Disque de travail du sol et machine de traitement du sol équipée de tels
disques
La présente invention concerne un disque de travail du sol ainsi qu'une machine de traitement du sol tractée, traînée ou automotrice équipée de tels disques.
Les végétaux qui permettent la réalisation de gazon ou de surface de type io prairie présentent la particularité de croître de manière importante chaque année. Au cours de leur processus de croissance, ces végétaux développent constamment de nouvelles structures de feuilles et de nouvelles structures de racines pendant que dans le même temps, de vieilles feuilles et de vieilles racines sèchent et restent dans les zones racinaires supérieure et inférieure.
Plus les végétaux sont vigoureux, plus ce phénomène d'apparition de plantes mortes est important et accentue ce phénomène de création d'un tapis de végétation morte. Ce tapis, qui vient recouvrir le système racinaire, empêche alors toute application d'engrais, d'eau et limite les effets du soleil. Par ailleurs, ce tapis, constitué de matériau sec et mort, constitue un habitat naturel pour les insectes et les champignons qui croissent dans de telles zones. Il en résulte une augmentation de maladies et la croissance de mauvaises herbes.
Parallèlement, il est connu depuis de nombreuses années que le fait d'améliorer le contact de l'air atmosphérique avec les couches inférieures des terres en culture augmente la fertilité des sols notamment grâce au fait que les micro-organismes ou ferments nitreux qui se trouvent dans le sol fixent l'azote de l'air et le rendent ainsi assimilable aux plantes, améliorant ainsi leur croissance. Dans ce but, il est utilisé depuis de nombreuses années des scarificateurs qui permettent à l'air de pénétrer dans le sol jusqu'à une certaine profondeur tout en coupant les racines qui se trouvent sur leur passage. La rupture du système racinaire a également montré une efficacité sur la croissance des plantes.
Les scarificateurs employés aujourd'hui pour le traitement de surfaces engazonnées présentent l'inconvénient d'avancer à une faible vitesse. Il en résulte un temps important pour procéder au traitement de la surface. Cette vitesse d'avancement lente est due à la méthode de scarification qui repose essentiellement sur un carottage du sol.
On connaît par ailleurs des engins de scarification applicables aux prairies. Des exemples de tels engins sont notamment décrits dans les brevet FR-A-2.384.430 et FR-A-2.679.809. Dans ces engins, des disques de scarification io organisés sous forme d'une rangée sont montés, en particulier enfilés, sur un arbre motorisé pour permettre l'entraînement des disques. Il en résulte des engins relativement complexes du fait qu'il est nécessaire, en particulier en présence de plusieurs rangées d'outils de scarification, de synchroniser les vitesses d'entraînement en rotation desdits arbres porte-outils. Par ailleurs, le mode de fixation des disques aux arbres ne permet pas de leur conférer un angle d'ouverture. Les unités de scarification peuvent encore être constituées sous forme d'un disque dont le pourtour est crénelé pour délimiter une pluralité de dents s'étendant dans le même plan que le disque, comme l'illustre en particulier le brevet EP-A-1.048.193. Lors d'un fonctionnement à grande vitesse, il en résulte un bourrage de matière entre dents et une détérioration rapide du sol ne permettant pas l'application de tels outils à des surfaces engazonnées telles que des terrains de sport ou autres.
De nombreux scarificateurs sont réalisés également sous forme d'un arbre moteur sur lequel sont montées des lames. Les lames, d'allure générale rectangulaire, sont conformées, à chacune de leurs extrémités, pour former une dent qui pénètre dans le sol lors de l'entraînement en rotation de l'arbre. A nouveau, les machines qui en résultent sont des machines complexes qui ne présentent aucune souplesse et nécessitent pour leur fonctionnement une puissance importante. Les machines deviennent totalement inefficaces lorsque l'une des lames de la série de lames montée sur l'arbre porte-lames rencontre un obstacle dans le sol. Il en résulte un soulèvement de la totalité de l'engin et par suite, une inefficacité des autres lames. Il peut également dans ce cas être observé la casse de la lame.
En conclusion, les scarificateurs à disques ou lames ne donnent pas satisfaction.
On connaît par ailleurs d'autres machines de travail du sol fonctionnant à l'aide de disques. Tel est le cas notamment des déchaumeurs qui sont constitués d'un châssis équipé d'au moins une, de préférence plusieurs rangées de disques. Jusqu'à présent, de, tels disques déchaumeurs fournissent un travail du sol dont le résultat est conforme à celui représenté à la figure 3B. On constate que le relief de fond de sol obtenu engendre la création d'une muraille qui, de par la création des pentes qu'elle engendre, amène à une accumulation des eaux en fond de sillon, ce qui n'est pas toujours favorable à la croissance des plantes.
