FR2855063A1 - Dispositif de gymnastique et/ou de reeducation du complexe lombo-pelvien - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif à coussin pour aider à la pratique d'une gymnastique, notamment corrective ou de rééducation. Ce coussin étant destiné à être disposé en regard des vertèbres L3, L4, L5 et S1 de l'utilisateur.Le dispositif comporte un support (26, 50) pour le coussin (20) destiné à être fixé sur un appui vertical afin que ce coussin reste à distance de l'appui vertical pour permettre des exercices en position debout ou assise.Le support comporte par exemple un élément orientable (26, 28) pour permettre que le coussin soit utilisé en position debout verticale ou en position debout penchée en avant.

Description

DISPOSITIF DE GYMNASTIQUE ET/OU DE REEDUCATION DU COMPTLXE L XdBO-PELVIEN

L'invention est relative à un dispositif de gymnastique et/ou de rééducation du complexe lombo-pelvien.

Le complexe lombo-pelvien est constitué de la cinquième vertèbre lombaire L5 et de la première vertèbre 5 sacrée-Sl formant la partie supérieure du sacrum. On sait que lorsqu'on se penche en avant, pour ramasser un objet au sol par exemple, le bas du dos s'arrondit, ou lorsqu'on lève les bras vers le haut (par exemple pour saisir un objet en hauteur), on creuse le bas du dos. Ces mouvements s'effectuent naturellement 10 tant qu'une douleur n'est pas perçue. Mais ils provoquent un excès de fonctionnement du carrefour lombo-pelvien par surcharge de leurs accrochages inter apophysaires et du disque intervertébral L5-S1.

La répétition de ces mouvements engendre des 15 lombalgies provoquées par l'accumulation de contraintes.

On a constaté que, pour éviter les lombalgies, ou y remédier, il est particulièrement efficace d'effectuer une autorééducation consistant à contrôler les mouvements de la cinquième lombaire et de la première vertèbre sacrée en position 20 moyenne sans utiliser les positions dites extrêmes qui engendrent la lombalgie. L'efficacité est d'autant plus grande B10953 que la rééducation est effectuée, ou initiée, sous le contrôle d'un kinésithérapeute.

Pour faciliter cette gymnastique, ou rééducation, on a déjà proposé par la demande de brevet français n 02/03391 5 déposée le 19 mars 2002, un tapis de rééducation du complexe lombo-pelvien. Ce tapis est particulièrement efficace pour aider à la gymnastique ou la rééducation. Ce tapis est équipé d'un coussin ergonomique destiné à être disposé en regard des vertèbres de l'utilisateur allongé sur le tapis.

Le tapis comporte par exemple un moyen de chauffage s'étendant sur une longueur comprise entre le bas du dos et les épaules de l'utilisateur.

Le coussin ergonomique comporte, comme décrit dans ce brevet antérieur, un capteur sensible à la pression, par exemple 15 positionné dans l'épaisseur du coussin et en son milieu.

Un signal lumineux et/ou sonore est émis lorsque la pression exercée sur le capteur dépasse un seuil prédéterminé.

On prévoit aussi un compteur pour indiquer le nombre d'exercices exécutés.

Ce tapis a donné entière satisfaction. Toutefois l'invention objet de ce brevet antérieur n'autorise que des exercices au sol alors qu'on a constaté que, pour que la rééducation soit efficace, celle-ci exige des exercices en station assise et/ou debout pour permettre un contrôle lombo25 pelvien dans le mode de fonctionnement habituel de tout individu.

L'invention prévoit donc un dispositif comportant un coussin destiné à être disposé sous la région lombaire en regard des vertèbres L3, L4, L5 et Sl de l'utilisateur en position 30 debout ou assise, et un support destiné à être fixé à un appui vertical afin que ce coussin reste à distance de l'appui vertical pour permettre des exercices en position debout ou assise.

Si le dispositif est utilisable à la fois en position 35 assise et en position debout, le support de position assise sera en général différent du support en position debout.

L'invention fournit ainsi un dispositif de gymnastique ou rééducation avec un coussin qui reste à distance d'un appui vertical afin que l'utilisateur reste seulement en appui 5 contrôlé contre le coussin, tout en conservant son propre équilibre corporel ce qui est primordial pour appliquer le contrôle lombo-pelvien dans le mode de fonctionnement habituel de l'utilisateur.

L'appui vertical est, par exemple, un mur, un 10 espalier, un meuble ou un dossier de siège.

