FR2848632A1 - Dispositif de tension automatique d'une courroie de moteur de vehicule automobile - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif (10) du type qui comporte un bras porte-galet (16) pivotant autour d'un axe (A), un galet tendeur (20) qui est monté à rotation à une extrémité (C) du bras (16), un ressort (24) de rappel qui sollicite le bras (16) en vue d'assurer la mise sous tension d'un brin (12) de la courroie qui s'étend entre deux poulies (P1, P2) et dont un tronçon intermédiaire est enroulé, caractérisé en ce que le bras porte-galet est susceptible de pivoter, à l'encontre de l'effort de rappel qui lui est appliqué par l'élément élastique de rappel (24), pour occuper une position extrême dans laquelle la droite (D) reliant l'axe (A) de pivotement du bras porte-galet (16) à l'axe (C) de rotation du galet (20) est la bissectrice (B) de l'angle d'enroulement (M1CM2) de la courroie.

Description

"Dispositif de tension automatique d'une courroie de moteur de véhicule

automobile"

La présente invention concerne un dispositif de tension automatique d'une courroie.

L'invention concerne notamment un dispositif pour le maintien sous tension d'une courroie appartenant à un ensemble d'entraînement d'accessoires d'un moteur de véhicule par une courroie. Lorsque l'on souhaite entraîner en rotation des accessoires io d'un moteur par l'intermédiaire d'une courroie, il est nécessaire d'empêcher le glissement de la courroie sur les poulies en évitant les pertes de tension dans la courroie.

Afin de résoudre ce problème, on a déjà proposé d'utiliser un ou plusieurs dispositifs de tension automatique de la courroie, 15 aussi appelé galet tendeur automatique, dont chacun applique une tension sur un brin de la courroie qui est situé entre deux poulies appartenant au système d'entraînement.

Ainsi, selon une conception générale connue, le dispositif de tension automatique comporte un bras porte-galet qui est 20 monté pivotant autour d'un axe fixe, un galet tendeur qui est monté libre à rotation à une extrémité du bras porte-galet, et un élément élastique de rappel, tel que par exemple un ressort de traction ou de compression, qui sollicite en permanence le bras porte-galet en pivotement autour de son axe dans le sens 25 provoquant l'appui du galet tendeur contre une portion en visàvis de la courroie en vue d'assurer la mise sous tension du brin de la courroie qui s'étend entre les deux poulies.

Un tronçon intermédiaire de ce brin est ainsi en permanence enroulé autour de la piste périphérique du galet, 30 selon un secteur correspondant à un angle au centre du galet, appelé angle d'enroulement.

La valeur tension appliquée automatiquement par le galet tendeur au brin de la courroie dépend de la valeur de l'effort appliqué au bras portegalet par le ressort et de la position angulaire du bras porte-galet.

Pour un bon fonctionnement du système d'entraînement, il est souhaitable que le dispositif de tension automatique 5 n'applique qu'un effort minimal de tension lorsque le brin de la courroie avec lequel il coopère est un brin "mou".

Il est souhaitable que la tension dans la courroie soit la plus faible possible lorsque le brin de la courroie n'est pas sollicité. Par contre, le dispositif de tension automatique doit pouvoir reprendre des efforts importants, et de manière prolongée, lorsque le brin de la courroie est fortement tendu sous l'action des accessoires du système d'entraînement, et ceci tout en limitant le déplacement du galet.

Afin de résoudre ces problèmes, il a déjà été proposé de faire appel à des tendeurs de courroie du type hydraulique, du type "Litens" ou du type "à crémaillère".

Toutes ces solutions présentent des inconvénients.

C'est notamment le cas du tendeur hydraulique pour lequel 20 le déplacement du galet est trop important si les efforts à encaisser sont importants et de manière prolongée dans le temps.

Le tendeur "Litens" ne garantit pas une tension minimale dans le brin mou de la courroie dans tous les cas de fonctionnement. Enfin, le tendeur à crémaillère aboutit à appliquer à la courroie une tension résiduelle trop élevée.

Afin de remédier à ces inconvénients, l'invention propose un dispositif de tension automatique du type mentionné précédemment, caractérisé en ce que le bras porte-galet est 30 susceptible de pivoter, à l'encontre de l'effort de rappel qui lui est appliqué par l'élément élastique de rappel, pour occuper une position angulaire dans laquelle la droite reliant l'axe de pivotement du bras porte-galet à l'axe de rotation du galet est la bissectrice de l'angle d'enroulement.