On est donc à la recherche de disques dont la conception permettrait de favoriser l'échange entre l'air et les cultures tout en évitant un lissage et l'apparition de muraille au niveau de la surface de terre travaillée.
Un but de la présente invention est donc de proposer un disque de travail du sol dont la conception permet de l'intégrer à une machine de travail du sol automotrice ou traînée, ou encore tractée, sans nécessiter pour le fonctionnement de l'ensemble le développement de puissance importante.
Un autre but de la présente invention est de proposer un disque du type précité dont la conception permet, en coopération avec la machine, un travail efficace, y compris lors de la rencontre d'un obstacle.
Un autre but de la présente invention est de proposer un disque à fonction de scarification dont la conception permet, à l'état monté sur la machine, de faire varier à volonté le travail du disque par simple réglage de la position du disque sur la machine sans avoir à changer la conception intrinsèque du disque.
Un autre but de la présente invention est de proposer un disque à fonction de scarification ou de déchaumage dont la conception permet, à partir d'un simple flan de tôle, de réaliser le disque.
A cet effet, l'invention a pour objet un disque de travail du sol, notamment pour machine de travail du sol tractée, traînée ou automotrice, ce disque étant constitué d'un voile inscrit dans un cercle, ce voile étant muni à sa périphérie de pales radiales, caractérisé en ce que chaque pale, délimitée au moins par un bord d'attaque et un bord de fuite, présente une torsion lui conférant un io angle d'incidence, en particulier au voisinage de son extrémité distale, de manière à lui permettre d'exercer dans le sol, lors de l'entraînement en rotation du disque provoqué généralement par l'avancement de la machine, au moins une fonction de déchaumage par effet de scalpage ou une fonction de scarification par effet de coupe sous forme d'incision.
Grâce à cette torsion, deux types de disque peuvent être obtenus. Ainsi, pour une première orientation de la torsion, on obtient un disque de scarification dans lequel chaque pale pénètre dans le sol à la manière d'une cuillère de telle sorte qu'au cours de l'avancement du disque, la pale incise et cisèle le sol sans endommager le voisinage de la surface travaillée.
Grâce à une torsion de chaque pale dans une seconde direction, inverse à la première direction, on obtient un disque déchaumeur dont la pale pénètre dans le sol de manière telle qu'elle permet d'amplifier le phénomène de sclapage observé avec des disques déchaumeurs traditionnels et de créer une résultante latérale qui permet la suppression de la muraille formée lors d'un travail au moyen de disques déchaumeurs traditionnels.
L'invention a également pour objet une machine de travail du sol tractée, traînée ou automotrice du type présentant, associée à un châssis, au moins une rangée de disques de travail du sol, chaque disque étant constitué d'un voile inscrit dans un cercle, ce voile étant muni, réparties à sa périphérie, de pales radiales, d'allure générale de préférence triangulaire ou trapézoïdale, délimitées au moins par un bord d'attaque et un bord de fuite, caractérisée en ce que chaque pale présente une torsion lui conférant un angle d'incidence, en particulier au voisinage de son extrémité distale de manière à lui permettre d'exercer dans le sol, lors de l'entraînement en rotation du disque provoqué généralement par l'avancement de la machine, au moins une fonction de déchaumage par effet de scalpage ou une fonction de scarification par effet de coupe sous forme d'incision.
L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante io d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 représente une vue de face d'un disque déchaumeur conforme à l'invention; la figure 2 représente une vue en coupe suivant A- A de la figure 1 associée à une symbolique des différents angles par rapport au sens d'avancement de la machine; les figures 3A et 3B représentent une vue de face, à partir de l'avant de 20 la machine, de deux disques déchaumeurs conformes à l'invention dans la figure 3A et conformes à l'état de la technique dans la figure 3B; la figure 4 représente une vue de face d'un disque de scarification conforme à l'invention; la figure 5 représente une vue en coupe suivant A-A du disque de la figure 4 avec une symbolique des différents angles; la figure 6 représente une vue en perspective d'un disque prise à partir 30 du devant de la machine; la figure 7 représente une vue schématique en perspective d'une machine de travail du sol équipée de tels disques et la figure 8 représente, de manière schématique, le travail du sol obtenu après passage d'une machine de travail du sol conforme à la figure 7.
