FR2844478A1 - Enveloppe de roue de vehicule - Google Patents

Abstract

Enveloppe non pneumatique de roue de véhicule, c'est-à-dire non gonflée, dont la ceinture (1) comporte des canaux (500), où l'air peut circuler, réalisés à partir d'anneaux (50) reliés entre eux par un mélange d'élastomères (60).

Description

i La présente invention concerne un nouveau type d 'enveloppe de roue pour

les véhicules automobiles ou tractés.

Depuis l'invention de la roue, plusieurs solutions ont été développées, visant à protéger les roues des véhicules contre les agressions du terrain o ils évoluent, tout 5 en améliorant la sécurité et le confort des éventuels passagers et en abaissant le niveau des nuisances sonores, provoquées par le fonctionnement même desdites roues percutant les obstacles qu'elles rencontrent. Les solutions couramment

développées ont toujours consisté à doter la roue d'une enveloppe de protection.

La dernière grande évolution en date est la technique, aujourd'hui 10 généralisée, de l'enveloppe pneumatique radiale. Les enveloppes pneumatiques radiales, désormais montées sans chambre à air, ont atteint un très haut niveau de longévité, d'adhérence, de confort, alors que les nuisances sonores imputables à la

roue ont été considérablement réduites.

Reste toutefois le problème de la crevaison. Il est inhérent à une enveloppe 15 pneumatique, c'est-à-dire gonflée avec un gaz sous pression. Il implique une surveillance de la pression de gonflage et, le plus souvent, la présence d'une roue de secours et donc d'un emplacement pour loger ladite roue dans le véhicule. De nombreux dispositifs ont été proposés soit pour surveiller la pression des enveloppes pneumatiques des roues, aujourd'hui appelées pneus, soit pour tenter d'éliminer la 20 roue de secours. On peut dire, qu'à ce jour, aucun d'eux ne connaît, ou n'a connu, un réel développement. Les problèmes posés par la toujours possible crevaison, et ceux relatifs à la roue de secours et à son logement, restent pour ainsi dire entiers et non

encore bien résolus de façon économique.

Des solutions connues existent toutefois pour apporter une réponse définitive 25 au problème de la crevaison, ou plus généralement au problème de la mise à plat,

par exemple par fuite lente de la valve.

Ces solutions consistent notamment à augmenter judicieusement la rigidité de la ceinture inextensible qui supporte la bande de roulement permettant ainsi à l'enveloppe de devenir auto-porteuse, c'est-à-dire de porter la charge sans l'aide de 30 la pression de gonflage. Elles sont décrites dans les brevets ou demandes de brevet d'invention WO01/42033 Ai, UK35662/77, US4673014, US4241775 et US4456048, lesquelles complètent des inventions beaucoup plus anciennes, parmi lesquelles les

brevets US1502908 de 1923 et FR1041576 de 1950.

In fine, toutes ces inventions permettent à l'enveloppe de roue de supporter la 35 charge du véhicule, sans l'obligation d'être gonflée, ce qui élimine de facto les

problèmes inhérents à la crevaison. L'enveloppe de roue devient donc une enveloppe non pneumatique, le terme pneumatique impliquant qu'elle soit gonflée.

Une telle enveloppe non pneumatique permet, entre autres évolutions, la

suppression de la roue de secours.

Tout ceci a été largement développé dans deux demandes de brevet précédentes: n0 0211402 du 12 septembre 2002, et n'0213782 du 31 octobre 2002, notamment en ce qui concerne le choix de la jante, la roue comprenant, en sus de l'enveloppe non pneumatique, une jante, sur laquelle ladite enveloppe est fixée et, le plus souvent, un disque, solidaire de la jante et solidaire du moyeu du véhicule 10 concerné. Le disque est destiné à positionner la roue sur ledit moyeu et à lui transmettre les efforts nés dans l'interface entre l'enveloppe non pneumatique et le

soi o se déplace le véhicule.

L'objet de la présente invention est un nouveau type d'architecture de la ceinture inextensible, dite aussi pièce annulaire, qui supporte la bande de roulement 15 d'une enveloppe non pneumatique, c'est-à-dire non gonflée, présentant des avantages en matière de performance et de cot de production. Cette invention constitue un perfectionnement des inventions décrites dans les deux demandes de brevet précédentes déjà citées n0 0211402 du 12 septembre 2002, et n00213782 du

31 octobre 2002.

