FR2851443A1 - Dispositif de support d'objets reglable en hauteur et en orientation - Google Patents

Abstract

Le dispositif selon l'invention fait intervenir une tige de support (1) et une potence (2) mobile le long de la tige (1), cette potence (2) comprenant deux branches (3, 4) axées obliquement l'une par rapport à l'autre et conformées de manière à présenter à l'une de leurs extrémités deux passages respectifs dans lesquels ladite tige (1) peut s'engager suite à une déformation élastique de la potence, le blocage de la potence sur la tige étant obtenu lorsque cesse l'effort exercé pour obtenir cette déformation, grâce à la contrainte que la potence exerce sur la tige.

Description

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La présente invention concerne un dispositif de support réglable en hauteur et en orientation, utilisable dans de nombreuses applications, notamment pour la suspension et/ou la présentation d'objets.

Elle s'applique notamment, mais non exclusivement, à la présentation 15 d'articles dans des magasins, au séchage du linge ou même, dans l'horticulture, au tuteurage de plantes.

Dans ce dernier domaine, elle convient tout particulièrement au tuteurage de végétaux présentant un tronc central ou une tige qui s'élève à une certaine 20 hauteur et porte des branches ou des grappes de fruits qu'il faut supporter pour garder la verticalité de l'ensemble. Elle convient également au ligaturage des plantes dont on veut modifier la forme du tronc.

Traditionnellement, le tuteurage des plantes consiste à fixer au moyen de 25 ficelles ou autres ligatures, du tronc ou d'une tige de la plante sur un support constitué par une barre, un tube ou un morceau de bois. Ce support peut présenter différentes sections, rondes, carrées, triangulaires ou autres.

Il s'avère que cette méthode traditionnelle ne permet pas de résoudre, de façon 30 satisfaisante, au moins les deux problèmes suivants: - Un premier problème ayant trait au fait que, sur le tuteur, la ligature a toujours tendance à glisser vers le bas, sous le simple poids de la plante à soutenir.

- Un deuxième problème, majeur dans ce type d'application, qui consiste en 5 ce que rien n'est prévu pour soutenir les branches, feuilles, grappes de fruits ou de légumes qui, en raison de leur poids, provoquent un fléchissement, souvent jusqu'à la rupture de la tige ou du tronc. De ce fait, faute d'être soutenus loin du sol, les fruits, branches ou légumes sont exposés à des attaques de moisissure et/ou à l'appétit des insectes. 10 En ce qui concerne les autres applications précédemment évoquées, les solutions existantes présentent habituellement l'inconvénient d'être relativement coteuses, peu pratiques et le plus souvent encombrantes. Tel est particulièrement le cas en ce qui concerne les sèche-linge qui sont volumineux 15 et encombrants, même à l'état replié.

L'invention a donc plus particulièrement pour but de résoudre ces problèmes au moyen d'un dispositif de support de structure très simple tout en étant efficace et réalisable à des cadences de production élevées, à très bas prix de 20 revient.

Selon l'invention, ce dispositif de support fait intervenir une tige/support, de préférence verticale, et une potence mobile le long de la tige pouvant se bloquer en un emplacement quelconque de celle-ci. 25 Selon l'invention, cette potence comprend deux branches axées obliquement l'une par rapport à l'autre et conformées de manière à présenter, à l'une de leurs extrémités, deux passages respectifs dans chacun desquels ladite tige peut s'engager. Par ailleurs, ces deux branches sont reliées l'une à l'autre, à 30 une distance prédéterminée desdits passages, par une liaison de manière à obtenir un ensemble élastiquement déformable pouvant successivement occuper: - une position de repos dans laquelle les deux passages sont axés 5 parallèlement l'un par rapport à l'autre et sont axialement décalés l'un visà-vis de l'autre, - une position transitoire obtenue en exerçant sur les deux branches un effort pour amener les deux passages coaxialement l'un par rapport à l'autre, de manière à permettre d'engager la tige simultanément dans les deux passages 10 et amener la potence à l'emplacement désiré, - une position de blocage obtenue en cessant l'effort exercé sur les branches, de manière à ce que les deux branches tendent à revenir à leur position de repos en exerçant sur la tige une contrainte en cisaillement qui assure le blocage axial de la potence sur la tige.

