FR2869448A1 - Contact destine a equiper l'extremite d'une arme en escrime, arme munie d'un tel contact et systeme de detection de touches pour une telle arme - Google Patents
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Abstract
Ce contact comporte deux pièces (2, 4) au moins partiellement conductrices de l'électricité et normalement isolées l'une de l'autre.Ces deux pièces (2, 4) sont disposées de manière à former l'extrémité de l'arme sur laquelle le contact est monté et de telle sorte que lorsque cette extrémité vient au contact d'une surface conductrice de l'électricité, les deux pièces (2, 4) sont reliées électriquement.
Description
La présente invention concerne un contact destiné à équiper l'extrémité
d'une arme en escrime, une arme munie d'un tel contact ainsi qu'un système de détection de touches utilisant notamment une telle arme. En escrime, les principales armes sont l'épée, le fleuret et le sabre. La présente invention
concerne plus particulièrement les deux premières.
A l'épée et au fleuret, lors d'un assaut entre deux adversaires, le but pour chacun des adversaires est de toucher l'autre avant d'être touché. Les règles sont différentes pour l'épée et le fleuret mais dans les deux cas il convient de toucher une partie définie du corps de l'adversaire.
II est alors connu de munir l'extrémité d'une épée ou d'un fleuret d'un contact électrique relié lui-même à un système de détection de touches. Un contact peut être défini comme un ensemble de pièces conductrices destinées à établir la continuité d'un circuit lorsqu'elles se touchent et qui, du fait de leur mouvement relatif au cours d'une manoeuvre, ouvrent ou ferment un circuit, notamment électrique.
Plusieurs documents de l'art antérieur révèlent des contacts pour pointe d'épée ainsi que des systèmes de détection de touches. On cite ici par exemple les documents FR-2 596 506, US-4,254,951 ou EP-0 158 567 en ce qui concerne les pointes pour armes et par exemple FR-2 739 787, DE-197 15 145 et WO-00/09221 en ce qui concerne les systèmes de détection de touches.
L'inconvénient de tous ces systèmes est qu'ils nécessitent un matériel encombrant et onéreux pour la pratique de l'escrime. De ce fait, l'escrime ne peut se pratiquer quasiment qu'en salle avec un investissement relativement important. De plus, le matériel nécessaire pour pratiquer l'escrime est difficilement transportable et il faut tout au moins prévoir un temps d'installation relativement important après un éventuel transport.
La présente invention a alors pour but de fournir à des personnes pratiquant l'escrime des moyens permettant de les rendre autonomes afin de pouvoir pratiquer ce sport avec le moins de contraintes possible.
A cet effet, elle propose un contact pour arme utilisée en escrime caractérisé en ce qu'il comporte deux pièces au moins partiellement conductrices de l'électricité et normalement isolées l'une de l'autre, et en ce que ces deux pièces sont disposées de manière à former l'extrémité de l'arme sur laquelle le contact est monté et de telle sorte que lorsque cette extrémité vient au contact d'une surface conductrice de l'électricité, les deux pièces sont reliées électriquement.
Avec un tel contact, il est ainsi possible de détecter si une touche a été portée sur une surface conductrice ou non. II n'est donc plus nécessaire, comme dans les systèmes de l'art antérieur de relier les tireurs (c'est-à-dire les individus qui participent à un assaut) entre eux par des systèmes de câbles à enrouleur. La détection d'une surface métallique se fait dans l'invention au niveau du contact se trouvant au bout de l'arme.
Dans le cas de l'épée, il convient d'inhiber les touches portant sur une surface métallique et dans le cas du fleuret, il s'agit de valider une touche lorsque celle-ci porte sur une surface métallique. En effet, les règles de l'épée prévoient qu'une touche portée sur toute partie du corps de l'adversaire est valide (dans la mesure où elle est suffisamment appuyée). Les touches non valides sont celles portées sur le sol qui est métallique pour la pratique de l'épée et sur la garde métallique de l'épée de l'adversaire. Au fleuret par contre, il convient de toucher un plastron métallique porté par l'adversaire.
Dans le cas de l'épée, les contacts de l'art antérieur utilisés sont des contacts qui sont normalement ouverts. Cela signifie qu'au repos le contact est ouvert et se ferme lorsqu'une touche suffisamment appuyée est réalisée. Le système de gestion de touches associé détermine ensuite si la touche est valable ou non selon qu'une surface métallique interdite- a été touchée ou non.