La surface extérieure de la bande de roulement de l'enveloppe non pneumatique selon lesdites demandes de brevet, est une surface de révolution d'aspect général sensiblement cylindrique ou torique, d'axe de symétrie confondu avec l'axe de rotation de ladite roue. Cette surface extérieure, celle la plus éloignée dudit axe de rotation, est destinée à rouler sur le sol. Sa largeur, dimension de ladite 25 bande de roulement mesurée sensiblement parallèlement à son axe de rotation, est suffisante pour que les efforts de contact avec le sol soient répartis sur une surface assez grande et engendrent ainsi des contraintes supportables par les matériaux constituant ladite bande de roulement. Elle est, le plus souvent, sculptée, c'est-à-dire dotée de sculptures destinées à améliorer l'adhérence au sol et le comportement du 30 véhicule, à limiter son usure au cours de l'utilisation et à amoindrir les nuisances

sonores générées par le roulage de ladite roue selon l'invention. Le plan, perpendiculaire à l'axe de rotation et passant sensiblement par le milieu de la largeur de la bande de roulement, est appelé plan médian de la roue dans la suite du texte.

A noter que ce plan médian n'est pas obligatoirement un plan de symétrie de 35 l'ensemble.

La surface intérieure de la bande de roulement est séparée de ladite surface extérieure par l'épaisseur de ladite bande, la surface intérieure étant plus proche de

l'axe de rotation que la surface extérieure.

La bande de roulement est reliée, par sa surface intérieure, à une pièce 5 annulaire, appelée aussi ceinture de l'enveloppe, sensiblement cylindrique ou torique, d'axe de symétrie sensiblement confondu avec l'axe de rotation de la roue.

La liaison entre ladite pièce annulaire et la surface intérieure de la bande de roulement peut être directe, ladite face intérieure de la bande de roulement étant alors collée sur la face extérieure de la pièce annulaire, c'est-à-dire sur la face de la 10 pièce annulaire la plus éloignée de l'axe. La liaison entre ladite pièce annulaire et la surface intérieure de la bande de roulement peut aussi être indirecte, un élément de liaison, le plus souvent un mélange d'élastomères à faible hystérésis, étant alors interposé entre ladite face intérieure de la bande de roulement et la face extérieure

de ladite pièce annulaire.

La pièce annulaire de l'enveloppe non pneumatique selon lesdites demandes

de brevet est reliée à la jante, dont le diamètre hors tout est inférieur à celui de la face intérieure de ladite pièce, par deux flans réalisés dans un matériau souple, situés de part et d'autre du plan médian, le flan visible lorsque la roue selon l'invention est montée sur le véhicule concerné, étant appelé flan extérieur, l'autre 20 flan étant le flan intérieur.

Les liaisons des flans à la pièce annulaire sont le plus souvent réalisées par collage, la zone desdits flans collée sur ladite pièce faisant dès lors partie intégrante de celle-ci et participant à sa rigidité. Lesdites liaisons peuvent aussi être réalisées

par des moyens mécaniques.

La pièce annulaire, ainsi reliée à la jante par les deux flans, reprend les efforts de contact avec le sol, supportés par la bande de roulement, et les transmet à la jante par le biais des flans. Sous l'effet desdits efforts, la pièce annulaire et les flans

se déforment.

La présente demande de brevet concerne plus précisément une réalisation 30 avantageuse et originale de ladite pièce annulaire appelée aussi ceinture du pneumatique. Aujourd'hui, dans la plupart des cas d'enveloppes non pneumatiques, ladite ceinture est constituée d'au moins deux empilages de plusieurs nappes de tissus, constituées de câbles parallèles, métalliques ou de fibres en textile, maintenus 35 ensemble par un mélange d'élastomères le plus souvent renforcés avec du noir de carbone, lesdites nappes étant disposées concentriquement à l'axe de rotation, lesdits empilages étant séparés par au moins une couche, en forme de virole, dite virole intermédiaire, constituée de matériaux souples généralement réalisés eux aussi à partir d'élastomères, virole dont l'épaisseur, mesurée perpendiculairement à 5 l'axe de rotation, est assez souvent de plusieurs millimètres, voire supérieure à un centimètre, afin de conférer à la pièce annulaire une rigidité suffisante. La face de la virole la plus éloignée de l'axe de rotation, dite face extérieure de la virole, est collée sur l'un des deux empilages, celui dont le diamètre est le plus grand, l'autre face de ladite virole, dite face intérieure de la virole, la plus proche de l'axe de rotation, étant 10 collée sur le deuxième empilage. Chacun des empilages contient généralement au moins deux nappes de tissus collées l'une sur l'autre, les orientations des câbles de chacune des nappes, par rapport au plan médian de la roue, étant le plus souvent

différentes. Dans certains cas, lesdits empilages se réduisent à une seule nappe.

