FR2810343A1 - Etoffe tissee a partir d'un filament de metal noble, et procede et appareil pour sa fabrication - Google Patents

Abstract

L'invention concerne la fabrication d'une étoffe tissée formée d'un monofilament d'un métal noble.Le monofilament de métal noble présente un pourcentage d'allongement de 1, 5% ou plus et une résistance à la traction de 0, 12 à 6, 5 N. Il est avantageusement formé d'or à 14 carats, 18 carats ou 24 carats ou d'un alliage d'or. De plus, la vitesse de rotation de la canette lors du bobinage de la trame (14) sur la canette (42) est modifiée en continu, par exemple à l'aide d'un onduleur (53), de façon à éviter les ruptures fréquentes de la trame.Domaine d'application : fabrication d'articles d'habillage, etc.

Description

L'invention concerne des étoffes tissées en filament d'un métal noble, et un procédé pour leur fabrication, elle a trait plus particulièrement à des toiles, textiles et tissus pour des modèles de vêtements qui sont tissés a partir de monofilaments d'or.

Dans l'état de la technique, des étoffes tissées à partir d'un métal noble pour être utilisées dans modèles de vêtements et de garnitures étaient fabriquées par enroulement de minces feuilles de métal noble autour fils soie, de coton ou de matière synthétique, puis tissage des fils résultants pour former une toile. contre, une étoffe tissée à partir de monofilaments d'un métal noble, en particulier une étoffe tissée à partir de monofilaments d'or fin conserve de façon semi-permanente son lustre et sa beauté d'origine, et du fait d'une valeur supposée lorsqu'elle est utilisée comme garniture, on depuis longtemps essayé de fabriquer une telle étoffe. Cependant, un monofilament fin de métal noble, particulier un monofilament d'or, est fragile et se rompt très aisément et il est donc difficile de tisser une toile élastique et fine avec de tels monofilaments fins. Dans total ' de la présente description, l'expression "métal noble" se référera de façon générale à des métaux tels l'or, 'argent, le platine, l'iridium et divers alliages les contenant en combinaison.

produits textiles utilisant des monofilaments métalliques comprennent une toile de métal noble à usage médical. Cependant, cette toile est grossière, raide d'une élasticité insuffisante, et elle devrait plutôt être classée de façon plus appropriée dans le groupe treillis métalliques.

La publication de brevet japonais n S54-43636 décrit un procédé de fabrication d'étoffes tricotées en filaments métalliques. Dans ce procédé, un grand nombre (150) cordons d'acier inoxydable sont passés dans un tube de cuivre, et ils sont soumis tous ensemble à des opérations de filage et de chauffage de façon répétée pour fabriquer un composite plus fin. Puis, après que les cordons du fil composite ont été tissés en une toile, toile est traitee chimiquement pour éliminer par fusion uniquement le tube de cuivre situé le plus à l'extérieur afin qu'on obtienne une étoffe tissée formée de filaments d'acier inoxydable très fins. L'étoffe résultante élastique, mais 'un volume important du fait que la matière tissée est formée de faisceaux de filaments très fins nombreux, c'est-a-dire, en d'autres termes, qu'on produit une toile d'une certaine épaisseur. Dans la description identifiée ci-dessus, il n'est pas non plus fait référence à un procedé modifié de fabrication d'étoffes tissees en métal noble tel que l'or.

Un objet de la présente invention est donc de produire des étoffes tissées élastiques et fines formées de monofilaments d'un métal noble qui n'ont jamais été obtenues dans l'art antérieur et qui conviennent à une utilisation dans des modèles de vêtements et garnitures. Conformément à l'invention, on peut obtenir des étoffes tissees formées de filaments de métal noble, conservent de façon semi-permanente leur lustre et leur beauté d'origine et qui sont de valeur lorsqu'elles sont utilisées dans un modèle de garniture. L'étoffe tissée conforme à l'invention, lorsqu'elle est tissée à partir de monofilaments de chaîne et de trame en métal noble, permet également d'en extraire et recueillir uniquement le métal noble de façon aisée et de le recycler et, par conséquent, les etoffes ne perdent pas leur grande qualité en tant que métal d'orfèvrerie formant un bien de valeur.

