FR2842375A1 - Procede pour raccorder un instrument mobile a un equipement central, instrument mobile et equipement central adaptes a ce procede - Google Patents

Abstract

Le procédé a pour but de raccorder par liaison de type radio-fréquence ou infrarouge, au moins un instrument mobile (9, 15) à un équipement central (7, 8). Pour ce faire, le procédé comprend:- une étape (1) de déclaration dans laquelle l'instrument mobile, placé à proximité de l'équipement central, émet un code d'apprentissage comprenant un identificateur du dit instrument mobile;- une étape (2) d'enregistrement dans laquelle l'équipement central enregistre ledit identificateur à réception dudit code d'apprentissage de façon à pouvoir traiter des messages émis ultérieurement par l'instrument mobile avec ledit identificateur sur la liaison de type radio-fréquence ou infrarouge.

Description

Procédé pour raccorder un instrument mobile à un équipement central,

instrument mobile et équipement

central adaptés à ce procédé.

Le domaine de l'invention est celui du raccordement

d'instruments à un ou plusieurs équipements centraux.

Lorsque le raccordement se fait par câble optique ou électriquement conducteur, il existe une liaison physique qui permet à l'équipement central de connaître les instruments qui lui sont raccordés. C'est par exemple le cas d'un équipement central tel qu'un ordinateur avec des instruments tels que des périphériques informatiques à chacun desquels est attribué un port d'entrée sortie ou une adresse sur un bus de communication. Le fait de raccorder matériellement un instrument à un équipement central lie physiquement l'instrument à l'équipement

central pour les communications à établir.

Lorsque parmi plusieurs équipements centraux, chaque équipement central tel une station de télévision ou de radiophonie, émet par diffusion (broadcasting en anglais) vers des instruments de télévision ou de radiophonie, chaque instrument de télévision ou de radiophonie peut être raccordé à une station d'émission au moyen d'un syntoniseur que l'on règle sur le canal approprié pour

recevoir l'émission.

A l'inverse, lorsqu'un instrument mobile émet par diffusion sans que celui-ci soit connu a priori d'un équipement central qui doit recevoir des messages de cet instrument, il est nécessaire de paramétrer soit l'instrument mobile, soit l'équipement central pour que ce dernier puisse recevoir les messages. On connaît par exemple les télécommandes programmables que l'on programme avec un code propre à l'équipement central tel qu'un poste

de télévision ou de radiophonie.

Le domaine de l'invention est plus particulièrement celui du raccordement d'instruments mobiles à un ou plusieurs équipements centraux pour lequel un paramétrage de l'équipement central permet à ce dernier de reconnaître que des messages émis en diffusion par un ou plusieurs instruments mobiles lui sont destinés. Un paramétrage effectué sur une chaîne de production pour des instruments mobiles prédéterminés, présente l'inconvénient de figer une allocation des instruments mobiles à l'équipement central. Une plus grande souplesse est offerte par un paramétrage au moyen d'une phase d'apprentissage lors d'une mise en service de système comprenant un équipement central et un ou plusieurs instruments mobiles non prédéterminés. Selon l'état connu de la technique, une personne telle qu'un utilisateur ou installateur, doit intervenir sur chaque instrument mobile en appuyant sur un bouton pendant un temps défini de façon à indiquer à l'instrument mobile et à l'équipement central qu'ils sont en mode apprentissage. Ensuite, la personne dispose d'un certain laps de temps pour effectuer un nouvel appui de bouton qui déclenche une transmission de code d'apprentissage de l'instrument mobile vers l'équipement central de façon à ce que l'équipement central prenne connaissance d'un identificateur spécifique à l'instrument mobile qui est contenu dans le code d'apprentissage. La personne est informée de la réussite de chaque opération par clignotement de voyant ou émission de signal sonore sur l'équipement central. Il existe des procédures encore plus complexes d'apprentissage. Par la suite, la personne peut aussi avoir besoin de supprimer le raccordement de l'instrument mobile à l'équipement central en suivant une procédure de remise à zéro aussi complexe par appui sur

des boutons.

De telles méthodes d'apprentissage ou de remise à zéro, présentent plusieurs inconvénients. Fastidieuse et généralement complexes, elles sont sources d'erreurs de manipulation. Lorsque l'accès à différents boutons poussoir, nécessite une ouverture de boîtier, un problème d'étanchéité peut se poser. Les opérations de raccordement qui consistent en un appairage de l'équipement central avec un ou plusieurs instruments mobiles, requiert un temps de travail non négligeable lors de la mise en service du système. D'autre part, les méthodes

d'apprentissage sont souvent spécifique à chaque système.

Un premier objet de l'invention est un procédé pour raccorder par liaison de type radio-fréquence ou infrarouge, au moins un instrument mobile à un équipement central considérablement simplifié par rapport à ceux

connus de l'état de la technique.

Le procédé selon l'invention est remarquable en ce qu'il comprend: - une étape de déclaration dans laquelle l'instrument mobile, placé à proximité de l'équipement central, émet un code d'apprentissage comprenant un identificateur du dit instrument mobile; - une étape d'enregistrement dans laquelle l'équipement central enregistre ledit identificateur à réception dudit code d'apprentissage de façon à pouvoir traiter des messages émis ultérieurement par l'instrument mobile avec ledit identificateur sur la liaison de type

radio-fréquence ou infrarouge.

Pour appendre à l'équipement central, à reconnaître des messages émis par l'instrument mobile, il suffit d'approcher l'instrument mobile de l'équipement central de

sorte que l'appairage est automatique.

Particulièrement, le procédé comprend une étape d'activation dans laquelle l'équipement central émet un signal basse fréquence de faible portée et en ce que l'étape de déclaration est *activée lorsque l'instrument

mobile détecte le signal basse fréquence.

Ceci assure que l'instrument mobile placé suffisamment près de l'équipement central pour détecter le signal basse fréquence, est le seul à émettre le code d'apprentissage. De façon simple, l'équipement central peut émettre le signal basse fréquence en permanence de façon à déterminer une zone de proximité dans laquelle l'instrument mobile

entre en phase d'apprentissage.

Ceci permet de réduire les cots de mise en oeuvre.

Cependant, dans ce cas, l'équipement central est en permanence en veille de phase d'apprentissage et risque de prendre en compte un code d'apprentissage en fait émis par l'instrument mobile pour un autre équipement central. Pour mettre en oeuvre cette version simplifiée du procédé, il convient donc de s'assurer qu'il n'existe pas d'autre

équipement central installé dans le voisinage.

Par ailleurs, une émission permanente du signal basse fréquence requiert une énergie d'alimentation suffisante, par exemple fournie par le secteur. Une alimentation par

pile ou batterie risque de rapidement s'épuiser.

De façon à ce qu'une présence d'équipement central dans le voisinage, ne soit pas gênante et ou à ce qu'une alimentation puissante ne soit pas nécessaire, l'étape d'activation est activée lorsque l'équipement central

détecte que l'instrument mobile est à proximité.

