FR2881163A1 - Poignee de securite a moyens de blocage radiaux - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une poignée de sécurité pour serrure, ladite poignée de sécurité comprenant un arbre d'entraînement (12) et un organe de manoeuvre (10) monté mobile sur ledit arbre d'entraînement (12) entre une position inactive et une position active, ledit organe de manoeuvre (10), équipé de moyens formant bouton-poussoir (16), étant destiné à entraîner ledit arbre d'entraînement (12) en rotation lorsque lesdits moyens formant bouton-poussoir (16) ont été enfoncés et que ledit organe de manoeuvre (10) a été entraîné dans ladite position active ; selon l'invention, lesdits moyens formant bouton-poussoir (16) sont bloqués à l'enfoncement lorsque ledit organe de manoeuvre (10) est dans ladite position inactive tandis que lesdits moyens formant bouton-poussoir (16) sont aptes à être enfoncés lorsque ledit organe de manoeuvre (10) est dans ladite position active ; et, lesdits moyens formant bouton-poussoir (16) enfoncés solidarisent en rotation ledit organe de manoeuvre (10) et ledit arbre d'entraînement (12).

Description

Poiqnée de sécurité à moyens de blocage radiaux

La présente invention se rapporte à une poignée de sécurité pour 5 serrure de porte.

Les serrures équipant les portes présentent usuellement un arbre d'entraînement qui se prolonge en saillie de la serrure et de la porte, et la poignée comporte un organe de manoeuvre qui présente généralement une partie libre renflée et une partie solidaire de l'arbre d'entraînement.

io Des poignées de sécurité sont destinées plus précisément à rendre plus complexe l'actionnement de ladite serrure en particulier pour les jeunes enfants.

Pour ce faire, des serrures et des poignées de sécurité connues comprennent des moyens de blocage radiaux solidaires du dit arbre d'entraînement et des moyens formant bouton-poussoir équipant ledit organe de manoeuvre et s'étendant en saillie radiale de ce dernier. Lesdits moyens de blocage radiaux sont adaptés à coopérer avec lesdits moyens formant bouton-poussoir et avec ledit organe de manoeuvre, pour lier en rotation l'organe de manoeuvre et l'arbre d'entraînement seulement lorsque l'organe de manoeuvre est entraîné en translation par rapport à l'arbre d'entraînement après que les moyens formant bouton- poussoir ont été enfoncés.

Ainsi, seule cette combinaison de mouvements permet d'entraîner l'organe de manoeuvre en rotation et l'arbre d'entraînement qui lui 25 commande l'ouverture de la serrure.

On pourra notamment se référer au document US 6 179 352, décrivant une telle poignée de sécurité.

Toutefois, ces poignées de sécurité sont très peu esthétiques et elles sont relativement fragiles pour demeurer à la portée des enfants.

Un problème qui se pose alors, et que vise à résoudre la présente invention, est de fournir une poignée de sécurité qui soit à la fois plus 2881163 2 robuste, relativement esthétique et bien évidemment qui soit difficile à manoeuvrer pour les jeunes enfants.

Pour atteindre ce but, la présente invention propose une poignée de sécurité pour serrure de porte, ladite poignée de sécurité comprenant un arbre d'entraînement et un organe de manoeuvre monté mobile en translation sur ledit arbre d'entraînement entre une position inactive et une position active, ledit organe de manoeuvre, équipé de moyens formant bouton-poussoir, étant destiné à entraîner ledit arbre d'entraînement en rotation lorsque lesdits moyens formant bouton-poussoir ont été enfoncés io et que ledit organe de manoeuvre a été entraîné dans ladite position active; selon l'invention, lesdits moyens formant bouton-poussoir sont bloqués à l'enfoncement lorsque ledit organe de manoeuvre est dans ladite position inactive tandis que lesdits moyens formant bouton-poussoir sont aptes à être enfoncés lorsque ledit organe de manoeuvre est dans is ladite position active; et lesdits moyens formant bouton-poussoir enfoncés solidarisent en rotation ledit organe de manoeuvre et ledit arbre d'entraînement.

Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans le mode de coopération de l'organe de manoeuvre et des moyens formant boutonpoussoir qui permet l'enfoncement des moyens formant bouton-poussoir pour lier en rotation l'organe de manoeuvre et l'arbre d'entraînement seulement lorsque l'organe de manoeuvre est porté dans la position active. De la sorte, contrairement aux poignées de sécurité de l'art antérieur, selon lequel l'organe de manoeuvre ne pouvait être porté dans une position active pour entraîner ensuite en rotation l'arbre d'entraînement, qu'après que les moyens formant bouton-poussoir aient été enfoncés, c'est d'abord un premier entraînement de l'organe de manoeuvre puis un premier entraînement des moyens formant bouton-poussoir et enfin un second entraînement de l'organe de manoeuvre qui permet, selon l'invention, de commander la serrure. Ainsi, la séquence d'entraînement de l'organe de manoeuvre et des moyens formant bouton-poussoir est plus complexe que celle des poignées de sécurité conforme 2881163 3 à l'art antérieur, car pour ces dernières les deux dernières phases, entraînement de l'organe de manoeuvre dans la position active et entraînement de l'organe de manoeuvre en rotation, elle sont mises en oeuvre en maintenant cet organe de manoeuvre.

Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, ledit arbre d'entraînement comporte des moyens de blocage radiaux pour bloquer lesdits moyens formant bouton-poussoir à l'enfoncement, et en ce que ledit organe de manoeuvre est adapté à entraîner lesdits moyens de blocage radiaux lorsqu'il est porté vers ladite io position active de façon à autoriser l'enfoncement desdits moyens formant bouton-poussoir. Ainsi, c'est d'abord par une action sur l'organe de manoeuvre qui provoque le déplacement des moyens de blocage radiaux que les moyens formant bouton-poussoir peuvent être enfoncés et relier en rotation, l'organe de manoeuvre et l'arbre d'entraînement.

Ce dernier présente avantageusement, un logement radial destiné à recevoir lesdits moyens de blocage radiaux qui peuvent alors coopérer avec l'organe de manoeuvre qui lui entoure l'arbre d'entraînement; le logement radial débouchant bien évidemment à l'extérieur, et les moyens de blocage radiaux étant adaptés à venir s'étendre au moins partiellement en dehors du logement radial.

Selon un mode préféré de mise en oeuvre de l'invention, lesdits moyens formant bouton-poussoir présentent une extrémité d'appui adaptée à venir en butée contre lesdits moyens de blocage radiaux lorsque ledit organe de manoeuvre est dans ladite position inactive; lesdits moyens de blocage radiaux étant alors entraînés en translation radiale dans le logement radial lorsque l'organe de manoeuvre est porté vers la position active de façon à écarter les moyens de blocage radiaux de l'extrémité d'appui. Alors, les moyens formant bouton-poussoir sont susceptibles d'être enfoncés.

Avantageusement, lesdits moyens formant bouton-poussoir sont montés coaxialement dans ledit organe de manoeuvre et solidairement en rotation dudit organe de manoeuvre, ce qui permet d'une part de rendre 2881163 4 plus robuste la liaison entre les moyens formant bouton-poussoir et l'organe de manoeuvre, contrairement aux moyens formant bouton-poussoir de l'art antérieur, en saillie radiale de l'organe de manoeuvre, et au surplus, de lier en rotation l'organe de manoeuvre et l'arbre d'entraînement par l'intermédiaire des moyens formant bouton-poussoir.

Pour ce faire, lesdits moyens formant bouton-poussoir comprennent de préférence, une partie de liaison présentant par exemple des dents radiales destinée à venir en prise avec ledit arbre d'entraînement qui lui par exemple présente un engrenage intérieur ou des crabots, lorsque io lesdits moyens formant bouton-poussoir sont enfoncés.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ledit organe de manoeuvre est dans ladite position inactive lorsqu'il est dans une position rapprochée de ladite serrure et dans ladite position active lorsqu'il est dans une position éloignée de ladite serrure de telle sorte que, l'organe de manoeuvre qui est maintenu dans une position rapprochée de la serrure par des moyens élastiques doit être écarté de cette même serrure pour être porté dans ladite position active.

