FR2859932A1 - Machine a racler les pieux - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une machine (100) à racler les pieux destinés à servir de supports à des naissains, comprenant une potence (110) pourvue d'un crochet de levage (300) apte à être suspendu à un engin de levage, et un dispositif de raclage (200).La machine (100) est remarquable en ce qu'elle comprend une première mâchoire (230) et une seconde mâchoire (260) mobiles l'une vis-à-vis de l'autre, entre une position de dégagement où un pieu (P) peut être disposé entre lesdites mâchoires (230, 260) et une position de serrage où les mâchoires (230, 260) sont mises en contact avec le pieu (P) de manière à ce qu'elles puissent racler la paroi du pieu (P) lors d'un mouvement relatif entre ledit pieu (P) et ladite machine à racler (100).La machine à racler les pieux s'adapte ainsi automatiquement à la dimension du pieu à racler

Description

La présente invention concerne une machine à racler les pieux, comprenant

une potence pourvue d'un crochet apte à être suspendu à un engin de levage, et un dispositif de raclage. La machine à racler est destinée, en particulier, à racler en milieu marin, des pieux de sections polygonales, prévus pour servir de supports à des

naissains, par exemple, des naissains de moules.

Lorsque les larves de moules ont été captées sur des supports adéquats pour former des naissains, une technique d'élevage des moules consiste à disposer les naissains dans des filets tubulaires qui sont ensuite enroulés en spirales autour de pieux préalablement enfoncés dans les sédiments marins d'un site d'élevage. Ces pieux sont essentiellement fabriqués en bois et possèdent généralement une section carrée.

On garnit ainsi les pieux au printemps et l'on pêche les moules deux ans plus tard au début de l'automne. Au printemps suivant, un nouveau cycle d'élevage peut alors démarrer. Pour cela, on garnit à nouveau les pieux de naissains.

Pour favoriser l'accrochage des naissains sur les pieux, il importe de retirer des pieux les nombreux coquillages qui s'en servent comme support pour s'y fixer. Il est avantageux pour réaliser cette opération d'intervenir directement sur les pieux, sans que l'on ait besoin de les retirer. Pour réaliser cette opération, on peut utiliser un racleur à pieux qu'il convient d'utiliser par l'intermédiaire d'une grue portée par un bateau ou par l'intermédiaire d'un véhicule terrestre.

Un tel racleur à pieux est représenté à la Fig. 1 a. Il est constitué d'un châssis 10 pourvu d'un crochet 20 apte à pouvoir le suspendre de manière libre à rotation à une grue pour manoeuvrer le racleur à pieux suivant un mouvement vertical ascendant ou descendant comme l'indiquent les flèches A et D. Un cadre 30 est fixé entre les bras du châssis 10 et au travers des parois duquel sont montés des organes de raclage 50 destinés à racler, en une seule passe, toutes les faces d'un pieu P, représenté en traits fins.

A la Fig. 1 b, chaque organe de raclage 50 est constitué d'au moins une lame 52 fixée à l'extrémité d'une plaque flexible 54 dont l'autre extrémité est fixée sur un support 56 ancré dans la paroi du cadre 30.

La distance séparant deux lames 52 disposées en vis-à-vis est réglée en fonction de la section du pieu P et, en particulier, de la distance séparant deux faces parallèles dudit pieu.

Pour son fonctionnement, le racleur à pieux est présenté verticalement audessus du pieu P dont on souhaite racler les faces, puis est orienté convenablement de manière à ce que le racleur à pieux puisse être descendu, suivant un mouvement indiqué par la flèche D, afin que le cadre 30 puisse coulisser autour du pieu. Dans le mouvement de descente du racleur à pieux, les supports 56 laissent les plaques flexibles 54 fléchir sensiblement sous l'effet du contact des lames 52 avec les faces du pieu P. Dans le mouvement de remontée du racleur à pieux, le fléchissement des plaques flexibles 54 est limité par le support 56, si bien que les lames 52 peuvent racler puissamment les faces du pieu P afin de le nettoyer.

l0 Bien que ce racleur à pieux donne globalement satisfaction, certains inconvénients ont été décelés à l'usage. Il faut, à chaque nouvelle opération de raclage, orienter convenablement le racleur à pieux pour que les lames ne puissent pas faire obstacle à sa descente autour du pieu. Le fonctionnement correct impose également l'usage de pieu de section calibrée. En effet, un pieu de section relativement forte engendre une augmentation des contraintes de frottement des lames sur celui-ci, si bien qu'il peut se coincer entre les lames du racleur à pieux lors de sa remontée et risque d'être arraché, alors qu'un pieu de section relativement faible sera mal nettoyé par des lames non suffisamment plaquées contre les faces du pieu. Par ailleurs, la partie inférieure émergente du pieu ne peut pas être nettoyée du fait que les organes de raclage sont situés à une certaine distance de la partie inférieure du cadre.

