FR2893523A1 - Methode d'etalonnage d'une meuleuse et dispositif correspondant - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne une méthode d'étalonnage d'un dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques comprenant un outil d'usinage pourvu d'une gorge de biseautage.Selon l'invention, la méthode comprend les étapes de :- positionner, dans un plan de mesure comprenant l'axe de blocage des arbres de blocage de la lentille ophtalmique et l'axe de rotation de l'outil d'usinage, l'axe de blocage à une distance de restitution connue d'un premier segment de jauge moyen défini comme étant le segment parallèle à l'axe de rotation de l'outil d'usinage dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale de la gorge de biseautage et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui donnée,- mesurer dans cette configuration une première position étalon de l'axe de blocage relativement à l'axe de rotation de l'outil d'usinage, et- en déduire la constante d'étalonnage.

Description

DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention
concerne de manière générale une méthode d'étalonnage d'une meuleuse pour lentille ophtalmique à laquelle il faut régulièrement procéder afin de disposer d'une référence spatiale fiable permettant de mettre précisément en forme les lentilles ophtalmiques. Elle concerne plus particulièrement une méthode d'étalonnage d'un dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques, le dispositif de biseautage comportant, de première part, des moyens de support et d'entraînement en rotation d'une lentille ophtalmique autour d'un axe de blocage, de deuxième part, un outil d'usinage apte à tourner autour d'un axe de rotation et pourvue d'une gorge de biseautage de profil en forme générale de V, et, de troisième part, des moyens de commande de la distance relative entre l'axe de rotation et l'axe de blocage selon une fonction donnée de restitution de rayons correspondant à la forme voulue de la lentille, ladite fonction comportant une constante d'étalonnage indépendante de la largeur d'ouverture du drageoir de la monture à laquelle est destinée la lentille ophtalmique à biseauter. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE La partie technique du métier de l'opticien consiste à monter une paire de lentilles ophtalmiques sur une monture sélectionnée par un porteur. Ce 20 montage se décompose en cinq opérations principales : - l'acquisition des données géométriques des cercles de la monture sélectionnée par le porteur (c'est-à-dire le contour et éventuellement la forme ou la largeur des drageoirs des cercles de la monture), - le centrage de chaque lentille qui consiste à déterminer la position 25 qu'occupera chaque lentille sur la monture afin d'être convenablement centrée en regard de la pupille de l'oeil du porteur de manière à ce qu'elle exerce convenablement la fonction optique pour laquelle elle a été conçue, - le palpage de chaque lentille qui consiste à déterminer les coordonnées des points caractérisant la géométrie du contour final des lentilles, puis 30 - la définition d'une consigne de détourage (sous la forme d'une fonction dite de restitution de rayons) qui définit la position spatiale voulue du contour et du biseau sur la lentille à détourer compte tenu des données géométriques du drageoir correspondant, des paramètres de centrage définis et du palpage du contour final de la lentille, et enfin, - le détourage de chaque lentille qui consiste à usiner ou à découper son contour à la forme souhaitée, compte tenu de la consigne de détourage définie, avec, en fin d'usinage, le biseautage qui consiste à réaliser sur la tranche de la lentille, au moyen de la meule de biseautage, un biseau destiné à maintenir la lentille dans le drageoir que comporte la monture. Dans un souci de simplification du travail de l'opticien, il est souhaitable que l'usinage soit suffisamment précis pour que la lentille s'emboîte exactement et sans forcer dans le drageoir de la monture choisie par le porteur. Cette précision permet en effet d'éviter à l'opticien d'être contraint à procéder plusieurs fois au détourage et au biseautage de la lentille pour son montage sur sa monture. Afin d'atteindre une précision suffisante, il convient de connaître la position exacte de la meule de biseautage et en particulier de sa gorge de biseautage par rapport aux moyens support de la lentille ophtalmique. Dans cette optique, l'opticien procède régulièrement à l'étalonnage de la meule de biseautage afin de disposer d'une référence précise de ses divers paramètres. Cette référence définit alors une constante d'étalonnage qui est intégrée à la fonction de restitution de la lentille à biseauter à celles des lentilles suivante à biseauter. Un dispositif et une méthode d'étalonnage d'une meule de biseautage sont par exemple présentés dans le document EP 0 744 246. La méthode présentée utilise un dispositif comportant un gabarit de calibrage circulaire sur une partie de son périmètre et présentant deux pointes anguleuses destinées à s'insérer au fond de la gorge de biseautage afin d'en déterminer la position exacte. La demanderesse a constaté que, malgré le soin apporté à l'étalonnage tel qu'il est réalisé aujourd'hui, il subsiste des imperfections d'emboîtement à l'origine de difficultés de montage des lentilles sur leur monture pouvant éventuellement nécessiter une reprise de leur usinage voire la mise au rebut de la lentille. Dans le document EP 0 819 967, il est proposé un calcul permettant d'affiner la précision de l'emboîtement d'une lentille dans sa monture. Plus précisément, la méthode décrite dans ce document propose de mesurer le profil du drageoir de la monture à laquelle est destinée la lentille ophtalmique, et d'acquérir, par exemple par imagerie numérique, le profil de la meule destinée à détourer ladite lentille afin de, par superposition d'images, simuler l'emboîtement de la lentille sur le drageoir avant de la détourer. Cette simulation permet de déduire une fonction de restitution de rayons précisément adaptée à la lentille à détourer. Cette méthode s'applique à une lentille identifiée et à sa monture dont le drageoir doit être mesuré individuellement. Il ne s'agit donc pas d'un étalonnage des moyens de détourage adapté à définir une constante d'étalonnage utilisable pour plusieurs jeux de lentilles ophtalmiques, quelque soit les montures auxquelles elles sont destinées. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose une méthode d'étalonnage de la 10 meuleuse permettant d'améliorer la précision d'emboîtement des lentilles dans leur monture. Plus particulièrement, on propose selon l'invention une méthode d'étalonnage telle que celle définie dans l'introduction, comprenant les étapes de : - positionner, dans un plan de mesure comprenant ledit axe de blocage et ledit 15 axe de rotation, l'axe de blocage à une distance de restitution connue d'un premier segment de jauge moyen défini comme étant le segment qui est parallèle à une direction donnée et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale de la gorge de biseautage et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui donnée, 20 - mesurer dans cette configuration une première position étalon de l'axe de blocage relativement à l'axe de rotation de l'outil d'usinage, et - en déduire la constante d'étalonnage. Ainsi, grâce à l'invention, la méthode d'étalonnage prend comme référence spatiale de l'outil d'usinage non pas le fond de sa gorge de biseautage 25 (qui est représentative du profil du biseau réalisé sur la lentille) mais un point sur chacune des faces latérales de sa gorge. On tire ici parti du fait que le biseau de la lentille et le drageoir de la monture destinée à l'accueillir présentent tous deux des profils en V, mais que l'angle d'ouverture du drageoir est le plus souvent inférieur à l'angle d'ouverture du biseau. Par conséquent, l'extrémité haute du 30 biseau de la lentille ne vient généralement pas en contact du fond du drageoir mais ce sont ses faces latérales qui prennent appui contre les deux arêtes définissant l'ouverture du drageoir. C'est pourquoi dans la méthode, on procède non pas au palpage du fond de la gorge de biseautage mais à celui de ses faces latérales, au voisinage des lignes de ses faces qui généreront, sur le biseau, les lignes de contact du biseau de la lentille avec les bords du drageoir du cercle correspondant de la monture. L'étalonnage est ainsi réalisé directement au regard des lignes de contact utiles à l'emboîtement biseau-drageoir. Selon l'invention, on propose donc, dans un premier temps, d'acquérir ou d'évaluer une largeur d'embouchure moyenne des drageoirs de montures de lunettes (à partir d'un échantillonnage de montures), appelée ici première largeur caractéristique d'appui, dans une deuxième temps, de positionner les moyens support à une distance connue du premier segment de jauge moyen (de longueur égale à cette première largeur caractéristique d'appui), puis, dans un troisième temps, de mesurer dans cette configuration la position de l'axe de rotation de l'outil d'usinage par rapport aux moyens de support. Cette configuration correspond en effet à la position dans laquelle il faudrait disposer l'outil d'usinage et les moyens de support afin de biseauter une lentille de telle sorte que les faces latérales de son biseau s'emboîtent correctement dans le drageoir d'une monture de rayon égal à ladite distance connue. Il est alors possible d'en déduire la constante d'étalonnage. La valeur moyenne de la largeur d'embouchure des drageoirs de montures de lunettes permet d'étalonner le dispositif de biseautage pour plusieurs cycles de détourage de lentilles de telle sorte qu'il n'est pas nécessaire de procéder à un calcul de la constante d'étalonnage pour chaque lentille ce qui alourdirait considérablement le temps de cycle et obligerait par ailleurs à effectuer systématiquement une mesure du profil du drageoir. Par ailleurs, cette méthode, lorsqu'elle est régulièrement mise en oeuvre, permet de tenir compte des variations de la forme de la gorge de biseautage, et 25 par conséquent du biseau, lorsque l'outil d'usinage s'émousse. Selon une première caractéristique avantageuse de la méthode conforme à l'invention, la première largeur caractéristique d'appui donnée est une moyenne des largeurs à l'ouverture (c'est-à-dire des largeurs d'embouchure) mesurées d'une pluralité de drageoirs. 30 Ainsi, cette valeur de la première largeur caractéristique d'appui permet d'approximer la largeur séparant les deux lignes de contact entre le biseau de la lentille et les bords du drageoir du cercle correspondant de la monture. Cette approximation permet par conséquent d'affiner le calcul de la longueur des rayons de la lentille, c'est-à-dire le calcul de la constante d'usinage, afin d'améliorer l'emboîtement de la lentille sur sa monture. Cette première largeur caractéristique d'appui peut être saisie par l'opticien ou issue d'un calcul de moyenne des largeurs mémorisées par un lecteur ou une base de donnée hébergée sur un serveur distant ou local. La première largeur caractéristique d'appui donnée peut alors être actualisée régulièrement. Selon une autre caractéristique avantageuse de la méthode conforme à l'invention, la première largeur caractéristique d'appui est comprise entre 1 et 2,8 millimètres et de préférence comprise entre 1,4 et 2 millimètres. Avantageusement, la direction donnée du premier segment de jauge moyen peut être globalement parallèle à l'axe de rotation de l'outil d'usinage à 45 degrés près, ou parallèle à l'axe de rotation de l'outil d'usinage à 10 degrés près, ou encore parallèle à une génératrice de l'outil d'usinage. Avantageusement, la méthode comporte l'étape supplémentaire de déterminer un angle d'ouverture de la gorge de biseautage. La détermination de l'angle d'ouverture de la gorge de biseautage comprend alors les étapes de : - positionner, dans le plan de mesure, l'axe de blocage à une distance de restitution connue d'un second segment de jauge moyen défini comme étant le segment parallèle à l'axe de rotation de l'outil d'usinage dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale de la gorge de biseautage et qui sont séparés d'une distance correspondant à une seconde largeur caractéristique d'appui donnée et distincte de la première largeur caractéristique d'appui, - mesurer dans cette configuration une seconde position étalon de l'axe de blocage par rapport à l'axe de rotation de l'outil d'usinage, et - en déduire, à partir des première et seconde positions étalons et des première et seconde largeur caractéristique d'appui, l'angle d'ouverture de la gorge de biseautage. Ainsi est-il possible de déterminer le degré d'usure de l'outil d'usinage. En effet, plus la gorge de biseautage de l'outil d'usinage est abîmée, plus elle présente un angle d'ouverture important ; en conséquence cette valeur permet par exemple d'indiquer à l'opticien le moment auquel il doit changer l'outil d'usinage.
Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage par rapport au premier segment de jauge moyen est réalisée en mettant en contact de la gorge de biseautage de l'outil d'usinage un palpeur associé aux moyens de support et d'entraînement en rotation. Ainsi, la mise en oeuvre de la méthode ne nécessite aucun dispositif supplémentaire intégré au dispositif de biseautage par rapport à ceux initialement prévus pour le biseautage d'une lentille ophtalmique. La méthode prévoit uniquement d'utiliser un palpeur disposé par exemple dans les moyens de support et d'entraînement en rotation, à la place des lentilles à biseauter. Elle est ainsi précise dans la mesure où elle utilise la précision intrinsèque des moyens de support de la lentille et est peu coûteuse à mettre en oeuvre. Avantageusement, l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage par rapport au premier segment de jauge moyen est réalisée en mettant en appui le palpeur sur l'outil d'usinage d'un côté de la gorge de biseautage et en le faisant glisser, en continu ou par sauts successifs, contre la gorge de biseautage selon l'axe de rotation. Cette étape permet de repérer la position axiale de la gorge de biseautage par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation des lentilles. Plus précisément, on repère la position dans laquelle l'axe de blocage et l'axe de rotation de l'outil d'usinage sont les plus proches l'un de l'autre, position qui correspond à la position dans laquelle le palpeur est disposé au fond de la gorge de biseautage, et on en déduit la position axiale de la gorge de biseautage par rapport aux moyens de support.
Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage par rapport au segment de jauge moyen est réalisée au moyen d'un palpeur double possédant une première zone de mesure d'épaisseur égale à la première largeur caractéristique d'appui et une seconde zone de mesure d'épaisseur égale à la seconde largeur caractéristique d'appui. Ainsi, un pivotement du palpeur lorsqu'il est en contact des parois latérales de la gorge de biseautage lui permet de prendre deux positions distinctes par rapport à la gorge de biseautage. Dans une première position, il est positionné de telle sorte que l'axe de blocage des moyens de support est disposé à une distance connue (égale au rayon du palpeur lorsque le palpeur est en contact de l'outil d'usinage) du premier segment de jauge moyen, et, dans une seconde position, il est positionné de telle sorte que l'axe de blocage est disposé à une distance connue (égale au rayon du palpeur lorsque le palpeur est en contact de l'outil d'usinage) du second segment de jauge moyen. Les étapes de positionnement de l'axe de blocage par rapport à l'axe de rotation peuvent ainsi se faire simplement par mise en contact du palpeur contre la gorge de biseautage. L'invention concerne également un autre mode de réalisation de la méthode d'étalonnage telle que définie dans l'introduction, comprenant les étapes de - biseauter une première lentille ophtalmique selon la fonction donnée de restitution de rayons qui lui est associée, - positionner l'axe de blocage de telle sorte qu'un premier segment de jauge moyen, défini comme étant le segment parallèle à une direction donnée, intersectant un rayon donné de ladite lentille ophtalmique et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale du biseau de la première lentille ophtalmique et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui donnée, soit disposé contre ou à une distance de restitution connue ou mesurée d'une pige de référence, -mesurer dans cette configuration une première position étalon de l'axe de blocage relativement à la pige de référence, - en déduire la constante d'étalonnage pour le biseautage d'une deuxième lentille ophtalmique à partir notamment de la première position étalon et de la longueur attendue du rayon donné, compte tenu de la fonction donnée de restitution de rayons de la première lentille ophtalmique. Cette méthode d'étalonnage permet également de tenir compte du fait que le sommet du biseau de la lentille ophtalmique ne prend pas appui contre le fond du drageoir de la monture destinée à l'accueillir, mais qu'un espace latent les sépare. C'est pourquoi dans cette méthode, on procède non pas au palpage du sommet du biseau mais à celui de ses faces latérales, au voisinage des lignes de ses faces qui généreront les lignes de contact du biseau de la lentille avec les bords du drageoir du cercle correspondant de la monture. L'étalonnage est ainsi réalisé directement au regard des lignes de contact utiles à l'emboîtement biseau-drageoir.
Par ailleurs, la méthode utilise ici une pige de référence intégrée au dispositif de biseautage permettant de se soustraire à l'utilisation de tout artifice à mettre en place manuellement dans le dispositif pour la mise en oeuvre de la méthode. En effet, l'opticien peut par exemple simplement introduire dans le dispositif une lentille ophtalmique pour son biseautage ; ladite lentille sera automatiquement considérée dans un premier temps comme gabarit pour l'étalonnage du dispositif puis, une fois l'étalonnage effectué, considérée comme une lentille classique à biseauter. Selon une première caractéristique avantageuse de cet autre mode de réalisation de la méthode selon l'invention, la première largeur caractéristique d'appui est une moyenne de largeurs mesurées à l'ouverture d'une pluralité de drageoirs. Elle est comprise entre 1 et 2,8 millimètres et de préférence entre 1,4 et 2 millimètres. Avantageusement, la direction donnée du premier segment de jauge moyen peut être globalement parallèle à l'axe de blocage de la lentille ophtalmique à 45 degrés près, ou parallèle à l'axe de blocage de la lentille ophtalmique à 10 degrés près, ou encore parallèle au pied de biseau de la tranche de la lentille ophtalmique. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la méthode comporte une étape supplémentaire de déterminer un angle au sommet du biseau de la lentille ophtalmique. Pour cela, elle comporte les étapes intermédiaires de : - positionner l'axe de blocage de telle sorte qu'un second segment de jauge moyen, défini comme étant le segment parallèle à l'axe de blocage, intersectant le rayon donné de la lentille ophtalmique et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale du biseau de la lentille ophtalmique et qui sont séparés d'une distance correspondant à une seconde largeur caractéristique d'appui donnée distincte de la première largeur caractéristique d'appui, soit disposé contre ou à une distance de restitution connue ou mesurée de la pige de référence, - mesurer dans cette configuration une seconde position étalon de l'axe de blocage relativement à la pige de référence, et - en déduire, à partir des première et seconde positions étalons et des première et seconde largeur caractéristique d'appui, l'angle au sommet du biseau de la lentille ophtalmique.
L'invention concerne également un dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques comportant : - des moyens de support et d'entraînement en rotation d'une lentille ophtalmique autour d'un axe de blocage, - un outil d'usinage apte à tourner autour de son axe de rotation et pourvu d'une gorge de biseautage de la lentille installée sur les moyens support, - une pige de référence qui présente une première gorge de mesure d'un biseau de la lentille ophtalmique dont la largeur d'embouchure est égale à la première largeur caractéristique d'appui.
