FR2810359A1 - Serrure a mecanisme protege - Google Patents

Abstract

Serrure à pêne dormant actionnée par un cylindre à panneton lui-même protégé par un bouclier.Selon l'invention, le mécanisme de couplage (50) entre le pêne dormant et ledit panneton (31) est localisé derrière le bouclier (36).

Description

"Serrure à mécanisme protégé" L'invention concerne une serrure à protection renforcée par bouclier ; elle vise plus particulièrement un agencement permettant de protéger un plus grand nombre d'éléments, notamment mécanisme dit de gorge, assurant la liaison mécanique entre un cylindre de et le pêne dormant.

Une serrure de sécurité comprend généralement, agencés dans un coffre, un cylindre de clé, par exemple cylindre à profil connu dit "européen", un pêne dormant et un mécanisme blocage dit mécanisme de gorge, agencé entre le panneton du cylindre ledit pêne dormant. Une attaque connue consiste à percer le coffre un emplacement donné en regard dudit mécanisme de blocage pour détruire et/ou déplacer certains éléments jusqu'à pouvoir rentrer le pêne dans le coffre.

Par ailleurs, il est connu renforcer extérieurement une autre zone névralgique de la serrure, à savoir le cylindre lui-même en disposant, à l'extérieur du coffre et autour de l'extrémité extérieure du cylindre, une pièce résistante et épaisse appelée bouclier.

L'invention vise un perfectionnement permettant d'étendre la protection d'un tel bouclier.

Plus précisément, l'invention concerne une serrure à pêne dormant actionnée par un cylindre à panneton protégé par un bouclier, caractérisée en ce que le mécanisme de couplage entre ledit pêne dormant et ledit panneton est localisé derrière ledit bouclier.

Selon un mode de réalisation possible, la serrure telle que définie ci- dessus est caractérisée en ce ledit mécanisme de couplage comporte au moins un rouleau mobile dans une échancrure dudit pêne dormant perpendiculaire à la direction de déplacement de celui-ci et dont les deux extrémités sont respectivement assujetties à se déplacer dans deux rainures courbes en vis-à-vis définies dans deux parois parallèles d'un coffre abritant ledit pêne dormant et ledit panneton, lesdites rainures et la partie dudit pêne qui renferme ledit rouleau étant localisées derrière ledit bouclier.

Avantageusement, lesdites rainures sont disposées au voisinage (typiquement au-dessus) d'un cylindre de clé comprenant un panneton rotatif assujetti à se déplacer entre les deux parois parallèles dudit coffre dans lesquelles sont pratiquées lesdites rainures courbes. Bien entendu, ces deux parois parallèles peuvent être celles qui constituent le coffre lui-même ou des plaques de renfort solidaires de ce coffre.

Selon encore une caractéristique avantageuse, ledit pêne dormant comporte un bloc massif présentant deux surfaces planes parallèles sur lesquelles sont fixées deux plaques définissant une queue de pêne creuse. La queue de pêne creuse abrite un ou de préférence deux rouleaux. plaques constituant la queue de pêne comportent des rainures guidage, perpendiculaires à la direction de déplacement du pêne et entre lesquelles sont montés le ou les rouleaux. De préférence, la queue de pêne creuse abrite aussi un ressort qui sollicite le ou les rouleaux vers l'extérieur de celle-ci, 'est-à-dire en direction dudit panneton.

Ainsi, les rouleaux sont assujettis à se déplacer à la fois entre lesdites rainures courbes du coffre et dans les échancrures de la queue de pene. Ces rouleaux sont actionnés par le panneton, ce qui entraîne le déplacement du pêne dormant. On réalise que ce mécanisme se trouve entièrement confiné à proximité immédiate du cylindre de sorte que le bouclier, extérieur, prévu pour protéger l'entrée du cylindre est également efficace pour empêcher attaque perçage, visant ledit mécanisme.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue en perspective éclatée montrant coffre de serrure et les éléments qu'il contient ; et - la figure 2 est une autre vue en perspective éclatée illustrant le coffre monté et les éléments extérieurs qui s'y adaptent.

Sur les dessins, on a représenté une serrure conforme l'invention, essentiellement composée d'un mécanisme incluant un pêne dormant 12, un pene biseauté 13 (dit pêne à ève) manoeuvré par un fouillot 14 et un mécanisme commande 16 de pênes haut et bas (non représentés) comportant un pignon d'actionnement 18 et deux bras d'actionnement 19, 20 haut et , comprenant respectivement des crémaillères opposées 19a, 20a, en prise avec ledit pignon.

