FR2882021A1 - Equipement pour permettre de tracter un engin a chenilles, engin a chenilles ainsi equipe - Google Patents

Abstract

L'objet de l'invention est un équipement pour permettre de tracter un engin à chenilles, notamment une mini pelle, ledit engin comportant un châssis (12) avec un poste de pilotage, une paire de supports de chenilles (14) en partie inférieure, un bras articulé (16) par rapport au châssis à l'extrémité duquel peut être rapporté au moins un outil, notamment un godet (18), et éventuellement à l'avant une lame frontale (20) articulée par rapport au châssis, caractérisé en ce qu'il comprend d'une part des moyens permettant de relier de manière temporaire l'engin à chenilles à un véhicule tracteur, et d'autre part, deux roues (28) susceptibles d'être rapportées de manière temporaire de part et d'autre de l'engin pour permettre à l'engin de rouler.

Description

EQUIPEMENT POUR PERMETTRE DE TRACTER UN ENGIN A CHENILLES,

ENGIN A CHENILLES AINSI EQUIPE

La présente invention se rapporte à un équipement pour permettre de tracter un engin à chenilles, notamment une mini pelle, ainsi qu'a un engin à chenilles ainsi équipé.

L'invention vise plus particulièrement à solutionner le problème du transport des engins à chenilles comportant un bras articulé tel que par exemple une pelle.

Pour assurer le déplacement d'un chantier à l'autre de ce type d'engins, il est nécessaire d'utiliser une remorque, un porte-engin ou autre.

Dans le cas de petites pelles, la réglementation routière autorise l'utilisation d'une remorque tractée par un véhicule léger.

Dans le cas de pelle dont la masse est comprise entre 2,8 et 3,2 T, le poids de l'ensemble pelle/remorque dépasse le seuil réglementaire si bien qu'on ne peut pas utiliser une remorque attelée à un véhicule léger. Par conséquent pour ce type de pelle, il est nécessaire pour la déplacer d'utiliser un porte-engin, un camion avec un plateau ou analogue nécessitant un permis spécifique dit poids lourds .

Cette contrainte peut s'avérer problématique car elle requiert une qualification supplémentaire pour l'utilisateur et nécessite l'utilisation d'engin de transport dont le coût d'achat ou de location est relativement élevé.

Par ailleurs, dans tous les cas, lorsque la pelle est chargée sur une remorque ou sur un autre engin pour être déplacée, elle doit être arrimée de manière satisfaisante et placer correctement pour assurer une répartition convenable des charges. Or, si les opérateurs arriment généralement correctement la pelle, il est difficile pour eux de la placer correctement si bien que la sécurité lors du transport n'est pas optimale.

Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un équipement pour permettre de tracter un engin à chenilles, notamment une mini pelle, de conception simple et économique contribuant à renforcer la sécurité des déplacements de tels engins.

A cet effet, l'invention a pour ob jet un équipement pour permettre de tracter un engin à chenilles, notamment une mini pelle, ledit engin comportant un châssis avec un poste de pilotage, une paire de supports de chenilles en partie inférieure, un bras articulé par rapport au châssis à l'extrémité duquel peut être rapporté au moins un outil, notamment un godet, et éventuellement à l'avant une lame frontale articulée par rapport au châssis, caractérisé en ce qu'il comprend d'une part des moyens permettant de relier de manière temporaire l'engin à chenilles à un véhicule tracteur, et d'autre part, deux roues (28) susceptibles d'être rapportées de manière temporaire de part et d'autre de l'engin pour permettre à l'engin de rouler.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en élévation latérale d'une mini-pelle non équipée, -la figure 2 est une vue en élévation latérale d'un engin équipé selon une variante simplifiée de l'invention, - la figure 3 est une vue de dessus d'un timon, - la figure 4 est une vue en élévation latérale d'un engin équipé selon une variante 25 améliorée de l'invention, - la figure 5 est une vue schématique de dessus illustrant un engin équipé selon l'invention, - la figure 6 est une coupe illustrant les moyens de fixation d'une roue, 2882021 3 - les figures 7A et 76 illustrent de manière schématique le mode opératoire pour déterminer l'emplacement des moyens de fixation des roues, - la figure 8 illustre un gabarit utilisé pour définir l'emplacement des moyens de fixation des roues, - la figure 9 est une vue en élévation latérale d'un engin équipé selon une autre variante de l'invention, et - la figure 10 est une vue en perspective de l'attelage rapporté au niveau du véhicule tracteur.