Aussi, le but de l'invention est de proposer une machine destinée à racler, en milieu marin, des pieux, qui ne présente pas les inconvénients du racleur à pieux décrit ci-avant.

A cet effet, est proposée une machine à racler les pieux, comprenant une potence pourvue d'un crochet de levage apte à être suspendu à un engin de levage, et un dispositif de raclage, ladite machine étant remarquable en ce que le dispositif de raclage comprend une première mâchoire et une seconde mâchoire mobiles l'une vis-à-vis de l'autre, entre une position de dégagement où un pieu peut être disposé entre elles et une position de serrage où les mâchoires sont mises en contact avec le pieu de manière à ce qu'elles puissent racler la paroi du pieu lors d'un mouvement relatif entre ledit pieu et ladite machine à racler.

Par cette construction, la machine à racler les pieux s'adapte automatiquement à la dimension du pieu à racler.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les mâchoires sont montées à coulissement dans des coulisses d'un châssis fixé à la potence.

Les mâchoires sont ainsi parfaitement guidées lors de leurs déplacements et correctement tenues lors de l'opération de raclage du pieu.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la machine à racler comporte deux bras de manoeuvre articulés à rotation et aptes à déplacer les mâchoires entre leurs deux positions remarquables.

Les bras sont disposés latéralement à la machine et au-dessus des mâchoires pour limiter, dans sa position de travail, l'encombrement au sol et de la machine à ]0 racler les pieux.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'extrémité libre de chaque bras est montée dans un organe d'accrochage prévu sur chaque mâchoire.

L'organe d'accrochage est constitué avantageusement d'une fourchette qui est disposée dans un plan médian de la mâchoire à laquelle elle est fixée pour faciliter le coulissement de ladite mâchoire dans les coulisses, sous l'action du bras.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la machine à racler est pourvue de moyens de manoeuvre aptes à déplacer les bras autour de leurs articulations de manière à provoquer le coulissement des mâchoires entre leurs positions remarquables.

Avantageusement, chaque moyen de manoeuvre est constitué d'un vérin hydraulique.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la machine à racler comporte des butées prévues pour limiter respectivement les mouvements angulaires des bras.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les butées sont pourvues de moyens élastiques permettant d'autoriser de faibles déplacements angulaires des bras et, par conséquent, de faibles mouvements de translation des mâchoires afin que ces dernières puissent exercer un effort de serrage sensiblement constant sur un même pieu dont la section peut varier légèrement lorsqu'elle est mesurée à différents endroits le long de sa hauteur.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les butées comprennent des moyens de réglage des positions de contact des bras sur lesdites butées pour modifier leurs positions angulaires et, par conséquent, les positions de serrage des mâchoires.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque mâchoire est constituée d'une plaque de forme générale en V dont la partie concave est destinée à être appliquée sur le pieu pour son raclage.

Avantageusement, les mâchoires sont pourvues d'organes de raclage 5 rapportés.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque organe de raclage rapporté est constitué d'un support amovible sur lequel est fixée une plaquette métallique de dureté supérieure à celle desdites plaques.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le crochet de levage est I0 monté libre à rotation sur la potence.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la machine à racler comporte un manchon apte à coulisser sur le pieu pour permettre le guidage de la machine à racler sur le pieu.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. la représente une vue en coupe d'un racleur à pieux selon l'état de la technique, la Fig. lb représente un détail d'un organe de raclage d'un racleur à pieux selon l'état de la technique, la Fig. 2 représente une vue en perspective d'une machine à racler les faces latérales d'un pieu selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue en perspective des mâchoires pour une machine à 25 racler les faces latérales d'un pieu selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue latérale d'une machine à racler les faces latérales d'un pieu dont les mâchoires sont disposées dans une position de dégagement selon l'invention, et la Fig. 5 représente une vue latérale d'une machine à racler les faces latérales 30 d'un pieu dont les mâchoires sont disposées dans une position de serrage selon l'invention.

La machine à racler les pieux 100 représentée à la Fig. 2 est constituée globalement d'une potence 110 aux extrémités de laquelle sont montés respectivement un dispositif de raclage 200 et un crochet de levage 300.

