FR2867746A1 - Borne antivol pour le stationnement des deux roues - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de stationnement fixe pour véhicules à deux roues comprenant une borne supportant des moyens d'amarrage extensibles de longueur suffisante pour que tous les éléments du ou des véhicules devant être accrochés puissent l'être. Les moyens d'amarrage peuvent comprendre au moins un câble coulissant à travers un orifice pratiqué dans la paroi de la borne, doté à une extrémité d'un contrepoids, et à l'autre extrémité d'une boucle apte à recevoir un moyen de verrouillage. Les moyens d'amarrage étant escamotables, ils restent à l'abri des détériorations lorsqu'ils ne sont pas utilisés et ils s'ajustent sans difficulté au véhicule lorsqu'ils sont en service.Le présent dispositif de stationnement peut comprendre en outre des moyens d'appui placés à hauteur de pédale pour maintenir le ou les véhicules à deux roues en position sensiblement verticale.Le nouveau dispositif proposé permet aux utilisateurs de deux-roues de disposer d'un équipement de stationnement de leur véhicule peu encombrant, commode et sûr.

Description

BORNE ANTIVOL POUR LE STATIONNEMENT

DES DEUX-ROUES

La présente invention se rapporte au domaine des équipements de stationnement des véhicules à deux roues comprenant un système antivol.

Le trafic de véhicules en site urbain s'est considérablement accru durant les dernières décennies, provoquant embouteillages et pollution. L'utilisation de véhicules alternatifs à l'automobile est une réponse à cet accroissement. Les véhicules à deux roues, tels que la bicyclette, le scooter, le cyclomoteur, le vélomoteur ou la motocyclette, ont ainsi connu une promotion qui ne devrait pas se démentir dans l'avenir. Cependant cette tendance ne s'accompagne pas toujours de mesures concrètes d'encouragement. Si des pistes cyclables sont créées dans de nombreuses villes, les emplacements adaptés au stationnement des deux- roues sont rares et sont le plus souvent dépourvus de tout système assurant la protection contre le vol. En effet, les dispositifs les plus communs sont constitués d'un support fixe permettant uniquement de soutenir le véhicule en position verticale, à charge pour l'usager d'attacher son véhicule audit support fixe à l'aide d'un dispositif antivol portatif. Pour éviter le vol des éléments amovibles du véhicule, notamment des roues, certains usagers ont recours à deux ou plusieurs antivols assurant l'accrochage desdites parties amovibles au cadre du véhicule, celui-ci étant lui-même amarré au support fixe. On comprend qu'un tel système manque de commodité, et ne permet pas une bonne sécurisation du véhicule, du fait en particulier de la longueur réduite des antivols portatifs.

D'autres systèmes sont constitués d'un support horizontal comportant un ou plusieurs câbles dont une extrémité pend librement, généralement à hauteur de guidon. Ces supports, conçus pour accueillir les véhicules selon une disposition en épis, fournissent un unique câble de longueur réduite par véhicule, permettant l'accrochage d'une partie seulement du véhicule laissé en stationnement.

Pour remédier à ces inconvénients, un nouveau dispositif est proposé, permettant aux utilisateurs de deux-roues de disposer d'un équipement de stationnement de leur véhicule peu encombrant, sûr et commode. La présente invention concerne en effet un dispositif de stationnement comprenant une borne fixe supportant des moyens d'amarrage extensibles de 35 25 longueur suffisante pour que tous les éléments du ou des véhicules devant être accrochés puissent l'être. Les moyens d'amarrage ayant une longueur variable, ils restent à l'abri des détériorations lorsqu'ils ne sont pas utilisés et ils s'ajustent sans difficulté au véhicule lorsqu'ils sont en service.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif de stationnement fixe pour véhicules à deux roues comprenant une borne supportant des moyens d'amarrage d'au moins un véhicule, lesdits moyens d'amarrage étant escamotables.

Par "borne" on entend tout dispositif de forme allongée fixé au sol de manière à être dressé verticalement au-dessus dudit sol. Il est compris qu'une telle borne est réalisée en un matériau solide et rigide, susceptible de résister aux chocs avec un minimum de déformation durant son usage. De telles bornes sont généralement en pierre, en métal ou en matière plastique dure. Dans le cas présent on préférera le métal ou les matières plastiques pour des raisons qui apparaîtront dans la suite de la présente description.