Avantageusement, les passages présenteront un diamètre légèrement plus grand que celui de la tige de manière à ce que, sous l'effet de l'effort exercé par les branches, les passages se disposent obliquement par rapport à la tige et viennent en appui sur celle-ci en deux emplacements opposés axialement 20 décalés. On obtient ainsi une meilleure efficacité du blocage de la potence sur la tige.

Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels 25 Les figures 1 à 3 sont des vues respectivement de coté (figure 1), de dessus (figure 2) et en perspective (figure 3), d'un dispositif de fixation utilisant une potence réalisée en un fil métallique replié, de forme générale en V. Les figures 4 à 6 sont des représentations schématiques qui illustrent le principe de fonctionnement de ce dispositif.

La figure 7 est une coupe verticale schématique illustrant l'application du dispositif selon l'invention au tuteurage.

Les figures 8 et 9 sont deux coupes verticales schématiques d'un dispositif selon l'invention utilisé en tant que présentoir ou séchoir à linge en position d'utilisation (figure 8) et en position rabattue contre 10 un mur (figure 9).

Comme précédemment mentionné, le dispositif selon l'invention fait intervenir une tige 1, de préférence verticale, sur laquelle peuvent coulisser et se fixer des potences 2 en des positions réglables en hauteur. 15 Dans l'exemple représenté sur les figures 1 à 3, ces potences 2 sont réalisées en un fil métallique coudé, éventuellement revêtu d'une gaine en matière plastique. Elles présentent une forme en V comprenant deux branches sensiblement rectilignes 3, 4 réunies à l'une de leurs extrémités par un coude 20 5. Les deux autres extrémités des branches 3, 4 sont enroulées pour former deux oeillets 6, 7 dont le diamètre intérieur d est légèrement supérieur à celui de la tige 1.

Au repos, les deux oeillets 6, 7 ne sont pas coaxiaux, tandis que les branches 3, 25 4 s'étendent obliquement par rapport à un plan bissecteur P, parallèle aux axes Aj, A2 des oeillets 6, 7, selon des angles a, a' (position représentée figure 2 en traits interrompus). Dans cette position de repos, les deux oeillets 6, 7 sont axés parallèlement l'un par rapport à l'autre selon deux axes parallèles espacés l'un de l'autre d'une distance D1 Ils sont axialement décalés l'un par rapport à 30 l'autre d'une distance D2 (visible figures 1 et 3).

Compte tenu de cette absence de coaxialité en position de repos, pour pouvoir introduire la tige 1 dans ces deux oeillets 6, 7, il est nécessaire de provoquer une déformation en flexion des deux branches 3, 4 et/ou du coude 5, de manière à les amener en position coaxiale. Cette déformation est rendue possible grâce à la flexibilité du fil métallique utilisé.

Une fois la tige 1 introduite dans les deux oeillets 6, 7, l'effort exercé pour obtenir la flexion des branches 3, 4 et/ou du coude 5 est relâché. Les deux branches 3, 4 tendent alors à reprendre leur forme initiale mais se trouvent 10 alors retenues par la réaction de la tige 1 sur les oeillets 6, 7. Cette réaction provoque une légère rotation des oeillets 6, 7 (flèches FI, F2 - F'l, F'2) qui viennent fermement en appui sur la tige 1 en deux emplacements diamétralement opposés et en exerçant sur celle-ci une contrainte en cisaillement (pincement) qui assure le blocage axial de la potence 2 sur la tige 15 1.

La potence 2 peut alors être utilisée pour suspendre un objet.

Pour déplacer la potence 2 ou pour la libérer de la tige 1, il est nécessaire 20 d'agir à nouveau sur les branches 3, 4 pour ramener les oeillets 6, 7 en position coaxiale. Cette action a pour effet d'obtenir un déblocage et la potence 2 peut axialement coulisser le long de la tige 1.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas au mode d'exécution précédemment 25 décrit.

Ainsi, par exemple, les branches des potences 2 pourraient consister en des plats métalliques (et non des fils), les oeillets 6, 7 étant alors remplacés par des perçages réalisés dans les plats.

De même, le coude 5 pourrait être remplacé par des moyens élastiques tels que par exemple un bloc en matière élastique sur lequel sont fixées les deux branches 3, 4. Eventuellement, le coude 5 pourra être remplacé par un enroulement du fil formant un ressort hélicodal.

Dans l'exemple illustré sur la figure 7, le dispositif selon l'invention sert au tuteurage de plantes. A cet effet, la tige 1 est plantée dans le sol à côté d'une plante 10. Elle porte deux potences 2', 2" qui soutiennent respectivement les branches de cette plante.

