FR2809751A1 - Dispositif de murs de soutenement et de merlons avec parement en treillis soude a partir du renforcement du sol - Google Patents

Abstract

Dispositif de soutènement de mur et de merlon, du type comprenant : - d'une part, un parement (2), constitué de panneaux en treillis soudé métallique de forme générale rectangulaire (3),- et d'autre part, des éléments de renfort (6) de forme générale en treillis soudé métallique plié, dont l'une des deux parties pliées, (6-b), servant au renforcement proprement dit des matériaux de remblai et l'autre, (6-a), servant à l'étaiement et au maintien des dits panneaux de parement, caractérisé en ce que :- Les panneaux (3) et la partie des renforts se trouvant côté du parement (6-a), se situent sensiblement dans le même plan. - La largeur (12) des dits renforts (6-a) est plus faible que la longueur (17) des panneaux.

Description

II existe de nombreux procédés pour la réalisation des murs de soutènement et des merlons antibruit, à partir des techniques de renforcement de sol du remblai (1) situé ' l'arrière du parement (2) du mur, Fia. 1.

Un certain nombre de ces procédés emploient des parements treillis soudés ( . Fie. ?. pour obtenir un visuel d'ouvrage véyétalisable ou en pierre.

Les renforts sont généralement soit en géotextile (4). soit en acier. Les renforts en acier sont soit en forme d'un fer plat (5). lisse ou cranté. soit en forme de treillis soudé (6).

La Fii. 3 montre les principaux procédés recensés et pratiqués le marché. Dans la fi < _. 3-a. on trouve un exemple représentatif des techniques employant des renforts en nappes géotextile (4). Ces techniques prévoient pour le parement, une simple pose d'un panneau en treillis, plié en forme de L, sur la nappe de renfort, avec un chevauchement AB. I1 est difficile d'apprécier la qualité de ce type de connexion car elle n'est pas mécanique et fonctionne uniquement par frottement. D'ailleurs. ce type de connexion, entraîne naturellement des longueurs trop élevées de renforts : ce qui est pénalisant dans de nombreux cas où l'emprise disponible est limitée et toute augmentation d'emprise entraîne des coûts de terrassement élevés.

Dans la Fig. 3-b, on trouve un panneau en treillis soudé (3) qui constitue le parement ; les renforts sont en fer plat métallique (5) et sont connectés parement par divers moyens, dont le dispositif (7) à titre d'exemple. Pour permettre l'auto-stabilité des panneaux de parement, de nombreux dispositifs en forme de béquille ou similaire s'imposent. Dans ce type de procédé, les déformations du parement après l'achèvement de l'ouvrage paraissent trop importantes aux yeux de certains martres d@#uvre. L'irrégularité du parement peut avoir comme cause, la ponctualité des connexions des renforts sur les panneaux, engendrant des concentrations d'efforts et l'hétérogénéité des déformations dans les panneaux.

Un autre procédé, Fig. 3-c, consiste à utiliser un treillis en forme de nappe continue +a) qui, sur une partie pliée, forme le parement (3). Compte tenu de la surface importante des nappes, les titulaires de ce type de procédé emploient, pour faire face au poids surabondant, des barres de très faibles diamètres, et des mailles dimensions importantes. Par conséquent, il devient nécessaire de rajouter un autre panneau (3 bis) sur la partie pliée (3), pour que l'ensemble soit suffisamment rigide. L'inconvénient de ce procédé est l'usage de barres de très faible diamètre ainsi que le coût élevé de la solution globale. Le poids et l'encombrement des nappes dans ce procédé restent souvent très élevés - ce qui est pénalisant sur un plan économique mais aussi pour la manutention sur le chantier.

La présente invention apporte des réponses satisfaisantes aux différents problèmes posés, à la fois sur un plan technique, technologique et economique.

Les Fig. 4 à 7, présentent les détails de l'invention.

La Fig. 4 montre une coupe générale de murs construits à partir de l'invention.

La Fig. 5 montre le positionnement des renforts et du panneau constitutif du parement, en élévation en décomposé.

La Fig. 6 présente les renforts positionnés et en attente de recevoir le panneau.

Sur la Fig. 7, on retrouve le panneau mis en oeuvre et ligaturé aux parties (6-a) côté parement des renforts.

Les détails de mise en couvre, portant sur l'interface entre les renforts et le panneau d'une rangée R1 avec ceux de la rangée supérieure R2, sont illustrés sur la Fig. 7. Cette figure montre également le positionnement détaillé des béquilles (18).

DESCRIPTION Les renforts sont en treillis soudé (6), constitués deux à huit barres longitudinales (8) et d'un nombre suffisant de barres transversales (9) en fonction de la longueur nécessaire donnée par le calcul. Les barres transversales sont distantes de 15 à 100 de préférence entre 30 et 60 cm, notamment dans les parties extrêmes loin du parement.