L'émission du signal basse fréquence n'est pas indispensable lorsque particulièrement, le procédé comprend une étape de signalement dans laquelle l'équipement central émet un signal visuel ou sonore si l'équipement central détecte que l'instrument mobile est à proximité et que l'étape de déclaration est activée si

l'instrument mobile détecte une commande manuelle.

Avantageusement, la liaison de type radiofréquence ou infrarouge est utilisée pour émettre le code d'apprentissage. L'utilisation de cette liaison existante

simplifie l'instrument mobile.

Avantageusement aussi, une liaison de type à faible portée, est spécialement prévue pour émettre le code d'apprentissage. Ceci assure que l'équipement central ne reçoit pas de code d'apprentissage en provenance d'un

instrument mobile éloigné.

Le procédé selon l'invention est utile dans un environnement nécessitant une protection tel qu'une piscine o l'instrument mobile constitue un détecteur de chute dans l'eau, dans un environnement domotique o l'instrument mobile constitue une télécommande d'équipement périphérique actionné par un équipement central, dans un environnement industriel o l'instrument mobile constitue un appareil de télémesure ou de télédétection. Les messages émis par l'instrument mobile après raccordement comprennent alors l'identificateur en entête et selon l'utilisation, une alarme de sécurité, une commande d'équipement périphérique ou une valeur de mesure. L'identificateur placé en entête du message, permet à 1'équipement central de reconnaître les messages qui lui

sont destinés.

Un deuxième objet de l'invention est un instrument mobile qu'il est possible de raccorder facilement à au

moins un équipement central par liaison de type radiofréquence ou infrarouge.

L'instrument mobile selon l'invention est remarquable en ce qu'il comprend: - un émetteur de type radio-fréquence ou infrarouge agencé pour émettre des messages; - un composant logique agencé pour émettre un code d'apprentissage comprenant un identificateur du dit instrument mobile lorsqu'il détecte une proximité

d'équipement central.

Un tel instrument mobile permet d'être raccordé automatiquement à un équipement central dont il est

approché.

Particulièrement, l'instrument mobile comprend un récepteur basse fréquence de faible portée et le composant logique est agencé pour émettre le code d'apprentissage

lorsque ledit récepteur reçoit un signal basse fréquence.

Le récepteur basse fréquence permet de détecter une proximité d'équipement central qui émet un tel signal

basse fréquence.

Avantageusement, l'instrument mobile comprend un aimant permanent. L'aimant permanent permet à un équipement central équipé d'un détecteur de champ magnétique, d'émettre le signal basse fréquence lorsqu'il détecte une présence

d'instrument mobile à proximité.

Particulièrement aussi, l'instrument mobile comprend un bouton de commande et le composant logique est agencé pour émettre le code d'apprentissage lorsque ledit bouton

de commande est actionné.

Le bouton de commande permet une simplification de l'instrument mobile pour lequel le récepteur de signal basse fréquence n'est alors pas nécessaire lorsque l'équipement central émet un signal visuel ou sonore qui

indique une proximité détectée d'instrument mobile.

Quelque soit la structure de l'instrument mobile, celle-ci est simplifiée lorsque le composant logique est agencé pour émettre le code d'apprentissage par la liaison

de type radiofréquence ou infrarouge.

Il n'est alors pas nécessaire de prévoir une liaison supplémentaire spécifique à la transmission du code

d'apprentissage.

L'instrument mobile est amélioré lorsqu'il comprend un émetteur de type à faible portée et que le composant logique est agencé pour émettre le code d'apprentissage au

moyen du dit émetteur de type à faible portée.

L'émetteur de type à faible portée assure qu'un équipement central situé à proximité de l'instrument mobile, est le seul à pouvoir recevoir le code d'apprentissage. De façon particulièrement adaptée à assurer une sécurité autour d'une piscine, l'instrument mobile comprend un capteur d'humidité et une pile d'alimentation, l'émetteur de type radiofréquence ou infrarouge est de type radiofréquence et l'émetteur de type radiofréquence est agencé pour émettre des messages contenant l'identificateur en entête et un changement d'état du dit capteur ou de ladite pile pour signaler toute immersion de l'instrument mobile dans l'eau et toute faiblesse de la pile. De façon particulièrement adaptée à la télécommande d'appareils domotiques, l'instrument mobile comprend un ou plusieurs boutons de télécommande et l'émetteur de type radiofréquence ou infrarouge est agencé pour émettre des messages contenant l'identificateur en entête et un changement d'état de bouton de télécommande pour commander l'équipement central qui pilote tel ou tel appareil

domotique.

De façon particulièrement adaptée au domaine industriel, l'instrument mobile comprend au moins un capteur de mesure et l'émetteur de type radiofréquence ou infrarouge est agencé pour émettre des messages contenant l'identificateur en entête et une valeur relevée par ledit

capteur de mesure.

Un troisième objet de l'invention est un équipement central auquel il est possible de raccorder facilement au

moins un instrument mobile par liaison de type radio30 fréquence ou infrarouge.

L'équipement central est remarquable en ce qu'il comprend: - un composant logique agencé pour enregistrer un identificateur d'instrument mobile reçu dans un code d'apprentissage; - un récepteur de type radiofréquence ou infrarouge agencé pour recevoir des messages contenant un identificateur de

l'instrument mobile en entête.

Particulièrement, l'équipement central comprend un émetteur basse fréquence pour émettre un signal basse

fréquence de faible portée.

Ce signal basse fréquence de faible portée permet de délimiter une zone de réception possible à proximité. Le signal basse fréquence peut être émis en permanence lorsque l'équipement central est alimenté en conséquence,

par exemple sur le secteur.

Avantageusement, l'équipement central comprend un capteur de type à effet hall ou interrupteur à lame souple pour détecter une présence de champ magnétique et l'émetteur basse fréquence est agencé pour émettre le signal basse fréquence lorsque le capteur détecte une

présence de champ magnétique.

Le capteur pour détecter une présence de champ magnétique, permet de détecter une présence à proximité

d'instrument mobile équipé d'un aimant permanent.

L'agencement de l'émetteur basse fréquence pour émettre le signal basse fréquence lorsque le capteur détecte une présence de champ magnétique, permet de gagner en fiabilité pour au moins deux raisons. D'une part, l'équipement central n'entre en phase d'apprentissage que lorsque l'instrument mobile est à proximité de cet équipement central. L'équipement central n'est pas en phase d'apprentissage potentielle, prêt à recevoir un code d'apprentissage lorsque l'instrument mobile est à proximité d'un autre équipement central. D'autre part, l'émission de signal basse fréquence, réduite aux seuls instants nécessaires pour prendre en compte le code d'apprentissage, épuise considérablement moins une source

d'alimentation telle qu'une pile ou une batterie.