En revanche, ledit organe de manoeuvre est, de façon avantageuse, monté fou sur ledit arbre d'entraînement de telle sorte que l'organe de manoeuvre est libre en rotation sur ledit arbre d'entraînement tant que les moyens formant bouton-poussoir n'ont pas été enfoncés. Grâce à une telle caractéristique, les jeunes enfants sont rapidement découragés lorsqu'ils ont l'intention d'ouvrir une porte, car ils constatent que l'entraînement en rotation de l'organe de manoeuvre ne commande pas son ouverture.

De manière préférentielle, ledit organe de manoeuvre présente une première partie libre renflée, par exemple de symétrie circulaire et une seconde partie longitudinale reliée audit arbre d'entraînement. Ainsi, l'organe de manoeuvre ne présente aucune arête en saillie, contrairement aux organes de manoeuvre usuels, ce qui est un avantage pour la sécurité des jeunes enfants.

2881163 5 Avantageusement, lesdits moyens formant bouton-poussoir présentent un seul actionneur destiné à venir en saillie de ladite première partie libre renflée, ce qui rend encore plus compacte la poignée de sécurité et lui confère sa robustesse.

D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la Figure 1 est une vue schématique en perspective et en éclaté io d'une poignée de sécurité conforme à l'invention; - la Figure 2 est une vue schématique en coupe axiale de la poignée de sécurité illustrée sur la Figure 1 après montage; - la Figure 3 est une vue schématique en coupe axiale décalée de 90 par rapport à la vue schématique montrée à la Figure 2; - la Figure 4 est une vue schématique en coupe axiale de la poignée de serrure illustrée sur la Figure 2, dans une première position d'activation; et, - la Figure 5 est une vue schématique en coupe axiale de la poignée de serrure illustrée sur la Figure 4 dans une deuxième position 20 d'activation.

La Figure 1 montre un organe de manoeuvre 10 de symétrie circulaire, un arbre d'entraînement 12 et un bouton-poussoir 16, tous de symétrie sensiblement circulaire et étendue selon un axe de symétrie A, et des moyens de blocage radiaux 14 adaptés à être solidaires de l'arbre d'entraînement 12. L'organe de manoeuvre 10 présente une partie libre renflée 18 et une extrémité 20 destinée à rejoindre une serrure non représentée. En outre, l'organe de manoeuvre 10 présente un évidement axial 22 qui le traverse de part en part; l'évidement axial 22 présentant au niveau de la partie libre renflée 18 des rainures axiales 24 décalées angulairement les unes des autres de 90 .

L'arbre d'entraînement 12, présente une première extrémité de liaison 26 adaptée à être solidarisée aux organes de déverrouillage de la 2881163 6 serrure, et une tête 28 à crabots 29. En outre, un logement radial 30 est ménagé entre la tête à crabots 28 et l'extrémité de liaison 26, pour recevoir en translation radiale les moyens de blocage radiaux 14. Par ailleurs, le logement radial 30 présente deux nervures en regard l'une de l'autre 32, 34 sensiblement perpendiculaires à l'axe de symétrie de la poignée A. Ainsi qu'on expliquera ci-après, l'arbre d'entraînement 12 est destiné à être monté à rotation dans l'organe de manoeuvre 10, la tête 28 à crabots 29 demeurant au niveau de la partie libre renflée 18.

io Les moyens de blocage radiaux 14 présente une partie arrière 36 profilée en H selon un axe radial R perpendiculaire à l'axe de symétrie A, de façon à être guidée en translation radiale dans le logement radial 30 par l'intermédiaire des nervures 32, 34; ces dernières s'étendant dans deux logements ouverts symétriques l'un de l'autre de la partie arrière 36 profilée en H. Par ailleurs, les moyens de blocage radiaux présentent une partie avant 38 munie d'un téton axial 40 et parallèlement d'une première aile 42 de symétrie cylindrique axée sur le téton axial 40; ces deux éléments étant étendus en saillie dans un sens opposé à la partie arrière 36. De plus, la partie avant 38, comporte une seconde aile 43, laquelle présente une partie supérieure en saillie 41 formant rampe, orientée à partir de la partie arrière 36 vers la partie avant 38 en formant un angle sensiblement de 45 avec l'axe radial R de la partie arrière 36.