'invention a trait à une étoffe tissée formée d'un filament de métal noble ayant une résistance à traction de 0, à 6,5 N, et dont au moins l'une de la trame et de la chaîne est constituée d'un monofilament de metal noble ayant une telle propriété. On utilise avantageusement un monofilament de métal noble ayant un pourcentage d'allongement de 1,5% ou plus. De plus, il est préférable d'utiliser pour le monofilament de métal noble de l'or à 14 carats, de l'or à 18 carats, de l'or à 24 carats ou un alliage d'or.

Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un procédé de fabrication d'une étoffe tissée à partir d'un filament de métal noble comprenant les étapes consistant à former la chaîne dans deux étages de préparation d'un mécanisme d'ourdissage et de réglage du métier, la formation d'une trame d'un monofilament de métal noble en utilisant une canetière pour enrouler la trame sur une bobine et le tissage de la chaîne et de la trame en une étoffe dans un métier à navette, et dans l'étape d'utilisation d'une canetière pour enrouler la trame sur une bobine, on fait varier en continu la vitesse de rotation à laquelle la trame est enroulée sur la bobine.

Selon un autre aspect de l'invention, un appareil de fabrication d'une étoffe tissée formée d'un filament de métal noble comporte un ourdissoir pour la formation de la chaîne une canetière pour enrouler une trame d monofilament de métal noble sur une bobine ou canette afin de former la trame, et un métier à navette dans lequel trame la chaîne formées dans les étapes précédentes sont tissées et la canetière comporte un moyen de variation vitesse pour faire varier en continu la vitesse de rotation à laquelle la trame est enroulée sur la bobine. Le moyen variation de vitesse peut être avantageusement un onduleur.

L'invention sera décrite plus en détail en regard dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels la figure 1 est un schéma fonctionnel simplifié montrant des étapes d'un processus de fabrication d'une étoffe 'ssée ; la figure 2 est une vue schématique en perspective montrant un métier à navette ; la figure 3 est un schéma montrant une canetière ; et la figure 4 est un schéma montrant une navette sur laquelle une bobine est montée.

La figure 1 est un diagramme illustrant les étapes du processus de fabrication d'une étoffe tissée tandis que la figure 2 est une vue schématique en perspective montrant un métier à navette. Pour la création d'une étoffe tissée, on doit régler convenablement la chaîne et la trame avant une opération de remettage. En particulier, dans une étape S1 d'ourdissage, des fils de chaîne 12 coupés aux longueurs demandées sont enroulés sur une ensouple d'ourdissage 22 par un ourdissoir (non représenté). Ensuite, dans une étape S2 de remettage préliminaire, les fils de chaîne 12 sont mis en place, s'étendant par un rouleau 24 et une baguette d'envergure 26, de séparation de cadres de lisses 30a et 30b, respectivement. Les fils de chaîne 12 sortant des cadres de lisses 30a et 30b passent ensuite à travers un peigne 34 et s'enroulent sur un rouleau récepteur 28. Bien que dans cette forme de réalisation on utilise deux cadres de lisses, en variante on peut en utiliser plus de deux. De plus, dans cette forme de réalisation, la chaîne 12 est formée d'un monofilament d'or de diamètre, de résistance à la traction et de pourcentage d'allongement convenables. Un tel filament approprié sera décrit en détail ci-après.