Avantageusement aussi, l'équipement central comprend: - un capteur de type à effet hall ou interrupteur à lame souple pour détecter une présence de champ magnétique; - une alarme visuelle ou sonore agencée pour être activée lorsque le capteur détecte une présence de champ magnétique. Alors que l'émission de signal basse fréquence permet un mode de fonctionnement dans lequel un instrument mobile envoie automatiquement un code d'apprentissage, différemment, l'alarme visuelle ou sonore permet un mode semi automatique dans lequel un instrument mobile envoie un code d'apprentissage sous contrôle d'un utilisateur percevant cette alarme. Le capteur pour détecter une présence de champ magnétique permet d'indiquer une proximité d'instrument mobile pour passer en mode d'apprentissage. Sous forme simple de l'équipement central, le récepteur de type radiofréquence ou infrarouge est agencé

pour recevoir le code d'apprentissage.

L'équipement central est amélioré lorsqu'il comprend un récepteur de type à faible portée, agencé pour recevoir

le code d'apprentissage.

Ainsi, l'équipement central ne peut recevoir de code d'apprentissage que d'un instrument mobile situé à proximité. De façon particulièrement adaptée à assurer une sécurité autour d'une piscine, l'équipement central comprend une sirène agencée pour être activée lorsque le récepteur de type radiofréquence reçoit un message avec un

identificateur d'instrument mobile enregistré en entête.

De façon particulièrement adaptée à la télécommande d'appareils domotiques, l'équipement central comprend au moins un contacteur ou amplificateur agencé pour être commuté lorsque le récepteur de type radiofréquence ou infrarouge reçoit un message avec un identificateur d'instrument mobile enregistré en entête et un ordre de

commutation de ce contacteur ou amplificateur.

De façon particulièrement adaptée au domaine industriel, l'équipement central comprend un tampon mémoire agencé pour communiquer à un dispositif de mesure de type afficheur, imprimante, table traçante ou ordinateur, une valeur de mesure reçue par le récepteur de type radiofréquence ou infrarouge dans un message avec un

identificateur d'instrument mobile enregistré en entête.

L'invention sera mieux comprise à partir d'exemples de mises en oeuvre préférées décrite maintenant en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 montre un environnement d'équipements centraux et d'instruments mobiles; - la figure 2 est un schéma qui montre des éléments d'équipement central conforme à l'invention; - la figure 3 est un schéma qui montre des éléments d'instrument mobile conforme à l'invention; - la figure 4 est un schéma qui montre d'autres éléments d'équipement central conforme à l'invention; - la figure 5 est un schéma qui montre d'autres éléments d'instrument mobile conforme à l'invention; - les figures 6 et 7 montrent des étapes de procédé conforme à l'invention; - la figure 8 montre une application de sécurité piscine conforme à l'invention; - la figure 9 est un schéma qui montre des éléments d'équipement central conforme à l'invention adapté à la domotique; - la figure 10 est un schéma qui montre des éléments d'instrument mobile conforme à l'invention adapté à la domotique; - la figure 11 est un schéma qui montre des éléments d'instrument mobile conforme à l'invention adapté au

domaine industriel.

En référence à la figure 1, une zone 5 est couverte par un équipement central 7 et une zone 6 est couverte par un équipement central 8. Des instruments mobiles 9 à 15 sont agencés pour émettre des messages en mode diffusion au moyen de signaux de type radiofréquence (RF) ou infrarouge (IR). La fréquence RF, par exemple de 315 MHz, 433.92 Mhz ou 868.3 Mhz, est commune à tous les

instruments mobiles et à tous les équipements centraux.

Pour des signaux de type IR, il existe de même un seul canal commun à tous les instruments mobiles et à tous les

équipements centraux.

Des signaux émis par les instruments mobiles 9 à 15

peuvent être reçus par tout équipement central 7, 8.

Chaque instrument mobile possède un identificateur distinct qui, placé en entête de messages émis, permet de reconnaître de quel instrument mobile le message a été mis. Les instruments mobiles 9, 10, 11 sont raccordés par liaison de type RF ou IR à l'équipement central 7 lorsque l'équipement central 7 a connaissance des identificateurs de ces instruments mobiles de façon à détecter dans les entêtes de messages que ceux-ci lui sont destinés. Les instruments mobiles 12, 13 sont raccordés par liaison de type RF ou IR à l'équipement central 8 lorsque l'équipement central 8 a connaissance des identificateurs de ces instruments mobiles de façon à détecter dans les entêtes de messages que ceux-ci lui sont destinés. Si on le souhaite, l'instrument mobile peut être aussi raccordé à l'équipement central 8, il suffit alors de répertorier l'identificateur de l'instrument mobile il dans l'équipement central 8. D'autres instruments mobiles 14, , ne sont raccordés ni à l'équipement central 7, ni à l'équipement central 8 tant qu'aucun de ces équipements ne répertorie leurs identificateurs pour accepter leurs messages. La figure 2 est un schéma qui montre des éléments d'équipement central conforme à l'invention. L'équipement central comprend au moins un récepteur 16 de type RF ou IR et un composant logique 17. Le récepteur 16 est agencé pour recevoir des messages contenant un identificateur d'instrument mobile en entête. Le composant logique 17 comprenant un circuit de logique câblée ou un microcontrôleur, est agencé pour enregistrer dans une mémoire 18, chaque identificateur d'instrument mobile reçu dans un code d'apprentissage. Le récepteur 16 est ici

aussi agencé pour recevoir le code d'apprentissage.

Un émetteur 21 basse fréquence (BF) est connecté à une antenne 22 basse fréquence pour émettre un signal basse fréquence de faible portée. La fréquence d'émission de l'émetteur 21 est de l'ordre de quelques dizaines de hertz à quelques méga-hertz. Une fréquence d'émission de KHz, standard. dans les systèmes transpondeurs, permet

de bénéficier de circuits pilotes existants.

Un capteur 23 de type à effet hall ou interrupteur à lame souple (ILS) permet de détecter une présence de champ

magnétique permanent.

Une interface d'alimentation 19, reliée d'une part à une source d'énergie électrique 20 telle qu'une pile, une batterie ou le secteur et d'autre part au récepteur 16, au composant logique 17 et à l'émetteur 21, permet leur

alimentation électrique.

Lorsque la source énergétique d'énergie électrique 20 est le secteur, l'émetteur 21 peut émettre en permanence le signal BF. Lorsque la source énergétique d'énergie électrique 20 est une pile ou une batterie, le composant logique 17, connecté à l'émetteur 21 et au capteur 23, est agencé pour activer l'émetteur 21 lorsqu'il détecte un déclenchement du capteur 23 par scrutation régulière de l'état du détecteur de champ permanent ou sur interruption. Ceci permet d'économiser la pile ou la batterie. L'émetteur 21 est en conséquence agencé pour générer un courant alternatif dans l'antenne 22 en permanence ou sur commande du composant logique 17. L'antenne 22 constituée par exemple d'une bobine de quelques spires génère alors un champ magnétique alternatif qui ne

perturbe pas le fonctionnement du capteur 23.

De façon améliorée, l'émetteur 21 constitue une station de base qui permet non seulement de générer un champ magnétique alternatif mais aussi de décoder des informations issues d'une modulation d'amplitude de la fréquence porteuse. Ceci permet un transfert d'information

par couplage inductif.

