tournant par rapport à cet arbre et dont la rotation assure le déplacement vertical de la fermeture, et un 35 moyen de compensation du poids de la fermeture par action sur ce flasque. -5- Dans la réalisation décrite, ce moyen de compensation est constitué part un ressort de type spiral dont l'extrémité intérieure est fixée sur l'axe fixe et l'extrémité extérieure est fixée à une cloche, couvrant cette extrémité extérieure, et dont une paroi latérale est constituée par le flasque. Le dispositif anti-chute comprend aussi une roue crantée solidaire de l'arbre et un verrou basculant entraîné en rotation par le flasque. Le verrou est apte à coopérer avec au moins un cran de la roue crantée et à bloquer la rotation du flasque pour éviter la descente en chute libre du panneau. De manière remarquable, le verrou basculant comporte de plus un doigt dont au moins un bord latéral de l'extrémité est biseauté suivant un plan sécant avec le cylindre enveloppe de la roue crantée, lequel doigt est monté mobile latéralement par rapport à celle-ci suivant une course lui permettant au moins d'échapper au cran. Ainsi, bien que le tablier de fermeture soit bloqué dans sa descente par le verrou basculant, il est possible de le remonter puisque, dans ce sens, le verrou s'effacera cran après cran et, dès que l'on relâchera le poids du tablier, celui-ci ne pourra pas descendre au-delà du cran dans lequel se bloquera immédiatement le doigt du verrou, son biseau ne permettant son effacement que dans le sens de la remontée. De plus, la roue crantée de ce dispositif comprend au moins deux couronnes. La première comporte les crans de blocage en rotation de la fermeture. La deuxième, placée latéralement par rapport à la première dans le sens du déplacement latéral du doigt, comporte au moins une came dont la face contre laquelle s'appuie le bord latéral en biseau de l'extrémité du doigt est apte à faire échapper celui-ci complètement de la roue crantée dans le sens de la remontée de la fermeture. L'autre face est apte à prendre en appui l'extrémité de ce doigt. Elle est profilée suivant une pente ramenant cette extrémité en face d'un cran de blocage dans le sens de la descente de la fermeture : la distance entre deux positions de -6- cames successives est au moins égale à celle séparant deux crans. Ainsi, grâce aux cames de cette deuxième couronne et au biseau du doigt du verrou de blocage, il est possible d'une part de remonter complètement jusqu'en partie haute, comme évoqué précédemment, l'ensemble du tablier de fermeture par effacement du doigt du verrou grâce à son bord latéral biseauté, et d'autre part de redescendre le tablier pas à pas d'une distance correspondant au plus à la distance entre deux cames, le doigt du verrou se relogeant à chaque fois dans un cran de la roue crantée. Il suffit que la distance entre deux positions de cames successives soit inférieure à 300 mm pour respecter la norme indiquée précédemment. Ce dispositif antichute de fermeture à déplacement vertical répond au problème posé et apporte de plus des solutions techniques particulières, qui permettent par exemple . - de disposer l'ensemble du dispositif de sécurité à l'extérieur du système d'enroulement et de compensation du tablier de fermeture, ce qui permet une intervention plus facile, - de remonter ou de descendre complètement le tablier de fermeture et de le sécuriser dans cette position en supprimant alors tout effort de rotation sur le système d'enroulement, ce qui simplifie l'intervention des techniciens de dépannage, - dans le cas d'un dispositif à compensation par ressort de type spiral , d'éviter que celui-ci, quand il se casse, vienne bloquer le système de sécurité, ce qui peut se produire quand celui-ci est directement lié au ressort de compensation ou à la boite qui enferme celui-ci. En effet, en cas de rupture, le ressort à lame se détend brusquement et s'ouvre au maximum en se plaquant contre la paroi extérieure de la boîte qui le renferme, en risquant d'empêcher tout mouvement de rotation relatif de celle-ci par rapport à tout autre organe, tel que justement de sécurité.