On décrira maintenant la formation de la trame 14. Dans une étape S3 d'enroulement de trame sur une bobine, la trame 14 formée d'un constituant d'étoffe est déroulée d'un alpe ou d'une bobine de grande dimension puis est réenroulée sur une petite bobine ou canette dont une navette doit être chargée. Une canetière 50, qui fonctionne de façon à prendre la trame de l'aspe pour l'enrouler sur la canette, est illustrée schématiquement sur la figure 3. La canetière 50 est pourvue d'un support 55 chargé d'une bobine 60, d'un anneau 56 et d'une poulie 58 guidant un fil, d'un moteur 52 qui entraîne une canette 42 pour que le fil soit enroulé sur celle-ci, d'un onduleur 53 faisant varier la vitesse de rotation du moteur, et d'un dispositif de commande 54 réglant la vitesse de rotation.

La trame 14 formée d'un monofilament d'or utilisée dans cette forme de réalisation est débitée par la grosse bobine 60, et 1e monofilament enroulé sur la bobine 60 est amené à passer à travers l'anneau 56 et sur la poulie 58 puis à être reçu sur la bobine ou canette 42 qui est destinée à être montée sur navette. Le moteur 52 fait tourner la canette 42 et, à moment, étant donné que le monofilament de métal noble tel qu'utilisé dans la présente invention est habituellement d'une faible résistance à la traction, le monofilament peut être sectionné lorsque le moteur 52 agit aussi rapidement que dans le cas du canetage d'un fil de soie ou de coton sur une bobine. Par conséquent, conformément à la présente invention, le moteur 52 est attaqué à l'aide d'un moyen de variation de vitesse tel que l'onduleur 53 destiné à accélérer en continu le moteur 52. De plus, lorsque canette 42 est arrêtée à la fin du chargement du fil, le moteur 52 est ralenti progressivement de façon à ne pas appliquer une grande force au filament. Pour commander l'accélération et le ralentissement du moteur 52, le dispositif de commande 54 est relié à l'onduleur 53. Cependant, la vitesse de rotation du moteur 52 peut être réglée manuellement sans liaison avec le dispositif de commande 54.

La canette 42 sur laquelle la trame est rembobinée est montée dans la navette 32 dans une étape S4. La figure 4 montre schématiquement la navette 32. La navette 32 comporte un bâti 40 ayant un palier, un axe 44 maintenu par le palier, la canette 42 à travers laquelle l'axe 44 s'étend, une penture métallique 45 fixée au bâti 40, un anneau 45a monté sur la penture métallique 45, et deux ressorts 48 reliés au bâti. La trame 14 enroulée sur la canette 42 est passée par dessus le bâti 40 à travers l'anneau 45a, puis passe à travers un anneau situé à une extrémité de l'un des ressorts 48 puis à travers un anneau situé une extrémité de l'autre des ressorts 48 et, enfin, la trame s'étend en outre vers l'extérieur à travers un #i1 prévu dans la penture 45.

Lorsqu'un fil ordinaire tel qu'un fil de soie ou de coton est utilisé pour la trame et la chaîne tissées en une toile, la canette 42 tourne et déroule la trame 14 tandis que la navette 32 va et vient à travers les fils de la chaîne 12. Par contre, lorsque la trame 14 est remplacée par un monofilament d'un métal noble, l'arrêt de la rotation de la canette 42 provoque la rupture de la trame 14. Ceci est dû au fait qu'un monofilament de métal noble de densité relativement grande, enroulé sur la canette 42, donne un poids excessif à la canette, conduisant à une augmentation de la résistance de frottement entre l'axe 44 et la canette 42. Par conséquent, dans la présente invention, un palier à billes 46 est monté aux extrémités opposées de la canette 42 pour réduire la résistance de frottement appliquée à celle-ci. De cette manière, on peut éviter la rupture même d'un monofilament fragile au point d'être aisément sectionné.