Généralement, lors de l'utilisation d'une telle enveloppe non pneumatique, les 15 déformations les plus fréquentes de l'empilage le plus éloigné de l'axe de rotation, sont des déformations de compression, alors que les déformations les plus fréquentes de l'empilage le plus près de l'axe de rotation, sont des déformations de tension. Assez souvent, lors de l'usage sur le véhicule dans des conditions sévères, la chaleur dégagée par les déformations cycliques des mélanges d'élastomères 20 constitutifs desdites nappes, se concentre dans la ou les viroles intermédiaires réalisées en matériaux souples, généralement mauvais conducteurs des calories, ce qui a pour effet d'en élever la température, au risque de les détruire si les conditions

de roulage sont maintenues.

Le rôle de la virole intermédiaire est de maintenir lesdits empilages, l'un collé 25 sur sa face intérieure et l'autre sur sa face extérieure, à une distance définie, tout en permettant les déformations le plus souvent opposées des deux empilages, l'un étant

comme cela a déjà été noté, comprimé, et l'autre tendu.

Selon l'invention, la couche intermédiaire considérée est remplacée par une virole composite flexible, d'épaisseur adéquate pour donner à la pièce annulaire la 30 rigidité requise tout en permettant un échauffement réduit et un refroidissement amélioré de la structure. Ladite virole composite est constituée d'anneaux juxtaposés et le plus souvent maintenus en position par un mélange souple, généralement réalisé à base d'élastomères, auquel ils adhèrent par leur circonférence extérieure et le plus souvent aussi par leurs faces latérales, leur circonférence intérieure restant 35 libre et non obturée par ledit mélange souple, ledit mélange souple étant simultanément collé sur les empilages considérés et solidarisant donc lesdits anneaux et lesdits empilages. Le plus souvent, lesdits anneaux, réalisés dans un matériau plus rigide que le mélange souple qui les relie entre eux, d'épaisseur de quelques dixièmes de millimètres à quelques millimètres, sont positionnés dans des 5 plans méridiens, de telle sorte qu'ils forment, avec le mélange souple qui les relie entre eux, des cavités circulaires, dans lesquelles l'air peut circuler. Lesdites cavités peuvent, le cas échéant, être reliées entre elles, voire être reliées à l'atmosphère enfermée entre la jante et l'enveloppe non pneumatique considérée, améliorant ainsi le refroidissement des nappes, ou même être reliées à l'air extérieur dans lequel 10 évolue le véhicule considéré, permettant ainsi, du fait des effets des forces d'inertie

centrifuges induites par la rotation de la roue, d'organiser une circulation forcée d'air dans lesdites cavités, pour intensifier l'évacuation des calories générées par le caractère le plus souvent à fort hystérésis des mélanges d'élastomères utilisés, et ainsi augmenter la performance de la roue, et notamment la capacité de charge et la 15 vitesse maximum de ladite roue.

Une telle virole composite permet, comme ladite virole intermédiaire initiale,

de maintenir les deux empilages, l'un collé sur sa face intérieure et l'autre sur sa face extérieure, à une distance définie, tout en permettant les déformations le plus souvent opposées des deux empilages, l'un étant comme cela a déjà été noté, 20 comprimé, et l'autre tendu.

Il convient de remarquer que les cavités ainsi décrites, peuvent avoir des

orientations très diverses par rapport à l'axe de rotation. Elles peuvent être organisées comme des tubes concentriques parallèles et perpendiculaires audit axe.

Elles peuvent aussi constituer un ensemble de tubes parallèles, mais inclinés sur 25 ledit axe. L'arrangement desdits anneaux peut aussi former une seule cavité en

forme d'hélice autour de l'axe de rotation.

A noter que le terme anneau doit être entendu au sens large: si la forme classique d'un tel anneau est évidemment un cercle, il peut avoir aussi la forme d'une ellipse, d'un quadrangle, voire d'un triangle. Il peut aussi être fendu, ledit mélange 30 souple reliant entre eux les différents anneaux permettant d'obturer la fente correspondante. Les anneaux juxtaposés constituant une des cavités peuvent aussi être reliés entre eux, ou être réalisés à partir d'un profilé enroulé en hélice autour de la circonférence d'un cercle sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation et constituant l'axe d'une des cavités. Pour faciliter leur fabrication et aussi leur mise en

place lors de la production de l'enveloppe considérée, les anneaux d'une même plan méridien ou de deux plans méridiens consécutifs, peuvent aussi être reliés entre eux.