Ainsi, le dispositif prévoit d'intégrer une pige de référence à la meuleuse de manière à ce que cette dernière soit en mesure de s'étalonner automatiquement sans intervention extérieure. L'étalonnage du dispositif est alors facilité dans la mesure où la simple mise en contact du biseau de la lentille avec la gorge de mesure permet de déduire une constante d'étalonnage valide quelque soit la largeur d'embouchure du drageoir de la monture destinée à accueillir la lentille. Avantageusement, la pige de référence comporte une seconde gorge de mesure présentant une largeur d'embouchure égale à la seconde largeur caractéristique d'appui.
Ainsi, le dispositif prévoit deux gorges distinctes afin de déterminer par simple contact les deux positions de l'axe de blocage par rapport à la pige de référence permettant de déduire la valeur de l'angle au sommet du biseau de la lentille ou encore la valeur d'une constante d'étalonnage affinée. Avantageusement, la pige de référence possède une mobilité 25 d'autocentrage suivant l'axe de blocage. Ainsi, lorsque le biseau de la lentille n'est pas correctement positionné en vis-à-vis d'une des gorges d'accueil, cette mobilité permet à la gorge de mesure de glisser le long du biseau de manière à ce que les deux faces latérales du biseau soient au final en contact de la gorge de mesure. 30 En outre, lorsque la lentille ophtalmique est réalisée dans un matériau souple, cette mobilité permet à la pige de se positionner parfaitement contre le biseau de la lentille si bien que le contact de la pige de référence avec le biseau n'engendre pas de contraintes internes à la lentille qui la déformeraient et qui fausseraient les mesures.
Avantageusement, chaque gorge de mesure présente un angle d'ouverture inférieur à l'angle au sommet du biseau de la lentille ophtalmique. Ainsi, les deux gorges d'accueil peuvent simuler le profil de deux types de drageoirs différents. En effet, le biseau de la lentille est alors adapté à s'insérer dans les gorges d'accueil jusqu'à ce que ses faces latérales prennent appui contre l'embouchure des gorges d'accueil. Les gorges d'accueil présentant des largeurs d'embouchures différentes, le biseau de la lentille se place différemment d'une gorge à l'autre, ce qui permet de réaliser différentes déductions, telles que la déduction de l'angle au sommet du biseau et par conséquent de la gorge de biseautage ou encore la déduction de la constante d'étalonnage. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la pige de référence est adaptée à présenter deux positions relativement à la lentille ophtalmique, avec une position inactive, et une position active dans laquelle elle est positionnée à proximité ou sur la trajectoire de la lentille ophtalmique.
Ainsi la pige de référence est-elle adaptée à ne pas gêner le détourage de la lentille lorsqu'elle est en position inactive. Avantageusement, la pige de référence comporte une nervure de mesure adaptée à palper le profil du biseau de la lentille ophtalmique. Ainsi, la pige de référence est également adaptée à effectuer une mesure de profondeur de rainurage pour les lentilles ophtalmiques rainurées. En outre, cette nervure permet si nécessaire de réaliser un relevé du profil complet du biseau de la lentille ophtalmique pour, par exemple, relevé la courbure de chacune des faces du biseau (afin d'en déduire la courbure des faces de la gorge de biseautage). Un tel relevé peut alors renseigner l'opticien sur le degré d'usure de l'outil d'usinage. Avantageusement, le dispositif comporte en outre : -des moyens de translation axiale pour permettre une translation axiale relative de la pige de référence par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation, suivant l'axe de rotation qui est sensiblement parallèle à l'axe de blocage de la lentille ophtalmique, -des moyens de mobilité transversale pour permettre une mobilité transversale relative de la pige de référence par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation, suivant une direction sensiblement transversale à l'axe de blocage de la lentille ophtalmique, - des moyens de commande aptes à piloter la rotation de la lentille ophtalmique et les deux mobilités relatives, axiale et transversale, de la pige de référence par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation, et programmé pour piloter en coordination les deux mobilités relatives, axiale et transversale, de la pige de référence par rapport à la lentille ophtalmique. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée.
Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique générale en perspective d'une meuleuse de détourage et de biseautage ; la figure 2 est une vue en perspective de la meuleuse de la figure 1 comportant une pige de référence conformément à l'invention ; - la figure 3 est une vue partielle en perspective de la meuleuse de la figure 1 montrant, sous un autre angle et à plus grande échelle, la pige de référence de la figure 2; la figure 4 est une vue de détail en coupe partielle d'une lentille biseautée en contact de la pige de référence de la figure 2 ; et la figure 5 est une vue de détail en coupe partielle d'un palpeur en contact d'une meule de la meuleuse de la figure 1 selon une variante de réalisation de l'invention. Pour la mise en oeuvre de l'invention, il faut disposer des moyens bien connus en eux-mêmes de l'Homme du métier. Ces moyens ne font pas en propre l'objet de l'invention décrite. Parmi ces moyens bien connus, il est possible d'utiliser un dispositif de lecture de drageoir d'un cercle de monture de lunettes tel que celui décrit dans le document US 6315642. Le dispositif de biseautage selon l'invention peut être réalisé sous la 30 forme de toute machine de découpage ou d'enlèvement de matière adaptée à modifier le contour de la lentille ophtalmique pour créer un biseau adaptable à un drageoir de cercle d'une monture sélectionnée par un porteur. Dans l'exemple schématisé sur la figure 1, le dispositif de biseautage comporte, de manière connue en soi, une meuleuse 10 automatique, communément dite numérique. La meuleuse 10 comporte en particulier un système électronique et informatique comprenant des moyens de commande aptes à piloter ses différents degrés de liberté. Ce système électronique et informatique intègre en outre un logiciel de calcul adapté à réaliser les diverses déductions propres à la méthode selon l'invention ainsi qu'une mémoire tampon. Est implanté dans cette mémoire tampon, pour chaque lentille à biseauter, une fonction de restitution correspondant à la forme voulue de la lentille. Cette fonction comporte en particulier une constante d'étalonnage indépendante de la monture à laquelle est destinée la lentille ophtalmique L1 à biseauter. La présente méthode se propose de déterminer cette constante d'étalonnage. La meuleuse 10 comporte, en l'espèce, une bascule 11, qui est montée librement pivotante autour d'un premier axe Al, en pratique un axe horizontal, sur un châssis 1. Ce pivotement est commandé, comme nous le verrons plus en détail par la suite.
Pour l'immobilisation et l'entraînement en rotation d'une lentille ophtalmique telle que L1 à usiner, la meuleuse est équipée de moyens support constitués par deux arbres de support et d'entraînement en rotation 12, 13. Ces deux arbres 12, 13 sont alignés l'un avec l'autre suivant un deuxième axe A2, appelé axe de blocage, parallèle au premier axe Al. Les deux arbres 12, 13 sont entraînés en rotation de façon synchrone par un moteur (non représenté), via un mécanisme d'entraînement commun (non représenté) embarqué sur la bascule 11. Ce mécanisme commun d'entraînement synchrone en rotation est de type courant, connu en lui-même. En variante, on pourra aussi prévoir d'entraîner les deux arbrespar deux moteurs distincts synchronisés mécaniquement ou électroniquement. La rotation ROT des arbres 12, 13 est pilotée par un système électronique et informatique central (non représenté) tel qu'un microordinateur intégré ou un ensemble de circuits intégrés dédiés (ASIC). Chacun des arbres 12, 13 possède une extrémité libre qui fait face à l'autre et qui est équipée d'un nez de blocage 62, 63. Les deux nez de blocage 62, 63 sont globalement de révolution autour de l'axe A2 et présentent chacun une face d'application 64, 65 globalement transversale, agencée pour prendre appui contre la face correspondante de la lentille ophtalmique L1.