En outre, les moyens de blocage radiaux 14 comportent un ressort de rappel 44 destiné à prendre appui dans le fonds du logement radial 30 pour entraîner élastiquement ces moyens de blocage radiaux 14 radialement vers l'extérieur du logement radial 30.

Quant à la tête 28 à crabots 29, ouverte vers l'avant, dans une direction opposée à l'extrémité de liaison 26, elle communique avec le logement radial 30 par l'intermédiaire d'un perçage axial 46.

Le bouton-poussoir 16 lui, en forme de champignon, présente une tête d'appui circulaire 48 prolongée par une tige 50, dont l'extrémité 52 qui apparaît sur la Figure 1 est destinée à être engagée dans la tête 28 à 2881163 7 crabots et à traverser le perçage axial 46 pour rejoindre le logement radial 30. En outre, la tête d'appui circulaire 48 présente des nervures radiales 54 destinées à être engagées respectivement dans les rainures radiales 24 de l'organe de manoeuvre 10, de façon à, d'une part guider en translation axiale le bouton-poussoir à l'intérieur de l'organe de manoeuvre 10 et d'autre part, à les lier ensemble en rotation. De plus, des moyens ressorts hélicoïdaux 56 permettent de rappeler le boutonpoussoir 16 vers l'extérieur de l'organe de manoeuvre 10.

Les éléments structurels de la poignée de sécurité conforme à io l'invention étant décrits, on va décrire le mode de coopération de ces éléments entre eux en référence aux Figures 2 à 5.

Sur la Figure 2 on a représenté en coupe tous les éléments précités montés dans l'organe de manoeuvre 10 pour former la poignée de sécurité conforme à l'invention dans une position de repos. On y retrouve ainsi, l'arbre d'entraînement 12 présentant sa tête 28 à crabots 29, son logement radial 30 dans lequel sont montés les moyens de blocage radiaux 14, et son extrémité de liaison 26.

En outre, l'évidement axial 22 de l'organe de manoeuvre 10 est sensiblement évasé entre son extrémité 20 et sa partie libre renflée 18, et l'organe de manoeuvre 10 présente à l'intérieur une portée sensiblement tronconique 60 contre laquelle vient s'appuyer la partie supérieure 41 en saillie formant rampe de la seconde aile 43 des moyens de blocage radiaux 14. Ces derniers étant entraînés radialement vers l'extérieur de l'arbre d'entraînement 12 grâce au ressort de rappel 44 Dans cette position, le téton 40 et la première aile 42 sont respectivement étendus en regard des deux bords opposés de l'extrémité 52 de la tige 50 qui prolonge le bouton-poussoir 16 et qui présente un orifice axial 58, de telle sorte que le bouton-poussoir 16 est bloqué en translation vers l'arbre d'entraînement 12. En effet, le bouton-poussoir 16 est bloqué en translation selon F vers l'arbre d'entraînement 12 par les moyens de blocage radiaux 14 grâce au téton 40 et à la première aile 42; moyens de blocage radiaux 14 qui sont, eux, solidaires de l'arbre 2881163 8 d'entraînement 12 notamment par l'intermédiaire des nervures 32, 34. Ainsi, le déplacement relatif du bouton-poussoir 16 et de l'organe de manoeuvre 10, l'un dans l'autre n'est pas autorisé.

En outre, la tige 50 du bouton-poussoir 16 présente des dents 62 destinées à venir en prise dans les crabots 29 de la tête 28 à crabots. Sur les Figures 2 et 3, les dents 62 ne sont pas en prises avec les crabots 29, de telle sorte que, bien que le bouton-poussoir 16 soit solidaire en rotation de l'organe de manoeuvre 10, ce dernier est libre en rotation autour de l'arbre d'entraînement 12, et il entraîne avec lui le bouton-poussoir 16.

Pour ce faire, et au repos le bouton-poussoir 16 est maintenu écarté de la tête 28 à crabots 29, grâce aux moyens ressorts hélicoïdaux 56 qui prennent appui dans l'organe de manoeuvre 10 et sous la tête d'appui 48.