Dans le cas du fleuret, les contacts de l'art antérieur utilisés sont des contacts qui sont normalement fermés. Cela signifie qu'au repos le contact est fermé et s'ouvre lorsqu'une touche suffisamment appuyée est réalisée. Le système de gestion de touches associé détermine ensuite si la touche est valable ou non selon qu'une surface métallique autorisée (le plastron) a été touchée ou non.
Un tel contact normalement ouvert ou normalement fermé de l'art antérieur peut alors être monté en série avec les deux pièces d'un dispositif selon l'invention permettant de détecter si une touche porte ou non sur une surface conductrice. Un dispositif électronique peut ensuite surveiller l'état du contact normalement ouvert ou fermé de l'art antérieur et des deux pièces du dispositif selon l'invention. Trois fils relient alors le contact selon l'invention (qui est alors dans cette première forme de réalisation la combinaison du contact normalement ouvert ou fermé de l'art antérieur avec les deux pièces détectant la présence ou non d'une surface conductrice) avec le dispositif électronique de contrôle: un fil partant à partir de chacune des deux bornes du contact selon l'invention et un troisième fil partant d'entre le contact de l'art antérieur et les deux pièces du contact selon l'invention.
L'invention propose dans une autre forme de réalisation avantageuse d'utiliser pour l'épée un contact qui est un contact normalement fermé et de détecter une ouverture de ce contact. Les deux pièces du contact selon l'invention décrit ci-dessus sont alors montées par exemple en parallèle avec un interrupteur normalement fermé. Ainsi, lorsque les deux pièces sont reliées électriquement, le contact reste fermé et la touche n'est donc pas détectée. Si le contact présente deux cosses entre lesquelles on regarde si le circuit est ouvert ou fermé, on prévoit par exemple dans le cas d'une épée que ces cosses sont directement reliées à l'une et l'autre des pièces au moins partiellement conductrices du contact selon l'invention. Dans ce cas, le contact reste fermé dès que ces deux pièces sont reliées électriquement par une surface conductrice extérieure.
L'invention propose aussi que pour le fleuret le contact selon l'invention soit un contact normalement ouvert et de détecter une fermeture de ce contact. On s'arrange alors lors de la réalisation du contact par exemple pour monter en série l'interrupteur formé par les deux pièces du contact selon l'invention décrit ci-dessus et un interrupteur normalement ouvert, précontraint élastiquement et utilisé de manière habituelle pour s'assurer qu'une touche est réalisée avec une pression suffisante.
Dans un contact selon l'invention, les deux pièces sont par exemple montées coulissantes l'une par rapport à l'autre entre une première position dite d'appui où elles présentent deux surfaces sensiblement coplanaires et une position dite de repos où lesdites surfaces sont décalées l'une par rapport à l'autre. Les deux pièces sont montées par exemple élastiquement l'une par rapport à l'autre de manière à être précontraintes en position de repos.
Pour assurer une meilleure détection d'une touche sur une surface métallique, un contact selon l'invention est avantageusement tel que les deux pièces sont des pièces concentriques.
Une forme de réalisation préférée prévoit que l'ensemble formé par les deux pièces est un ensemble monté mobile par rapport à une troisième pièce entre une position où un contact électrique est réalisé entre l'ensemble mobile et la troisième pièce et une position où l'ensemble mobile est isolé électriquement de la troisième pièce. On réalise alors un contact proche de ceux de l'art antérieur, pouvant facilement être monté à l'extrémité d'une lame d'épée ou de fleuret. Dans cette forme de réalisation, un ressort de raideur prédéterminée est par exemple disposé entre l'ensemble mobile et une base isolante. De cette manière, le contact ou l'ouverture de contact avec la troisième pièce est réalisé uniquement lorsqu'une force suffisante a été exercée sur le contact.
Pour pouvoir aussi bien être utilisé sur une épée qu'un fleuret, un contact selon l'invention peut avantageusement comporter un interrupteur de telle sorte que dans une première position de l'interrupteur le contact est un contact normalement ouvert et dans une seconde position de l'interrupteur le contact est un contact normalement fermé.
La présente invention concerne aussi une arme destinée à l'escrime, caractérisée en ce qu'elle comporte un contact tel que décrit ci-dessus.
Une telle arme comporte par exemple une lame tubulaire à l'intérieur de laquelle passe au moins un câble électrique. Pour limiter le nombre de câbles à faire circuler dans la lame, cette dernière est par exemple une lame conductrice de l'électricité. Elle peut alors servir de conducteur et remplacer ainsi un câble électrique.