L'arbre 13 est mobile en translation suivant l'axe de blocage A2, en regard de l'autre arbre 12, pour réaliser le serrage en compression axiale de la lentille L1 entre les deux nez de blocage 62, 63. L'arbre 13 est commandé pour cette translation axiale par un moteur d'entraînement via un mécanisme d'actionnement (non représentés) piloté par le système électronique et informatique central. L'autre arbre 12 est fixe en translation suivant l'axe de blocage A2. Le dispositif de détourage comporte, d'autre part, un train de meules constituant l'outil d'usinage. En variante, l'outil d'usinage pourrait par exemple être 10 une fraise ou encore un couteau. Ce train de meules comprend au moins une meule de biseautage 14, qui est calée en rotation sur un troisième axe parallèle au premier axe Al, appelé axe de rotation A3, et qui est elle aussi dûment entraînée en rotation par un moteur non représenté. Cette meule de biseautage 14 est globalement cylindrique autour 15 de l'axe A3 et porte une gorge de biseautage 14A de profil général en V et d'angle d'ouverture Cl environ égal à 120 degrés. Par mesure de simplicité, les axes Al, A2 et A3 n'ont été que schématisés en traits interrompus sur la figure 1 qui illustre le principe général de constitution d'une meuleuse, au demeurant connu en lui-même. Un mode de réalisation plus détaillé et propre à l'invention est illustré par la 20 figure 2 et les figures suivantes. En pratique, comme représenté sur la figure 2, la meuleuse 10 comporte un train de plusieurs meules montées coaxialement sur l'axe de rotation A3, pour un ébauchage, une finition du débordage de la lentille ophtalmique L1 à usiner et un biseautage. Ces différentes meules sont adaptées chacune au matériau de la 25 lentille détourée et au type d'opération effectuée. Le train de meule est rapporté sur un arbre commun d'axe A3 assurant leur entraînement en rotation lors de l'opération de débordage et de biseautage. Cet arbre commun, qui n'est pas visible sur les figures, est commandé en rotation par un moteur électrique 20 piloté par le système électronique et informatique. 30 Le train de meules est en outre mobile en translation suivant l'axe A3 et est commandé dans cette translation par une motorisation pilotée. Concrètement, l'ensemble du train de meules, de son arbre et de son moteur est porté par un chariot 21 qui est lui-même monté sur des glissières 22 solidaires du bâti 1 pour coulisser suivant l'axe de rotation A3. Le mouvement de translation du chariot porte-meules 21 est appelé transfert et est noté TRA sur les figures 2. Ce transfert est commandé par un mécanisme d'entraînement motorisé (non représenté), tel qu'un système à vis et écrou ou crémaillère, piloté par le système électronique et informatique central.
Pour permettre un réglage dynamique de l'entraxe entre l'axe A3 de la meule de biseautage 14 et l'axe A2 de la lentille lors du biseautage, on utilise la capacité de pivotement de la bascule 11 autour de l'axe Al. Ce pivotement provoque en effet un déplacement, ici sensiblement vertical, de la lentille L1 enserrée entre les arbres 12, 13 qui rapproche ou éloigne la lentille des meules 14. Cette mobilité, qui permet de restituer la forme de biseautage voulue et programmée dans de système électronique et informatique, est appelée restitution et est notée RES sur les figures. Cette mobilité de restitution RES est pilotée par le système électronique et informatique central. Dans l'exemple schématiquement illustré par la figure 1, la meuleuse 10 comporte, pour cette restitution, une biellette 16, qui, articulée au châssis 1 autour du même premier axe Al que la bascule 11 à l'une de ses extrémités, est articulée, à l'autre de ses extrémités, suivant un quatrième axe A4 parallèle au premier axe Al, à une noix 17 montée mobile suivant un cinquième axe A5, communément dit axe de restitution, perpendiculaire au premier axe Al, avec, intervenant entre cette biellette 16 et la bascule 11, un capteur de contact 18. Ce capteur de contact 18 est, par exemple, constitué par une cellule à effet Hall ou un simple contact électrique. Tel que schématisé sur la figure 1, la noix 17 est une noix taraudée en prise à vissage avec une tige filetée 15 qui, alignée suivant le cinquième axe A5, est entraînée en rotation par un moteur de restitution 19. Ce moteur 19 est piloté par le système électronique et informatique central. On a noté T l'angle de pivotement de la bascule 11 autour de l'axe Al par rapport à l'horizontale. Cet angle T est associé à la translation verticale, notée R, de la noix 17 suivant l'axe A5. Lorsque, dûment enserrée entre les deux arbres 12, 13, la lentille ophtalmique L1 à usiner est amenée au contact de la meule 14, elle est l'objet d'un enlèvement effectif de matière jusqu'à ce que la bascule 11 vienne buter contre la biellette 16 suivant un appui qui, se faisant au niveau du capteur de contact 18, est dûment détecté par celui-ci.
On prévoit ici une jauge de contrainte associée à la bascule pour mesurer l'effort d'avance d'usinage appliqué à la lentille. On mesure ainsi en permanence, pendant l'usinage, l'effort d'avance de meulage appliqué à la lentille. On peut alors éventuellement piloter la progression de la noix 17, et donc de la bascule 11, non pas au moyen du système biellette 16 ù capteur de contact 18, mais de sorte que cet effort d'avance reste en deçà d'une valeur de consigne maximum. Cette valeur de consigne est, pour chaque lentille, adaptée au matériau et à la forme de cette lentille. Quoi qu'il en soit, pour l'usinage de la lentille ophtalmique LI suivant un contour donné, il suffit, donc, d'une part, de déplacer en conséquence la noix 17 le long du cinquième axe A5, sous le contrôle du moteur 19, pour commander le mouvement de restitution et, d'autre part, de faire pivoter conjointement les arbres de support 12, 13 autour du deuxième axe A2, en pratique sous le contrôle du moteur qui les commande. Le mouvement de restitution transversale RES de la bascule 11 et le mouvement de rotation ROT des arbres 12, 13 de la lentille sont pilotés en coordination par un système électronique et informatique (non représenté), dûment programmée à cet effet, pour que tous les points du contour de la lentille ophtalmique L1 soient successivement ramenés au bon diamètre. La meuleuse illustrée par la figure 2 comporte de plus un module de finition 25 qui embarque des meulettes de chanfreinage et rainage 30, 31 montées sur un axe commun 32 et qui est mobile selon un degré de mobilité, suivant une direction sensiblement transversale à l'axe A2 des arbres 12, 13 de maintien de la lentille ainsi qu'à l'axe A5 de la restitution RES. Ce degré de mobilité est appelé escamotage et est noté ESC sur les figures.
Ce module de finition 25 embarque également une perceuse 35 adaptée à réaliser des trous dans la lentille ophtalmique pour son montage sur une monture de type percé. En l'espèce, l'escamotage consiste en un pivotement du module de finition 25 autour de l'axe A3. Concrètement, le module 25 est porté par un levier 26 solidaire d'un manchon tubulaire 27 monté sur le chariot 21 pour pivoter autour de l'axe A3. Pour la commande de son pivotement, le manchon 27 est pourvu, à son extrémité opposée au levier 26, d'une roue dentée 28 qui engrène avec un pignon (non visible aux figures) équipant l'arbre d'un moteur électrique 29 solidaire du chariot 21.
On observe, en résumé, que les degrés de mobilité disponibles sur une telle meuleuse de détourage sont : la rotation de la lentille permettant de faire tourner la lentille autour de son axe de maintient, qui est globalement normal au plan général de la lentille, la restitution, consistant en une mobilité relative transversale de la lentille (c'est-à-dire dans le plan général de la lentille) par rapport aux meules, permettant de reproduire les différents rayons décrivant le contour de la forme souhaitée de la lentille, le transfert, consistant en une mobilité relative axiale de la lentille (c'est-à-dire perpendiculairement au plan général de la lentille) par rapport aux meules, permettant de positionner en vis-à-vis la lentille et la meule de détourage choisie. l'escamotage, consistant en une mobilité relative transversale, suivant une direction distincte de celle de la restitution, du module de finition par rapport à la lentille, permettant de mettre en position d'utilisation et de ranger le module de finition. Dans ce contexte, le but général de l'invention est d'intégrer une fonction d'étalonnage à cette meuleuse. A cet effet, le module 25 est pourvu d'une pige de référence 70.
