FR2862674A1 - Realisation d'une barriere de securite pour voie de circulation routiere - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne la réalisation d'une barrière de sécurité pour voie de circulation routière.Cette barrière (1) est constituée d'éléments-poutres (2), préfabriqués en particulier en béton armé, que l'on met en appui stable sur le sol (8) et que l'on relie deux à deux par articulation mutuelle autour de deux axes (23, 27) perpendiculaires au sol (8), libres par rapport à celui-ci, et dont chacun est fixe par rapport à l'un, respectif, de ces deux éléments-poutres (2) et placé en retrait longitudinal par rapport à une face frontale correspondante (4, 5) de juxtaposition mutuelle des deux éléments-poutres (2).Application à la réalisation de barrières de sécurité d'usage temporaire ou permanent, utilisables en tracé rectiligne ou curviligne et susceptibles de s'infléchir localement sous l'effet d'un impact d'un véhicule.

Description

poutres sur le sol, sous l'effet d'un, impact d'un véhicule, contribue
grandement à la sécurité offerte par la barrière en permettant d'absorber une partie de l'énergie d'impact et, en l'absence de rupture de la
barrière, de guider le véhicule de telle sorte qu'il tende à glisser le long de celle-ci et à rester ainsi dans sa voie de circulation.
Dans les deux cas, il est également avantageux de pouvoir démonter puis remonter un ou plusieurs éléments- poutres sans être obligé de déplacer les éléments-poutres voisins, à savoir dans le premier cas pour aménager provisoirement un passage à travers la barrière, en particulier pour créer une déviation ou permettre le passage de véhicules de secours, et dans le deuxième cas pour faciliter la modification du tracé de la barrière par exemple en fonction de l'évolution d'un chantier.
Un procédé de réalisation d'une barrière de sécurité offrant ces possibilités est décrit dans WO82/04272 qui préconise de relier entre eux deux éléments-poutres voisins, dans une zone inférieure respective, au moyen d'un tube que l'on engage de haut en bas dans des gorges hémicylindriques aménagées dans leurs faces frontales voisines, perpendiculairement à leurs faces inférieures, et qui vient s'emboîter par une extrémité inférieure sur des doigts placés en saillie vers le haut au fond de ces gorges, à un niveau légèrement supérieur à celui des faces inférieures de ces deux éléments-poutres et en léger retrait longitudinal par rapport à la face frontale respectivement correspondante. WO82/04272 préconise par ailleurs de relier entre eux ces deux éléments-poutres voisins, dans une zone inférieure respective, au moyen d'une plaque de raccordement que l'on dépose ensuite sur une extrémité supérieure du tube et, de part et d'autre de celui-ci, dans des cavités aménagées au bord des gorges dans les éléments-poutres et que l'on engage, par des orifices appropriés, sur des goujons placés en saillie vers le haut au fond de ces cavités, dans une position en retrait longitudinal par rapport aux gorges et par conséquent par rapport aux doigts en saillie au fond de celles-ci. La plaque est ensuite boulonnée sur les goujons, ce qui assure sa retenue et, par son intermédiaire, la retenue du tube. Les faces frontales sont légèrement biseautées, ce qui permet de réaliser et de conserver la liaison entre deux éléments-poutres voisins non seulement lorsqu'ils sont placés dans le prolongement rigoureux l'un de l'autre mais également lorsqu'ils sont légèrement décalés angulairement l'un par rapport à l'autre pour adapter la barrière de sécurité à un tracé curviligne ou autoriser sa déformation sans rupture sous l'impact d'un véhicule.
Une barrière réalisée selon ce procédé connu offre ainsi les possibilités requises de pose en tracé curviligne comme en tracé rectiligne et d'inflexion localisée sans rupture sous l'impact d'un véhicule.
En outre, chaque élément-poutre peut être démonté puis remonté sans que l'on soit obligé de déplacer les éléments-poutres voisins, du fait de que les tubes et les plaques de raccordement mutuel peuvent être mis en place et ôtés depuis le haut et que leurs contreparties sur les éléments-poutres, à savoir les doigts placés au fond des gorges et les goujons placés au fond des cavités, ne forment aucune saillie sur les faces frontales et ne constituent ainsi aucun obstacle au déplacement d'un élément-poutre par rapport aux éléments-poutres voisins, par exemple par levage au moyen d'un engin approprié, une fois que les tubes et plaques de raccordement ont été démontés, et à la remise en place ultérieure de cet élément-poutre par descente en position.
Cependant, une barrière de sécurité réalisée selon ce procédé connu présente un certain nombre 10 d'inconvénients.
L'un de ces inconvénients réside dans le fait que, en raison d'un décalage longitudinal respectif nécessairement différent, par rapport aux faces frontales des éléments-poutres, des doigts des fonds des gorges et des goujons des fonds des cavités, deux éléments-poutres voisins sont articulés mutuellement dans leur zone inférieure autour de deux axes perpendiculaires à leurs face inférieure et pratiquement confondus, résultant de la coopération entre les doigts des fonds des gorges et le tube dans lequel ils sont emboîtés, alors qu'ils sont articulés mutuellement dans leur zone supérieure autour de deux axes parallèles aux deux axes précités mais beaucoup plus éloignés l'un de l'autre, définis par les deux goujons engagés dans la plaque de raccordement.
Il en résulte qu'il est nécessaire de prévoir des jeux relativement importants entre les doigts des fonds des gorges et le tube qui les relie, entre les goujons des fonds des cavités et les orifices aménagés pour les recevoir dans la plaque de raccordement, ainsi qu'entre deux faces frontales voisines lorsque deux éléments-poutres voisins sont reliés mutuellement, si l'on veut être en mesure de poser une barrière non seulement selon un tracé rectiligne mais également selon un tracé curviligne et si l'on veut autoriser une inflexion localisée de cette barrière, sans risque d'endommagement de tout ou partie des composants de celle-ci, sous l'effet d'un impact d'un véhicule. A défaut, seul un tracé pratiquement rectiligne serait possible, et cette barrière serait intrinsèquement rigide à l'encontre de toute inflexion parallèle au sol; plus précisément, toute sollicitation susceptible d'entraîner une inflexion localisée de la barrière créerait entre chaque tube et les doigts qu'il relie mutuellement, d'une part, ainsi qu'entre chaque plaque de raccordement et les goujons qu'elle relie mutuellement, d'autre part, des efforts considérables auxquels ces moyens de liaison mutuelle entre deux éléments- poutres voisins opposeraient dans un premier temps une résistance à l'encontre de toute inflexion, au risque d'endommager gravement le véhicule et de blesser gravement ses occupants en l'arrêtant brutalement ou de le renvoyer par effet de ricochet, puis certains, au moins, finiraient probablement par céder en se déformant, ou en se rompant, ce qui libérerait les éléments-poutres concernés, c'est-à-dire ne permettrait pas de conserver la continuité recherchée de la barrière de sécurité, au risque d'autoriser le passage du véhicule à travers celle-ci.
De façon générale, on observe une certaine gracilité des doigts aménagés au fond des gorges et, dans une moindre mesure, des goujons aménagés au fond des cavités, et l'on peut s'interroger sur la résistance mécanique de ces doigts et goujons sous l'effet des efforts considérables qui peuvent se développer, en particulier en termes de traction appliquée par un élément-poutre recevant l'impact d'un véhicule aux éléments-poutres voisins, et les risques de dégagement d'abord au niveau des extrémités inférieures des tubes, par cisaillement ou flexion des doigts aménagés au fond des gorges, puis au niveau des goujons, alors seuls à transmettre les efforts et par conséquent très fortement sollicités, apparaissent largement dominants.
Par conséquent, même si l'on prévoit les jeux précités, propres à permettre la pose de la barrière selon un tracé curviligne et, que son tracé soit rectiligne ou curviligne, son inflexion sous l'effet de l'impact d'un véhicule, les risques de rupture de la barrière dans le cas d'un tel impact sont particulièrement importants. En outre, si les doigts des fonds des gorges, ou les goujons des fonds des cavités, sont endommagés, les éléments-poutres deviennent inutilisables dans la mesure où il n'est plus possible de les raccorder à des éléments-poutres voisins, à moins d'une opération, difficilement envisageable et nécessitant une longue période d'inutilisation, de démontage des doigts ou goujons endommagés, par dégagement du matériau constitutif des éléments-poutres concernés, puis mise en place et scellement de doigts ou de goujons de remplacement.
Un autre inconvénient du procédé connu réside dans le fait que l'on boulonne chaque plaque de raccordement sur les goujons qui lui correspondent, au risque d'un desserrage des écrous utilisés à cet effet puis d'une libération totale de la plaque de recouvrement à laquelle ils correspondent sous l'effet des vibrations, ce qui signifie un risque de perte de la liaison supérieure entre deux éléments-poutres voisins si la plaque de raccordement vient à se dégager totalement puis, dès lors que le tube correspondant n'est ainsi plus retenu vers le haut, un risque de soulèvement de ce tube par rapport aux doigts des fonds des gorges et de perte, également, de la liaison inférieure entre ces deux éléments-poutres voisins qui ne sont alors plus du tout reliés entre eux. En outre, l'inévitable encrassement des filetages des goujons et des écrous dans le temps, ainsi que la rouille si les goujons et les écrous y sont vulnérables, peuvent gêner un démontage volontaire, voire obliger à cet effet à détruire les goujons, ce qui rend les éléments-poutres concernés inutilisables à moins d'une réparation difficilement envisageable comme on l'a énoncé précédemment.
Le but de la présente invention est de remédier à l'essentiel et, dans ses modes de mise en oeuvre préférés, à la totalité de ces inconvénients, tout en conservant, voire en améliorant, la démontabilité, la possibilité de pose en tracé curviligne comme en tracé rectiligne et la possibilité d'inflexion sans rupture, sous l'effet d'un impact d'un véhicule, des barrières de sécurité réalisées par le procédé connu.
A cet effet, la présente invention propose un procédé qui, tout en étant conforme au procédé indiqué en préambule, est caractérisé en ce que l'on relie deux éléments-poutres voisins par articulation mutuelle autour de deux axes perpendiculaires au sol et libres par rapport à celui-ci, dont chacun est fixe par rapport à l'un, respectif, de ces deux éléments-poutres et placé en retrait longitudinal par rapport à une face frontale correspondante par laquelle cet élément-poutre est juxtaposé à l'autre de ces deux éléments-poutres, d'une distance faible par rapport à la moitié de la dimension longitudinale ou longueur de chaque élémentpoutre entre ses faces frontales et telle que, dans le cas d'un tracé rectiligne, les faces frontales de juxtaposition mutuelle de ces deux éléments-poutres soient mutuellement espacées, longitudinalement, d'une distance longitudinale négligeable en comparaison avec ladite longueur de chaque élément-poutre.
A cet effet, on utilise des éléments-poutres longitudinaux, préfabriqués en particulier en béton armé, dont chacun présente une face longitudinale inférieure susceptible d'être mise en appui stable sur le sol, deux faces transversales frontales de juxtaposition à d'autres éléments-poutres similaires et des moyens de liaison articulée avec ces derniers, chacun de ces éléments- poutres étant lui-même caractéristique de la présente invention, en ce que les moyens de liaison articulée définissent deux axes d'articulation mutuelle perpendiculaires à la face inférieure de l'élément-poutre, fixes par rapport à celui-ci, et placés en retrait longitudinal par rapport à une face frontale correspondante, d'une distance faible par rapport à la moitié de la dimension longitudinale ou longueur de l'élément- poutre entre ses faces frontales.
La barrière de sécurité obtenue est elle-même caractéristique de la présente invention, en ce que deux éléments-poutres voisins sont reliés par articulation mutuelle autour de deux axes perpendiculaires au sol et libres par rapport à celui-ci, dont chacun est fixe par rapport à l'un, respectif, de ces deux éléments- poutres et placé en retrait longitudinal par rapport à une face frontale correspondante par laquelle cet élément-poutre est juxtaposé à l'autre de ces deux éléments-poutres, d'une distance faible par rapport à la moitié de la dimension longitudinale ou longueur de chaque élément-poutre entre ses faces frontales et telle que, dans le cas d'un tracé rectiligne, les faces frontales de juxtaposition mutuelle de ces deux éléments-poutres soient mutuellement espacées, longitudinalement, d'une distance longitudinale négligeable en comparaison avec ladite longueur de chaque élément-poutre.
Un Homme du métier comprendra aisément que, dès lors que l'articulation entre deux éléments-poutres voisins s'effectue autour d'un seul axe de chacun d'eux, lequel est perpendiculaire au sol et à la face inférieure d'appui de chaque élément préfabriqué sur celui-ci, une barrière réalisée conformément à la présente invention ne constitue pas, contrairement à une barrière réalisée conformément aux enseignements de WO82/04272, une barrière essentiellement rigide à moins de prévoir des jeux fonctionnels importants, mais une barrière conçue dès les origines comme un ensemble intrinsèquement articulé comme peuvent l'être les maillons d'une chaîne de bicyclette, dans lequel deux éléments-poutres voisins peuvent être guidés rigoureusement à la rotation relative autour de leurs deux axes d'articulation mutuelle pour s'orienter l'un par rapport à l'autre, parallèlement au sol, qu'il s'agisse de poser une barrière selon un tracé curviligne plutôt que selon un tracé rectiligne ou qu'il s'agisse, pour la barrière, de subir une inflexion localisée sous l'effet d'un impact d'un véhicule. Il devient en outre possible de répartir les efforts qui apparaissent alors dans le sens d'un éloignement relatif des axes d'articulation mutuelle de deux éléments-poutres voisins sur une pluralité de composants de raccordement mutuel dont un exemple sera décrit par la suite et qui assurent une liaison entre ces axes à différents niveaux le long de ceux-ci, ces composants étant placés dans une relation identique par rapport aux deux éléments-poutres qu'ils relient et pouvant de ce fait travailler simultanément et dans les mêmes conditions quel que soit le niveau auquel ils se situent ainsi.
A cet égard, on peut certes relier deux éléments-poutres voisins par des moyens assurant un écartement mutuel variable entre les axes respectifs d'articulation mutuelle, mais on préfère choisir de tels moyens assurant un écartement mutuel fixe entre ces axes respectifs d'articulation mutuelle.
A cet effet, selon un mode de mise en uvre préféré du procédé selon l'invention et selon un mode de réalisation préféré de la barrière obtenue ainsi que de chaque élément-poutre destiné à la réalisation de cette barrière, on préfabrique chaque élément-poutre en y aménageant suivant chacun des axes d'articulation mutuelle un passage tubulaire traversant, intégralement placé en retrait longitudinal par rapport à la face frontale correspondante, et l'on relie deux éléments- poutres voisins en engageant, dans celui des passages tubulaires de chacun d'eux qui correspond à l'axe respectif d'articulation mutuelle, une goupille respective que l'on engage également, dans une zone supérieure et dans une zone inférieure de ces deux éléments-poutres, dans un orifice coaxial respectif d'une plaque supérieure de raccordement et dans un orifice coaxial respectif d'une plaque inférieure de raccordement, la plaque supérieure de raccordement et la plaque inférieure de raccordement présentant, perpendiculairement à chacun des axes d'articulation mutuelle respectifs, des dimensions respectives faibles par rapport à ladite longueur de chaque élémentpoutre et chaque goupille étant libre de tourner autour de l'axe d'articulation mutuelle respectif par rapport à l'élément-poutre respectivement correspondant et/ou par rapport aux plaques supérieure et inférieure de raccordement et étant libre par rapport au sol.
Naturellement, cette liberté de chaque goupille par rapport au sol est la garantie de la liberté que l'on souhaite conserver, par rapport au sol, aux axes d'articulation mutuelle des éléments-poutres et par conséquent de la possibilité, pour la barrière réalisée, de s'infléchir localement par glissement d'au moins certains des éléments-poutres sur le sol, sous l'effet d'un impact d'un véhicule.
On observera la grande simplicité et la grande rapidité avec lesquelles on peut assembler mutuellement ou séparer l'un de l'autre deux élémentspoutres voisins lorsqu'on choisit ce mode de mise en oeuvre préféré du procédé selon l'invention. En effet, dès lors que les plaques supérieure et inférieure de raccordement et les éléments-poutres à raccorder mutuellement ont été mis en place, dans un ordre qui résulte de leur constitution dont un exemple préféré sera décrit par la suite, l'introduction des goupilles, par un mouvement de haut en bas, suffit à assurer la liaison mutuelle, et leur retrait, par un mouvement de bas en haut, suffit à libérer l'ensemble des autres composants qui leurs sont associés.