Ladite borne, pour remplir sa fonction, doit être fixée au sol par un moyen connu, convenant au type de revêtement dudit sol, communément ciment, goudron ou autres matériaux utilisés sur la voie publique. On peut par exemple procéder à une implantation dans le sol même par scellement. Il est aussi commode de prévoir une platine, par exemple en métal, solidarisée avec la borne, ladite platine pouvant être vissée au sol.

Ladite borne comporte des moyens d'amarrage d'au moins un véhicule à deux roues. Par analogie avec les techniques marines, on appelle. "moyens d'amarrage", tout moyen permettant de maintenir, d'attacher quelque chose avec des amarres, des cordes, des câbles. Dans le cas présent, lesdits moyens d'amarrage qui doivent pouvoir être glissés à travers les pièces du véhicule en stationnement, présentent une certaine souplesse ainsi que la robustesse requise pour assurer les fonctions d'antivol. Ils sont assujettis à la borne de telle sorte qu'il n'est pas possible de les en dissocier sans avoir recours à un outillage spécialisé.

Dans le même temps lesdits moyens d'amarrage présentent la particularité d'être escamotables. Est escamotable un organe saillant d'un appareil qui a la faculté de disparaître automatiquement dans un logement prévu à cet effet. Bien entendu, on peut ensuite faire réapparaître l'organe en question en le retirant de son logement afin qu'il puisse à nouveau remplir sa fonction utile. Différents systèmes escamotables existent déjà. A titre d'exemple un tel système peut être réalisé à l'aide d'un enrouleur à ressort tel qu'employé pour les ceintures de sécurité des automobiles.

Selon une caractéristique de l'invention, la borne est essentiellement constituée d'un tube fixé au sol dont la paroi comporte au moins un orifice à travers lequel les moyens d'amarrage peuvent coulisser, c'est-àdire glisser d'avant en arrière ou inversement. La borne présente un espace intérieur formé par la lumière du tube, qui constitue avantageusement un logement dans lequel peuvent disparaître les moyens d'amarrage lorsqu'ils sont escamotés. La robustesse du tube assure ainsi une protection efficace des moyens d'amarrage lorsque ceux-ci sont rétractés. L'espace intérieur du tube peut aussi être mis à profit pour loger les organes assurant le coulissement des moyens d'amarrage.

Selon un mode de réalisation avantageux du dispositif selon l'invention, les moyens d'amarrage peuvent comprendre au moins un câble traversant ledit au moins un orifice, ledit au moins un câble étant doté à une extrémité d'une boucle apte à recevoir un moyen de verrouillage, et à l'autre extrémité d'un contrepoids. Un tel câble est défini comme un gros cordage en fibres textiles ou synthétiques ou en fils métalliques. Il est recommandé d'utiliser pour le dispositif selon l'invention des câbles dont au moins une partie des fibres sont des fils métalliques. Ils peuvent être en outre protégés par une gaine en plastique.

A la lumière de ce qui précède, on comprend que ledit contrepoids est situé à l'intérieur de la borne et que ladite boucle est située à l'extérieur de la borne, puisqu'elle est destinée à servir directement à l'amarrage d'un véhicule en offrant prise à un moyen de verrouillage. Ledit au moins un câble est apte à coulisser à travers un orifice, dont le bord peut être conçu de manière à favoriser le glissement en limitant l'usure. De manière commode, lorsque le dispositif comporte plusieurs câbles, chaque orifice est traversé d'un câble unique. De préférence, ledit au moins un orifice est pratiqué dans la partie supérieure du tube, à proximité du sommet de la borne.

On notera que ledit au moins un câble est doté d'une boucle apte à recevoir un moyen de verrouillage, mais n'inclut pas obligatoirement un tel moyen. Un moyen de verrouillage peut être par exemple une serrure, un cadenas, une chaîne ou tout moyen utilisé comme antivol. De manière préférée, ledit moyen de verrouillage est fourni par chaque utilisateur, qui s'assure de son bon fonctionnement et conserve par-devers lui la clé ou le code secret permettant la fermeture et l'ouverture du verrouillage. L'utilisation du dispositif selon l'invention ne nécessite alors aucun service d'accompagnement et demande un entretien minime.