Cette pige de référence 70 est intégrée au module de finition 25 si bien qu'elle présente les mêmes degrés de liberté que ceux du module 25. L'intégration de la fonction d'étalonnage au sein d'une machine de biseautage implique pourtant que la pige de référence 70 soit convenablement positionnée en regard de la lentille ophtalmique à palper. On souhaite réaliser ce positionnement en optimisant l'utilisation des degrés de mobilité d'usinage déjà existants et surtout en évitant de créer des degrés de mobilité et/ou mécanismes de commande supplémentaires dédiés à l'étalonnage. Ce positionnement est ainsi réalisé au moyen de deux degrés de mobilité préexistants, indépendamment de la fonction d'étalonnage, qui sont l'escamotage ESC d'une part et le transfert TRA d'autre part. C'est ainsi que, pour la mise en oeuvre de la fonction d'étalonnage, le module 25 est commandé en pivotement autour de l'axe A3 (escamotage ESC) pour adopter deux positions angulaires principales, dont : une position inactive (représentée sur les figures 2 et 3) dans laquelle le module 25 est le plus éloigné des arbres 12,13 de maintien de la lentille ophtalmique L1 et dans laquelle il est rangé sous un capotage de protection (non représenté) lorsqu'il n'est pas utilisé, libérant alors l'espace nécessaire à l'usinage de la lentille sur les meules 14 sans risque de conflit, une position active (représentée sur la figure 4) dans laquelle la pige de référence 70 se trouve positionnée entre les arbres 12, 13 de maintien de la lentille et la meule de biseautage 14, sensiblement à la verticale de l'axe A2 ou, plus généralement, sur ou à proximité de la trajectoire (en l'espèce cylindrique) de l'axe A2 de la lentille dans sa course utile de restitution RES, comme cela sera décrit en détail ultérieurement. En outre, la pige de référence 70 possède une mobilité d'autocentrage suivant une direction parallèle à l'axe de rotation A3. Cette mobilité permet un auto-ajustement axial de la pige de référence lorsqu'elle est disposée contre le biseau de la lentille ophtalmique L1 si bien que cette dernière ne se déforme pas en flexion lors du contact de la pige de référence 70 contre le biseau de la lentille. La position inactive ne fait pas en elle-même l'objet de la présente invention et ne sera donc pas décrite plus en détail. Le positionnement relatif de la lentille ophtalmique L1 sur la pige de référence 70 sera lui aussi décrit ultérieurement. La pige de référence 70 est orientée sur la face haute du module 25 lorsque ce dernier est en position active si bien que dans cette position, la lentille ophtalmique LI enserrée dans les arbres 12, 13 peut entrer en contact avec la pige de référence 70. Cette face haute n'est pas plane mais présente une forme générale cylindrique autour de l'axe de rotation A3 de sorte que lorsque la lentille ophtalmique L1 est en contact avec la pige de référence 70 qui est elle-même en position active, quelque soit la position angulaire d'escamotage du module 25, la distance entre l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 est constante. La pige de référence 70 présente plusieurs profils de mesure disposés sur des différentes zones permettant d'étalonner le dispositif de biseautage. Une première zone présente une première gorge de mesure 71 de profil général en V disposée transversalement à l'axe de rotation A3. Cette gorge de mesure présente un angle d'ouverture C2 inférieur à l'angle d'ouverture Cl de la gorge de biseautage 14A de la meule 14. Cet angle d'ouverture C2 est d'environ 105 degrés. La largeur d'embouchure de cette gorge correspond à une première largeur caractéristique d'appui LC1. Ici, la première largeur caractéristique d'appui est d'environ 1,8 millimètres. Cette largeur et cet angle d'ouverture C2 sont choisis lors de la conception du dispositif de biseautage de manière à ce que la première gorge de mesure 71 simule un profil de drageoir de cercle de monture de lunettes. Ce profil correspond au profil moyen des drageoirs des cercles de montures de lunettes, calculé à partir d'un échantillonnage de montures de toutes sortes. Une deuxième zone présente une seconde gorge de mesure 72 parallèle à la première gorge de mesure 71 et possédant également un profil général en V.
Son angle d'ouverture C3 est ici le même que celui de la première gorge de mesure 71 mais sa largeur d'embouchure est inférieure à celle de la première gorge de mesure 71. Sa largeur d'embouchure correspond à une seconde largeur caractéristique d'appui LC2. Ici, la seconde largeur caractéristique d'appui est d'environ 1,5 millimètres.
Une troisième zone présente une nervure 73 de profil rectangulaire, dont les angles sont chanfreinés selon un profil arrondi. Cette nervure 73 est disposée parallèlement aux deux gorges d'accueil 71,72. Elle possède une largeur de 0,5 millimètres et une hauteur d'environ 1 millimètres. Elle est particulièrement adaptée à faire des mesures de profondeur de rainurage sur des lentilles ophtalmiques possédant non pas un biseau mais une rainure. Elle peut cependant être utilisée pour réaliser un relevé du profil du drageoir d'une lentille ophtalmique afin de contrôler l'usure de la gorge de biseautage 14A de la meule 14. La pige de référence 70 est décalée en hauteur par rapport au module 25 si bien qu'elle présente latéralement deux épaulements 74 dont les arêtes forment des arcs de cercle. Ces arêtes sont en outre chanfreinées selon un profil arrondi. Il est donc également possible de réaliser un relevé du profil du drageoir d'une lentille ophtalmique en mettant en contact le biseau de la lentille ophtalmique LI avec l'une ou l'autre des arêtes formées par ces épaulements 74 ou avec celles formées par la nervure 73.
L'opération d'étalonnage en elle-même se décompose en quatre étapes principales. Au cours d'une première étape principale, qui peut être appelée étape de biseautage, l'utilisateur dispose une première lentille ophtalmique non détourée (ou éventuellement un gabarit), la lentille ophtalmique L1, entre les deux arbres 12,13. L'arbre 13, mobile en translation suivant l'axe de blocage A2, est commandé en translation afin d'enserrer fermement la lentille ophtalmique L1 entre les faces d'application 64,65 des nez de blocage 62,63. Lorsque la lentille ophtalmique L1 est correctement maintenue, le système électronique et informatique pilote la mobilité de transfert TRA afin de positionner la gorge de biseautage 14A de la meule 14 en vis-à-vis du chant de la lentille ophtalmique L1 non détourée. Il pilote alors la mobilité de restitution RES afin de positionner le chant de la lentille sur la gorge de biseautage 14. La meule 14 est alors entraînée en rotation afin de réaliser un biseau sur l'ensemble du pourtour de la lentille ophtalmique L1 selon la fonction donnée de restitution de rayons. Le système électronique et informatique pilote ensuite la mobilité de restitution RES afin d'éloigner la lentille ophtalmique L1 de la meule de biseautage 14 puis la mobilité d'escamotage ESC pour amener le module 25 en position active.
Au cours d'une deuxième étape principale, qui peut être appelée étape de positionnement, le système électronique et informatique pilote, comme illustré sur la figure 4, la mobilité de restitution RES et celle de transfert TRA pour amener le biseau de la lentille ophtalmique L1, au niveau d'un rayon donné R, contre une extrémité, par exemple l'extrémité gauche, de la pige de référence 70. Lorsque la jauge de contrainte associée à la bascule détecte un effort signifiant la mise en contact de la lentille contre la pige de référence 70, le couple du moteur induisant le mouvement de restitution RES est diminué. Le système électronique pilote alors le transfert TRA du module 25 de sorte que la pige de référence 70 glisse continûment ou par sauts successifs le long du biseau de la lentille. Lors de cette translation, le couple du moteur entraînant le mouvement de restitution RES est maintenu constamment faible mais non nul si bien que le biseau de la lentille ophtalmique L1 entre et ressort de chacune des gorges de mesures 71, 72 de la pige de référence 70. A la fin de cette étape, le module 25 est ramené par le système électronique et informatique en position inactive.
Lors de cette deuxième étape principale, le biseau de la lentille ophtalmique L1 a été positionné dans la première gorge de mesure 71 de telle sorte que chacun de ses flancs étaient en contact des arêtes définissant l'ouverture de cette gorge de mesure. Dans cette position, l'axe de blocage A2 était positionné de sorte que les deux extrémités d'un premier segment de jauge moyen, appartenant au biseau de la lentille, était disposé contre chacune des arêtes définissant l'ouverture de la première gorge de mesure 71 de la pige de référence 70. On appelle premier segment de jauge moyen le segment parallèle à une direction donnée (ici à l'axe de blocage A2 et de préférence à 10 degrés près), intersectant le rayon donné R de la première lentille ophtalmique L1 et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale du biseau de la première lentille ophtalmique L1 et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui LC1 donnée (ici la largeur à l'ouverture de la gorge de mesure 71). En variante, ladite direction donnée pourrait être globalement parallèle à l'axe de blocage A2 (à 45 degrés près) ou encore parallèle au pied du biseau de la lentille ophtalmique L1 (dans le cas où la lentille ophtalmique a été détourée par une meule conique). Alternativement, une caméra numérique ou un laser pourrait être positionné sur la pige de référence (ou sur tout point fixe et de position connue du dispositif de biseautage) afin de mesurer, à distance et sans contact, la distance séparant le biseau de la lentille de la pige de référence 70. Alternativement encore, la position du premier segment de jauge moyen peut être détectée au moyen de deux nez de palpage venant palper chacun des flancs du biseau de la lentille ophtalmique. Plus précisément, les moyens de palpage comprennent ici deux branches liées fixement à la pige de référence, sensiblement verticales, et qui se terminent chacune par une extrémité libre coudée formant un bec de palpage. Les deux becs de palpage des deux branches pointent l'un vers l'autre selon un axe parallèle à l'axe de blocage A2. Ils sont adaptés à se translater suivant l'axe vers lequel ils pointent et sont reliés à des potentiomètres si bien que le système électronique et informatique connaît en temps réel la position exacte de ces deux becs. Dans cette variante, les deux flancs du biseau de la lentille sont amenés en contact des deux becs qui se translatent alors en s'éloignant l'un de l'autre. Lorsque le système électronique et informatique détecte un écart entre les deux becs égal à la première ou à la deuxième largeur caractéristique d'appui LC1, LC2, il arête le mouvement de la lentille et il relève la position de l'axe de blocage A2 de la lentille ophtalmique. Quoi qu'il en soit, au cours d'une troisième étape principale, qui peut être appelée étape de mesure, le logiciel intégré au système électronique et informatique compare les valeurs des distances relevées entre l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 autour duquel pivote la pige de référence 70. Il repère ainsi les deux positions de restitution (de l'axe de blocage A2 par rapport à l'axe de rotation A3) dans lesquelles les deux faces du biseau de la lentille ophtalmique L1 étaient en contact avec les deux arêtes d'une des gorges de mesure 71,72.