Une alarme 24 de nature visuelle ou sonore est constituée par une diode électroluminescente (LED), un vibreur ou une sirène. L'alarme 24 est activée par le composant 17 lorsqu'un identificateur a été enregistré

avec succès.

La figure 3 est un schéma qui montre des éléments d'instrument mobile conforme à l'invention. L'instrument mobile comprend au moins un émetteur 26 de type RF ou IR et un composant logique 27. L'émetteur 26 est agencé pour émettre des messages contenant un identificateur d'instrument mobile en entête. Le composant logique 27 comprenant un circuit de logique câblée ou un microcontrôleur, est agencé pour lire dans une mémoire 28 son identificateur d'instrument mobile de façon à l'émettre dans un code d'apprentissage lorsqu'il reçoit une information selon laquelle il est à proximité d'un équipement central. Le code d'apprentissage comprend une entête spéciale qui indique qu'il s'agit d'un code d'apprentissage. L'émetteur 26 est ici aussi agencé pour

émettre le code d'apprentissage.

Un récepteur 31 basse fréquence (BF) est connecté à une antenne 32 basse fréquence pour recevoir un signal basse fréquence de faible portée. La fréquence de réception du récepteur 31 est de l'ordre de quelques dizaines de hertz à quelques méga-hertz, identique à celle des équipement centraux. Une fréquence d'émission de 125 KHz, standard dans les systèmes transpondeurs, permet de bénéficier de circuits pilotes existants. Le récepteur 31 peut être constitué d'une simple résistance aux bornes de

laquelle une tension indique une détection du signal BF.

Un aimant 48 permet de générer un champ magnétique permanent. Une interface d'alimentation 29, reliée d'une part à une source d'énergie électrique 20 telle qu'une pile, une batterie et d'autre part à l'émetteur 26 et au composant

logique 27, permet leur alimentation électrique.

La figure 4 est un schéma qui montre d'autres éléments d'équipement central conforme à l'invention. On y

retrouve le récepteur 16, le composant 17, la mémoire 18,.

l'interface d'alimentation 19, la source d'énergie

électrique 20 et l'alarme 24.

L'équipement central comprend ici un récepteur de type à faible portée, agencé pour recevoir le code d'apprentissage. Ce récepteur comprend par exemple une interface 25 de mise en forme de données à partir de signaux optiques du spectre visible qui sont reçus au moyen d'une diode électroréceptrice (LED) 35. La sensibilité de la diode 35 est faible de façon à ne pouvoir recevoir que des signaux émis par un instrument

mobile très proche.

La figure 5 est un schéma qui montre d'autres éléments d'instrument mobile conforme à l'invention. On y retrouve l'émetteur 26, le composant 27, la mémoire 28, l'interface d'alimentation 29 et la source d'énergie

électrique 30.

L'instrument mobile comprend ici un émetteur de type à faible portée, agencé pour émettre le code d'apprentissage. Cet émetteur comprend par exemple une interface 33 de conversion de données en des signaux optiques du spectre visible qui sont émis au moyen d'une diode électroluminescente (LED) 34. La puissance de la diode 34 est faible de façon à réduire la portée des signaux émis par l'instrument mobile à un voisinage proche. Ainsi, l'instrument mobile de la figure 5 ne peut transmettre son code d'apprentissage à l'équipement

central de la figure 4 uniquement lorsqu'il en est proche.

L'équipement central et l'instrument mobile précédemment décrits en référence aux figures 1 à 5 permettent de mettre en oeuvre le procédé maintenant décrit

en référence à la figure 6.

Dans une étape 1 de déclaration, l'instrument mobile à connecter, émet un code d'apprentissage comprenant un identificateur de cet instrument mobile. Une activation de l'étape 1 n'est possible que si l'instrument mobile est à proximité de l'équipement central. Ceci est contrôlé par une transition 36 qui fait passer l'instrument mobile d'une étape initiale 35 à l'étape 1 lorsque le composant logique 27 détecte un signal BF de faible portée reçu par le récepteur 31. L'instrument mobile peut utiliser l'émetteur 26 pour émettre le code d'apprentissage conformément à la figure 3. Pour éviter que ce code d'apprentissage ne soit reçu intempestivement par un autre équipement central, l'instrument mobile peut utiliser avantageusement l'émetteur à faible portée de la figure 5

pour émettre le code d'apprentissage.

L'étape initiale 35 est activée dès la mise sous tension de l'instrument mobile par détection de l'alimentation et après la fin d'apprentissage détectée dans une transition 37 qui fait repasser l'instrument mobile de l'étape 1 à l'étape 35. La transition 37 est validée par exemple par une temporisation ou par la

disparition de détection du signal BF.

Le signal BF reçu pour valider la transition 36 est

généré dans une étape 3 par l'équipement central.

L'étape 3 est ici activée à partir d'une étape initiale 38 par validation d'une transition 39 dans laquelle l'équipement central détecte une proximité d'instrument mobile dont l'aimant 48 déclenche le capteur 23. L'étape initiale 38 est activée dès la mise sous tension de l'équipement central par détection de l'alimentation et après la fin d'apprentissage matérialisée par une étape. 40 qui fait repasser l'équipement central enétape 38. l'étape 40 est activée par une transition 41 qui est validée par une détection de

code correct.

Le signal BF étant de faible portée, l'étape 3 peut être activée en permanence en parallèle avec les autres étapes représentées dans la séquence de gauche sur la

figure 6.

Dans l'exemple de la figure 6, l'étape 3 est activée à partir de l'étape 38 lorsqu'une transition 39 est validée par une détection d'instrument mobile à proximité de l'équipement central. Pour détecter cette proximité, le

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composant logique 17 de l'équipement central utilise le capteur 23 qui est actionné par une approche de l'aimant

48 de l'instrument mobile.

Une transition 42 est validée par une réception du code d'apprentissage émis en étape 1. Selon la figure 2, l'équipement central reçoit le code d'apprentissage par le récepteur 16 que le composant logique 17 détecte en tant que code d'apprentissage par l'entête spéciale du message reçu qui le spécifie. Selon la figure 4, l'équipement central reçoit le code d'apprentissage par le récepteur 25 que le composant logique 17 détecte en tant que code d'apprentissage du fait que les données sont reçues du récepteur 25 spécialement destiné à la réception de codes d'apprentissage. Une étape 2 d'enregistrement, est activée lorsque la transition 42 est validée, soit à partir de l'étape 3 si celle-ci est conditionnée par la transition 39, soit directement à partir de l'étape 38 si l'étape 3 est activée en permanence. On observe ainsi que la transition 39 n'est pas nécessaire pour activer l'étape 2 en séquence. L'équipement central et l'instrument mobile peuvent donc fonctionner respectivement sans capteur 23 et

sans aimant 48.

Dans l'étape 2, le composant logique 17 de l'équipement central, enregistre dans la mémoire 18, l'identificateur d'instrument mobile reçu dans le code d'apprentissage, après avoir vérifié que le code est

correct de façon à valider la transition 41.

