FR2806761A1 - Cheville d'ancrage - Google Patents

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    • F16B13/00Dowels or other devices fastened in walls or the like by inserting them in holes made therein for that purpose
    • F16B13/04Dowels or other devices fastened in walls or the like by inserting them in holes made therein for that purpose with parts gripping in the hole or behind the reverse side of the wall after inserting from the front
    • F16B13/08Dowels or other devices fastened in walls or the like by inserting them in holes made therein for that purpose with parts gripping in the hole or behind the reverse side of the wall after inserting from the front with separate or non-separate gripping parts moved into their final position in relation to the body of the device without further manual operation
    • F16B13/0891Dowels or other devices fastened in walls or the like by inserting them in holes made therein for that purpose with parts gripping in the hole or behind the reverse side of the wall after inserting from the front with separate or non-separate gripping parts moved into their final position in relation to the body of the device without further manual operation with a locking element, e.g. wedge, key or ball moving along an inclined surface of the dowel body

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Abstract

La présente invention concerne une cheville d'ancrage, destinée à être insérée dans un trou borgne.Cette cheville (1) comporte un mandrin (11) dont la face périphérique extérieure (16) présente, dans une zone d'extrémité distale (15) destinée à être logée dans le trou borgne, une encoche (22) dont le fond (29) s'éloigne de l'axe (2) du mandrin (11) dans un sens allant vers l'extrémité distale (14) du mandrin (11). Dans cette encoche (22) est logée une cale cunéiforme (23) qui, en glissant sur le fond (29) de l'encoche (22), vient s'ancrer dans la face périphérique intérieure du trou borgne. Entre cette encoche (22) et l'extrémité distale (14) du mandrin (11), la face périphérique extérieure (16) de celui-ci présente un méplat (37) placé en retrait vers l'axe (2) par rapport à une surface cylindrique (38) enveloppe de la face périphérique extérieure (16) du mandrin (11).Ce méplat (37) évite un échappement de la cale (23) par fluage et permet d'utiliser pour la cale (23) comme pour le mandrin (11) un matériau ductile tel qu'un acier doux.

Description

La présente invention concerne une cheville d'ancrage, destinée à être
insérée dans un trou borgne longitudinal d'un premier élément pour permettre l'ancrage d'un deuxième élément sur celui-ci et comportant à cet effet: - un mandrin présentant un axe longitudinal et -comportant une extrémité transversale proximale et une extrémité transversale distale, destinées à être tournées respectivement vers l'extérieur et vers l'intérieur du trou, une face périphérique extérieure présentant une forme courante cylindrique de révolution autour de l'axe et s'étendant longitudinalement de l'une à l'autre desdites extrémités proximale et distale, des moyens de réception d'un organe de serrage longitudinal du deuxième élément contre le premier élément, aménagés dans une zone d'extrémité proximale du mandrin, et une encoche de ladite face périphérique extérieure, aménagée dans une zone d'extrémité distale du mandrin et définie par un épaulement transversal tourné dans un sens longitudinal orienté de l'extrémité proximale vers l'extrémité distale et par un fond tourné dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe et s'éloignant progressivement de l'axe, dans ledit sens longitudinal, à partir de l'épaulement, - une cale cunéiforme engagée dans l'encoche et définie par une base tournée vers l'axe et placée en appui coulissant sur le fond de l'encoche, par un talon transversal tourné dans le sens opposé audit sens longitudinal et placé en appui longitudinal contre l'épaulement de l'encoche dans une position initiale déterminée de la cale par rapport au mandrin, et par un dos tourné dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe et présentant une forme courante épousant au moins approximativement une surface cylindrique enveloppe de la face périphérique extérieure du mandrin dans ladite position initiale déterminée mais comportant au moins une dent d'ancrage dans le premier élément, formant une saillie transversale par rapport à cette surface cylindrique enveloppe dans ladite position initiale déterminée, -des moyens de retenue provisoire de la cale dans ladite position initiale déterminée, autorisant un coulissement de la cale dans ledit sens longitudinal par rapport au mandrin, à partir de ladite position initiale
déterminée, de façon à accentuer ladite saillie transversale de la dent.
d'ancrage, au nombre d'au moins une, par rapport à ladite surface cylindrique enveloppe par un effet de came résultant de l'appui coulissant
de la base sur le fond de l'encoche.
Dans l'ensemble de la présente description, on entend par "surface
cylindrique enveloppe" de la face périphérique extérieure du mandrin une surface géométrique longitudinale, cylindrique de révolution autour de l'axe, avec laquelle la face périphérique extérieure du mandrin se confond là o elle est également cylindrique de révolution autour de l'axe et qui prolonge
par ailleurs cette face périphérique extérieure.
Une telle cheville est décrite dans le brevet britannique n0 175 127
et largement répandue dans divers modes de réalisation.
Quel que soit son mode de réalisation, sa pose s'effectue de la façon suivante: On réalise dans le premier élément un trou borgne présentant une dimension longitudinale ou profondeur supérieure à la dimension longitudinale séparant mutuellement l'extrémité distale du mandrin et sa zone d'extrémité proximale et un diamètre légèrement supérieur à celui de la surface cylindrique enveloppe de la face périphérique extérieure du mandrin, à savoir du même ordre que la plus grande dimension transversale que présente l'ensemble formé par le mandrin et la cale, occupant sa position initiale déterminée par rapport au mandrin, au niveau
de la dent d'ancrage au nombre d'au moins une.
Ensuite, on insère longitudinalement à force l'ensemble formé par le mandrin et la cale cunéiforme, provisoirement retenue dans sa position initiale déterminée, jusqu'à ce qu'il soit enfoncé dans le trou borgne sur une profondeur supérieure, d'une valeur prédéterminée, à ce que doit être la profondeur d'insertion en fin de pose de la cheville. Au cours de ce mouvement, la dent d'ancrage au nombre d'au moins une ripe contre le matériau constitutif du premier élément, autour du trou borgne, en griffant ce matériau et/ou en s'émoussant légèrement, étant entendu que la face périphérique extérieure du mandrin s'applique également contre le matériau constitutif du premier élément, diamétralement à l'opposé de la dent d'ancrage au nombre d'au moins une par rapport à l'axe longitudinal alors
approximativement commun du mandrin et du trou borgne.
A la fin de ce mouvement, la dent d'ancrage, au nombre d'au moins une, reste appliquée contre le matériau constitutif du premier élément sous une contrainte transversale suffisante pour que, lorsqu'on -applique ensuite au mandrin une traction longitudinale dans le sens d'une extraction par rapport au trou, la cale reste immobilisée à l'encontre d'une telle extraction, par ancrage dans le matériau constitutif du premier élément, alors que le mandrin coulisse longitudinalement dans le trou borgne, vers l'extérieur de celui-ci. On arrête cette extraction du mandrin lorsque celui-ci n'est plus engagé dans le trou borgne que sur la dimension longitudinale prédéterminée précitée, dans laquelle sa zone d'extrémité distale est
encore intégralement engagée dans le trou borgne.