Tous ces éléments sont logés dans un coffre 25 déni essentiellement par une tétière 26 et deux plaques 28, 29 parallèles entre elles et se faisant face, fixées à la tétière et s'étendant perpendiculairement à celle-ci. Comme on le voit sur figure 2, le coffre reçoit aussi un cylindre 30 à panneton type connu, dit ' profil européen". Ce cylindre est monté de telle sorte que panneton 31 soit contenu dans le coffre de la serrure. Le cylindre 30 traverse ce coffre, les deux plaques 28, 29 comportant pour ce faire deux trous 34 de même profil, en vis ' vis. De façon classique, le coffre est en outre protégé, vers l'extérieur, par un bouclier 36 comportant un bloc massif en matériau dur dans lequel s'insère l'extrémité extérieure du cylindre 30. Le bouclier est fixé sur une platine 37 en matériau résistant, protégeant le reste du coffre. L'entrée du cylindre est en outre protégée par une pastille de protection 38 en matériau très résistant, logée à l'intérieur d'une cavité du bouclier abritant l'extrémité du cylindre. Une plaque de protection supplémentaire 40 est rapportée sur la plaque du bouclier. Le coffre ici prévu pour être monté en applique sur une porte par des vis Le fouillot 14, classique, se trouve à l'intérieur du coffre ; il muni d'un trou ' section carrée susceptible de recevoir la tige d'une béquille. L'arbre du fouillot est solidaire d'un levier 45 couplé au pêne biseauté (pêne ' ève). Le fouillot comporte un ressort 46 enroulé sur son arbre. Ce ressort le sollicite en rotation de sorte que le levier repousse le pêne biseauté vers l'extérieur du coffre. Le fouillot guide en rotation un levier comportant un pion latéral 48 en prise avec un bras 49 s'étendant jusqu'au voisinage du cylindre. Ce bras permet d'actionner le fouillot en fin de course d'ouverture du pêne dormant. De plus, le coffre 25 abrite le mécanisme de commande 16 de pênes haut et bas, à crémaillères. Le pignon 18 de celui-ci est monté tournant entre les deux plaques du coffre. Chaque bras d'actionnement 19, 20 est constitué par une pièce plate découpée et conformée comprenant une portion formant crémaillère 19a, 20a prise avec le pignon 18. La rotation du pignon entraine ces bras d'actionnement simultanément vers l'extérieur ou l'intérieur coffre. Ces systèmes sont classiques et ne seront pas décrits plus en détail. Selon une caractéristique importante de l'invention, mécanisme de couplage 50 établi entre le pêne dormant 12 et le panneton 31 cylindre 30 se trouve pratiquement entièrement localisé derrière le bouclier Dans l'exemple représenté, ce mécanisme de couplage comporte au moins un rouleau 51 mobile dans une échancrure 52 du pêne dormant. Dans l'exemple, on a prévu deux rouleaux 51 installés dans deux échancrures parallèles dudit pêne dormant. échancrures, rectilignes, s'étendent perpendiculairement à la direction déplacement du pêne. De plus, les extrémités chaque rouleau sont assujetties à se déplacer dans deux rainures courbes situées en vis-à- vis et définies dans les deux plaques parallèles 28, 29 définissant les parois du coffre qui abrite le pêne dormant et le panneton. L'ensemble comprenant les rainures courbes 54 et la partie du pêne qui renferme les rouleaux 51 se trouve localisé derrière le bouclier 36, c'est-à-dire la partie massive et résistante entourant l'extrémité avant du cylindre. Chaque rainure courbe précitée est située à proximité immédiate et, ici, au-dessus de l'un des trous 34 de passage du cylindre. Par conséquent, le panneton 31 de ce cylindre coopère directement avec les deux rouleaux 51. La forme d'une rainure courbe précitée est clairement illustrée sur les dessins et cette forme fait partie de l'invention. Plus précisément, chaque rainure courbe comporte deux parties d'extrémité 53 rectilignes, alignées, réunies par une portion courbe. Les bords de cette portion courbe ne sont pas strictement parallèles entre eux. L'un des bords (le bord 55 supérieur) a sensiblement la forme d'un arc tandis que le bord opposé comporte des parties rectilignes plus longues s'étendant de part et d'autre d'un créneau concave 56 central. Ce créneau s'étend en regard du milieu de l'arc du bord opposé. Les deux créneaux 56 sont sensiblement en regard de la position extrême (supérieure) de la course du panneton 31 du cylindre qui se trouve juste au- dessous. Comme mentionné précédemment, le mécanisme comporte deux rouleaux 51 parallèles, tous deux mobiles dans deux échancrures parallèles du pêne dormant. De plus, les extrémités des rouleaux sont assujetties à se déplacer dans lesdites rainures courbes 54. On constate que tout cet agencement se trouve localisé à peu de distance du cylindre et bénéficie par conséquent de la protection du bouclier 36. Le pêne dormant 12 a une structure particulièrement avantageuse. II comporte un bloc massif 58 présentant deux surfaces planes parallèles sur lesquelles sont fixées deux plaques 59, 60 définissant une queue de pêne creuse abritant les rouleaux 51. En effet, les plaques comportent des rainures de guidage, rectilignes et parallèles, s'étendant toutes deux perpendiculairement à direction de déplacement du pêne et les rouleaux se déplacent le long de ces rainures. De plus, parallèlement à la direction de déplacement du pêne, s'étend lumière de guidage 62 engagée sur une portion cylindrique 63 du pignon.

