FR2851050A1 - Procede d'excitation au cours d'un examen de rmn - Google Patents
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Abstract
Pour effectuer une séquence rapide dans un examen de type RMN, on prévoit de soumettre les protons à une excitation de basculement dont la progression est adiabatique, afin de ne perdre aucune énergie et afin que toute l'énergie d'excitation s'épanouisse dans une composante longitudinale de l'aimantation utilisée pour la mesure. On montre qu'en agissant ainsi, la valeur de la composante parallèle de l'aimantation utile n'est pas perturbée par une contribution anarchique d'une composante perpendiculaire qui en fausse la signification.
Description
Procédé d'excitation au cours d'un examen de RMN
La présente invention a pour objet un procédé d'excitation au cours d'un examen de RMN. Ce procédé est particulièrement utilisable dans le 5 domaine médical et, dans celui-ci, pour réaliser des examens cardiaques, encore que l'invention trouve à s'appliquer pour l'investigation d'autres parties du corps compte tenu de son efficacité.
Dans le domaine des examens par résonance magnétique nucléaire, RMN, plusieurs générations de type d'examens se sont succédés pour 10 aboutir à des examens de plus en plus rapides, de plus en plus justes, et de plus en plus précis. Le principe d'un examen de RMN consiste à soumettre un corps à examiner, par exemple un corps humain, à un champ magnétique continu intense uniforme dit champ orientateur. Soumis à ce champ, l'aimantation des protons des molécules du corps, en particulier les protons 15 de l'atome d'hydrogène contenus dans l'eau qui est un constituant essentiel d'un corps humain, s'oriente selon la direction de ce champ orientateur. Au cours de l'examen, on soumet ensuite ces protons à une excitation au cours de laquelle leur aimantation bascule. Les aimantations des protons reviennent à la direction originelle d'aimantation en précessant. Le signal de 20 précession est alors mesuré et est traité pour en extraire une information, essentiellement une information de densité des différentes parties du corps.
En pratique, plus la présence d'hydrogène est constatée à leur endroit, plus ces parties contribuent fortement au signal de réponse.
Du fait qu'au moment de l'excitation toutes les parties du corps 25 répondent en même temps, le signal reçu est global. Pour pouvoir y discriminer les contributions de chaque partie du corps, il convient au moment de l'excitation de coder ce signal d'excitation, et de décoder le signal reçu en correspondance à la réception. Se faisant, on cantonne un signal utile mesuré en certains endroits, répartis. La notion de codage implique en 30 elle-même la notion de réitération de l'excitation et de la mesure. Pour simplifier, on peut admettre qu'il faut autant de codages et de mesures différentes qu'il y a d'éléments d'images, ou pixels, dans une image à reconstituer avec le signal mesuré. La répétition des séquences excitationmesure pose immédiatement le problème de la durée de ces séquences.
Dans l'état de la technique il est connu des séquences rapides dites FSE, pour Fast Spin Echo, séquence à écho de spin rapide, ou encore des séquences dites SSFP Steady State Free Precession Decay, séquence à état stable de la précession libre en régime d'équilibre. Dans ces séquences FSE et SSFP rapides, ou autres, des durées élémentaires d'un couple 5 excitation-mesure peuvent être très réduites, par exemple elles peuvent être de durées inférieures à 3 millisecondes. On notera que ce type d'examen rapide est maintenant rendu possible parce que, par ailleurs, la technologie des moyens de codage, notamment la technologie de réalisation de bobines de gradient de champ permettant de coder l'espace o s'épanouit le signal, 10 permet d'aboutir à ces rapidités, notamment avec des bobines de gradient dites compensées éliminant notamment les effets des courants de Foucault.
Sans entrer dans le détail, confer figure 1, on peut considérer que dans ces séquences élémentaires, l'aimantation en régime d'équilibre, juste avant l'excitation, est déjà orientée selon un angle de basculement 0 par 15 rapport à une aimantation MO au repos. La valeur de 0 dépend de divers facteurs, notamment de temps de relaxation dits Tl et T2 des cellules du corps à l'endroit considéré. Le temps Tl est une constante de temps correspondant à la repousse exponentielle de la composante alignée avec le champ BO, alors que le temps T2 est la constante de temps de la 20 décroissance exponentielle de la composante de l'aimantation transverse à BO, BO étant le champ orientateur. Dans une machine classique le champ orientateur BO est dit orienté selon un axe z, en général horizontal comme il sera vu plus loin.