Ce dernier risque semble être l'inconvénient de certains dispositifs antichute très simplifiés à ressort spiral, où est seulement mis en oeuvre le déplacement radial ou tangentiel de l'extrémité libre du ressort au moment de la rupture pour contrôler directement une pièce mécanique assurant le blocage. Des exemples de ces systèmes antichute simplifiés sont décrits notamment dans la demande de brevet français FR-2.756.319 au nom de Michel JAVEY, publiée le 29 mai 1998, ou dans la demande de brevet français FR-2.793.837 au nom de la société FRANCE FERMETURES, publiée le 24 novembre 2000. Selon une démarche inverse de celle tendant à une simplification extrême des mécanismes au détriment de la fiabilité, la société demanderesse a déposé le 30 septembre 2004 la demande de brevet FR-04.10372 pour une nouvelle boîte à ressort satisfaisant à la fois aux normes en vigueur et aux besoins des utilisateurs, et visant à améliorer le fonctionnement des dispositifs antichute de fermeture à déplacement vertical mécaniquement les plus élaborés, connus de l'état de la technique. Cette boîte à ressort était remarquable en ce que les moyens de fixation de l'extrémité extérieure du ressort de compensation étaient opérants pendant et après la rupture accidentelle de celui-ci, à la différence des dispositifs décrits dans la demande de brevet français FR-2.756.319 par exemple.

DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'INVENTION

La présente invention vise à poursuivre la démarche d'amélioration de la boîte à ressort fabriquée par la demanderesse en simplifiant les éléments mécaniques dont ne dépend pas la fiabilité, et en rendant modulaires, et éventuellement remplaçables, les éléments de sécurité. Pour ce faire, la plus grande partie du modèle précédent de boîte à ressort est conservée.