Lesdits anneaux sont le plus souvent réalisés dans des polymères, type polyamide ou polyester, renforcés ou non. Ils peuvent aussi être réalisés à partir d'alliages métalliques. Ainsi juxtaposés, avec ledit mélange souple qui les relie entre eux, avec les canaux qui les traversent et avec les deux empilages de plusieurs nappes de tissus, constituées de câbles parallèles, métalliques ou de fibres en textile, maintenus ensemble par un mélange d'élastomères, lesdits anneaux constituent généralement 10 ladite ceinture de l'enveloppe, observation faite que certaines ceintures, du fait par exemple des charges importantes à porter, peuvent comporter plus de deux empilages, et de ce fait plus d'une virole pouvant comporter des anneaux. Ces cas

demeurent cependant relativement rares.

Il faut préciser que l'architecture ci-dessus décrite peut aussi être 15 avantageusement utilisée dans des pneumatiques gonflables, notamment lorsque ceux-ci nécessitent une certaine capacité de roulage à pression réduite, voire à pression nulle, par exemple après une crevaison pour pouvoir rejoindre le garage o

l'enveloppe pneumatique sera changée.

Les exemples de réalisation d'une enveloppe selon l'invention décrits ciaprès 20 permettent d'en mieux comprendre la conception et le fonctionnement.

La Figure-1- représente une demi-vue en coupe méridienne, c'est-à-dire une coupe par un demi plan passant par l'axe de rotation (100), d'un exemple de réalisation d'une enveloppe non-pneumatique (9) selon l'invention. Elle est montée sur une jante (10), laquelle est reliée au disque (11) fixé sur le moyeu (110), par les 25 vis 1100, dont une seule est visible sur ladite figure, le disque et le moyeu n'étant eux aussi que partiellement visibles. L'enveloppe, de plan médian (1000) et d'axe de rotation (100), est constituée d'une bande de roulement (93), dont la face extérieure (932), dotée de sculptures (935), est destinée à rouler sur le sol. Ladite bande de roulement est collée par sa face intérieure (931), sur la face extérieure (132) de la 30 pièce annulaire (1). Cette dernière est reliée par les flans (3) aux bourrelets (391) et (392) qui maintiennent ladite enveloppe en position sur la jante, lesdits flans étant recouverts d'une gomme de protection (32). Ladite pièce annulaire (1) est, selon la présente invention, constituée d'un premier empilage de deux nappes métalliques (721) et (722), d'un deuxième empilage de deux nappes en tissus de textile (723) et 35 (724) et d'un ensemble d'anneaux (50), disposés dans des plans méridiens séparés

d'environ un demi-degré d'angle, un mélange caoutchouteux de liaison (60) remplissant l'espace libre entre les anneaux et lesdits empilages, observation faite que ledit mélange ne remplit pas l'espace libre au centre desdits anneaux et laisse apparaître des canaux (500) de forme sensiblement torique, le diamètre dudit tore 5 étant voisin du diamètre moyen de la pièce annulaire, et le diamètre du cercle générateur dudit tore étant voisin du diamètre interne desdits anneaux.

A noter que dans des plans méridiens différents de celui de la figure, les

différents canaux (500) sont reliés entre eux, et sont aussi reliés à l'espace (99) délimité par la jante (10) et l'enveloppe (9). Ceci, évidemment, n'est pas visible sur la 10 Figure-1-.

A noter aussi, que dans cet exemple de réalisation d'une enveloppe selon l'invention, les anneaux ont tous les mêmes dimensions, soit un diamètre extérieur voisin de 4 millimètres et une épaisseur, mesurée dans le sens d'un rayon dudit anneau, étant égale à celle mesurée parallèlement à l'axe de symétrie de l'anneau, 15 soit environ 4 dixièmes de millimètres. Dans certains cas, il peut être avantageux d'adapter la taille des anneaux, par exemple, de choisir des anneaux plus grands dans les zones o l'on désire augmenter la pression exercée par l'enveloppe en

fonctionnement sur le sol.