La potence 110 présente une forme générale en U inversé. Elle est constituée de deux brins latéraux 112, 114 réunis par un brin intermédiaire 116.

Le dispositif de raclage 200 est destiné à appliquer des organes de raclage contre les faces latérales F1, F2, F3 et F4 d'un pieu P de section prismatique pour les racler lorsqu'un déplacement relatif est établi entre la machine à racler 100 et un pieu P disposé entre les organes de raclage. Dans la pratique, le pieu P est destiné à servir de support à des naissains de coquillages marins tels que des moules, et il est, à cet effet, enfoncé dans les sédiments marins, si bien que c'est la machine à racler 100 qui est déplacée, suivant un mouvement vertical, le long du pieu P. Le dispositif de raclage 200 comprend deux mâchoires de raclage 230, 260 montées à coulissement dans un châssis 210.

Le châssis 210 est constitué de deux coulisses 212, 214 réunies à leurs extrémités inférieures par deux plaques de jonction 216, 218. Le châssis 210 est fixé perpendiculairement au brins latéraux 112, 114 de la potence 110 par l'intermédiaire de deux montants 222, 224.

A la Fig. 3, chaque mâchoire 230 ou 260 est constituée d'une plaque 232 de forme générale en V dont la partie concave est destinée à être appliquée sur le pieu P. Avantageusement la partie concave de chaque plaque forme un V ouvert à 90 . Cette partie concave est constituée par les chants de ladite plaque qui conviennent ainsi pour racler deux faces perpendiculaires F1, F2; F3, F4 d'un pieu P de section carrée, tel que celui qui est représenté à cette Fig. 3.

Pour réduire l'usure des mâchoires 230, 260 ou pour accroître l'efficacité de l'opération de raclage, les plaques 232 des mâchoires 230 et 260 peuvent être pourvues, comme cela est représenté à la Fig. 3, d'organes de raclage 225 rapportés disposés à l'aplomb des chants formant lesdites parties concaves. Les organes de raclage 225 sont constitués avantageusement de supports amovibles sur lesquels sont fixées des plaquettes métalliques de grande dureté, fabriquées, par exemple, dans un matériau à base de carbure de tungstène.

Les extrémités libres des mâchoires 230, 260 sont biseautées de manière à permettre, comme cela apparaît à la Fig. 2, le coulissement de celles-ci dans les coulisses 212, 214 lorsque lesdites mâchoires 230, 260 sont disposées l'une sur l'autre.

Pour son entraînement, chaque mâchoire 230, 260 est pourvue, à la Fig. 3, et au niveau de sa pointe en V d'un organe d'accrochage 234, constitué à cette Fig. d'une fourchette. Aux Figs. 4 et 5, chaque fourchette 234 est destinée à coopérer avec l'extrémité libre d'un bras de manoeuvre 240, de forme générale en L, qui est monté de manière articulée, par son autre extrémité, sur un flasque 242 solidaire de la potence 110.

Un moyen de manoeuvre 280, tel qu'un vérin hydraulique, est monté de manière articulée, d'une part, sur le flasque 242 et, d'autre part, sur le bras 240, au niveau du raccordement de ses branches constituant le L, pour déplacer autour de son articulation, ledit bras 240. Les vérins hydrauliques 280 peuvent être raccordés au circuit hydraulique de l'embarcation ou du tracteur sur lequel sera monté l'engin de levage destiné à manoeuvrer la machine à racler 100, par l'intermédiaire de flexibles hydrauliques non représentés.

Lors du pivotement des bras 240 autour de leurs articulations, leurs extrémités libres peuvent ainsi entraîner en translation les mâchoires 230, 260 qui peuvent de la sorte coulisser entre une position de dégagement, visible aux Figs. 2 et 4 où les mâchoires 230, 260 sont disposées en étant éloignées au maximum l'une de l'autre pour permettre à la machine à racler 100 de coiffer un pieu P en amenant lesdites mâchoires autour du pieu P, et une position de serrage, visible à la Fig. 5, où les mâchoires 230, 260 peuvent être mises en contact avec les faces du pieu P. On remarquera, à la Fig. 3, que la disposition de chaque organe d'accrochage 234 dans un plan médian de chaque mâchoire 230, 260 qui la supporte, facilite le coulissement desdites mâchoires 230, 260 dans lesdites coulisses sous l'action des bras de manoeuvre.

