FR2809265A1 - Recepteur de television perfectionne - Google Patents

Abstract

Dans un récepteur de télévision, en particulier de type mixte, analogique et numérique, on prévoit de décoder (5) des informations (27-37) de type télétexte représentatives de programmes des émissions de la semaine, et de traiter (40) ces informations de programmes pour les ranger dans une mémoire (11, 42). Par ailleurs, on modifie (39) un mode d'accès aux informations de programmes de manière à faire apparaître immédiatement des informations relatives à une émission en cours de visualisation.

Description

Récepteur de télévision perfectionné La présente invention a pour objet un récepteur de télévision perfectionné. Elle vise à permettre aux utilisateurs de récepteurs de télévision recevant des signaux analogiques de télévision de jouir de mêmes conforts d'utilisation que des possesseurs de récepteurs de télévision capables de traiter des signaux de télévision numérique. Bien entendu, elle vise également à améliorer le fonctionnement des appareils mixtes, c'est-à- dire capables à la demande de traiter des signaux de télévision analogiques ou numériques. Le confort proposé par l'invention a pour objet essentiel de mettre à la disposition des spectateurs, ou des auditeurs, des informations connexes aux émissions diffusées et qui sont susceptibles de les intéresser à titre culturel, ou pour organiser leur temps.

De manière à bien expliquer le langage dans la présente invention, on retiendra par la suite le vocabulaire suivant. On appellera émission de télévision les images, c'est-à-dire en pratique également les signaux radioélectriques ou électriques transmis, correspondant à une session de visualisation visible sur un téléviseur. Une émission de télévision est donc constituée d'une suite d'images qui sont émises et qu'on regarde en temps réel. Une chaîne de télévision représentera un organisme qui diffuse des émissions de télévision. Un programme sera la liste des émissions de télévision diffusées par une ou plusieurs chaînes réparties en fonction d'un calendrier date-heure. Un canal représentera l'ensemble des caractéristiques physiques d'un médium utilisé, et par lequel sont transmis les signaux radioélectriques ou électriques reçus par le récepteur. En pratique, un canal représentera essentiellement l'ensemble des fréquences porteuses d'émission, ainsi que des contraintes d'un protocole de traitement associé à l'émission des signaux électriques sur ces porteuses. Enfin, on utilisera le terme de logiciel pour représenter une suite d'instructions (autrement appelé programme) et qui sont mises en oeuvre dans un microprocesseur qui gère le récepteur, afin que ce dernier effectue tous les traitements qu'on attend de lui.

Les normes MPEG et DVD prévoient, à côté de la diffusion de signaux de télévision représentatifs d'émissions de télévision, la transmission de signaux de confort présentant un intérêt pour le téléspectateur. De manière à pouvoir disposer de ces informations de confort, le téléspectateur peut, notamment avec sa télécommande, faire apparaître sur l'écran de son téléviseur, à tout moment, en surimpression ou en remplacement, les informations qu'il désire connaître. Ces informations qui sont souvent des informations de programme peuvent par ailleurs lui permettre de zapper (opération consistant à changer de canal, changer de chaîne, en provoquant une modification des caractéristiques physiques de réception) en connaissance de cause sur une émission de télévision diffusée par un autre canal. En télévision numérique, les informations de confort sont présentes dans le flux transmis.

Pour les appareils de télévision analogiques, il est connu de transmettre des signaux dits de type télétexte, souvent transmis dans un format ASCII ou similaire, pendant des durées (longues) de transmission de signaux de commande relatifs à la commande du dispositif de visualisation analogique. En effet, les images correspondant aux signaux analogiques étant visualisées en temps réel, le signal vidéo analogique comporte en lui- même des signaux de commande de retour-ligne et de retour-trame. Avec une cadence de 25 images par seconde, montrées en deux demi-trames entrelacées, il y a donc 50 signaux de retour de trame par seconde. Pour une trame dont la durée est alors de 20 millisecondes, la durée des signaux de retour de trame est de l'ordre de 1,2 millisecondes. Par contre, la quantité d'informations véhiculée par ces signaux est faible : elle ne correspond qu'à peu d'ordres. Ces ordres sont par exemple ceux de l'exécution d'une commande de retour de trame, d'un codage de couleur, d'une égalisation, de niveau de blanc ou autre.