Le support peut être vertical pour permettre l'utilisation en position debout verticale ou oblique afin que le dispositif soit utilisable en position debout, penchée en avant.

Pour permettre cette réalisation le support présente des moyens de réglage de la position du support du coussin par pivotement autour d'un axe horizontal.

Selon un mode de réalisation, le support comporte une barre sensiblement plate destinée à être fixée contre un appui 20 vertical et deux bras destinés à recevoir le coussin ou une plaque support de coussin.

Les deux bras ont, par exemple, une longueur de l'ordre de 13 cm qui constitue une distance satisfaisante pour empêcher l'appui d'un utilisateur contre un appui vertical. 25 Cependant, il est préférable que ces deux bras aient une longueur réglable par exemple pour tenir compte de la morphologie de l'utilisateur ou d'exercices qui nécessitent des distances plus ou moins importantes.

De préférence, le coussin est fixé de façon amovible 30 au support, par exemple par un moyen d'accrochage de type " Velcro " permettant une installation et une séparation aisées.

Le coussin comporte, dans son épaisseur, de façon déjà connue par la demande de brevet français mentionnée ci-dessus, un capteur associé à des moyens d'alarme permettant de fournir 35 un signal indiquant si l'exercice a été correctement effectué ou non, c'est-à-dire si l'effort exercé par l'utilisateur contre le coussin est suffisant.

Selon un autre aspect de l'invention, le coussin comporte des moyens pour que le signal d'alarme soit engendré 5 quand l'effort exercé par l'utilisateur est en dehors d'une gamme prédéterminée, entre une pression maximum et une pression minimum, cette pression maximum et cette pression minimum étant réglables pour l'adapter à l'utilisateur.

Pour permettre que le coussin soit utilisable non 10 seulement en position debout mais également pour d'autres exercices en position couchée ou en position assise, on prévoit, dans une réalisation, que les moyens de réglages et les moyens d'alarme soient intégrés au coussin.

Les signaux d'alarme et/ou des signaux de comptage 15 peuvent être transmis, de préférence sans fil, à un moyen d'affichage centralisé afin de permettre le contrôle de plusieurs utilisateurs par un kinésithérapeute. La transmission sans fil est, par exemple, du type infrarouge ou haute fréquence. Dans le cas d'une telle transmission sans fil, un 20 signal d'identification est attaché à chaque coussin afin que l'affichage permette de faire correspondre l'information affichée au coussin correspondant.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, on prévoit, pour l'utilisation du coussin en position assise, un 25 support du type ceinture pour le coussin et destiné à être fixé au dossier d'une chaise.

Par exemple, la ceinture comporte, dans sa partie centrale, une zone d'attache de type Velcro pour le coussin et, à ses extrémités, d'autres zones d'attache également de type 30 Velcro pour la fixation autour du dossier d'une chaise. Pour une bonne efficacité du maintien au dossier, on prévoit, dans une réalisation, des éléments élastiques résistants, de préférence au voisinage des extrémités.

L'invention concerne ainsi un dispositif à coussin 35 pour aider à la pratique d'une gymnastique, notamment corrective ou de rééducation, ce coussin étant destiné à être disposé en regard des vertèbres L3, L4, L5 et Si de l'utilisateur, qui est caractérisé en ce qu'il comporte un support pour le coussin destiné à être fixé sur un appui vertical afin que ce coussin 5 reste à distance de l'appui vertical pour permettre des exercices en position debout ou assise.

Selon une réalisation, le support comporte un élément orientable pour permettre que le coussin soit utilisé en position debout verticale ou en position debout penchée en 10 avant.

Le coussin est, par exemple, amovible du support.

Le support peut comporter des moyens pour sa fixation au dossier d'une chaise afin de permettre l'aide à l'autorééducation en position assise. Ce support comporte, par 15 exemple, une ceinture destinée à entourer à serrage le dossier d'une chaise.

Dans un mode de réalisation, le coussin comporte un capteur de pression et des moyens pour émettre un signal quand l'utilisateur exerce une pression sur le coussin.

De préférence, dans ce cas, le dispositif comporte un moyen pour émettre un signal quand la pression exercée sur le coussin est comprise entre deux valeurs prédéterminées.

On peut prévoir des moyens pour régler les valeurs prédéterminées.

Les moyens pour émettre un signal quand l'utilisateur exerce une pression sur le coussin comportent, par exemple, une alimentation à pile ou accumulateur électrique et des moyens pour que l'alimentation électrique soit interrompue automatiquement après la fin de l'utilisation du dispositif, un 30 temps déterminé après que l'utilisateur ait terminé d'appuyer sur le coussin.