Dans la mesure o la cale reste immobilisée longitudinalement à I'intérieur du trou borgne pendant ce mouvement d'extraction partielle du mandrin, il apparaît entre la base de la cale et le fond de l'encoche du mandrin un effet de came qui se traduit par le fait qu'au fur et à mesure de l'extraction partielle du mandrin, la cale est repoussée de plus en plus dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe de celui-ci, et vient en prise de plus en plus fermement, par la dent d'ancrage au nombre d'au moins une, avec le matériau constitutif du premier élément, étant entendu que la face périphérique extérieure du mandrin continue à s'appliquer contre ce matériau constitutif, diamétralement à l'opposé de la dent d'ancrage au nombre d'au moins une par rapport à l'axe longitudinal toujours approximativement commun du mandrin et du trou borgne, toutefois sans subir un effet d'ancrage similaire puisqu'elle est elle-même démunie de dent d'ancrage, c'est-a-dire lisse. On limite la course longitudinale d'extraction partielle du mandrin hors du trou à une valeur inférieure à la dimension longitudinale du fond de l'encoche, de telle sorte qu'une tendance du mandrin à s'extraire davantage du trou, sous l'effet d'une charge qui lui serait appliquée par la suite par le deuxième élément, se traduise par une poursuite de cet effet de came et par conséquent par un affermissement de
l'ancrage de la cheville dans le premier élément.
Cependant, on a pu constater que dans le cas des modes de réalisation actuellement connus d'une telle cheville d'ancrage, I'application au mandrin d'une charge longitudinale d'extraction dépassant un seuil prédéterminé se traduit par un fluage du matériau constitutif de la cale, éventuellement également par un fluage du matériau const4tutif du mandrin, dans une mesure telle que la cale échappe à l'encoche du mandrin qui,
ainsi, se trouve libéré et s'échappe brutalement du trou du premier élément.
Pour éviter un tel accident, on peut choisir pour la cale et le mandrin un matériau peu ductile, tel qu'un acier trempé, mais le choix d'un tel matériau complique la fabrication de la cheville et grève
considérablement le prix de revient de celle-ci.
Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients de l'art antérieur et, à cet effet, la présente invention propose une cheville d'ancrage telle que définie en préambule, caractérisée en ce que l'encoche est longitudinalement espacée de l'extrémité distale du mandrin et en ce que la face périphérique extérieure de celui-ci présente, entre l'encoche et l'extrémité distale du mandrin, un méplat longitudinal qui est placé en retrait vers l'axe par rapport à ladite surface cylindrique enveloppe et auquel le
fond de l'encoche se raccorde dans ledit sens longitudinal.
La cheville d'ancrage selon l'invention se distingue ainsi des chevilles d'ancrage de l'Art antérieur, dans lesquelles le fond de l'encoche du mandrin se raccorde, dans le sens longitudinal allant de l'extrémité proximale vers l'extrémité distale, soit à une arête circulaire délimitant une face transversale d'extrémité distale, comme il ressort des dessins du brevet britannique précité, soit à la face périphérique extérieure du mandrin, laquelle est cylindrique de révolution autour de l'axe de celui-ci, ce qui correspond à une délimitation de ce fond, plan, par une arête elliptique de
toute part à l'exception du raccordement du fond avec le talon.
De façon tout à fait surprenante, on a pu constater que la présence du méplat caractéristique de l'invention, lequel peut s'étendre jusqu'à l'extrémité distale du mandrin dans ledit sens longitudinal pour des raisons de simplicité de fabrication, permet d'éviter le fluage précité même si le mandrin et la cale sont en un matériau ductile tel que de l'acier doux, ce qui permet d'éviter les accidents constatés avec les chevilles de l'art antérieur, même sans être obligé pour autant d'utiliser pour fabriquer le mandrin et la
cale des matériaux et procédés coûteux.
Cet effet peut être encore amélioré si, selon un mode de réalisation préféré de ia cale, celle-ci présente des dimension6 longitudinales inférieures à celles de l'encoche et est définie, dans ledit sens longitudinal,
par un front transversal tourné dans ce sens.
Naturellement, on peut donner différentes formes à la dent d'ancrage, au nombre d'au moins une. Toutefois, de façon préférée en termes d'efficacité d'ancrage dans le matériau constitutif du premier élément tant lorsque la cale occupe encore sa position initiale déterminée par rapport au mandrin que lorsque, après la pose, elle est décalée longitudinalement vers l'extrémité distale du mandrin par rapport à cette position initiale, la dent d'ancrage, au nombre d'au moins une, présente la forme d'une nervure en arc de révolution autour de l'axe, référence étant
faite à la position initiale prédéterminée de la cale par rapport au mandrin.
A cet égard, la possibilité d'utiliser un matériau ductile tel qu'un acier doux pour réaliser la cale se révèle particulièrement avantageuse en ce sens qu'il est possible de réaliser la dent d'ancrage, au nombre d'au moins une, par fluage du matériau constitutif de la cale. Plus précisément, lorsque le dos de la cale comporte ladite nervure en plusieurs exemplaires, répartis longitudinalement, comme il est préféré pour des raisons d'efficacité d'ancrage de la cale dans le matériau constitutif du trou borgne, il est possible de réaliser ces différents exemplaires par fluage du matériau constitutif de la cale à partir de zones respectivement voisines de celle-ci, si bien que les différents exemplaires de la nervure sont séparés mutuellement, sur le dos de la cale, par des gorges transversales résultant
du fluage.
Différents exemplaires de la dent d'ancrage, notamment de la nervure, peuvent ainsi être répartis sur la totalité de la dimension longitudinale du dos de la cale mais, de préférence, la dent d'ancrage, au nombre d'au moins une, laisse dégagée au moins une zone longitudinalement limitée du dos de la cale, laquelle zone présente une forme en arc de révolution autour de l'axe si l'on se réfère à la position initiale de la cale par rapport au mandrin. Une telle disposition se révèle particulièrement avantageuse notamment en ce qui concerne la coopération de la cale avec les moyens de retenue provisoire dans sa position initiale déterminée par rapport au mandrin, en ee sens qu'il est possible de prévoir que ces moyens comportent un bracelet transversal extensible, éventuellement plastiquement mais de préférence élastiquement pour des raisons de facilité de mise en place de ce bracelet, lequel bracelet entoure ladite zone longitudinalement limitée, au nombre d'au moins une, et une zone longitudinalement correspondante de la face périphérique extérieure du mandrin; ainsi, le bracelet peut assurer une retenue provisoire efficace de la cale dans sa position initiale déterminée par rapport au mandrin sans pour autant risquer d'entraver l'ancrage de la dent, au nombre d'au moins une, dans le matériau constitutif du premier
élément.
En particulier, la dent d'ancrage, au nombre d'au moins une, peut laisser ainsi dégagée au moins une zone longitudinalement extrême du dos de la cale, en arc de révolution autour de l'axe, adjacente au talon de la cale, auquel cas le bracelet entoure de préférence cette zone longitudinalement extrême et la zone longitudinalement correspondante de la face périphérique extérieure du mandrin, sans risque de venir interférer avec le matériau constitutif du premier élément, à l'intérieur du trou borgne, lorsque la cale sort progressivement de l'encoche du mandrin, en quittant sa position initiale déterminée par rapport à celui- ci, au cours de l'extraction partielle du mandrin hors du trou borgne à la pose de la cheville. La retenue provisoire de la cale dans sa position initiale par rapport au mandrin est encore plus efficace si, de façon encore préférée, le bracelet chevauche le talon de la cale et l'épaulement de l'encoche en entourant également une zone de la face périphérique extérieure du mandrin longitudinalement
adjacente à l'encoche, dans ladite position initiale déterminée.