On a alors pris l'habitude d'utiliser cette durée pour transmettre des informations numériques, en plus de l'information de commande de retour de trame. Le débit binaire pendant ces durées de retour de trame est de l'ordre de 6,7 mégabits par seconde. Compte tenu de l'existence par ailleurs du signal vidéo, le débit binaire maximum est de l'ordre de 315 kilobits par seconde, soit 32 kilooctets par seconde. En retenant des pages de texte avec 25 lignes et 40 caractères (à chacun un octet) par page, on obtient des contenus de page équivalents à un kilooctet. Avec les débits ainsi annoncés on peut envoyer 35 pages par seconde, ou encore environ 300 pages en 10 secondes. En pratique, le débit moyen est de l'ordre de 10 pages utiles par seconde. Les signaux de type télétexte reçus conduisent à des informations de deux types. Selon un premier type ces signaux sont relatifs à une émission en cours de visualisation. Par exemple, ces informations sont des commentaires complets, des tableaux de chiffres relatifs à une émission visualisée. Ou encore ces signaux de type télétexte, dans l'application la plus courante, représentent un sous-titrage destiné aux malentendants. Ceux-ci peuvent alors comprendre les émissions diffusées en lisant les sous-titres montrés en même temps que les images.

Les informations d'un deuxième type sont relatives à des programmes d'émissions de télévision. Autrement dit, il existe déjà actuellement des informations de programme diffusées en permanence chaîne par chaîne, à côté des informations habituellement montrables en temps réel, ou correspondant à l'émission de télévision visualisée. La différence entre les signaux télétexte de premier et de deuxième type est donc leur correspondance au temps. Les signaux du premier type correspondent à une session de visualisation, à une émission. Ceux du deuxième type correspondent à un programme, à plusieurs émissions, en pratique à une semaine entière.

Le problème présenté dans le cas des signaux de deuxième type est que les informations de deuxième type se présentent sous la forme d'un fichier unique, auquel le téléspectateur peut accéder, mais dans lequel il doit se déplacer avec les touches de sa télécommande pour, par exemple, savoir quel est le titre de l'émission de télévision qu'il est en train de regarder, savoir à quel moment cette émission sera terminée, savoir quelle sera l'émission qui la suivra, ou bien savoir à quelle heure sera diffusée une émission dont il a connaissance et qu'il voudrait regarder. En pratique, ce fichier comporte un programme d'émissions de télévision sur une semaine. II est à chaque fois présenté à partir du lundi. De sorte que, vers la fin de semaine, l'utilisateur doit faire défiler une grande partie de ce fichier avant d'accéder aux informations qui l'intéressent et qui sont en général ultérieures au moment présent. Cette difficulté d'utilisation conduit à l'inutilisation de ces informations, ce qui est dommage parce qu'elles sont par ailleurs très complètes et utiles.

Par opposition, dans le cadre de la télévision numérique, les utilisateurs prennent l'habitude d'avoir accès à ces informations de confort, à ces informations de programme d'une manière régulière. Compte tenu des possibilités offertes par le traitement numérique, un accès immédiat aux informations pertinentes est en général proposé. En outre, pour les appareils de type mixte, le passage d'un mode de réception à un autre, de signaux de télévision numériques à des signaux de télévision analogiques, est transparent pour l'utilisateur qui zappe d'un canal à un autre. Le décodeur de télévision numérique ou le récepteur analogique font tout le travail d'adaptation immédiatement. L'utilisateur est alors décontenancé parce qu'il ne peut pas avoir accès, pour certaines émissions, à des informations de confort alors qu'il peut y avoir accès facilement dans d'autres cas. II n'en sait même pas la raison.

