FR2824867A1 - Volet roulant comportant un guide en spirale pour son tablier - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un volet roulant comportant un tablier (11) comprenant une série de lattes (12, 13) mutuellement articulées pour permettre l'enroulement du tablier (11) sous l'action d'un mécanisme d'entraînement (1) relié au tablier (11) par des éléments de couplage (20, 24, 25), et pour dérouler le tablier (11), et il est prévu des éléments (4) de guidage du tablier (11) sur une trajectoire prédéterminée sensiblement en spirale.

Description

l'extérieur (ext).

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Volet roulant comportant un quide en spirale pour son tablier La présente invention concerne les volets roulants équipant les toits de vérandes ou équivalents, pour protéger du soleil ou pour fermer une s ouverture. Un volet roulant du type ci-dessus comporte essentiellement un tablier comprenant une suite de lames transversales mutuellement articulées, dont les deux extrémités coulissent dans des profilés latéraux de guidage lors du déploiement du tablier et lors de son reploiement par traction o sur la lame postérieure et enroulement sur un axe situé dans un logement de réception du tablier enroulé. Pour man_uvrer ce type de volet, susceptible d'être posé à plat ou simplement légèrement incliné, la gravité ne peut être utilisée, si bien qu'il faut prévoir un mécanisme pour la rentrée et la sortie du tablier. s On conna^'t des volets dans lesquels il est prévu deux moteurs électriques antagonistes, I'un pour extraire par traction le tablier de son logement et l'autre pour entrainer une crémaillère de rappel du tablier. Une tel le sol ution nécessite u ne mécan ique relativement complexe et el le est

donc relativement coûteuse et cette complexité en limite la fiabilité.

Le document FR 2 599 421 enseigne ainsi un volet roulant dans lequel l'extrémité libre du tablier est emprisonnée par une lanière, maintenue sous tension par un ressort, qui, partant d'un arbre d'enroulement du tablier, s'étend longitudinalement sur une de ses faces et revient par l'autre face pour exercer une force de rappel sur l'extrémité libre de celui-ci et s'enrouler

avec lui.

La présente invention vise à proposer un mécanisme simple et

efficace de man_uvre d'un tel tablier.

A cet effet, I'invention concerne un volet roulant comportant un tablier comprenant une série de lattes mutuellement articulées pour permettre o l'en rou leme nt d u ta bl ier sou s l' action de moyen s d 'e ntra nement rel iés au tablier par des moyens de couplage, et pour dérouler le tablier, caractérisé

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par le fait qu'il est prévu des moyens de guidage du tablier sur une trajectoire

prédéterminée sensiblement en spirale.

Ainsi, il est facile de prévoir une spirale dont la forme prédéterminée laisse un espace radial entre couches successives de lattes, ce qui évite tout

s frottement et donc tout risque de blocage et d'usure entre lattes du tablier.

Dans une forme avantageuse de réalisation, les moyens de guidage en spirale s'étendent sensiblement dans un plan radial d'un arbre d'entranement du tablier sensiblement axé sur le centre de la spirale, et les moyens de couplage, reliant l'arbre au tablier, sont déformables, radialement o par rapport à l'arbre, pour déporter radialement une force circonférentielle d'entranement du tablier autour de l'arbre, afin d'exercer sur le tablier une

force sensiblement parallèle à ladite trajectoire.

Les moyens de couplage adaptent ainsi le rayon de l'arbre à celui de la spirale au point considéré, si bien que la force d'entranement de l'arbre s exercée sur le tablier reste ainsi automatiquement orientée sensiblement tangentiellement en tout point de la trajectoire en spirale, ce qui limite les frottements sur celle-ci par diminution de la composante de la force dirigée

vers l'axe de l'arbre.

De préférence, la déformation radiale des moyens de couplage est

commandée par les moyens de guidage, à travers le tablier.

Les moyens de guidage ont ainsi une double fonction, de guidage du tabiier et de réglage adaptatif de la longueur radiale des moyens de couplage. Dans une première variante de la forme de réalisation avantageuse, s les moyens de couplage comportent une lame souple de raideur déterminée, d'adaptation de rayon, reliant l'arbre au tablier, présentant une section repliée avec au moins deux branches formant sensiblement un V. La lame

souple peut être déformable élastiquement ou inélastiquement.