La présente invention concerne également le cas particulier où l'arme est un fleuret qui comporte une poignée, une lame et une garde placée entre la poignée et la lame, et dans lequel la garde est recouverte, au moins du côté de la lame, d'une couche de matériau isolant.
Pour permettre de pratiquer l'escrime sans avoir à être relié à un câble électrique, la présente invention propose un système de détection de touches pour l'escrime comportant une arme à l'extrémité de laquelle est monté un contact électrique, caractérisé en ce que le contact électrique est un contact tel que décrit ci-dessus. En effet, comme il ressort de ce qui précède, le fait qu'une surface métallique soit touchée ou non se détermine au niveau du contact monté à l'extrémité de la lame. II est alors inutile de prévoir une liaison par câble entre les deux escrimeurs.
Ce système de détection de touches comporte ainsi par exemple un boîtier électronique relié à l'arme, ce boîtier présentant un voyant lumineux et/ou un avertisseur sonore se mettant en marche dès qu'une touche est détectée. La mise en marche du voyant et/ou de l'avertisseur sonore peut être déclenchée par l'intermédiaire de moyens de commande, tels un relais, agissant sur des moyens d'ouverture et de fermeture d'un circuit, tels un interrupteur. Les moyens de commande et d'ouverture peuvent être réalisés avec des pièces électromécaniques (relais et interrupteur) mais aussi électroniquement avec par exemple des transistors.
Un tel système permet par exemple à un escrimeur de s'entraîner à réaliser des touches. Le boîtier qu'il porte par exemple sur lui lui indique alors si la 10 touche est une touche valide ou non.
Dans le cas par contre où le système de détection de touches doit être utilisé lors d'un assaut entre deux escrimeurs, l'invention prévoit par exemple qu'il comporte un boîtier électronique relié à l'arme, ce boîtier présentant un émetteur de signaux, par exemple infrarouge, et un récepteur correspondant permettant une communication codée avec un boîtier électronique similaire. Dans le cas où un relais est prévu dans le boîtier, celui-ci commande de préférence simultanément la mise en marche du voyant et/ou de l'avertisseur sonore ainsi que l'émission d'un signal. Cette émission de signal est alors reçue par le boîtier de l'adversaire et inhibe par exemple la mise en marche du voyant et/ou de l'avertisseur sonore de ce boîtier.
Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence au dessin schématique annexé, sur lequel: La figure 1 est une vue de côté d'un contact selon l'invention destiné à 25 un fleuret, La figure 2 est une vue en coupe longitudinale selon la ligne de coupe 11-11 de la figure 1, La figure 3 est une vue en perspective éclatée d'un contact selon l'invention, La figure 4 est une vue en coupe correspondant à la figure 2 d'une variante de réalisation d'un contact selon l'invention destiné à une épée, Les figures 5 et 6 sont des schémas électriques pouvant être mis en oeuvre dans un contact selon l'invention, La figure 7 est un schéma de principe d'un dispositif de détection de touches pour un assaut au fleuret, et La figure 8 est un schéma électrique de principe pour un dispositif de détection de touches fonctionnant pour un assaut au fleuret et à l'épée.
Les figures 1 à 3 montrent un contact destiné à être monté à l'extrémité d'une arme pour la pratique de l'escrime et plus particulièrement un fleuret.
En se reportant aux figures 2 et 3, ce contact comporte un fourreau 2, un palpeur 4, un premier ressort 6, une plaque d'appui 8, un second ressort 10, une première rondelle 12, un corps isolant 14, une seconde rondelle 16 et un support fileté 18.
Le corps isolant 14 est un corps de forme globalement cylindrique circulaire tubulaire présentant sur sa surface extérieure un anneau 20 formant un jonc. De part et d'autre de l'anneau 20 du corps isolant 14, viennent prendre place la première rondelle 12 et la seconde rondelle 16, en venant en appui contre l'anneau 20. La première rondelle 12 sert de plaque d'appui pour le second ressort 10. L'autre extrémité de ce second ressort 10, qui est un ressort hélicoïdal, vient en appui contre un premier épaulement 22 réalisé à l'intérieur du fourreau 2.
Le fourreau 2 vient coiffer l'extrémité du corps isolant 14 appelée par la suite extrémité distale. En effet, comme indiqué précédemment, le contact décrit ici est destiné à une arme pour l'escrime. II prend place à l'extrémité de la lame de cette arme. Les termes "distal" et "proximal" sont donc utilisés par rapport à la lame sur laquelle le contact doit être monté. Ainsi l'extrémité proximale du contact est orientée vers la poignée de l'arme lorsque le contact est monté sur l'arme et l'extrémité distale du contact forme alors la pointe de l'arme.