L'invention vise à remédier à ce problème en préconisant un traitement des informations de télétexte représentatives des programmes d'émissions de télévision. Ce traitement retentit en une constitution d'une base de données dans laquelle les émissions sont référencées, au moins pour une chaîne, par une date et une heure à laquelle ces émissions sont sensées être diffusées. La base de données comporte alors des enregistrements avec au moins deux champs. Un premier champ est relatif à la date et à l'heure de diffusion. Un deuxième champ correspond aux informations qui intéressent les utilisateurs, à savoir le titre de l'émission, l'heure de sa fin, ainsi qu'éventuellement le titre des émissions suivantes et ainsi de suite. Dans l'invention, le récepteur possède en outre une horloge absolue pour extraire une information de date (y compris l'heure) et pour aller rechercher dans cette base de données l'enregistrement qui correspond à cette information de date. Pour le reste, pour l'affichage sur l'écran des données correspondantes, tous les moyens du récepteur utilisables pour faire apparaître les données de type télétexte classique, notamment les sous-titres, sont utilisés pour remplacer ces sous-titres par ces informations de confort. Pour l'utilisateur, dans de telles conditions, il a accès aux informations concernées sans se rendre compte alors que le processus de visualisation est différent.

L'invention a donc pour objet un récepteur de télévision comportant - des moyens de réception de signaux vidéo analogiques d'image, - des moyens de réception de signaux de type télétexte accompagnant ces signaux vidéo analogiques d'image, et - un dispositif de visualisation d'images correspondant à ces signaux, - des premiers signaux de type télétexte étant relatifs à une émission en cours de visualisation, et des deuxièmes signaux de type télétexte étant relatifs à un programme d'émissions de télévision, caractérisé en ce qu'il comporte - des moyens de traitement des deuxièmes signaux de type télétexte pour former et mémoriser une table de données à plusieurs champs dont au moins un champ correspond à une date et au moins un champ correspond à des informations montrables, - des moyens pour détecter, au cours de la visualisation d'une émission de télévision, la date de cette visualisation, et - des moyens pour sélectionner dans la table un enregistrement correspondant aux dates détectées, et pour afficher sur le dispositif de visualisation les informations montrables correspondantes.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent Figure 1 : une représentation schématique d'un récepteur de télévision conforme à l'invention ; Figure 2 : la représentation schématique d'un logiciel de traitement mis en oeuvre dans le récepteur de l'invention.

La figure 1 montre un récepteur de télévision conforme à l'invention. Ce récepteur comporte principalement des moyens 1 de réception des signaux analogiques de type télétexte et de réception de signaux vidéo analogiques d'image. Dans un exemple particulier de réalisation ces moyens 1 comportent un démodulateur analogique 2 délivrant en sortie un signal dit CVBS (Composite Video Baseband Signal), signal vidéo composite avec, dans les blancs, des signaux de type télétexte. Le démodulateur 2 délivre aussi des signaux analogiques vidéo, le signal vidéo analogique d'image lui- même ainsi que des signaux de synchronisation et de commande. Les signaux vidéo analogiques sont transmis à un processeur vidéo 3, relié en sortie à un moniteur 4 de visualisation. Les signaux de type télétexte sont eux prélevés par un décodeur 5, également relié à la sortie du démodulateur analogique 2. Notamment pour afficher des sous-titres, les signaux de type télétexte sont décodés par le décodeur 5, et sont transmis à un dispositif d'incrustation 6 (OSD, On Screen Display - circuit d'incrustation sur l'écran ). La sortie du circuit 6 est reliée à un additionneur 7 qui permet d'appliquer sur le moniteur 4 les signaux vidéo provenant du processeur 3 en même temps que ceux provenant du circuit 6. Le processeur vidéo 3 possède par ailleurs une sortie audio, A, reliée également à un dispositif acoustique du moniteur 4.