La Figure-2- est une vue partielle agrandie de la zone de la Figure-1située 20 au voisinage du plan médian et de la pièce annulaire. On y retrouve donc les mêmes éléments que sur la Figure-1-, mais cette vue agrandie permet de mieux distinguer la façon dont les anneaux (50) et le mélange caoutchouteux (60) sont répartis. Elle permet aussi de mieux distinguer les canaux (500), et met en évidence la disposition des nappes constituant les deux empilages: la nappe (721) est réalisée avec des 25 câbles métalliques (7210) disposés de façon sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation (100) et maintenus ensemble par un mélange d'élastomères (7211). A contrario, la nappe (722) est constituée de câbles, eux aussi métalliques, mais disposés sensiblement parallèlement audit axe. La nappe (723) est réalisée à partir de câbles de textile sensiblement parallèles à l'axe (100), alors que la nappe (724) 30 est constituée de câbles de textile (7240) disposés de façon sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation (100) et maintenus ensemble par un mélange d'élastomères (7241). La nappe (723) est collée sur la nappe (724) , celle qui est plus proche de l'axe (100). Il faut souligner que ce type d'architecture des nappes (723) et (724) du deuxième empilage, celui qui est le plus près de l'axe de rotation (100), 35 permet de minimiser à la fois la quantité de matériaux utilisés et les déformations

cycliques des mélanges à fort hystérésis, reliant les câbles desdites nappes. En effet, les efforts de tension auxquels sont soumises lesdites nappes sont en fait complètement repris par les câble en textile, dont les caractéristiques des déformations présentent peu d'hystérésis, les mélanges à fort hystérésis reliant les 5 câbles desdites nappes se trouvant ainsi très peu sollicités, ce qui minimise la création de chaleur.

A noter que l'ensemble décrit par les Figures -1- et -2- est par ailleurs conforme à l'invention revendiquée dans la demande de brevet n00213782 du 31

octobre 2002.

La Figure-3-a- montre une vue partielle d'un ensemble d'anneaux (50)

conformes à l'invention et reliés entre eux par des petits longerons flexibles (51), sur lesquels les anneaux sont collés, permettant ainsi une mise en place plus aisée lors de la fabrication de l'enveloppe. A noter que lesdits longerons (51) vont être légèrement courbés lors de la fabrication, et, une fois en place dans l'enveloppe, 15 prendront la forme d'un cercle coaxial à la roue.

La Figure-3-b- montre une portion d'hélice (52), destinée à remplacer, selon

l'invention, un ensemble d'anneaux.

Une telle portion d'hélice, de longueur, de rayon et de pas convenablement définis, pourrait évidemment remplacer sur l'exemple de réalisation de la Figure-1-, 20 l'ensemble des anneaux formant un des canaux (500), de forme sensiblement

torique, tel que cela a déjà été décrit.

La Figure-3-c- représente une vue partielle d'un ensemble d'hélices (52) assemblées entre elles par les soudures (53). Un tel ensemble joue évidemment le

même rôle que celui vu précédemment sur la Figure-3-a-.

La Figure-4-A- montre différents types d'anneaux, de formes différentes, destinés à remplacer les anneaux circulaires (50), soit pour diminuer la quantité de mélange (60) maintenant les anneaux entre eux et les reliant aux empilages de nappes, soit pour faire varier la rigidité radiale de l'ensemble ou pour augmenter la surface d'échange avec l'air que représentent les canaux (500) et améliorer la 30 performance de l'ensemble. C'est ainsi que l'on peut avoir des anneaux carrés (54) et (55), ce dernier ayant une épaisseur variable d'un point à l'autre, ou en forme d'ellipse (56), ou rectangulaires (57) et même triangulaire (58), la liste n'étant ni limitative ni exhaustive. L'anneau triangulaire (58), présente, à l'un de ses sommets, une fente (581), ce qui permet une réalisation très simple d'ensemble de tels 35 anneaux, comparables à celui de la Figure-3-a-. Un tel ensemble est visible sur la Figure-5-A-. A noter que le mélange (60), en sus de ses autres missions déjà décrites, est censé combler la fente (581) dudit anneau (58), sans en obturer complètement la partie intérieure, ménageant ainsi un passage pour l'air. Dans le cas o cela ne serait pas possible, du fait par exemple de la rigidité insuffisante dudit 5 mélange pendant la fabrication de l'enveloppe considérée, ou du fait de sa propension à fluer une fois ladite enveloppe réalisée, il est prévu de coller sur les ensembles d'anneaux du type de la Figure-5-A-, ou sur les ensembles similaires, de part et d'autre desdits ensembles, deux feuilles (601) et (602), dites de répartition, d'un matériau souple, mais à module de Young plus élevé que celui du mélange (60), 10 auquel ce dernier puisse adhérer, permettant ainsi la liaison aux deux empilages concernés, sans risque d'obturation de la partie intérieure des anneaux. Un exemple d'un tel ensemble ainsi doté des deux feuilles (601) et (602) de répartition est visible

sur la Figure-5-D-.