En régime établi, c'est à dire au bout d'un certain nombre d'impulsions 25 d'excitation, l'aimantation possède, au départ de chaque impulsion, une orientation MSS inclinée de 0 par rapport à la direction MO initiale. Après une préparation correspondant à l'établissement de ce régime établi, il est possible d'effectuer, en un nombre aussi important que désiré, des excitations et des mesures élémentaires pour aboutir à la discrimination des 30 images.
On note toutefois certains problèmes liés à ce type d'examen. En effet la direction MSS dépendant de Tl et de T2, et en pratique de T1/T2 (ou l'inverse), on se rend compte que ce type d'image n'est pas très utile pour l'examen de la tête. En effet, bien que le Tl de la matière grise soit bien 35 différent du Tl de la matière blanche, et de même pour le T2, les rapports T1/T2 de la matière grise et de la matière blanche sont sensiblement identiques. Il en résulte que les images acquises avec de telles séquences sont peu contrastées et ne permettent donc pas de déterminer les altérations à la matière grise du cerveau.
Dans le domaine cardiaque, l'inconvénient présenté par de type d'image est lié au caractère mouvant du coeur. En effet, autant le contraste entre le muscle et le sang est tout à fait favorable (un rapport de dynamique de 20 est constaté entre les signaux respectifs), autant le caractère cyclique du mouvement du coeur impose une assignation des mesures effectuées 10 d'une part à un temps cardiaque et d'autre part à une position de la coupe à un endroit précis du coeur. Pour simplifier, si on acquiert ainsi une trentaine de coupes pour le coeur et que chaque ensemble de trente coupes doit être assigné à une phase cardiaque parmi quinze possibles, on se rend compte que l'acquisition doit correspondre à la mesure de 450 coupes. En pratique, 15 même en allant vite, cette acquisition peut durer plus de deux minutes.
Malheureusement la stabilité de la pulsation du coeur n'est pas acquise sur une telle durée.
Une autre solution consiste, plutôt que de faire des images en volume, dites en 3D, à faire des images de coupes simples, en 2D. En effet comme 20 on le verra plus loin avec un temps T2 de l'ordre de 300 millisecondes à un endroit qu'on cherche à examiner, on peut envisager la réalisation d'une centaine de couples excitation-mesure rapides, correspondant chacun à 3 millisecondes environ. Il devient alors envisageable d'acquérir une image d'une coupe, en 2D, en une seule fois.
Le problème présenté cependant par les séquences rapides d'impulsions radiofréquences, est que le régime d'équilibre de l'aimantation MSS n'est pas atteint rapidement. Si on ne fait rien, ce régime n'est atteint qu'au bout d'un nombre d'impulsions important de l'ordre de 3 ou 4 fois la durée Tl c'est à dire en pratique bien supérieur en lui-même à la durée totale 30 de la mesure. Autrement dit autant la durée de mesure serait courte, autant l'atteinte du régime d'équilibre est rédhibitoire. On note par ailleurs qu'une telle attente n'est pas gênante dans le cas d'une acquisition en volume. Mais cette dernière présente par ailleurs les inconvénients dits plus hauts. C'est la raison pour laquelle ce type de séquences n'avait jusqu'à ces derniers temps 35 pas pu être complètement exploité.