Dans l'étape 40 qui termine la séquence d'apprentissage, l'équipement central utilise l'alarme 24 pour signaler à l'utilisateur ou installateur que

l'instrument mobile est raccordé à l'équipement central.

L'équipement central et l'instrument mobile précédemment décrits en référence aux figures 1 à 5 permettent aussi de mettre en oeuvre le procédé maintenant

décrit en référence à la figure 7.

Dans l'étape 1 de déclaration, l'instrument mobile à connecter, émet le code d'apprentissage comprenant l'identificateur de cet instrument mobile. L'activation de l'étape 1 est contrôlée par une transition 43 qui fait passer l'instrument mobile de l'étape initiale 35 à l'étape 1 lorsque le composant logique 27 détecte une commande manuelle qui résulte de l'appui sur un bouton 44 de l'instrument mobile par l'utilisateur ou l'installateur. L'utilisateur ou installateur appui normalement sur le bouton 44 lorsqu'il perçoit une alarme visuelle ou sonore qui lui indique que l'instrument mobile est à proximité de l'équipement central. Cette alarme visuelle ou sonore est générée dans une étape 4 expliquée

par la suite.

L'instrument mobile peut utiliser l'émetteur 26 pour émettre le code d'apprentissage conformément à la figure 3. Comme nous le verrons par la suite, le code d'apprentissage n'est pris en compte par l'équipement central que lorsque celui-ci détecte un instrument mobile placé à proximité. Pour éviter que ce code d'apprentissage ne soit reçu intempestivement par un autre équipement central, l'instrument mobile décrit en référence à la figure 5 peut utiliser avantageusement l'émetteur 33 à

faible portée pour émettre le code d'apprentissage.

L'utilisation de l'émetteur 33 est ici préférée pour éviter aussi que l'émission du code d'apprentissage résultant d'un appui involontaire sur le bouton 44 alors que l'instrument mobile n'est pas à proximité de l'équipement central, soit pris en compte quand un autre instrument mobile est placé à proximité de l'équipement central. L'étape initiale 35 est activée dès la mise sous tension de l'instrument mobile par détection de l'alimentation et après la fin d'apprentissage détectée dans une transition 37 qui fait repasser l'instrument mobile de l'étape 1 à l'étape 35. La transition 37 est validée par exemple par une temporisation ou par un nouvel

appui sur le bouton 44.

L'alarme visuelle ou sonore 24 est activée par l'équipement central dans une étape 4 avec un signal particulier pour indiquer que l'instrument mobile est à

proximité de l'équipement central.

L'étape 4 est ici exécutée à partir de l'étape initiale 38 par validation de la transition 39 dans laquelle l'équipement central détecte une proximité d'instrument mobile dont l'aimant 48 déclenche le capteur 23. Dans l'exemple de la figure 7, l'étape 4 est activée à partir de l'étape 38 lorsqu'une transition 39 est validée par une détection d'instrument mobile à proximité de l'équipement central. Pour détecter cette proximité, le composant logique 17 de l'équipement central utilise le capteur 23 qui est actionné par une approche de l'aimant

48 de l'instrument mobile.

La transition 42 est validée par une réception du code d'apprentissage émis en étape 1. Selon la figure 2, l'équipement central reçoit le code d'apprentissage par le récepteur 16 que le composant logique 17 détecte en tant que code d'apprentissage par l'entête spéciale du message reçu qui le spécifie. Selon la figure 4, l'équipement central reçoit le code d'apprentissage par le récepteur 25 que le composant logique 17 détecte en tant que code d'apprentissage du fait que les données sont reçues du récepteur 25 spécialement destiné à la réception de codes d'apprentissage. L'étape 2 d'enregistrement, est exécutée à partir de l'étape 4 lorsque la transition 42 est validée. Le passage ici obligatoire par l'étape 4, garantit que l'équipement central ne prend en compte le code d'apprentissage que si

l'instrument mobile est placé à proximité.

Dans l'étape 2, le composant logique 17 de l'équipement central, enregistre dans la mémoire 18, l'identificateur d'instrument mobile reçu dans le code d'apprentissage, après avoir vérifié que le code est

correct de façon à valider la transition 41.

Dans l'étape 40 qui termine la séquence d'apprentissage, l'équipement central utilise l'alarme 24 pour signaler à l'utilisateur ou installateur que

l'instrument mobile est raccordé à l'équipement central.

Pendant la durée de vie d'un système comprenant un ou plusieurs équipements centraux auxquels sont raccordés un ou plusieurs instruments mobiles, l'utilisateur ou l'installateur est parfois amené à vouloir supprimer un raccordement d'instrument mobile, voire tous les raccordements d'instruments mobiles à un équipement

central.

Le procédé pour supprimer un raccordement d'instrument mobile à un équipement central, est semblable au procédé de raccordement. La seule différence est dans le temps de maintien de l'instrument mobile à proximité de l'équipement central. Si un maintien à proximité pendant une première durée provoque un raccordement, un maintien à proximité pendant une durée nettement supérieure provoque une suppression de raccordement. Les clignotements ou temps d'activation de l'alarme visuelle ou sonore 24 sont différents de ceux d'un raccordement de façon à informer l'utilisateur ou l'installateur que le raccordement est supprimé. Une carte dite effaceur, physiquement indépendante des instruments mobiles et des équipements centraux, permet d'effacer tous les identificateurs appris par un équipement central. Approchée de l'équipement central, la carte effaceur, par les informations qu'elle contient, commande à l'équipement central d'effacer tous les identificateurs appris de façon à pouvoir augmenter la capacité de l'équipement central à apprendre de nouveaux identificateurs. La carte effaceur comprend un récepteur BF 31 couplé à une charge variable. Lorsque la carte effaceur est approchée de l'équipement central qui émet un signal BF, le couplage inductif permet l'alimentation de la carte effaceur. La carte effaceur fait alors varier la charge de façon à provoquer une modulation d'amplitude du signal BF qui transmet un ordre d'effacement à l'équipement central alors équipé d'une station de base pour décoder les informations reçues par modulation d'amplitude sur la

fréquence porteuse BF.

L'ordre d'effacement reçu par la station de base de l'équipement central, est transmis au composant logique 17 qui efface tous les identificateurs contenus dans sa mémoire 18 avant de retourner automatiquement en mode de fonctionnement normal. L'ordre d'effacement peut aussi contenir une information de commande d'augmentation de capacité de l'équipement central à apprendre des

identificateurs d'instruments mobiles.

De façon avantageuse, la carte effaceur comprend un aimant permanent de façon à déclencher une émission de

signal BF par l'équipement central.

On remarque que le procédé de raccordement ou de suppression de raccordement par simple approche d'un instrument mobile ou d'une carte effaceur, présente une procédure simplifiée d'apprentissage de l'équipement central sans nécessiter d'ouverture de boîtier contenant l'électronique. Ceci est particulièrement intéressant en environnement agressif tel qu'on en rencontre dans les

installations industrielles ou dans les milieux humides.