Cependant, la dent d'ancrage, au nombre d'au moins une, peut laisser dégagées d'autres zones du dos de la cale. Ainsi, de préférence, elle laisse en outre dégagée au moins une zone longitudinalement extrême du. dos de la cale, longitudinalement opposée au talon de celle-ci et présentant une forme en arc de révolution autour de l'axe si l'on se réfère à la position initiale déterminée de la cale par rapport au mandrin, ce qui facilite l'insertion longitudinale de la cale dans le trou borgne du premier élément lors de la pose de la cheville, d'une part, et rernd la cale moins sensible au fluage qu'au niveau de la dent d'ancrage, au nombre d'au moins une, dans la zone de cette cale qui tend à s'éloigner le plus de l'axe du mandrin lorsque que l'effet de came précité s'applique entre la base de
la cale et le fond de l'encoche du mandrin.
Diverses conformations peuvent également être données au fond
de l'encoche et, de façon complémentaire, à la base de la cale.
En particulier, I'un et l'autre peuvent présenter une forme respective plane présentant une pente uniforme par rapport à l'axe du mandrin, en référence à ladite position initiale déterminée de la cale en ce qui concerne la base de cette dernière, respectivement à partir de l'épaulement ou du talon. Cependant, selon un mode de réalisation préféré, le fond de l'encoche et la base de la cale présentent deux zones respectives, à savoir une première zone plane, parallèle à l'axe, longitudinalement adjacente respectivement à l'épaulement ou au talon, et une deuxième zone plane s'éloignant progressivement de l'axe dans le sens longitudinal allant de l'extrémité proximale vers l'extrémité distale, en référence à la position
initiale déterminée de la cale en ce qui concerne la base de cette dernière.
Cette disposition permet en particulier de stabiliser la cale dans sa position initiale déterminée par rapport au mandrin, surtout si la première zone de la base de la cale coïncide longitudinalement avec une zone longitudinalement extrême du dos de la cale, en arc de révolution autour de l'axe si l'on se réfère à la position initiale de la cale et adjacente au talon de celle-ci, que la dent d'ancrage, au nombre d'au moins une, laisse dégagée et sur laquelle s'applique partiellement un bracelet de retenue provisoire de la cale dans sa position initiale par rapport au mandrin, selon un mode de
réalisation préféré précité.
.... La cheville selon l'invention peut par ailleurs présenter toute disposition connue, dès lors qu'elle est compatible avec la mise en oeuvre
de la présente invention.
En particulier, elle peut être de type mâle, auquel cas les moyens de réception d'un organe de serrage comportent un filetage de la face périphérique extérieure du mandrin dans ladite zone d'extrémité proximale de celui-ci, ou bien de type femelle, auquel cas les moyens de réception précités comportent un trou longitudinal taraudé aménagé coaxialement
dans l'extrémité proximale du mandrin.
Dans le cas d'une cheville mâle, le mandrin est destiné à rester en saillie hors du trou borgne du premier élément par sa zone d'extrémité proximale, si bien que la profondeur sur laquelle on insère l'ensemble formé par le mandrin et la cale à l'intérieur du trou borgne du premier élément avant d'appliquer au mandrin une traction dans le sens de l'extraction pour affermir l'ancrage de la cale dans le premier élément n'est pas critique dès lors qu'elle est suffisante pour autoriser l'ancrage et laisse subsister hors du trou borgne une longueur de zone d'extrémité proximale de celui-ci suffisante pour permettre l'application de la traction précitée puis le vissage
d'un organe de serrage tel qu'un écrou de cette zone d'extrémité proximale.
Par contre, il est généralement important, dans le cas d'une cheville femelle, que le mandrin ne forme pas de saillie hors du trou borgne du premier élément après son extraction partielle d'ancrage de la cale dans celui-ci et, de préférence, affleure alors l'embouchure du trou borgne dans le premier élément ou soit alors placé aussi peu en retrait que possible par
rapport à cette embouchure.
On prévoit par conséquent, selon un mode de mise oeuvre préféré de la présente invention, que la cheville comporte des moyens destinés à former provisoirement une butée de limitation d'enfoncement longitudinal du mandrin dans ledit sens longitudinal à l'intérieur du trou borgne du premier élément, ladite butée étant placée en saillie transversale par rapport à la surface cylindrique enveloppe de la face périphérique extérieure du mandrin, tournée dans ledit sens longitudinal et présentant un décalage longitudinal prédéterminé, inférieur à la dimension longitudinale du fond de
l'encoche, par rapport à l'extrémité proximale du mandrin.
Naturellement, une fois la cheville posée, ces moyens de butée ne doivent pas constituer d'obstacle au positionnement du deuxième élément par rapport au premier et au vissage de l'organe de serrage. A cet effet, de façon particulièrement simple et économique de mise en oeuvre, lorsque l'organe de serrage comporte de façon connue une tige longitudinale filetée, vissée coaxialement dans le trou taraudé de l'extrémité proximale du mandrin, et une tête transversale solidaire de la tige et présentant des dimensions transversales supérieures au diamètre de ladite surface cylindrique enveloppe, on peut prévoir des moyens d'indexage d'un décalage longitudinal correspondant audit décalage longitudinal prédéterminé, entre ladite tête et l'extrémité proximale du mandrin, de telle sorte que ladite tête constitue provisoirement ladite butée de limitation d'enfoncement longitudinal du mandrin à l'intérieur du trou borgne du premier élément. Ainsi, dès lors que la tête de l'organe de serrage respecte ce décalage longitudinal par rapport à l'extrémité proximale du mandrin, c'est-à-dire dès lors que l'indexage est respecté, le fait d'enfoncer initialement le mandrin dans le trou borgne du premier élément jusqu'à ce que la tête de l'organe de serrage s'appuie longitudinalement sur le premier élément autour du trou borgne assure que le mandrin atteigne à l'intérieur du trou une profondeur telle qu'après son extraction partielle, propre à provoquer l'ancrage de la cale dans le matériau constitutif du premier élément, I'extrémité proximale du mandrin affleure le premier élément autour du trou borgne ou soit placé en léger
retrait à l'intérieur celui-ci et, en tout cas, ne forme pas saillie hors de celui-
ci. Ensuite, l'organe de serrage peut être vissé ou dévissé à volonté.
Lorsque, comme il est préféré, on désire effectuer l'extraction partielle du mandrin hors du trou borgne du premier élément, dans des conditions propres à provoquer l'ancrage de la cale dans un matériau constitutif de celui-ci, par vissage de l'organe de serrage dans le trou taraudé de l'extrémité proximale du mandrin alors que la tête de cet organe
de serrage s'appuie sur le premier élément autour du trou borgne de celui-
ci, il est préférable d'utiliser des moyens d'indexage qui, à la fois, soient propres à assurer leur rôle d'indexage et ne constituent pas d'obstacle à un tel mode d'extraction partielle du mandrin hors du trou borgne du premier élément. Plusieurs modes de réalisation des moyens d'indexage peuvent
être choisis à cet effet.