On retrouve sur la Figure 3, tous les éléments illustrés sur la Figure 2, décalés axialement de 45 , et en particulier les moyens de blocage radiaux 14 en vue de dessus, la partie arrière 36 profilée en H. On retrouve également les nervures 32, 34 ménagées en regard dans le logement radial 30 et grâce auxquelles les moyens de blocage radiaux sont bloqués en translation axiale mais guidés en translation radiale.

On se référera maintenant à la Figure 4, pour décrire la poignée de sécurité conforme à l'invention dans un deuxième état, dans lequel l'organe de manoeuvre 10 a été porté dans une position active. La position relative des éléments de la poignée de sécurité est à comparer avec celle dans laquelle ils se trouvent sur la Figure 2.

En effet, par rapport à la Figure 2, l'organe de manoeuvre 10 a été 25 entraîné axialement dans une direction opposée à l'arbre d'entraînement 12 selon la flèche T pour être éloigné de la serrure.

De la sorte, la portée conique 60 qui a également été entraînée en translation, a pris appui sur la partie supérieure 41 formant rampe de la seconde aile 43, et a entraîné radialement les moyens de blocage radiaux 14 vers l'intérieur du logement radial 30 en contraignant le ressort de rappel 44, tandis que la portée conique 60 été entraînée en glissement contre la partie supérieure 41 formant rampe.

2881163 9 En conséquence, les moyens de blocage radiaux 14 étant entraînés radialement vers l'intérieur du logement radial 30, le téton 40 et parallèlement la première aile 42 l'ont été également. Et, le téton 40 a été porté en regard de l'orifice axial 58 de l'extrémité 52 de la tige 50 du bouton-poussoir 16 tandis que la première aile 42 a été écartée du bord de cette extrémité 52.

En outre, le bouton-poussoir 16 étant solidaire en translation de la tête 28 à crabots 29, lorsqu'ils sont entraînés dans des sens opposés l'un de l'autre grâce à des retours ménagés à l'extrémité 52 de la tige 50 et qui Io viennent en appui à l'intérieur du logement radial 30, la poignée de manoeuvre 10 a également été entraînée en translation par rapport à ce même bouton-poussoir 16. En revanche, dans cette position active, l'organe de manoeuvre 10 n'est toujours pas en prise avec l'arbre d'entraînement 12.

On se référera maintenant à la Figure 5 où la poignée de sécurité est dans un troisième état et sur laquelle l'organe de manoeuvre 10 a été maintenu dans ladite position active, écarté de ladite serrure, mais aussi sur laquelle le bouton-poussoir 16 a été enfoncé ensuite vers l'arbre d'entraînement 12 selon la flèche E et ce, en comprimant plus encore les moyens ressorts hélicoïdaux 56.

Cet enfoncement supplémentaire du bouton-poussoir 16 vers l'arbre d'entraînement 12 a été rendu possible parce que le téton 40 a pu être enfilé dans l'orifice axial 58 de l'extrémité 52 de la tige 50, tandis que la première aile 42 a été écartée radialement du bord de cette extrémité 52.

Grâce à cet enfoncement supplémentaire du bouton-poussoir 16, les dents 62 de la tige 50 sont maintenant en prise dans les crabots 29 de la tête 28 à crabots de telle sorte que le bouton-poussoir 16 est lié en rotation avec la tête 28 à crabots et par conséquent avec l'arbre d'entraînement 12. La tête d'appui circulaire 48 du bouton-poussoir 16 étant elle toujours en prise avec l'organe de manoeuvre 10 grâce à la coopération des nervures 54 et des rainures 24, l'organe de manoeuvre 10 est ainsi maintenant lié en rotation avec l'arbre d'entraînement 12.

2881163 10 De la sorte, dans ce troisième état de la poignée de sécurité, l'organe de manoeuvre 10 peut être entraîné en rotation pour commander l'actionnement de la serrure.

