FR2861268A1 - Chaise longue avec mecanisme de securite - Google Patents

Abstract

La chaise longue de l'invention comprend deux longerons espacés (12) munis chacun d'une crémaillère (36) définissant des crans (40), une partie inclinable (18) articulée aux longerons, et une structure d'appui (26) articulée à la partie inclinable et comportant une traverse (32) dont les extrémités (34) sont agencées pour coopérer avec les crans (40) des crémaillères pour définir plusieurs positions de la partie inclinable. Les longerons (12) comportent chacun une cage de retenue (42) placée en regard des crans (40) de la crémaillère et agencée pour empêcher l'extrémité correspondante (34) de la traverse de s'échapper du longeron, tout en permettant à l'extrémité de la traverse de passer d'un cran à un autre, offrant ainsi une meilleure sécurité d'emploi de la chaise longue.

Description

2861268 Chaise longue avec mécanisme de sécurité

L'invention se rapporte au domaine du mobilier et elle concerne plus particulièrement une chaise longue, telle qu'une chaise du type "bain de soleil", "transatlantique", ou analogue.

On connaît déjà différents types de chaises longues. De façon caractéristique, une chaise longue comprend deux longerons espacés munis chacun d'une crémaillère définissant des crans, une partie inclinable articulée aux longerons, et une structure d'appui articulée à la partie inclinable et comportant une traverse dont les extrémités sont agencées pour coopérer avec les crans des crémaillères pour définir plusieurs positions de la partie inclinable.

Dans la plupart des cas, la partie inclinable constitue un dossier de la chaise, et cette partie inclinable peut s'incliner par rapport aux deux longerons pour définir plusieurs positions angulaires choisies.

Le passage d'une position à une autre s'effectue alors en 25 déplaçant les extrémités de la traverse pour qu'elles passent chacune d'un cran à un autre de la crémaillère associée.

Cependant, la partie inclinable peut constituer une autre partie de la chaise que le dossier, par exemple une assise ou 30 une partie pour les jambes de l'utilisateur.

Les longerons sur lesquels est articulée la partie inclinable sont le plus souvent dans une position horizontale ou sensiblement horizontale. Généralement, la partie inclinable comprend deux bras espacés, tandis que la structure d'appui comprend deux bras d'appui, articulés respectivement aux deux bras de la partie inclinable, et entre lesquels est montée la traverse.

2861268 2 Dans tous les cas, le passage d'une position à une autre de la partie inclinable s'effectue en soulevant les extrémités de la traverse pour les dégager d'un cran et les conduire dans un autre cran afin de modifier la position angulaire de la partie inclinable.

Les chaises longues connues présentent toujours le risque d'un basculement inopiné lors d'un changement de position de la partie inclinable effectué par l'utilisateur. Ce bascule- ment inopiné peut occasionner des blessures ou des pincements à l'utilisateur.

Ce risque a en outre tendance à s'accroître avec le temps, en raison de l'usure des crans de la crémaillère.

Il existe déjà des mécanismes de sécurité pour chaises longues, mais aucun d'entre eux n'offre un niveau de perfor mance élevé.

L'invention a notamment pour but de surmonter les inconvénients précités.

C'est, en conséquence, un but de l'invention de proposer une chaise longue du type défini en introduction comprenant un mécanisme de sécurité propre à empêcher tout dégagement accidentel de la traverse par rapport aux crémaillères des longerons.

C'est aussi un but de l'invention de proposer une chaise 30 longue qui est susceptible de nombreuses variantes de réalisation offrant toutes un niveau de sécurité élevé.

C'est encore un but de l'invention de proposer une chaise longue dont le mécanisme de sécurité peut être réalisé à moindre coût et sans nécessiter d'apporter des modifications notables aux chaises longues traditionnelles.

L'invention propose à cet effet une chaise longue, du type défini en introduction, dans laquelle les longerons compor- 2861268 3 tent chacun une cage de retenue placée en regard des crans de la crémaillère et agencée pour empêcher l'extrémité correspondante de la traverse de s'échapper dii longeron, tout en permettant à l'extrémité de la traverse de passer d'un cran à un autre cran.