Le moyen d'émission d'un signal comporte, dans une réalisation, des moyens émetteurs pour transmettre le signal à un organe d'affichage ou d'alarme à distance, l'émission étant 35 effectuée de préférence sans fil.

Dans ce cas, le dispositif peut comprendre des moyens pour que l'émission soit effectuée à l'aide d'un code d'identification du dispositif afin que l'organe d'affichage ou d'alarme à distance puisse identifier l'origine du signal.

L'invention concerne aussi un système pour l'aide à la gymnastique corrective ou à la rééducation comprenant un ensemble de tels dispositifs à émission selon un code d'identification, un moyen de réception des signaux émis par chacun des dispositifs et un tableau d'affichage pour présenter 10 des données correspondant à chacun de ces dispositifs.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront avec la description de certains de ses modes de réalisation, celle-ci étant effectuée en se référant aux dessins ci-annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue des divers éléments d'un dispositif conforme à l'invention avant son montage, - la figure 2 montre deux positions du support de coussin du dispositif selon l'invention, - les figures 3 et 4 montrent l'utilisation du 20 dispositif selon l'invention selon les deux positions représentées sur la figure 2, - la figure 5 montre une ceinture pour un dispositif selon l'invention utilisé en position assise, - la figure 6 est une vue en perspective d'une chaise 25 à dossier à laquelle est fixé un dispositif selon l'invention avec une ceinture du type de celle représentée sur la figure 5, - la figure 7 est un schéma montrant l'utilisation de coussins en position couchée, ces coussins étant associés à un tableau d'affichage selon l'invention, et -les figures 8 à 11 sont des schémas de circuits pour un dispositif selon l'invention.

Dans le mode de réalisation de l'invention qui est représenté sur la figure 1, le coussin 20 présente une forme rectangulaire allongée. Il est établi en une mousse non 35 déformable. Dans la partie centrale du coussin, on prévoit un capteur de pression 24, noyé dans la mousse. La forme du coussin est telle que la section de ce coussin, selon un plan perpendiculaire à sa base 22 et perpendiculaire au plus grand côté de cette base, est sensiblement en forme d'arc d'ellipse.

La face libre de la base 22 est recouverte d'un élément d'assemblage du type Velcro de façon à pouvoir coopérer avec un élément supplémentaire d'assemblage recouvrant la face apparente d'un support 26 dont la face arrière est solidaire d'un arbre ou tige 28 (figures 1 et 2) fixé à l'extrémité de 10 deux bras supports, respectivement 30 et 32, par l'intermédiaire de vis à molettes 34 et 36.

Les deux bras 30 et 32 prolongent une lame 40 fixée, par l'intermédiaire de vis papillons 42 et de plaques de protection 44, 46, à une plaque 48 solidaire d'un espalier 50.

Dans cet exemple, la lame 40 et ses bras 30 et 32 sont en alliage léger ou en matière plastique dure et résistante.

Un espalier constitue un support approprié car on trouve ce type d'équipement chez la plupart des kinésithérapeutes. Le dispositif pourra aussi être fixé à un mur 20 ou à un autre élément, mobilier ou immobilier.

Comme montré sur la figure 2, la plaque 26, et donc le coussin 20 qui lui est solidaire, peut être soit verticale, soit inclinée en avant vers le bas. Le réglage de l'inclinaison est aisé grâce à la coopération des vis à molettes 34 avec des 25 taraudages prévus aux extrémités de la barre ou tige 28.

Le dispositif est installé à une hauteur telle que le coussin se trouve en regard des épineuses et vertèbres L3, L4, L5 (surtout) et Si de l'utilisateur. On rappelle ici que l'épineuse est le relief osseux constituant la partie 30 postérieure de la vertèbre.

L'utilisateur effectue des petits mouvements de rétroversion du bassin en position intermédiaire mobilisant ainsi Si sous L5, le reste du corps étant immobile de façon à appuyer contre le coussin. Une rétroversion du bassin consiste 35 en un léger basculement de ce bassin de sorte que le bas du dos se décreuse. La force d'appui ou pression contre le coussin est détectée par le capteur 24 qui, en combinaison avec un circuit qui sera décrit plus loin, permet d'engendrer un signal indiquant que l'exercice a été correctement effectué ou non.

Un exercice correctement effectué correspond à une pression comprise entre deux valeurs déterminées, réglables pour chaque utilisateur.