Le bord radialement externe du V peut ainsi se déplacer radialement

o pour l'adaptation de rayon.

Dans une seconde variante de la forme de réalisation avantageuse, les moyens de couplage comportent des tiges articulées formant au moins

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un parallélogramme déformable radialement pour déporter radialement la

force circonférentielle d'entranement du tablier fournie par l'arbre.

Le mécanisme correspondant est ainsi très simple.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante

s d'une forme de réalisation prétérée du volet roulant de l'invention et de variantes, en référence à la figure unique annexée qui en est une vue latérale schématique en coupe, avec un guide en spirale dans lequel glisse

un bord latéral d'un tablier.

La figure représente, en coupe radiale, une zone d'extrémité d'un o arbre ou axe horizontal (1) de réception des lames ou lattes (12, 13) d'un tablier (11) de volet roulant. Les lattes (12, 13) sont mutuellement articulées au niveau de leurs bords adjacents, par des éléments esquissés, pour tourner l'une par rapport à l'autre autour d'un axe parallèle à un axe géométrique (10) de l'arbre (1), perpendiculaire au plan de la figure. De la s surface (2) de l'arbre (1), de diamètre déterminé, fait saillie radialement un élément (20) de couplage de la surface (2) de l'arbre (1) avec l'extrémité du bord dit postérieur, ou interne, du tablier (11), précisément ici la latte d'extrémité (12). L'arbre (1) est entrané en rotation, dans un sens et dans l'autre, par un mécanisme non représenté, à commande manuelle ou, de

o préférence comme ici, par un unique moteur électrique réversible.

Dans la présente description, on suppose, pour la simplicité de

l'exposé, que l'arbre (1) est horizontal et que le tablier (11) est destiné à masquer une surface de toiture ou autre sensiblement horizontale. Ces hypothèses ne représentent toutefois qu'un cas particulier, qui ne doit pas

s limiter la portée de la présente demande.

Un flasque (3), disposé dans un plan vertical radial en bout de l'arbre (1), porte un élément (4) de guidage en spirale du bord latéral représenté du tablier (11), c'est-à-dire des extrémités des diverses lattes (12, 13), et porte aussi, dans la zone centrale de la spirale, un palier, non représenté, de o support d'une des extrémités de l'arbre (1), à travers lequel il est entrané depuis l'extérieur. Les extrémités des diverses lattes (12, 13) sont guidées, lors de leur déploiement et reploiement, par une paire de guides latéraux

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l opposés (14), de glissement ou roulement, s'étendant sensiblement horizontalement, dont l'un est représenté. On aura compris que la figure est en fait valable pour les deux extrémités de l'arbre (1), c'est-à-dire que l'ensemble du volet roulant représenté est symétrique par rapport à un plan médian radial. En outre, les flasques (3) sont réunis par un carter pour former

un caisson de logement du tablier (11) enroulé.

L'élément (4) de guidage du tablier (11) présente ici, en coupe selon un plan radial contenant l'axe (10), une section en U. tout comme le guide (14) associé dont il est le prolongement. La distance entre les fonds des o deux éléments de guidage (4) des deux flasques (3) opposés est légèrement supérieure à la longueur des lattes (12, 13), ou largeur du tablier (11), pour éviter tout frottement excessif, tout en assurant toutefois une limitation des translations axiales parasites des lattes (12, 13). La hauteur des branches des U est suffisante pour éviter la sortie des extrémités des lattes (12, 13) en cas de translation axiale parasite de celles-ci. Les branches de U constituent

donc un support, piste ou palier de glissement.

On notera que le guidage des lattes (12, 13) pourrait être effectué par des profilés de section différente du U. par exemple en V, en encore par des formes duales de celles évoquées, c'est-à-dire avec une partie femelle o en extrémité des lattes (12, 13) associée à un rail ou lame de guidage

solidaire d'un bâti.