Pour des raisons de réalisation pratique, actuellement tous ces organes, de type connu, sont sous le commandement d'un processeur 8 auquel ils sont reliés par un bus 9 de données et signaux, d'adresses, et de commandes. Le bus 9 permet par ailleurs de relier le processeur 8 à une mémoire logicielle 10, à une mémoire de données 11, ainsi qu'à différents périphériques extérieurs dont un récepteur de télécommande infrarouge 12 et un connecteur 13 complet, notamment de type Péritel. Ce connecteur 13 permet dans un exemple courant de relier un magnétoscope 14 au bus 9 en même temps que le récepteur 1.

La mémoire 10 logicielle comporte des sous-programmes, dits ici TV, de gestion du processeur vidéo 3, du moniteur 4, ainsi que de différents accessoires. La mémoire 10 comporte aussi un sous-programme 16, intitulé ici TTXT, apte à provoquer la réception de signaux de type télétexte. Dans la mémoire 11 de données, on a montré deux types de signaux de type télétexte traités par le décodeur 5 et ou le microprocesseur 8 en application du sous-programme 16. La mémoire 11 peut être une mémoire volatile et en particulier faire partie d'une mémoire de travail du microprocesseur 8, ou une mémoire non volatile, par exemple du type EEPROM.

Les informations d'un premier type comportent un certain nombre de pages d'informations telles que 17 à 21. Une première page 17 comporte par exemple une nomenclature permettant de mettre, en regard d'informations 22 de numéros de pages, des informations brèves et résumées 23 relatives au contenu de la page concernée. Le principe de la visualisation des informations de premier type contenues dans la mémoire 11 est le suivant. L'utilisateur avec une télécommande 24, ou un autre organe de commande, sélectionne par une touche, par exemple de type télétexte 25, le lancement du sous-programme 16. II voit alors apparaître la première page 17 sur le moniteur 4. En regardant la nomenclature, il peut avec les autres touches telles que 26 (ici la touche 1) de la télécommande 24 sélectionner une page, ici une page 18 qui l'intéresse, parmi toutes les pages visibles selon ce premier mode de visualisation.

Les deuxièmes types d'informations également mémorisées dans la mémoire 11 concernent des programmes d'émissions de télévision. En pratique, ces informations se présentent sous la forme d'une page unique montrant par exemple le programme de la semaine avec, pour chaque jour tel que 27 de la semaine, une suite d'informations telles que 28 et 29. En pratique, les informations 28 et 29 ne sont pas particulièrement individualisées dans une page 30 qui les contient. Pour y avoir accès, l'utilisateur peut au moyen de sa télécommande 24 actionner des touches + ou des touches - , 31 et 32 respectivement, ou agir sur des index 33 ou 34 respectivement montrés sur l'écran du moniteur 4, pour faire défiler les informations telles que 28 et 29 et s'arrêter sur celles qui l'intéressent.

Comme rappelé ci dessus, ce type de présentation est cependant peu intéressant parce que sa mise à jour est hebdomadaire et que l'utilisateur, notamment en fin semaine, n'a pas accès directement aux informations qui l'intéressent. Ces informations qui l'intéressent comportent essentiellement des indications 35 d'heure et 36 de titres d'émission. Par indication 36 de titre d'émission on pourra également comprendre un court commentaire, une liste des réalisateurs de l'émission (notamment les acteurs d'un film) une heure prévisible de fin de l'émission, ainsi que diverses informations logistiques (par exemple où téléphoner pour se procurer une copie de l'émission). A côté de ces deux informations essentielles 35 et 36, les informations présentées peuvent comporter une information 37 du nom de chaîne et ou du canal sur lequel l'émission est diffusée.

En temps normal, l'utilisateur appuie sur une touche 38, ou sur une combinaison de touches, de sa télécommande 24 pour sélectionner la visualisation des émissions, et avec les touches telles que 26 il peut en choisir une parmi toutes celles possibles. Avec une touche telle que 39, il peut avoir accès aux informations de programmes de la semaine.