Aux Figs. 4 et 5, un manchon 290, constitué par exemple d'un cylindre, est fixé sur la potence 110, entre, d'une part, les flasques 242 et, d'autre part, les extrémités libres des montants 222, 224, de manière à pouvoir être placé autour du pieu à racler pour constituer un moyen de guidage à la machine à racler 100 lors de son déplacement le long du pieu P. On remarquera que, dans la position de serrage des mâchoires 230, 260, les vérins hydrauliques 280 sont aptes, par l'intermédiaire des bras 240, à permettre aux mâchoires 230, 260 d'exercer une pression sur les faces du pieu pour que le mouvement de déplacement relatif entre le pieu P et la machine à racler 100 puisse engendrer un raclage efficace desdites faces du pieu par lesdites mâchoires.

Du fait de la mobilité relative des mâchoires 230, 260 l'une par rapport à l'autre, la machine à racler 100 permet de s'adapter automatiquement à différentes sections nominales de pieux à racler.

Pour limiter l'effort de serrage des mâchoires 230, 260 sur le pieu P, une 5 butée 250 est interposée entre chaque bras 240 et un élément constitutif de la machine à racler les pieux 100, tel que le manchon 290.

Les butées 250 sont constituées respectivement de parties fixes disposées sur le manchon 290 et de parties mobiles fixées contre un bras 240 et qui sont destinées à coopérer ensemble.

Les une de ces parties et en l'occurrence les parties mobiles sont pourvues de moyens élastiques 252 permettant d'autoriser un faible déplacement angulaire des bras 240 et, par conséquent, un faible mouvement de translation des mâchoires 230, 260 afin que ces dernières puissent exercer un effort de serrage sensiblement constant sur un même pieu dont la section peut varier légèrement lorsqu'elle est mesurée à différents endroits le long de sa hauteur.

Les autres de ces parties de la butée 250, en l'occurrence les parties fixes, sont pourvues de moyens de réglage 254 des positions de mise en contact des parties mobiles et permettent, par conséquent, de régler les positions angulaires des bras 240. Les moyens de réglage 254 sont constitués avantageusement de boulons.

La pression de serrage des mâchoires 230, 260 est déterminée par la pression du circuit hydraulique qui alimente les vérins hydrauliques 280. Un réducteur de pression peut être incorporé dans le circuit d'alimentation des vérins pour limiter l'effort de serrage des mâchoires 230, 260 à une valeur de consigne.

A la Fig. 2, le crochet de levage 300 est destiné à permettre, pour sa manoeuvre, la suspension de la machine à racler 100 à un engin de levage, non représenté, tel qu'une grue montée sur une embarcation ou sur un tracteur agricole. Le crochet de levage 300 est de préférence monté libre à rotation sur la potence 110 pour permettre le positionnement automatique en rotation de la machine à racler 100 autour d'un pieu lors du rapprochement des mâchoires 230 et 260.

Les principaux constituants de la machine et en particulier, la potence 110, le châssis 210, les bras 240, les montants 222, les mâchoires 230, 260 sont fabriqués, avantageusement, par mécano soudage.

Pour son fonctionnement, la machine à racler 100 est suspendue, par l'intermédiaire de son crochet de levage 300 à une grue, par exemple une grue montée sur une embarcation et les flexibles hydrauliques de raccordement des vérins 280 sont branchés sur le circuit hydraulique de l'embarcation.

On amène alors la machine à racler 100 sur un site pourvu de pieux enfoncés dans les sédiments marins et dont il convient de racler les faces. Pour cela, il faut que les faîtages des pieux soit apparents, c'est-à-dire qu'il puissent ressortir de la surface des flots.

On positionne alors les mâchoires 230, 260 dans leurs positions de dégagement, puis on fait descendre la machine à racler 100 de manière à ce que les mâchoires 230, 260 puissent entourer le faîtage d'un pieu, puis on poursuit le mouvement de descente de la machine à racler 100 jusqu'à ce qu'elle touche le fond marin, le manchon 290 guidant alors la machine à racler 100 lors de son mouvement descendant.

On commande ensuite la manoeuvre des vérins hydrauliques 280 pour que le les mâchoires 230, 260 puissent se déplacer vers leurs positions de serrage. Les mâchoires 230, 260 entrent alors en contact avec le pieu P puis compriment ses faces. Lorsque la pression de serrage des mâchoires 230, 260 est équilibrée par les forces de réaction des faces sur lesdites mâchoires, le mouvement des mâchoires s'interromps.