On observera également que les moyens ou composants assurant alors la liaison mutuelle entre deux éléments-poutres voisins, à savoir les plaques supérieure et inférieure de raccordement et les goupilles qui leur sont associées, peuvent présenter une grande rusticité, c'est-à-dire tout à la fois à coût réduit et en offrant un dimensionnement et, par conséquent, une résistance mécanique largement supérieurs à ceux des moyens utilisés pour relier mutuellement deux éléments-poutres voisins dans le cas du procédé décrit dans WO82/04272, ce qui garantit une meilleure résistance de la liaison entre deux éléments-poutres voisins à une traction appliquée dans le sens d'un éloignement mutuel, c'est-à-dire également une résistance accrue de la barrière à un démantèlement sous l'effet d'une inflexion résultant elle-même de l'impact d'un véhicule. La sécurité qu'offre une barrière réalisée conformément à la présente invention est ainsi largement supérieure à celle d'une barrière réalisée selon le procédé connu.
On pourrait prévoir, en s'inspirant de ce procédé connu, de visser chaque goupille soit dans l'un des orifices qui la reçoivent, respectivement dans la plaque supérieure de raccordement ou dans la plaque inférieure de raccordement, soit dans le passage tubulaire correspondant mais, compte tenu de ce que la longueur d'une goupille est proche de la hauteur de chaque élément-poutre et de ce que chaque goupille peut ainsi présenter un poids suffisant à cet effet, on préfère engager librement chaque goupille dans le passage tubulaire correspondant et dans les orifices coaxiaux correspondants d'une plaque supérieure de raccordement et d'une plaque inférieure de raccordement, et l'y laisser engagée par gravité.
Il en résulte, outre une grande simplicité de mise en place et d'enlèvement des goupilles, une simplicité accrue de réalisation des passages tubulaires et des orifices des plaques supérieure et inférieure de raccordement, lesquels passages et orifices peuvent être lisses intérieurement, de même que la goupille peut être lisse extérieurement. Naturellement, ce caractère lisse rend les possibilités de démontage et de montage beaucoup moins vulnérables à l'encrassement et à la rouille que dans le cas de la liaison vissée décrite dans WO82/04272.
On pourrait alors prévoir que chaque goupille soit retenue à l'état engagé dans les orifices respectivement correspondants d'une plaque supérieure de raccordement et d'une plaque inférieure de raccordement ainsi que dans le passage tubulaire correspondant, entre ces deux plaques de raccordement, par appui de son extrémité inférieure sur le sol mais, afin d'éviter tout risque d'ancrage de la barrière selon l'invention au sol par engagement accidentel d'une goupille dans un trou, ce qui pourrait également ruiner l'engagement de cette goupille au moins dans l'orifice correspondant de la plaque supérieure de raccordement, on préfère choisir chaque goupille de telle sorte qu'elle présente une tête apte à reposer par gravité sur la plaque supérieure de raccordement et une longueur telle qu'elle s'étende au plus jusqu'au sol, en dessous de la plaque inférieure de raccordement, lorsque sa tête repose par gravité sur la plaque supérieure de raccordement.
La constatation de ce que la tête d'une goupille repose sur la plaque supérieure de raccordement témoigne alors de ce que la goupille est correctement engagée, y compris dans l'orifice correspondant de la plaque inférieure de raccordement.
La présence d'une telle tête facilite en outre la préhension de chaque goupille lorsqu'il s'agit de la dégager des orifices respectifs des plaques inférieure et supérieure de raccordement et du passage tubulaire correspondant pour séparer deux éléments-poutres voisins.
Lorsque le matériau constitutif des éléments-poutres s'y prête, on peut aménager directement dans ce matériau constitutif chacun des passages tubulaires de réception des goupilles mais on préfère aménager chacun de ces passages tubulaires sous forme d'un tube respectif que l'on noie dans l'élément-poutre correspondant en préfabriquant celui-ci, ce qui renforce le matériau constitutif autour de chaque passage tubulaire, de façon largement préférée dans le cas fréquent où ce matériau constitutif est du béton.
De façon également tout particulièrement préférée dans ce cas, en raison de la faible résistance du béton à la traction, mais également dans le cas d'autres matériaux constitutifs des éléments-poutres, on préfère relier entre eux les tubes des deux passages tubulaires de chaque élément- poutre par des tirants longitudinaux d'armature que l'on noie dans cet élément-poutre en préfabriquant celui-ci.
Ainsi, si un véhicule vient à heurter une barrière selon l'invention et si celle-ci s'infléchit sous l'impact, ce qui se traduit par l'apparition d'efforts de traction dans les plaques supérieure et inférieure de raccordement ainsi qu'entre les tubes des deux passages tubulaires de chaque élément-poutre, ces efforts de traction se transmettent directement de l'un à l'autre de ces tubes à l'intérieur du matériau constitutif de cet élément-poutre, sans solliciter ce matériau constitutif, qui ne constitue en quelque sorte qu'un enrobage sans réelle fonction de liaison mécanique entre les tubes. On peut en outre prévoir de renforcer le matériau constitutif de chaque élément-poutre entre chaque passage tubulaire, en particulier garni d'un tube, et la face frontale voisine en disposant autour de chaque passage tubulaire de chaque élément-poutre des épingles longitudinales d'armature dont chacune entoure le passage tubulaire correspondant vers la face frontale correspondante, et en reliant entre elles les épingles d'armature correspondant aux deux passages tubulaires de chaque élément-poutre par des tirants longitudinaux d'armature qui peuvent être constitués en particulier par les tirants précités de liaison entre des tubes définissant les passages tubulaires de cet élément-poutre et que l'on noie dans cet élément-poutre, ainsi que les épingles d'armature, en préfabriquant celui-ci.
Afin, d'une part, de faciliter les montage et démontage et, d'autre part, d'assurer une liaison mutuelle des éléments-poutres voisins aussi près que possible du sol, par les plaques inférieures de raccordement, on préfère faire reposer ces dernières sur le sol.
Pour permettre leur passage, on peut prévoir que la face inférieure de chaque élément-poutre repose sur le sol par l'intermédiaire de pieds, comme il est décrit dans WO82/04272, mais on préfère disposer d'une surface maximale de contact entre la face inférieure de chaque élément-poutre et le sol, d'une part dans un but de meilleure stabilité et d'autre part dans un but de meilleure répartition des efforts de friction sur le sol. A cet effet, on préfère préfabriquer chaque élément- poutre de telle sorte que sa face inférieure présente une forme générale plane et en aménageant dans cette face inférieure, au raccordement de celle-ci à chaque face frontale, une cavité inférieure respective de réception d'une partie correspondante de la plaque inférieure de raccordement, chaque cavité inférieure entourant un axe d'articulation mutuelle respectif, étant ouverte vers la face frontale correspondante mais fermée vers le haut par un fond plan qui est parallèle à la face inférieure de l'élément-poutre et décalé par rapport à celle-ci d'une distance au moins égale à la dimension ou épaisseur de la plaque inférieure de raccordement, mesurée parallèlement à l'axe d'articulation mutuelle respectif, et dans lequel débouche le passage tubulaire correspondant, chaque cavité inférieure présentant une forme et des dimensions en plan telles qu'elle reçoive ladite partie de la plaque inférieure de raccordement en respectant un jeu fonctionnel, à la rotation relative autour de l'axe d'articulation mutuelle respectif, au moins égal à celui qui est nécessaire pour autoriser un cintrage de la barrière dans des conditions telles que la face frontale correspondante vienne buter localement contre une face frontale d'un élément-poutre voisin.
On est ainsi assuré de ce que la limitation du pivotement relatif de deux éléments-poutres voisins provienne d'une mise en contact localisée de leurs faces frontales, travaillant en compression, dans les meilleures conditions en particulier lorsque les éléments-poutres sont réalisés en béton armé, plutôt que par butée de la plaque inférieure de raccordement dans la cavité inférieure correspondante de chacun de ces éléments-poutres, ce qui pourrait provoquer une détérioration du matériau constitutif de celui-ci.
On observera que le jeu fonctionnel précité peut être suffisamment faible, compte tenu des rayons de courbure relativement grands que l'on admet généralement pour des barrières de sécurité, pour que chaque cavité inférieure constitue lors de la construction de la barrière un guide de prépositionnement de la plaque inférieure de raccordement, qu'il suffit de placer dans une orientation approximativement correcte, en butée à l'intérieur de la cavité correspondante, pour permettre ensuite un engagement d'une zone d'extrémité inférieure de la goupille correspondante après que celle-ci ait traversé la plaque supérieure de raccordement correspondante et le passage tubulaire correspondant.
Afin d'assurer qu'une zone d'extrémité inférieure de la goupille traverse de part en part la plaque inférieure de raccordement correspondante et y reste engagée même si elle tend à se soulever par exemple en raisons de vibrations ou d'un choc, on prévoit de préférence de faire reposer chaque plaque inférieure de raccordement sur le sol par l'intermédiaire de moyens de calage la maintenant parallèle à celui-ci, auquel cas la distance dont le fond de la cavité de chaque élément-poutre est décalé par rapport à la face inférieure de celui-ci est choisie au moins égale à la dimension ou épaisseur cumulée de chaque plaque inférieure de raccordement et des moyens de calage associés à celle-ci, mesurée parallèlement à l'axe d'articulation, et l'on choisit chaque goupille d'une longueur telle que, lorsqu'elle est engagée dans un passage tubulaire d'un élément-poutre et dans des orifices coaxiaux d'une plaque supérieure de raccordement et d'une plaque inférieure de raccordement, elle fasse saillie sous la plaque inférieure de raccordement au plus jusqu'à un prolongement géométrique coplanaire de la face inférieure de l'élément-poutre.
Une zone d'extrémité inférieure de chaque goupille fait alors saillie en dessous de chaque plaque inférieure de raccordement, lorsque la barrière est montée, et on peut avantageusement choisir chaque goupille de telle sorte qu'elle présente dans cette zone un crantage périphérique en creuxqui, sans constituer d'entrave à son engagement ou à son dégagement volontaire, lors du montage ou du démontage de la barrière, s'oppose à un dégagement intempestif, par exemple lorsque la barrière fléchit sous l'impact d'un véhicule, en venant alors en prise avec la plaque inférieure de raccordement. Cependant, cette zone d'extrémité inférieure ne joue pas de rôle dans l'articulation mutuelle dans des conditions normales de positionnement relatif des différents composants de cette barrière. On peut donc lui donner, de préférence en dessous du crantage précité lorsqu'il est prévu, une forme effilée, par exemple tronconique, qui permet de faciliter l'engagement de chaque goupille dans les orifices correspondants d'une plaque supérieure de raccordement et d'une plaque inférieure de raccordement ainsi que dans le passage tubulaire correspondant même si ces orifices ne sont pas parfaitement alignés initialement avec ce passage, l'engagement progressif de la goupille provoquant alors automatiquement un alignement progressif.
De façon particulièrement simple, on peut avantageusement choisir comme moyens de calage de chaque plaque inférieure de raccordement deux cales tubulaires que l'on dispose coaxialement aux orifices de celle-ci que l'on solidarise avec celle-ci, ce qui assure en outre une protection aux extrémités inférieures des goupilles.
En ce qui concerne à présent les plaques supérieures de raccordement, on fait de préférence reposer chaque plaque supérieure de raccordement sur les deux éléments-poutres qu'elle relie.
A cet effet, de préférence, on préfabrique chaque élément-poutre de telle sorte qu'il présente une face supérieure longitudinale et, dans cette face supérieure, au raccordement de celle-ci à chaque face frontale, une cavité supérieure respective de réception d'une partie correspondante de la plaque supérieure de raccordement, chaque cavité supérieure entourant un axe d'articulation mutuelle respectif, étant ouverte vers la face frontale correspondante mais fermée vers le bas par un fond approximativement plan, à savoir plan ou, de préférence, convexe vers le haut tout en conservant une forme proche d'une forme plane, qui est parallèle à la face inférieure de l'élément-poutre et décalé par rapport à la face supérieure de celui-ci d'une distance au moins égale à la dimension ou épaisseur de la plaque supérieure, mesurée parallèlement à l'axe d'articulation mutuelle respectif, et dans lequel débouche le passage tubulaire correspondant, chaque cavité supérieure présentant une forme et des dimensions en plan telles qu'elle reçoive ladite partie de la plaque supérieure de raccordement en respectant un jeu fonctionnel, à la rotation relative autour de l'axe d'articulation mutuelle respectif, au moins égal à celui qui est nécessaire pour autoriser un cintrage de la barrière dans des conditions telles que la face frontale correspondante vienne buter localement contre une face frontale d'un élément-poutre voisin.
Dans ce cas également, le jeu fonctionnel en question peut être faible au point que chaque cavité supérieure constitue lors de la construction de la barrière un guide de prépositionnement de la plaque supérieure de raccordement correspondant.
Ainsi, on peut faire en sorte que les plaques supérieures ne dépassent pas du contour des éléments-poutres, et que rien des moyens d'articulation mutuelle de ces derniers ne dépasse ce contour, c'est-à- dire ne puisse présenter de danger d'accrochage ou de blessure.
En outre, le fait de faire reposer, comme il est préféré, chaque plaque inférieure de raccordement sur le sol, directement ou par l'intermédiaire de moyens de calage, et chaque plaque supérieure de raccordement sur les éléments-poutres eux-mêmes permet de procéder au retrait ou à la mise en place d'un élément-poutre par un mouvement de levage ou de descente entre deux éléments-poutres voisins sans rencontrer d'obstacle à cet égard. En effet, les goupilles et les plaques supérieures sont enlevées et mises en place par le haut lorsque l'élément-poutre en question est en place alors que les plaques inférieures peuvent rester posées au sol tout en laissant cet élément-poutre libre vis-à-vis d'un tel levage ou d'une telle descente, si bien qu'aucun déplacement des éléments-poutres voisins n'est nécessaire à cet effet.
Afin d'offrir des capacités de pivotement relatif de deux élémentspoutres suffisantes pour faire face aux besoins, pour un jeu initial réduit entre leurs faces frontales, où l'on entend par jeu initial le jeu minimal qui existe entre celles-ci lorsque les éléments-poutres sont placés dans le prolongement de l'autre, selon un tracé rectiligne, on préfabrique de préférence chaque élément-poutre de telle sorte que ses faces frontales soient convexes dans une vue en plan, de façon connue en elle-même.
Lorsque, de façon également connue en elle-même, on préfabrique chaque élément-poutre de telle sorte qu'il présente un plan transversal moyen de symétrie, on fait par ailleurs de préférence en sorte, lors de sa préfabrication, que les deux axes respectifs d'articulation mutuelle soient mutuellement symétriques par rapport à ce plan transversal moyen de symétrie.
De même, lorsque l'on préfabrique chaque élément-poutre de telle sorte qu'il présente un plan longitudinal moyen de symétrie, de façon connue en elle-même, on fait de préférence en sorte que ce plan moyen de symétrie inclue les deux axes respectifs d'articulation mutuelle, ce qui permet d'utiliser indifféremment chaque élément-poutre dans des orientations décalées mutuellement de 180 au sol pour le relier à deux autres éléments-poutres similaires ou identiques.
La forme générale de chaque élément-poutre est par ailleurs indifférente au regard de la présente invention mais on préfabrique de préférence chaque élément-poutre, de façon connue en elle-même, de telle sorte qu'il présente une section transversale dont la dimension ou largeur, mesurée parallèlement à la face inférieure, décroît de bas en haut, par exemple selon un profil connu sous le nom de NEW JERSEY , actuellement considéré comme offrant les meilleures caractéristiques de retenue d'un véhicule à l'encontre d'un franchissement et de guidage d'un tel véhicule pour le maintenir dans sa voie de circulation.
D'autres conformations pourraient cependant être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
D'autres caractéristiques et avantages des différents aspects de la présente invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de mise en oeuvre, ainsi que des dessins annexés qui accompagnent cette description.
La figure 1 montre un élément-poutre selon l'invention, en élévation latérale dans un sens transversal repéré en I à la figure 2.