Ces deux positions de restitution correspondent en effet aux positions dans lesquelles la distance entre l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 est la plus faible. La position relevée dans laquelle le biseau est disposé dans la première gorge de mesure 71, au niveau du premier segment de jauge moyen, est appelée première position étalon et la position relevée dans laquelle le biseau est disposé dans la seconde gorge de mesure 72, au niveau d'un second segment de jauge moyen, est appelée seconde position étalon. On appelle second segment de jauge moyen le segment défini comme le premier segment de jauge moyen mais présentant une longueur égale à la seconde largeur caractéristique d'appui LC2. Alternativement, il est possible de prévoir que le biseau de la lentille ophtalmique LI soit directement mis en regard de la gorge de mesure 71, avant d'amener la lentille au contact de la pige 70. La liberté de mouvement axial (suivant la direction de l'axe de rotation A3) permet le centrage de la gorge de mesure 71 sur le biseau de la lentille, ce dernier glissant sur la face latérale de la gorge avec laquelle il est en contact jusqu'à se trouver exactement en vis-à-vis du fond de la gorge de mesure 71. Partant, cette mobilité permet la pénétration complète du biseau dans la gorge 71 avec mise en contact des bords de cette gorge contre les flancs du biseau. On procède ensuite au relevé de cette première position étalon de l'axe de blocage A2 par rapport à la pige de référence 70. Puis on renouvelle l'opération pour la gorge de mesure 72 avec la mise en contact du biseau contre les bords de la gorge de mesure 72 afin de relever la deuxième position étalon. Quoi qu'il en soit, au cours d'une quatrième et dernière étape principale, qui peut être appelée étape de déduction, le logiciel déduit la constante d'étalonnage, c'est-à-dire la constante intégrée à la fonction de restitution de rayons. En effet, la première gorge de mesure 71 simule le profil moyen d'un drageoir de cercle de monture de lunettes ; par conséquent, la mise en contact du biseau de la lentille avec la première gorge de mesure 71 simule l'emboîtement du biseau dans un drageoir moyen. Ainsi, d'une part, lorsque le rayon donné R est mesuré sur la pige de référence 70, le relevé de la première position étalon fournit au logiciel la longueur réelle du rayon donné R de la lentille après biseautage, et, d'autre part, la fonction de restitution fournit au logiciel la longueur attendue du rayon donné R. La différence entre ces deux longueurs, réelle et attendue, fournit ainsi au logiciel la valeur de la constante d'étalonnage. Cette constante d'étalonnage est alors mise en mémoire dans le système électronique et informatique afin d'être réutilisée pour le biseautage d'au moins une deuxième lentille ophtalmique L2 à détourer après la première lentille ophtalmique L1.
On peut alors éventuellement procéder à un calcul d'emboîtement sur mesure propre à chaque lentille ophtalmique LI et à la monture qui lui est associée. Il est entendu que ce calcul est étranger à l'étalonnage de la meuleuse, mais vise à définir une fonction de restitution de rayons sur mesure tenant compte de la réalité de l'emboîtement du biseau de la lentille dans le drageoir de la monture. Pour cela, le système électronique et informatique peut procéder à deux sous étapes à la condition que lui soit fourni (par un système informatique ou par l'opticien) la largeur d'embouchure du drageoir des cercles de la monture de lunettes choisie par le porteur.
Cette valeur peut éventuellement être acquise, afin d'être rentrée dans le logiciel du système électronique et informatique, au moyen d'un appareil de lecture de drageoir tel que celui décrit dans le document US 6315642. Dans un premier temps, le logiciel calcule l'angle d'ouverture Cl de la gorge de biseautage 14A correspondant à l'angle au sommet du biseau de la lentille ophtalmique L1. Afin de réaliser ce calcul, il compare les valeurs des première et seconde largeurs caractéristiques d'appui LC1,LC2 ainsi que les valeurs des distances séparant l'axe de blocage A2 de la pige de référence 70 en première et seconde positions étalon. Dans un second temps, le logiciel calcule une valeur de correction d'emboîtement propre à la monture. Pour cela, le logiciel dispose de la première position étalon, de la largeur d'embouchure du drageoir de la monture choisie par le porteur, et de l'angle d'ouverture Cl de la gorge de biseautage 14A ; il peut par conséquent déduire par un simple calcul le décalage de la première position étalon par rapport à la position réelle d'emboîtement biseau-drageoir dû à l'erreur faite dans l'approximation de la largeur d'embouchure du drageoir de la monture. Compte tenu de ce décalage, la nouvelle fonction de restitution de rayons peut intégrer, outre la constante d'étalonnage précédemment calculée, cette nouvelle valeur de correction d'emboîtement propre à la monture.
II est alors possible de procéder à la finalisation de l'emboîtement tel qu'il est présenté dans le document EP 0 819 967. Sur la figure 5, on a représenté un second mode de réalisation de l'invention dans lequel l'étalonnage du dispositif de biseautage précédemment décrit est réalisé au moyen d'une structure indépendante de la meuleuse 10 qui est alors dépourvue de pige de référence. Dans ce mode de réalisation, la structure indépendante utilisée est un palpeur 80. Le palpeur 80 présente ici une forme de disque d'un diamètre sensiblement égal au diamètre d'une lentille non détourée, c'est-à-dire d'environ 70 millimètres. Comme le montre la figure 5, l'épaisseur du palpeur 80 n'est pas constante en tout point de sa surface. Le palpeur 80 est double et présente, outre une zone centrale adaptée à être enserrée par les deux arbres 12, 13 de la meuleuse 10, deux zones de palpage diamétralement opposées, avec une première zone 81 et une seconde zone 82. Plus précisément, la première zone 81 du palpeur 80 présente une épaisseur égale à la première largeur caractéristique d'appui LC1. La seconde zone de mesure 82 présente quant à elle une épaisseur égale à la seconde largeur caractéristique d'appui LC2. La première largeur caractéristique d'appui LC1 est choisie lors de la conception du palpeur 80 de telle sorte que la première zone de mesure 81 du palpeur 80 simule, en négatif, la largeur moyenne à l'ouverture des drageoirs de cercles de montures de lunettes. Parallèlement, la gorge de biseautage 14A de la meule 14 simule, en négatif également, dans un plan de mesure comprenant l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 de la meule 14, la section du biseau qu'elle réalise sur une lentille. Ainsi, lorsque la première zone de mesure 81 du palpeur 80 est disposée au fond de la gorge de biseautage 14A de la meule 14, la distance séparant l'axe de blocage A2 des points de contact de la gorge de biseautage avec le palpeur 80correspond à la distance qui séparerait, sur une lentille ophtalmique, l'axe de blocage A2 des points du biseau destinés à être en contact du drageoir d'une monture.
Le palpeur 80 possède ses propres nez de blocage 62,63, identiques à ceux précédemment décrits mais qui sont ici solidaires du palpeur 80. La mise en oeuvre de la méthode selon l'invention comprend trois étapes principales.
Au cours d'une première étape principale, l'opticien dispose le palpeur 80 entre les arbres de support et d'entraînement en rotation 12,13. Le fait que le palpeur 80 possède ses propres nez de blocage permet de s'assurer, même si le positionnement du palpeur 80 entre les arbres 12, 13 est réalisé manuellement, que le palpeur 80 est correctement centré par rapport à l'axe de blocage A2.
L'arbre 13, mobile en translation suivant l'axe de blocage A2, est commandé en translation afin d'enserrer fermement les nez de blocage 62, 63 entre les deux arbres 12, 13. Le palpeur 80 étant correctement maintenu entre les arbres 12,13, le système électronique et informatique pilote la mobilité de transfert TRA afin de positionner la meule de biseautage 14 en vis-à-vis du palpeur 80 de sorte que ce dernier soit décentré, par exemple du côté gauche, par rapport à la gorge de biseautage 14A. II pilote alors la mobilité de restitution RES afin de positionner la tranche du palpeur 80, dont la position angulaire sur les arbres de support 12,13 n'est pas nécessairement connue, sur la meule de biseautage 14, dont la vitesse de rotation est nulle. Lorsque la jauge de contrainte associée à la bascule détecte un effort important signifiant la mise en contact du palpeur 80 contre la meule de biseautage 14, le couple du moteur induisant le mouvement de restitution RES est diminué. Le système électronique pilote alors le transfert TRA de la meule 14 de sorte que cette dernière glisse le long du palpeur 80 jusqu'à ce que le palpeur soit décentré du côté droit par rapport à la gorge de biseautage 14A. Lors de cette translation, le couple du moteur entraînant le mouvement de restitution RES est maintenu constamment faible mais non nul si bien que le palpeur entre et ressort de la gorge de biseautage 14A de la meule 14. A la fin de cette étape, le palpeur 80 est ramené en position initiale. Au cours d'une deuxième étape principale, le logiciel intégré au système électronique et informatique compare les valeurs des distances relevées entre l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 de la meule 14. Il repère ainsi la position axiale de la meule 14 dans laquelle la distance entre l'axe de blocage A2 et l'axe de rotation A3 est la plus faible. Le logiciel, connaissant la position axiale de la gorge de biseautage 14A, pilote à nouveau la mobilité de transfert TRA afin de disposer les flancs de la gorge de biseautage 14A de la meule 14 contre les arêtes circonférentielles du palpeur 80.