Le fourreau 2 vient ainsi maintenir le second ressort 10 et la première rondelle 12 sur le corps isolant 14. L'extrémité proximale du fourreau 2 est taraudée de manière à pouvoir coopérer avec le support fileté 18. En position montée (figure 2) la seconde rondelle 16 est maintenue contre l'anneau 20 du corps isolant 14 par le support fileté 18 vissé dans le fourreau 2.
A son extrémité distale, le fourreau 2 porte le palpeur 4. Ce dernier est monté coulissant dans le fourreau 2. Ces deux pièces (palpeur 4 et fourreau 2) sont des pièces concentriques, de même axe longitudinal. Le palpeur 4 présente un épaulement extérieur 24 destiné à coopérer avec un second épaulement 26 intérieur du fourreau 2. Le premier ressort 6 est destiné à maintenir l'épaulement extérieur 24 du palpeur en appui contre le second épaulement 26 intérieur du fourreau 2. Ce premier ressort 6 vient ainsi en appui d'une part sur la base proximale du palpeur 4 et d'autre part sur la plaque d'appui 8. Cette plaque d'appui 8, ainsi qu'une partie du premier ressort 6, est logée dans un évidement 28 prévu à cet effet à l'intérieur du corps isolant 14, à son extrémité distale.
Les figures 1 et 2 représentent le contact dans sa position de repos. Le palpeur 4 est alors en saillie par rapport à l'extrémité distale du fourreau 2. Le second ressort 10 maintient le support fileté 18 en appui contre la seconde rondelle 16, elle-même en appui contre l'anneau 20 du corps isolant 14.
Pour le contact représenté sur les figures 1 à 3, trois fils électriques sont prévus. Un premier fil électrique 30 est relié à la plaque d'appui 8 qui est réalisée dans un matériau conducteur de l'électricité. Un second fil électrique 32 (non visible sur la figure 2) est relié à la première rondelle 12 tandis qu'un troisième fil électrique 34 est relié à la deuxième rondelle 16. Ces deux rondelles sont bien entendu réalisées dans des matériaux conducteurs de l'électricité.
Le fonctionnement de ce contact est alors le suivant. On suppose ici bien entendu que ce contact est monté à l'extrémité distale d'une lame d'un fleuret. Le palpeur 4 est en position distale tandis que le support fileté 18 est en position proximale et est utilisé pour la fixation du contact sur l'extrémité distale de la lame. Ainsi, lorsqu'une touche est portée, le palpeur 4 coulisse à l'intérieur du fourreau 2 à l'encontre de la force exercée par le premier ressort 6. Le palpeur 4 se déplace jusqu'à une position rétractée dans le fourreau 2, position dans laquelle la face distale du palpeur 4 affleure sensiblement avec la face distale du fourreau 2. Ainsi, ces faces distales sont sensiblement coplanaires. Elles sont toutes deux en appui contre la surface contre laquelle la touche a été portée. Si cette surface est une surface métallique, un contact électrique est créé entre le palpeur 4 et le fourreau 2. La surface extérieure périphérique du palpeur, celle qui vient en contact avec la surface intérieure du fourreau 2, est traitée, par exemple par galvanisation, pour être isolante de telle sorte que le palpeur 4 ne soit en contact électrique avec le fourreau 2 que lorsque l'extrémité distale du contact vient toucher une surface métallique.
Le premier ressort 6 est de faible raideur par rapport au second ressort 10: c'est tout d'abord le premier ressort 6 qui se comprime lors d'une touche puis le ressort 10. Ainsi, après que le palpeur 4 se soit enfoncé à l'intérieur du fourreau 2, l'ensemble formé par le palpeur 4 et le fourreau 2 vient coulisser sur le corps isolant 14, en comprimant le second ressort 10. La course de cet ensemble se poursuit par exemple jusqu'à ce que la base proximale du palpeur 4 vienne en appui contre le corps isolant 14. Dans cette dernière position, les deux rondelles 12 et 16 sont en contact électrique l'une avec l'autre. Ce contact est réalisé par l'intermédiaire du fourreau 2. La surface intérieure de ce fourreau est traitée de telle sorte que dans la position de repos la seconde rondelle 16 soit isolée électriquement du fourreau 2 tandis que dans la position appuyée (ressort 10 comprimé) cette seconde rondelle 16 soit en contact électrique avec le fourreau 2. La première rondelle 12 est quant à elle toujours en contact électrique avec le fourreau 2. Le premier fil électrique 30 (relié à la plaque d'appui 8 et donc au palpeur 4) et le troisième fil électrique 34 (relié à la seconde rondelle 16) ne sont donc en liaison électrique que lorsque le fourreau 2 est relié électriquement au palpeur et que le ressort 10 est comprimé de telle sorte que ce fourreau 2 soit aussi en contact avec la seconde rondelle 16.