Les éléments de guidage (4) déterminent un trajet en spirale centrée sur l'axe (10). Dans l'état représenté, les lattes internes (12, 13), les plus postérieures par rapport à la direction de déploiement du tablier (11), sont engagées dans les éléments de guidage ou spirale (4), au niveau de la partie la plus externe de la spirale. En cas de rotation de l'arbre (1), dans le sens horaire dans cet exemple, la tablier (11) " s'enfile " sur, ou se fait " avaler " par, I'élément de guidage en spirale (4), par traction sur son bord postérieur

(12) à travers l'élément de liaison ou couplage (20).

Le guide latéral (14) et les éléments de guidage (4), ci-après appelés spirale (4), constituent ainsi un ensemble fonctionnel de longueur utile égale au double de celle du tablier (11) pour, dans une position déployée de celui

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ci, masquer une zone de surface ou ouverture de toiture ou autre et, dans

une position reployée, démasquer cette zone.

Le pas radial entre couches voisines de la spirale (4), volontairement exagéré sur la figure, est choisi suffisamment grand pour éviter un frottement entre couches de lattes (12, 13) superposées, compte tenu du jeu axial à l'intérieur du U et des déformations par fléchissement de celles des lattes qui sont orientées sensiblement horizontalement, donc à moment d'inertie minimal, dans le rouleau de lattes (12, 13). Un matériau à faible coefficient de frottement avec celui des lattes (12, 13), un produit lubrifiant ou un o roulement peut être prévu dans les U. En pratique, la spirale (4) peut être constituée d'une bande roulée en spirale de tôle épaisse de quelques centimètres de large, soudée ou fixée autrement au flasque (3) par l'un de ses côtés, le pas radial de la spirale et l'épaisseur de la tôle déterminant ainsi

le jeu restant entre couches superposées de lattes (12, 13).

s L'élément de couplage (20) a pour fonction de transmettre au tablier (11) une force d'entranement en rotation sensiblement dirigée selon la tangente à la spirale (4) au point considéré, dans un sens et dans l'autre, afin de limiter le frottement du tablier (11) sur la spirale (4). Pour ce faire, I'élément de couplage (20) est agencé pour se déformer dans la direction o radiale de l'arbre (1), en présentant une résistance minimale, c'est-à-dire pour être asservi en extension radiale par la spirale (4) qui commande le

positionnement radial du bord postérieur (12) du tablier (1 1).

La spirale 4 constitue une came menant le tablier (11) et l'élément de couplage (20), directement ou à travers le tablier (11). Dans le sens de s l'entranement circonférentiel, I'élément de couplage (20) présente au contraire une résistance à la déformation afin de tirer ou pousser le tablier (11). En particulier, il est préférable que sa déformation circonférentielle éventuelle n'exerce pas de force radiale tendant à modifier son extension

radiale, qui irait donc à l'encontre de la commande de la spirale (4).

o L'élément de couplage (20) constitue donc un bras télescopique déportant radialement la force appliquée par l'arbre (1) à la latte (12), en faisant pivoter cette force autour de la latte (12), dans le sens opposé au sens horaire sur la

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figure (1), pour l'écarter de l'axe (10) et ainsi en augmenter l'efficacité par

augmentation du bras de levier.

Dans l'exemple représenté, les déploiement et reploiement radiaux de l'élément de couplage (20) sont commandés par la spirale (4) à travers la s latte postérieure (12) reliée rigidement à l'élément de couplage (20). Dans un autre exemple, il pourrait être prévu que l'élément (20) comporte un doigt latéral, donc à extension dite axiale, en prise avec la spirale (4) pour être

mené par celle-ci.

L'élément de couplage (20) est essentiellement constitué d'un o matériau souple, une tige métallique aplatie en forme de lame, ou feuillard, présentant ici une certaine élasticité. Plus précisément ici, la lame souple (20) est replice autour d'une ligne sensiblement parallèle à l'axe (10) et elle présente une section radiale avec une partie en forme de V, à branches (21 et 22). La première branche (21), fixée de façon rigide, par des éléments de fixation tels que vis ou autres, à la surface (2) de l'arbre (1), en fait saillie radialement, c'est-à-dire que la ligne de jonction entre les branches (21 et

22) est distante radialement de la surface (2) de l'arbre (1).