Lorsque le dispositif n'est pas utilisé, le contrepoids est dans sa position basse dans le tube tandis que la boucle est dans sa position la plus haute à proximité de l'orifice. Lorsqu'un véhicule est amarré, au moins une partie du câble et sa boucle sont utilisées à l'extérieur du tube, tandis que le contrepoids est en position plus ou moins haute dans le tube. Le niveau d'un contrepoids donné dépend bien entendu de la longueur de câble extrait du tube. Il est aussi déterminé par le rapport entre la longueur du câble et la hauteur de la borne, ou plus précisément, entre la longueur du câble et la distance séparant ledit orifice de la base du tube.

Selon une caractéristique intéressante du dispositif selon l'invention, la longueur dudit au moins un câble est sensiblement égale à la distance séparant ledit orifice de la base du tube, de sorte que quand le contrepoids est à son niveau le plus bas, la boucle dépasse légèrement de l'orifice à l'extérieur du tube. Ainsi, lorsqu'il n'est pas utilisé le câble est en grande partie escamoté dans le tube, il ne gêne pas les autres utilisateurs et est à l'abri des intempéries ou des dégradations des maladroits ou des malveillants.

Cette caractéristique du dispositif selon l'invention est avantageusement combinée avec une autre caractéristique selon laquelle les moyens d'amarrage sont susceptibles de fournir une longueur totale de câble suffisante pour amarrer un véhicule à deux roues. En d'autres termes, cela signifie que la borne est suffisamment haute pour que ledit au moins un câble qui y est logé ait une longueur permettant d'amarrer un véhicule à deux roues en enserrant ses éléments amovibles, lorsqu'il est extrait du tube jusqu'au point de butée. Si deux câbles sont utilisés pour amarrer un véhicule, c'est la longueur cumulée disponible après extraction maximale des deux câbles qui sera considérée.

Une variante du dispositif mettant en oeuvre deux câbles par véhicule amarré est particulièrement préférée, dans la mesure où elle permet de concilier facilement une hauteur de borne modérée telle qu'un usager même de petite taille accède facilement à la boucle du câble et que la longueur de câble disponible soit importante (environ du double de la hauteur de la borne). De manière générale, il est alors commode d'amarrer à une borne deux véhicules à deux roues, placés parallèlement l'un par rapport à l'autre, de part et d'autre de la borne, à l'aide de deux paires de câbles manoeuvrables indépendamment. Ainsi, de préférence, dans le dispositif selon l'invention, les moyens d'amarrage comprennent deux paires de câbles, traversant en tout quatre orifices.

Dans une variante d'exécution, le présent dispositif de stationnement de deux-roues 35 comprend en outre des moyens d'appui placés à hauteur de pédale pour maintenir le ou les véhicules à deux roues en position sensiblement verticale.

20 25 30 De préférence lesdits moyens d'appui sont constitués d'une cale fixée à la base de la borne, sur laquelle une pédale de deux-roues peut prendre appui, ladite cale comportant une partie médiane évidée pour insérer l'axe de la pédale.

Le dispositif décrit ci-dessus permet de mettre en stationnement des véhicules à deux roues selon un procédé également objet de la présente invention. Selon ce procédé, lorsqu'un usager souhaite mettre son véhicule en stationnement, il réalise un certain nombre d'étapes consistant essentiellement à : - positionner ledit véhicule à proximité d'un dispositif de stationnement supportant des 10 moyens d'amarrage escamotables dudit véhicule, tel que décrit précédemment, - dégager lesdits moyens d'amarrage de la borne, - faire passer lesdits moyens d'amarrage à travers le véhicule de manière à enserrer les éléments à maintenir, - fixer l'extrémité libre desdits moyens d'amarrage par un moyen de verrouillage, 15 - relâcher et laisser escamoter la longueur excédentaire desdits moyens d'amarrage.

Selon un mode particulier de mise en oeuvre, le procédé comprend essentiellement les étapes consistant à : - positionner ledit véhicule à proximité d'un dispositif de stationnement tel que décrit précédemment, constitué d'un tube fixé au sol dont la paroi comporte au moins un orifice à travers lequel peut coulisser au moins un câble, ledit au moins un câble étant doté à une extrémité d'une boucle apte à recevoir un moyen de verrouillage, et à l'autre extrémité d'un contrepoids, - faire coulisser ledit au moins un câble hors de la borne, - faire passer ledit au moins un câble à travers le véhicule de manière à enserrer les éléments à maintenir, - fixer ladite au moins une boucle à un élément solidaire de la borne à l'aide d'une serrure mobile, - relâcher et laisser escamoter la longueur excédentaire dudit au moins un câble dans la 30 borne.