La quantité de manipulations est considérablement réduite et chaque manipulation est simple sans nécessiter absolument un appui sur bouton. Il est possible de raccorder plusieurs instruments mobiles à un équipement central sans complication d'apprentissage. Les opérations d'apprentissage et de remise à zéro peuvent être effectuées rapidement et facilement standardisées. Le raccordement par liaison radiofréquence possible de 10 MHz à 2,5 GHz suivant la technologie retenue et les critères d'homologation par pays o le système est mis en òuvre,

est facile à réaliser.

La figure 8 montre une utilisation de procédé, d'instrument mobile et d'équipement central conformes à 1 'invention., pour assurer la sécurité de personnes ou d'animaux autour dans une zone 5 comprenant une piscine 45. Les instruments mobiles 9, 10 sont de façon non limitative sous forme de boîtier étanche intégré à un bracelet qu'il est possible d'attacher au bras d'une personne telle qu'un enfant, à une ceinture ou à un collier qu'il est possible d'attacher au cou d'un animal domestique. Chaque instrument mobile 9, 10, comprend un capteur d'humidité à l'extérieur du boîtier étanche. Le capteur d'humidité est par exemple de type bi électrodes mises en

court-circuit par une présence d'eau ou de type capacitif.

Le boîtier étanche comprend l'émetteur 26, le composant logique 27, la mémoire 28, l'interface d'alimentation 29, une pile ou batterie 30 et éventuellement l'aimant 48, le récepteur 31 et ou l'émetteur 33. La durée de vie d'une pile est de préférence de trois ans de façon à permettre à l'émetteur 26 d'être en permanence fonctionnel par simple

mise en place de la pile, sans bouton marche arrêt.

De préférence, l'émetteur 26 est de type radiofréquence de façon à ce que les émissions de message

ne soit pas perturbées par des obstacles.

L'émetteur 26 de l'instrument mobile 9, respectivement 10, est agencé pour émettre des messages contenant l'identificateur de l'instrument mobile 9, respectivement 10, en entête et. un changement d'état du

capteur ou de la pile.

Lorsque la personne ou l'animal qui porte l'instrument mobile sur lui, tombe à l'eau dans la piscine, le composant logique 27 détecte un changement d'état du capteur d'humidité et commande à l'émetteur 26 d'envoyer un message d'alarme par impulsions d'ondes RF répétées plusieurs fois par seconde de façon à assurer la

fiabilité de la communication.

L'équipement central 7 est équipé d'une sirène 46.

L'équipement central 7 est placé dans l'environnement de

la piscine à une distance de quelques dizaines de mètres.

En fonctionnement normal, c'est à dire en absence de message d'alerte, le composant logique 17 constitué d'un microcontrôleur, vérifie régulièrement si le récepteur 16 a reçu un message d'alerte. De façon à pouvoir recevoir des messages de plusieurs instruments mobiles, tous émis

sur un même canal radiofréquence, un système anticollision est prévu dans l'équipement central.

Avant de laisser vaquer une personne ou un animal à surveiller autour de la piscine, on approche par exemple l'instrument mobile 9 de l'équipement central 7 de façon à raccorder l'instrument mobile 9 à l'équipement central 7 en bénéficiant des automatismes procurés par le procédé

précédemment décrit.

Il est possible de s'assurer que l'équipement mobile 9 est correctement raccordé en plongeant l'instrument mobile 9 dans l'eau. Celui-ci envoie alors un message de détection d'humidité qui, reçu par l'équipement central 7, provoque un déclenchement de la sirène 46. Il est possible d'arrêter la sirène au moyen d'une télécommande 47, elle aussi raccordée à l'équipement central 7. La sirène ne peut être arrêtée que s'il n'y a plus d'eau sur le capteur d'humidité. Si ensuite, la personne qui porte l'instrument mobile 9 sur elle, tombe dans la piscine, l'instrument mobile 9 envoie alors un message de détection d'humidité qui, reçu par l'équipement central 7, provoque un déclenchement de la sirène 46. L'équipement central déclenche la sirène pendant plusieurs minutes, s'arrête pendant un certain

temps puis renouvelle le cycle par déclenchement arrêt.

La zone 6 est par exemple attribuée à une autre piscine pour laquelle une chute dans l'eau d'un instrument mobile 12 ou 13 ne risque pas de déclencher la sirène 46 de l'équipement central 7 lorsque les instruments mobiles

12 et 13 ne sont raccordés qu'à l'équipement central 8.

La sécurité est renforcée par la possibilité d'émettre un message qui informe d'un état faible de la pile. La réception de ce message par l'équipement central 7, provoque, lui aussi un déclenchement de la sirène 46, par exemple avec une fréquence intermittente propre qui permet de savoir que c'est un défaut pile. On sait alors quand il faut remplacer la pile pour éviter qu'un instrument mobile en contact avec l'eau n'émette pas de message à cause d'une alimentation trop faible. Le signal sonore émis par la sirène, est dans ce cas de puissance réduite afin de ne pas provoquer une nuisance sonore pendant un éventuel déclenchement nocturne. L'arrêt se fait à l'aide de la télécommande 47. Pour identifier l'instrument mobile à pile faible, il suffit de plonger successivement chaque émetteur dans l'eau l'un après l'autre jusqu'à ce que la sirène 46 déclenche un signal sonore indiquant "pile faible" puis un signal sonore pleine puissance indiquant "alarme eau". Cela signifie qu'un instrument mobile avec une pile faible, transmet

cette information à chaque immersion dans l'eau.

Au changement de la pile de l'instrument mobile, l'utilisateur plonge le bracelet ou le collier dans l'eau de façon à indiquer à l'équipement central que la pile a

été changée.

Dans le cas o la pile ou batterie de l'équipement central commence à s'affaiblir, le composant logique 17 constitué d'un microcontrôleur, est agencé pour donner l'ordre à la sirène d'émettre un signal sonore pendant un certain temps. Le signal sonore est de puissance réduite afin de ne pas provoquer de nuisance sonore en cas d'éventuel déclenchement nocturne. L'arrêt de cette alarme

est effectué à l'aide de la télécommande 47.

La télécommande 47 est équipée d'une diode électroluminescente rouge. A chaque appui sur un bouton de la télécommande 47 pour arrêter la sirène, la diode s'allume en cas de fonctionnement normal. Lorsque la pile de la télécommande est faible, la diode clignote lors d'un appui sur le bouton de façon à indiquer la nécessité de

changer la pile.

On remarque que le système de sécurité qui vient d'être décrit, est moins onéreux que d'autres systèmes existants tels que des barrières ou flotteurs. La mise en place du système est simple et rapide car elle ne nécessite pas d'alimentation externe. Le système est facilement montable et démontable. La surveillance permanente des piles lui apporte une fiabilité appréciable dans l'aide à la surveillance des piscines. La mise en route automatique du système dès la mise en place des

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piles, évite les risques d'omission de mettre en marche le système. On notera la mise en ouvre facile procurée par le raccordement automatique par liaison radiofréquence dans une gamme pouvant aller de 10 MHz à 2,5 Ghz suivant la technologie retenue et les critères d'homologation par pays o le système est mis en oeuvre. Il est possible de raccorder plusieurs dizaines d'instruments mobiles à un même équipement central et plusieurs télécommandes à un même équipement central. L'identificateur propre à chaque instrument mobile évite les perturbations entre systèmes identiques voisins. Bien entendu, ce système conçu pour l'aide à la surveillance ne se substitue en aucun cas à la

vigilance des adultes.