La machine à racler 100 est alors remontée par l'engin de levage si bien que les mâchoires 230, 260 sont amenées à se déplacer le long du pieu et raclent ainsi lesdites faces. Les coquillages ou les alluvions déposés sur les faces du pieu sont alors retirés par le mouvement de grattage desdites mâchoires.

Lorsque la machine à racler 100 à été remontée suffisamment pour qu'elle ait pu quitter le pieu, une opération de nettoyage d'un autre pieu peut alors être initiée.

La machine à racler les pieux de l'invention s'adapte automatiquement à la section du pieu dont il convient de décaper les parois latérales.

Son positionnement autour du pieu est également automatique lors du rapprochement des mâchoires si bien que le temps moyen de raclage d'un pieu est inférieur à celui constaté avec les techniques connues de l'état de l'art.

L'efficacité de l'opération de raclage est constante sur toute la zone raclée du pieu.

Par ailleurs, la machine à racler de l'invention est apte à pouvoir racler toute la hauteur utile du pieu.

Elle est d'une construction compacte puisque ses dimensions, projetées au sol, sont sensiblement celles des mâchoires.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1) Machine (100) à racler les pieux, comprenant une potence (110) pourvue d'un crochet de levage (300) apte à être suspendu à un engin de levage, et un dispositif de raclage (200), caractérisée en ce que le dispositif de raclage (200) comprend une première mâchoire (230) et une seconde mâchoire (260) mobiles l'une vis-à-vis de l'autre, entre une position de dégagement où un pieu (P) peut être disposé entre lesdites mâchoires (230, 260) et une position de serrage où les mâchoires (230, 260) sont mises en contact avec le pieu (P) de manière à ce qu'elles puissent racler la paroi du pieu (P) lors d'un mouvement relatif entre ledit pieu (P) et ladite machine à racler (100).

2) Machine à racler (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce que les mâchoires (230, 260) sont montées à coulissement dans des coulisses (212, 214) d'un châssis (210) fixé à la potence (110).

3) Machine à racler (100) selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comporte deux bras de manoeuvre (240) articulés à rotation et aptes à déplacer les mâchoires (230, 260) entre leurs deux positions remarquables.

4) Machine à racler (100) selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'extrémité libre de chaque bras est montée dans un organe d'accrochage (234) prévu sur chaque mâchoire (230, 260).

5) Machine à racler (100) selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'organe d'accrochage (234) est constitué d'une fourchette disposée dans un plan médian de chaque mâchoire (230, 260).

6) Machine à racler (100) selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisée en ce qu'elle est pourvue de moyens de manoeuvre (280) aptes à déplacer les bras (240) autour de leurs articulations de manière à provoquer le coulissement des mâchoires (230, 260) entre leurs positions remarquables.

7) Machine à racler (100) selon la revendication 6, caractérisée en ce que chaque moyen de manoeuvre (280) est constitué d'un vérin hydraulique.

8) Machine à racler (100) selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte des butées (250) prévues pour limiter respectivement les mouvements angulaires des bras (240).

9) Machine à racler (100) selon la revendication 8, caractérisée en ce que les butées (250) sont pourvues de moyens élastiques (252) permettant d'autoriser de faibles déplacements angulaires des bras (240) et, par conséquent, de faibles mouvements de translation des mâchoires (230, 260) afin que ces dernières puissent exercer un effort de serrage sensiblement constant sur un même pieu dont la section peut varier légèrement lorsqu'elle est mesurée à différents endroits le long de sa hauteur.

10) Machine à racler (100) selon la revendication 9, caractérisée en ce que les butées (250) comprennent des moyens de réglage (254) des positions de contact des bras (240) sur lesdites butées (250) pour modifier leurs positions angulaires et, par conséquent, les positions de serrage des mâchoires (230, 260).

11) Machine à racler (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque mâchoire (230, 260) est constituée d'une plaque (232) de forme générale en V dont la partie concave est destinée à être appliquée sur le pieu (P) pour son raclage.

12) Machine à racler (100) selon la revendication 11, caractérisée en ce que les mâchoires (230, 260) sont pourvues d'organes de raclage (225) rapportés.

13) Machine à racler (100) selon la revendication 12, caractérisée en ce que chaque organe de raclage (225) rapporté est constitué d'un support amovible sur lequel est fixée une plaquette métallique de dureté supérieure à celle desdites plaques (232).

14) Machine à racler (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le crochet de levage (300) est monté libre à rotation sur la potence (110).

15) Machine à racler (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un manchon (290) apte à coulisser sur le pieu (P) pour permettre le guidage de la machine à racler (100) sur le pieu (P).