Ainsi, grâce à l'invention, le dispositif de tension automatique occupe une position extrême dans laquelle les efforts appliqués au galet par la courroie sont transmis, par le bras porte-galet et encaissés par l'élément structurel sur lequel il est monté pivotant, et non plus par le ressort de rappel.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera au dessin annexé dans lequel: - la figure 1 est une vue schématique illustrant un dispositif de tension automatique selon l'invention dans lequel il est représenté dans une position classique de fonctionnement permettant de réguler automatiquement la tension dans un brin mou de la courroie; - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 sur laquelle le bras porte-galet et le galet tendeur du dispositif de tension automatique sont représentés dans la position angulaire extrême selon l'invention lorsque le brin de la courroie est un brin tendu. On a représenté aux figures, un dispositif de tension automatique 10 permettant notamment d'appliquer en permanence une tension au brin 12 d'une courroie 14 qui s'étend entre deux poulies Pi et P2 appartenant à un système d'entraînement d'accessoires d'un moteur de véhicule automobile.

Les poulies PI et P2 sont chacune montée tournante autour de leurs centres ou axes Cl et C2 qui sont fixes.

De manière générale connue, le dispositif tendeur 10 comporte un bras porte-galet 16 dont une première extrémité, ici inférieure, est montée articulée, autour d'un axe A, par rapport à 30 un élément fixe 18, tandis que son autre extrémité libre opposée, ici supérieure porte à rotation un galet tendeur 20.

Le galet 20 est monté fou à rotation autour de son centre ou axe C qui est parallèle à l'axe A de pivotement du bras 16 et sa piste cylindrique périphérique 22 est en contact avec la face en vis-à-vis du brin 12 de la courroie 14.

Pour maintenir en permanence le contact ou appui du galet 22 contre la courroie, le dispositif 10 comporte ici un ressort de 5 traction 24 dont une extrémité est reliée à la partie fixe 18 et dont l'autre extrémité est reliée au bras porte-galet 16, entre les axes A et C, de manière à appliquer en permanence au bras 16 un effort de traction qui sollicite le bras 16 en pivotement autour de son axe d'articulation A, dans le sens horaire en considérant les 10 figures.

Le ressort 24 permet ainsi d'appliquer une tension déterminée au brin 12 lorsque ce dernier est un brin "mou", c'està-dire par exemple lorsque le brin 12 est situé immédiatement en aval d'une poulie motrice par rapport au sens d'entraînement ou 15 de défilement de la courroie 14.

On a représenté sur la figure 1 l'angle d'enroulement du brin 12 sur le galet 20, c'est-à-dire l'angle MICM2 qui est l'angle au centre du galet correspondant au secteur angulaire MIM2 le long duquel la courroie est en contact avec la périphérie du galet. 20 Comme on peut le voir à la figure 1, dans un tel état de fonctionnement classique du tendeur automatique 10, la bissectrice B de l'angle d'enroulement forme un angle avec la droite D reliant l'axe A de pivotement du levier 16 au centre C de rotation du galet 20.

Conformément aux enseignements de l'invention, comme cela est illustré à la figure 2, et lorsque le brin 12 de la courroie est un brin fortement tendu, par exemple du fait des accessoires entraînés par la courroie qui induisent alors cette forte tension dans la courroie, le bras porte-galet 16 occupe une position 30 angulaire extrême dans laquelle la droite D, passant par l'axe A et le centre C du galet tendeur 20, est confondue avec la bissectrice B de l'angle d'enroulement MlCM2.

Ainsi, la résultante F des efforts appliqués par le brin fortement tendu 12 de la courroie 14 au galet 20, qui est orientée selon la bissectrice B de l'angle d'enroulement, est entièrement encaissée par le bras 16 qui fonctionne alors en traction, sans que le ressort 24 n'exerce plus aucune fonction de mise sous tension, la tension maximale de ce dernier étant alors 5 indépendante de la valeur des efforts de tension dans la courroie.

Les efforts importants sont donc repris ou encaissés par le galet tendeur 20, sans provoquer le déplacement supplémentaire de ce dernier.

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Dispositif (10) de tension automatique d'une courroie (14) du type qui comporte un bras porte-galet (16) qui est monté pivotant autour d'un axe fixe (A), un galet tendeur (20) qui est 5 monté libre à rotation à une extrémité (C) du bras porte-galet (16), un élément élastique (24) de rappel qui sollicite le bras porte- galet (16) en pivotement autour de son axe (A) dans le sens provoquant l'appui du galet tendeur (20) contre la courroie (14) en vue d'assurer la mise sous tension d'un brin (12) de la courroie 10 qui s'étend entre deux poulies (Pl, P2) et dont un tronçon intermédiaire est enroulé autour de la piste périphérique (22) du galet (20) selon un secteur (Ml, M2) correspondant à un angle au centre du galet, dit angle d'enroulement (MlCM2), caractérisé en ce que le bras porte-galet est susceptible de pivoter, à l'encontre 15 de l'effort de rappel qui lui est appliqué par l'élément élastique de rappel (24), pour occuper une position angulaire dans laquelle la droite (D) reliant l'axe (A) de pivotement du bras porte-galet (16) à l'axe (C) de rotation du galet (20) est la bissectrice (B) de l'angle d'enroulement (MlCM2).