Plus dernièrement, notamment dans un article de HARGREAVES et AI. intitulé "Characterization and Reduction of the Transient Response in Steady State MR Imagining", il a été imaginé une méthode d'excitation comportant deux phases de préparation, une phase dite de mise à l'échelle 5 et une phase de basculement sélectif. Comme le montre la figure 2, pour un angle 0 de basculement de l'ordre de 600, on est conduit avec cette méthode à lancer une série de six impulsions de préparation (pour la phase de basculement sélectif) dont on notera que quatre d'entre elles imposent des basculements très supérieurs à la valeur du basculement envisagé. Sans 10 faire de trop grands calculs, on comprend que la mise en oeuvre d'excitations de grande amplitude, nécessite, physiquement, des impulsions dont la durée est bien plus grande que si le basculement attendu est plus faible. Par exemple, si pour un basculement de l'aimantation de 600 une impulsion d'excitation dont la durée est de l'ordre de 600 microsecondes est 15 envisageable, cette durée monte à environ 2 millisecondes pour une impulsion d'excitation provoquant un basculement de 1800. Sur une durée totale de 3 millisecondes, il ne reste plus beaucoup de temps pour faire la mesure. En outre, comme les auteurs de l'article le reconnaissent, la préparation au régime d'équilibre ainsi imaginé est très sensible à la 20 calibration de l'excitation, dit signal B1, pendant la période de préparation.
Autrement dit cette méthode n'est pas industriellement robuste.
Un autre mode de préparation a été proposé par D.G. NISHIMURA dans un article intitulé "Analysis and Reduction of the Transient Response in SSFP Imaging". Au cours de cette dernière préparation, il a été proposé qu'à 25 partir de l'aimantation MO on aboutisse à l'aimantation MSS par une série d'impulsions dont les amplitudes croîtraient linéairement, à pas constant, pendant la phase de préparation. En pratique, figure 3a les différentes excitations se suivent avec des amplitudes croissantes de telle façon que l'aimantation MO progresse vers l'aimantation MSS d'une manière régulière. 30 Sur la figure 4 correspondante, on a ainsi montré, d'une manière schématique, une rampe d'évolution globale de l'orientation de l'aimantation par rapport à l'aimantation originelle MO en fonction du temps t. A l'issue de la phase de préparation, l'angle 0 est atteint et les expérimentations peuvent être lancées.
En théorie le problème serait ainsi résolu. Cependant le phénomène d'établissement du régime d'équilibre est bien plus complexe. Il faut en effet considérer le comportement, dans un repère de rotation effectif, de la composante d'aimantation transverse. Un repère xyz relatif à la machine avec laquelle sont effectués tous ces examens comporte notamment une 5 direction z, généralement horizontale, dans laquelle est orienté le champ orientateur BO et deux directions transverses x et y. Un repère effectif est celui lié à l'orientation de l'aimantation MSS lorsque le régime d'équilibre est atteint. Au moment des excitations et mesures élémentaires du régime d'équilibre, tout se passe alors comme si, au lieu de précesser autour de la 10 direction z, les protons précessaient autour de la direction effective MSS.
Deux composantes sont à prendre alors en considération: une composante orientée selon MSS dite composante parallèle et une composante perpendiculaire à MSS dite composante perpendiculaire. En pratique, des bobines ou des antennes de mesure (fixes), pour mesurer le signal réémis 15 par le corps après l'excitation, ont des plans parallèles à z. De ce fait, elles mesurent aussi bien la contribution de la composante parallèle que de la composante perpendiculaire, chacune d'elle ayant une composante non nulle dans un plan perpendiculaire à z. La composante perpendiculaire perturbe la signification de la mesure. 20 On ne s'en rend toutefois pas toujours bien compte. Pour éviter sa contribution, figure 2, les auteurs du premier article cité ont prévu d'insérer dans la séquence une impulsion de gradient de perturbation, ici dite Crusher Gradient, qui va avoir pour effet de disperser les contributions des différentes composantes transverses. De cette façon, les répercussions de ces 25 composantes transverses dans un plan perpendiculaire à z sont annihilées.
En quelque sorte on crée une inhomogénéité du champ BO qui, de concert avec la variation de la fréquence de résonance à l'intérieur des différents voxels, contribue à la suppression de la composante transverse à la rotation effective.