L'extrémité dite libre de la branche (21) est ici montée sensiblement tangente à la surface (2). La deuxième branche (22), repliée à l'opposé du o bord postérieur (12) du tablier (11), n'est pas, dans cet exemple, directement relice à la latte postérieure (12) mais se prolonge par une troisième branche (23), repliée comme la deuxième branche (22) mais en sens opposé, dont l'extrémité dite libre est fixée au bord postérieur du tablier (11), précisément ici à la latte (12), par des éléments de fixation (25) tels que vis, boulons,

s rivets ou autres. L'ensemble forme un Z ici un peu déformé.

Les trois branches (21, 22 et 23) sont ici de longueurs sensiblement égales et la ligne de jonction des deuxième et troisième branches (22 et 23) est située sensiblement sur le rayon de l'arbre (1) passant par l'extrémité libre de fixation de la première branche (21) sur la surface (2). La troisième branche (23) est sensiblement parallèle à la première branche (21), si bien qu'elle s'étend, relativement à la direction radiale du plan d'extension de la latte postérieure (12) à laquelle elle est reliée, sensiblement dans un plan

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tangentiel, c'est-à-dire parallèle à l'axe (10) et tangent à une circonférence centrée sur l'axe (10). Plus précisément ici, le plan de la troisième branche (23) est légèrement incliné par rapport à un tel plan tangentiel, par logère rotation autour d'un axe fictif parallèle à l'axe (10), pour tenir compte de I'angle de descente de la spirale. Ainsi, la troisième branche (23) est légèrement inclince par rotation dans le sens horaire, pour être sensiblement

tangente à la spirale (4) dans la zone de la latte postérieure (12).

Dans un autre exemple, la lame souple (20) pourrait être constituée d'une lame souple unique telle que la branche (21), à propriétés élastiques o de préférence. Sa section transversale peut en particulier être légèrement courbe pour en augmenter l'inertie mécanique ou raideur afin de limiter le flambage et pour emmagasiner de l'énergie en cas de flambage par enroulement d'une portion d'extrémité sur l'arbre (1) ou flambage d'une portion intermédiaire. L'énergie emmagasinée est ensuite restituée pour reprendre la forme initiale dès que la contrainte extérieure devient inférieure

à la contrainte interne de la lame (20).

D'une façon générale, I'élément de couplage (20) peut être unique, et de préférence centré sur le plan médian général, ou bien il peut être prévu une pluralité de tels éléments de couplage (20) répartis de façon

o sensiblement égale le long de l'arbre (1).

Comme exposé plus haut, la lame (20) présente une rigidité suffsante pour ne pas se déformer excessivement dans la direction circonférentielle de l'arbre (1), avec le risque de déformation permanente ou de rupture que cela supposerait, tout en offrant une aptitude à la déformation qui lui permet de s'adapter aux variations de rayon lorsque le tablier (11), et donc en particulier la latte postérieure (12) de liaison, se déplace selon la spirale (4). La lame (20) constitue une sorte de support, à hauteur s'adaptant automatiquement, des éléments de fixation (25), pour ainsi tirer ou pousser la latte postérieure (12) sensiblement dans le plan d'extension du tablier (1 1) en cet endroit, c'est-à-dire selon le trejet défini par la spirale (4). En particulier, les branches (21 à 23) peuvent avoir des rigidités différentes pour

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régler leurs déformations respectives afin de conserver l'orientation

sensiblement tangentielle de la force exercée sur la latte postérieure (12).

Le fait que la lame (20) soit ici à propriétés élastiques lui permet de revenir naturellement vers une position moyenne de " hauteur", ou extension radiale, par exemple à mi-hauteur de la zone utile de la spirale (4), donc sans que la latte postérieure (12) doive exercer une force intense pour comprimer ou détendre la lame (20) sur toute la dynamique radiale de la

spirale (4).