La Figure-4-B-, montre, comme la Figure-2-, une vue partielle agrandie de la 15 zone d'une enveloppe selon l'invention, o les anneaux (50) ont été remplacés par des carrés (54). Ladite vue partielle montre la pièce annulaire au voisinage du plan

médian. On y retrouve donc les mêmes éléments que sur la Figure-2-.

La Figure-5-B montre un exemple très particulier d'ensemble d'anneaux reliés entre eux. Lesdits anneaux (59) sont en réalité des anneaux circulaires fendus 20 présentant une fente (591) très large, égale sensiblement à un demi-anneau. Ainsi il est dès lors très facile de réaliser et de mettre en place, avec ou sans les feuilles de

répartition, de tels ensembles.

La Figure-5-C- présente une vue partielle en coupe d'un ensemble d'anneaux (50) alignés, destinés à être placés dans un exemple d'enveloppe selon l'invention, 25 comme sur les Figure-1- et -2- La coupe est réalisée selon un plan passant par l'axe de symétrie (5000) desdits anneaux ainsi alignés. L'ensemble est recouvert d'une gaine de répartition (603) d'un matériau souple, similaire à celui des feuilles de répartition vues sur la Figure-5-D-,à module de Young plus élevé que celui du mélange (60), auquel ce dernier puisse adhérer, permettant ainsi d'éviter que ledit 30 mélange ne flue entre les anneaux notamment au cours des opérations de fabrication de ladite enveloppe. A noter que cet ensemble ainsi recouvert d'une gaine de répartition (603) pourrait aussi être utilisé dans l'exemple de la Figure-6- ci-dessous décrit. L'exemple de réalisation de la Figure-6- est similaire à celui de la Figure-2-et 35 l'on y retrouve les mêmes éléments, mais montre une différence de réalisation de la ceinture: les canaux (500) sont ici inclinés d'environ 30 d'angle sur le plan médian (1000), et présentent donc la forme d'une hélice, alors que ceux de la Figure-2- ont

la forme d'un tore.

La Figure-7- montre une demi-coupe méridienne partielle agrandie de la 5 ceinture, au voisinage du plan médian, d'un exemple de réalisation d'une enveloppe non-pneumatique selon l'invention, utilisant les anneaux avec les feuilles de répartition de la Figure-5-D-. On retrouve donc sur cette figure: la bande de roulement (93), le premier empilage des nappes (721) et (722), l'ensemble des anneaux triangulaires (58), les feuilles de répartition (601) et (602), le mélange de 10 liaison (60), les canaux (500), le deuxième empilage des nappes (723) et (724).

La Figure-8-A- représente une demi-vue en coupe méridienne d'un exemple de réalisation d'une enveloppe non-pneumatique (9) selon l'invention montée sur une jante (10). L'enveloppe, de plan médian (1000) et d'axe de rotation (100), est constituée d'une bande de roulement (93), dont la face extérieure (932), dotée de 15 sculptures (935), est destinée à rouler sur le sol. Ladite bande de roulement est collée sur la face extérieure de la pièce annulaire (1). Cette dernière est reliée par les flans (3) aux bourrelets (391) et (392) qui maintiennent ladite enveloppe en position sur la jante, lesdits flans étant recouverts d'une gomme de protection (32). Ladite pièce annulaire (1) est, selon la présente invention, constituée d'un premier empilage 20 de deux nappes métalliques (721) et (722), d'un deuxième empilage de deux nappes en tissus de textile (723) et (724) et d'un ensemble d'anneaux (50), disposés dans des plans méridiens séparés d'environ un demi-degré d'angle, un mélange caoutchouteux de liaison (60) remplissant l'espace libre entre les anneaux et lesdits empilages, observation faite que ledit mélange ne remplit pas l'espace libre au centre 25 desdits anneaux et laisse apparaître des canaux (500) de forme sensiblement torique, le diamètre dudit tore étant voisin du diamètre moyen de la pièce annulaire, et le diamètre du cercle générateur dudit tore étant voisin du diamètre interne desdits anneaux. A noter que les différents canaux (500) sont reliés entre eux, et sont aussi 30 reliés à l'espace (99) délimité par la jante (10) et l'enveloppe (9). Un canal de jonction

(501) entre deux canaux (500) consécutifs est visible sur la partie gauche de la figure. Sur la Figure-8-B-, un détail de cette partie est représenté à une échelle plus grande pour être plus visible, Tous les canaux (500) consécutifs sont ainsi reliés, mais dans des plans méridiens différents et tels que ceci n'est pas visible sur la 35 Figure-8-A-.