Selon l'invention, le récepteur va être perfectionné par l'existence de moyens de traitement des deuxièmes signaux de télétexte, typiquement ceux mémorisés dans la page 30. Ces moyens de traitement des deuxièmes signaux de télétexte sont de préférence réalisés sous la forme d'un sous- programme 40 mémorisé dans la mémoire logicielle 10, et exécuté par le microprocesseur 8. Ce sous-programme 40 recherche dans la page 30 des occurrences de dates telles que 27. Pour une date 27 trouvée, il recherche la présence d'informations d'heure telle que 35. En pratique, il est relativement facile de détecter des informations d'heure telles que 35 et des informations 41 d'heures suivantes. Pour simplifier, on pourra admettre qu'entre deux indications 35 et 41 consécutives, le sous-programme 40 considère que toutes les informations intermédiaires sont des informations de titres ou autre qui justifient d'être montrées. Ce faisant, le sous-programme 40 constitue dans mémoire 11 une table 42 de données, à plusieurs champs, dont au moins un champ 43 correspond à une date (et à une heure) et dont au moins un autre champ 44 comprend les informations de titres, montrables sur le moniteur 4. D'autres méthodes de traitement peuvent être mises au point qui dépendent pour l'essentiel du mode de mise en page du texte de la page 30.

Le récepteur de l'invention comporte également une horloge absolue 45 qui égrène le temps au fur et à mesure. Dans l'invention au moment où l'utilisateur appuie sur la touche 39, ou sur une touche spécifique pour l'usage selon l'invention, le sous-programme 40 prélève l'information de date et d'heure dans l'horloge 45 et déplace un pointeur de lecture 46 dans la table 42 pour que ce pointeur se place en regard de l'enregistrement 47 de cette table, à la date la plus récente qui soit, tout en étant antérieure à la date de l'horloge 45. Le sous-programme 40 prélève alors le contenu correspondant à un enregistrement 47, et qui est situé dans le champ 44 de cet enregistrement, pour le montrer sur l'écran 4. En pratique les informations correspondantes sont fournies au circuit d'incrustation 6 qui lui- même les transfère au circuit d'addition 7. Eventuellement avec les touches 31, 32 ou les index 33 et 34 présentés à un endroit adéquat sur l'écran du moniteur 4, l'utilisateur peut ensuite se déplacer dans le temps pour visualiser une émission suivante (ou précédente). L'avantage de l'invention est que le spectateur n'a pas seulement accès au fichier 30 mais plutôt, dans ce fichier 30, directement (en une seule touche) à l'information actuelle qui l'intéresse.

Lorsque le récepteur est un récepteur mixte, numérique et analogique, il comporte dans un décodeur numérique (non représenté) une mémoire équivalente à la mémoire 11 qui contient des informations relatives aux programmes visualisables avec ce récepteur mixte.

Selon un perfectionnement de l'invention, les enregistrements 47 sont complétés dans la base 42 par des champs respectivement 48 et 49. Les champs 48 et 49 contiennent des informations de noms de chaînes et ou de numéros de pages. Les informations de noms de chaînes peuvent être extraites soit de la page 30, en y prélevant des informations 37 (si elles sont émises en même temps que la page 30), soit en mesurant (au moment de la réception de la page 30) dans le démodulateur analogique 2 la fréquence porteuse d'accord de démodulation et en prélevant, dans une mémoire non représentée de correspondance, en regard de la valeur de fréquence mesurée (correspondant à un numéro de canal), une désignation préenregistrée d'une chaîne de télévision. Dans ce cas, l'enregistrement 47, pour les champs 43, 44 et 48, est réalisé uniquement à partir du récepteur 1. A partir de l'information de nom de chaîne du champ 48, et de l'information de date du champ 43, le sous - programme 40 peut explorer le contenu de la mémoire (non représentée) du décodeur numérique pour y retrouver des informations relatives à cette chaîne et à l'instant présent.