Dans l'un de ces modes de réalisation, les moyens d'indexage comportent un marquage de ladite tige filetée, coïncidant avec l'extrémité proximale du mandrin lorsque ladite tige présente par rapport à celui-ci ledit décalage longitudinal déterminé. Un simple anneau d'encre ou de peinture, apposé sur la tige filetée à l'endroit approprié, peut suffire à cet effet. Alors, il suffit au poseur de constater que le marquage de la tige filetée coïncide avec l'extrémité proximale du mandrin et de veiller ensuite à ne pas faire tourner la tige filetée par rapport au mandrin jusqu'à ce que la tête de l'organe de serrage repose sur le premier élément autour du trou, pour avoir la certitude que le mandrin est alors enfoncé sur la profondeur convenable à l'intérieur de ce trou; le marquage ne constitue pas d'obstacle à ce que, ensuite, on visse l'organe de serrage, par sa tige filetée, dans le trou de l'extrémité proximale du mandrin pour provoquer l'extraction partielle de celui-ci, et il ne s'oppose pas non plus aux dévissage et revissage ultérieurs
de l'organe de serrage par rapport au mandrin.
Selon un autre mode de réalisation des moyens d'indexage, ces derniers comportent une entretoise engagée et retenue sur ladite tige entre ladite tête et l'extrémité proximale du mandrin et présentant une dimension longitudinale correspondant audit décalage longitudinal déterminé, ladite entretoise étant propre à s'escamoter ou à être escamotée, de préférence sans dévissage de l'organe de serrage par rapport au mandrin à partir d'une position relative dans laquelle l'entretoise est en appui dans ledit sens longitudinal contre l'extrémité proximale du mandrin et dans le sens opposé audit sens longitudinal contre ladite tête et dans lequel ladite tête et l'extrémité proximale du mandrin présentent entre elles ledit décalage longitudinal prédéterminé. Le fait que, comme il est préféré, l'entretoise soit propre à s'escamoter ou à être escamotée sans dévissage de l'organe de serrage à partir d'une telle position relative permet de conserver l'indexage
tant qu'il est utile.
L'entretoise précitée peut elle-même présenter plusieurs modes de réalisation. Dans l'un de ces modes de réalisation, elle entoure coaxialement ladite tige entre ladite tête et l'extrémité proximale du mandrin et elle est compressible longitudinalement, notamment entre ladite tête et l'extrémité proximale du mandrin, sous l'effet d'un vissage de l'organe de serrage par rapport au mandrin à partir de ladite position relative. Ainsi, I'entretoise à l'état non comprimé longitudinalement assure l'indexage mais, en se comprimant longitudinalement lors du vissage de l'organe de serrage par rapport au mandrin, elle ne constitue pas d'obstacle à ce vissage et à l'extraction partielle, qui en résulte, du mandrin hors du trou borgne du
premier élément.
La compressibilité longitudinale de l'entretoise peut être plastique ou élastique, mais il est bien entendu que, dans la mesure o la dimension longitudinale résiduelle de l'entretoise a pour conséquence un décalage correspondant de l'extrémité proximale du mandrin vers l'intérieur du trou borgne en fin de vissage de l'organe de serrage lors de l'extraction partielle du mandrin hors du trou borgne, le mode de réalisation de l'entretoise doit être choisi de telle sorte que cette dimension résiduelle soit aussi faible que possible. En outre, la compression longitudinale de l'entretoise ne doit
s'accompagner d'aucune expansion sensible de celle-ci.
Par exemple, aux effets précités, ladite entretoise peut constituer un ressort hélicoïdal élastiquement compressible longitudinalement à partir d'un état de repos dans lequel, en l'absence de contrainte longitudinale, il présente une dimension longitudinale correspondant audit décalage longitudinal déterminé, et ce ressort hélicoïdal est avantageusement formé d'une seule spire d'un fil métallique fin entre deux anneaux transversaux de celui-ci, susceptibles de tourner l'un par rapport à l'autre de telle sorte que la spire s'aplatisse entre eux sans s'expanser transversalement au fur et à mesure de l'écrasement du ressort, consécutif au vissage de l'organe de
serrage par rapport au mandrin.
Dans un autre mode de réalisation de l'entretoise, celle-ci entoure.
coaxialement ladite tige entre ladite tête et l'extrémité proximale du mandrin, comme dans le mode de réalisation précité, mais elle est rigide longitudinalement, est ouverte ou susceptible d'être ouverte transversalement sur la totalité de sa dimension longitudin.ale, et elle est déformable transversalement dans le sens de l'expansion afin de permettre de la détacher de ladite tige par un mouvement relatif transversal, de préférence immédiatement avant la pose ou pendant celleci, à savoir alors que le mandrin et la cale sont déjà partiellement insérés dans le trou borgne du premier élément mais que le mandrin en fait encore saillie. Ainsi par exemple, l'entretoise peut constituer une pince élastiquement expansible transversalement à partir d'un état dans lequel elle est emboîtée sur ladite tige. Naturellement, il y a lieu de prendre garde à ne plus faire tourner l'organe de serrage par rapport au mandrin après que l'on ait ôté I'entretoise ainsi conçue et jusqu'à ce que ladite tête vienne buter sur le
premier élément autour du trou borgne de celui-ci.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de
la description ci-dessous, relative à quelques exemples non limitatifs de
mise en oeuvre, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de
cette description.
La figure 1 montre une vue en élévation d'une cheville mâle conforme à la présente invention avant la pose, alors que la cale occupe sa
position initiale déterminée par rapport au mandrin.
La figure 2 montre une vue partielle, en perspective, de cette cheville par l'extrémité distale du mandrin, alors que la cale occupe encore
sa position initiale.
La figure 3 montre une vue en élévation latérale, avec coupe axiale partielle, d'une cheville femelle selon l'invention, dont la cale occupe sa
position initiale par rapport au mandrin.
Les figures 4 et 5 montrent, en des vues analogues à celle de la figure 3 mais limitées à la zone d'extrémité proximale du mandrin et à l'organe de serrage, des modes de réalisation des moyens d'indexage
différents de celui qui est illustré à la figure 3.
2806761' On se référera en premier lieu aux figures 1 et 2, o l'on a désigné par 1
la cheville selon l'invention, présentant un axe longitudinal 2 et destinée à être insérée longitudinalement dans un trou borgne 3 creusé dans un élément 4 tel qu'un mur ou un autre élément de maçonnerie, à partir d'une face 5 de celui-ci. Pour des raisons de simplicité et avec une
approximation convenant aux fins de la présente description, le trou
borgne 3 sera considéré comme possédant le même axe longitudinal 2 que la cheville selon l'invention 1, et cet axe commun 2 sera considéré comme perpendiculaire à la face 5, au moins dans les zones de celle-ci bordant le trou borgne 3. Compte tenu de cette approximation, le trou borgne 3 est délimité par une face périphérique intérieure 6 longitudinale, cylindrique de révolution autour de l'axe 2 avec un rayon déterminé R1, et par un fond transversal 7 qui présente une forme indifférente, par exemple concave et tronconique de révolution autour de l'axe 2, et que la face périphérique
intérieure 6 relie à la face 5 de l'élément 4.
La cheville selon l'invention 1, destinée dans ce cas à permettre la solidarisation d'un élément 8 avec l'élément 4 par serrage longitudinal de l'élément 8 contre la face 5 de l'élément 4, autour du trou borgne 3, au moyen d'un écrou 9 s'appuyant à plat sur l'élément 8 par l'intermédiaire d'une rondelle 10, comporte un mandrin longitudinal 11 formant goujon qui, après la pose de la cheville 1 dans le trou borgne 3, présente en-dehors de celui-ci une extrémité transversale proximale 12 et une zone longitudinale d'extrémité proximale 13 filetée pour coopérer avec l'écrou 9, alors qu'il présente à l'intérieur du trou borgne 3 une extrémité transversale distale 14
et une zone longitudinale d'extrémité distale 15.