Par opposition à ce régime de dispersion, il a été imaginé qu'au bout d'un temps T2, du fait de la relaxation, la composante transverse a disparu naturellement. D'une part une telle considération est gênante parce qu'elle impose d'attendre la fin de la durée T2 pour être sr de la valeur du signal de départ. Cette attente est rédhibitoire. En outre, dans le cadre des examens 35 cardiaques, on étudie le sang et le muscle. On peut par ailleurs assimiler le sang à de l'eau pure. L'eau est un matériau dans lequel il n'y a pas de phénomène de relaxation. Par contre le muscle nécessite une relaxation de la composante transverse. Ce phénomène est mis en évidence sur les figures 5a et 6a.
La figure 5a montre, pendant la phase de préparation à variation linéaire, le caractère constant de la variation 50, le caractère constant de la variation de l'amplitude de basculement des impulsions au cours de la phase de préparation.
Selon l'invention, en faisant l'hypothèse du caractère invariant de la 10 valeur de la composante parallèle, on a pu montrer que la valeur de la composante perpendiculaire MT était égale en fait à la transformée de Fourier de la variation de 0, à la transformée de Fourier de la variation des angles de basculement d'une impulsion à l'autre. Ce résultat fondamental se traduit par une expression de la valeur de la composante perpendiculaire MT 15 ayant, en fonction de Co, une forme de type sinx/x (figure 5a, à droite), étant la pulsation de précession.
En pratique figure 6a, en fonction de la valeur de w, on montre que du fait de la répartition dans le temps des différentes impulsions on obtient pour la valeur de la composante perpendiculaire MT une oscillation, en fonction de 20 co, qui est loin d'être négligeable, de l'ordre de 5 à 10 % de la valeur MP de la composante parallèle.
En pratique, comme on l'expliquera plus loin, cette considération entre l'aimantation perpendiculaire et la transformée de Fourier de la variation des angles de basculement est rendue possible par une hypothèse (vérifiée dans 25 l'invention) selon laquelle au cours d'une impulsion l'excitation, pendant la phase de préparation, la composante longitudinale de l'aimantation reste sensiblement la même et qu'elle varie peu. On note que si, dans la solution préconisée par le deuxième article cité, on augmentait le nombre des impulsions de préparation, le problème ne serait pas modifié. Figure 6a, il y 30 aurait plus de lobes en fonction de w), mais l'amplitude maximale de chacun d'eux ne serait pas réduite.
Dans l'invention, figures 5b et 6b, par opposition, on a transformé la variation linéaire des angles de basculement en une variation quasi adiabatique, dite adiabatique ci-après, en pratique en une variation telle que 35 toute l'énergie d'oscillation des protons s'exprime selon la composante parallèle uniquement, et très peu selon la composante perpendiculaire. De ce fait, avec l'invention, au fur et à mesure de la préparation, aucune énergie n'est perdue, que ce soit par dispersion selon le premier renseignement cité, ou par relaxation. En effet, on s'arrange pour que l'aimantation 5 perpendiculaire ne naisse pas ou très peu, et donc qu'elle n'ait plus besoin d'être neutralisée, ni qu'il soit nécessaire d'attendre qu'elle s'amortisse. En définitive plutôt que d'avoir une rampe à pente constante R, figure 4, on prévoit une rampe sinueuse S. Au cours de cette rampe sinueuse, la variation de l'angle de basculement est plus faible au début de la préparation 10 P et à la fin de la préparation P que celle de la rampe linéaire R. Par contre au milieu de la préparation P la pente est plus forte.
Sur la figure 5b selon l'invention, en pratique a0 part ainsi d'une valeur inférieure à celle, constante e00, de la rampe de la figure 5a. Dans un exemple, autant dans le deuxième article cité il était question d'avoir environ 15 quatorze impulsions, autant avec l'invention on peut se satisfaire dans la rampe S de huit impulsions de préparation, figure 6b. Les figures 6a et 6b sont montrées d'une manière comparative avec deux séquences de préparation à huit impulsions.
On remarque, figure 6b, que la mesure correspondant à la fréquence 20 de résonance IF8 est déjà exploitable alors que, figure 6a, du fait de l'oscillation, aucun résultat n'est jamais exploitable avec la rampe linéaire R initialement prévue. En outre, selon l'invention, le fait d'avoir une rampe sinueuse S fait qu'en aucun cas on est amené à devoir disposer d'une impulsion d'excitation dont l'angle de basculement soit supérieur à l'angle de 25 basculement final attendu.