Celui-ci, par le mouvement de rétroversion contrôlée du bassin, va exercer une pression sur le coussin, tout en 10 gardant son propre équilibre corporel sur ses deux pieds au sol.

Un exercice peut être pratiqué en position debout, comme représenté sur la figure 3. Dans ce cas, la plaque support 26 est verticale (position 261 sur la figure 2). L'exercice peut être également pratiqué de façon telle que l'utilisateur reste 15 debout penché en avant, comme montré sur la figure 4. Dans ce cas, la plaque 26 présente la position 262 représentée sur la figure 2.

Dans un mode de réalisation préféré, les signaux d'indication de l'exercice correctement effectué ou mal effectué 20 sont produits par un circuit disposé dans le coussin avec une alimentation autonome à piles et ces signaux sont transmis à un élément d'affichage (non montré sur la figure 1). Ces signaux peuvent aussi déclencher un générateur sonore.

Dans le cas o l'on prévoit un ensemble de dispositifs 25 du type de celui représenté sur la figure 1 dans un local de pratique collective, tel que le local d'un kinésithérapeute, à chaque coussin 20 est associé une identification afin qu'un affichage centralisé 60 (figure 7), permette de montrer l'activité individuelle de chacun des utilisateurs.

Ainsi, on a représenté sur la figure 7 un ensemble de coussins 26 installés sur des tapis 62 pour la pratique des exercices en position couchée. Mais, il va de soi que le tableau 60 peut être utilisé quelle que soit la position pour la pratique de l'exercice: debout, couchée, assise. Ainsi, sur le 35 tableau 60, on peut reconnaître les performances de chacun des utilisateurs. Par exemple, la zone 621 correspond à l'utilisateur Ul, la zone 622 à l'utilisateur U2 et la zone 623 à l'utilisateur U3.

La transmission des signaux depuis chaque coussin 5 ergonomique jusqu'au tableau s'effectue sans fil, par transmission infrarouge ou HF.

Comme montré sur les figures 5 et 6, le coussin 26 peut également être utilisé pour des exercices en position assise.

A cet effet, dans l'exemple, le support du coussin 26 est sous forme d'une ceinture 70 destinée à enserrer le dossier 72 d'une chaise 74. Cette ceinture comporte une partie centrale 76 avec un revêtement de l'une de ses faces du type Velcro pour recevoir un revêtement complémentaire du coussin 26. Les 15 extrémités 78 et 80 de cette ceinture 70 présentent aussi des revêtements de type Velcro pour permettre le serrage. Afin d'améliorer la fixation de la ceinture 70 au dossier 72, on prévoit, entre les extrémités 78 et 80 et la partie centrale 76, des parties élastiques, respectivement 82 et 84.

En position assise, comme en position debout, les exercices à pratiquer sont du même type, c'est-à-dire que l'utilisateur doit positionner L5/S1 contre le coussin électronique, colonne lombaire contrôlée, mais autorisant des mouvements de membres supérieurs ou des mouvements de membres 25 inférieurs.

On va maintenant décrire, en relation avec les figures 8 à 11, des réalisations de circuits permettant de produire les signaux à afficher.

Dans l'exemple représenté sur la figure 8, le capteur 30 241 est du type tel que sa résistance Rc varie en fonction de la pression exercée sur ce capteur. Un générateur de courant constant 84, tel qu'un générateur de Norton, fournit un courant d'intensité Ic au capteur 241. La tension Uc aux bornes du capteur varie proportionnellement à la valeur de résistance et 35 donc en fonction de la pression exercée sur ce capteur. Cette tension Uc est appliquée à l'entrée Ec d'un comparateur 86 à fenêtre. Ce comparateur est tel qu'il délivre sur une sortie Sok un signal quand la tension Uc se trouve comprise entre deux valeurs prédéterminées Em et EM correspondant à des valeurs de 5 référence appliquées sur des entrées, respectivement 88 et 90.

Ces valeurs de référence sont ajustables grâce à des potentiomètres Pm et PM. En variante, à la place de ces potentiomètres, on prévoit des commutateurs à plusieurs positions permettant de connecter des résistances de valeurs qui 10 dépendent de la position du commutateur.

Quand la sortie Sok délivre un signal, c'est-à-dire quand la tension Uc est comprise entre Em et EM, un voyant Lok est allumé.

Par ailleurs, entre la sortie Sok et un dispositif Bz 15 d'alarme sonore, on prévoit un interrupteur Ib. Cet interrupteur Ib est à portée de l'utilisateur. Il est fermé quand cet utilisateur désire obtenir une alarme sonore en complément de l'alarme lumineuse Lok quand l'exercice est correctement effectué.