Au fleuret, une touche est validée lorsque le contact porte sur une surface métallique avec une pression suffisante. II faut ici éviter qu'une touche soit portée sur la garde du fleuret de l'adversaire. Une solution peut être ici envisagée: la garde, habituellement métallique, peut être recouverte d'une couche de matière isolante interdisant alors de réaliser une touche sur cette garde.
La figure 4 montre une variante de réalisation du contact des figures 1 à 3 pour une utilisation avec une épée. Alors que le contact des figures 1 à 3 est un contact normalement ouvert, celui de la figure 4 est un contact normalement fermé.
Pour faciliter la lecture et la compréhension, on utilise sur cette figure 4 les références des figures 1 à 3 pour des pièces similaires.
On retrouve sur la figure 4 un fourreau 2, un palpeur 4, un premier ressort 6, un second ressort 10, un corps isolant 14 et un support fileté 18 avec un agencement similaire de ces pièces par rapport à la première variante de réalisation des figures 1 à 3.
La plaque d'appui du palpeur est remplacée par un axe central 66 conducteur de l'électricité. Cet axe porte le premier ressort 6 à son extrémité distale et s'étend à l'intérieur du corps isolant 14.
On remarque sur la figure 4 la présence d'une vis 68 qui traverse le corps isolant 14 et vient en appui sur l'axe central 66. Cette vis 68 est réalisée dans un matériau conducteur de l'électricité et est en contact électrique avec l'axe central 66. En position de repos, le support fileté 18, sous l'action du second ressort 10 vient reposer contre la tête de la vis 68 de manière à être en contact électrique avec celle-ci. Dans cette position, le palpeur 4 est donc en contact électrique avec le support fileté 18.
Dans cette forme de réalisation, on regarde s'il y a un contact électrique entre le palpeur 4 et le support fileté 18. D'après la figure 4, on constate qu'au repos, comme indiqué ci-dessus, le palpeur 4 et le support fileté 18 sont en contact électrique l'un avec l'autre. Lorsqu'une touche est portée sur une surface non conductrice, le fourreau 2 et le palpeur 4 restent isolés électriquement l'un de l'autre et le fourreau 2, solidaire mécaniquement du support fileté 18 coulisse sur le corps isolant 14 si bien que le contact électrique entre la vis 68 et donc le palpeur 4 et le support fileté s'ouvre. Le contact est donc ouvert. Par contre, lorsque la touche est portée sur une surface métallique (sol ou garde de l'épée adverse) alors le fourreau 2 (et donc le support fileté 18) et le palpeur 4 sont en contact électrique l'un avec l'autre et l'autre et le contact reste donc fermé. La touche n'est alors pas détectée.
Il est possible de prévoir un fil en contact par exemple avec l'axe central 66 et un autre en contact avec le support fileté 18. Une solution différente est proposée sur la figure 4. Le contact selon l'invention est monté ici sur une pièce intermédiaire 70 qui vient s'emboîter (ou se visser) à son extrémité distale dans le corps isolant 14. Cette pièce intermédiaire 70 est conductrice et en contact électrique avec le support fileté 18. Elle se monte du côté de son extrémité proximale sur la lame de l'épée à laquelle le contact est destiné. Si cette lame est tubulaire et conductrice, elle peut servir de conducteur monté à une borne du contact selon l'invention. Un fil électrique (non représenté) relié au palpeur 4, ou plus précisément à l'axe central 66, s'étend alors à l'intérieur de la lame. Un seul fil est alors ici nécessaire.
Les figures 5 et 6 représentent des schémas électriques de contacts selon l'invention.
Sur la figure 5, on reconnaît un dispositif palpeur 36 tel celui réalisé par exemple sur les figures 1 à 4 par le fourreau 2 et le palpeur 4. On remarque également sur cette figure 5 un premier interrupteur 38 et un second interrupteur 40.
On considère que les deux doigts du dispositif de palpage 36 (représentés chacun par un rectangle sur le dessin) sont en contact lorsque le contact placé à l'extrémité de l'arme est en appui sur une surface métallique.