Ainsi, chaque longeron comporte une cage de retenue qui emprisonne l'extrémité correspondante de la traverse pour l'empêcher de s'échapper du montant, tout en lui permettant de passer à un autre cran.

Dans ces conditions, les extrémités de la travers resteront toujours emprisonnées dans les cages de retenue correspondantes et ne pourront pas s'échapper de ces dernières, empêchant ainsi tout basculement ou rabattement intempestif de la partie inclinable.

En effet le mécanisme de sécurité de l'invention, oblige l'utilisateur à se lever de la chaise longue pour effectuer un changement de position, garantissant un niveau de sécurité élevé, avec un risque nul pour l'utilisateur.

Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, la cage de retenue d'un longeron est réalisée sous la forme d'une gorge aménagée sur une face intérieure du longeron, qui est orientée en vis à vis d'une face intérieure homologue d'un autre longeron.

Avantageusement, la gorge formant la cage de retenue possède un fond généralement plat situé parallèlement à la face intérieure du longeron pour définir la profondeur de la gorge.

Dans le cas où le longeron est réalisé en bois, cette gorge 35 pourra être réalisée aisément par défonçage.

Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, chaque crémaillère est rapportée dans la cage de retenue du longeron.

2861268 4 Cependant, il est possible, en variante, de faire en sorte que la cage de retenue et la crémaillère soient réalisés d'une seule pièce.

Ainsi dans le cas particulier où le longeron est réalisé en bois, la crémaillère pourra aussi être réalisé par défonçage en même temps que la cage de retenue.

Bien entendu, il est possible aussi de réaliser aussi le 10 longeron avec sa crémaillère et sa cage de retenus associées par moulage, notamment d'une matière plastique.

Avantageusement, les crans de chaque crémaillère ont des sommets disposés suivant une ligne, tandis que la cage de retenue comporte un bord de retenue s'étendant parallèlement à la ligne des sommets des crans et à une distance supérieure à la dimension transversale correspondante de l'extrémité de la traverse.

Autrement dit, ce bord de retenue limite le déplacement de l'extrémité de la traverse et définit, en combinaison avec la ligne des sommets des crans, un passage pour l'extrémité de la traverse.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'une au moins des extrémités de la traverse comporte un alésage axial logeant une broche propre à s'engager dans un trou du longeron correspondant pour assurer le maintien de la traverse dans une position définie de la partie inclinable.

Ainsi, lorsque la broche est logée dans le trou du longeron, cela procure une sécurité supplémentaire pour une position définie de la partie inclinable.

Cette broche, que l'on peut aussi qualifier de loquet, offre une sécurité supplémentaire qui oblige l'utilisateur à l'enclencher pour mettre la chaise pliante dans une position définie.

2861268 5 Cette broche est avantageusement soumise à l'action d'un ressort de rappel tendant à la solliciter vers une position sortie en laquelle une extrémité de la broche fait saillie au-delà de l'extrémité de la traverse pour s'engager dans le trou du longeron, la broche comportant une manette d'actionnement s'étendant perpendiculairement à la broche et passant à travers un trou oblong de la traverse.

Dans une application préférentielle de l'invention, les deux 10 longerons sont sensiblement horizontaux, et la partie inclinable constitue un dossier.

De préférence, la partie inclinable comprend deux bras espacés articulés respectivement aux deux longerons, tandis que la structure d'appui comprend deux bras d'appui espacés articulés respectivement aux deux bras de la partie inclinable et réunis entre eux par la traverse.

Dans la description qui suit, faite seulement à titre 20 d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue partielle de côté, avec arrache-ment, d'une chaise longue selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective d'une extrémité de la chaise longue de la figure 1; - la figure 3 est une vue partielle en perspective de la chaise longue des figures 1 et 2 montrant une extrémité de la 30 traverse dans un cran d'une crémaillère; - la figure 4 est une vue partielle en perspective analogue à la figure 3 montrant la même extrémité de la traverse dans un autre cran d'une crémaillère; - la figure 5 est une vue partielle de l'intérieur d'un longeron et de la crémaillère correspondante; 2861268 6 - la figure 6 est une vue en coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 5; et - la figure 7 est une vue en coupe diamétrale. de l'extrémité 5 d'une traverse logeant une broche de sécurité.