Comme mentionné ci-dessus, le disque 1 de travail du sol, objet de l'invention, et la machine de travail du sol qui lui est associée, ont pour objet de permettre soit lorsque le disque est un disque de scarification, le traitement de sols, en particulier de sols engazonnés ou de prairies dans lesquels les végétaux présentent une croissance vigoureuse tendant au développement d'un tapis de io végétaux secs et morts qui empêche ensuite les effets d'un amendement ou d'un apport de soleil ou d'eau, soit lorsque le disque est un disque déchaumeur, le scalpage des résidus de récoltes sur des sols préalablement cultivés afin de laisser un sol propre et homogène avec un fond de sol exempt de muraille et d'effet de lissage.
La machine de travail du sol, objet de l'invention, peut donc être une machine de travail du sol tractée, traînée ou automotrice. Cette machine de travail du sol, telle que représentée à la figure 5, présente, associée à un châssis 4, au moins une rangée de disques 1. Chaque disque 1 de travail du sol est constitué d'un voile 2 inscrit dans un cercle. Ce voile 2 est généralement équipé d'un moyeu permettant un montage à rotation sur une machine. Ce voile 2 peut affecter un grand nombre de formes. Il peut ainsi être de forme concave, à la manière d'une calotte sphérique, triangulaire, convexe, droite ou autre. Ce voile est muni, à sa périphérie, de pales 3 radiales qui, dans les exemples représentés, affectent soit la forme de pales d'allure générale triangulaire dont un côté du triangle constitue la zone de raccordement de la pale 3 au voile 2 du disque 1, soit la forme de pales d'allure générale trapézoïdale dont une base du trapèze constitue la zone de raccordement de la pale 3 au voile 2 du disque 1.
Chaque pale 2 présente une torsion lui conférant un angle d'incidence, en particulier au voisinage de son extrémité distale de manière à lui permettre d'exercer dans le sol différentes fonctions. Cette déformation par torsion de la pale s'effectue par rapport à l'axe longitudinal de la pale. Ainsi, le bord 6 d'attaque et le bord 7 de fuite de la pale peuvent être soumis, à partir d'une position de départ dans laquelle ils sont dans le plan du disque (plan perpendiculaire à l'axe de rotation), à deux couples Cl, C2 opposés qui agissent dans des plans sensiblement parallèles comme l'illustre la figure 2. Ainsi, le bord 10 ou sommet de la pale dont le tranchant s'étend le long de la périphérie du disque et qui relie le bord 6 d'attaque et le bord 7 de fuite ne s'étend plus sur le cercle qui relierait les sommets de pales entre eux comme cela est le cas dans un disque traditionnel. La torsion peut s'accomplir suivant deux directions. Il en résulte donc deux modes de réalisation du disque conformes pour l'un aux figures 1 à 3A, pour l'autre aux figures 4 à 6. i0
Ainsi, dans un premier mode de réalisation conforme aux figures 1 à 3A, le disque 1 de travail du sol, qui est du type destiné à être monté sur la machine de travail du sol avec un angle d'ouverture a pour présenter une face 8 travaillante et un dos 5, est réalisé de telle sorte que chaque pale 3 présente une torsion qui correspond notamment à la résultante d'un déplacement du bord 6 d'attaque de chaque pale 3 en direction du dos 5 du disque et à un déplacement du bord 7 de fuite de chaque pale 3 en direction de la face 8 travaillante du disque 1, cette orientation de la torsion permettant aux pales 3 du disque, dit de déchaumage, d'exercer dans le sol, lors de l'entraînement en rotation du disque, au moins deux fonctions, l'une de scalpage du sol, l'autre de réduction de la muraille formée par exercice d'une poussée latérale. Ce déplacement du bord 6 d'attaque de chaque pale 3 en direction du dos 5 du disque 1, et du bord 7 de fuite de chaque pale 3 en direction de la face 8 travaillante du disque 1 peut être fictif ou réel en fonction du mode de réalisation retenu. Il est réel lors d'une fabrication par emboutissage et fictif lors d'une fabrication par moulage ou lors d'une pale rapportée sur le voile. Dans ce cas, la forme de la pale donne simplement l'impression d'avoir été obtenue par un tel déplacement qui est fictif. Ce disque, dit de déchaumage, exerce dans le sol, lors de son entraînement en rotation, au moins deux fonctions, l'une de scalpage du sol, l'autre de réduction de la muraille formée par exercice d'une poussée latérale. Cette poussée latérale est plus particulièrement visible à la figure 3A. Ainsi, l'aspect du fond de travail est différent de celui obtenu par rapport à l'état de la technique. Aucun effet de lissage n'est constaté et la muraille est supprimée. Par ailleurs, l'effet de scalpage peut s'exercer sur une plus grande largeur de travail. Dans ce mode de réalisation, l'angle a d'ouverture est compris entre 5 et 35 , de préférence compris entre 12 et 25 et de préférence encore voisin de 20 tandis que l'angle de la torsion subie par chaque pale est compris entre 5 et 40 , de préférence compris entre 8 et 20 , de préférence encore voisin de 12 . Ainsi, la torsion est opérée de manière telle que, à la figure 2, si l'on prend pour référence le plan perpendiculaire à l'axe de rotation du disque et passant par un point médian du bord 10 d'attaque de la pale dont le tranchant s'étend le long de la périphérie du disque et qui relie le io bord 6 d'attaque et le bord 7 de fuite qui correspondent aux bords longitudinaux de chaque pale, le bord 6 d'attaque tend à s'étendre à l'extérieur de ce plan, côté dos 5 du disque, tandis que le bord de fuite tend à s'étendre à l'intérieur de ce plan, côté face 8 travaillante du disque.