Dans la position représentée sur la figure 5, le premier interrupteur 38 est dans une position dite de repos. Cet interrupteur est actionné lorsqu'une pression est exercée sur le contact monté à l'extrémité de la lame de l'arme. Cet interrupteur bascule dans sa seconde position lorsqu'une touche valable, du point de vue de la pression exercée sur la pointe de l'arme, est portée.
Le second interrupteur 40 est un interrupteur qui peut être actionné par exemple manuellement. Ce second interrupteur 40 prend la position représentée sur la figure 5 lorsque le contact est monté à l'extrémité d'un fleuret et la position commutée par rapport à la position montrée sur la figure 5 lorsqu'il est monté sur une épée.
Un contact selon l'invention peut alors prendre la place d'un contact utilisé habituellement en escrime. En effet, un contact de l'art antérieur présente classiquement deux fils et forme globalement un interrupteur normalement ouvert quand il est monté sur une épée et un interrupteur normalement fermé lorsqu'il est monté à l'extrémité d'un fleuret. Dans les exemples de contact selon l'invention, on remarque par contre que le contact selon l'invention pour l'épée est normalement fermé et pour le fleuret normalement ouvert.
On remarque en bas de la figure 5 deux cosses 42. Dans la position de repos représentée sur cette figure 5, les deux cosses 42 ne sont pas en contact électrique l'une avec l'autre. Pour qu'elles soient en contact électrique, sans agir sur le second commutateur 40, il faut que d'une part les deux doigts du dispositif de palpage 36 soient en contact l'un avec l'autre et que d'autre part le premier interrupteur 38 soit dans sa position commutée correspondant à une touche. On peut ainsi détecter une touche portée sur une surface métallique qui met en contact les deux doigts du dispositif de palpage 36 mais une touche sur une surface non métallique ne provoque pas de modifications au niveau des cosses 42.
La figure 6 montre une variante de réalisation du schéma électrique de la figure 5 et permet d'obtenir un même résultat. En effet, on retrouve ici à chaque fois en partie basse deux cosses 42 et on a entre ces deux cosses globalement soit un interrupteur normalement ouvert qui se ferme lorsqu'une pression est exercée sur une surface métallique, soit un interrupteur normalement fermé qui s'ouvre lorsqu'une pression sur une surface métallique est exercée.
On retrouve sur cette figure 6 le dispositif de palpage 36 et le premier interrupteur 38. Le second interrupteur 40 est remplacé ici par un double interrupteur 44. Dans une première position du double interrupteur 44, on détecte et on valide par un court-circuit au niveau du dispositif de palpage une touche portée sur une surface métallique (fleuret) et dans une seconde position du double interrupteur 44 on détecte et on inhibe une touche portée sur une surface métallique (épée).
Les figures 7 et 8 représentent schématiquement un dispositif électronique pouvant être associé à un contact tel que décrit précédemment pour pratiquer l'escrime. La figure 7 montre le schéma d'un tel dispositif pour l'utilisation avec un fleuret et la figure 8 montre ce dispositif pouvant être utilisé soit avec une épée, soit avec un fleuret.
Sur la figure 7, on retrouve en pointillés un contact 46 selon l'invention destiné à être monté à l'extrémité d'une lame d'un fleuret. Ce contact 46 comporte d'une part le dispositif de palpage 36 pour la détection d'une liaison électrique entre le palpeur 4 et le fourreau 2 et d'autre part un interrupteur normalement ouvert et monté en série avec le dispositif de palpage 36. Ce contact 46 est relié par l'intermédiaire d'un connecteur 48 à un dispositif électronique 50. Ce dernier comporte un boîtier 52 alimenté en énergie électrique par une pile 54 placée à l'intérieur de celui-ci. On retrouve également dans ce boîtier 52 un bouton poussoir 56, un interrupteur KI, un relais 58, un voyant 60 et un vibreur 62.
Le relais 58 est un relais auto alimenté pouvant mémoriser une touche réalisée avec le fleuret, c'est-à-dire mémoriser une fermeture du contact 46 (qui est normalement ouvert). Lorsque la fermeture du contact 46 est détectée, le relais 58 commande la fermeture de l'interrupteur KI et ainsi l'allumage du voyant 60 et la mise en marche du vibreur 62. Le bouton poussoir 56 sert à la remise à zéro du relais 58. Ce bouton poussoir 56 est normalement fermé et s'ouvre lors d'une action d'un utilisateur.
Le boîtier 52 électronique peut être porté par l'escrimeur tenant le fleuret correspondant. Il peut prendre place par exemple à la ceinture de cet escrimeur ou bien sur le sommet de son masque.