Dans l'exemple illustré sur les figures 8 et 9, le dispositif est utilisé pour supporter des objets 12 à 15 (par exemple dans un magasin) ou pour sécher du linge.

La tige 1 porte ici, à ces extrémités, deux traverses horizontales respectives 16, 17 qui viennent s'articuler autour de deux axes verticaux coaxiaux sur des éléments de support 18, 19 fixés sur un mur ou une cloison.

Cette tige 1 porte une pluralité de potences 20 à 23 servant à soutenir les 20 objets 12 à 15 (ou du linge à sécher).

En position d'utilisation, l'ensemble comprenant la tige 1 et les deux traverses 16, 17 s'étend perpendiculairement au mur M ou à la cloison.

Les potences 20 à 23 sont alors disposées à différentes hauteurs le long de la tige 1 et sont orientées selon les besoins autour de la tige 1. L'accrochage des objets 12 à 15 sur les potences peut être assuré par de multiples moyens (liens, cintres, crochets...).

Lorsque le dispositif n'est plus utilisé, il peut être rabattu contre le mur M (figure 9) grâce aux charnières. Les potences 20 à 23 peuvent être alors stockées dans le bas de la tige l et sont également rabattues contre le mur.

Cette solution présente donc l'avantage d'être d'une très grande simplicité, d'une grande souplesse d'utilisation et de ne présenter qu'un très faible encombrement lorsque le dispositif n'est pas utilisé.

Il est clair que le dispositif selon l'invention peut être utilisé pour de 10 nombreuses autres applications. Ainsi, par exemple, il pourra être utilisé pour supporter des montages de laboratoire. Dans ce cas, la tige pourra être équipée d'un pied.

Claims (11)

Revendications

1. Dispositif de support réglable en hauteur et en orientation, ce dispositif faisant intervenir une tige de support (1), de préférence verticale et une potence (2) mobile le long de la tige (1), caractérisé en ce que ladite potence (2) comprend deux branches (3, 4) axées obliquement l'une par rapport à l'autre et conformées de manière à présenter à l'une de leurs extrémités deux passages respectifs dans lesquels ladite tige (1) peut s'engager, ces deux branches (3, 4) étant reliées l'une à l'autre par une 10 liaison de manière à constituer un ensemble déformable élastiquement pouvant occuper successivement: - une position de repos dans laquelle les deux passages sont axés parallèlement l'un par rapport à l'autre et sont axialement décalés l'un visà-vis de l'autre.

- une position transitoire obtenue en exerçant sur les deux branches (3, 4) un effort pour amener les deux passages coaxialement l'un par rapport à l'autre, de manière à permettre d'engager la tige (1) simultanément dans les deux passages et amener la potence (2) à l'emplacement désiré.

- une position de blocage obtenue en cessant l'effort exercé sur les branches 20 (3, 4), de manière à ce que les deux branches (3, 4) tendent à revenir à leur position de repos en exerçant sur la tige une contrainte en cisaillement qui assure le blocage axial de la potence sur la tige (1).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le diamètre des passages est légèrement plus grand que celui de la tige (1).

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la potence (2) est réalisée en un fil métallique coudé, de 30 manière à présenter une forme en V comprenant deux branches sensiblement rectilignes (3, 4) réunies à l'une de leurs extrémités par un coude (5) qui constitue la susdite liaison, et dont les deux autres extrémités sont enroulées pour former deux oeillets (6, 7) délimitant les susdits passages.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les susdites branches (3, 4)s'étendent par rapport à un plan bissecteur parallèle aux axes des oeillets (6, 7) selon des angles (a et a') prédéterminés.

5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, 10 caractérisé en ce que les susdites branches (3, 4) sont flexibles.

6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la susdite liaison est déformable élastiquement.

7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la susdite liaison comprend des moyens élastiques.

8. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que le susdit coude (5) comprend un enroulement du fil 20 formant ressort.

9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les susdites branches (3, 4) consistent en des plats métalliques munis de perçages qui délimitent les susdits passages, et en ce que 25 la susdite liaison consiste en un bloc en matière élastique.

10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tige (1) porte à ses extrémités deux traverses horizontales respectives (16, 17) venant s'articuler sur deux éléments de 30 support respectifs fixés sur un mur (M) ou sur une cloison.

11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ladite tige (1) est équipée d'un pied.