Dans un autre mode de réalisation de l'invention, représenté aux figures 4 à 6, à nouveau chaque disque 1 de travail du sol est destiné à être monté sur la machine de travail du sol avec un angle d'ouverture a pour présenter une face 8 travaillante et un dos 5. Dans ce cas, chaque pale 3 du disque 1 présente une torsion qui correspond notamment à la résultante d'un déplacement du bord 6 d'attaque de chaque pale 3 en direction de la face 8 travaillante du disque 1 et d'un déplacement du bord 7 de fuite de chaque pale 3 en direction du dos 5 du disque 1. Ces déplacements du bord d'attaque de chaque pale en direction de la face 8 travaillante du disque du bord 7 de fuite de chaque pale 2 en direction du dos 5 du disque correspondent à des déplacements réels ou fictifs pour les mêmes raisons que celles mentionnées ci-dessus. Cette orientation de la torsion permet aux pales 3 du disque 1, dit de scarification, d'exercer dans le sol au moins deux fonctions, l'une de coupe du système racinaire rencontré dans le sol, l'autre d'aération du sol travaillé pour ameublir le sol. Lesdites pales forment, au cours de l'entraînement en rotation du disque, une ou plusieurs lignes L1, L2... LN de scarification, la scarification s'effectuant transversalement à l'axe XX' d'avancement du disque 1. Ainsi, le résultat obtenu est plus particulièrement conforme à celui représenté à la figure 8.
Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, pour permettre un travail du sol adapté à la volonté de l'opérateur, chaque disque présente un angle a d'ouverture non nul par rapport au sens d'avancement de la machine et un angle d'entrure ou de carrossage non nul par rapport au sol. Les valeurs angulaires sont choisies en fonction des dimensions souhaitées de la scarification, elles-mêmes fonction du travail du sol à effectuer. A titre d'exemple, l'angle de torsion de chaque pale du disque est compris dans la plage [20 65] , de préférence dans la plage [35 55] et de préférence encore voisin de 45 pour un angle a d'ouverture du disque compris entre [5 et io 35] , de préférence compris entre [15 à 30] , de préférence encore voisin de 20 , le cumul des angles étant inférieur à 85. II convient de rappeler que l'angle d'ouverture correspond à l'angle formé par le disque avec la direction XX' d'avancement de la machine comme l'illustre la figure 5 où l'angle est représenté en a. L'angle d'entrure correspond quant à lui à l'angle formé par l'axe de rotation du disque avec le plan du sol. Cet angle d'entrure ou de carrossage est de préférence compris à l'intérieur d'une plage [3 - 30] et de préférence entre 10 et 15 .
L'angle d'ouverture agit plus particulièrement sur la longueur de la scarification formée dans le sol. L'angle d'entrure facilite la réalisation de cette scarification. De préférence, chaque disque 1 est réglable en inclinaison par rapport au sol et en ouverture par rapport au sens d'avancement de la machine pour faire varier à volonté les dimensions de la scarification en fonction du travail du sol souhaité. Il en résulte une grande souplesse d'utilisation de la machine. Il en est de même dans le cas d'une application au disque déchaumeur où les angles d'entrure et d'ouverture de chaque disque peuvent être réglables.