La figure 8 montre une variante du dispositif de la figure 7, cette variante pouvant être utilisée aussi bien avec une épée qu'un fleuret.
Le boîtier 52 de la figure 8 est relié à un contact 46' correspondant à un contact tel ceux représentés schématiquement sur les figures 5 et 6. Ce contact 46' est relié au boîtier 52 par un connecteur 48' à trois cosses.On retrouve dans ce boîtier 52 une pile 54. On retrouve ici le bouton poussoir 56, le premier interrupteur KI et le relais 58 de la figure 7. Un sélecteur 64 pouvant être actionné depuis l'extérieur du boîtier 52 permet d'indiquer si celui-ci est utilisé avec une épée ou bien avec un fleuret. Dans la position du sélecteur 64 représentée sur la figure 8, le boîtier 52 est utilisé avec un fleuret. On retrouve un fonctionnement identique à celui expliqué ci-dessus en référence à la figure 7.
Lorsque le sélecteur 64 est commuté par rapport à la position représentée sur la figure 8, le boîtier 52 électronique est destiné à être utilisé avec une épée. Un second relais 58' agit alors sur un second interrupteur K2 lorsqu'une touche à l'épée est détectée. On utilise alors le même voyant 60 et le même vibreur 62 pour signaler la touche. Un second bouton poussoir 56' est également prévu pour la remise à zéro. Ce second bouton poussoir 56' est normalement ouvert. Lors d'une action sur celui-ci, ce bouton poussoir est fermé et permet ainsi la remise à zéro du relais 68'. Un même bouton de commande, accessible depuis l'extérieur du boîtier 52, peut être prévu pour agir simultanément sur les boutons poussoirs 56 et 56', qui sont alors toujours actionnés simultanément.
Les boîtiers 52 électroniques schématisés sur les figures 7 et 8 peuvent être utilisés par un escrimeur lorsque celui-ci s'entraîne à porter des touches. Ainsi, si l'escrimeur porte une touche valide, le voyant 60 s'allume et le vibreur 62 signale la touche.
Il est également possible d'utiliser ces boîtiers 52 électroniques lors d'un assaut entre deux escrimeurs. Le vainqueur est alors celui dont le voyant 60 du boîtier 52 s'allume en premier. Toutefois, lorsque deux touches sont portées presque simultanément, il est difficile de distinguer lequel des escrimeurs a porté la première touche. On peut alors prévoir d'équiper chaque boîtier 52 électronique d'un dispositif émetteur/récepteur infrarouge. Le dispositif émetteur est alors activé par le relais correspondant dès qu'une touche est portée. Par contre, lorsque le dispositif récepteur reçoit un signal d'un autre boîtier 52 électronique, le voyant 60 et le vibreur 62 de cet autre boîtier 52 ne peuvent plus être mis en marche jusqu'à la prochaine remise à zéro.
Ainsi, lors d'un assaut à l'épée ou au fleuret, on peut au préalable synchroniser deux boîtiers 52 électroniques de telle sorte que chacun de ces boîtiers reconnaît les signaux infrarouges émis par l'autre boîtier. Lorsqu'une touche est portée par un escrimeur, le voyant 60 de son boîtier s'allume, le vibreur 62 émet un son et son émetteur infrarouge émet un signal en direction de l'autre escrimeur inhibant la touche adverse, ce qui provoque alors l'allumage du voyant 60 du boîtier 52 de cet autre escrimeur.
Les exemples ci-dessus montre un schéma électromécanique simple permettant de réaliser la détection de touches à l'épée et au fleuret. II est également possible de réaliser ces fonctionnalités, et bien d'autres, par un dispositif électronique géré par un logiciel. On peut ainsi prévoir par exemple que le voyant du tireur qui touche le premier s'allume en continu et que celui du tireur touché clignote. Le tireur qui a touché peut ainsi se rendre compte de sa touche. Les temps d'allumage peuvent également être gérés par le logiciel. Ce dernier peut également être programmé de manière à ce que le boîtier électronique reconnaisse à chaque branchement s'il est connecté à un fleuret ou bien à une épée.
Comme on peut le remarquer, pour alors pratiquer l'escrime, il suffit de munir chaque arme d'un contact adéquat et de relier cette arme à un boîtier électronique. Il devient alors inutile de relier chaque escrimeur à un câble, lui-même monté sur un enrouleur, le tout étant relié à un dispositif électronique extérieur déterminant quel escrimeur réalise une touche en premier.