Après l'achèvement du réglage de la chaîne 12 et de la trame 14, celles-ci sont tissées en une toile dans une étape S5 de tissage. Premièrement, après le passage la navette 32 entre les fils de la chaîne 12, le peigne 34 est actionné de façon à se déplacer vers l'avant et abattre la trame 14 vers l'avant du métier. Puis le cadre de lisses 30a est abaissé tandis que le cadre de lisses 30b est élevé, afin de dégager une foule qu'on fait parcourir la navette 32. Ensuite, le peigne 34 est déplacé de façon à battre la trame 14 vers l'avant. Ce processus est répété pour produire une étoffe tissée.

Suivant la configuration du métier 10, un seul des cadres de lisses peut être élevé (dégagé par ouverture vers le haut) ou abaissé (dégagé par ouverture vers le bas) pour dégager la foule. Bien que, dans cette forme de réalisation, on utilise deux cadres de lisses 30a et 30b, on peut utiliser plus de deux cadres de lisses pour créer armures de tissage plus compliquées.

Après l'achèvement de l'étape S5 de tissage, l'étoffe résultante est soumise à un examen pour finir le processus tissage dans une étape S6 consistant à examiner l'étoffe tissée. Dans ce cas, le métier à navette a été utilisé et décrit, mais on peut le remplacer par l'un quelconque de métiers sans navette.

Le monofilament de métal noble utilisé pour l'étoffe tissée sera maintenant décrit. Un monofilament très fin de métal noble est en général fragile, comparé à un fil de soie et à un fil de coton, et un tel monofilament, lorsqu'il est tissé sur un métier, présente certaines difficultés au cours du tissage. Étant donné qu'en général, une augmentation du diamètre du monofilament conduit à un accroissement de la résistance à la traction du monofilament, le monofilament ne se rompt pas aussi souvent pendant le tissage de l'étoffe, mais lorsqu'on augmente excessivement le diamètre du monofilament, l'étoffe tissée résultante manque d'élasticité à un point tel qu' le ne convient plus en tant que toile et tissu. À la suite de essai de monofilaments de diverses matières et divers métaux nobles conformément au processus de fabrication une étoffe tissée selon l'invention tel que décrit ci- dessus, on a fabriqué de façon nouvelle une étoffe tissée à partir d'un monofilament de métal noble, atteignant avec succès une propriété d'élasticité suffisante lors d'une utilisation en tant que toile et tissu. De cette manière, cette élasticité suffisante de l'étoffe tissée formée d'un filament de métal noble conformément à la présente invention permet à l'étoffe tissée d'être cousue à l'aide une machine à coudre similairement à des étoffes tissées classiques en soie et en coton, et elle lui permet d'être utilisée pour des matières de modèles de vêtements de la même manière qu'une toile et des étoffes textiles ordinaires. Étant donné que le diamètre du monofilament métallique utilisé pour l'étoffe tissée augmente, de même que sa résistance à la traction, le monofilament devient moins sujet à la rupture pendant le processus de tissage, mais une augmentation excessive du diamètre et de la résistance à la traction rendent l'étoffe tissée résultante trop peu élastique pour être utilisée à la manière d'une toile et 'un tissu. Le monofilament d'une matière modifiée, même en ayant le même diamètre, est d'une résistance à la traction insuffisante, ce qui provoque une rupture pendant le processus de tissage ou bien, inversement, une résistance à traction excessive, ce qui rend l'étoffe tissée inélastique. Même si le monofilament d'une matière modifiée d'un diamètre et d'une résistance à la traction équivalents, un tel monofilament ayant un faible pourcentage d'allongement dans le cas d'une rupture sous 'effet d'une force de traction présente une ténacité réduite, ce qui peut conduire à la rupture du monofilament pendant l'opération de tissage.