Indépendamment du mode de réalisation retenu, les pales 3 et le voile 2 du disque peuvent former un ensemble monolithique issu d'un même flan de tôle.
Ainsi, le disque peut être simplement fabriqué par emboutissage. Il peut également être fabriqué par moulage. Il en résulte une simplification de fabrication de l'ensemble et un coût moindre du disque. Les pales peuvent également être rapportées par exemple par soudure sur le voile du disque. Io
Dans le cas d'un disque droit, le voile 2 délimite une surface plane circulaire. Il est également possible de concevoir, de manière équivalente, un disque dont le voile 2 est réalisé sous forme d'une surface concave ou triangulaire. Les pales 3 sont disposées sur le pourtour du voile 2 qui peut être de forme circulaire ou polygonale. Un même disque peut porter plusieurs rangées de pales décalées axialement.
Le nombre de pales d'un disque est fonction des dimensions du disque et des pales. A titre d'exemple, un disque de scarification dont le voile affecterait la Io forme d'un disque de rayon égal à environ 60 cm présenterait 9 ou 10 pales d'une longueur d'environ 10 à 20 cm.
Par ailleurs, le bord 6 d'attaque de chaque pale 3 est affûté. En outre, chaque pale 3 peut être réalisée au moyen d'une surface courbe dont le rayon de is courbure se développe depuis le bord d'attaque 6 en direction du bord de fuite 7 de la pale 3. Chaque pale peut également être réalisée au moyen d'une surface courbe dont le rayon de courbure se développe depuis l'extrémité distale en direction de l'extrémité proximale de la pale.
Cette configuration de la pale accentue l'effet de cuillère dans le cas d'un disque de scarification et limite l'entraînement de mottes de terre lors de la sortie de la pale du sol.
La machine de travail du sol, équipée de tels disques, est constituée d'un châssis 4 qui peut être un châssis parfaitement classique formé de deux longerons reliés entre eux par deux traverses. Les traverses sont destinées à porter chacune une rangée de disques s'étendant le long d'une largeur de travail. Ainsi, cette machine peut comporter au moins une rangée de disques, de préférence deux rangées de disques. Chaque disque est équipé d'un moyeu de disque. Ce moyeu du disque est couplé au châssis par des moyens de liaison appropriés. De préférence, les disques 1 sont montés flottants par rapport au châssis 4 par l'intermédiaire d'organes élastiquement déformables pour s'effacer à l'encontre d'un obstacle. Ainsi, les disques et leurs moyeux peuvent être reliés à une traverse du châssis par un bras pivotant chargé par ressort rappelant le disque en position d'appui au sol ou par un ressort hélicoïdal constitué par l'enroulement d'au moins une spire, une extrémité de la spire étant raccordée au moyeu du disque, l'autre extrémité au châssis, la spire étant constituée à partir d'un matériau élastique tendant à rappeler le disque en position d'appui au sol. D'autres moyens de liaison peuvent être encore imaginés de manière équivalente.
Dans l'exemple représenté à la figure 7, le châssis 4 comporte au moins deux io rangées de disques 1 successives prises dans le sens XX' d'avancement du châssis 4. Les disques 1 sont ouverts suivant des directions opposées d'une rangée de disques à une autre. Ainsi, la première rangée de disques présente des disques ouverts en direction du bord latéral de droite du châssis, tandis que la seconde rangée de disques présente des disques ouverts en direction du bord latéral gauche du châssis pris dans le sens XX' d'avancement du châssis 4. Ces disques sont donc de deux types. Les disques constituant la première rangée de disques ouverts en direction du bord latéral de droite du châssis présentent, au niveau de leurs pales, une torsion dans une première direction. A l'inverse, les disques ouverts en direction du bord latéral de gauche du châssis 4 présentent une torsion dans un sens opposé. Ces deux rangées de disques sont suivies par un organe de réglage de la profondeur de travail des disques 1 constitué, dans les exemples représentés, par un rouleau 9. Ce rouleau 9 est relié par deux bras réglables en position aux longerons du châssis. Ce châssis, tel que représenté à la figure 7, peut être tracté au moyen d'un véhicule tracteur. La vitesse d'avancement pouvant être atteinte avec un tel châssis en exécutant un travail conforme à celui représenté à la figure 8 est de l'ordre de 8 à 12 km/heure.
Il est noter que les disques décrits ci-dessus auraient pu, de manière 30 équivalente, être montés sur un arbre rotatif moteur.