La figure 2 montre une vue de dessus de cet 5 élément, dans un sens transversal repéré en II à la figure 1.
La figure 3 montre une vue de cet élément en bout, dans un sens longitudinal repéré en III à la figure 1.
La figure 4 montre, à l'intérieur de la silhouette de l'élément-poutre tel qu'il apparaît à la figure 1, le plan d'un ferraillage d'armature de cet élément-poutre, supposé réalisé en béton armé.
La figure 5 montre une vue de dessus, dans un sens transversal repéré en V à la figure 4, d'une épingle longitudinale faisant partie intégrante de ce ferraillage d'armature.
Les figures 6 et 7 montrent le ferraillage d'armature, respectivement en bout dans un sens longitudinal repéré en VI à la figure 4 et en coupe par un plan transversal repéré en VII à cette figure 4.
La figure 8 montre, en une vue partielle, en élévation latérale, similaire à celle de la figure 1, la liaison d'articulation mutuelle entre deux éléments- poutres selon l'invention voisins, pour constituer une barrière selon l'invention selon un tracé par exemple rectiligne.
Les figures 9 et 10 montrent, respectivement en élévation latérale dans un sens transversal repéré en IX à la figure 10 et de dessus dans un sens transversal repéré en X à la figure 9, la plaque inférieure de raccordement entre ces deux éléments- poutres.
Les figures 11 et 12 montrent, respectivement en élévation latérale dans un sens transversal repéré en XI à la figure 12 et en vue dessus dans un sens transversal repéré en XII à la figure 11, la plaque supérieure de raccordement de ces deux éléments- poutres.
La figure 13 montre, en élévation latérale, l'une des goupilles, mutuellement identiques, assurant l'articulation entre chacun de ces éléments-poutres et les plaques inférieure et supérieure de raccordement.
La figure 14 montre, en une vue partiellement éclatée, le raccordement des deux éléments-poutres par articulation mutuelle, selon l'invention.
Les figures 15 et 16 illustrent, en des vues similaires à celles des figures 3 et 8, respectivement, avec arrachement partiel en ce qui concerne la figure 16, des variantes de conformation de certains des composants de la barrière selon l'invention illustrés aux figures 1 à 14 et décrits en référence à celles-ci.
On se référera, sauf mention contraire, aux figures 1 à 14, relatives à un même mode de réalisation des différents composants d'une barrière selon l'invention.
On a désigné par 1, à la figure 8, une barrière selon l'invention, dont on a désigné par 2 chacun des éléments-poutres préfabriqués, par exemple en béton armé et précontraints, cet exemple n'étant toutefois en aucune façon limitatif.
Tous les éléments-poutres 2, dont un exemple de forme est illustré aux figures 1 à 3, 8 et 14 et dont un 30 exemple de conception intérieure est illustré aux figures 4, 6 et 7, sont similaires, en ce sens que chacun d'entre eux présente une forme allongée suivant une direction longitudinale respective 3, avec une section transversale courante qui est identique de l'un à l'autre de ces éléments 2 entre deux faces frontales, transversales, respectives 4, 5 qui sont mutuellement opposées suivant la direction longitudinale respective 3 et sont identiques de l'un à l'autre des éléments-poutres 2, en ce qu'ils présentent la même conception générale intérieure et les mêmes dispositions à proximité immédiate de chacune des faces frontales 4 et 5 en vue d'une articulation mutuelle conformément à la présente invention. Cependant, ils peuvent présenter des différences de détail, ainsi que des différences de dimensions longitudinales puisque, en particulier, on peut en prévoir plusieurs variantes dont les dimensions longitudinales ou longueurs, mesurées hors tout de l'une à l'autre des faces frontales 4 et 5, constituent des sous-multiples les unes des autres, un élément-poutre 2 de base présentant par exemple entre ses faces frontales 4 et 5 une dimension longitudinale ou longueur L1 de l'ordre de 5 m, à savoir plus précisément égale à 4490 mm dans l'exemple non limitatif illustré, et d'autres éléments-poutres une dimension longitudinale de l'ordre de 2,50 m, étant entendu que ces chiffres ne sont indiqués qu'à titre d'exemple non limitatif.
De même, c'est à titre d'exemple non limitatif que l'on a illustré, pour chaque élément-poutre 2, une section transversale du type connu sous le nom de NEW JERSEY , d'autres profils pouvant être choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
On préfère toutefois choisir des profils qui, comme le profil NEW JERSEY , présentent une symétrie par rapport à un plan longitudinal moyen 6, perpendiculaire à une face longitudinale inférieure 7, plane, d'appui à plat sur le sol 8, étant entendu qu'un élément-poutre 2 selon l'invention présente en outre de préférence une symétrie par rapport à un plan transversal 9, également perpendiculaire à la face inférieure 7 et par ailleurs perpendiculaire au plan 6.
Dans ces conditions, chaque élément-poutre 2 peut être assemblé, de façon articulée, caractéristique de la présente invention, à un ou deux éléments-poutres 2 voisins, similaires au sens où l'on l'a indiqué plus haut, indifféremment dans l'une ou l'autre de deux orientations tournées de 180 l'une par rapport à l'autre autour d'un axe 10 constituant l'intersection des deux plans moyens de symétrie 6 et 9.
Conformément au profil NEW JERSEY , choisi à tire d'exemple, la section transversale de chaque élément-poutre 2 est définie par un ensemble de faces longitudinales, planes, qui se succèdent dans le sens de la hauteur à partir de la face inférieure 7 en définissant un profil qui se rétrécit progressivement vers le haut à partir d'une dimension transversale ou largeur 11 qui est celle de la face inférieure 7 et présente par exemple une valeur de 570 mm, à raison de: - deux faces latérales 11 mutuellement symétriques par rapport au plan 6 et se raccordant ver le bas à la face inférieure 7, approximativement perpendiculairement si l'on fait abstraction d'une légère convergence de ces faces latérales 11 vers le haut pour des raisons de fabrication de l'élément-poutre 2 par moulage, deux faces latérales 12 également mutuellement symétriques par rapport au plan 6 et convergeant vers le haut à partir de leur raccordement à une face latérale 11 respective, avec une inclinaison de l'ordre de 30 par rapport au plan 6, - deux faces latérales 13 convergeant vers le haut à partir de leur raccordement avec une face latérale 12 respective en formant avec le plan 6 un angle sensiblement inférieur à celui que forme avec celui-ci chacune des faces latérales 12 et par exemple de l'ordre de 10 , - une face supérieure 14 parallèle à la face inférieure 7 et raccordant mutuellement les deux faces latérales 13 à l'opposé de leur raccordement avec les faces latérales 12, cette face supérieure 14 présentant quant à elle, perpendiculairement au plan 6, une dimension transversale ou largeur 12 sensiblement inférieure à 11i à savoir par
exemple de 150 mm.
Entre les faces supérieure 14 et inférieure 7, perpendiculairement à celles-ci, chaque élément-poutre 2 présente une dimension transversale, ou hauteur hors tout hl, qui est largement inférieure à sa longueur L1, comme c'est également le cas de la largeur ll à laquelle cette hauteur hl est toutefois généralement supérieure. Pour les valeurs précitées de L1 et de 11, la hauteur hl est par exemple de 800 mm.
Toutes les faces latérales 11, 12, 13 s'étendent uniformément de l'une à l'autre des faces frontales 4 et mais la face supérieure 14 ne s'étend uniformément que de la proximité immédiate de l'une de ces faces frontales 4 et 5 à la proximité immédiate de l'autre de ces faces frontales, selon un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention qui est illustré et comme il apparaîtra par la suite.
De même, alors que, de façon connue en elle-même, en particulier lorsqu'on désire réduire le poids d'un élément préfabriqué destiné à la réalisation d'une barrière de sécurité, la face inférieure 7 est creusée suivant le plan 6 d'une gorge longitudinale 15 de section transversale sensiblement rectangulaire et oblongue perpendiculairement au plan 6, s'étendant de l'une à l'autre des faces frontales 4 et 5, cette gorge ne présente une section uniforme que de la proximité immédiate de l'une des faces frontales 4 et 5 à la proximité immédiate de l'autre de ces faces frontales, et présente dans des zones longitudinalement extrêmes de raccordement à l'une et l'autre de ces faces frontales 4 et 5 une conformation particulière, propre à la mise en oeuvre de la présente invention, comme il apparaîtra plus loin.
De façon connue en elle-même, cette gorge 15 est par ailleurs reliée de façon localisée, entre ces zones longitudinalement extrêmes de conformation particulière, à chacune des faces frontales 11 par au moins un canal transversal également creusé dans la face inférieure 7 et traversant ainsi l'élément- poutre 2 correspondant de part en part, c'est-à-dire de l'une à l'autre des faces latérales 11, perpendiculairement au plan 6 pour autoriser un passage des eaux de ruissellement à travers la barrière 1.
L'élément-poutre 2 illustré comporte deux exemplaires 16, 17 de ce canal transversal, disposés entre le plan 9 et, respectivement, les faces frontales 4 et 5 et légèrement plus proches du plan 9 que de la face frontale 4, 5 disposée du même côté de ce plan 9, chacun de ces exemplaires présentant une section sensiblement rectangulaire, oblongue longitudinalement. Ce nombre et cette disposition ne constituent cependant qu'un exemple non limitatif, et d'autres nombres ainsi que d'autres dispositions, de même que d'autres conformations, pourront être choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
Enfin, de façon également connue en elle-même, chacune des faces frontales 4 et 5 présente, lorsqu'elle est vue en plan, une forme convexe, par exemple par biseautage comme le propose WO 82/42072.
Dans l'exemple illustré, chacune des faces frontales présente à cet effet un pan central 18, 19 plan, parallèle au plan 9 sécant du plan 6, et deux pans latéraux 20, 21 auxquels le pan central 18, 19 se raccorde dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 6 et qui sont également plans mais se rapprochent du plan 9 dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 6 et par rapport à leur raccordement avec le pan central 18, 19 respectivement correspondant. Comme les pans centraux 18 et 19, ces pans latéraux 20 et 21 sont toutefois perpendiculaires à la face inférieure 7 de l'élément-poutre 2.
Pour conserver la symétrie, préférée, de l'élément-poutre 2 par rapport aux deux plans 6 et 9, les deux pans centraux 18 et 19 sont respectivement symétriques par rapport au plan 6 et mutuellement symétriques par rapport au plan 9, les pans latéraux 20 sont mutuellement symétriques par rapport au plan 6 de même que les pans latéraux 21, et chaque pan latéral 21 est symétrique d'un pan latéral 20 par rapport au plan 9. L'obliquité de chaque pan latéral 20, 21 par rapport au pan central 18, 19 correspondant conditionne pour partie l'aptitude des éléments-poutres 2 à être reliés entre eux de façon à constituer une barrière 1 selon un tracé courbe ainsi que l'aptitude de cette barrière 1 à fléchir sous l'impact d'un véhicule. Compte tenu d'une part des dimensions longitudinales habituelles, telles que L1r d'un élément-poutre 2 et d'autre part de la valeur généralement élevée des rayons de courbure admissibles d'une part pour une pose en courbe et d'autre part lors d'un fléchissement de la barrière sous l'effet de l'impact d'un véhicule, cette obliquité peut être faible et limitée à quelques degrés d'angle, à savoir par exemple 3 par rapport au plan 9.
De façon particulièrement simple, dans l'exemple illustré, chacun des pans latéraux 20, 21 se raccorde au pan central 18, 19 correspondant par une arête rectiligne 92, 93 qui est perpendiculaire à la face inférieure 7 et joint celle-ci à une arête longitudinale non référencée de raccordement entre les deux faces latérales 12, 13 situées du même côté du plan 6 que ce pan latéral 20, 21, si bien que chacun des pans latéraux 20, 21 est délimité par cette arête 92, 93, d'une part, et par son raccordement avec la face inférieure 7 et l'une, respective, des faces latérales 11 et 12, d'autre part. Chaque pan central 18, 19 est quant à lui délimité par les deux arêtes 92, 93 de raccordement avec les pans latéraux correspondants 20, 21, d'une part, et par son raccordement avec la face inférieure 7, avec chacune des faces latérales 13 et avec la face supérieure 14, d'autre part. La distance ou largeur 13 séparant mutuellement les deux arêtes 92 ou les deux arêtes 93, respectivement, perpendiculairement au plan 6 est par exemple de 250 mm pour les valeurs précitées de 11 et de 12. Le raccordement de chaque pan central 18, 19 avec chacune des faces latérales 13 et celui de chaque pan latéral 20, 21 avec les faces latérales 11 et 12 peut présenter la forme d'une arête vive ou, comme on l'a illustré aux figures 15 et 16, la forme d'un chanfrein 94, 95, même si la barrière 1 et ses composants, en particulier ses éléments-poutres 2, restent par ailleurs identiques à ce qui est illustré aux figures 1 à 14.
Cependant, d'autres conformations des faces frontales 4, 5 pourraient être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, étant entendu que l'on préfère leur donner une conformation convexe lorsqu'elles sont vues en plan; en particulier, ces faces frontales 4 et 5 pourraient présenter la forme respective d'une partie de cylindre de révolution autour d'un axe perpendiculaire à la face inférieure 7 et, pour conserver la symétrie préférée de chaque élémentpoutre 2 par rapport aux deux plans 6 et 9, situé dans le plan 6 et symétrique de l'axe de l'autre face frontale par rapport au plan 9.
La forme générale d'un élément-poutre 2 conforme à la présente invention, qui vient d'être décrite, est commune à des éléments-poutres déjà connus, et ne sera pas détaillée davantage; elle n'est pas critique au regard de la présente invention et d'autres formes générales pourraient être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre de celle-ci.
Pour réaliser, conformément à la présente invention, une barrière de sécurité 1, pour voie de circulation routière, on dépose bout à bout sur le sol 8, selon un tracé choisi qui peut être rectiligne comme c'est le cas à la figure 8 pour des raisons de simplicité d'explication, ou encore curviligne, de façon non illustrée, des éléments-poutres 2 que l'on met en appui stable sur le sol 8, indépendamment l'un de l'autre, par leurs faces longitudinales inférieures 7 qui, lorsqu'elles sont planes comme on l'a décrit, reposent ainsi à plat sur le sol 8. Les éléments-poutres 2 voisins sont ainsi placés dans le prolongement longitudinal l'un de l'autre dans le cas d'un tracé rectiligne, ou sont légèrement décalés angulairement l'un par rapport à l'autre dans une vue en plan, dans le cas d'un tracé curviligne mais, dans les deux cas, ils sont juxtaposés mutuellement par des faces frontales respectives entre lesquelles on préserve toutefois un jeu 22 d'espacement longitudinal mutuel, dont la valeur longitudinale, ou distance dl mesurée suivant les plans longitudinaux 6 des éléments-poutres 2 voisins dans le cas d'un tracé rectiligne de la barrière 1, est négligeable en comparaison avec la dimension longitudinale L1 ou longueur hors tout de chaque élément-poutre 2, cette longueur hors tout étant ici mesurée entre les pans centraux 18, 19 des faces frontales 4 et 5, suivant le plan moyen 6.
La valeur de dl est par exemple de 5 mm pour une 5 longueur hors tout L1 de 4490 mm, ces chiffres étant indiqués comme tous les autres chiffres à titre d'exemple non limitatif.
Pour des raisons de clarté, on a ainsi illustré à la figure 8 la juxtaposition longitudinale d'une face frontale 4 d'un élément-poutre 2 à une face frontale 5 d'un élément-poutre 2 voisin, mais il est bien entendu que l'on pourrait également, indifféremment, juxtaposer mutuellement deux faces frontales 4 ou deux faces frontales 5, dans des conditions identiques, lorsque chaque élément-poutre 2 présente les symétries décrites par rapport aux deux plans 6 et 9.