C'est-à-dire que l'invention a pour objet une boîte à ressort de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement -8- vertical, cette boîte étant du type de celles de la forme générale d'un cylindre présentant au moins une ouverture latérale et comportant : - une bobine formée de l'assemblage de deux flasques et 5 dont la rotation autour d'un arbre fixe assure le déplacement vertical du rideau, - un ressort spiral de compensation du poids du rideau par action sur les flasques, l'extrémité intérieure du ressort de compensation étant destinée à être fixée à l'arbre fixe, 10 - une roue crantée destinée à être fixée sur cet arbre, - un verrou basculant apte à coopérer avec au moins un cran de la roue crantée et à bloquer la rotation de la bobine pour éviter la descente du rideau en cas de rupture du ressort de compensation. 15 Le verrou basculant de ce modèle comprend un doigt articulé par sa base sur l'un des flasques selon une direction axiale et une direction radiale par rapport à l'arbre fixe. Le verrou comprend aussi un ressort de rappel agissant sur le doigt du verrou, de telle sorte que ce doigt, dont au moins un 20 bord latéral de l'extrémité est biseauté suivant un plan sécant avec le cylindre enveloppe de la roue crantée, est susceptible d'échapper au cran au moins en suivant une course selon cette direction axiale. Le verrou à deux degrés de liberté de rotation de l'ancien 25 modèle présente de nombreux avantages : il est aussi conservé. En revanche, les flasques intermédiaires contre-rotatifs aux flasques de la bobine sont supprimés dans le nouveau modèle, et l'extrémité extérieure du ressort de compensation n'y est plus fixée. 30 Au contraire, la boîte à ressort de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon l'invention est remarquable en ce que l'extrémité extérieure du ressort de compensation est rendue solidaire par des moyens de fixation d'une barrette montée mobile en translation dans deux 35 boutonnières parallèles agencées chacune au voisinage de la périphérie de chacun des flasques de la bobine. -9- Une extrémité de cette barrette coopère avec l'extrémité du doigt du verrou et maintient ce doigt à distance du cran de la roue crantée dans l'état normal du ressort de compensation. L'extrémité de la barrette est dissociée de l'extrémité du doigt du verrou après la rupture du ressort de compensation, libérant de la sorte l'extrémité de ce doigt. Celui-ci est alors entraîné suivant une direction radiale par le ressort de rappel vers le cran de la roue crantée. De préférence, les moyens de fixation du ressort de 10 compensation sur la barrette comprennent une agrafe. Cette barrette est avantageusement constituée d'une tige cylindrique dont les deux extrémités sont munies de circlips coopérant avec les bords des boutonnières agencées dans les flasques. 15 Dans une variante de réalisation de l'invention, l'extrémité de la barrette coopérant avec le doigt du verrou est constituée d'un étrier mobile. On tire aussi bénéfice du fait que l'extrémité de la barrette coopérant avec le doigt est rappelée en direction 20 opposée à ce doigt par un élément de rappel. Dans un mode de réalisation de l'invention, la base du doigt du verrou est articulée sur un téton axial solidaire de l'un des flasques de la bobine. Dans un autre mode de réalisation, la base du doigt est 25 articulée sur une tringle cylindrique agencée axialement dans deux alésages de ces flasques. Fort avantageusement, dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le verrou est un ensemble mécanique comprenant . 30 - un flanc présentant une patte de fixation et une partie en forme de couronne destinée à être engagée sur l'axe fixe, - une tringle cylindrique destinée à traverser les flasques de la bobine parallèlement à l'axe fixe, et dont une extrémité est solidaire de ce flanc, -10- - le ressort de rappel dont une extrémité est fixée à la patte du flanc, et dont l'autre extrémité porte sur la base du doigt, - le doigt dont la base est articulée autour de la tringle 5 cylindrique. Selon ce mode de réalisation préféré, avant montage, le verrou comprend de plus un élément de maintien destiné à être supprimé après montage, de préférence un anneau en plastique maintenant comprimé le ressort de rappel. 10 Fort avantageusement, la base du doigt présente une section droite en forme de U, au moins une lumière oblongue d'une largeur sensiblement égale mais supérieure au diamètre de la tringle ou du téton étant agencée dans au moins une aile dudit U de manière à coopérer avec cette tringle ou ce téton. 15 L'invention concerne aussi un mécanisme de verrouillage particulièrement adapté à la boîte à ressort décrite précédemment. Ce mécanisme, pré-assemblé séparément par un technicien qualifié, est remarquable en ce qu'il comprend : 20 - un flanc présentant une partie en forme de couronne destinée à être engagée axialement sur l'arbre fixe, et une patte de fixation s'étendant perpendiculairement au plan de cette couronne, - une tringle cylindrique solidaire du flanc par une 25 extrémité et s'étendant perpendiculairement au plan de la couronne, cette tringle étant destinée à traverser les flasques de la bobine parallèlement à l'arbre fixe, - le doigt articulé par sa base autour de la tringle selon une direction perpendiculaire et une direction parallèle au 30 plan de la couronne, dont au moins un bord latéral de l'extrémité est biseauté suivant un plan sécant avec le cylindre enveloppe de cette couronne, - le ressort de rappel dont une extrémité est fixée à la patte du flanc, et dont l'autre extrémité porte sur la base du 35 doigt. -11- Avant montage pour constituer la boîte à ressort selon l'invention, ce mécanisme de verrouillage comprend de plus avantageusement un élément de maintien, destiné à être supprimé après montage, de préférence un anneau en plastique agencé autour d'au moins une partie de la patte et d'au moins une partie de l'extrémité du doigt, maintenant comprimé le ressort de rappel. De préférence, la base du doigt présente une section droite en forme de U, au moins une lumière oblongue d'une largeur sensiblement égale mais supérieure au diamètre de la tringle d'articulation étant agencée dans au moins une aile du U de manière à coopérer avec cette tringle. Ces quelques spécifications essentielles rendent évidents pour l'homme de métier les avantages supplémentaires apportés par cette boîte à ressort par rapport au modèle précédent de la demanderesse. Les spécifications détaillées de l'invention sont données dans la description qui suit en liaison avec les dessins ci-annexés. Il est à noter que ces dessins n'ont d'autre but que d'illustrer le texte de la description et qu'ils ne constituent en aucune sorte une limitation de la portée de l'invention.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les Figures 1 et 2 sont des vues en perspective d'une boîte à ressort d'un dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon l'invention, montrant respectivement le mécanisme de verrouillage monté, et avant montage. La Figure 3 montre une coupe axiale de la boîte à ressort selon l'invention. Les Figure 4a et 4b sont respectivement des coupes détaillées de l'articulation du doigt du verrou et de la fixation du mécanisme de verrouillage selon l'invention, montrées par les loupes A et B de la Figure 3.

Les Figures 5a, 5b et 5c sont des vues en perspectives partielles, respectivement, de l'extrémité du ressort de -12- compensation et du doigt du verrou en fonctionnement normal, de l'extrémité du ressort de compensation et du doigt du verrou peu après la rupture du ressort de compensation, et du doigt engagé dans un cran de la roue crantée quand la bobine est bloquée.