À la suite de tests répétés sur des produits d'essai conformes à l'invention, on a observé que ce n' que lorsque le monofilament avait une résistance à la traction 0,12 à 6,5 newtons (N), ou avantageusement de 20 à ,0 N, et avait un pourcentage d'allongement de % ou plus dans le cas d'une rupture du monofilament sous 'effet 'une force de traction, ou avantageusement de ,0% ou plus, qu'un tel monofilament pouvait être tissé de façon totalement stable en une étoffe de la manière telle que mentionnée ci-dessus, et que l'étoffe tissée ainsi produite pouvait être totalement élastique pour convenir à une utilisation en tant que toile et tissu. Des exemples souhaitables du monofilament satisfaisant aux conditions ci-dessus comprennent un monofilament d'or de 24 carats qui a un diamètre d'environ 30 à 200 micromètres, avantageuse ment de 40 à 60 micromètres, et des monofilaments de divers alliages contenant des métaux nobles, ont un diamètre d'environ 14 à 100 micromètres.

On décrira maintenant des formes réalisation de la présente invention. Des monofilaments de métaux nobles qui seront décrits ci-dessous comprennent monofilament d'or (or à 24 carats) et des monofilaments d'alliages d'or constitués de 99,7% d'or fin et d' trace d'un élément tel que Gd (gadolinium), Ca (calcium) analogue, qui sont décrits dans la publication de brevet international n PCT/JP96/00510 (appelés simplement ici alliage d'or). Les monofilaments testés ont des diamètres de 30, 50, 70 et 100 micromètres, par exemple. À des fins de comparaison, un monofilament d'or à 24 carats de 20 micromètres de diamètre est également ajouté aux échantillons pour être tissé en une étoffe. Les caractéristiques de chaque échantillon de filament sont énumérées dans le tableau suivant.

Tableau <SEP> 1
<tb> Diamètre <SEP> du <SEP> Resistance <SEP> à <SEP> Pourcentage
<tb> monofilament <SEP> Matière <SEP> traction <SEP> d'allonge (um) <SEP> ment
<tb> Forme <SEP> de <SEP> or <SEP> à <SEP> 24
<tb> réalisation <SEP> 1 <SEP> 30 <SEP> carats <SEP> 0 <SEP> 141 <SEP> 6,4
<tb> Forme <SEP> de <SEP> or <SEP> à <SEP> 24
<tb> réalisation <SEP> 2 <SEP> 50 <SEP> carats <SEP> 0f410 <SEP> 6,9
<tb> Forme <SEP> de <SEP> or <SEP> à <SEP> 24
<tb> réalisation <SEP> 3 <SEP> 70 <SEP> carats <SEP> 0.544 <SEP> 15,2
<tb> Forme <SEP> de <SEP> 30 <SEP> alliage <SEP> 0
<tb> réalisation <SEP> 4 <SEP> d'or <SEP> f884 <SEP> 2f0
<tb> Forme <SEP> de <SEP> 50 <SEP> alliage <SEP> 1
<tb> réalisation <SEP> 5 <SEP> d'or <SEP> f51 <SEP> 2,0
<tb> Forme <SEP> de <SEP> 70 <SEP> alliage
<tb> réalisation <SEP> 6 <SEP> d'or <SEP> 3f16 <SEP> 1,9
<tb> Forme <SEP> de <SEP> 100 <SEP> alliage <SEP> 6
<tb> réalisation <SEP> 7 <SEP> d'or <SEP> ,04 <SEP> 2,0
<tb> Comparaison <SEP> 1 <SEP> 20 <SEP> or <SEP> à <SEP> 24 <SEP> 0084 <SEP> 1,3
<tb> carats La résistance à la traction et le pourcentage d'allon gement de chaque monofilament ont été mesurés en utilisant un appareil d'essai d'allongement à vitesse constante bien connu dans la technique. Le monofilament était pris en deux points avec un intervalle de 10 cm entre eux et était tiré dans des sens opposés à une vitesse de 10 cm/minute, et on a considéré que l'effort de traction au moment de la rupture du monofilament était la résistance à la traction, tandis qu'un rapport d'allongement du monofilament était défini comme étant le pourcentage d'allongement.