De manière connue, un engin à chenilles 10 comprend un châssis 12 avec un poste de pilotage, une paire de supports de chenilles 14 en partie inférieure ainsi qu'un bras articulé 16 par rapport au châssis à l'extrémité duquel peut être rapporté au moins un outil, notamment un godet 18.

L'engin à chenilles 10 peut comprendre à l'avant une lame frontale 20 articulée par rapport au châssis.

De même, le bras articulé comprend généralement deux segments, un premier 22 en forme d'équerre relié au châssis et un second 24 sensiblement rectiligne à l'extrémité duquel l'outil est solidarisé.

Selon une variante, la liaison entre le bras articulé et l'outil comporte un élément appelé attache-rapide permettant une fixation rapide et automatique de l'outil au bras. Selon une autre variante simplifiée, la liaison entre le bras articulé et l'outil comprend une chape au niveau de l'outil, un alésage à l'extrémité du bras ainsi qu'une goupille traversant la chape et l'alésage.

L'engin à chenilles n'est pas plus détaillé car il est connu de l'homme du métier. Selon l'invention, l'engin peut comprendre un équipement permettant de le 25 tracter comme illustré sur les figures 2, 4 et 5.

Cet équipement comprend d'une part un timon 26 susceptible d'être relié de manière temporaire à une première extrémité à l'engin à chenilles et à une seconde extrémité à un véhicule tracteur non représenté, et d'autre part, deux roues 28 susceptibles d'être rapportées de manière temporaire de part et d'autre de l'engin pour permettre à l'engin de rouler.

Selon un mode de réalisation, le timon 26 comprend des premiers moyens de liaison 30 susceptibles d'être reliés de manière démontable à l'extrémité du bras articulé 16 et des seconds moyens de liaison 32 susceptibles d'être reliés de manière démontable au châssis 12 ou à la lame frontale 20.

Les premiers moyens de liaison 30 peuvent avoir différentes formes. A titre d'exemple, ils peuvent prendre la forme d'une chape, comme illustré sur la figure 3, ou se présenter sous la forme d'une attache rapide ou d'un logement susceptible de recevoir un godet ou autre.

Cet agencement permet d'obtenir un timon 26 suspendu à l'extrémité du bras articulé.

Les seconds moyens de liaison 32 peuvent comprendre d'une part un anneau au niveau de l'extrémité du timon 26 et d'autre part, un tenon solidaire de la lame frontale susceptible d'être inséré dans l'anneau, une goupille permettant de retenir l'ensemble.

En complément, comme illustré sur la figure 4, un renfort 34 peut être prévu afin de conférer à l'ensemble une meilleure rigidité. Ce renfort 34 peut être relié à une de ses extrémités au bras articulé 14, notamment au niveau de l'équerre du premier segment 22, et à l'autre extrémité à l'extrémité du timon ou à la lame frontale 20.

En complément, des pares cyclistes 36 peuvent être prévus de chaque côté de l'engin de manière à améliorer la sécurité. A titre d'exemple, les pares cyclistes sont reliés au timon 26 et la lame frontale 20 et viennent chacun à l'extérieur des roues 28.

Chaque roue 28 est montée pivotante sur un axe 38 dont une extrémité est susceptible de s'emmancher dans un manchon 40 solidaire du support de chenille 14. A titre d'exemple, le manchon 40 et l'extrémité de l'axe 28 ont une section sensiblement carrée. Toutefois, d'autres sections pourraient être envisagées. Une goupille 42 traversant l'axe et le manchon permet de les relier de manière démontable. Cet agencement permet d'obtenir un montage sûr et aisé des roues sur l'engin à chenilles.