L'invention a donc pour objet un procédé d'excitation au cours d'un examen de RMN dans lequel - on soumet un corps à examiner à un champ magnétique continu orientateur intense, - on conditionne le corps par une préparation rapide d'impulsions radiofréquences, - on excite ce corps, ultérieurement à la préparation, par une séquence rapide d'impulsions radiofréquence, en présence d'impulsions de gradient de champ orientateur, - et on mesure entre les impulsions un signal de résonance émis en réponse par le corps, caractérisé en ce que - on conditionne le corps par une préparation adiabatique d'impulsions.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: - Figures 1 à Figure 6b: des représentations déjà commentées des signaux et phénomènes physiques intervenant dans le procédé de 10 l'invention; - Figure 7: une machine de RMN pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention.
La figure 7 montre une machine de RMN pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Cette machine comporte schématiquement, des 15 moyens 1 pour produire un champ magnétique BO intense, continu et homogène dans une région 2 d'examen. Un corps 3, supporté par exemple à l'horizontale par un plateau 4 est approché de la région 2. Pendant toute l'expérimentation le corps reste soumis au champ magnétique BO. Au moyen d'une antenne 5 reliée à un générateur 6 on peut provoquer l'excitation des 20 moments magnétiques des particules du corps 3 situées dans la zone 2.
Dans un exemple, l'antenne 5 est une antenne à barres susceptible de produire un champ d'excitation tournant, par excitation déphasée de chacune des barres.
Les excitations sont temporaires. A l'issue de ces excitations l'antenne 25 5 peut servir à prélever le signal de désexcitation pour le conduire, via un duplexeur 7, sur des moyens 8 de réception. Les moyens 8 comportent d'une manière classique des circuits 9 d'amplification et de démodulation, et des circuits 10 de traitement. Le traitement peut comporter la mise en forme du signal en vue de sa représentation sur un dispositif 11 de visualisation. On 30 peut faire alors apparaître sur l'écran du dispositif 11 de l'image d'une tranche 12, à deux dimensions 2D, du corps 3.
Un examen en vue d'obtenir une image peut comporter une pluralité de séquences excitation - mesure au cours de chacune desquelles on applique avec des bobines de gradient 13 des codages au signal de 35 précession libre des moments magnétiques. Ces codages ainsi que le fonctionnement du générateur 6, du duplexeur 7 et des moyens de réception 8 et de visualisation 11 sont régis par un séquenceur 14 dont un programme organise les actions. Tous ces organes sont connus en eux-mêmes. En particulier le séquenceur 14 possède la propriété de programmabilité de ses séquences.
On peut ainsi modifier simplement, dans le programme, les caractéristiques de chacune des opérations à effectuer dans les séquences pour changer la nature de l'expérimentation entreprise. Notamment, dans le cadre de l'invention, avec les séquences rapides, le séquenceur est apte à 10 produire avec la cadence requise, par exemple de 3 ms, des excitation dont les amplitudes sont croissantes selon la progression montrée par la courbe S, Figure 5b.
Pour chaque excitation, dont la valeur en terme d'angle de basculement est ainsi fixée par les amplitudes montrées sur la figure 5b, on 15 peut se livrer au calcul de son évolution temporelle (au cours des 600 microsecondes de sa durée) selon l'algorithme dit SLR, Shinnar Le Roux, présenté dans l'article de J. Pauly, P. Le Roux, D. Nishimura, and A. Macovski, Parameter relations for the Shinnar-Le Roux selective excitation pulse design algorithm. IEEE Trans. Med. Imaging 10,53-65 (1991) ainsi que 20 dans le brevet européen EP-B-0 316 312.