De manière particulièrement avantageuse, dans le procédé selon l'invention, ladite serrure mobile est fournie par le conducteur du véhicule.

De préférence, lorsque le véhicule est positionné à proximité de la borne, on place une de ses pédales en appui sur une cale comportant une partie médiane évidée recevant l'axe de ladite pédale pour maintenir ledit véhicule en position sensiblement verticale.

Le dispositif selon l'invention est peu encombrant, robuste, et s'installe facilement en tout lieu destiné au stationnement, notamment au stationnement des deux-roues. Par exemple, il peut être implanté sur un trottoir, sur un parking couvert ou découvert, à proximité d'un commerce, d'une salle de spectacle, etc. ... Il peut également être installé chez un particulier désireux d'assurer un rangement sécurisé des deux-roues de la famille.

Les exemples et dessins suivants ont pour but d'illustrer un mode de réalisation particulier de l'invention sans en réduire la portée.

La Figure 1 représente schématiquement une vue latérale d'un dispositif selon l'invention; La Figure 2 représente le même dispositif en vue de dessus; La Figure 3 illustre le fonctionnement d'un dispositif selon l'invention; Le dispositif de stationnement fixe pour véhicules à deux roues représenté sur les Figures 1 et 2 comprend une borne 1 supportant des moyens d'amarrage escamotables 2. La borne 1 est constituée d'un tube 3 de section circulaire, fermé à son sommet, dressé verticalement audessus du sol. La borne 1 est fixée par l'intermédiaire de la platine 14 qui est solidarisée avec la borne 1 par mécanosoudage et est vissée au sol.

La partie supérieure de la paroi 4 du tube 3 est percée de quatre orifices 5 à travers lesquels coulissent respectivement quatre câbles 6. Les câbles 6 sont dotés à une extrémité d'une boucle 7 apte à recevoir un moyen de verrouillage, et à l'autre extrémité d'un contrepoids 9. Le dispositif est représenté sur la Figure 1 alors qu'aucun véhicule n'est stationné. Les câbles sont escamotés dans la lumière du tube 3, les contrepoids 9 sont dans leur position basse dans le tube 3, tandis que les boucles 6 sont dans leur position la plus haute à proximité de leur orifice 5 respectif. La longueur des câbles 6 est approximativement égale à la hauteur de la borne 1, de sorte que lorsque les contrepoids 9 sont en butée à la base du tube 3, les boucles 7 dépassent légèrement de leur orifice 5 respectif.

Sur la Figure 2, une bicyclette 15 est positionnée à proximité de la borne 1. La bicyclette 15 est maintenue en position sensiblement verticale à l'aide de la cale 11, fixée à la base de la borne 1. L'appui est réalisé par la pédale 14 du véhicule 15. La cale 11 comporte une partie médiane 12 évidée facilitant l'insertion de l'axe 13 de la pédale 14. Un second véhicule peut aisément être mis en stationnement parallèlement au premier et sécurisé à l'aide des deux câbles restants. Une secondé cale est prévue à cet effet, qui est située de manière à ce que les deux véhicules soient placés tête-bêche en raison de l'encombrement des guidons.

Sur la Figure 3, on a représenté schématiquement le fonctionnement du dispositif décrit précédemment. Par soucis de clarté, le véhicule à deux roues devant être mis en stationnement n'a pas été représenté.

Les câbles 6 et leur boucle respective 7 sont partiellement tirés à l'extérieur du tube 3, tandis que les contrepoids correspondants 9 sont en position plus ou moins haute dans le tube 3. Le niveau d'un contrepoids donné dépend bien entendu de la longueur du câble 6 qui est extraite de la borne 1. Le dispositif tel que représenté est conçu pour recevoir deux véhicules, chacun amarré par deux câbles. La longueur totale de câble disponible pour attacher un véhicule correspond donc environ à deux fois la hauteur de la borne. Ainsi, pour une borne d'un mètre de haut, l'utilisateur disposera d'environ deux mètres de câble pour amarrer toutes les parties amovibles de son véhicule.