Alors que certains systèmes connus tels que des barrières infrarouges ou des dispositifs de vidéo surveillance, nécessitent d'être désactivés lorsque des personnes se baignent pour ne pas provoquer de déclenchement d'alarme. Le système de surveillance conforme à l'invention reste actif même pendant l'utilisation de la piscine par des personnes n'ayant pas besoin d'être surveillées. Ainsi lorsqu'un enfant tombe à l'eau alors que ses parents se baignent, ceux-ci sont

alertés par la sirène.

La figure 9 est un schéma qui montre des éléments d'équipement central conforme à l'invention et adapté à la domotique. Ici, la zone 5 est par exemple une pièce à l'intérieur d'une maison. L'équipement central 7 est alimenté par le secteur pour commander au moins une prise secteur de façon à piloter l'allumage et l'intensité d'une

lampe 51 branchée sur cette prise.

L'interface d'alimentation 19 est plus particulièrement constituée d'un redresseur régulateur 48

et d'un fusible 54 de protection.

Un triac 49 directement alimenté en aval du fusible 54, est piloté par un gradateur 52 qui reçoit des signaux de pilotage du composant logique 17 par l'intermédiaire d'un optocoupleur 53 d'isolement galvanique. Un dispositif de filtrage antiparasitage 50 disposé entre le triac 49 et la lampe 51 permet une alimentation continue de la lampe 51 pour éviter des tremblements de lumière désagréable à

la vue.

Un bouton ou variateur potentiométrique 57 relié au composant logique 17 permet d'allumer la lampe 51 avec une

intensité désirée.

Pour la zone 6 attribuée par exemple à une autre pièce de la maison ou à une autre prise dans la même pièce, l'équipement central 8 est identique à l'équipement

central 7.

La figure 10 est un schéma qui montre des éléments d'instrument mobile conforme à l'invention et adapté à la domotique. Ici, l'instrument mobile 14 ou 15 est une

télécommande de prises secteur avec des boutons 55, 56.

Les autres éléments sont semblables à ceux décrits précédemment. La mémoire 28 contient un identificateur distinct pour chaque bouton 55, 56 avec une racine commune

spécifique à chaque télécommande 14, 15.

Une utilisation possible du système constitué des équipements centraux 7, 8 et des télécommandes 14, 15 est

la suivante.

Un utilisateur appuie par exemple de façon continue sur le bouton 57 de l'équipement central 7 jusqu'à obtenir

une intensité d'éclairement désirée de la lampe 51.

L'utilisateur approche la télécommande 14 de l'équipement central 7 et appuie sur le bouton 55 de façon à raccorder par liaison radiofréquence ou infrarouge le bouton 55 de la télécommande 14 à l'équipement central 7 selon le procédé précédemment décrit en référence à la figure 7. Le composant logique 17 enregistre dans la mémoire 18 de l'équipement central 7, l'identificateur spécifique au bouton 55 de la télécommande 14 en y

associant la valeur d'intensité d'éclairement désirée.

De façon à faciliter la tâche de l'utilisateur, un voyant lumineux est associé à chaque bouton 55, 56, sous forme de diode électroluminescente intégrée au bouton ou

* sous forme de diode électroluminescente séparée du bouton.

L'utilisateur commence par appuyer sur le bouton 55 qu'il souhaite raccorder par liaison radiofréquence ou infrarouge à l'équipement central 7. Le composant logique 27 enregistre cet appui de bouton dans la mémoire 28 et allume le voyant associé au bouton 55 pour indiquer à l'utilisateur que son souhait est mémorisé. L'utilisateur approche alors la télécommande 14 de l'équipement central 7 de sorte que le composant logique 17 enregistre dans la mémoire 18, l'identificateur spécifique au bouton 55 de la télécommande 14 conformément à ce qui est précédemment décrit. Le composant logique 17 éteint ensuite le voyant

associé au bouton 55.

A chaque appui ultérieur sur le bouton 55 de la télécommande 14, la télécommande 14 envoie un message avec l'identificateur de ce bouton en entête. Lorsque l'équipement central 7 reçoit ce message, le composant logique 17 commande le gradateur 52 de façon à éteindre la lampe 51 si celle-ci est allumée avec l'intensité désirée associée à l'identificateur et de façon à allumer la lampe directement avec l'intensité désirée associée à l'identificateur si la lampe n'est pas allumée avec l'intensité désirée, c'est à dire éteinte ou allumée avec

une autre intensité.

L'utilisateur peut répéter les opérations précédentes en approchant la télécommande 14 de l'équipement central 8 et en appuyant sur le bouton 56 pour commander une autre lampe à distance. L'utilisateur peut aussi répéter les opérations précédentes en approchant la télécommande 14 de l'équipement central 7 et en appuyant sur le bouton 56

pour commander une autre de la même lampe à distance.

Le même ou un autre utilisateur peut répéter les opérations précédentes en approchant la télécommande 15 de l'équipement central 7 ou 8 et en appuyant sur le bouton 56 de la télécommande 15 pour commander une autre

intensité désirée de lampe à distance.

La figure 11 est un schéma qui montre des éléments d'instrument mobile conforme à l'invention et adapté au

domaine industriel.

Ici, l'instrument mobile 14 ou 15 est un dispositif de mesure ou de détection encapsulé dans un boîtier qu'il est possible de placer sur un banc test ou sur une machine. L'instrument mobile est de type précédemment décrit en référence aux figures 3 ou 5. Il comprend au moins un capteur de mesure 58 tel qu'un capteur de température, de vibration, d'accélération ou de contact sans que cette énumération soit limitative. L'émetteur de type radiofréquence ou infrarouge 26 est agencé pour émettre des messages contenant l'identificateur en entête et une valeur relevée par ledit capteur de mesure ou un signal binaire résultant du relevé de mesure. L'équipement central du type de celui précédemment décrit en référence aux figures 2 ou 4 est un périphérique de centrale de mesure constituée par exemple d'un micro

ordinateur ou d'un tableau de commande de banc test.

Il suffit à l'utilisateur d'approcher l'instrument mobile de l'équipement central pour le raccorder comme décrit précédemment puis d'aller le placer à l'endroit o effectuer la mesure. Par exemple, l'aimant 48 peut servir à fixer l'instrument mobile sur une pièce métallique par

simple placage.

L'équipement central met ensuite dans un tampon mémoire agencé pour communiquer à un dispositif de mesure de type afficheur, imprimante, table traçante ou ordinateur, chaque valeur de mesure ou signal binaire reçu par le récepteur de type radiofréquence. ou infrarouge 16 dans un message avec un identificateur d'instrument mobile enregistré en entête qui a été appris par approche

préalable de l'instrument mobile.