Les renforts sont pliés en deux parties ; l'une, (6-a), positionnée côté parement sur une longueur (10) dépendant à la hauteur (15) de la rangée et l'autre, (6-b), assurant la fonction de renforcement du remblai technique (1). L'angle du pliage (11) obéit à l'angle que doit faire le parement du mur avec l'horizontal.

Ces renforts, de largeur (12), sont disposés côte à côte, avec une distance constante entre leurs axes de symétrie (13). La distance (13) varie de 60 à 150 cm, en fonction de la largeur (12), de la hauteur totale du mur (14), de l'espacement vertical entre les renforts (15) et de l'angle (11 ).

Une fois les renforts (6) positionnés suivant la configuration préalablement définie le panneau constitutif du parement (3) est placé dans le même plan et ligaturé avec a). La largeur (l 6) du panneau dépend de l'espacement (15) et de l'angle (11). La longueur (17) du panneau est un multiple de la distance (13), généralement 3 à 6 fois. Les extrémités du panneau se trouvent, en générale et de préférence, soutenues par deux renforts d'extrémité (6-a-l ). Chaque renfort d'extrémité couvre à fois les extrémités de deux panneaux adjacents.

Grâce à leur forte largeur et leur nombre bien réparti sur la longueur des panneau. les renforts soutiennent fortement chaque panneau toute sa lav=eur et sur toute sa longueur. On peut offrir davantage de stabilité géométrique aux panneaux par la mise en ouvre dune ou deux béquilles ( 18), par renfort. béquilles servent surtout lors du remblaiement et du compactage. En effet, après la réalisation de chaque rangée R1. les renforts (6-a-1) et les panneaux de la rangée sont intimement imbriqués avec ceux de la rangée supérieure R2 : l'ensemble offrant une grande stabilité géométrique aux panneaux de la rangée R 1.

Cette imbrication devient possible avec l'appui barres longitudinales<B>(S)</B> et (3-2) des renforts et des panneaux de chaque<U>rangée</U> RI respectivement, contre les barres transversales (9) et (3-1) des renforts et des panneaux de la rangée supérieure R2.

Dans une variante à cette invention. les barres transversales (9) peuvent être inexistantes sur la partie (6-a) de certains des renforts : auquel cas, les barres longitudinales (8) assurent seules le rôle de continuité des renforts avec le parement.

La réalisation des murs de soutènement à partir de cette invention, dont un exemple de réalisation a été présenté dans les figures précédentes, offre les avantages suivants La continuité mécanique entre le parement et les renforts garantissant la transmission des efforts d'ancrage au parement, grâce à la continuité de (6-a) et (6-b).

Grâce à la largeur importante des renforts, l'effort d'ancrage est transmis au panneau du parement d'une manière uniformément répartie : ceci contribue à l'homogénéité des déformations du parement.

L'existence de renforts aux extrémités de chaque panneau, règle avantageusement la problématique de déformations importantes des panneaux à cet endroit, sous effet d'un fonctionnement en console, fréquemment rencontrée dans les procédés similaires existants.

Ainsi et avec toute sécurité contre des déformations mal maîtrisées, il est p ossi "bie, c grâce <B>à</B> cette invention, d'employer des panneaux de lm grandes dimensions longueur et largeur, tout en étant manuellement transportables. Ceci permettant d'améliorer le coût de revient de ce type d'ouvrage.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1) Dispositif de mur de soutènement ou de merlon, du type comprenant -d'une part, un parement (2), constitué de panneaux en treillis soudé métallique de forme générale rectangulaire (3), -et d'autre part, des éléments de renfort (6) de forme générale en treillis soudé métallique plié - dont l'une des deux parties pliées, (6-b), servant au renforcement proprement dit matériaux de remblai et l'autre, (6-a), servant à l'étaiement et maintien des dits panneaux de parement<B>,</B> caractérisé en ce que -Les panneaux (3) et la partie des renforts se trouvant côté du parement (6 se situent sensiblement dans le même plan. -La largeur (12) des dits renforts (6-a) est plus faible que la longueur (17) des panneaux.

2) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la largeur (12) des renforts (6-a) est entre 5% et 25% de la longueur (17) des panneaux.

3) Dispositif selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la longueur (10) des renforts (6-a) est sensiblement égale à la largeur (16) des panneaux.

4) Dispositif selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que à chaque panneau, correspondent au moins deux renforts.

5) Dispositif selon les revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il existe un renfort d'extrémité (6-a-1) à chaque extrémité de chacun des panneaux ; ces renforts d'extrémités étant partagés entre deux panneaux adjacents.

6) Dispositif selon les revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'angle (11), entre les deux parties (6-a) et (6-b) des renforts après pliage est compris entre 50 et 90 .

7) Dispositif selon les revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la partie des renforts située côté parement (6-a), est démunie de barres transversales (9).

8) Dispositif selon les revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les barres longitudinales (8) et (3-2) des renforts et des panneaux, respectivement, de chaque rangée RI, prennent appui contre les barres transversales (9) et (3-1) des renforts et des panneaux de la rangée supérieure R2.