Dans chacune des formes de réalisation et de l'exemple comparatif tels qu'énumérés ci-dessus, la chaîne 12 et la trame 14 tissées en une toile sont des monofilaments de mêmes propriétés. Cependant, la chaîne 12 et la trame 14 peuvent être des monofilaments différents l'un de l'autre en ce qui concerne la matière et/ou le diamètre et, en variante, la chalne 12 et la trame 14 peuvent être des monofilaments autres que des monofilaments d'un métal noble. L'une quelconque de ces conditions variables pourrait être appliquée aux monofilaments des formes de réalisation 1 à énumérées dans le tableau 1 pour les tisser en une étoffe. Par contre, le monofilament montré dans la comparaison 1 s'est rompu aisément à l'étape S3 d'enroulement de la trame sur la canette, et s'est également souvent rompu dans l'étape S5 de tissage, et le monofilament n'a pas permis d'établir une condition de tissage suffisamment stable en pratique. En ce qui concerne le monofilament de la forme de réalisation 1, il a pu être tissé en une étoffe dans un état totalement stable, mais, dans l'étape S3 d enroulement de la trame sur une canette, un opérateur est soumis de façon fastidieuse à une opération de réglage de la vitesse à laquelle la trame est enroulée sur la canette. En outre, en ce qui concerne le monofilament de la forme de réalisation 6, le monofilament s'est parfois rompu malgré un diamètre très grand, dans l'étape S5 de tissage. La raison qui en a été déduite est que le pourcentage d'allongement du monofilament était relativement faible. Les etoffes tissées finies produites à partir de tous les filaments des formes de réalisation 1 à 7 étaient d'une élasticité et d'une souplesse satisfaisantes pour convenir à une utilisation pour des vêtements et des draperies sauf qu'en comparaison, le monofilament de la forme réalisation 7 était d'une élasticité relativement mauvaise au point d'avoir à restreindre légèrement le domaine d'application de l'étoffe résultante.

L'invention permet de produire une étoffe tissée élastique et fine formée d'un monofilament de métal noble qu'il était impossible de fabriquer dans la technique antérieure, et qui convient à une utilisation pour des modèles vêtements et de garnitures.

I1 de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'étoffe, au procédé et à l'appareil décrits représentés sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (6)

<U>REVENDICATIONS</U>

1. Étoffe tissée à partir d'un filament de métal noble, caractérisée en ce qu'au moins l'une de la chaîne et de la trame est formée d'un monofilament de métal noble dont la résistance à la traction est de 0,12 6,5 N.

2. Étoffe tissée selon la revendication 1, caracté risée en ce que le monofilament de métal noble présente un pourcentage d'allongement de 1,5% ou plus.

3. Étoffe tissée selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le monofilament de métal noble est formé d'or à 14 carats, d'or à 18 carats, d'or à 24 carats ou d'un alliage d'or.

4. Procédé de fabrication d'une étoffe tissée à partir d'un filament de métal noble, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes dans lesquelles on forme la chaîne dans des étages de préparation d'un mécanisme d'ourdissage et de réglage du métier, on forme la trame d'un monofilament de métal noble en utilisant une canetière (50) pour enrouler la trame sur une canette (42), et on tisse la chaîne et la trame en une étoffe l'aide d'un métier navette (10), la vitesse de rotation à laquelle la trame est enroulée sur la canette étant modifiée en continu lors de l'étape d'utilisation d'une canetière pour enrouler la trame sur une canette.

5. Appareil de fabrication d'une étoffe à partir d'un filament de métal noble, caractérisé en ce qu'il comporte un ourdissoir pour former la chaîne, une canetière (50) pour enrouler une trame d'un monofilament de métal noble sur une canette (42) afin de former la trame, et un métier à navette (10) dans lequel la trame et la chaîne formées dans les étapes précédentes sont tissées, la canetière comportant un moyen (53) de variation de vitesse destiné à faire varier en continu la vitesse de rotation à laquelle la trame est enroulée sur la canette.

6. Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce que le moyen de variation de vitesse est un onduleur (53).