L'utilisateur peut déplacer facilement l'instrument mobile sur différents points de mesures sans être gêné par des fils de raccordement. L'utilisateur bénéficie d'une grande souplesse en termes d'architecture de mesure pour raccorder par liaison radiofréquence ou infrarouge, plusieurs instruments mobiles en différents points de

mesure.

Claims (25)

Revendications:

1. Procédé pour raccorder par liaison de type radiofréquence ou infrarouge, au moins un instrument mobile (9, 15) à un équipement central (7, 8), caractérisé en ce qu'il comprend: - une étape (1) de déclaration dans laquelle l'instrument mobile, placé à proximité de l'équipement central, émet un code d'apprentissage comprenant un identificateur du dit instrument mobile; - une étape (2) d'enregistrement dans laquelle l'équipement central enregistre ledit identificateur à réception dudit code d'apprentissage de façon à pouvoir traiter des messages émis ultérieurement par l'instrument mobile avec ledit identificateur sur la

liaison de type radio-fréquence ou infrarouge.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape (3) d'activation dans laquelle l'équipement central émet un signal basse fréquence de faible portée et en ce que l'étape (1) est activée lorsque

l'instrument mobile détecte le signal basse fréquence.

3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'étape (3) est activée lorsque l'équipement central

détecte que l'instrument mobile est à proximité.

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape (4) de signalement dans laquelle l'équipement central émet un signal visuel ou sonore lorsque l'équipement central détecte que l'instrument mobile est à proximité et en ce que l'étape (1) est activée lorsque l'instrument mobile détecte une commande manuelle.

5. Procédé selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce que le code est émis par la liaison de

type radio-fréquence ou infrarouge.

6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4,

caractérisé en ce que le code est émis par une liaison de

type à faible portée.

7. Procédé selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce que les messages émis par l'instrument mobile après raccordement comprennent l'identificateur en entête et une alarme de sécurité, une commande

d'équipement périphérique ou une valeur de mesure.

8. Instrument mobile (9, 15) destiné à être raccordé par liaison de type radio-fréquence ou infrarouge, à au moins un équipement central (7, 8), caractérisé en ce qu'il comprend: - un émetteur (26) de type radiofréquence ou infrarouge agencé pour émettre des messages; - un composant logique (27) agencé pour émettre un code d'apprentissage comprenant un identificateur du dit

instrument mobile.

9. Instrument mobile selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend un récepteur basse fréquence (31) et en ce que le composant logique (27) est agencé pour émettre le code d'apprentissage lorsque ledit

récepteur reçoit un signal basse fréquence.

10. Instrument mobile selon l'une des revendications 8 ou

9, caractérisé en ce qu'il comprend un aimant permanent (48).

11. Instrument mobile selon l'une des revendications 8 ou

10, caractérisé en ce qu'il comprend un bouton de commande (44) et en ce que le composant logique (27) est agencé pour émettre le code d'apprentissage lorsque ledit bouton

de commande est actionné.

12. Instrument mobile selon l'une des revendications 8 à

11, caractérisé en ce que le composant logique (27) est agencé pour émettre le code d'apprentissage par la liaison

de type radiofréquence ou infrarouge.

13. Instrument mobile selon l'une des revendications 8 à

11, caractérisé en ce qu'il comprend un émetteur de type à faible portée (33) et en ce que le composant logique (27) est agencé pour émettre le code d'apprentissage au moyen

du dit émetteur de type à faible portée.

14. Instrument mobile selon l'une des revendications 8 à

13, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur d'humidité et une pile d'alimentation, en ce que l'émetteur de type radiofréquence ou infrarouge (26) est de type radiofréquence et en ce que l'émetteur de type radiofréquence est agencé pour émettre des messages contenant l'identificateur en entête et un changement d'état du dit capteur ou de ladite pile pour signaler toute immersion de l'instrument mobile dans l'eau et toute

faiblesse de la pile.

15. Instrument mobile selon l'une des revendications 8 à

13, caractérisé en ce qu'il comprend un ou plusieurs boutons de télécommande (55, 56) et en ce que l'émetteur de type radiofréquence ou infrarouge (26) est agencé pour émettre des messages contenant l'identificateur en entête et un changement d'état de bouton de télécommande pour

commander l'équipement central.

16. Instrument mobile selon l'une des revendications 8 à

13, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un capteur de mesure (58) et en ce que l'émetteur de type radiofréquence ou infrarouge (26) est agencé pour émettre des messages contenant l'identificateur en entête et une

valeur relevée par ledit capteur de mesure.

17. Equipement central (7, 8) destiné à être raccordé par liaison de type radio-fréquence ou infrarouge, à au moins un instrument mobile, caractérisé en ce qu'il comprend: - un composant logique (17) agencé pour enregistrer un identificateur d'instrument mobile reçu dans un code d'apprentissage; - un récepteur de type radiofréquence ou infrarouge (16) agencé pour recevoir des messages contenant un

identificateur de l'instrument mobile en entête.

18. Equipement central selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comprend un émetteur basse fréquence (21) pour émettre un signal basse fréquence de

faible portée.

19. Equipement central selon la revendication 18, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur de type à effet hall ou interrupteur à lame souple (23) pour détecter une présence de champ magnétique et en ce que l'émetteur basse fréquence (21) est agencé pour émettre le signal basse fréquence lorsque le capteur (23) détecte une

présence de champ magnétique.

20. Equipement central selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comprend: - un capteur de type à effet hall ou interrupteur à lame souple (23) pour détecter une présence de champ magnétique; - une alarme visuelle ou sonore (24) agencée pour être activée lorsque le capteur (23) détecte une présence

de champ magnétique.

21. Equipement central selon l'une des revendications 17

à 20, caractérisé en ce que le récepteur de type radiofréquence ou infrarouge (16) est agencé pour recevoir

le code d'apprentissage.

22. Equipement central selon l'une des revendications 17

à 20, caractérisé en ce qu'il comprend un récepteur de type à faible portée (25), agencé pour recevoir le code d'apprentissage.

23. Equipement central selon l'une des revendications 17

à 22, caractérisé en ce qu'il comprend une sirène (46) agencée pour être activée lorsque le récepteur de type radiofréquence (16) reçoit un message avec un

identificateur d'instrument mobile enregistré en entête.

24. Equipement central selon l'une des revendications 17

à 22, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un contacteur ou amplificateur (49) agencé pour être commuté lorsque le récepteur de type radiofréquence ou infrarouge (16) reçoit un message avec un identificateur d'instrument mobile enregistré en entête et un ordre de commutation de

ce contacteur ou amplificateur (49).

25. Equipement central selon l'une des revendications 17

à 22, caractérisé en ce qu'il comprend un tampon mémoire agencé pour communiquer à un dispositif de mesure de type afficheur, imprimante, table traçante ou ordinateur, une valeur de mesure reçue par le récepteur de type radiofréquence ou infrarouge (16) dans un message avec un

identificateur d'instrument mobile enregistré en entête.