Conformément à la présente invention, on relie les éléments-poutres 2 voisins deux à deux de manière articulée, en les laissant libres par rapport au sol 8, par articulation mutuelle autour de deux axes 23, 24 libres par rapport au sol 8 et perpendiculaires à celui-ci, c'est-à-dire également perpendiculaires aux faces inférieures 7 des deux élémentspoutres 2. Chacun de ces axes 23 et 24 est fixe par rapport à l'un, respectif, des deux éléments-poutres 2 voisins et placé en retrait longitudinal par rapport à la face frontale 4, 5 par laquelle cet élémentpoutre 2 est juxtaposé à l'autre de ces éléments-poutres 2, la valeur ou distance d2 de ce retrait longitudinal, mesurée suivant le plan longitudinal moyen 6 respectif, à partir du pan central 18, 19 de la face frontale 4, 5 correspondante, étant largement supérieure à la valeur de dl mais faible par rapport à la moitié de la dimension longitudinale ou longueur L1 de chaque élément-poutre 2. Par exemple, pour les valeurs précitées de d1 et de L1r la valeur de d2 peut être de 147,5 mm, ce qui situe les deux axes 23, 24 d'articulation mutuelle des deux éléments-poutres 2 à un écartement mutuel d3 de 300 mm pour la valeur précitée de d2, c'est-à-dire à un écartement mutuel d3 également faible par rapport à la moitié de L1i et a fortiori à L1.
Chaque élément-poutre 2 présente ainsi deux axes 23, 24 d'articulation avec un élément-poutre 2 respectivement voisin, ces deux axes 23 et 24 étant placés dans le plan moyen 6 et étant mutuellement symétriques par rapport au plan moyen 9 et chacun d'entre eux étant placé en retrait longitudinal de la distance dl par rapport à la face frontale respectivement la plus proche 4, 5.
En vue de cette articulation mutuelle de deux éléments-poutres 2 voisins, on préfabrique de préférence chaque élément-poutre 2 en y aménageant, suivant chacun des axes d'articulation mutuelle 23, 24, un passage tubulaire 25, 26 traversant, c'est-à-dire débouchant d'une part vers le haut dans la face supérieure 14 respective et d'autre part vers le bas dans la face inférieure 7 respective, ou plus précisément au fond des cavités localisées respectives de ces deux faces 14 et 7, comme il apparaîtra par la suite, chacun des passages tubulaires 25 et 26 étant placé intégralement en retrait longitudinal par rapport à la face frontale correspondante 4, 5.
A cet effet, selon un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention, on aménage chacun de ces passages tubulaires 25 et 26 sous forme d'un tube respectif 27, 28 que l'on noie dans le matériau constitutif de l'élément-poutre 2 correspondant, à savoir dans l'exemple illustré du béton, en préfabriquant cet élément-poutre 2.
Les deux tubes 27 et 28 peuvent être avantageusement métalliques et présenter intérieurement comme extérieurement une forme cylindrique de révolution autour de l'axe respectif 23, 24, avec un diamètre non référencé largement inférieur à la moitié de d2.
Cependant, de préférence, chacun des tubes 27 et 28 ne s'étend que d'une extrémité inférieure du passage tubulaire correspondant 25, 26 à la proximité immédiate d'une zone d'extrémité supérieure de ce passage tubulaire, dans laquelle celui-ci s'évase progressivement vers le haut, par exemple avec une forme tronconique de révolution autour de l'axe respectif 23, 24 comme on l'a illustré respectivement en 29 et 30.
En particulier lorsque le matériau constitutif de chaque élément-poutre 2 présente une faible résistance à la traction, comme c'est le cas du béton, on évite de faire jouer à ce matériau un rôle dans la résistance des tubes 27 et 28 à l'encontre d'un éloignement longitudinal mutuel, c'est-à- dire d'une traction longitudinale appliquée par leur intermédiaire au matériau constitutif de l'élément-poutre 2 et, à cet effet, on relie mutuellement les tubes 27 et 28 d'un élément-poutre 2 par des tirants longitudinaux d'armature 31, par exemple constitués par des fers à béton rectilignes, que l'on soude sur les deux tubes 27 et 28 ou que l'on juxtapose simplement à ces derniers, et que l'on noie intégralement dans le matériau constitutif de l'élément-poutre 2 en préfabriquant celui-ci.
En outre, de préférence, on renforce chaque passage tubulaire 25, 26 par des épingles longitudinales d'armature 32, 33, mutuellement identiques,dont un exemple non limitatif, à savoir celui d'une épingle 33, a été illustré à la figure 5. Dans l'exemple illustré, chacune de ces épingles 32, 33 présente deux branches longitudinales telles que 34 que l'on dispose respectivement de part et d'autre du tube respectivement correspondant 27, 28, au contact de celui-ci et d'un tirant 31 respectif, le cas échéant avec solidarisation mutuelle par soudure, et forme entre ces deux branches telles que 34 une boucle en demi-cercle telle que 35 que l'on dispose entre le tube 27, 28 correspondant et la face frontale 4, 5 correspondante et que l'on noie intégralement, comme les tirants d'armature 31 et les branches telles que 34, dans le matériau constitutif de l'élément-poutre 2 en préfabriquant celui-ci. En l'absence de solidarisation mutuelle des épingles 32, 33, des tirants 31 et des tubes 27, 28 préalablement à leur noyage dans le matériau constitutif de l'élément-poutre, leur enrobement par ce matériau constitutif suffit à assurer une solidarisation mutuelle.
Dans l'exemple illustré, on ainsi prévu six tirants 31 répartis par paires de tirants disposés respectivement de part et d'autre du plan 6, symétriquement l'un de l'autre par rapport à celui-ci, à raison d'une paire supérieure disposée à proximité de l'extrémité supérieure des tubes 27 et 28, c'est-à-dire un peu en dessous des évasements supérieurs 29 et 30 des passages tubulaires 25 et 26, d'une paire inférieure disposée un peu au-dessus des extrémités inférieures des tubes 27 et 28 et des passages tubulaires 25 et 26, et d'une paire intermédiaire disposée entre la paire supérieure et la paire inférieure mais plus proche de la paire supérieure que de la paire inférieure. Chacun de ces tirants 31 est placé au contact des deux tubes 27 et 28.
Il est par ailleurs prévu dans cet exemple cinq épingles 32 et cinq épingles 33. Deux épingles 32 et deux épingles 33 associées à la paire supérieure de tirants d'armature 31, à savoir une épingle 32 et une épingle 33 disposées au-dessus des deux tirants correspondants, respectivement autour du tube 27 et autour du tube 28, ainsi qu'une épingle 32 et une épingle 33 disposées en dessous de ces deux tirants, respectivement autour du tube 27 et autour du tube 28, avec contact entre les branches telles que 34 des épingles 32 et 33 et, d'une part, ces tirants d'armature 31, que ces branches longent selon le cas par le haut et par le bas, et, d'autre part, respectivement le tube 27 et le tube 28. Deux épingles 32 et deux épingles 33 sont associées dans les mêmes conditions aux deux tirants 31 de la paire inférieure, ainsi que, respectivement, au tube 27 et au tube 28. Aux deux tirants d'armature 31 constituant la paire intermédiaire sont associées une seule épingle 32 également associée au tube 27 et une seule épingle 33 également associée au tube 28, les deux branches telles que 34 de ces deux épingles 32, 33 longeant par le haut les deux tirants d'armature 31 avec lesquels elles viennent en contact, de même qu'elles viennent en contact avec le tube 27 et le tube 28 respectivement.
D'autres dispositions propres à assurer une liaison mutuelle des deux tubes 27 et 28 à l'intérieur du matériau constitutif de l'élément-poutre 2 pourraient cependant être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention de même que, dans le cas d'un matériau constitutif offrant des caractéristiques suffisantes en particulier en termes de résistance à la traction, de tels moyens d'armature peuvent être omis.
Si nécessaire, chaque élément-poutre 2 peut en outre être armé intérieurement de façon traditionnelle, par exemple par incorporation, à sa préfabrication, d'un treillis métallique traditionnel, à maille carrée, comportant des fers longitudinaux et des fers transversaux.
A titre d'exemple non limitatif, on a illustré l'utilisation, à cet effet, de trois pièces longitudinales de treillis s'étendant de la proximité immédiate de la face frontale 4 à la proximité immédiate de la face frontale 5, intégralement à l'intérieur du matériau constitutif de l'élément-poutre 2, à raison: - de deux pièces 36 coudées transversalement en forme de L inversé de façon à présenter, en coupe transversale, une branche rectiligne longeant l'une, respective, des faces latérales 13 et se prolongeant d'une part vers le bas jusqu'à une extrémité située à proximité immédiate de la face inférieure 7 ou, le cas échéant, jusqu'à proximité immédiate du haut des canaux transversaux 16, 17, entre la gorge 15 et une face latérale 11 respective, et d'autre part vers le haut jusqu'à proximité immédiate de la face supérieure 14, en dessous de laquelle cette branche se raccorde à une autre branche rectiligne qui longe cette face supérieure 14 jusqu'à la face frontale 13 opposée, et d'une pièce 37 doublement coudée transversalement en forme de U inversé de façon à présenter, en coupe transversale, deux branches extrêmes rectilignes dont chacune longe l'une, respective, des faces latérales 11 depuis une extrémité inférieure située à proximité de la face inférieure 7 ou, le cas échéant, du haut de l'un des canaux transversaux 16, 17, et une branche rectiligne à laquelle ces branches se raccordent vers le haut et qui les relie mutuellement en longeant le haut de la gorge 15.
Des fers constitutifs des pièces 36 et 37 sont placés en contact mutuel, en se longeant ou en se croisant selon le cas, de façon connue en ellemême, afin d'assurer une solidarisation mutuelle par enrobage par le matériau constitutif de l'élément-poutre 2 lors de la fabrication de celui-ci, étant entendu que l'on peut également compléter cette solidarisation mutuelle par soudure. De même, chacune des pièces 36 longe l'un, respectif, des tirants d'armature 31 constituant la paire supérieure et peut être solidarisée avec ce tirant par soudure, étant entendu que leur enrobage par le matériau constitutif de l'élément-poutre 2 lors de la fabrication de celui-ci peut suffire à cet effet.
On pourrait prévoir d'assurer la liaison articulée entre deux élémentspoutres 2 voisins par des moyens autorisant un écartement mutuel des axes 23, 24 d'articulation mutuelle de ces deux éléments-poutres 2, mais la préservation du jeu 22, dont l'effet est renforcé par la forme convexe des faces frontales 4 et 5 lorsqu'elles sont vues en plan, permet d'utiliser à cet effet des moyens assurant un écartement mutuel fixe d3, égal à la somme de dl et du double de d2, tout en permettant à la fois la pose de la barrière 1 selon l'invention selon un tracé curviligne et une inflexion de la barrière 1 réalisée sous l'effet d'un impact par un véhicule automobile, sans rupture de cette barrière 1.
Tel est le cas dans l'exemple illustré dans lequel on utilise, pour assurer la liaison articulée entre deux éléments-poutres 2 voisins, des moyens 40 comportant, entre les deux passages tubulaires 25, 26, voisins des faces frontales 4, 5 mutuellement juxtaposées, un jeu de quatre composants ou pièces, à raison d'une plaque inférieure 38 de raccordement mutuel, d'une plaque supérieure 39 de raccordement mutuel, et de deux goupilles 47, 48 lisses extérieurement, engagées coaxialement, pratiquement sans jeu radial, respectivement dans le tube 27, lisse intérieurement, définissant le passage tubulaire 25 et dans le tube 28, également lisse intérieurement, définissant le passage tubulaire 26, ainsi que dans un orifice respectif 41 de la plaque inférieure 38, disposée dans une zone inférieure respective 43, 44 des deux éléments- poutres 2, respectivement en dessous du passage tubulaire 25 et en dessous du passage tubulaire 26, et dans un orifice respectif 42 de la plaque supérieure 39, disposée quant à elle dans une zone supérieure respective 45, 46 des deux éléments-poutres 2, au-dessus des extrémités supérieures évasées 29 et 30 des passages tubulaires 25 et 26, respectivement. Les orifices 41 et 42 sont lisses intérieurement, et chaque goupille s'y engage librement, c'est-à-dire en particulier sans vissage, pour n'y être retenue que par gravité, comme c'est également le cas à l'intérieur de chacun des tubes 27 et 28, en pouvant tourner autour de l'axe respectif 23, 24 aussi bien dans le passage tubulaire correspondant 25, 26 par rapport à l'élément- poutre 2 correspondant, que dans chacun des orifices 41 et 42, par rapport aux plaques inférieure 38 et supérieure 39.
Chaque goupille 47, 48 est en outre libre par rapport au sol, pour autoriser l'inflexion de la barrière 1 sous l'effet d'un impact d'un véhicule automobile.
On a conservé les références 23 et 24 pour désigner les axes respectifs des deux orifices 41 de la plaque inférieure 38, des deux orifices 42 de la plaque supérieure 39, ainsi que des deux goupilles 47, 48, aux figures 9 à 13, en relation avec le montage illustré à la figure 8.
Suivant ces axes, chacune des plaques 38, 39 présente sa dimension minimale ou épaisseur el, e2, faible par rapport à la hauteur hl d'un élément-poutre 2 et par exemple de 15 mm pour une hauteur hl de 800 mm, entre une face supérieure respective 49, 50 et une face inférieure respective 51, 52, l'une et l'autre planes et perpendiculaires aux deux axes 23 et 24. Cependant, alors que les deux faces 50 et 52 de la plaque 39, dans lesquelles débouchent les deux orifices 42 de celle-ci, sont libres, c'est-à-dire démunies de tout relief, seule la face supérieure 49 de la plaque 38 est ainsi libre, alors que sa face inférieure 51 porte solidairement deux cales 53, tubulaires, dont chacune entoure coaxialement l'un des orifices 41 en présentant perpendiculairement à l'axe respectif 23, 24 des dimensions intérieures au moins égales et de préférence supérieures à celles de l'orifice 41 correspondant et des dimensions extérieures inférieures à celles des faces 45 et 49 de la plaque 18; dans l'exemple non limitatif illustré, chacune des cales 53 est constituée par un tronçon de tube de section carrée, mais d'autres formes de réalisation et d'autres modes de positionnement des cales 53 peuvent être choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, dès lors que ces cales laissent dégagé un prolongement coaxial des deux orifices 41 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe respectif 23, 24. Suivant ces axes 23, 24, les deux cales 53 présentent une même épaisseur uniforme e3, mesurée entre la face inférieure 51 de la plaque 38 et une face inférieure respective 54 parallèle à cette face 51, l'épaisseur e3 étant par exemple de 55 mm si bien que l'ensemble constitué par la plaque 38 et les deux cales 53 présente parallèlement aux deux axes 23 et 24 une hauteur hors tout h2 dont la valeur est dans cet exemple non limitatif de 70 mm, ce qui reste faible par rapport à la hauteur hl de l'élément-poutre 2.
Lorsqu'elle est vue en plan, par exemple de dessus, suivant la direction des axes 23 et 24, la plaque inférieure 38 présente une forme rectangulaire, symétrique par rapport à deux plans moyens 55 et 56 dont le premier inclut les deux axes 23 et 24 et dont le second constitue un plan de symétrie mutuelle entre ces axes 23 et 24. Plus précisément, cette forme en plan est rectangulaire de longueur L2, mesurée perpendiculairement au plan 56, faible par rapport à la longueur L1 d'un élément-poutre 2, et par exemple de 500 mm, et de largeur 15, mesurée perpendiculairement au plan 55, inférieure à la largeur 13 séparant mutuellement les deux arêtes 92, 93 de chaque face frontale 4, 5 mais supérieure à la largeur 14 de la gorge 15, mesurée perpendiculairement au plan 6. Par exemple, la largeur 15 est de 180 mm pour des valeurs respectives de 13 et de 14 de 250 mm et de 160 mm. De préférence, de façon non illustrée mais aisément compréhensible par un Homme du métier, la forme rectangulaire, en plan, de la plaque inférieure 38 présente des angles arrondis, convexes, par exemple en quart de cercle de rayon faible par rapport à la longueur L2 et à la largeur 15.
Les cales 53 sont respectivement symétriques par rapport au plan 55 et mutuellement symétriques par rapport au plan 56. Leurs dimensions, perpendiculairement aux axes 23 et 24, sont inférieures à chacune des dimensions, en plan, L2 et 15 de la plaque 38, et doivent être simplement suffisantes pour assurer un appui stable de la plaque 38 sur le sol 8 par appui, à plat sur celui- ci, des faces inférieures 54 de ces cales 53 et le maintien de la face inférieure 51 de la plaque 38 à une distance uniforme du sol 8, égale à leur épaisseur e3, en particulier pendant l'assemblage des éléments- poutres 2 voisins pour constituer la barrière 1. Dans l'exemple illustré, chacune des cales 53 présente extérieurement, en plan, la forme d'un carré de 80 mm de côté, deux côtés du carré étant parallèles au plan 55 et les deux autres côtés étant parallèles au plan 56.