DESCRIPTION DU MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ DE L'INVENTION Comme le montrent les Figures 1 et 2, la boîte à ressort 1 de dispositif antichute pour fermeture à déplacement vertical dont il s'agit est montée sur un arbre fixe 2. Elle comporte deux flasques 3 assemblés à leurs périphéries par des entretoises 31, et formant une bobine tournant par rapport à cet arbre 2 et dont la rotation assure le déplacement vertical d'un rideau (non représenté) solidarisée à la boîte 1. Un ressort de compensation 4, de type spiral , enroulé sur lui-même, dont l'extrémité intérieure 5 est fixée à l'arbre fixe 2, exerce au niveau de son extrémité extérieure 6 un couple antagoniste à celui exercé par le poids du rideau sur la bobine 1. Le dispositif antichute comprend également une roue crantée 7 solidaire de l'arbre 2, et un verrou basculant 8 entraîné en rotation par les flasques 3. Ce verrou 8 est apte à coopérer avec au moins un cran 9 de la roue crantée 7 et à bloquer la rotation des flasques 3 pour éviter la descente du rideau. Le verrou basculant 8 comporte un doigt 10 dont au moins un bord latéral 11 de l'extrémité est biseauté suivant sur un plan sécant avec le cylindre enveloppe de la roue crantée 7, qui est de même axe que l'arbre fixe 2. Le doigt 10 est monté mobile latéralement par rapport à la roue crantée 7 suivant une course lui permettant au moins d'échapper au cran 9, le plan sécant étant incliné bien entendu dans le sens du déplacement latéral du verrou 8.

Un tel déplacement du doigt 10 est permis par l'articulation spécifique que comporte le verrou 8 autour d'une -13- tringle cylindrique 12 traversant les flasques 3, laquelle articulation, montrée en coupe sur la Figure 4a, comprend un orifice 13 venant buter contre un épaulement 14 de cette tringle 12 et une lumière oblongue 15 située du même côté que le bord latéral 11 biseauté du doigt 10 de blocage, lumière oblongue qui est d'une largeur sensiblement égale mais supérieure au diamètre de la tringle 12 de sorte à rendre possible le déplacement latéral du doigt 10. Ce déplacement doit permettre au verrou 8 d'échapper au moins au cran 9 dans lequel il serait bloqué, comme suite par exemple à la rupture du ressort de compensation 4, par pivotement du verrou 8 autour de la tringle 12 dans un plan axial. La base du doigt 10 présente une section droite en forme de "U" dont les ailes portent l'orifice 13 et la lumière oblongue d'articulation 15, l'aile correspondant à la lumière oblongue 15 étant courbée pour faciliter son pivotement. En effet, le doigt 10 est monté basculant autour de la tringle 12 entre : - une position d'attente représentée sur la Figure 1 (ou sur la Figure 5a), par appui de son extrémité contre l'extrémité d'une barrette 16 (ici une tige cylindrique) solidaire de l'extrémité extérieure 6 du ressort de compensation 4 , laquelle tige 16 est en butée dans deux boutonnières 17 rectilignes agencées au voisinage de la périphérie des flasques 3; - et une position de blocage, telle que représentée sur la Figure 5c, par appui de son extrémité dans un des crans 9 de la roue crantée 7, le basculement du doigt 10 étant assuré par un ressort de rappel 18 quand l'extrémité de la tige 16 s'est effacée. L'effacement de l'extrémité de la tige 16 sous le doigt 10, comme le montre la Figure 5b, se produit lorsque le ressort de compensation 4 se rompt, et que la tige 16 subit une translation dans les deux boutonnières 17 des flasques 3 en étant maintenue axialement par deux circlips. -14- Quand le ressort de compensation 4, dont l'extrémité extérieure 6 recourbée est fixée par une agrafe 19 sur la tige 16, assure son rôle d'équilibre du poids du rideau, le verrou 8 est toujours empêché de basculer grâce à la butée formée par l'extrémité de la tige 16 rappelée en direction de la tringle 12, et de l'arbre fixe 2, par la force exercée par le ressort de compensation 4. Quand le ressort de compensation 4 se rompt, le plus souvent alors qu'il est tendu, c'est-à-dire enroulé, il a tendance à se dérouler, c'est-à-dire que son extrémité extérieure 6 a tendance à s'éloigner de l'arbre fixe 2. La direction générale des boutonnières 17 des flasques étant celles de cordes passant entre l'axe support de rotation du doigt 10, c'est-à-dire la tringle 12, et l'axe de rotation des flasques 3, c'est-à-dire l'arbre 2, toute expansion radiale du ressort de compensation 4, conduisant à un déplacement radial de son extrémité extérieure 6, se traduit par un éloignement de l'extrémité de la tige 16 de l'extrémité du doigt 10.