Longitudinalement de l'une à l'autre de ses extrémités transversales 12, 14, le mandrin 11 est délimité, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 2, par une face périphérique extérieure 16 qui, de façon courante, présente une forme cylindrique de révolution autour de l'axe 2 avec un rayon R2 inférieur au rayon R1; la différence entre les rayons R1 et R2 peut être de l'ordre de quelques dixièmes de millimètre à environ 1 mm, notamment selon la valeur du rayon R1, de façon connue d'un Homme du métier dans le cas des chevilles d'ancrage de l'art antérieur. A chacune de ses extrémités proximale 12 et distale 14, le mandrin 1.1 est délimité par une face frontale plane 17, 18, en forme de disque d'axe 2, raccordée par un chanfrein respectif 19, 20, tronconique de révolution autour de l'axe 2 et
convexe, à la face périphérique extérieure 16.
Sur une partie déterminée de sa dimension longitudinale ou longueur à partir de l'extrémité proximale 12, à savoir dans l'exemple illustré sur environ la moitié de cette dimension longitudinale, la face périphérique extérieure 16 du mandrin 11 est creusée d'un filetage 21 d'axe 2, servant au vissage de l'écrou 9, ce qui définit la zone d'extrémité proximale 13 du mandrin 11. Généralement, après la pose de la cheville 1 dans le trou borgne 3 d'un élément tel que l'élément 4, une partie de cette zone
d'extrémité distale 13 filetée reste engagée dans le trou borgne 3.
Sur une partie de la dimension longitudinale ou longueur restante, définissant la zone d'extrémité distale et quant à elle destinée à rester intégralement à l'intérieur du trou borgne 3 après la pose de la cheville, la face périphérique extérieure 16 du mandrin 11 est creusée, d'un seul côté de l'axe 2, d'une encoche 22 logeant partiellement une cale 23 destinée à assurer l'ancrage solidaire du mandrin 11 à l'intérieur du trou
borgne 3.
L'encoche 22 et la cale 23, lorsqu'elle est engagée dans cette encoche 22 dans des conditions normales de mise en oeuvre de la cheville 1, présentent une symétrie respective par rapport à un plan longitudinal 24
incluant l'axe 2.
Si l'on définit un sens longitudinal 25 dirigé de l'extrémité proximale 12 vers l'extrémité distale 14 et correspondant au sens d'insertion coaxiale de la cheville 1 dans le trou borgne 3, et un sens longitudinal 26 opposé à ce sens 25, l'encoche 22 est délimitée de la façon suivante: - dans le sens 26, elle est délimitée par un épaulement plan 28 perpendiculaire à l'axe 2 et tourné dans le sens 25; - vers l'axe 2 et dans le sens 25, elle est délimitée par un fond 29 tourné dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 2, intégralement placé d'un même côté de celui-ci et comportant dans cet exemple deux zones planes, à savoir une première zone 30 directement adjacente à l'épaulement 28 et se raccordant à celui-ci dans le sens 26, laquelle première zone 30 est parallèle à l'axe 2 et aussi proche que possible de celui-ci, compte tenu notamment d'impératifs de résistance mécanique du mandrin 11 qui présente à ce niveau sa section transversale minimale, et une deuxième zone 31 qui, à partir de la zone 30 à laquelle.elle se raccorde dans le sens 26, s'éloigne progressivement de l'axe 2 dans le sens 25 en
formant par rapport à l'axe 2 un angle a de l'ordre d'une dizaine de degrés.
Les zones 30 et 31 du fond 29 de l'encoche 22, comme l'épaulement 28, sont perpendiculaires au plan 24 et respectivement symétriques par rapport à celui-ci; dans le sens d'un éloignement par rapport à ce plan 24, respectivement de part et d'autre de celui-ci, elles se raccordent à la face périphérique extérieure 16 par une arête 32 en arc de cercle centré sur l'axe 2 en ce qui concerne l'épaulement 28, par une arête 33 rectiligne et parallèle à l'axe 2 en ce qui concerne la zone 30, et par une arête 34 en partie d'ellipse en ce qui concerne la zone 31. Les raccordements respectifs de la zone 30 avec l'épaulement 28 et avec la zone 31, respectivement dans le sens 26 et dans le sens 25, présentent quant à eux la forme d'une arête rectiligne respective 35, 36,
perpendiculaire au plan 24.
Les arêtes 34 se rapprochent mutuellement dans le sens 25, symétriquement l'une de l'autre par rapport au plan 24, mais elles ne se rejoignent pas, à la différence d'arêtes similaires que présentent les chevilles de l'Art antérieur. En effet, de façon caractéristique de la présente invention, la face périphérique extérieure 16 du mandrin 11 présente dans le prolongement de la zone 31 du fond 29 de l'encoche 22 dans le sens 25, depuis l'encoche 22 jusqu'au chanfrein 20 de l'extrémité distale 14 du mandrin 11, un méplat 37 plan, perpendiculaire au plan 24 et symétrique par rapport à celui-ci, lequel méplat 37 est ainsi placé en retrait de quelques dixièmes de millimètres, vers l'axe 2, par rapport à une surface géométrique 38, cylindrique de révolution autour de l'axe 2 avec un rayon égal à R2, laquelle surface géométrique 38 constitue l'enveloppe cylindrique de la face périphérique extérieure 16 du mandrin 11; on observera que l'encoche 22
est également placée en retrait vers l'axe 2 par rapport à cette surface 38.
Si l'on définit le retrait du méplat 37 par rapport à la surface 38 conmme la différence entre le rayon R2 et la distance d séparant le méplat 37 de l'axe 2, on a obtenu de bons résultats aux essais en adoptant une valeur de l'ordre de 5 à 7/10 de millimètre pour des valeurs du rayon R2 allant de 6 à 8 mm, mais d'autres valeurs pourraient être. adoptées sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention; Respectivement de part et-d'autre du plan 24, symétriquement par rapport à celui-ci, le méplat 37 se raccorde à la face périphérique extérieure 16 du mandrin 11 par deux arêtes rectilignes 39 parallèles à l'axe 2; dans le sens 26, il se raccorde à la zone 31 du fond 29 de l'encoche 22 le long d'une arête rectiligne 40 perpendiculaire au plan 24 et raccordant mutuellement deux points non référencés, mutuellement symétriques par rapport à cet axe 24, et dont chacun constitue le raccordement d'une arête 34 avec une arête 39; dans le sens 25, le méplat 37 se raccorde au chanfrein 20 de l'extrémité distale par une arête hyperbolique 41 raccordant
mutuellement les arêtes 39 à l'opposé de leur raccordement avec l'arête 40.
La cale 23 est susceptible de coulisser notamment longitudinalement à l'intérieur de l'encoche 22 mais, lors de l'insertion du mandrin 11 dans le trou borgne 3, elle occupe une position initiale déterminée qui est sa position limite dans le sens 26 par rapport au mandrin 11 et dans laquelle elle a été illustrée aux figures 1 et 2 et va être décrite à présent. Vers l'axe 2, c'est-à-dire vers le fond 29 de l'encoche 22, la cale 23
est délimitée par une base 42 placée en appui coulissant sur ce fond 29.