Etant donné que le circuit représenté sur la figure 8 est alimenté par piles 92 (figure 9) pour limiter la consommation d'énergie, c'est-à-dire pour ne pas décharger la pile quand le dispositif n'est pas utilisé, on prévoit le circuit de coupure temporisé représenté sur la figure 9.

Pour commander le fonctionnement du circuit, on prévoit un bouton poussoir 94. Un appui sur ce poussoir permet de fournir une tension Vcc au détecteur de pression. Cette tension Vcc est maintenue malgré l'ouverture de l'interrupteur 94 grâce aux moyens de temporisation.

Dans l'exemple, le bouton poussoir 94 se trouve sur le côté du coussin 20 comme représenté sur la figure 1.

La borne de l'interrupteur (que constitue le bouton poussoir 94) qui est opposée à la pile 92, est reliée à l'entrée E1 d'une bascule monostable 96. Quand le front montant du signal 35 Vcc est appliqué sur cette entrée E1 celle-ci délivre sur sa sortie Sm un signal qui est utilisé pour commander la conduction d'un interrupteur électronique 98 en parallèle sur le poussoir 94. Ainsi le bouton poussoir 94 est court-circuité, ce qui permet d'alimenter en permanence le capteur de pression, tant que l'interrupteur 98 est fermé.

La bascule monostable 96 comporte une seconde entrée E2 reliée à la sortie Sok du comparateur 86 (figure 8). Cette seconde entrée a le même rôle que l'entrée El, c'est-à-dire qu'un front de montant appliqué sur l'entrée E2 réarme la 10 bascule monostable, la sortie Sm délivrant un signal de fermeture de l'interrupteur 98 pendant un temps déterminé.

Ainsi, avec un choix approprié de la valeur de temporisation de la bascule 96, l'interrupteur 98 peut rester constamment fermé pendant l'utilisation du dispositif et s'ouvrir quand le 15 dispositif n'est pas utilisé.

La durée de temporisation de la bascule est déterminée en fonction de la cadence des exercices pratiqués.

Par exemple, si une pression sur le capteur de pression doit être appliquée toutes les 30 secondes pendant 20 20 secondes, une temporisation de 70 secondes (durée du signal délivré par la sortie Sm après apparition d'un front montant sur l'entrée E1 ou E2), garantit un maintien de la tension d'alimentation en permanence lors de la pratique des exercices.

A la fin de l'exercice, la bascule 96 n'est plus 25 réarmée périodiquement. Dans ces conditions, l'interrupteur 98 s'ouvre et, ainsi, la pile 92 ne débite plus de courant.

Le signal Sir apparaissant sur la sortie Sok du comparateur à fenêtre 86(figure 8), peut être transmis, par une transmission de type infrarouge, au tableau 60 (figure 7). La 30 transmission de type optique comporte, dans l'exemple, un module codeur-émetteur représenté sur la figure 10 et un module récepteur représenté sur la figure 11.

Dans l'exemple représenté sur la figure 10, le circuit codeur-émetteur comporte un dérivateur 100 recevant le signal 35 Eir de la sortie Sok du comparateur 86. Quand le signal sur son entrée Ed est croissant, il délivre un signal sur une de ses sorties Sc. Il comporte une seconde sortie Sd qui est activée quand le signal d'entrée est décroissant. La sortie Sc est connectée à une entrée Ex d'un circuit codeur 102 tandis que la 5 sortie Sd du circuit dérivateur 100 est raccordée à une seconde entrée Ey du circuit codeur 102. Ce circuit 102 délivre sur sa sortie Sl, un signal numérique, par exemple codé sur 12 bits, présentant une première valeur quand l'entrée Ex est activée et une seconde valeur quand l'entrée Ey est activée. Le signal 10 correspondant à Ex est un signal d'activation alors que le signal correspondant à Ey est un signal de désactivation.

Ces valeurs numériques sont réglables à l'aide de roues codeuses, RCx et RCy respectivement. Ces valeurs (codes) sont spécifiques à chaque coussin afin qu'elles puissent être 15 reconnues par le circuit décodeur correspondant et qu'elles puissent donc activer, sur le tableau 60, le voyant correspondant.

La sortie S1 du circuit 102 est connectée à un circuit 104 de modulation d'une diode émettrice 106.