Ainsi, selon une variante simplifiée, seuls des moyens de liaison permettant de relier l'extrémité du timon 26 et les manchons 40 doivent être ajoutés à l'engin à chenilles.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les manchons 40 permettant de fixer les roues sont disposés de manière adéquate afin qu'un effort vers le bas compris entre 0 et 1500 N soit exercé au niveau de l'attelage du véhicule tracteur.

Ainsi, selon l'invention, la répartition des masses tractées est définie par construction et par le constructeur et ne dépend pas de l'utilisateur. Contrairement à l'art antérieur, la répartition des masses n'est pas déterminée de manière aléatoire en fonction du chargement.

Pour déplacer l'engin à chenilles, l'opérateur soulève le devant de l'engin à l'aide du bras articulé et insère de chaque côté l'axe 38 dans le manchon 40. Compte tenu du fait que les manchons sont reliés de manière permanente à l'engin, les masses sont réparties toujours de la même manière ce qui rend la sécurité optimale lors des déplacements.

Pour simplifier la mise en place des manchons, on peut recourir à un gabarit 44 comme illustré sur la figure 8. Ce gabarit comprend un support 46, sensiblement rectiligne, deux points de référence 48, le premier susceptible de coopérer avec ou d'être disposé au droit de l'axe d'une première roue supportant la chenille et le second susceptible de coopérer avec ou d'être disposé au droit de l'axe de l'autre roue supportant la chenille, au moins un des deux points de référence étant susceptible de coulisser sur le support afin d'adapter le gabarit à l'entraxe du modèle d'engin ainsi qu'un repère 50 sous forme d'une fenêtre dont la forme correspond au manchon 40, ledit repère étant susceptible de coulisser le long du support 46. De préférence, le repère 50 comprend des moyens de réglage permettant d'ajuster d'une part la position de la fenêtre le long du support, et d'autre part, l'écartement de la fenêtre par rapport au support.

Selon une autre caractéristique, l'invention propose un procédé simple et économique pour déterminer l'emplacement des manchons 40, illustré par les figures 7A et 7B. A cet effet, l'engin est équipé du timon 26 dont l'extrémité susceptible d'être attachée au véhicule tracteur est reliée à un capteur d'effort 52 lui-même relié à un portique. En variante, le capteur est relié au niveau de l'ancrage prévu pour être relié au véhicule tracteur. Afin de déterminer la position des manchons, l'engin progresse sur une bascule 54 jusqu'à ce que le capteur d'effort 52 indique un effort compris entre 0 et 1500 N, et de préférence compris entre 1100 et 1500N. La position des manchons est indiquée par la verticale 56 passant par le point de basculement 58 de la bascule 54. Ainsi, une fois qu'on a déterminé la position des manchons pour un modèle, on peut régler un gabarit 44 qui pourra être utilisé pour positionner les manchons des engins du même modèle, sans avoir besoin d'utiliser le dispositif à bascule. Avantageusement, l'équipement comprend un système de freinage à inertie 60 disposé à l'extrémité du timon susceptible d'être reliée au véhicule tracteur. Ce système de freinage est relié aux freins prévus au niveau des roues 28 par l'intermédiaire de câbles 62.

Cet agencement permet d'avoir un système de freinage sûr et autonome.

En complément, l'équipement comprend différents accessoires éventuellement réglementaires tels que par exemple des feux 64.

Sur les figures 9 et 10, on a représenté une variante de l'invention, les éléments communs aux variantes précédentes portant les mêmes références.

Dans ce cas, un attelage 66 est rapporté au niveau du véhicule tracteur, l'extrémité du bras étant susceptible d'être raccordée de manière temporaire audit attelage. De préférence, l'attelage 62 comprend un système d'attache rapide permettant de solidariser de manière temporaire l'extrémité du bras articulé. Avantageusement, dans ce cas, les vérins permettant le mouvement du bras articulé comprennent des clapets de sécurité assurant l'immobilisation du bras articulé.