On se réfère d'abord aux figures 1 et 2 qui montrent une chaise longue, ici du type "bain de soleil", désignée dans son ensemble par la référence 10. Dans l'exemple de réalisa- tion représenté, la chaise longue 10 est formée essentielle-ment de composants en bois. Cette chaise longue comprend deux longerons parallèles 12 destinés, en utilisation, à être placés dans une position horizontale comme on le voit sur la figure 1. Ces deux longerons 12 ont une extrémité arrière 14 et une extrémité avant 16 (figure 1) et ils sont reliés par des entretoises, notamment par une entretoise arrière 15 (figure 2).

Entre les deux longerons 12, est articulée une partie inclinable 18 qui, dans l'exemple, constitue un dossier de la chaise. Cette partie inclinable comporte deux bras parallèle espacés 20 (dont un seul est visible sur la figure 1) dont chacun est articulé, à sa partie inférieure, par un pivot 22 sur un longeron 12. Les deux bras 20 sont articulés à l'intérieur des longerons 12, la distance séparant les bras 20 étant inférieure à la distance séparant les longerons 12. Dans l'exemple de réalisation représenté, les deux bras 20 de la partie inclinable supportent des lattes ou analogues 24 dont les extrémités de deux d'entre elles sont montrées sur la figure 1. Cependant la parti inclinable pourrait être réalisée d'une autre manière, par exemple avec un dossier en tissu.

Dans sa partie antérieure, la chaise longue peut comporter une structure de support, par exemple à lattes ou en tissu, qui n'a pas été représentée pour simplifier le dessin. Cette structure de support est destinée à soutenir d'autres parties du corps de l'utilisateur, par exemple ses jambes.

2861268 7 La partie inclinable 18 est articulée à une structure d'appui 26 composée de deux bras d'appui parallèles 28 (figure 2) maintenus espacés. Chacun des bras 28 est articulé, autour d'un pivot 30, sur le bras 20 correspondant. Les deux bras d'appui 28 sont en outre réunis par une traverse 32 (figure 2) réalisée ici sous la forme d'un barreau de section transversale circulaire. Cette traverse 32 passe au travers des bras d'appui 28 et comporte deux extrémités dépassantes 34 qui sont agencées pour coopérer chacune avec une crémail lère 36 fixée sur un côté intérieur 38 du longeron 12 correspondant. Ces crémaillères 36 définissent une pluralité de crans 40 servant à retenir une extrémité 34 de la traverse 32 dans une position définie, comme on le voit sur les figures 1 et 2.

Dans l'exemple représenté, la chaise longue 10 est roulante et comprend deux roues 44 placées à l'arrière. Elle peut comporter, à l'avant, une autre structure d'appui (non représentée) constituée par exemple par deux autres roues, par des béquilles ou analogues.

La structure générale de la chaise longue, telle qu'elle vient d'être décrite jusqu'à présent, est en elle-même connue. Elle a notamment pour inconvénient que les extrémités 34 de la traverse peuvent s'échapper des crémaillères avec le risque que la partie inclinable 18 bascule ou se rabatte de façon inopinée. Cela peut alors occasionner des blessures ou des pincements à l'utilisateur de la chaise longue.

L'invention permet de pallier cet inconvénient en proposant un mécanisme de sécurité constitué essentiellement d'une cage de retenue 42 que l'on aperçoit partiellement sur les figures 1 et 2.

Comme on le voit de manière plus détaillée sur les figures 3 à 5, chaque longeron 12, qui est réalisé ici en bois, présente un profil rectangulaire définissant la face intérieure 38, déjà citée, qui est en vis à vis d'une face intérieure homologue 38 de l'autre longeron 12. La cage de 2861268 8 retenue 42 constitue une gorge avec un fond plat 44 (figures 1 et 6), qui s'étend parallèlement à la face intérieure 38 pour définir la profondeur P de la gorge (figure 6).

Lorsque le longeron est réalisé en bois, cette gorge, formant la cage de retenue, est réalisée avantageusement par une opération de défonçage. On remarque sur les figures 5 et 6, que la gorge comporte un bord de retenue 46 qui s'étend parallèlement à la ligne L définie par les sommets 48 des crans de la crémaillère. La distance Dl qui sépare le bord de retenue 46 de la ligne L est légèrement supérieure à la dimension transversale dans la même direction, ici le diamètre D2, de la traverse 32.