Pour fiabiliser la transmission, on prévoit que chaque code émis sur la sortie S1 soit répété de façon périodique pendant une durée déterminée. Par exemple, chaque code est émis pendant 10 millisecondes et le code suivant, identique, est émis 90 millisecondes après la fin de l'émission du code précédent et 25 la durée totale du cycle de répétition est, par exemple, de 1 seconde.

Le récepteur-décodeur (figure 11), comporte une diode 108 de détection, un circuit d'amplification 110 du signal de la diode 108, et un circuit décodeur 112 à deux sorties, 30 respectivement Sx et Sy. Le circuit 112 est tel que la sortie Sx délivre un signal quand le signal numérique reçu correspond à celui émis par la sortie S1 du circuit 102 quand l'entrée Ex est activée, c'est-à-dire au signal défini par la roue codeuse RCx.

De même, la sortie Sy est activée quand la sortie S1 du circuit 35 102 délivre un signal numérique correspondant à l'activation de l'entrée Ey, c'est-à-dire à un signal imposé par la roue codeuse RCy.

Ainsi les codes choisis sur les roues codeuses de l'émetteur correspondent à ceux sélectionnés grâce aux roues codeuses du récepteur.

La sortie Sx est reliée à une entrée d'activation Eset d'une bascule 114 tandis que la sortie Sy est connectée à une entrée Erst de désactivation de la bascule 114. Un voyant Lok est allumé quand l'entrée Eset est active tandis que ce voyant 10 est éteint quand l'entrée Erst est activée.

En variante, la transmission est du type HF. En variante encore, la transmission est effectuée par fil.

Dans le cas o on utilise une transmission HF sans fil, on peut faire appel à des modules destinés aux 15 transmissions numériques mettant en oeuvre des fréquences autorisées de 433,92 MH ou 868,3 MH. Par rapport à la transmission à infrarouge, la transmission HF présente l'avantage que l'émetteur n'est pas en vision directe du récepteur et une faible consommation en énergie électrique.

20 Cependant, la transmission infrarouge peut être réalisée, en général, à un coût inférieur.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Dispositif à coussin pour aider à la pratique d'une gymnastique, notamment corrective ou de rééducation, ce coussin étant destiné à être disposé en regard des vertèbres L3, L4, L5 et Si de l'utilisateur, caractérisé en ce qu'il comporte un 5 support (26, 50; 74) pour le coussin (20) destiné à être fixé sur un appui vertical afin que ce coussin reste à distance de l'appui vertical pour permettre des exercices en position debout ou assise.

2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce 10 que le support comporte un élément orientable (26, 28) pour permettre que le coussin soit utilisé en position debout verticale ou en position debout penchée en avant.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que le coussin est amovible du support.

4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le support comporte des moyens (76) pour sa fixation au dossier d'une chaise afin de permettre l'aide à l'auto-rééducation en position assise.

5. Dispositif selon la revendication 4 caractérisé en ce 20 que le support comporte une ceinture destinée à entourer à serrage le dossier d'une chaise

6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que le coussin comporte un capteur de pression (24) et des moyens pour émettre un signal quand l'utilisateur 25 exerce une pression sur le coussin.

7. Dispositif selon la revendication 6 caractérisé en ce qu'il comporte un moyen pour émettre un signal quand la pression exercée sur le coussin est comprise entre deux valeurs prédéterminées.

8. Dispositif selon la revendication 7 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour régler les valeurs prédéterminées.

9. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 8

caractérisé en ce que les moyens pour émettre un signal quand l'utilisateur exerce une pression sur le coussin comportent une alimentation à pile ou accumulateur électrique et des moyens (98, 96) pour que l'alimentation électrique soit interrompue automatiquement après la fin de l'utilisation du dispositif, un 5 temps déterminé après que l'utilisateur ait terminé d'appuyer sur le coussin.

10. Dispositif selon la revendication 6, 7, 8 ou 9 caractérisé en ce que le moyen d'émission d'un signal comporte des moyens émetteurs pour transmettre le signal à un organe 10 d'affichage ou d'alarme (60) à distance, l'émission étant effectuée de préférence sans fil.

11. Dispositif selon la revendication 10 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour que l'émission soit effectuée à l'aide d'un code d'identification du dispositif afin que 15 l'organe d'affichage ou d'alarme à distance puisse identifier l'origine du signal.

12. Système pour l'aide à la gymnastique corrective ou à la rééducation comprenant un ensemble de dispositifs selon la revendication 11, un moyen de réception des signaux émis par 20 chacun des dispositifs et un tableau d'affichage (60) pour présenter des données correspondant à chacun de ces dispositifs.