Ces mesures de nom de chaîne et d'instant présent permettent de retrouver une adresse mémorisée dans un champ 49 en correspondance dans l'enregistrement 47. Avec cette adresse en champ 49, le sous- programme 40 fait afficher par le circuit 6 des informations prélevées dans la mémoire du décodeur numérique. En variante, ces informations prélevées sont mémorisées en lieu et place des informations de titres en champ 44. Ou encore, le sous-programme 40 peut prévoir l'affichage à la fois des informations de titres du champ 44 et des informations correspondantes prélevées, à l'adresse contenue dans le champ 49, dans la mémoire de données du décodeur numérique.

Dans un perfectionnement, plutôt que de se satisfaire pour la mémoire 42 des informations relatives à une émission en cours de visualisation, on peut profiter de l'existence d'un double récepteur, dans la plupart des équipements de télévision, pour augmenter la quantité d'information montrable aux utilisateurs. En effet dans un magnétoscope 14, il y a un autre démodulateur analogique. Si le démodulateur analogique 2 du récepteur est utilisé pour visualiser une émission, dans l'invention on peut avec le démodulateur du magnétoscope 14 exécuter une scrutation des signaux télétextes émis par différents émetteurs. Pour chacun d'eux, les informations de programmes de la semaine, du même type que celles de la page 30, sont mémorisées dans la mémoire 11. Elles peuvent être en partie traitées préalablement (de même que celles relatives à la chaîne en cours) de manière à compléter la table 42 avec des enregistrements correspondant à chaque chaîne de télévision scrutée.

Dans les faits, le démodulateur n'accède pas à une chaîne mais à un canal, typiquement une fréquence porteuse de démodulation. Différentes méthodes sont alors possibles pour associer une fréquence porteuse équivalente à un numéro de canal, à un nom de chaîne, et éventuellement à un numéro de page 49 pour utiliser les informations du décodeur numérique. Dans un exemple simple, on retiendra qu'une mémoire préenregistrée, contenue dans un récepteur 1, comporte ces informations de correspondance entre un nom (commercial) de chaîne et un numéro de canal.

Un sous-programme 50 permet l'affichage des informations relatives aux émissions transmises par des signaux analogiques selon un mode compatible avec l'affichage des informations en télévision numérique. Pour l'essentiel le sous-programme 50, en effectuant un accès à la table 42, repère un enregistrement 47 en correspondance de la date présente et (éventuellement) du nom de chaîne en cours. Il y trouve l'adresse par le champ 49 du numéro de page de la mémoire du décodeur numérique où sont stockées les informations à montrer. Celles-ci sont alors affichées selon un mode propre, notamment par intermédiaire de l'additionneur 7, ou directement transmises au circuit d'incrustation 6 qui les présente selon un mode correspondant à la visualisation de signaux analogiques.

La figure 2 montre le mode de l'utilisation de la télécommande 24. Si la touche 25 de télétexte est sollicitée, le récepteur 1 affiche sur le moniteur 4 par une macro-instruction 51, les informations de télétexte des pages 17 à 23. Un test 52 permet de savoir si la touche 39 de visualisation des programmes est sollicitée. Si c'est le cas, les sous-programmes 40 et 50 permettent l'affichage des informations désirées, notamment à l'aide de la télécommande 24. Au cours d'une première étape 53 de cet affichage, le microprocesseur 8 accède aux informations de la page 30. Au cours d'une opération 54, il convertit des informations du fichier unique de la page 30 en des informations de programme reparties en rubriques, typiquement les enregistrements 47. Au cours d'une étape 55 suivante, une table 42 est constituée avec les enregistrements 47 convertis. Au cours d'une étape 56 ultérieure, le sous-programme 50 sélectionne dans la table 42 les informations demandées. Au cours d'une étape 57, un affichage sélectif correspondant est entrepris.