Puis, le moteur entraînant la mobilité de restitution RES induisant toujours un couple faible mais non nul, le arbres de support et d'entraînement en rotation 13,14 pivotent à faible vitesse de sorte que l'ensemble du pourtour du palpeur 80 palpe la gorge de biseautage 14A. En conséquence, lors d'une révolution complète du palpeur 80, les première et seconde zones de mesure 81,82 du palpeur 80 entrent en contact avec la meule de biseautage 14. Le logiciel relève lors de cette rotation deux positions distinctes de l'axe de blocage A2 par rapport à l'axe de rotation A3, une première position dans laquelle la distance entre ces deux axes A2,A3 est la plus grande et un seconde position dans laquelle cette distance est la plus faible. La première de ces positions est appelée première position étalon et la seconde de ces positions est appelée seconde position étalon. Lors de cette deuxième étape principale, le palpeur 80 a été positionné dans la gorge de biseautage 14A de telle sorte que chacune de ses arêtes circonférentielle étaient en contact des flancs de ladite gorge de biseautage. Dans cette position, l'axe de blocage A2 était alors positionné de sorte que les deux extrémités d'un premier segment de jauge moyen, appartenant à la gorge de biseautage 14A, était disposé contre les arêtes du palpeur 80. On appelle ici premier segment de jauge moyen le segment qui est parallèle à une direction donnée (ici à l'axe de rotation A3 et de préférence à 10 degrés près) et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à un des flancs de la gorge de biseautage 14A et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui LC1 donnée (ici la plus grande épaisseur du palpeur 80). En variante, ladite direction donnée pourrait être globalement parallèle à l'axe de rotation A3 (à 45 degrés près) ou encore parallèle à la génératrice de la meule 14 dans le cas où cette dernière présente une forme conique autour de l'axe de rotation A3. Au cours d'une troisième et dernière étape principale, le logiciel déduit la constante d'étalonnage qui permet de déterminer la position que devront présenter les arbres 12,13 par rapport à l'axe de rotation A3 pour biseauter une lentille selon un rayon de biseautage souhaité. En effet, le palpeur 80 simule la largeur moyenne à l'ouverture d'un drageoir et la gorge de biseautage 14A correspond en négatif au biseau de la lentille ; par conséquent, la première position étalon correspond à la position que doivent présenter les axes de blocage et de rotation A2, A3 l'un par rapport à l'autre afin de biseauter une lentille ophtalmique selon un rayon de longueur égal au rayon du palpeur 80. Le logiciel intégré au système électronique et informatique peut alors s'étalonner en déduisant la valeur de la constante d'étalonnage. Cette constante d'étalonnage est alors mise en mémoire dans le système électronique et informatique afin d'être réutilisée pour le biseautage d'au moins une deuxième lentille ophtalmique L2 à détourer après la première lentille ophtalmique L1. On peut alors éventuellement procéder à un calcul d'emboîtement sur mesure propre à chaque lentille ophtalmique L1 et à la monture qui lui est associée. Il est entendu que ce calcul est étranger à l'étalonnage de la meuleuse, mais vise à définir une fonction de restitution de rayons sur mesure tenant compte de la réalité de l'emboîtement du biseau de la lentille dans le drageoir de la monture. Pour cela, le système électronique et informatique peut procéder à deux sous étapes à la condition que lui soit fourni (par un système informatique ou par l'opticien) la largeur d'embouchure du drageoir des cercles de la monture de lunettes choisie par le porteur. Cette valeur peut éventuellement être acquise, afin d'être rentrée dans le logiciel du système électronique et informatique, au moyen d'un appareil de lecture de drageoir tel que celui décrit dans le document US 6315642. Dans un premier temps, le logiciel calcule l'angle d'ouverture B1 de la gorge de biseautage 14A. Afin de réaliser ce calcul, il compare les valeurs des première et seconde largeurs caractéristiques d'appui LC1,LC2 ainsi que les valeurs des distances séparant l'axe de blocage A2 de l'axe de rotation A3 en première et seconde positions étalon. Dans un second temps, le logiciel calcule une valeur de correction d'emboîtement propre à la monture. Pour cela, le logiciel dispose de la position finale approchée, de la largeur d'embouchure du drageoir de la monture choisie par le porteur et de l'angle d'ouverture B1 de la gorge de biseautage 14A ; il peut par conséquent déduire, par un simple calcul, le décalage de la première position étalon par rapport à la position réelle d'emboîtement biseau-lentille dû à l'approximation faite en prenant une largeur d'embouchure moyenne de drageoir de monture. Compte tenu de ce décalage, la nouvelle fonction de restitution de rayons peut intégrer, outre la constante d'étalonnage précédemment calculée, cette nouvelle valeur d'emboîtement propre à la monture. II est alors possible de procéder à la finalisation de l'emboîtement tel qu'il est présenté dans le document EP 0 819 967. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. En particulier, le palpeur double 80 peut être remplacé par un palpeur simple ou double, présentant au moins une tête de palpage en forme de bille ou de doigt émoussé, dont le diamètre est inférieur aux largeurs caractéristiques d'appui LC1, LC2. Le palpage se déroule alors de la manière suivante. On place, par un pilotage approprié du transfert TRA, la tête de palpage du palpeur en regard de la gorge de biseautage 14A de la meule. Puis, par un pilotage approprié de la restitution RES, on amène la tête du palpeur dans la position supposée du segment de jauge moyen, tel que défini au dernier étalonnage. Puis, par un pilotage approprié du transfert TRA, on imprime au palpeur un mouvement latéral dans un sens puis dans l'autre afin de l'amener successivement au contact des flancs de la gorge de biseautage 14A de la meule et de mesurer l'écart entre ces deux flancs au niveau dudit segment de jauge moyen. Si cet écart ne correspond pas à la largeur caractéristique d'appui LC1, on recherche la nouvelle position de restitution pour laquelle on obtient la largeur caractéristique d'appui LC1. Le cas échéant, on renouvelle l'opération pour la largeur caractéristique d'appui LC2.

Claims (4)

REVENDICATIONS
1. Méthode d'étalonnage d'un dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques, le dispositif de biseautage comportant, de première part, des moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13) d'une lentille ophtalmique (L1) autour d'un axe de blocage (A2), de deuxième part, un outil d'usinage (14) apte à tourner autour d'un axe de rotation (A3) et pourvu d'une gorge de biseautage (14A) de profil en forme générale de V, et, de troisième part, des moyens de commande de la distance relative entre l'axe de rotation (A3) et l'axe de blocage (A2) selon une fonction donnée de restitution de rayons correspondant à la forme voulue de la lentille, ladite fonction comportant une constante d'étalonnage indépendante de la largeur d'ouverture du drageoir de la monture à laquelle est destinée la lentille ophtalmique (L1) à biseauter, caractérisée en ce que la méthode d'étalonnage comprend les étapes de : -positionner, dans un plan de mesure comprenant ledit axe de blocage (A2) et ledit axe de rotation (A3), l'axe de blocage (A2) à une distance de restitution connue d'un premier segment de jauge moyen défini comme étant le segment qui est parallèle à une direction donnée (A3) et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale de la gorge de biseautage (14A) et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui (LC1) donnée, - mesurer dans cette configuration une première position étalon de l'axe de blocage (A2) relativement à l'axe de rotation (A3) de l'outil d'usinage (14), et - en déduire la constante d'étalonnage.
2. Méthode selon la revendication précédente, dans laquelle la première 25 largeur caractéristique d'appui (LC1) est une moyenne de largeurs mesurées à l'ouverture d'une pluralité de drageoirs.