Comme celui-ci, la base 42 comporte deux zones planes 43, 44.
La première 43 de ces zones est rigoureusement complémentaire de la zone 30 du fond 29 de l'encoche 22, c'est-à-dire est rectangulaire et de dimensions identiques à celles de cette zone 30 sur laquelle elle repose à plat. La deuxième 44 de ces zones se raccorde à la première zone 43 le long d'une arête 45 rectiligne, perpendiculaire au plan 24 qui constitue également un plan de symétrie pour la cale 23, et elle s'éloigne progressivement de l'axe 2 à partir de cette arête 45 en formant par rapport à l'axe 2 un angle (x identique à celui de la zone 31 du fond 29 de l'encoche
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22, si bien la zone 44 repose à plat sur cette zone 31. Dans le-sens d'un * éloignement par rapport au plan 24, respectivement de part et d'autre de celui-ci, la zone 44 de la base 42 de la cale 23 est délimitée par une arête 46 qui, sur une partie de la dimension longitudinale de la zone 44 à partir de I'arête 45, à savoir par exemple sur une distance longitudinale comprise entre la moitié et les trois quarts de cette dimension longitudinale, présente une indentation de ligne moyenne confondue avec une arête 34 respective; sur le reste de la dimension longitudinale la zone 44, chaque arête 46 se superpose exactement à l'arête 34 située du même côté du
plan 24.
De préférence, comme il est illustré, la cale 23 présente des dimensions longitudinales inférieures à celles de l'encoche 22, mesurée entre l'épaulement 28 et l'arête 40, et, en particulier, la zone 44 de sa base 42 présente une dimension longitudinale qui n'est qu'une fraction de la dimension longitudinale de la zone 31 du fond 29 de l'encoche 22, mesurée entre les arêtes 36 et 40; dans l'exemple illustré, cette fraction est de l'ordre d'un demi, mais d'autres valeurs pourraient être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, de même que des valeurs différentes de celles qui ont été indiquées ci-dessus pourraient être choisies pour les proportions respectives de la partie dentée et de la partie
non dentée de chaque arête 46.
Ainsi, dans le sens 25, la zone 44 de la base 42, c'est-à-dire cette base 42 elle-même, est délimitée par une arête rectiligne 47 décalée dans le sens 26 par rapport à l'arête 40 limitant le fond 29 dans le sens 25, et cette arête 47 est définie par raccordement de la base 42 avec un front plan 48, perpendiculaire à l'axe 2, tourné dans le sens 25 et délimitant la cale 23 dans ce sens. A l'opposé, c'est-à-dire dans le sens 26, la cale 23 est délimitée par un talon 49 également plan et perpendiculaire à l'axe 2 mais tourné dans le sens 26, lequel talon 49 est directement complémentaire de l'épaulement 28 de l'encoche 22 et s'applique à plat sur ce dernier; dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe 2, le talon 49 se raccorde à la zone 43 de la base 42 de la cale 23 par une arête rectiligne 50,
perpendiculaire au plan 24 et coïncidant avec l'arête 35.
Dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 2, le front 48. et le talon 49 se raccordent à un dos 51 de la cale 23, et plus précisément à une zone respective 52, 53 de ce dos 51, laquelle présente la forme d'une partie de cylindre de révolution autour de l'axe 2 avec un rayon égal au rayon R2 de la face périphérique extérieure 16 du mandrin. 11, de façon à épouser localement la surface enveloppe 38. La zone 52 du dos 51 raccorde ainsi mutuellement les parties des arêtes 46 qui épousent les arêtes 34 de la zone 31 du fond 29 de l'encoche 22, alors que la zone 53 raccorde mutuellement deux arêtes rectilignes 54, parallèles. à l'axe 2 et mutuellement symétriques par rapport au plan 24, lesquelles délimitent la
zone 43 de la base 42 dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 2.
Longitudinalement entre les zones 52 et 53, le dos 51 présente une zone 55 munie d'une pluralité de dents formant saillie par rapport à la surface enveloppe 38, par exemple jusqu'à une distance de l'axe 2 sensiblement égale au rayon R1 de la face périphérique intérieure 6 du trou borgne 3 de façon à pouvoir s'ancrer dans le matériau constitutif de
l'élément 4 par cette face périphérique intérieure 6 du trou borgne 3.
Dans l'exemple illustré, ces dents présentent la forme de nervures 56 en arc de révolution autour de l'axe 2 et se terminent, dans le sens d'un éloignement par rapport à celui-ci, par une arête respective non référencée, en arc de cercle de rayon égal à Ri. Ces nervures 56 sont réparties longitudinalement et alternent avec des gorges transversales 57 résultant d'un aménagement des nervures 56 par fluage du matériau constitutif de la cale 23, à partir d'une conformation initiale non représentée du dos 51 de celle-ci, dans laquelle ce dos 51 présente uniformément la forme d'une
partie de cylindre de révolution autour de l'axe 2 avec un rayon égal à R2.
En effet, I'expérience a montré que la présence du méplat 37 dans le prolongement du fond 29 de l'encoche 22, dans le sens 25, de façon caractéristique de la présente invention, permet de réaliser la cale 23,
comme le mandrin 25, en un matériau ductile tel que de l'acier doux.
Naturellement, alors que les nervures 56 forment une saillie par rapport à la surface enveloppe 38, les gorges 57 sont placées en creux par rapport à celle-ci, et le raccordement des nervures 56 des gorges 57 avec la zone 44 de. la base 42, respectivement de part et d'autre du plan 24,
-forme l'indentation précitée de chaque arête 46 de cette zone 44.
Dans l'exemple illustré, les nervures 56 sont au nombre de quatre, de même que les gorges 57, mais il est bien entendu que des nombres différents pourraient être choisis sans que l'on sorte pour-autant du cadre
de la présente invention.
De même, la conformation des nervures 56 et des gorges 57 peut être différente de celle qui a été illustrée et va être décrite à présent, et d'autres façons d'aménager au moins une dent d'ancrage sur le dos 51 de la cale 23 pourraient être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre
de la présente invention.
Dans l'exemple illustré, chacune des gorges 57 présente, lorsqu'elle est vue en coupe par un plan incluant l'axe 2, une section en V et une première gorge 57, une première nervure 56, une deuxième gorge 57, une deuxième nervure 56, une troisième gorge 57, une troisième nervure 56, une quatrième gorge 57 et une quatrième nervure 56 se succèdent dans cet ordre, dans le sens 26, de la zone 52 à la zone 53 du dos 51 de la cale 23. De ce fait, les trois premières nervures 56 présentent une section en V lorsqu'elles sont vues en coupe par un plan incluant l'axe 2, c'est-àdire présentent des flancs inclinés dans les deux sens 25 et 26, alors que la quatrième nervure 56 ne présente un flanc incliné que dans le sens 25, c'est-à-dire vers la quatrième gorge 57, alors qu'elle forme à son raccordement avec la zone 53 un épaulement plan, perpendiculaire à l'axe
2 et non référencé.