Une fois que le véhicule est placé à proximité du dispositif de stationnement tel que décrit précédemment, on amène la pédale 13 la plus proche de la borne en appui sur la cale 11. On insère l'axe 14 de la pédale 13 dans la partie médiane évidée 12 de la cale 11, en prenant soin de positionner la pédale 13 à la hauteur adéquate pour maintenir le véhicule sensiblement verticalement. On fait alors coulisser deux câbles 6 hors de la borne 1 par les orifices 5. Puis, on fait passer les câbles 6 à travers le véhicule de manière à enserrer les éléments amovibles que l'on souhaite maintenir. On réunit les boucles 7 afin de les fixer ensemble à l'aide d'une serrure mobile fournie par le conducteur du véhicule. Finalement, on relâche et on laisser escamoter la longueur excédentaire des câbles 6 dans la borne 1. 30

Claims (10)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif de stationnement fixe pour. véhicules à deux roues comprenant une borne (1) supportant des moyens d'amarrage (2) d'au moins un véhicule, caractérisé en ce que lesdits moyens d'amarrage sont escamotables.

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la borne (1) est 10 constituée d'un tube (3) fixé au sol dont la paroi (4) comporte au moins un orifice (5) à travers lequel les moyens d'amarrage (2) peuvent coulisser.

3 - Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'amarrage (2) comprennent au moins un câble (6) traversant ledit au moins un orifice (5), doté à une extrémité d'une boucle (7) apte à recevoir un moyen de verrouillage (8), et à l'autre extrémité d'un contrepoids (9).

4 - Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la longueur dudit au moins un câble (6) est sensiblement égale à la distance séparant ledit au moins un orifice (5) de la base du tube (3), de sorte que quand le contrepoids (9) est à son niveau le plus bas, la boucle (7) seule dépasse de l'orifice (5) à l'extérieur du tube (3).

- Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'amarrage (2) sont susceptibles de fournir une longueur totale de câble (6) 25 suffisante pour amarrer les parties amovibles d'un véhicule à deux roues.

6 - Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'amarrage (2) comprennent deux paires de câbles (6), traversant en tout quatre orifices (5).

7 - Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens d'appui (10) placés à hauteur de pédale pour maintenir le ou les véhicules à deux roues en position sensiblement verticale.

8- Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens d'appui (10) sont constitués d'une cale (11) fixée à la base de la borne (1) sur laquelle une pédale de deux-roues peut prendre appui, ladite cale comportant une partie médiane (12) évidée pour insérer l'axe de ladite pédale.

9 - Procédé de mise en stationnement d'un véhicule à deux roues, caractérisé en ce qu'il comprend essentiellement les étapes consistant à : - positionner ledit véhicule à proximité d'un dispositif de stationnement selon l'une des

revendications 1 à 8,

- dégager les moyens d'amarrage (2) de la borne (1), - faire passer les moyens d'amarrage (2) à travers ledit véhicule de manière à enserrer les éléments à maintenir, - fixer l'extrémité libre des moyens d'amarrage (2) par un moyen de verrouillage (8), - relâcher et laisser escamoter la longueur excédentaire desdits moyens d'amarrage dans le tube (3) de la borne (1).

- Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend essentiellement les étapes consistant à : - positionner ledit véhicule à proximité d'un dispositif de stationnement selon l'une des revendications 2 à 8, - faire coulisser ledit au moins un câble (6) doté d'une boucle (7) hors de la borne (1), - faire passer ledit au moins un câble (6) à travers ledit véhicule de manière à enserrer les éléments à maintenir, - fixer la boucle (7) à un élément solidaire de la borne (1) à l'aide d'une serrure mobile, - relâcher et laisser escamoter la longueur excédentaire dudit au moins un câble (6) dans la borne (1).

11 - Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite serrure mobile est fournie par le conducteur du véhicule.

12 - Procédé selon la revendication, caractérisé en ce que lorsque le véhicule est positionné à proximité de la borne (1), on place une pédale dudit véhicule en appui sur une cale (11) comportant une partie médiane (12) évidée recevant l'axe de ladite pédale, pour maintenir ledit véhicule en position sensiblement verticale.