La Figure-8-C- donne une vue agrandie d'un dispositif, situé à droite de la

Figure-8-A-, au voisinage de la bande de roulement (93). Ledit dispositif constitue le premier type de liaison du canal (500) le plus à droite de la Figure-8-A-, avec l'air extérieur dans lequel évolue le véhicule. Sur la vue agrandie, on peut voir un canal 5 (502) reliant le canal (500) le plus à droite de ladite figure, à l'air extérieur. Ledit canal (502) débouchedans la gomme de protection (32) du flan (3) considéré de l'enveloppe, dans un ajutage (503), contenant un filtre (504). Ledit filtre laisse passer l'air mais est étanche à l'eau. Sur certaines enveloppes selon l'invention, il y a plusieurs dispositifs similaires à celui de ladite Figure-8-C- permettant de relier un 10 des canaux (500) à l'air extérieur.

La Figure-8-D- représente une demi-vue partielle d'une coupe méridienne du même exemple de réalisation d'une enveloppe non-pneumatique (9) selon l'invention que la Figure-8-A-, mais dans un plan méridien différent. La Figure-8-D- montre le deuxième type de liaison du canal (500) le plus à droite de la Figure-8-A-, avec l'air 15 extérieur. Ladite liaison à l'air extérieur est faite au voisinage de la jante, au travers d'un ajutage (506), contenant aussi un filtre (505), de caractéristiques similaires à celle du filtre (504) rencontré sur la Figure-8-C-. L'ajutage (506) est relié au canal (502) débouchant dans le canal (500), au moyen d'un canal tubulaire souple (5020)

fixé sur la gomme de protection (32) du flan (3) considéré de l'enveloppe.

Les positions des ajutages (503) et (506), sur des diamètres différents, permettent lorsque la roue tourne, du fait des effets d'inertie centrifuges, et d'une disposition judicieuse des canaux (502) de liaison entre les canaux (500), de mettre l'air en mouvement dans lesdits canaux (500), favorisant ainsi le refroidissement de la ceinture de ladite enveloppe. A noter que dans certains cas, il conviendra d'obturer 25 localement un ou plusieurs des canaux (500) pour forcer la circulation de l'air de refroidissement selon un circuit défini. A noter aussi que l'atmosphère (99), comprise entre la jante et l'enveloppe peut aussi et de la même façon être associé à un tel

circuit de refroidissement.

Ledit système de refroidissement de la ceinture de l'enveloppe non 30 pneumatique, peut aussi être adapté à une enveloppe pneumatique, dans la mesure o celle-ci adopte une architecture de la ceinture similaire à celle décrite dans la présente invention et o l'on exclut, évidemment, de refroidir l'air de l'atmosphère