La plaque supérieure 39, lorsqu'elle est vue en plan, présente la même symétrie que la plaque 38 par rapport aux deux plans 55 et 56, et sa forme est également rectangulaire, allongée perpendiculairement au plan 56, éventuellement avec des angles arrondis comme on l'a décrit à propos de la plaque inférieure 38. Par exemple, elle présente perpendiculairement à ce plan 56 une dimension ou longueur L3 identique à la dimension L2 de la plaque 38 alors qu'elle présente perpendiculairement au plan 55 une dimension ou largeur 16 légèrement inférieure à la dimension 12 que la face supérieure 14 présente perpendiculairement au plan 6, à savoir par exemple une valeur de l'ordre de 140 mm pour une valeur de 150 mm de la largeur 12.
Le diamètre des orifices 41 et 42 est quant à lui inférieur aux dimensions 15 et 16 et il est du même ordre de grandeur que le diamètre intérieur des tubes 27, 28 définissant les passages tubulaires 25 et 26; par exemple, il présente un diamètre de 40 mm pour une valeur de 38 mm du diamètre intérieur des tubes 27 et 28.
On observera que, lorsque deux éléments-poutres 2 sont placés de telle sorte que leurs plans longitudinaux de symétrie 6 coïncident, le plan 55 de symétrie commun aux deux plaques 38 et 39 coïncide également avec ces plans longitudinaux de symétrie 6, alors que le plan moyen de symétrie 56 constitue un plan de symétrie entre les faces frontales 4 et 5 voisines, en passant à l'intérieur du jeu 22 pour lequel ce plan 56 constitue également un plan moyen de symétrie dans cette position relative des deux éléments-poutres 2.
Les zones inférieures 43 et 44 des deux éléments-poutres 2, par lesquelles ces éléments-poutres 2 sont destinés à s'articuler respectivement autour de l'axe 23 et autour de l'axe 24 sur la plaque inférieure 38, sont aménagées pour recevoir une partie respective, à savoir environ une moitié respective, de la plaque inférieure 38 reposant sur le sol 8 par l'intermédiaire des cales 53 alors qu'ils reposent eux- mêmes à plat sur le sol par leur face inférieure 7.
A cet effet, lors de la préfabrication de chaque élément-poutre 2, on aménage dans cette face inférieure 7, au raccordement de celle-ci à chaque face frontale 4, 5, une cavité inférieure respective 57, 58 de réception de la partie correspondante de la plaque inférieure 38.
Dans l'exemple illustré, dans lequel une gorge 15 parcourt longitudinalement la face inférieure 7, chacune des cavités 57 et 58 est constituée par une zone extrême respective, élargie perpendiculairement au plan 6, symétriquement par rapport à celui-ci, de cette gorge 15.
Plus précisément, chaque cavité 57, 58 est délimitée vers le haut, c'està-dire dans le sens d'un éloignement par rapport à la face inférieure 7 parallèlement aux axes 23 et 24, par un fond plan longitudinal 59, 60 qui est parallèle à la face inférieure 7 et constitue une partie extrême respective d'un fond longitudinal non référencé, parallèle à la face 7, qui délimite la gorge 15 vers le haut. Les deux fonds 59 et 60 sont ainsi placés en retrait vers le haut, par rapport à la face inférieure 7 de l'élément-poutre 2 respectif, d'une distance h3 qui est choisie au moins égale à h2 et de préférence légèrement supérieure à h2, et par exemple de 75 mm pour la valeur précitée de h2, c'est-à-dire 70 mm.
Dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 6, chacune des cavités 57, 58 est délimitée par deux flancs plans respectifs 61, 62, longitudinaux, qui, si l'on excepte une légère convergence mutuelle vers le haut pour des raisons de fabrication de chaque élément-poutre 2 par moulage, sont parallèles au plan 6, mutuellement symétriques par rapport à celui-ci et mutuellement espacés, perpendiculairement à celui- ci, d'une distance ou largeur 17 supérieure non seulement à la largeur 14 de la gorge 15 mais également, de préférence légèrement, à la dimension ou largeur 15 de la plaque 38, et par exemple de 190 mm pour la valeur précitée de 15, à savoir 180 mm.
Dans ces conditions, chaque flanc 61, 62 d'une cavité 57, 58 se raccorde à un flanc longitudinal respectif 63, délimitant la gorge 15 dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 6, c'est-à-dire définissant avec l'autre flanc 63 la largeur 14, par un épaulement plan, transversal respectif 64, 65 présentant la même orientation longitudinale que la face frontale 4, 5 correspondante, dans laquelle la cavité 57, 58 débouche par ses deux flancs 61, 62 et par son fond 59, 60, et ces épaulements 64, 65 constituent une butée à l'encontre d'une pénétration longitudinale excessive de la plaque inférieure 38 dans la gorge 15 de chaque élémentpoutre 2.
Dans une variante de réalisation des cavités 57 et 58, illustrée aux figures 15 et 16, la distance h3 qui sépare leur fond 59, 60 de la face inférieure 7 de l'élément-poutre 2 est supérieure à une distance h7 qui sépare de cette face inférieure 7 le fond non référencé de la gorge 15, et par exemple de 100 mm pour une valeur de h7 égale à 75 mm, si bien que les épaulements 64 et 65 présentent la forme générale d'un U renversé et assurent également le raccordement du fond 59, 60 de la cavité 57, 58 correspondante au fond de la gorge 15. Corrélativement, la valeur de la hauteur h2 de l'ensemble constitué par la plaque inférieure 58 et par les deux cales 53 peut être augmentée, en particulier par augmentation de l'épaisseur e3 des cales 53 alors que l'épaisseur et de la plaque 38 reste inchangée, pour atteindre par exemple 95 mm pour une valeur de h3 égale à 100 mm.
Afin de permettre, à la fois, d'utiliser une butée de la plaque inférieure 38 contre les épaulements 64 ou 65 comme guide de prépositionnement de la plaque inférieure 38 par rapport à l'un des éléments-poutres 2 à assembler mutuellement, dans des conditions qui apparaîtront par la suite, et d'autoriser à l'intérieur de chaque cavité 57, 58 un certain jeu de la plaque inférieure 38 au pivotement autour de l'axe respectivement correspondant 23, 24 par rapport à l'élément-poutre 2, de façon à autoriser le cintrage de la barrière 1 en vue d'une pose selon un tracé curviligne ou en vue de son inflexion sous l'effet de l'impact d'un véhicule, on choisit de donner à la dimension longitudinale L4 de chacune des cavités 57, 58, mesurée entre les deux épaulements correspondants 64, 65 et le pan central 18, 19 de la face frontale 4, 5 dans laquelle débouche cette cavité 57, 58, une valeur au moins égale et de préférence légèrement supérieure à la moitié de la dimension ou longueur L2 de la plaque inférieure 38, soit par exemple une valeur de 260 mm pour la valeur précitée de L2, c'est-à-dire pour une valeur de 500 mm de L2.
Dans ces conditions, compte tenu d'une valeur égale à 147, 5 mm pour la distance longitudinale d2, mesurée entre le pan central 18, 19 de chaque face frontale 4, 5 et l'axe d'articulation 23, 24 le plus proche, c'est-àdire plus généralement d'une valeur de L4 supérieure à la somme de d2 et du rayon intérieur d'un passage 26, 27 à son extrémité inférieure, c'està-dire d'un tube 27, 28, chacun des passages tubulaires 25, 26, ou plus précisément chacun des tubes 27, 28, débouche par son extrémité inférieure dans le fond 59, 60 de la cavité 57, 58 correspondant à la face frontale 4, 5 la plus proche de l'axe 23, 24 correspondant, et ce fond 59, 60 entoure de toute part cette extrémité inférieure du passage 25, 26 ou du tube 27, 28, perpendiculairement à cet axe 23, 24.
Lorsque la barrière 1 est assemblée, dans des conditions telles que la face frontale 4 d'un élément 2 soit située en regard de la face frontale 5 d'un autre élément 2, en respectant vis-à-vis d'elle le jeu 22, la plaque inférieure 38 est engagée pour un peu moins de sa moitié, d'un côté du plan 56, dans la cavité 57 débouchant dans la face frontale 4 de l'un ces éléments- poutres 2 alors qu'elle est engagée pour un peu moins de son autre moitié, de l'autre côté du plan 56, dans la cavité 58 débouchant dans la face frontale 5 de l'autre élément 2, dans une relation de coaxialité de chacun de ses orifices 41 avec l'un, respectif, des passages tubulaires 25, 26 correspondants. La plaque 38 n'est alors pas exposée à l'extérieur ailleurs qu'au niveau du jeu 22, c'est-à-dire, en particulier, ne forme pas de saillie par rapport à la section transversale des deux éléments- poutres 2. Comme ces derniers, elle peut glisser sur le sol 8 pour autoriser une inflexion de la barrière 1 sous l'effet d'un impact d'un véhicule.
Des aménagements sont de préférence également prévus dans les zones supérieures 45, 46 de chaque élément-poutre 2, à savoir dans l'exemple illustré dans la face supérieure 14 de celui-ci, à proximité immédiate de chacune de ses faces frontales 4, 5, pour recevoir une partie respective de la plaque supérieure 39, d'un côté respectif du plan 56, et la laisser simplement reposer par gravité sur les deux éléments-poutres 2 qu'elle raccorde sans qu'elle forme de saillie par rapport à la section transversale de ces deux éléments-poutres 2.
A cet effet, lors de la préfabrication de chaque élément-poutre 2, on aménage au raccordement de sa face supérieure 2 à chacune de ses faces frontales 4, 5 une cavité supérieure respective 66, 67 ouverte vers le haut, vers la face frontale correspondante 4, 5, et vers chacune des faces latérales 13.
Plus précisément, chaque cavité 66, 67 est délimitée vers le bas par un fond plan respectif 68, 69 qui est décalé vers le bas par rapport au reste de la face supérieure 14 et, comme celle-ci, parallèle à la face inférieure 7. Chacun des fonds 68, 69 se raccorde d'une part à la face frontale 4, 5 respectivement correspondante, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 9, ainsi qu'à chacune des faces 13, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 6. Dans le sens d'un rapprochement par rapport au plan 9, il se raccorde au reste de la face supérieure 14 par un épaulement plan respectif, 70, 71 parallèle au plan 9 ou approximativement parallèle à celui-ci, dont chaque épaulement 70, 71 peut se rapprocher légèrement vers le haut en raison d'une fabrication de l'élément 2 par moulage.
Chacun des fonds 68, 69 est ainsi décalé vers le bas, par rapport au reste de la face supérieure 14, d'une distance h4 qui est au moins égale à la dimension ou épaisseur e2 de la plaque supérieure 39, mesurée parallèlement aux axes 23 et 24, et telle que le fond 68, 69 présente perpendiculairement au plan 6, entre ses raccordements avec les deux faces latérales 13, une dimension ou largeur 1$ légèrement supérieure à la largeur 16 de la plaque 39. Cette dernière condition est remplie d'office lorsque la largeur 12 du reste de la face supérieure 14 est elle-même légèrement supérieure à la largeur 16, comme c'est le cas lorsque les valeurs sont celles qui ont été précédemment indiquées, et lorsque le profil de chaque élément-poutre 2 est celui qui a été décrit.
Pour la valeur précitée de l'épaisseur e2, la valeur de h4 est par exemple de 30 mm.
Par ailleurs, chacun des épaulements 70, 71 est 30 placé en retrait longitudinal, par rapport au pan central 18, 19 de la face frontale 4, 5 respectivement correspondante, d'une même distance L5 qui, compte tenu de l'identité entre les longueurs L2 et L3 des plaques inférieure 38 et supérieure 39, est égale à L4.
Compte tenu de ce dimensionnement de chacune des cavités 66, 67, le fond 68, 69 de celles-ci entoure de toutes parts le passage tubulaire 25, 26 respectivement correspondant, qui y débouche par l'évasement 29, 30 de son extrémité supérieure.
De façon plus générale, cette distance L5 est choisie de telle sorte que lorsque la plaque supérieure 39 repose à plat, par sa face inférieure 52, sur les fonds 68 et 69 des cavités 66, 67 correspondant aux faces frontales 4, 5 voisines, dans une relation telle que chacun des orifices 42 soit coaxial à l'un, respectif, des passages tubulaires 25 et 26, il subsiste entre la plaque supérieure 39 et chacun des épaulements 70, 71 un jeu fonctionnel 72, 73 qui, comme un jeu fonctionnel 74, 75 existant autour de la plaque inférieure 38 dans chacune des cavités inférieures 57, 58 compte tenu de leur dimensionnement relatif, en plan, autorise un décalage angulaire entre les plans moyens longitudinaux 6 des deux éléments-poutres 2 ainsi qu'entre chacun de ces plans moyens 6 et le plan moyen 55 des deux plaques 38 et 39, dans des conditions telles que ce soit la venue des faces frontales 4, 5 en butée mutuelle par leurs pans latéraux 20, 21 qui constitue une limite à ce décalage angulaire, et non un contact entre l'une ou l'autre des plaques 39 et 38, respectivement avec les flancs 61, 62 et épaulements 64, 65 des cavités inférieures 57, 58 ou avec les épaulements 70, 71 des cavités supérieures 66, 67.
Ainsi, en particulier en cas d'inflexion de la barrière 1 sous l'effet de l'impact d'un véhicule, deux éléments-poutres 2 voisins ne risquent pas d'être endommagés par une venue des plaques 38 et 39 en butée contre le matériau qui constitue ces deux éléments-poutres 2, à savoir par exemple du béton, ce contact de butée s'effectue directement entre ces deux éléments-poutres 2, ainsi sollicités en compression au niveau de ce contact mutuel, dans des conditions dans lesquelles en particulier le béton est particulièrement apte à résister mécaniquement.
En contrepartie d'une telle venue en butée, une traction est appliquée par chacune des plaques 38 et 39 aux deux goupilles 47, 48, dont chacune est engagée dans l'un, respectif, des orifices 41 et 42 des plaques inférieure 38 et supérieure 39 et, entre ces dernières, dans un passage tubulaire respectif 25, 26 et transmet donc cette traction à chaque élément-poutre 2, lequel est renforcé à cet égard par le tube 27, 28, les tirants 31, les épingles 32 et 33 ainsi que par les treillis d'armature 36, 37.
Dans une variante de réalisation de cavités 66 et 67, illustrée aux figures 15 et 16, leur fond 68, 69 est convexe vers le haut tout en conservant une forme générale plate, et culmine à son raccordement avec le passage tubulaire correspondant 25, 26, à savoir plus précisément avec la zone d'extrémité supérieure évasée 29, 30 de celui-ci. La distance h4 se mesure alors au niveau de ce raccordement, à partir duquel le fond 68, 69 peut descendre vers l'épaulement correspondant 70, 71, vers le pan central 18, 19 de la face frontale 4, 5 correspondante et vers les faces latérales 13 selon une forme librement choisie, par exemple sous forme d'une surface plane respective, auquel cas ce fond 68, 69 présente une forme similaire à celle d'un tronc de pyramide, ou encore sous forme d'une surface convexe respective, auquel cas le fond 68, 69 présente une forme similaire à celle d'une calotte, comme le comprendra aisément un Homme du métier. Un tel choix permet de conserver un appui de la plaque supérieure 39 sur lesfonds 68 et 69 des deux cavités 66 et 67 même en cas de légère perte de parallélisme entre les axes 23 et 24, voisins, de deux éléments-poutres 2 assemblés mutuellement, dans la limite des jeux fonctionnels venant de fabrication, en particulier lors d'une déformation de la barrière 1 sous l'effet de l'impact d'un véhicule, et contribue ainsi à réduire les risques d'un soulèvement intempestif des goupilles 47, 48 correspondantes et de dégagement intempestif de ces dernières vis-à-vis des plaques inférieures 38, compte tenu d'un mode de coopération des goupilles 47, 48 avec les plaques supérieures 39 et inférieures 38 qui va être décrit à présent.