3. Méthode selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle la première largeur caractéristique d'appui (LC1) est comprise entre 1 et 2,8 millimètres, et de préférence comprise entre 1,4 et 2 millimètre. 30
4. Méthode selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle la direction donnée du premier segment de jauge moyen est globalement parallèle à l'axe de rotation (A3) de l'outil d'usinage (14), à 45 degrés près. . Méthode selon l'une des revendications 1 à 3, dans laquelle la direction donnée du premier segment de jauge moyen est parallèle à l'axe de rotation (A3) de l'outil d'usinage (14) à 10 degrés près. 6. Méthode selon l'une des revendications 1 à 3, dans laquelle la direction 5 donnée du premier segment de jauge moyen est parallèle à une génératrice de l'outil d'usinage (14). 7. Méthode selon l'une des revendications précédentes, comportant l'étape supplémentaire de déterminer un angle d'ouverture (B1) de la gorge de biseautage (14A). 8. Méthode selon la revendication précédente, dans laquelle la détermination de l'angle d'ouverture (B1) de la gorge de biseautage (14A) comporte les étapes de : - positionner, dans le plan de mesure, l'axe de blocage (A2) à une distance de restitution connue d'un second segment de jauge moyen défini comme étant le segment parallèle à la direction donnée (A3) de l'outil d'usinage (14) dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale de la gorge de biseautage (14A) et qui sont séparés d'une distance correspondant à une seconde largeur caractéristique d'appui (LC2) donnée et distincte de la première largeur caractéristique d'appui (LC1), - mesurer dans cette configuration une seconde position étalon de l'axe de blocage (A2) par rapport à l'axe de rotation (A3) de l'outil d'usinage (14), et - en déduire, à partir des première et seconde positions étalons et des première et seconde largeur caractéristique d'appui (LC1,LC2), l'angle d'ouverture (B1) de la gorge de biseautage (14A). 9. Méthode selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage (A2) par rapport au premier segment de jauge moyen est réalisée en mettant en contact de la gorge de biseautage (14A) de l'outil d'usinage (14) un palpeur (80) associé aux moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13). 10. Méthode selon la revendication précédente, dans laquelle l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage (A2) par rapport au premier segment de jauge moyen est réalisée en mettant en appui le palpeur (80) sur l'outil d'usinage (14) d'un côté de la gorge de biseautage (14A) et en le faisantglisser, en continu ou par sauts successifs, contre la gorge de biseautage (14A) selon l'axe de rotation (A3). 11. Méthode selon l'une des revendications 9 et 10, dans laquelle l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage (A2) par rapport au premier segment de jauge moyen est réalisée au moyen d'un palpeur (80) cylindrique présentant une épaisseur égale à la première largeur caractéristique d'appui (LC1). 12. Méthode selon l'une des revendications 9 et 10, dans laquelle l'étape de positionnement, dans le plan de mesure, de l'axe de blocage (A2) par rapport au segment de jauge moyen est réalisée au moyen d'un palpeur (80) double possédant une première zone de mesure (81) d'épaisseur égale à la première largeur caractéristique d'appui (LC1) et une seconde zone de mesure (82) d'épaisseur égale à la seconde largeur caractéristique d'appui (LC2). 13. Méthode d'étalonnage d'un dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques, le dispositif de biseautage comportant, de première part, des moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13) d'une lentille ophtalmique (L1,L2) autour d'un axe de blocage (A2), de deuxième part un outil d'usinage (14) apte à tourner autour de son axe de rotation (A3), et, de troisième part, des moyens de commande de la distance relative entre l'axe de rotation (A3) et l'axe de blocage (A2) selon une fonction donnée de restitution de rayons associée à la forme voulue de la lentille ophtalmique (L1,L2), ladite fonction comportant une constante d'étalonnage indépendante de la largeur d'ouverture du drageoir de la monture à laquelle est destinée la lentille ophtalmique (L1,L2) à biseauter, caractérisée en ce que la méthode d'étalonnage comprend les étapes de : -biseauter une première lentille ophtalmique (LI) selon la fonction donnée de restitution de rayons qui lui est associée, - positionner l'axe de blocage (A2) de telle sorte qu'un premier segment de jauge moyen, défini comme étant le segment parallèle à une direction donnée (A2), intersectant un rayon donné (R) de la première lentille ophtalmique (L1) et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale du biseau de la première lentille ophtalmique (LI) et qui sont séparés d'une distance correspondant à une première largeur caractéristique d'appui (LC1) donnée, soit disposé contre ou à une distance connue ou mesurée d'une pige de référence (70),- mesurer dans cette configuration une première position étalon de l'axe de blocage (A2) relativement à la pige de référence (70), - en déduire la constante d'étalonnage pour le biseautage d'une deuxième lentille ophtalmique (L2) à partir notamment de la première position étalon et de la longueur attendue du rayon donné (R), compte tenu de la fonction donnée de restitution de rayons de la première lentille ophtalmique (L1). 14. Méthode selon la revendication précédente, dans laquelle la première largeur caractéristique d'appui (LC1) est une moyenne de largeurs mesurées à l'ouverture d'une pluralité de drageoirs. 15. Méthode selon l'une des revendications 13 et 14, dans laquelle la première largeur caractéristique d'appui (LC1) est comprise entre 1 et 2, 8 millimètres et de préférence comprise entre 1,4 et 2 millimètres. 16. Méthode selon l'une des revendications 13 à 15, dans laquelle la direction donnée du premier segment de jauge moyen est globalement parallèle à l'axe de blocage (A2) de la lentille ophtalmique (LI) à 45 degrés près. 17. Méthode selon l'une des revendications 13 à 15, dans laquelle la direction donnée du premier segment de jauge moyen est parallèle à l'axe de blocage (A2) de la lentille ophtalmique (L1) à 10 degrés près. 18. Méthode selon l'une des revendications 13 à 15, dans laquelle la 20 direction donnée du premier segment de jauge moyen est parallèle au pied de biseau de la tranche de la lentille ophtalmique (L1). 19. Méthode selon l'une des revendications 13 à 18, comportant l'étape supplémentaire de déterminer un angle au sommet (Cl) du biseau de la première lentille ophtalmique (L1). 25 20. Méthode selon la revendication précédente, dans laquelle la détermination de l'angle au sommet (Cl) du biseau de la première lentille ophtalmique (LI) comporte les étapes de : - positionner l'axe de blocage (A2) de telle sorte qu'un second segment de jauge moyen, défini comme étant le segment parallèle à l'axe de blocage (A2), 30 intersectant le rayon donné de la première lentille ophtalmique (LI) et dont les extrémités sont deux points qui appartiennent chacun à une face latérale du biseau de la première lentille ophtalmique (LI) et qui sont séparés d'une distance correspondant à une seconde largeur caractéristique d'appui (LC2) donnée,distincte de la première largeur caractéristique d'appui (LC1), soit disposé contre ou à une distance connue ou mesurée de la pige de référence (70), - mesurer dans cette configuration une seconde position étalon de l'axe de blocage (A2) relativement à la pige de référence (70), et - en déduire, à partir des première et seconde positions étalons et des première et seconde largeur caractéristique d'appui (LC1, LC2), l'angle au sommet (Cl) du biseau de la première lentille ophtalmique (L1). 21. Dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques comportant : - des moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13) d'une lentille 10 ophtalmique (L1,L2) autour d'un axe de blocage (A2), - un outil d'usinage (14) apte à tourner autour de son axe de rotation (A3) et pourvu d'une gorge de biseautage (14A) de la lentille (L1,L2) installée sur les moyens support (12,13), caractérisé en ce qu'il comporte une pige de référence (70) qui présente une 15 première gorge de mesure (71) d'un biseau de la lentille ophtalmique (L1,L2) et une seconde gorge de mesure (72) présentant une largeur à l'ouverture différente de celle de la première gorge de mesure (71). 22. Dispositif de biseautage de lentilles ophtalmiques adapté à réaliser la méthode d'étalonnage selon l'une des revendications 13 à 20 comportant : 20 - des moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13) d'une lentille ophtalmique (L1,L2) autour d'un axe de blocage (A2), - un outil d'usinage (14) apte à tourner autour de son axe de rotation (A3) et pourvu d'une gorge de biseautage (14A) de la lentille (L1,L2) installée sur les moyens support (12,13), 25 caractérisé en ce qu'il comporte une pige de référence (70) qui présente une première gorge de mesure (71) d'un biseau de la lentille ophtalmique (L1,L2) dont la largeur d'embouchure est égale à la première largeur caractéristique d'appui (LC1). 23. Dispositif selon la revendication précédente dans sa dépendance à la 30 revendication 20, dans lequel la pige de référence (70) comporte une seconde gorge de mesure (72) présentant une largeur d'embouchure égale à la seconde largeur caractéristique d'appui (LC2).24. Dispositif selon l'une des revendications 22 et 23, dans lequel la pige de référence (70) possède une mobilité d'autocentrage suivant l'axe de blocage (A2). 25. Dispositif selon l'une des revendications 22 et 24, dans lequel chaque gorge de mesure (71,72) présente un angle d'ouverture (C2,C3) inférieur à l'angle au sommet (Cl) du biseau de la lentille ophtalmique (L1,L2). 26. Dispositif selon l'une des revendications 22 à 25, dans lequel la pige de référence (70) est adaptée à présenter deux positions relativement à la lentille ophtalmique (L1,L2), avec une position inactive, et une position active dans laquelle elle est positionnée à proximité ou sur la trajectoire de la lentille ophtalmique (L1,L2). 27. Dispositif selon l'une des revendications 22 à 26, dans lequel la pige de référence (70) comporte une nervure de mesure (73) adaptée à palper le profil du biseau de la lentille ophtalmique. 28. Dispositif selon l'une des revendications 22 à 27, comportant en outre : -des moyens de translation axiale pour permettre une translation axiale relative (TRA) de la pige de référence (70) par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13), suivant l'axe de rotation (A3) qui est sensiblement parallèle à l'axe de blocage (A2) de la lentille ophtalmique (L1,L2), - des moyens de mobilité transversale pour permettre une mobilité transversale relative (RES) de la pige de référence (70) par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13), suivant une direction sensiblement transversale à l'axe de blocage (A2) de la lentille ophtalmique (LI ,L2), - des moyens de commande aptes à piloter la rotation de la lentille ophtalmique (L1,L2) et les deux mobilités relatives, axiale et transversale, de la pige de référence (70) par rapport aux moyens de support et d'entraînement en rotation (12,13), et programmé pour piloter en coordination les deux mobilités relatives, axiale et transversale, de la pige de référence (70) par rapport à la lentille ophtalmique (L1,L2).
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