L'extrémité du doigt 10 du verrou 8 est ainsi libérée, et celui-ci vient se bloquer dans un cran 9 de la roue crantée 7, empêchant la rotation des flasques 3, et par conséquent la chute du rideau., En fonctionnement normal, la boîte à ressort 1 est donc mobile en rotation autour de l'arbre support fixe 2, grâce à des paliers, et est maintenue en position axiale sur cet arbre 2 grâce à une platine de guidage comprenant la roue crantée 7 autour de laquelle elle peut tourner librement, comme le montrent bien la Figure 3 et plus particulièrement la Figure 4b. La roue crantée 7 est fixée sur ledit arbre 1 par un boulon traversant 20. Le basculement du verrou 8 autour de son axe de support 12 est limité par tout moyen, tel qu'une butée portée par la platine de guidage ou le flasque 3 en regard, ou un épaulement circulaire formant une troisième couronne 21 à cames 22 disposée latéralement afin que l'extrémité du doigt 10, quand -15-celui-ci est entièrement dégagé de la roue crantée 7 dans le sens de la montée du tablier de fermeture, revienne ensuite, quand on redescend le tablier de fermeture, prendre appui sur une face d'une came 22. Les cames 22 ayant la même hauteur que les dents de la roue crantée 7, le doigt 10 du verrou 8 est ramené ainsi, dans le sens de la descente du tablier de fermeture, vers un cran 9 de la roue crantée 7 où il se bloque en immobilisant le rideau, après avoir permis cependant de dérouler le tablier de la fermeture d'au moins un cran supplémentaire par rapport à la position de blocage précédente. Les Figures 1 et 2 montrent bien que l'extrémité extérieure 6 du ressort de compensation 4 de la boîte à ressort selon l'invention est fixée sur la barrette ou tige 16 mobile en translation dans les flasques.