De cette façon, le pêne dormant 12 est guidé, à l'arrière, par cette portion cylindrique et, à l'avant, par une fenêtre 64 pratiquée dans la tétière. De plus, la queue de pêne creuse abrite un ressort 66 sollicitant les rouleaux vers l'extérieur de celle-ci, c'est-à-dire en direction du panneton. Ce ressort a ici la forme simple d'une tige métallique élastique enroulée autour d'une goupille 67 s'étendant entre les deux plaques définissant la queue de pêne. Comme on voit, la queue pêne creuse abrite une partie du mécanisme de commande pênes haut bas, c'est-à-dire notamment le pignon 18 et les deux crémaillères 9a, 20a. Le bras 49 est également engagé dans l'épaisseur de la queue de pene. II est a noter que le pignon comporte une fente radiale 69 dans laquelle engagée goupille d'entraînement montée transversalement entre les deux plaques de queue de pêne. Dans l'exemple, il s'agit de la goupille 67 qui porte le ressort des deux rouleaux. Ainsi, le déplacement du pêne dormant entraîne aussi, par l'intermédiaire du pignon 18, le déplacement des pênes haut et bas.

Claims (1)

<U>REVENDICATIONS</U> 1. Serrure à pêne dormant actionnée par un cylindre à panneton protégé par un bouclier (36), caractérisée en ce que le mécanisme couplage (50) entre ledit pêne dormant (12) et ledit panneton (31) est localisé derrière ledit bouclier. 2. Serrure selon la revendication 1, caractérisée ce que ledit mécanisme de couplage comporte au moins un rouleau (51) mobile dans une échancrure dudit pêne dormant (12) perpendiculaire à la direction de déplacement de celui-ci et en ce que les deux extrémités dudit rouleau sont respectivement assujetties à se déplacer dans deux rainures courbes (54) en vis-à-vis définies dans deux parois parallèles d'un coffre abritant ledit pêne dormant et ledit panneton, lesdites@rainures et la partie dudit pêne qui renferme ledit rouleau étant localisées derrière ledit bouclier. Serrure selon la revendication 2, caractérisée en ce que chaque rainure courbe (54) comporte deux parties d'extrémité (53) rectilignes, alignées, réunies par portion courbe. 4. Serrure selon la revendication 3, caractérisée en ce l'un (55) des bords ladite portion courbe a sensiblement la forme d'un en ce que le bord opposé comporte un créneau concave (56), s'étendant regard du milieu dudit 5. Serrure selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que lesdites rainures (54) sont disposées au voisinage d'un cylindre de clé (30) comprenant un panneton rotatif (31). 6. Serrure selon l'ensemble des revendications 4 et 5, caractérisée en ce que créneaux concaves précités sont sensiblement en regard de la position extreme de la course dudit panneton. 7. Serrure selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisée en ce qu'elle comporte deux rouleaux (51) parallèles respectivement mobiles dans deux échancrures parallèles dudit pêne dormant. 8. Serrure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ledit pêne dormant comporte un bloc massif (58) présentant deux surfaces planes parallèles sur lesquelles sont fixées deux plaques (59, définissant une queue de pêne creuse abritant.le ou chaque rouleau. 9. Serrure selon la revendication 8, caractérisée en ce les plaques (59, 60) comportent des rainures de guidage des extrémités ou chaque rouleau ).

1 Serrure selon la revendication 8 ou 9, caractérisée ce que ladite queue de pêne creuse abrite un ressort (66) sollicitant le ou les rouleaux vers l'extérieur de celle-ci, en direction dudit panneton. 11. Serrure selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisée en ce que ladite queue de pêne creuse abrite une partie d'un mécanisme de commande (16) de pênes haut et bas, à crémaillères. 12. Serrure selon la revendication 11, caractérisée en qu'un pignon (18) dudit mécanisme de commande en prise avec deux crémaillères (19a, 20a) opposées logé dans ledit pêne creux et comporte une fente radiale (69) dans laquelle engagée une goupille d'entraînement (67) montée transversalement entre deux plaques. Serrure selon l'ensemble des revendications 10 et 12 caractérisée en ce que cette goupille (67) porte ledit ressort (66).