On constate aisément que, du fait de l'inclinaison des zones 44 et 31 de la base 42 de la cale 23 et du fond 29 de l'encoche 22, par rapport à l'axe 2, un coulissement de la cale 23 dans le sens 25, par rapport au mandrin 11, à partir de la position initiale illustrée s'accompagne d'une accentuation de la saillie formée par les nervures 56 par rapport à la surface enveloppe cylindrique 38, et par la formation d'une saillie de plus en plus grande des zones 52 et 53 du dos 51 par rapport à cette surface enveloppe 38. Il en résulte un ancrage ferme des nervures 56 dans la face périphérique intérieure 6 du trou borgne 3 et une immobilisation du mandrin 11. dans celui-ci, dès lors que ce coulissement intervient après que l'on.ait engagé le mandrin 11, sur la totalité de sa zone d'extrémité distale 15, au moins, à l'intérieur du trou borgrie 3, dans des conditions qui ressortiront de
la suite de la description.
Avantageusement, la zone 52 du dos 51 de la cale 23 reste dégagée lorsque la cale 23 occupe sa position initiale par rapport au mandrin 11, de façon à faciliter d'abord l'insertion du mandrin 11 dans le trou borgne 3 alors que la cale 23 occupe sa position initiale, puis la venue des nervures 56 en prise d'ancrage avec la face périphérique intérieure 6
du trou borgne 3.
Par contre, la zone 53 est avantageusement utilisée pour assurer une retenue provisoire de la cale 23 dans sa position initiale par rapport au mandrin 11 sans s'opposer à ce que la cale 23 puisse coulisser ainsi dans le sens 25 par rapport au mandrin 11 à partir de sa position initiale déterminée, du moins dès lors que ce coulissement résulte d'une action
appliquée à la cale 23 et au mandrin 11 à cet effet.
Pour assurer une telle retenue provisoire, on a prévu, dans l'exemple illustré, un bracelet transversal 58 extensible, de préférence
élastiquement, et par exemple fait de caoutchouc naturel ou synthétique.
Lorsque la cale 23 occupe sa position initiale déterminée par rapport au mandrin 11, ce bracelet 58 entoure, en les enserrant élastiquement, la zone 53 du dos 51 de la cale 23 et une zone longitudinalement correspondante, non référencée, de la face périphérique
extérieure 16 du mandrin 11.
De préférence et comme il est illustré, le bracelet 58 chevauche le talon 49 et l'épaulement 28, alors en appui longitudinal mutuel, en entourant également une zone annulaire, non référencée, de la face périphérique extérieure 16 du mandrin longitudinalement adjacente à l'encoche 22 mais
décalée par rapport à cette dernière dans le sens 26.
Le bracelet 58 est choisi suffisamment fin, suivant des directions radiales par rapport à l'axe 2, pour présenter extérieurement un rayon au plus égal à Ri lorsqu'il présente intérieurement le rayon R2 commun à la face périphérique extérieure 16 du mandrin 11 et à la zone 53 du dos 51 de la cale 23, si bien qu'il ne forme pas de saillie par rapport aux. dents d'ancrage constituées par les nervures 56 et ne risque pas d'interférer à leur place avec la face périphérique intérieure 6 du trou borgne 3, tout en pouvant constituer utilement un intermédiaire d'appui de la face périphérique extérieure 16 du mandrin 11 contre la face périphérique
intérieure 6 du trou borgne 3 du côté de l'axe 2 opposé aux nervures 56.
La pose de la cheville 1 selon l'invention qui vient d'être décrite s'effectue de la même façon que celle des chevilles du même type
antérieurement connues et précédemment commentées.
Cette façon va être rappelée brièvement.
On désignera par: - L1 la dimension longitudinale ou longueur de la zone d'extrémité distale 15 du mandrin 11, mesurée entre sa face frontale 18 et la transition 59 entre la partie non filetée de la face périphérique extérieure 16 de celui-ci et sa partie filetée, laquelle transition est décalée dans le sens 26 par rapport à l'épaulement 28 de l'encoche 22, L2 la dimension longitudinale ou profondeur sur laquelle le mandrin 11 doit être engagé à l'intérieur du trou 3 après la pose pour que la cheville 1 présente une résistance déterminée à l'extraction hors du trou 3, compte tenu de la nature du matériau constitutif de l'élément 4, cette distance L2 étant déterminée par le fabricant de la cheville 1 et généralement au moins égale à la distance L1, - L3 la différence entre les dimensions longitudinales respectives, non référencées, de la cale 23 et de l'encoche 22, à savoir la distance longitudinale séparant mutuellement le front 48 de la cale 23 et l'arête 40 de jonction entre la zone 31 du fond 29 de l'encoche 22 et le méplat 37 lorsque la cale 23 occupe sa position initiale déterminée illustrée aux figures, cette valeur L3 étant naturellement largement inférieure à la longueur Ll, - L4 la course d'extraction partielle du mandrin 11 hors du trou borgne 3 après l'insertion dans celui-ci, cette valeur L4 étant au plus égale et de préférence inférieure à la différence L3 et déterminée par le fabricant de la cheville 1 de façon propre à provoquer une application de la cale 23 contre la face périphérique intérieure 6 du trou borgne 3, par l'effet de came précédemment décrit, dans des conditions telles qu'il en résulte l'obtention d'une résistance déterminée de la cheville 1 à l'arrachement hors du trou 3
pour une nature déterminée du matériau constitutif de l'élément 4.
Ces valeurs étant déterminées, une première phase de la pose de la cheville 1 consiste à percer dans l'élément 4, par la face -5 de celui-ci, le trou borgne 3 dont on donne à la face périphérique.intérieure 6 une dimension longitudinale L5 au moins égale à la somme de L2 et de L4, puis
on insère coaxialement dans le trou borgne 3 ainsi creusé le mandrin 11-
portant la cale 23, retenue dans sa position initiale déterminée dans I'encoche 22 par le bracelet 58. Cette insertion s'effectue à force, les nervures 56 du dos 51 de la cale 23 venant en prise, au moins par friction, avec la face périphérique intérieure 6 du trou 3, contre laquelle la face périphérique extérieure 16 du mandrin 11 s'appuie notamment par l'intermédiaire du bracelet 58 à l'opposé des nervures 56 par rapport à l'axe 2. On poursuit cette insertion jusqu'à ce que la face frontale 14 du mandrin 11 atteigne à l'intérieur du trou 3 une profondeur de valeur au moins égale à la somme de L2 et de L4, mesurée à partir de la face 5, et on arrête alors le mouvement d'insertion. De façon non illustrée mais aisément
compréhensible par un Homme du métier, à la lecture de la description
ultérieure d'une autre cheville selon l'invention, illustrée à la figure 3, un marquage apposé sur la face périphérique extérieure 16 du mandrin 11, par exemple sous forme d'un anneau transversal de couleur, réalisé à l'encre ou à la peinture, à une distance longitudinale de la face frontale 18 égale à la somme de L2 et de L4, permet de repérer que l'on a atteint une profondeur d'insertion égale à cette somme, par coïncidence de ce marquage avec la face 5 de l'élément 4. A la fin de cette insertion, la cale 23 occupe encore sa position initiale déterminée à l'intérieur de l'encoche 22, du fait que l'appui de son talon 49 sur l'épaulement 28 de l'encoche 22 dans le sens 26 l'oblige à rester dans cette position en accompagnant le
mandrin 11 au cours de l'insertion.