De préférence, cet attelage comprend un système de freinage à inertie. Selon un mode de réalisation représenté sur la figure 10, l'attelage 62 comprend une partie supérieure 68 comportant l'attache rapide, montée coulissante sur deux glissières 70, ladite partie supérieure étant reliée à un l'extrémité d'une tige d'un vérin 72 de frein.

En complément, un renfort 34 peut être prévu afin de conférer à l'ensemble une meilleure rigidité. Ce renfort 34 peut être relié à une de ses extrémités au bras articulé 14, notamment au niveau de l'équerre du premier segment 22, et à l'autre extrémité à l'extrémité du timon ou à la lame frontale 20.

Comme précédemment, l'équipement comprend deux roues 28 susceptibles d'être rapportées de manière temporaire de part et d'autre de l'engin pour permettre à l'engin de rouler.

Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les formes, les dimensions et les matériaux des différents éléments ainsi que les moyens de liaison entre les éléments ou entre les éléments et l'engin à chenilles.

Claims (2)

1. 8 REVENDICATIONS

   1. Equipement pour permettre de tracter un engin à chenilles, notamment une mini pelle, ledit engin comportant un châssis (12) avec un poste de pilotage, une paire de supports de chenilles (14) en partie inférieure, un bras articulé (16) par rapport au châssis à l'extrémité duquel peut être rapporté au moins un outil, notamment un godet (18), et éventuellement à l'avant une lame frontale (20) articulée par rapport au châssis, caractérisé en ce qu'il comprend d'une part des moyens permettant de relier de manière temporaire l'engin à chenilles à un véhicule tracteur, et d'autre part, deux roues (28) susceptibles d'être rapportées de manière temporaire de part et d'autre de l'engin pour permettre à l'engin de rouler.

   2. Equipement pour permettre de tracter un engin à chenilles selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un timon (26) susceptible de relié de manière temporaire l'engin à chenilles et à un véhicule tracteur.

   3. Equipement pour permettre de tracter un engin à chenilles selon la revendication 2, caractérisé en ce que le timon (26) comprend des premiers moyens de liaison (30) susceptibles d'être reliés de manière démontable à l'extrémité du bras articulé (16) et des seconds moyens de liaison (32) susceptibles d'être reliés de manière démontable au châssis (12) ou à la lame frontale (20).

   4. Equipement pour permettre de tracter un engin à chenilles selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un attelage (66) rapporté au niveau du véhicule tracteur permettant de relier de manière temporaire l'extrémité du bras audit véhicule tracteur.

   5. Equipement pour permettre de tracter un engin à chenilles selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que chaque roue (28) est 2882021 9 montée pivotante sur un axe (38) dont une extrémité est susceptible de s'emmancher dans un manchon (40) solidaire du support de chenille (14), une goupille (42) traversant l'axe et le manchon permettant de les relier de manière démontable.

   6. Equipement pour permettre de tracter un engin à chenilles selon la revendication 5, caractérisé en ce que les manchons (40) permettant de fixer les roues sont disposés de manière adéquate afin qu'un effort vers le bas compris entre 0 et 1500 N soit exercé au niveau de l'attelage du véhicule tracteur.

   7. Equipement pour permettre de tracter un engin à chenilles selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un renfort (34) reliant le bras articulé (14) et l'extrémité du timon (26) ou à la lame frontale (20).

   8. Equipement pour permettre de tracter un engin à chenilles selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des pares cyclistes (36).
2. 9 Equipement pour permettre de tracter un engin à chenilles selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un système de freinage à inertie (60).

   10. Engin à chenilles comprenant un équipement selon l'une quelconque des

   revendications 1 à 9.

   11. Procédé pour déterminer la position de manchons permettant de rapporter des roues d'un équipement selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il consiste à relier un capteur d'effort (52) au niveau de l'ancrage susceptible d'être attachée au véhicule tracteur et à faire progresser l'engin à chenilles sur une bascule (54) jusqu'à ce que le capteur d'effort (52) indique un effort compris entre 0 et 1500N, et de préférence compris entre 1100 et 1500N, la position des manchons étant indiquée par la verticale (56) passant par le point de basculement (58) de la bascule (54).