Pour assurer un guidage de chacun des éléments-poutres 2 à la rotation relative autour de l'axe 23, 24 respectivement correspondant par rapport aux plaques inférieure 38 et supérieure 39, pratiquement sans autre possibilité de déplacement relatif, chaque goupille 47, 48 comporte une tige rectiligne 76, 77 délimitée, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe respectif 23, 24, par une face périphérique extérieure 78, 79 cylindrique de révolution autour de cet axe 23, 24, lisse, et d'un diamètre non référencé, sensiblement identique mais légèrement inférieur à celui des diamètres intérieurs des orifices 41, 42 et des passages tubulaires 25, 26, c'est-à- dire des tubes 27, 28, qui est le plus petit. Ainsi, pour une valeur de 40 mm du diamètre intérieur des orifices 41, 42 et de 38 mm des passages tubulaires 25, 26 ou des tubes 27, 28, abstraction faite de l'évasement supérieur 29, 30 des passages tubulaires 25, 26, le diamètre de la face périphérique extérieure 78, 79 peut être de 35 mm, ce chiffre étant indiqué à titre d'exemple non limitatif.
Dans une zone d'extrémité inférieure de la tige 76, 77, la face périphérique extérieure 78, 79 de celle-ci se raccorde à une face périphérique extérieure 80, 81 tronconique de révolution autour du même axe 23, 24 et se rétrécissant vers le bas, jusqu'à une face plane 82, 83 d'extrémité inférieure, perpendiculaire à l'axe respectif 23, 24.
Dans une zone d'extrémité supérieure de la tige 76, 77, la face périphérique extérieure 78, 79 se raccorde à un épaulement annulaire plan 84, 85 tourné vers le bas, cet épaulement 84, 85 présentant une forme de révolution autour de l'axe respectif 23, 24 auquel il est perpendiculaire et formant une saillie par rapport à la face périphérique extérieure 78, 79, tout autour de celle-ci, dans le sens d'un éloignement par rapport à cet axe respectif 23, 24.
Cet épaulement 84, 85 délimite vers le bas une tête 86, 87 solidaire de la tige 76, 77, par exemple réalisée par forgeage en une pièce avec celleci, et par ailleurs délimitée vers le haut par une face plane 88, 89 d'extrémité supérieure, perpendiculaire à l'axe 23, 24 et présentant la forme d'un disque raccordé périphériquement à l'épaulement 84, 85 par un chant 90, 91 cylindrique ou approximativement cylindrique de révolution autour de l'axe respectif 23, 24, avec un diamètre supérieur à celui d'un orifice 42 de la plaque supérieure 39 mais inférieur à la plus petite dimension en plan de celle-ci, c'est-à-dire à la dimension 16. Ce diamètre, non référencé, est par exemple de 60 mm pour une valeur de 140 mm de 16.
Entre la face supérieure 88, 89 et l'épaulement 84, 85 qui la délimite vers le bas, chaque tête 86, 87 présente parallèlement à l'axe respectif 23, 24 une dimension ou épaisseur e4 qui est au plus égale à la différence entre la dimension ou épaisseur e2 de la plaque supérieure 39 et la valeur du décalage h4 du fond 68, 69 de chacune des cavités supérieures 66, 67 par rapport au reste de la face supérieure 14 de chaque élément-poutre 2. Par exemple, pour les valeurs précitées de e2 et h4, la valeur de e4 peut être de 10 mm.
Lorsque la barrière 1 est assemblée, chacune des goupilles 47, 48 repose sur la face supérieure 50 de la plaque supérieure 39, autour d'un orifice 42 respectif de celle-ci, par l'épaulement 84, 85 de sa tête 86, 87 et, compte tenu du dimensionnement précité de celle-ci, cette tête 86, 87 ne forme aucune saillie hors de la cavité supérieure correspondante 66, 67, que ce soit dans le sens de la hauteur, par rapport au reste de la face supérieure 14 des deux éléments-poutres 2, ou dans le sens de la largeur, c'est-à-dire perpendiculairement au plan 6, comme c'est également le cas pour la plaque supérieure 39 et, comme on l'a vu précédemment, de la plaque inférieure 38, si bien que les moyens 40 d'articulation mutuelle de deux éléments-poutres 2 ne forment par rapport au contour général de la section transversale de ces derniers aucune saillie dangereuse ou offrant prise à un arrachement par exemple par impact direct d'un véhicule.
Entre la face d'extrémité supérieure 88, 89 et la face d'extrémité inférieure 82, 83, chaque goupille 47, 48 présente par ailleurs une dimension ou longueur hors tout h5 qui est telle que, lorsque cette goupille 47, 48 repose par l'épaulement 84, 85 sur la face supérieure 50 de la plaque supérieure 39 reposant elle-même à plat sur le fond 68, 69 des cavités supérieures 66, 67 des deux éléments-poutres 2, la face d'extrémité inférieure 82, 83 descende au plus bas jusqu'à un prolongement coplanaire, non illustré, des faces inférieures 7, c'est-à-dire au plus bas jusqu'au contact du sol 8, et, de préférence, reste située légèrement au-dessus de celui-ci, toutefois suffisamment près de celui-ci pour que la face périphérique extérieure tronconique 80, 81 de la tige 76, 77 soit intégralement située en dessous de la face inférieure 51 de la plaque inférieure 38, à l'intérieur d'une cale tubulaire 53 respective, afin que ce soit la face périphérique extérieure cylindrique 78, 79 de la tige 76, 77 qui soit engagée dans les orifices 41 de la plaque inférieure 38.
Par exemple, à cet effet, compte tenu des valeurs numériques précitées, la valeur de la hauteur hors tout h5 peut être de 785 mm et la face périphérique extérieure tronconique 80, 81 de chaque tige 76, 77 peut avantageusement présenter parallèlement à l'axe respectif 23, 24, entre la face d'extrémité inférieure 82, 83 et la face périphérique extérieure cylindrique 78, 79, une dimension ou hauteur h6 de 30 mm, pour un diamètre de 25 mm de la face périphérique inférieure 82, 83.
Cette valeur de h6 peut cependant être réduite, par exemple de moitié, comme on l'a illustré aux figures 15 et 16, cette variante se combinant avantageusement avec l'augmentation, déjà décrite en référence à ces figures, de la hauteur h3 de l'ensemble formé par la plaque inférieure 38 et par les cales 53, à savoir plus précisément de la dimension e3 de celles-ci. En effet, notamment lorsqu'elles sont ainsi combinées comme on l'a également illustré aux figures 15 et 16, ces deux variantes permettent de dégager à l'intérieur de chaque cale 53, entre la face inférieure 51 de la plaque 38 et la face périphérique extérieure tronconique 80, 81 de la tige 76, 77 de la goupille 47, 48, une zone d'extrémité inférieure 96, 97 plus longue, parallèlement à l'axe respectif 23, 24, de la face périphérique extérieure cylindrique 78, 79 de cette tige 76, 77, et ainsi de réduire les risques de dégagement intempestif de la goupille 47, 48 par rapport à la plaque inférieure 38; un tel dégagement exige alors en effet une course supérieure de la goupille 47, 48 parallèlement à cet axe respectif.
En outre, cette zone d'extrémité inférieure 96, 97 plus longue peut avantageusement présenter, en creux dans la face périphérique extérieure cylindrique 78, 79, au moins une gorge 98, 99 annulaire de révolution autour de l'axe respectif 23, 24. On a illustré à la figure 16 trois de ces gorges 98, 99 sur la zone d'extrémité inférieure 96, 97, de façon régulièrement répartie parallèlement à l'axe respectif 23, 24 entre un niveau inférieur à celui de la face inférieure 51 de la plaque inférieure 38 et un niveau supérieur à celui du raccordement de la face périphérique extérieure cylindrique 78, 79 avec la face périphérique extérieure tronconique 80, 81, mais ce nombre et cette disposition ne constituent que des exemples non limitatifs. Un Homme du métier comprendra aisément que la ou chaque gorge 98, 99 constitue un crantage périphérique qui, si la goupille 47, 48 tend à se soulever sous l'effet d'une déformation de la barrière 1 consécutivement à l'impact d'un véhicule alors que la plaque 38 tend alors à se décaler perpendiculairement aux axes 23 et 24 par rapport aux éléments-poutres 2, vient en prise avec cette plaque inférieure 38, au bord du trou 42 correspondant et plus précisément au raccordement de celui-ci à la face inférieure 51 de la plaque 38, ce qui provoque un verrouillage mutuel de la goupille 47, 48 et de cette plaque 38.
Dans ces conditions, le montage d'une barrière de sécurité 1 selon l'invention, à partir d'éléments-poutres 2 préfabriqués pour comporter les diverses dispositions précédemment indiquées ainsi que de plaques inférieures de raccordement 38, de plaques supérieures de raccordement 39 et de goupilles 47, 48 convenablement réalisées ou choisies, s'effectue de la façon suivante.
On supposera par exemple, comme on l'a illustré à la figure 14, que l'un des éléments-poutres 2 est déjà posé à plat sur le sol 8, par sa face inférieure 7, dans sa position définitive, dans des conditions telles que sa face frontale 5 soit libre, alors que sa face frontale opposée 4 peut être soit libre, par exemple s'il s'agit d'un élément-poutre 2 d'extrémité de la barrière 1, soit juxtaposée à une face frontale d'un autre élément-poutre similaire auquel l'élément poutre 2 est raccordé de façon articulée conformément à la présente invention, de façon non illustrée.
On supposera par ailleurs qu'il s'agit de mettre en place et de raccorder de façon articulée un autre élément-poutre 2 dont on juxtaposera la face frontale 4 à la face frontale 5 de l'élément-poutre 2 déjà installé, en orientant de façon souhaitée son plan longitudinal de symétrie 6 par rapport au plan longitudinal de symétrie 6 de l'élément-poutre 2 déjà installé.
Dans un premier temps du montage, on engage dans la cavité inférieure 58 débouchant dans la face frontale de l'élément-poutre 2 déjà installé environ une moitié d'une plaque inférieure de raccordement 38 en faisant reposer celle-ci à plat sur le sol par les faces inférieures 54 de ses deux cales 53 et en faisant coïncider au moins approximativement son plan moyen 55 avec le plan moyen de symétrie 6 de l'élément 2 déjà installé. On poursuit cette insertion jusqu'à ce que la plaque inférieure 38 bute contre les épaulements 65 délimitant longitudinalement la cavité inférieure 58, après quoi on peut éventuellement la tirer de quelques millimètres hors de celle-ci, ce qui établit une coaxialité approximative entre l'un des orifices 41 de la plaque 38 et le passage tubulaire 26 ou le tube 28 correspondant, alors qu'environ une moitié de la plaque inférieure 38, avec l'autre orifice 41 de celle-ci, reste dégagée, en saillie longitudinale hors de la cavité inférieure 58 par rapport au pan central 19 de la face frontale 5.
Alors, en orientant convenablement le plan moyen 6 de l'élément-poutre 2 à installer par rapport au plan moyen 6 de l'élément-poutre 2 déjà installé, on présente la face frontale 4 de l'élément-poutre 2 à installer en regard de la face frontale 5 de l'élément-poutre 2 déjà installé, et l'on engage la cavité inférieure 57 de la face frontale 4 de l'élément-poutre 2 à installer sur la partie initialement dégagée de la plaque inférieure 38, dont l'orifice 41 initialement dégagé vient se placer approximativement coaxialement au passage tubulaire 25 ou au tube 27. A cet effet, on peut déplacer l'élément-poutre 2 à installer, par rapport à l'élément-poutre 2 déjà installé, soit par un mouvement de translation longitudinale, parallèlement au sol 8, soit par un mouvement de descente vers le sol 8, soit par un mouvement combinant ces deux mouvements, alors que la face inférieure 7 de cet élément-poutre 2 à installer est parallèle au sol 8.
Lors de cette mise en place, on veille à respecter approximativement le jeu 22 entre les deux faces frontales 4 et 5.
Ensuite, on dépose à plat sur le fond 69, 70 des cavités supérieures 66, 67 contiguës aux faces frontales 4, 5 ainsi juxtaposées une plaque supérieure 39 de raccordement, par sa face inférieure 52, dans des conditions telles que chacun de ses orifices 42 soit placé approximativement coaxialement à l'un, respectif, des passages tubulaires 25, 26 ou des tubes 27, 28.
Ensuite, on met en place les goupilles 47, 48 dans un ordre indifférent, d'une façon qui va être décrite à présent.
On engage la tige 76 de la goupille 47, coaxialement, par sa face périphérique extérieure tronconique 80, par un mouvement descendant de translation approximativement coaxiale, dans celui des orifices 42 de la plaque supérieure 39 qui correspond au passage tubulaire 25 ou au tube 27, puis dans ce passage tubulaire 25 ou tube 27. La coopération de la face périphérique extérieure tronconique 80 avec l'orifice 22, puis avec l'évasement supérieur 29 du passage tubulaire 25, puis avec ce passage tubulaire 25 proprement dit ou avec le tube 27, amène progressivement l'orifice 22 à une relation coaxiale avec le passage tubulaire 25 ou avec le tube 27, le cas échéant moyennant un glissement de la face inférieure 52 de la plaque supérieure 39 sur le fond 68, 69 des cavités supérieures 66, 67. Lorsque ce mouvement de descente de la goupille 47 est tel que la face périphérique extérieure tronconique 80 de celle-ci parvienne dans la cavité inférieure 57, cette face périphérique extérieure tronconique 80 s'engage dans l'orifice 41 respectivement correspondant de la plaque inférieure 38 et, en provoquant le cas échéant un glissement de celle-ci sur le sol 8 par les faces inférieures 54 des cales 53, l'amène progressivement dans une relation de coaxialité du trou 41 en question avec le passage tubulaire 25 ou le tube 27, la coaxialité étant obtenue lorsque c'est la face périphérique extérieure cylindrique 78 de la tige 76 qui s'engage dans l'orifice 41. Le mouvement de descente de la goupille 47 se poursuit jusqu'à ce que sa tête 86 repose à plat, par son épaulement 84, sur la face supérieure de la plaque supérieure 39 de raccordement, autour de l'orifice 42 correspondant, la face d'extrémité 82 de la tige 76 se trouvant alors légèrement au-dessus du sol 8.
Les deux plaques de raccordement 38 et 39 sont alors articulées autour de l'axe 23 par rapport à l'élément-poutre 2 à installer.
L'engagement de l'autre goupille 48, par un mouvement coaxial descendant, successivement dans l'autre orifice 42 de la plaque supérieure 39, dans l'évasement supérieur 30 du passage tubulaire 26 de l'élément-poutre 2 installé précédemment, dans ce passage tubulaire 26 ou dans le tube 28 et dans l'autre orifice 41 de la plaque inférieure 38 s'effectue exactement dans les mêmes conditions, avec des ajustements progressifs de coaxialité qui peuvent être facilités par un positionnement initial rigoureux de l'élément-poutre 2 à installer par rapport à l'élément- poutre 2 déjà installé, faute de quoi il peut être nécessaire d'ajuster la position de l'élément-poutre 2 à installer par glissement de sa face inférieure 7 sur le sol 8.
Une fois les deux goupilles 47, 48 mises en place, dans des conditions telles que leur tête 86, 87 repose à plat par son épaulement 84, 85 sur la face supérieure 50 de la plaque supérieure 39, autour d'un orifice 42 respectif, alors que cette plaque supérieure 39 repose elle-même à plat par sa face 52 sur les fonds 68, 69 des cavités 66, 67, et que la face extrême 82, 83 de chacune des goupilles 47, 48 soit placée en regard du sol 8, légèrement au-dessus de celui-ci mais suffisamment en dessous de la plaque inférieure 38 reposant elle-même sur le sol, à plat, par l'intermédiaire des faces inférieures 54 des cales 53, chacun des éléments-poutres 2 est articulé sur les deux plaques 38 et 39, respectivement autour de l'axe 23 et autour de l'axe 24. Ces deux axes 23 et 24 étant mutuellement parallèles, les deux éléments-poutres 2 et les deux plaques 38 et 39 qui les raccordent mutuellement peuvent se comporter comme les maillons d'une chaîne, et le jeu 22 assuré entre les pans centraux 18, 19 des faces frontales 4, 5, aidé par la conformation biseautée de ces faces frontales 4, 5, autorise un décalage angulaire entre les plans moyens 6 des deux éléments-poutres 2 ainsi raccordés, soit pour permettre une pose de la barrière 1 suivant un tracé curviligne, soit pour permettre une inflexion localisée de la barrière 1 sous l'effet d'un impact d'un véhicule.