II est par ailleurs possible que les étapes 53 à 55 ne soient pas entreprises en temps réel mais soient entreprises plus régulièrement, par exemple une fois par heure de manière à rafraîchir le contenu de la page 30.

Dans ce cas, lorsque le test 52 est lancé, on peut passer directement aux étapes 56 et 57. Dans ces étapes 56 et 57, bien entendu on sélectionne dans la mémoire 42 l'information correspondant à l'émission de télévision visualisée. Si le perfectionnement avec le magnétoscope 14 est mis en ceuvre, on utilisera par ailleurs l'information de nom de chaîne délivrée par le démodulateur 2 pour sélectionner, parmi les enregistrements d'une table 42 plus complète, l'enregistrement correspondant à la chaîne visualisée et à l'heure présente. Dans ces conditions, il est possible de lancer au cours d'une étape ultérieure 58, à la fois une sélection des émissions avec la télécommande, et à la fois un affichage des informations de confort correspondant à l'émission sur laquelle on vient de zapper. Si le test 52 n'est pas sollicité, la sélection des émissions par la télécommande se fera sans présentation des informations de confort.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS 1 - Récepteur de télévision comportant - des moyens (1, 3) de réception de signaux vidéo analogiques d'image, - des moyens (1, 5) de réception de signaux de type télétexte accompagnant ces signaux vidéo analogiques d'image, et - un dispositif (4) de visualisation d'images correspondant à ces signaux, - des premiers signaux (16-23) de type télétexte étant relatifs à une émission en cours de visualisation, et des deuxièmes signaux (27-37) de type télétexte étant relatifs à un programme d'émissions de télévision, caractérisé en ce qu'il comporte - des moyens de traitement (40) des deuxièmes signaux de type télétexte pour former et mémoriser une table (42) de données à plusieurs champs dont au moins un champ (43) correspond à une date et au moins un champ (44) correspond à des informations montrables, - des moyens (45) pour détecter, au cours de la visualisation d'une émission de télévision, la date de cette visualisation, et - des moyens (46, 50) pour sélectionner dans la table un enregistrement correspondant aux dates détectées, et pour afficher sur le dispositif de visualisation les informations montrables correspondantes. 2 - Récepteur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un décodeur de signaux de télévision numérique, et des moyens (49) pour extraire d'un flux de signaux numériques transmis tout ou partie des informations montrables. 3 - Récepteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens pour extraire comportent la création dans la table d'un champ numéro de page pour montrer, au cours de la visualisation d'une émission dont le contenu est transmis par des signaux vidéo analogiques, des informations mémorisées en correspondance dans une mémoire du décodeur numérique. 4 - Récepteur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un module (45) de génération d'un signal de date. 5 - Récepteur selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte une télécommande (24) munie d'un bouton spécifique (39) pour mettre en oeuvre à la demande les moyens de sélection d'un enregistrement de la table et d'affichage des informations montrables correspondantes. 6 - Récepteur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des deuxièmes moyens (14) de réception de signaux analogiques, des moyens pour faire scruter par ces deuxièmes moyens un ensemble de canaux de transmission par lesquels sont diffusé de tels autres signaux analogiques, et des moyens pour traiter des deuxièmes signaux de type télétexte de ces autres signaux analogiques pour former et mémoriser une table de base de données à plusieurs champs, avec plusieurs enregistrements, dont des champs correspondent à des dates, des champs (48) correspondent à des identités de chaîne de télévision, et des champs(44, 49) correspondent à des informations montrables. 7 - Récepteur selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comporte - des moyens pour sélectionner dans la table un enregistrement correspondant aux dates et identités détectées, et pour afficher sur le dispositif de visualisation les informations montrables correspondantes. 8 - Récepteur selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit (6) de transcodage des informations mémorisées en signaux vidéo transcodés et un circuit (7) d'addition des signaux transcodés aux signaux vidéo analogiques d'image.