Selon le procédé de l'invention, on soumet le corps 3 au champ magnétique continu orientateur intense BO. On conditionne le corps 3 par une préparation P (figure 4) d'impulsions radiofréquences, celles de la figure 5b, puis on excite le corps, ultérieurement à la préparation P d'impulsions, 25 par une séquence M rapide d'impulsions radiofréquences en présence d'impulsions de gradient de champ. Cette séquence rapide est montrée par la phase de mesure M de la figure 4a. La figure 4a montre aussi, d'une manière schématique les signaux mesurés SMI à SMn, après l'application de chacune des excitations El à En.
Selon l'invention, le corps 3 est conditionné, pendant la préparation P, par une phase au cours de laquelle la séquence des impulsions rapidement appliquées est de type séquence adiabatique.
Dans l'exemple préféré représenté, ce caractère adiabatique est obtenu par un amortissement, une apodisation, de la variation constante 35 montrée sur la figure 5a. Cette apodisation a pour conséquence qu'une composante perpendiculaire de l'aimantation est nulle au moment o l'aimantation rejoint une direction d'équilibre MSS. Dans un exemple, l'apodisation est une apodisation dite de Hanning H. Elle présente cependant la difficulté de devoir maîtriser avec une grande précision une première 5 impulsion IPO de valeur très faible. Si les équipements 6 ne sont pas suffisamment précis, technologiquement, la production d'une telle première impulsion IPO faible peut ne pas être bien maîtrisée. On pourra alors préférer une apodisation dite de Kaiser Bessel, représenté par la courbe K, figure 5b.
Dans ce cas, le coefficient d'amortissement 5 de l'apodisation de Kaiser 10 Bessel aura de préférence une valeur 3. Une apodisation avec un coefficient 3 de valeur 5 n'apporte pas d'amélioration notable par rapport à celle obtenue avec le coefficient f de valeur 3.
Dans un exemple préféré, le nombre n des impulsions IP d'excitation de la phase P de préparation vaut huit lorsque le basculement de 15 l'aimantation envisagée est de l'ordre de 600. Par ailleurs, on a pu mesurer que si, dans les conditions de l'invention, l'angle de basculement devait être très important, par exemple 1800, il suffisait de disposer d'une rampe avec dix impulsions de préparation. Dans le cas précédent comme dans le suivant, dès après la 7ième impulsion ou dès après la 9ième impulsion, 20 respectivement, le signal est déjà utilisable. En effet, figure 4, l'impulsion El est en fait la dernière impulsion de préparation IP8 (figure 4). Dans ce cas, la contribution de la composante perpendiculaire est complètement convertie en composante parallèle: la mesure peut être effectuée immédiatement.
Pour le lancement d'une séquence, on se livre ainsi dans un exemple, 25 avec un temps de répétition entre impulsion pouvant aller jusqu'à 2,5 millisecondes à une série de 8 impulsions d'excitation (calculées selon l'algorithme SLR) dont la durée élémentaire est de l'ordre de 600 microsecondes. Puis on effectue une centaine d'excitations En pendant la séquence rapide. Chaque excitation élémentaire durant 600 microsecondes, 30 pendant la durée restante, de l'ordre de 2 millisecondes, on se livre à la mesure du signal SMn de RMN réémis en réponse par le corps 3. Bien entendu, au cours de l'évolution des différentes périodes élémentaires on commute une ou plusieurs des bobines de gradient 13 afin d'obtenir une image dans une coupe choisie. On montre qu'en agissant ainsi, au cours 35 d'une durée proche d'une durée Tl (de l'ordre de 300 millisecondes), on est il capable d'acquérir une image d'une coupe entière en 2D, et donc de s'affranchir du problème présenté par la variation du régime du coeur au moment d'une acquisition en volume. L'examen selon l'invention est donc de préférence un examen de type cardiaque pour l'acquisition d'une coupe plane à deux dimensions, 2D.