fermée (99), lequel est, dans ce cas, sous pression.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1- Enveloppe non pneumatique (9) de roue de véhicule dont la bande de roulement (93) est reliée par sa surface intérieure (931), c'est-à-dire la surface de la bande de roulement la plus près de l'axe de rotation (100) de ladite roue, à une pièce 10 annulaire (1), appelée aussi ceinture de l'enveloppe, sensiblement cylindrique ou torique, d'axe de symétrie sensiblement confondu avec l'axe de rotation de la roue, la liaison entre ladite pièce annulaire (1) et la surface intérieure (931) de la bande de roulement (93) pouvant être directe, ladite face intérieure de la bande de roulement étant alors collée sur la face extérieure (132) de la pièce annulaire (1), c'est-à-dire 15 sur la face de la pièce annulaire la plus éloignée de l'axe (100), la liaison entre ladite pièce annulaire et la surface intérieure de la bande de roulement pouvant aussi être indirecte, un élément de liaison, le plus souvent un mélange d'élastomères à faible hystérésis, étant alors interposé entre ladite face intérieure de la bande de roulement et la face extérieure de ladite pièce annulaire, la pièce annulaire (1) de l'enveloppe 20 non pneumatique (9) étant reliée à la jante (10), dont le diamètre hors tout est inférieur à celui de la face intérieure de ladite pièce, par deux flans (3) réalisés dans des matériaux souples, situés de part et d'autre du plan médian (1000), c'est-à-dire le plan, perpendiculaire à l'axe de rotation et passant sensiblement par le milieu de la largeur de la bande de roulement, la largeur étant la dimension de ladite bande de 25 roulement, mesurée parallèlement à l'axe de rotation (100), ce plan médian n'étant pas obligatoirement un plan de symétrie de l'ensemble, les liaisons des flans à la pièce annulaire (1) étant le plus souvent réalisées par collage, la zone desdits flans collée sur ladite pièce faisant dès lors partie intégrante de celle-ci et participant à sa rigidité, lesdites liaisons pouvant aussi être réalisées par des moyens mécaniques, la 30 pièce annulaire (1) étant constituée d'au moins deux empilages de plusieurs nappes de tissus, constituées de câbles parallèles, métalliques ou de fibres en textile, maintenus ensemble par un mélange d'élastomères, lesdites nappes étant disposées concentriquement à l'axe de rotation (100), lesdits empilages étant séparés par une virole, la face de la virole la plus éloignée de l'axe de rotation, dite face extérieure de 35 la virole, étant collée sur l'un des deux empilages, celui dont le diamètre est le plus grand, l'autre face de ladite virole, dite face intérieure de la virole, la plus proche de l'axe de rotation, étant collée sur le deuxième empilage, chacun des empilages contenant généralement au moins deux nappes de tissus collées l'une sur l'autre, les orientations des câbles de chacune des nappes, par rapport au plan médian de la 5 roue, étant le plus souvent différentes, lesdits empilages se réduisant dans certains cas à une seule nappe, remarquable en ce que ladite virole est constituée d'anneaux ( 50, 54, 55, 56, 57, 58) juxtaposés et le plus souvent maintenus en position par un mélange souple (60), généralement réalisé à base d'élastomères, auquel ils adhèrent par leur périphérie et le plus souvent aussi par leurs faces latérales, l'intérieur desdits 10 anneaux restant libre et non obturé par ledit mélange souple (60), ledit mélange souple étant simultanément collé sur les empilages considérés et solidarisant donc lesdits empilages et lesdits anneaux, ceux-ci, réalisés dans un matériau plus rigide que ledit mélange souple (60) qui les relie entre eux, étant le plus souvent positionnés dans des plans méridiens, de telle sorte qu'ils forment, avec ledit 15 mélange souple (60) qui les relie entre eux, des cavités circulaires, appelées canaux (500), dans lesquelles l'air peut circuler, lesdites cavités pouvant, par le biais d'autres canaux (502), être reliées entre elles, voire être reliées à l'atmosphère enfermée (99) entre la jante (10) et l'enveloppe non pneumatique (9) considérée, ou même être reliées à l'air extérieur dans lequel évolue le véhicule considéré, permettant ainsi, du 20 fait des effets des forces d'inertie centrifuges induites par la rotation de la roue, d'organiser une circulation forcée d'air dans lesdites cavités, les cavités ainsi décrites, pouvant avoir des orientations très diverses par rapport à l'axe de rotation (100), l'arrangement desdits anneaux pouvant aussi former une seule cavité en forme d'hélice autour de l'axe de rotation (100), lesdits anneaux ayant des 25 épaisseurs et des formes appropriées variées telles que cercle (50), ellipse (56), quadrangle (54,55), triangle (58) et pouvant aussi être fendus (581), ledit mélange souple (60) les reliant entre eux obturant la fente correspondante, les anneaux juxtaposés constituant une des cavités pouvant aussi être reliés entre eux, ou être réalisés à partir d'un profilé enroulé en hélice (52) autour de la circonférence d'un 30 cercle sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation (100) et constituant l'axe d'une des cavités, les anneaux d'une même plan méridien ou de deux plans

méridiens consécutifs pouvant aussi être reliés entre eux.

2- Enveloppe selon la revendication (1) remarquable en ce que l'empilage fixé sur la face intérieure de la virole contient deux nappes, l'une étant constituée de 35 câbles métalliques ou de textile orientés sensiblement parallèlement à l'axe de rotation de la roue, l'autre étant constituée de câbles métalliques ou de textile

orientés sensiblement perpendiculairement à l'axe de rotation de la roue.

3- Enveloppe selon la revendication (1) remarquable en ce qu'au moins une feuille d'élastomère (601,602,603) est interposée entre les anneaux et le mélange 5 souple (60) qui les maintient en place entre les deux empilages, ladite feuille étant

simultanément collée sur lesdits anneaux et sur ledit mélange souple.

4- Enveloppe pneumatique, c'est-à-dire normalement gonflée, dont la ceinture

est réalisée selon la revendication (1).