En outre, dès que l'organe de manoeuvre 10 est relâché, les moyens ressorts hélicoïdaux 56 tendent simultanément, à faire ressortir le bouton-poussoir 16 de l'organe de manoeuvre 10 et à faire revenir l'organe de manoeuvre 10 dans ladite position inactive rapprochée de la serrure. Car en effet, le bouton-poussoir 16 grâce à l'extrémité 52 de sa tige 50 qui vient en prise dans le logement radial 30, se bloque en translation par Io rapport à l'arbre d'entraînement 12 et partant, les moyens ressorts hélicoïdaux 56 y prennent appui pour rapprocher l'organe de manoeuvre 10 vers la serrure. En conséquence, la portée conique 60 tend à s'écarter de la partie supérieure 41 formant rampe et les moyens de blocage radiaux 14 ainsi libérés, sont entraînés en translation radiale vers l'extérieur du logement radial 30 grâce au ressort de rappel 44. Dans cette position, analogue à la position de la poignée de sécurité telle que représentée à la Figure 2, l'organe de manoeuvre 10 est à nouveau libre en rotation par rapport à l'arbre d'entraînement 12.

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Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Poignée de sécurité pour serrure de porte, ladite poignée de sécurité comprenant un arbre d'entraînement (12) et un organe de manoeuvre (10) monté mobile en translation sur ledit arbre d'entraînement (12) entre une position inactive et une position active, ledit organe de manoeuvre (10), équipé de moyens formant bouton-poussoir (16), étant destiné à entraîner ledit arbre d'entraînement (12) en rotation lorsque io lesdits moyens formant bouton-poussoir (16) ont été enfoncés et que ledit organe de manoeuvre (10) a été entraîné dans ladite position active, caractérisée en ce que lesdits moyens formant bouton-poussoir (16) sont bloqués à l'enfoncement lorsque ledit organe de manoeuvre (10) est dans ladite position inactive tandis que lesdits moyens formant bouton-poussoir (16) sont aptes à être enfoncés lorsque ledit organe de manoeuvre (10) est dans ladite position active et en ce que lesdits moyens formant boutonpoussoir (16) enfoncés solidarisent en rotation ledit organe de manoeuvre (10) et ledit arbre d'entraînement (12).

2. Poignée de sécurité selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit arbre d'entraînement (12) comporte des moyens de blocage radiaux (14) pour bloquer lesdits moyens formant bouton-poussoir à l'enfoncement, et en ce que ledit organe de manoeuvre (10) est adapté à entraîner lesdits moyens de blocage radiaux (14) lorsqu'il est porté vers ladite position active de façon à autoriser l'enfoncement desdits moyens formant bouton-poussoir (16).

3. Poignée de sécurité selon la revendication 2, caractérisée en ce que le dit arbre d'entraînement (12) présente un logement radial (30) destiné à recevoir lesdits moyens de blocage radiaux (14).

4. Poignée de sécurité selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que lesdits moyens formant bouton-poussoir (16) présentent une extrémité d'appui (52) adaptée à venir en butée contre lesdits moyens de 2881163 12 blocage radiaux (14) lorsque ledit organe de manoeuvre (10) est dans ladite position inactive.

5. Poignée de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que lesdits moyens formant bouton-poussoir (16) sont montés coaxialement dans ledit organe de manoeuvre (10) et solidairement en rotation dudit organe de manoeuvre.

6. Poignée de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que lesdits moyens formant bouton-poussoir (16) comprennent une partie de liaison (62) destinée à venir en prise avec lo ledit arbre d'entraînement (12) lorsque lesdits moyens formant boutonpoussoir (16) sont enfoncés.

7. Poignée de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ledit organe de manoeuvre (10) est dans ladite position inactive lorsqu'il est dans une position rapprochée de ladite serrure et dans ladite position active lorsqu'il est dans une position éloignée de ladite serrure.

8. Poignée de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que ledit organe de manoeuvre (10) est monté fou sur ledit arbre d'entraînement (12).

9. Poignée de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que ledit organe de manoeuvre (10) présente une première partie libre renflée (18) et une seconde partie (20) longitudinale reliée audit arbre d'entraînement (12).

10. Poignée de sécurité selon la revendication 9, caractérisée en ce que lesdits moyens formant bouton-poussoir (16) présentent un seul actionneur destiné à venir en saillie de ladite première partie libre renflée (18).