Cette tige 16 est une pièce intermédiaire qui joue le même rôle que lesflasques internes du modèle de boîte à ressort précédent. L'extrémité extérieure 6 du ressort de compensation 4 est rendue solidaire de cette tige 16 par les pattes d'une agrafe 19, de la même manière que l'extrémité extérieure recourbée du ressort de compensation était fixée sur la périphérie des flasques internes. L'extrémité de la tige 16 a la même fonction de gâchette que le doigt du flasque interne antérieur. De manière identique au fonctionnement du modèle précédent, l'énergie produite par la détente du ressort de compensation 4, lors de sa rupture, est avantageusement utilisée pour déplacer l'extrémité de la tige 16. Mais l'inertie de la tige 16 étant beaucoup plus faible que celle des flasques internes, le temps de réponse du parachute est amélioré. Le remplacement des flasques internes par une simple tige 16 procure également les avantages d'un gain de matière en fabrication, et d'une simplification au montage. La disparition des flasques internes au bénéfice de la 35 tige 16 permet aussi de réaliser le verrou 8 sous la forme d'un mécanisme de verrouillage pré-assemblé séparément en atelier. -16- Comme le montre bien la Figure 2, ce mécanisme 8 comprend : - un flanc 23 présentant une partie en forme de couronne 24 destinée à être engagée axialement sur l'arbre fixe 2, et une patte de fixation 26 s'étendant perpendiculairement au plan de cette couronne ; - la tringle cylindrique 12 solidaire du flanc 23 par une extrémité et s'étendant perpendiculairement au plan de la couronne 24, cette tringle 12 étant destinée à être insérée dans des alésages 25 pratiqués au voisinage de la périphérie des flasques 3 de la bobine parallèlement à l'arbre fixe 2, et étant munie d'un circlip 28 du coté de la couronne 24; - le doigt 10 articulé par sa base autour de la tringle 12 selon une direction perpendiculaire et une direction parallèle au plan de la couronne 24, dont au moins un bord latéral 11 de l'extrémité est biseauté suivant un plan sécant avec le cylindre enveloppe de cette couronne 24, - le ressort de rappel 18 dont une extrémité est fixée à la patte 26 du flanc 23, et dont l'autre extrémité porte sur la 20 base du doigt 10. Avant montage du mécanisme 8 sur les flasques 3 et sur l'arbre 2, le ressort de rappel 18 est associé provisoirement à un anneau en plastique 27 agencé autour de la patte de fixation 26 du ressort de rappel 18 et passant par un trou 30 formé dans 25 l'extrémité du doigt 10, l'anneau 27 ayant pour effet de maintenir comprimé le ressort de rappel 18. Après montage du mécanisme 8 sur les flasques 3, la roue crantée 7 est rendue solidaire de l'arbre fixe 2, et un autre circlip 29 est placé en bout de la tringle 12. L'élimination de 30 l'anneau 27 rend le verrou 8 opérationnel, et prêt à intervenir en cas de défaillance du ressort de compensation. Comme il va de soi l'invention ne se limite pas au seul mode d'exécution préférentiel décrit ci-dessus. Elle embrasse au contraire toutes les autres variantes 35 possibles de réalisation. -17- Notamment, le mode de réalisation du verrou 8 sous la forme d'un mécanisme séparé procure de nombreux avantages, mais n'est pas une contrainte technique : le doigt 10 est en variante articulé sur un téton solidaire par construction de l'un des flasques 3. De même, la pièce mécanique sur laquelle est fixée l'extrémité extérieure 6 du ressort de compensation 4 n'est pas obligatoirement une tige cylindrique 16 comme le montrent les différentes figures. Il s'agit en général d'une barrette qui coulisse dans deux boutonnières 17. Ces boutonnières sont de préférence rectilignes, mais elles sont aussi alternativement en arc de cercle. De même encore, il n'est pas nécessaire que le doigt 10 soit maintenu écarté de la roue crantée 7 par l'extrémité de la tige 16 elle-même. Avantageusement, l'extrémité de cette tige, ou barrette, comporte aussi, dans une autre variante, un étrier mobile sur lequel repose le doigt 10. Afin de faciliter le mouvement de retrait de l'extrémité la tige 16, ou de l'étrier mobile, un ou plusieurs éléments de rappel peuvent, dans ces variantes, relier la tige 16, ou l'étrier, à au moins l'un des flasques 3. L'extrémité extérieure 6 du ressort de compensation 4 est, dans le mode de réalisation préféré de l'invention, fixée par une agrafe 19 sur la tige 16. Tout autre moyen de fixation de l'extrémité extérieure 6 du ressort de compensation 4 sur la tige 16, ou la barrette, tel que boulons et écrous, rivets, colle ou soudure, ne sortirait pas non plus du cadre de la présente invention.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1) Boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical, ladite boîte (1) étant du type de celles de la forme générale d'un cylindre présentant au moins une ouverture latérale et comportant : - une bobine formée de l'assemblage de deux flasques (3) et dont la rotation autour d'un arbre fixe (2) assure le déplacement vertical dudit rideau, - un ressort de compensation (4) spiral du poids dudit rideau par action sur lesdits flasques (3), l'extrémité intérieure (5) dudit ressort de compensation (4) étant destinée à être fixée audit arbre fixe (2), - une roue crantée (7) destinée à être fixée sur ledit 15 arbre fixe (2), - un verrou basculant (8) apte à coopérer avec au moins un cran (9) de ladite roue crantée (7) et à bloquer la rotation de ladite bobine pour éviter la descente dudit rideau en cas de rupture dudit ressort de compensation (4), ledit verrou 20 basculant (8) comprenant un doigt (10) articulé par sa base sur l'un desdits flasques (3) selon une direction axiale et une direction radiale par rapport audit arbre (2), et un ressort de rappel (18) agissant sur ledit doigt (10), de telle sorte que ledit doigt (10), dont au moins un bord latéral (11) de 25 l'extrémité est biseauté suivant un plan sécant avec le cylindre enveloppe de ladite roue crantée (7), est susceptible d'échapper audit cran (9) au moins en suivant une course selon ladite direction axiale, caractérisée en ce que l'extrémité extérieure (6) dudit ressort 30 de compensation (4) est rendue solidaire par des moyens de fixation (19) d'une barrette (16) montée mobile en translation dans deux boutonnières (17) parallèles agencées chacune au voisinage de la périphérie de chacun desdits flasques (3), une extrémité de ladite barrette (16) coopérant avec l'extrémité 35 dudit doigt (10) et maintenant ledit doigt (10) à distance dudit cran (9) dans l'état normal dudit ressort de compensation-19- (4), et étant dissociée de l'extrémité dudit doigt (10) après la rupture dudit ressort de compensation (4), libérant de la sorte l'extrémité dudit doigt (10) entraîné par ledit ressort de rappel (18) vers ledit cran (9) en suivant ladite direction radiale.

2) Boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de fixation comprennent une agrafe (19).

3) Boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 précédentes, caractérisée en ce que ladite barrette est constituée d'une tige (16) cylindrique dont les deux extrémités sont munies de circlips coopérant avec les bords desdites boutonnières (17).

4) Boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 précédentes, caractérisée en ce que l'extrémité de ladite barrette (16) coopérant avec ledit doigt (10) est constituée d'un étrier mobile.

5) Boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 précédentes, caractérisée en ce que l'extrémité de ladite barrette (16) coopérant avec ledit doigt (10) est rappelée en direction opposée audit doigt (10) par un élément de rappel.

6) Boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 précédentes, caractérisée en ce que la base dudit doigt (10) est articulée sur un téton axial solidaire de l'un desdits flasques (3).-20-

7) Boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 précédentes, caractérisée en ce que la base dudit doigt (10) est articulée sur une tringle (12) cylindrique agencée axialement dans deux alésages (25) desdits flasques (3).

8) Boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon l'une quelconque des revendications :1 à 5 précédentes, caractérisé en ce que ledit verrou est un ensemble mécanique (8) comprenant : - un flanc (23) présentant une patte (26) de fixation et une partie en forme de couronne (24) destinée à être engagée sur 15 ledit arbre fixe (2); - une tringle (12) cylindrique destinée à traverser lesdits flasques (3) parallèlement audit arbre fixe (2) et dont une extrémité est solidaire dudit flanc (23); - ledit ressort de rappel (18) dont une extrémité est fixée à 20 ladite patte (26) dudit flanc (23), et dont l'autre extrémité porte sur la base dudit doigt (10); - ledit doigt (10) dont la base est articulée autour de ladite tringle (12). 25

9) Boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon la revendication 8, caractérisée en ce que, avant montage, ledit verrou (8) comprend de plus un élément de maintien (27) destiné à être supprimé après montage, de préférence un anneau en plastique 30 (27) maintenant comprimé ledit ressort de rappel (18).

10) Boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon l'une quelconque des revendications 5 à 8 précédentes, caractérisée en ce que la 35 base dudit doigt (10) présente une section droite en forme de U, au moins une lumière oblongue (15) d'une largeur-21 - sensiblement égale mais supérieure au diamètre de ladite tringle (12) ou dudit téton étant agencée dans au moins une aile dudit U de manière à coopérer avec ladite tringle (12) ou ledit téton

11) Mécanisme de verrouillage (8) destiné à composer une boîte à ressort (1) de dispositif antichute de rideau roulant à déplacement vertical selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit mécanisme (8) comprend : -un flanc (23) présentant une partie en forme de couronne (24) destinée à être engagée axialement sur ledit arbre fixe (2), et une patte (26) de fixation s'étendant perpendiculairement au plan de ladite couronne (24), -une tringle (12) cylindrique solidaire dudit flanc (24) par une extrémité et s'étendant perpendiculairement au plan de ladite couronne (24), ladite tringle (12) étant destinée à traverser lesdits flasques (3) parallèlement audit arbre fixe (2), - ledit doigt (10) articulé par sa base autour de ladite tringle (12) selon une direction perpendiculaire et une direction parallèle au plan de ladite couronne (24), dont au moins un bord latéral de l'extrémité est biseauté (11) suivant un plan sécant avec le cylindre enveloppe de ladite couronne (24), - ledit ressort de rappel (18) dont une extrémité est fixée à ladite patte (26) dudit flanc (23), et dont l'autre extrémité porte sur la base dudit doigt (10).

12) Mécanisme de verrouillage (8) selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comprend de plus, avant montage, un élément de maintien (27) destiné à être supprimé après montage, de préférence un anneau en plastique (27) agencé autour d'au moins une partie de ladite patte (26) et d'au moins une partie de l'extrémité dudit doigt (10), maintenant comprimé ledit ressort de rappel (18).-22-

13) Mécanisme de verrouillage (8) selon la revendication 12, caractérisé en ce que la base dudit doigt (10) présente une section droite en forme de U, au moins une lumière oblongue (15) d'une largeur sensiblement égale mais supérieure au diamètre de ladite tringle (12) étant agencée dans au moins une aile dudit U de manière à coopérer avec ladite tringle (12).