La mise en place et le montage des différents éléments-poutres 2 destinés à constituer une barrière 1 peuvent s'effectuer ainsi progressivement, élément-poutre 2 par élément-poutre 2.
Le démontage complet d'une barrière 1 ainsi réalisée s'effectue aisément, puisqu'il suffit d'ôter une à une les goupilles 47, 48, en les tirant vers le haut, pour libérer mutuellement les éléments-poutres 2, les plaques inférieures 38 et les plaques supérieures 39.
Il est également possible, de façon particulièrement aisée, de démonter un seul élément- poutre 2, ou un groupe d'éléments-poutres 2 mutuellement adjacents par leurs faces frontales 4, 5, sans être obligé pour autant de démonter, ou même de déplacer, les éléments-poutres 2 voisins.
En effet, s'il s'agit par exemple de démonter un seul élément-poutre 2 intercalé entre deux autres éléments-poutres 2 qu'il y a lieu de laisser en place, il suffit d'ôter les deux goupilles 47, 48 de cet élément-poutre 2 à démonter, de faire pivoter chacune des plaques supérieures 39 autour de la goupille 47, 48 la reliant à l'élément-poutre 2 voisin qui doit rester en place, ou encore d'ôter les plaques supérieures 39 en ôtant également ces goupilles associées aux éléments-poutres 2 voisins, ce qui dégage totalement l'élément-poutre 2 à démonter vis-à-vis d'une translation vers le haut. On peut donc séparer cet élément-poutre 2 des autres éléments-poutres 2, destinés à rester quant à eux en place, par un simple mouvement de levage, ce qui dégage partiellement les plaques inférieures 38 qui l'assemblaient aux deux éléments-poutres 2 voisins.
S'il s'agit simplement de remplacer l'élément- poutre 2 démonté, on peut ensuite mettre en place un autre élément-poutre 2, par un mouvement de descente en position alors que sa face inférieure 7 est au moins approximativement parallèle au sol 8, ce qui provoque l'emboîtement de ses cavités inférieures 57 et 58 sur les plaques inférieures 38 restées en place, après quoi on remet en place les plaques supérieures 39 et les goupilles 47, 48 pour assembler l'élément-poutre 2 de remplacement aux éléments-poutres 2 restés en place, ce qui s'effectue sans difficulté, dans les mêmes conditions que lorsqu'il s'agit d'assembler un seul élément-poutre 2, que l'on installe, à un élément-poutre 2 déjà installé.
Si, par contre, il s'agit d'aménager provisoirement un passage à travers la barrière 1, on ôte l'ensemble des goupilles 47, 48 et des plaques 38, 39 qui raccordaient l'élément-poutre 2 démonté aux éléments-poutres 2 voisins, étant entendu que la remise en place ultérieure de l'élémentpoutre 2 démonté suppose que l'on remette en place les plaques inférieures 38 avant de remettre en place l'élément-poutre 2 démonté, ce que l'on effectue par un mouvement de descente entre les deux éléments- poutres 2 restés en place, après quoi on remet en place les plaques supérieures 38 et les goupilles 47, 48, de la façon précédemment décrite.
On observera que les gorges périphériques 98, 99 éventuellement prévues, selon la variante illustrée aux figures 15 et 16, dans une zone d'extrémité inférieure 96, 97 de la face périphérique extérieure cylindrique 78, 79 de chaque goupille 47, 48 ne constituent aucun obstacle à de tels montages et démontages volontaires puisqu'elles se présentent en creux par rapport aux parties subsistantes de la face périphérique extérieure cylindrique 78, 79 qui en sont voisines, en particulier vers la face périphérique extérieure tronconique 80, 81, de façon utile lors de l'introduction des goupilles 47, 48, et vers la plaque inférieure 38, de façon utile lors de l'extraction des goupilles 47, 48.
Un Homme du métier comprendra aisément que la rusticité des moyens 40 de raccordement mutuel articulé entre deux éléments-poutres 2 voisins, à savoir les deux plaques inférieure 38 et supérieure 39 de raccordement mutuel et les goupilles 47, 48, coopérant avec des passages tubulaires 25, 26 aménagés directement à l'intérieur des éléments-poutres 2, ces moyens 40 faisant appel à un assemblage mutuel exclusivement par gravité et se prêtant à un large dimensionnement de leurs composants, permet d'obtenir une grande robustesse de l'assemblage réalisé, et en même temps une grande facilité et une grande rapidité de montage et de démontage en cas de besoin, ce qui permet à la fois d'assurer une grande sécurité en cas d'impact d'un véhicule et une possibilité d'aménagement facile et rapide d'un passage provisoire pour les services de sécurité ou pour créer une déviation, en cas d'utilisation d'une barrière selon l'invention à titre permanent par exemple le long d'un terre-plein central d'autoroute comme en cas d'utilisation à titre temporaire. La possibilité de montage et de démontage faciles et rapides constitue en outre un avantage en cas d'utilisation temporaire.
Cette rusticité implique également une grande simplicité de fabrication, c'est-à-dire une économie de fabrication d'autant plus appréciable qu'elle s'accompagne des avantages précités.
Le nombre de composants qu'il est nécessaire de fabriquer et de maintenir en stock pour réaliser une barrière 1 selon l'invention est en outre réduit puisqu'il se limite aux éléments-poutres 2 eux-mêmes, aux goupilles 47, 48, toutes identiques, aux plaques inférieures de raccordement 38, toutes identiques, et aux plaques supérieures 39 de raccordement, également toutes identiques.
Cependant, il est bien entendu que les modes de mise en oeuvre de l'invention qui viennent d'être décrits ne constituent que des exemples non limitatifs, en particulier en ce qui concerne la forme générale de l'élément-poutre 2, la réalisation de ses armatures éventuelles, ainsi que la nature de la conformation des moyens 40 assurant l'articulation mutuelle de deux éléments-poutres 2 voisins autour d'axes parallèles entre eux. Lorsque ces moyens 40 sont constitués comme on l'a indiqué, il est bien entendu que les dimensionnements indiqués ne constituent que des exemples non limitatifs, de même que les formes et dimensionnements qui ont été indiqués pour les éléments-poutres 2 ne constituent que des exemples non limitatifs.

Claims (53)

REVENDICATIONS
1. Procédé de réalisation d'une barrière de sécurité (1) pour voie de circulation routière, consistant à déposer bout à bout sur le sol (8), selon un tracé choisi, des éléments-poutres (2) longitudinaux, préfabriqués en particulier en béton armé, que l'on met en appui stable sur le sol (8), indépendamment l'un de l'autre, par une face longitudinale inférieure (7) respective, et que l'on juxtapose mutuellement par des faces transversales frontales (4, 5) respectives, et à relier les éléments-poutres (2) voisins deux à deux de manière articulée, en les laissant libres par rapport au sol (8), pour autoriser l'utilisation des mêmes éléments-poutres (2) aussi bien dans le cas d'une forme curviligne dudit tracé que dans le cas d'une forme rectiligne de celui-ci, d'une part, et une inflexion localisée de la barrière (1) réalisée par glissement d'au moins certains éléments-poutres (2) sur le sol (8), sous l'effet d'un impact d'un véhicule, sans rupture de la barrière (1) entre eux, d'autre part, caractérisé en ce que l'on relie deux éléments-poutres voisins (2) par articulation mutuelle autour de deux axes (23, 24) perpendiculaires au sol (8) et libres par rapport à celui-ci, dont chacun est fixe par rapport à l'un, respectif, de ces deux éléments-poutres (2) et placé en retrait longitudinal par rapport à une face frontale (4, 5) correspondante par laquelle cet élément-poutre (2) est juxtaposé à l'autre de ces deux éléments-poutres (2), d'une distance (d2) faible par rapport à la moitié de la dimension longitudinale ou longueur (L1) de chaque élément- poutre (2) entre ses faces frontales (4, 5) et telle que, dans le cas d'un tracé rectiligne, les faces frontales (4, 5) de juxtaposition mutuelle de ces deux éléments-poutres (2) soient mutuellement espacées, longitudinalement, d'une distance longitudinale (dl) négligeable en comparaison avec ladite longueur (L1) de chaque élément-poutre (2).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on relie deux éléments-poutres (2) voisins par des moyens (40) assurant un écartement mutuel fixe (d3) entre les axes respectifs (23, 24) d'articulation mutuelle.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on préfabrique chaque élément-poutre (2) en y aménageant suivant chacun des axes (23, 24) d'articulation mutuelle un passage tubulaire traversant (25, 26), intégralement placé en retrait longitudinal par rapport à la face frontale (4, 5) correspondante, et en ce que l'on relie deux élémentspoutres (2) voisins en engageant, dans celui des passages tubulaires (25, 26) de chacun d'eux qui correspond à l'axe respectif (23, 24) d'articulation mutuelle, une goupille respective (47, 48) que l'on engage également, dans une zone supérieure (45, 46) et dans une zone inférieure (43, 44) de ces deux éléments-poutres (2), dans un orifice coaxial respectif (42) d'une plaque supérieure (39) de raccordement et dans un orifice coaxial respectif (41) d'une plaque inférieure (38) de raccordement, la plaque supérieure (39) de raccordement {38) et la plaque inférieure de raccordement présentant, perpendiculairement à chacun des axes d'articulation mutuelle (23, 24) respectifs, des dimensions respectives (L2, L3, 15, 16) faibles par rapport à ladite longueur (L1) de chaque élément-poutre (2) et chaque goupille (47, 48) étant libre de tourner autour de l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif par rapport à l'élément- poutre (2) respectivement correspondant et/ou par rapport aux plaques supérieure (39) et inférieure (38) de raccordement et étant libre par rapport au sol (8).
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'on engage librement chaque goupille (47, 48) dans le passage tubulaire (25, 26) correspondant et dans les orifices coaxiaux (42, 41) correspondants d'une plaque supérieure de raccordement (39) et d'une plaque inférieure de raccordement (38), et en ce qu'on l'y laisse engagée par gravité.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'on choisit chaque goupille (47, 48) de telle sorte qu'elle présente une tête (86, 87) apte à reposer par gravité sur la plaque supérieure de raccordement (39) et une longueur (h5) telle qu'elle s'étende au plus jusqu'au sol (8) lorsque ladite tête (86, 87) repose par gravité sur la plaque supérieure de raccordement (39).
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que l'on aménage chaque passage tubulaire (25, 26) sous forme d'un tube respectif (27, 28) que l'on noie dans l'élément-poutre (2) correspondant en préfabriquant celui-ci.
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'on relie entre eux les tubes (27, 28) des deux passages tubulaires (25, 26) de chaque élément-poutre (2) par des tirants longitudinaux d'armature (31) que l'on noie dans cet élément-poutre (2) en préfabriquant celui-ci.
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que l'on dispose autour de chaque passage tubulaire (25, 26) de chaque élément-poutre (2) des épingles longitudinales d'armature (32, 33) dont chacune entoure le passage tubulaire (25, 26) correspondant vers la face frontale (4, 5) correspondante et l'on relie entre elles les épingles d'armature (32, 33) correspondant aux deux passages tubulaires (25, 26) de chaque élément-poutre (2) par des tirants longitudinaux d'armature (31) que l'on noie dans cet élément-poutre (2), ainsi que les épingles d'armature (32, 33), en préfabriquant celui-ci.
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que l'on fait reposer chaque plaque inférieure de raccordement (38) sur le sol (8).
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé 30 en ce que l'on préfabrique chaque élément-poutre (2) de telle sorte que sa face inférieure (7) présente une forme générale plane et en aménageant dans cette face inférieure (7), au raccordement de celle-ci à chaque face frontale (4, 5), une cavité inférieure respective (57, 58) de réception d'une partie correspondante de la plaque inférieure de raccordement (38), chaque cavité inférieure (57, 58) entourant un axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, étant ouverte vers la face frontale (4, 5) correspondante mais fermée vers le haut par un fond plan (59, 60) qui est parallèle à la face inférieure (7) de l'élément-poutre (2) et décalé par rapport à celle-ci d'une distance (h3) au moins égale à la dimension ou épaisseur (el) de la plaque inférieure de raccordement (38), mesurée parallèlement à l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, et dans lequel débouche le passage tubulaire (25, 26) correspondant, chaque cavité inférieure (57, 58) présentant une forme et des dimensions en plan (L4, 17) telles qu'elle reçoive ladite partie de la plaque inférieure de raccordement (38) en respectant un jeu fonctionnel (74, 75), à la rotation relative autour de l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, au moins égal à celui qui est nécessaire pour autoriser un cintrage de la barrière (1) dans des conditions telles que la face frontale correspondante (4, 5) vienne buter localement contre une face frontale (4, 5) d'un élément-poutre (2) voisin.
11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que: - l'on fait reposer chaque plaque inférieure (38) de 30 raccordement sur le sol (8) par l'intermédiaire de moyens de calage (53) la maintenant parallèle à celui-ci, - ladite distance (h3) dont le fond (59, 60) des cavités inférieures (57, 58) de chaque élément-poutre (2) est décalée par rapport à la face inférieure (7) de celui-ci est au moins égale à la dimension ou épaisseur cumulée (h2) de chaque plaque inférieure de raccordement (38) et des moyens de calage (53) associés à celle-ci, mesurée parallèlement à l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, et - l'on choisit chaque goupille (47, 48) d'une longueur (h5) telle que, lorsqu'elle est engagée dans un passage tubulaire (25, 26) d'un élément-poutre (2) et dans des orifices coaxiaux (42, 41) d'une plaque supérieure (39) de raccordement et d'une plaque inférieure (38) de raccordement, elle fasse saillie sous la plaque inférieure de raccordement (38) au plus jusqu'à un prolongement géométrique coplanaire de la face inférieure de l'élément-poutre (2).
12. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'on choisit comme moyens (53) de calage de chaque plaque inférieure de raccordement (38) deux cales tubulaires (53) que l'on dispose coaxialement aux orifices (41) de celle-ci et que l'on solidarise avec celle-ci.
13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 11 et 12, caractérisé en ce que l'on choisit chaque goupille (47, 48) de telle sorte qu'elle présente un crantage périphérique (98, 99) en creux dans une zone d'extrémité (96, 97) qui, lorsqu'elle est engagée dans un passage tubulaire (25, 26) d'un élément- poutre (2) et dans des orifices coaxiaux (42, 41) d'une plaque supérieure (39) de raccordement et d'une plaque inférieure (38) de raccordement, se situe en dessous de la plaque inférieure de raccordement(38).
14. Procédé selon l'une quelconque des revendications 3 à 13, caractérisé en ce que l'on fait reposer chaque plaque supérieure de raccordement (39) sur les deux éléments-poutres (2) qu'elle relie.
15. Procédé selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'on préfabrique chaque élément-poutre (2) de telle sorte qu'il présente une face supérieure longitudinale (14) et, dans cette face supérieure (14), au raccordement de celle-ci à chaque face frontale (4, 5), une cavité supérieure respective (66, 67) de réception d'une partie correspondante de la plaque supérieure de raccordement (39), chaque cavité supérieure (66, 67) entourant un axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, étant ouverte vers la face frontale (4,5) correspondante mais fermée vers le bas par un fond (68, 69) qui est approximativement plan et parallèle à la face inférieure (7) de l'élément-poutre (2) et décalé par rapport à la face supérieure (14) de celui-ci d'une distance (h4) au moins égale à la dimension ou épaisseur (e2) de la plaque supérieure (39), mesurée parallèlement à l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, et dans lequel débouche le passage tubulaire (25, 26) correspondant, chaque cavité supérieure (66, 67) présentant une forme et des dimensions en plan (L5, 18) telles qu'elle reçoive ladite partie de la plaque supérieure de raccordement (39) en respectant un jeu fonctionnel (72, 73), à la rotation relative autour de l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, au moins égal à celui qui est nécessaire pour autoriser un cintrage de la barrière (1) dans des conditions telles que la face frontale (4, 5) correspondante vienne buter localement contre une face frontale (4, 5) d'un élément-poutre (2) voisin.
16. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que le fond (68, 69) de chaque cavité supérieure (66, 67) est convexe vers le haut.
17. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que l'on préfabrique chaque élément-poutre (2) de telle sorte que ses faces frontales (4, 5) soient convexes dans une vue en plan.
18. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que l'on préfabrique chaque élément-poutre (2) de telle sorte qu'il présente un plan transversal moyen (9) de symétrie, par rapport auquel les deux axes respectifs d'articulation mutuelle (23, 24) sont mutuellement symétriques.
19. Procédé selon l'une quelconque des
revendications 1 à 18, caractérisé en ce que l'on
préfabrique chaque élément-poutre (2) de telle sorte qu'il présente un plan longitudinal moyen (6) de symétrie, incluant les deux axes respectifs d'articulation mutuelle (23, 24).
20. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisé en ce que l'on préfabrique chaque élément-poutre (2) de telle sorte qu'il présente une section transversale dont la dimension ou largeur (11i 13, 12), mesurée parallèlement à la face inférieure (7), décroît de bas en haut.
21. Barrière de sécurité pour voie de circulation routière, comportant des éléments-poutres (2) longitudinaux, préfabriqués en particulier en béton armé, posés bout à bout sur le sol (8), selon un tracé choisi, mis en appui stable sur le sol (8), indépendamment l'un de l'autre, par une face longitudinale inférieure (7) respective, et juxtaposés mutuellement par des faces transversales frontales (4, 5) respectives, les élémentspoutres (2) voisins étant reliés deux à deux de manière articulée, en restant libres par rapport au sol (8), pour autoriser l'utilisation des mêmes éléments-poutres (2) aussi bien dans le cas d'une forme curviligne dudit tracé que dans le cas d'une forme rectiligne de celui-ci, d'une part, et une inflexion localisée de la barrière (1) réalisée par glissement d'au moins certains éléments-poutres (2) sur le sol (8), sous l'effet d'un impact d'un véhicule, sans rupture de la barrière (1) entre eux,' d'autre part, caractérisée en ce que deux éléments-poutres (2) voisins sont reliés par articulation mutuelle autour de deux axes (23, 24) perpendiculaires au sol (8) et libres par rapport à celui-ci, dont chacun est fixe par rapport à l'un, respectif, de ces deux éléments-poutres (2) et placé en retrait longitudinal par rapport à une face frontale (4, 5) correspondante par laquelle cet élément- poutre (2) est juxtaposé à l'autre de ces deux éléments-poutres (2), d'une distance (d2) faible par rapport à la moitié de la dimension longitudinale ou longueur (L1) de chaque élément- poutre (2) entre ses faces frontales (4, 5) et telle que, dans le cas d'un tracé rectiligne, les faces frontales (4, 5) de juxtaposition mutuelle de ces deux éléments- poutres (2) soient mutuellement espacées, longitudinalement, d'une distance longitudinale (dl) négligeable en comparaison avec ladite longueur (L1) de chaque élément-poutre (2).
22. Barrière selon la revendication 21, caractérisée en ce que deux éléments-poutres (2) voisins sont reliés par des moyens (40) assurant un écartement mutuel fixe (d3) entre les axes (23, 24) respectifs d'articulation mutuelle.
23. Barrière selon la revendication 22, caractérisée en ce que chaque élément-poutre (2) comporte suivant chacun des axes (23, 24) d'articulation mutuelle un passage tubulaire traversant (25, 26), intégralement placé en retrait longitudinal par rapport à la face frontale (4, 5) correspondante, et en ce que deux éléments-poutres (2) voisins sont reliés par engagement, dans celui des passages tubulaires (25, 26) de chacun d'eux qui correspond à l'axe respectif (23, 24) d'articulation mutuelle, d'une goupille respective (47, 48) qui est également engagée, dans une zone supérieure (45, 46) et dans une zone inférieure (43, 44) de ces deux éléments-poutres (2), dans un orifice coaxial respectif (42) d'une plaque supérieure (39) de raccordement et dans un orifice coaxial respectif (41) d'une plaque inférieure (38) de raccordement, la plaque supérieure de raccordement (39) et la plaque inférieure de raccordement (38) présentant, perpendiculairement à chacun des axes d'articulation mutuelle (23, 24) respectifs, des dimensions respectives (L2, L3, 15, 16) faibles par rapport à ladite longueur (L1) de chaque élément-poutre (2) et chaque goupille (47, 48) étant libre de tourner autour de l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif par rapport à l'élément-poutre (2) respectivement correspondant et/ou par rapport aux plaques supérieure (39) et inférieure (38) de raccordement et étant libre par rapport au sol (8).
24. Barrière selon la revendication 23, caractérisé en ce que chaque goupille (47, 48) est engagée librement dans le passage tubulaire (25, 26) correspondant et dans les orifices coaxiaux (42, 41) correspondants d'une plaque supérieure de raccordement et d'une plaque inférieure de raccordement (38), et y reste engagée par gravité.
25. Barrière selon la revendication 24, caractérisée en ce que chaque goupille (47, 48) présente une tête (86, 87) reposant par gravité sur la plaque supérieure de raccordement (39) et une longueur (h5) telle qu'elle s'étende au plus jusqu'au sol (8).
26. Barrière selon l'une quelconque des revendications 23 à 25, caractérisée en ce que chaque passage tubulaire (25, 26) est constitué par un tube respectif (27, 28) noyé dans l'élément-poutre (2) correspondant.
27. Barrière selon la revendication 26, caractérisée en ce que les tubes (27, 28) des deux passages tubulaires (25, 26) de chaque élément-poutre (2) sont reliés entre eux par des tirants longitudinaux d'armature (31) noyés dans cet élément-poutre (2).
28. Barrière selon l'une quelconque des revendications 23 à 27, caractérisée en ce qu'elle comporte autour de chaque passage tubulaire (25, 26) de chaque élément-poutre (2) des épingles longitudinales d'armature (32, 33) dont chacune entoure le passage tubulaire (25, 26) correspondant vers la face frontale (4, 5) correspondante, les épingles d'armature (32, 33) correspondant aux deux passages tubulaires (25, 26) de chaque élément-poutre (2) étant reliées entre elles par des tirants longitudinaux d'armature (31) noyés dans cet élément-poutre (2), ainsi que les épingles d'armature (32, 33).
29. Barrière selon l'une quelconque des revendications 23 à 28, caractérisée en ce que chaque plaque inférieure de raccordement (38) repose sur le sol (8).
30. Barrière selon la revendication 29, caractérisée en ce que la face inférieure (7) de chaque élément-poutre (2) présente une forme générale plane et comporte, à son raccordement à chaque face frontale (4, 5), une cavité inférieure respective (57, 58) de réception d'une partie correspondante de la plaque inférieure de raccordement (38), chaque cavité inférieure (57, 58) entourant un axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, étant ouverte vers la face frontale (4, 5) correspondante mais fermée vers le haut par un fond plan (59, 60) qui est parallèle à la face inférieure (7) de l'élément-poutre (2) et décalé par rapport à celle- ci d'une distance (h3) au moins égale à la dimension ou épaisseur (el) de la plaque inférieure de raccordement (38), mesurée parallèlement à l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, et dans lequel débouche le passage tubulaire (25, 26) correspondant, chaque cavité inférieure (57, 58) présentant une forme et des dimensions en plan (L4, 17) telles qu'elle reçoive ladite partie de la plaque inférieure de raccordement (38) en respectant un jeu fonctionnel (74, 75), à la rotation relative autour de l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, au moins égal à celui qui est nécessaire pour autoriser un cintrage de la barrière (1) dans des conditions telles que la face frontale correspondante (4, 5) vienne buter localement contre une face frontale (4, 5) d'un élément-poutre (2) voisin.
31. Barrière selon la revendication 30, 30 caractérisée en ce que chaque plaque inférieure de raccordement (38) repose sur le sol (8) par l'intermédiaire de moyens de calage (53) la maintenant parallèle à celuici, - ladite distance (h3) dont le fond (59, 60) des cavités inférieures (57, 58) de chaque élément-poutre (2) est décalée par rapport à la face inférieure (7) de celui-ci est au moins égale à la dimension ou épaisseur cumulée (h2) de chaque plaque inférieure de raccordement (38) et des moyens de calage (55) associés à celle-ci, mesurée parallèlement à l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, et - chaque goupille (47, 48) présente une longueur (h5) telle que, lorsqu'elle est engagée dans un passage tubulaire (25, 26) d'un élément- poutre (2) et dans des orifices coaxiaux (42, 41) d'une plaque supérieure de raccordement (39) et d'une plaque inférieure de raccordement (38), elle fasse saillie sous la plaque inférieure de raccordement (38) au plus jusqu'à un prolongement géométrique coplanaire de la face inférieure (7) de l'élément-poutre (2).
32. Barrière selon la revendication 31, caractérisée en ce que les moyens (53) de calage de chaque plaque inférieure de raccordement (38) sont constitués par deux cales tubulaires (153 coaxiales aux orifices (41) de celle-ci et solidaires de celle-ci.
33. Barrière selon l'une quelconque des revendications 31 et 32, caractérisée en ce que chaque goupille (47, 48) présente un crantage périphérique (98, 99) en creux dans une zone extrême (96, 97) située en dessous de la plaque inférieure de raccordement (38).
34. Barrière selon l'une quelconque des revendications 23 à 33, caractérisée en ce que chaque plaque supérieure de raccordement (39) repose sur les deux éléments-poutres (2) qu'elle relie.
35. Barrière selon la revendication 34, caractérisée en ce que chaque élément-poutre (2) présente une face supérieure longitudinale (14) et, dans cette face supérieure (14), au raccordement de celle-ci à chaque face frontale (4, 5), une cavité supérieure respective (66, 67) de réception d'une partie correspondante de la plaque supérieure de raccordement (39), chaque cavité supérieure (66, 67) entourant un axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, étant ouverte vers la face frontale (4, 5) correspondante mais fermée vers le bas par un fond (68, 69) qui est approximativement plan et parallèle à la face inférieure (7) de l'élément-poutre (2) et décalé par rapport à la face supérieure (14) de celui-ci d'une distance (d4) au moins égale à la dimension ou épaisseur (e2) de la plaque supérieure (39), mesurée parallèlement à l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, et dans lequel débouche le passage tubulaire (25, 26) correspondant, chaque cavité supérieure (66, 67) présentant une forme et des dimensions en plan (L5, 18) telles qu'elle reçoive ladite partie de la plaque supérieure de raccordement (39) en respectant un jeu fonctionnel (72, 73), à la rotation relative autour de l'axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, au moins égal à celui qui est nécessaire pour autoriser un cintrage de la barrière (1) dans des conditions telles que la face frontale (4, 5) correspondante vienne buter localement contre une face frontale (4, 5) d'un élément- poutre (2) voisin.
36. Barrière selon la revendication 35, caractérisée en ce que le fond (68, 69) de chaque cavité supérieure (66, 67) est convexe vers le haut.
37. Barrière selon l'une quelconque des revendications 21 à 36, caractérisée en ce que les faces frontales (4, 5) de chaque élémentpoutre (2) sont convexes dans une vue en plan.
38. Barrière selon l'une quelconque des revendications 21 à 37, caractérisée en ce que chaque élément-poutre (2) présente un plan transversal moyen (9) de symétrie, par rapport auquel les deux axes respectifs d'articulation mutuelle (23, 24) sont mutuellement symétriques.
39. Barrière selon l'une quelconque des revendications 21. à 38, caractérisée en ce que chaque élément-poutre (2) présente un plan longitudinal moyen (6) de symétrie, incluant les deux axes respectifs d'articulation mutuelle (23, 24).
40. Barrière selon l'une quelconque des revendications 21 à 39, caractérisée en ce que chaque élément-poutre (2) présente une section transversale dont la dimension ou largeur (1kr 13, 12) , mesurée parallèlement à la face inférieure (7), décroît de bas en haut.
41. Elément-poutre longitudinal, préfabriqué en particulier en béton armé, destiné à la réalisation d'une barrière de sécurité (1) pour voie de circulation routière et présentant une face longitudinale inférieure (7) susceptible d'être mise en appui stable sur le sol (8), deux faces transversales frontales (4, 5) de juxtaposition à d'autres élémentspoutres (2) similaires, et des moyens (40) de liaison articulée avec ces derniers, caractérisé en ce que les moyens (40) de liaison articulée définissent deux axes d'articulation mutuelle (23, 24) perpendiculaires à la face inférieure (7) de l'élément-poutre (2), fixes par rapport à celuici, et placés en retrait longitudinal par rapport à une face frontale (4, 5) correspondante, d'une distance (d2) faible par rapport à la moitié de la dimension longitudinale ou longueur (L1) de l'élément- poutre (2) entre ses faces frontales (4, 5).
42. Elément-poutre selon la revendication 41, caractérisé en ce qu'il comporte suivant chacun des axes d'articulation mutuelle (23, 24) un passage tubulaire (25, 26) traversant, intégralement placé en retrait longitudinal par rapport à la face frontale (4, 5) correspondante.
43. Elément-poutre selon la revendication 42, caractérisé en ce que chaque passage tubulaire (25, 26) est lisse intérieurement.
44. Elément-poutre selon l'une quelconque des revendications 42 et 43, caractérisé en ce que chaque passage tubulaire (25, 26) est constitué par un tube (27, 28) respectif noyé dans l'élément-poutre (2).
45. Elément-poutre selon la revendication 44, caractérisé en ce que les tubes (27, 28) des deux passages tubulaires (25, 26) sont reliés entre eux par des tirants longitudinaux d'armature (31) noyés dans l'élément- poutre (2).
46. Elément-poutre selon l'une quelconque des revendications 42 à 45, caractérisé en ce qu'il comporte autour de chaque passage tubulaire (25, 26) des épingles longitudinales d'armature (32, 33) dont chacune entoure le passage tubulaire (25, 26) correspondant vers la face frontale (4, 5) correspondante, les épingles d'armature (32, 33) correspondant aux deux passages tubulaires (25, 26) étant reliées entre elles par des tirants longitudinaux d'armature (31) noyés dans l'élément- poutre, ainsi que les épingles d'armature (32, 33).
47. Elément-poutre selon l'une quelconque des revendications 42 à 46, caractérisé en ce que sa face inférieure (7) présente une forme générale plane et comporte, à son raccordement à chaque face frontale (4, 5), une cavité inférieure (57, 58) respective entourant un axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, ouverte vers la face frontale (4, 5) correspondante mais fermée vers le haut par un fond plan (59, 60) qui est parallèle à la face inférieure (7) de l'élément-poutre (2) et dans lequel débouche le passage tubulaire (25, 26) correspondant.
48. Elément-poutre selon l'une quelconque des revendications 42 à 47, caractérisé en ce qu'il présente une face supérieure longitudinale (14) et, dans cette face supérieure (14), au raccordement de celle-ci à chaque face frontale (4, 5), une cavité supérieure respective (66, 67), chaque cavité supérieure (66, 67) entourant un axe d'articulation mutuelle (23, 24) respectif, étant ouverte vers la face frontale (4, 5) correspondante mais fermée vers le bas par un fond (68, 69) qui est approximativement plan et parallèle à la face inférieure (7) de l'élément-poutre (2) et dans lequel débouche le passage tubulaire (25, 26) correspondant.
49. Elément-poutre selon la revendication 48, caractérisé en ce que le fond (68, 69) de chaque cavité supérieure (66, 67) est convexe vers le haut.
50. Elément-poutre selon l'une quelconque des revendications 41 à 49, caractérisé en ce que ses faces frontales (4, 5) sont convexes dans une vue en plan.
51. Elément-poutre selon l'une quelconque des revendications 41 à 50, caractérisé en ce qu'il présente un plan transversal moyen (9) de symétrie, par rapport auquel les deux axes d'articulation mutuelle (23, 24) sont mutuellement symétriques.
52. Elément-poutre selon l'une quelconque des revendications 41 à 51, caractérisé en ce qu'il présente un plan longitudinal moyen (6) de symétrie, incluant les deux axes d'articulation mutuelle (23, 24).
53. Elément-poutre selon l'une quelconque des revendications 41 à 52,caractérisé en ce qu'il présente une section transversale dont la dimension ou largeur (11r 13, 12) , mesurée parallèlement à la face inférieure (7), décroît de bas en haut.
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