Il en résulte que l'extrémité 34 de la traverse peut se déplacer dans la cage pour passer d'un cran à un autre, son mouvement étant toutefois limité par la présence du bord de retenue 46. Ce bord de retenue 46 se termine vers l'arrière par un bord incurvé 50 et vers l'avant par un bord générale ment vertical 52 (figure 5). L'extrémité 34 de la traverse peut donc se déplacer vers l'avant ou vers l'arrière, parallèlement au rebord 46 comme montré par la double flèche F sur la figure 5.

Dans l'exemple, chacune des crémaillères est réalisée par usinage d'un tasseau de bois qui est fixé contre le fond 44 de la gorge par des vis 54 (figure 5).

Cependant, il est possible en variante de réaliser aussi la 30 crémaillère en même temps que la cage de retenue lors d'une opération de défonçage du longeron.

Sur la figure 5, on a également montré la position d'une extrémité 34 de la traverse reçue dans un des crans, ici le deuxième cran à partir de l'extrémité arrière 14 du longeron. On notera que le premier cran à partir de l'extrémité arrière comporte un trou 56 que l'on voit également sur la figure 3, et dont la fonction sera expliquée plus loin.

2861268 9 La gorge est délimitée en outre vers le bas par un bord d'appui 56 qui s'étend parallèlement au bord de retenue 46. Ce bord 56 sert d'appui à un bord inférieur 58 de la crémaillère qui s'étend parallèlement à la ligne L des sommets des crans (figure6).

Ainsi, comme on le voit mieux sur la figure 6, la crémaillère prend appui, à la fois contre le bord d'appui 56 et contre le fond 44 de la gorge qui constitue la cage de retenue.

L'une des extrémités 34 de la traverse 32 comporte un alésage axial 60 (figure 7) dans lequel est logée une broche métallique 62, appelée aussi loquet, réalisée sous la forme d'un barreau de section circulaire. L'une des extrémités de la broche a la forme d'une tête arrondie 64 et l'autre extrémité a la forme d'une queue cylindrique 66 de plus faible diamètre. Cette dernière sert de guidage à l'extrémité d'un ressort hélicoïdal 68 qui est interposé entre la broche 62 et le fond 70 de l'alésage 60.

Par ailleurs, la broche 62 est munie d'une manette d'actionnement 72 qui s'étend perpendiculairement à l'axe XX de la broche et qui passe par un trou oblong 74 aménagé dans la traverse. Sous l'action du ressort de rappel 68, la broche est sollicitée vers une position sortie comme montré sur la figure 7. Dans cette position sortie, la tête 64 de la broche peut s'engager dans le trou 56 précité pour maintenir la traverse dans une position particulière (comme représenté sur la figure 4) pour constituer une sécurité supplémentaire. Le trou 56 est situé ici au niveau du dernier cran, correspondant à la position allongée de la partie inclinable, qui est la plus proche de l'horizontale, car c'est à cette position que le risque de l'utilisateur est le plus présent.

Cette broche permet ainsi une sécurité supplémentaire, du fait que l'utilisateur doit l'enclencher pour placer la chaise longue dans la position allongée, ce qui l'oblige à se lever de la chaise longue.

2861268 10 Si l'utilisateur souhaite quitter la position allongée, il doit déverrouiller la broche en actionnant la manette 72 dans le sens approprié pour dégager la tête 64 du trou 56 et permettre ainsi un changement de position de la traverse.

Lorsque la traverse est ainsi conduite dans une autre position, par exemple celle représentée sur la figure 3, la tête 64 de la broche n'est plus en regard du trou 56 et vient buter contre le fond de la cage de retenue.

Dans une variante de réalisation, non représentée, il est possible de prévoir deux broches respectivement dans les deux extrémités de la traverse. Bien entendu, la présence de cette broche n'est pas indispensable et l'on peut prévoir des formes de réalisation sans broche de ce type.