Lorsque l'arbre (1) tourne dans le sens horaire, le tablier (11) o s'enroule, dans cet exemple, en convergeant vers l'axe (10). La lame (20) s'écrase alors progressivement radialement sous l'effet de la force centripète que lui communique la latte de bord postérieur (12), subissant elle-même les forces de guidage radial de la spirale (4) provoquées par la rotation. En d'autres termes, I'ensemble constitué par l'arbre (1), la spirale (4) et la latte

postérieure (12) asservit la lame (20) pour en adapter l'extension radiale.

Comme on l'aura compris, en position finale, la latte de bord postérieur (12) occupe une position rentrée maximale pour laquelle les extrémités de la pluralité de lattes (12, 13) du tablier (11) sont logées dans ou sur les deux éléments de guidage en spirale (4) respectifs. La spirale (4)

o comporte une butée non représentée pour régler la longueur d'enroulement.

Il peut être prévu de conserver un espace entre l'arbre (1) et l'intérieur (12) du rouleau, pour par exemple limiter la courbure entre lattes (12, 13) successives. Par une rotation en sens inverse de l'arbre (1), la lame (20) repousse la latte postérieure (12) le long de la trajectoire en spirale (4) et le tablier (11) se déploie par débordement, depuis la spirale (4), sur les éléments de guidage rectilignes (14) qui prolongent fonctionnellement celle-ci et maintiennent alignée la pluralité des diverses lattes (12, 13), en butée les unes contre les autres pour se repousser sans chevauchement. Comme o évoqué plus haut, la poussée sur la latte postérieure (12) est dirigée sensiblement selon la trajectoire définie par la spirale (4), ce qui limite les

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forces radiales et donc les frottements sur les parois des U. Ceci est vrai

pour les forces de liaison entre lattes voisines (12,13).

Comme indiqué, la liaison entre la latte postérieure (12) et la troisième branche (23) est rigide, dans cet exemple, en ce sens que le tronçon d'extrémité libre de fixation de cette dernière conserve un angle fixe,

sensiblement nul ici, par rapport au plan de la latte postérieure (12).

En variante, il peut être prévu que la troisième branche (23) soit inclinée sur ie plan de la latte postérieure (12). En pareil cas, le tronçon d'extrémité de fixation de la troisième branche (23) constitue encore un o moyen de poussée ou traction sensiblement circonférentielle selon la spirale (4) puisqu'il est situé à la hauteur, ou extension radiale, voulue. La flexion de la troisième branche (23) qui intervient alors, (sa ligne de jonction avec la deuxième branche (22) n'étant plus exactement sur la trajectoire en spirale considérée) peut en outre exercer un léger effort de torsion autour d'un axe

s fictif parallèle à l'axe (10), vers l'intérieur de la spirale (4) ou vers l'extérieur.

Si une telle torsion est indésirable, les fixations (25) peuvent alors être

articulées selon un axe parallèle à l'axe (10).

En variante encore, l'élément (20) peut être constitué d'une pluralité de lames en V ou en Z tel que représenté, mais n'étant pas toutes tournées o ou ouvertes du même côté. En d'autres termes, un premier groupe de lames (20) est tourné comme représenté, avec les branches en V (21, 22), tournées à l'opposé de la latte postérieure (12), et un second groupe, de préférence égal au premier ou globalement de même force, présente des branches en

V, (21 a, 22a), représentées en lignes en pointillés, tournées vers la latte (12).

s De ce fait, lorsque l'arbre (1) tourne dans un sens quelconque, le ou les V 21, 22 (21a, 22a) ouverts dans la direction tangentielle du déplacement de la latte (12) ont tendance à s'ouvrir radialement alors que le ou les autres V 21a, 22a (21, 22) ont tendance à se refermer radialement. La résultante radiale est donc nulle si les deux groupes d'éléments (20) exercent des o forces radiales de même valeurs absolues. De façon plus générale, les V de diverses orientations peuvent être représentés par une ou des spires d'un ressort en hélice, à axe dirigé radialement par rapport à l'arbre (1). Le ressort

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est de diamètre suffisant pour présenter une inertie latérale de résistance ou raid eu r à la fl exion relative ment g rande contre les efforts tci rconférentiels de l'arbre (1)) tendant à faire fléchir son axe géométrique, et est toutefois suffisamment souple pour s'écraser et se dilater longitudinalement pour

s suivre le rayon de la spirale (4).