La description ci-dessus montre donc bien comment deux escrimeurs peuvent pratiquer l'escrime en toute liberté. Au fleuret il suffit que chaque escrimeur porte un plastron métallique du type de ceux actuellement utilisés, qu'il utilise une arme munie d'un contact selon l'invention et qu'il porte sur lui un boîtier électronique adéquat. Aucune installation extérieure n'est nécessaire. L'équipement nécessaire pour détecter lequel des escrimeurs a porté le premier une touche est entièrement porté par les escrimeurs. En outre cet équipement est peu encombrant, léger et ne gêne en aucun cas l'escrimeur. Le prix de revient d'un tel équipement, grâce notamment à sa simplicité, permet d'obtenir des coûts de revient peu élevés. L'investissement à réaliser pour se munir d'un tel équipement devrait ainsi être à la portée de la plupart des clubs d'escrime.
La présente invention ne se limite pas au dispositif décrit ci-dessus à titre d'exemple non limitatif. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier dans le cadre des revendications ci-après.
Claims (16)
1. Contact (46; 46') pour arme utilisée en escrime, caractérisé en ce qu'il comporte deux pièces (2, 4) au moins partiellement conductrices de l'électricité et normalement isolées l'une de l'autre, et en ce que ces deux pièces (2, 4) sont disposées de manière à former l'extrémité de l'arme sur laquelle le contact (46, 46') est monté et de telle sorte que lorsque cette extrémité vient au contact d'une surface conductrice de l'électricité, les deux pièces (2, 4) sont reliées électriquement.
2. Contact selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux pièces (2, 4) sont montées coulissantes l'une par rapport à l'autre entre une première position dite d'appui où elles présentent deux surfaces sensiblement coplanaires et une position dite de repos où lesdites surfaces sont décalées l'une par rapport à l'autre.
3. Contact selon la revendication 2, caractérisé en ce que les deux pièces (2, 4) sont montées élastiquement l'une par rapport à l'autre de manière à être précontraintes en position de repos.
4. Contact selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les deux pièces (2, 4) sont des pièces concentriques.
5. Contact selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'ensemble formé par les deux pièces (2, 4) est un ensemble monté mobile par rapport à une troisième pièce (16) entre une position où un contact électrique est réalisé entre l'ensemble mobile et la troisième pièce (16) et une position où l'ensemble mobile est isolé électriquement de la troisième pièce (16).
6. Contact selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'un ressort (10) 25 de raideur prédéterminée est disposé entre l'ensemble mobile et une base isolante (14).
7. Contact selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte un interrupteur (40) de telle sorte que dans une première position de l'interrupteur (40) le contact est un contact normalement ouvert et dans une seconde position de l'interrupteur le contact est un contact normalement fermé.
8. Arme destinée à l'escrime, caractérisée en ce qu'elle comporte un contact (46, 46') selon l'une des revendications 1 à 7.
9. Arme selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle comporte une lame tubulaire à l'intérieur de laquelle passe au moins un câble électrique.
10. Arme selon la revendication 9, caractérisée en ce que la lame est une lame conductrice de l'électricité.
11. Fleuret selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte une poignée, une lame et une garde placée entre la poignée et la lame, et en ce que la garde est recouverte, au moins du côté de la lame, d'une couche de matériau isolant.
12. Système de détection de touches pour l'escrime comportant une arme à l'extrémité de laquelle est monté un contact électrique (46, 46'), caractérisé en ce que le contact électrique est un contact selon l'une des revendications 1 à 7.
13. Système de détection de touches selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier (52) électronique relié à l'arme, ce boîtier (52) présentant un voyant lumineux (60) et/ou un avertisseur sonore (62) se mettant en marche dès qu'une touche est détectée.
14. Système de détection de touches selon la revendication 13, caractérisé en ce que la mise en marche du voyant (60) et/ou de l'avertisseur sonore (62) est déclenchée par l'intermédiaire d'un relais (58, 58') commandant un interrupteur (K1, K2).
15. Système de détection de touches selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier (52) électronique relié à l'arme, ce boîtier (52) présentant un émetteur de signaux, par exemple infrarouge, et un récepteur correspondant permettant une communication codée avec un boîtier (52) électronique similaire.
16. Système de détection de touches selon les revendications 14 et 15, caractérisé en ce que le relais (58, 58') commande simultanément la mise en marche du voyant (60) et/ou de l'avertisseur sonore (62) ainsi que l'émission d'un signal.
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