Dans tous les cas, la cage de retenue constitue un mécanisme de sécurité empêchant un basculement inopiné de la partie inclinable.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite précédemment à titre d'exemple et s'étend à d'autres variantes.

Ainsi, les différents composants de la chaise ne sont pas obligatoirement réalisés en bois et il est possible de les réaliser aussi par moulage d'une matière plastique.

Dans ce cas, la crémaillère sera avantageusement moulée d'une 30 seule pièce avec le longeron correspondant.

Egalement, l'invention s'applique à des chaises longues qui pourraient être réalisées à partir d'autres matériaux, par exemple des matériaux métalliques, la cage pouvant être constituée par un simple guide métallique situé en regard des crans de la crémaillère.

2861268 11 Egalement, l'invention s'applique à différents types de chaises longues, avec des appuis à lattes, en tissu ou analogues.

Bien que l'invention ait été décrite en référence à une chaise longue dans laquelle la partie inclinable constitue un dossier, elle s'applique aussi à d'autres chaises longues dans lesquelles la partie inclinable constitue, par exemple, une assise ou une partie destinée à supporter les jambes de l'utilisateur.

Claims (10)

Revendications

1. Chaise longue, comprenant deux longerons espacés (12) munis chacun d'une crémaillère (36) définissant des crans (40), une partie inclinable (18) articulée aux longerons, et une structure d'appui (26) articulée à la partie inclinable et comportant une traverse (32) dont les extrémités (34) sont agencées pour coopérer avec les crans (40) des crémaillères pour définir plusieurs positions de la partie inclinable, caractérisée en ce que les longerons (12) comportent chacun une cage de retenue (42) placée en regard des crans (40) de la crémaillère (36) et agencée pour empêcher l'extrémité correspondante (34) de la traverse (32) de s'échapper du longeron, tout en permettant à l'extrémité de la traverse de passer d'un cran à un autre cran.

2. Chaise longue selon la revendication 1, caractérisée en ce que la cage de retenue (42) d'un longeron (12) est réalisée sous la forme d'une gorge aménagée sur une face intérieure (38) du longeron, qui est orientée en vis à vis d'une face intérieure homologue d'un autre longeron.

3. Chaise longue selon la revendication 2, caractérisé en ce que la gorge formant la cage de retenue (42) possède un fond généralement plat (44) situé parallèlement à la face intérieure (38) du longeron pour définir la profondeur (P) de la gorge.

4. Chaise longue selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la crémaillère (36) est rapportée dans la cage de retenue (42) du longeron (12).

5. Chaise longue selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la crémaillère (36) et la cage de retenue. (42) sont réalisées d'une seule pièce avec le longeron (12).

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6. Chaise longue selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les crans (40) de chaque crémaillère (36) ont des sommets (48) disposés suivant une ligne (L) et en ce que la cage de retenue (42) comporte un bord de retenue (46) s'étendant parallèlement à la ligne (L) des sommets des crans et à une distance (Dl) supérieure à la dimension transversale correspondante (D2) de l'extrémité (36) de la traverse.

7. Chaise longue selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que l'une au moins des extrémités (34) de la traverse (32) comporte un alésage axial (60) logeant une broche (62) propre à s'engager dans un trou (56) du longeron correspondant pour assurer le maintien de la traverse (32) dans une position définie de la partie inclinable (18).

8. Chaise longue selon la revendication 7, caractérisée en ce que la broche (60) est soumise à l'action d'un ressort de rappel (68) tendant à la solliciter vers une position sortie en laquelle une extrémité (64) de la broche fait saillie au-delà de l'extrémité de la traverse pour s'engager dans le trou (56) du longeron, et en ce que la broche (62) comporte une manette d'actionnement (72) s'étendant perpendiculaire-ment à la broche et passant à travers un trou oblong (74) de la traverse.

9. Chaise longue selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que les deux longerons (12) sont sensiblement horizontaux et en ce que la partie inclinable (18) constitue un dossier.

10. Chaise longue selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la partie inclinable (18) comprend deux bras espacés (20) articulés respectivement aux deux longerons (12), et en ce que la structure d'appui (26) comprend deux bras d'appui espacés (28) articulés respective-ment aux deux bras (20) de la partie inclinable et réunis entre eux par la traverse (32).