En particulier, en faisant évoluer le concept de cette variante, on pourrait prévoir de remplacer les branches souples (21, 22) par des éléments

rig ides mutuellement articulés pour former u ne sorte de charnière.

L'ensemble des deux groupes (à au moins un élément) d'éléments de o couplage (20), à branches V (21, 22) constituerait ainsi, en vue latérale, un parallélogramme déformable sans effort, reliant la surface (2) de l'arbre (1) à la latte (12). Les V peuvent être mutuellement isolés et répartis sur la longueur de l'arbre (1) ou bien être regroupés par paires de V opposés, pour

que chaque élément (20) constitue la totalité du parallélogramme.

s En pareil cas, il peut être prévu de monter radialement en chane plusieurs parallélogrammes pour former au moins deux W opposés, présentant donc la forme d'un tire-bouchon à amplification de force. Les sommets de chaque parallélogramme comportent un axe ou rivet central de liaison au parallélogramme radialement externe de la chane ou à la latte o postérieure (12), à travers éventuellement une branche de raccordement comme la branche (23). Chaque parallélogramme peut être prévu pour pouvoir se déformer indépendamment de son voisin de la chane, et donc couplé à celui-ci, en poussée ou traction radiale, par uniquement l'axe ou rivet central les reliant et autorisant ou non les pivotements des quatre s branches qui y aboutissent, c'est-à-dire les deux branches " hautes " (22 et 22a) du V inférieur et les deux branches " basses " (21 et 21a) du V supérieur, non représentées en tant que telles. Sinon, chacune des deux branches hautes (22 et 22a) de l'un peut constituer un bras commun aux deux parallélogrammes en se prolongeant, au-delà de l'axe ou rivet central, o pour constituer l'une des deux branches basses, (21 et 21) retournée (21a),

du parallélogramme " supérieur ", radialement externe.

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Les branches basses (21, 21a) du parallélogramme radialement le plus inférieur sont montées de façon articulée (24) sur la surface (2) de l'arbre (1) pour permettre une course de pivotement correspondant à la dynamique radiale de réglage de hauteur, c'est-à-dire la hauteur utile de la spirale (4). Ce montage peut toutefois être prévu sans possibilité de rotation du pied des branches (21, 21a) mais alors certaines des branches (21, 21a, 22, 22a) présentent des propriétés de déformation, de préférence élastique, pour permettre la déformation circonférentielle du ou des parallélogrammes,

correspondant à leur déformation radiale voulue.

to Les parallélogrammes ci-dessus ayant une fonction télescopique, ils pourraient être remplacés par des éléments coulissant radialement, de section quelconque. Les branches (21 et 22) pourraient donc présenter leur section en V dans un plan quelconque, non radial, c'est-à-dire correspondant

à une rotation quelconque autour d'un rayon de l'arbre (1).

On remarquera de même que la disposition, en extrémité d'arbre (1), des deux spirales (4) ne présente qu'un cas particulier avantageux, puisque

chaque spirale (4) est solidaire du flasque (3), qui en évite la déformation.

Toutefois, en variante, il pourrait être prévu une spirale (4) unique, de préféren ce centra le, ou pl usieu rs, en matériau suffisa mment rig id e po u r o éviter les déformations, disposée autour de l'arbre (1) et non plus autour de son prolongement. En pareil cas, la bande long itud inale de cou pl age d u tablier (11) avec la spirale (4) ne serait plus latérale mais située ailleurs, c'est-à-dire dans la zone centrale complétant les deux zones latérales des extrémités des lattes (12, 13), par exemple au niveau du plan médian ou SOUS forme de par exemple deux bandes situces de façon symétrique par

rapport à celui-ci.

Dans un autre exemple, non représenté, I'arbre central (1) de la spirale (4) et les éléments de couplage associés (20) sont omis et remplacés fonctionnellement par un mécanisme d'entranement en translation du tablier so (11), d'enfournement et de défournement du tablier (11), en regard de l'embouchure de la spirale (4). Le mécanisme peut comporter une ou plusieurs crémaillères ou roues dentées d'entranement coopérant avec des

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lumières de la pluralité de lattes (12, 13), situées entre celles-ci ou dans leurs corps, par exemple dans leurs zones d'extrémité. La latte postérieure (12) n'a plus alors de fonction particulière. Les roues dentées sont par exemple fixées sur un bâti du volet roulant, au niveau de l'embouchure de la spirale (4), d'un côté, et des guides latéraux (14) de l'autre. On conçoit que les diverses variantes de réalisation exposées ne

sont pas mutuellement exclusives.

Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses o autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration mais peuvent être

modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes.

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Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Volet roulant comportant un tablier (11) comprenant une série de lattes (12, 13) mutuellement articulées pour permettre l'enroulement du tablier (11) sous l'action de moyens d'entranement (1) reliés au tablier (11) par des moyens de couplage (20, 24, 25), et pour dérouler le tablier (11), caractérisé par le fait qu'il est prévu des moyens (4) de guidage du tablier

(11) sur une trajectoire prédéterminée sensiblement en spirale.

2. Volet roulant selon la revendication 1, dans lequel les moyens de o guidage en spirale (4) s'étendent sensiblement dans un plan radial d'un arbre (1) d'entranement du tablier (11) sensiblement axé (10) sur le centre de la spirale, et les moyens de couplage (20, 24, 25), reliant l'arbre (1) au tablier (11), sont déformables, radialement par rapport à l'arbre (1), pour déporter radialement une force circonférentielle d'entranement du tablier (11) autour de l'arbre (1), afin d'exercer sur le tablier (1) une force sensiblement parallèle

à ladite trejectoire.

3. Volet roulant selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel la

déformation radiale des moyens de couplage (20, 24, 25) est commandée

par les moyens de guidage (4).

o

4. Volet roulant selon la revendication 3, dans lequel les moyens de guidoge (4) commandent les moyens de couplage (20, 24, 25) à travers le

tablier t11).

5. Volet roulant selon l'une des revendications 2 à 4, dans lequel les

moyens de couplage (20, 24, 25) comportent une lame souple (20) de

raideur détermince, d'adaptation de rayon, reliant l'arbre (1) au tablier (11).

6. Volet roulant selon la revendication 5, dans lequel la lame souple (20) présente une section repliée avec au moins deux branches (21, 22) formant sensiblement un V.

7. Volet roulant selon la revendication 6, dans lequel une extrémité o d'une première (21) des branches de la lame en V (20) fait saillie tangentiellement de la surface (2) de l'arbre (1), le V étant ouvert à l'opposé

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du bord postérieur (12) du tablier (11) et relié à celui-ci par une deuxième

branche (22).

8. Volet rou la nt selon la revend ication 7, da n s lequel la deu xième branche (22) se prolonge par une troisième branche (23) pour former un Z s dont l'extrémité libre de la troisième branche (23) est reliée à un bord postérieur (12) du tablier (11) de façon à s'étendre dans un plan sensiblement tangent à la spirale (4) au niveau du bord postérieur (12) du

tablier (11).

9. Volet roulant selon l'une des revendications 2 à 8, dans lequel les

o moyens de couplage (20, 24, 25) comportent des tiges articulées formant au moins un parallélogramme déformable radialement pour déporter radialement la force circonférentielle d'entraînement du tablier (11) fournie

par l'arbre (1).

10. Volet roulant selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel les

s moyens de couplage (20, 24, 25) sont agencés pour emmagasiner une

énergie de déformation de ceux-ci et la restituer.

11. Volet roulant selon l'une des revendications 1 à 10, dans lequel

les moyens de guidage (4) comportent deux spirales de guidage des bords

latéraux du tablier (11).

o

12. Volet roulant selon la revendication 11, dans lequel les moyens

de guidage (4) sont portés par des flasques respectifs (3).

13. Volet roulant selon l'une des revendications 1 à 11, dans lequel

les moyens de guidage (4) comportent une spirale de guidage d'une bande

centrale du tablier (11).

s

14. Volet roulant selon la revendication 1, dans lequel les moyens d'entraînement comportent un mécanisme d'entraînement en translation par roue dentée prévu pour coopérer avec des lumières prévues dans le tablier (11).