L'avantage de l'invention se situe bien entendu dans le caractère parfaitement maîtrisé de l'aimantation pendant la phase P de préparation et la phase M de mesure. En effet, contrairement aux enseignements cités cidessus, on n'a pas provoqué une dispersion de la contribution de la 10 composante perpendiculaire. Cette dispersion aurait présenté deux inconvénients. D'une part elle aurait présenté l'inconvénient de réduire la valeur de la composante longitudinale MSS utile. Et d'autre part elle aurait présenté l'inconvénient de ne pas maîtriser la situation dans laquelle se trouve le corps 3 à l'issue de la séquence. Une telle dispersion impose donc 15 pour une séquence suivante une attente d'une relaxation. Pour sa part, la recherche de la relaxation impose, par principe, l'attente de la relaxation c'est à dire une attente de plus de 3 à 5 fois T2. Cette autre méthode interdit aussi le lancement d'une séquence suivante immédiatement après la séquence de la figure 4.
Dans l'invention, autant on a pu conditionner le corps 3 par une séquence P de préparation d'impulsions radiofréquences, autant à l'issue de la mesure, on conditionne le corps par une finition F d'impulsions radiofréquences adiabatiques. En pratique, on utilise la courbe S inversée pour ramener l'angle de basculement à zéro, pour ramener MSS à MO. De ce 25 fait, dans l'invention, ultérieurement à la séquence de préparation P, à la séquence rapide d'excitation et de mesure M et à une finition F, on peut exciter le corps avec une autre excitation, notamment une excitation classique et non rapide, pour mesurer d'autres paramètres du corps ou pour relancer une autre séquence rapide. Si on relance une autre séquence, cette 30 autre séquence présentera l'intérêt par rapport à la première d'être complètement indépendante puisqu'on aura pris la précaution de remettre l'aimantation dans un état originel MO sans attendre la relaxation.
Claims (13)
1 - Procédé d'excitation au cours d'un examen de RMN dans lequel - on soumet un corps à examiner à un champ magnétique continu orientateur intense, - on conditionne le corps par une préparation rapide d'impulsions radiofréquences, - on excite ce corps, ultérieurement à la préparation, par une séquence rapide d'impulsions radiofréquence, en présence d'impulsions de 10 gradient de champ orientateur, - et on mesure entre les impulsions un signal de résonance émis en réponse par le corps, caractérisé en ce que - on conditionne le corps par une préparation adiabatique 1 5 d'impulsions.
2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, pour réaliser la préparation adiabatique d'impulsions, - on impose, au cours de la succession des impulsions de cette préparation, une progression linéaire de pas constant d'un basculement de 20 l'aimantation, - cette progression linéaire étant amortie par apodisation afin qu'une composante transverse de cette aimantation soit annulée au moment ou l'aimantation rejoint une direction d'équilibre.
3 - Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que 25 l'amortissement est une apodisation de type Kaiser Bessel, de préférence avec un coefficient d'amortissement f de valeur trois.
4 - Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'amortissement est une apodisation de Hanning.
- Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce 30 que, dans la préparation adiabatique d'impulsions, - on fait basculer l'aimantation des protons du corps examiné vers une orientation d'aimantation d'équilibre relative à la séquence rapide à l'aide d'impulsions d'excitation individuellement calculées selon l'algorithme SLR.
6 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce 35 que la séquence d'excitation et la mesure du signal de résonance sont du type SSFP.
7 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la séquence d'excitation et la mesure du signal de résonance sont du type FSE, à écho de spin rapide.
8 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la préparation d'impulsions radiofréquences ne comporte que des impulsions d'excitation dont l'amplitude est inférieure à une amplitude nécessaire pour basculer l'aimantation des protons d'une direction 10 d'aimantation au repos vers une direction d'aimantation d'équilibre.
9 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le nombre d'impulsions de la préparation est inférieur ou égal à 10, de préférence égal à 8, lorsque le basculement d'aimantation envisagé est de l'ordre de 600.
10 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le basculement d'aimantation est de l'ordre de 600.
11 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que - l'examen de RMN est un examen de type cardiaque, de préférence à 20 acquisition de coupe plane (2D).
12 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que - après la mesure, on conditionne le corps par une finition adiabatique d'impulsions radiofréquences.
13 - Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que - la finition adiabatique d'impulsions radiofréquences est inverse de la préparation adiabatique d'impulsions.
14 - Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que ultérieurement à la séquence rapide, à la mesure, et à la finition, on 30 excite le corps avec une excitation classique, non rapide, pour mesurer d'autres paramètres du corps.
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