Ensuite, par exemple en vissant l'écrou 9 jusqu'à ce que la rondelle vienne s'appliquer contre la face 5 autour du trou borgne 3 et en poursuivant ensuite. le vissage, alors que le mandrin 11 est retenu à l'encontre d'une rotation autour de l'axe 2, à l'intérieur du trou borgne 3, par la venue des nervures 56 du dos 51 de la cale 23 en prise avec la face périphérique intérieure 6 de celui-ci, on provoque une extraction coaxiale partielle du mandrin 11 hors du trou 3, sur la course L4.. Du fait que les nervures 56 du dos 21 de la cale 23 restent en prise avec la face périphérique intérieure 6 du trou 3 et que le bracelet 58 ne s'oppose pas à un mouvement du mandrin 11 dans le sens 26 par rapport à la cale 23, cette dernière reste immobilisée dans le sens longitudinal à l'intérieur du trou 3 lors de cette extraction partielle, et l'effet de came qui s'établit entre la zone 44 de sa base et la zone 31 du fond 29 de l'encoche 22 provoque son éloignement progressif vis-à-vis de l'axe 2, au fur et à mesure de cette extraction partielle, ce qui affermit l'ancrage des nervures 56 dans la face périphérique intérieure 6 du trou 3. Après une course d'extraction du mandrin 1 1 au plus égale à L4, dont la valeur est convenablement déterminée à cet effet par le fabricant en fonction du matériau constitutif de l'élément 4, c'est-à-dire alors que la profondeur d'engagement du mandrin 11 à l'intérieur du trou borgne 3 reste au moins égale à L2, la cheville 1 présente la résistance recherchée vis-à-vis d'un arrachement hors du trou 3 sous l'effet d'une traction suivant l'axe 2. Le poseur constate alors un net accroissement de la résistance de l'écrou 19 au vissage, traduisant un net accroissement de la résistance du mandrin 11 à l'extraction hors du trou borgne 3, et arrête le vissage. Le mandrin 11 est alors stabilisé à l'intérieur du trou 3 et l'on peut dévisser l'écrou 9 et ôter la rondelle 10 pour engager l'élément 8 sur le mandrin 11, formant alors un goujon, avant de replacer la
rondelle 10 et de revisser l'écrou 9.
En variante, l'élément 8 peut être présent pendant toute la pose de la cheville 1, auquel cas l'écrou 9 et la rondelle 10 s'appuient sur la face 5
de l'élément 4 par l'intermédiaire de l'élément 8, pincé entre eux.
Naturellement, ce mode de pose de la cheville 1 suppose que celle-
ci présente entre ses faces frontales 17 et 18 une dimension longitudinale L6 supérieure à la somme de L2 et de L4, la dimension longitudinale du chanfrein 19 étant ici négligée comme elle l'a été antérieurement, de même que celle du chanfrein 20, notamment dans la comparaison entre L1, L2 et L5. La différence entre L6 et la somme de L2 et de L4 est principalement déterminée par la dimension longitudinale de l'élément 8 à fixer sur un élément 4 et par la dimension longitudinale de filetage nécessaire à la mise en place de la rondelle 10 et au vissage de l'écrou 9. - A la différence de la cheville mâle 1 qui vient d'être décrite, ta cheville femelle qui va être décrite à présent en référence aux figures 3 à 5 comporte un mandrin qui, en règle générale, est entièrement logé à
l'intérieur du trou borgne aménagé pour le recevoir, même après la pose.
Cependant, cette cheville femelle 101 présente de grandes analogies avec la cheville 1 qui vient d'être décrite, et l'on retrouve aux figures 3 à 5, sous les mêmes références numériques incrémentées de , les composants et parties de composants décrits en référence aux figures 1 et 2, à l'exception du filetage 21 et du chanfrein 19 du mandrin 11,
ainsi que de l'écrou 9 et de la rondelle 10.
En l'absence du filetage 21 et du chanfrein 19 sur le mandrin 111 de cette cheville 101, la face périphérique extérieure 116 reste cylindrique de révolution autour de l'axe 102, avec le rayon R2, depuis l'encoche 122,
dans le sens 126, jusqu'à l'extrémité proximale 112 du mandrin 111, c'està-
dire notamment sur la totalité de la zone d'extrémité proximale 113 du mandrin 111, et se raccorde directement à la face frontale 117 à l'extrémité proximale 112. La dimension longitudinale ou longueur L2 sur laquelle le mandrin 111 doit rester inséré coaxialement à l'intérieur trou borgne 103 après que l'on en l'ait extrait partiellement pour parfaire l'ancrage se mesure alors entre les faces frontales 117 et 118 de telle sorte qu'en fin de pose de la cheville 101, la face frontale 117 affleure la face 105 de l'élément 104, ou soit placée légèrement en retrait parrapport à celle-ci; ceci suppose que la face frontale 117 soit en retrait coaxial vers l'intérieur du trou borgne 103, par rapport à la face 105, de la distance L4 en fin d'insertion du mandrin 111 à force dans le trou 103 et avant extraction partielle du mandrin 111 hors de celui-ci, comme on l'a illustré à la figure 3. Les relations entre L1, L2, L3, L4 et L5 sont conservées, L6 se confondant dans ce cas avec L2 et
n'apparaissant pas de ce fait à la figure 3.
- Le mandrin 111 se distingue en outre du mandrin 11 en ce que, au lieu d'être pleine comme la face frontale. 17, la face frontale 117 est creusée centralement, c'est-à-dire suivant l'axe 102, d'un trou borgne coaxial 160 qui s'étend longitudinalement sur la totalité de la dimension longitudinale non référencée de la zone d'extrémité proximale 113, c'estEà-dire jusqu'à la
distance L1 de la face frontale 118 du mandrin 111.
Plus précisément, depuis son embouchure dans la face 117 jusqu'à cette distance L1 de la face 118, dans le sens.125, le trou borgne 160 est délimité par une face périphérique intérieure 161 cylindrique de révolution autour de l'axe 102 et creusée d'un taraudage 162 d'axe 102, et cette face 161 se raccorde dans le sens 125 à une face de fond 163 concave, par
exemple tronconique de révolution autour de l'axe 102.
Ainsi, on peut visser coaxialement dans la zone d'extrémité proximale 113 du mandrin 111, par la face frontale 117 de celui-ci, la tige longitudinale filetée 164 d'un boulon 165 comportant par ailleurs, de façon solidaire de la tige filetée 164, une tête transversale 166 en tout point comparable à l'ensemble formé par l'écrou 9 et la rondelle 10 et, comme ces derniers, formant une saillie transversale par rapport à la surface cylindrique enveloppe 138 de la face périphérique extérieure 116 du mandrin 111 de façon à pouvoir solidariser avec l'élément 104, par serrage longitudinal sur la face 105 de celui-ci, un autre élément non référencé mais correspondant à l'élément 8, engagé sur la tige filetée 164 entre la face 105
et la tête 166.
De façon particulièrement avantageuse, le boulon 165 est également utilisé pour constituer une butée limitant la profondeur d'insertion coaxiale du mandrin 111, portant la cale 123 dans sa position initiale déterminée par rapport à lui, dans le trou borgne 103 avant extraction partielle du mandrin 111 hors de celui-ci, de telle sorte que, après cette extraction partielle, la face frontale 117 vienne affleurer sensiblement la face 105 ou se placer peu en retrait vers l'intérieur du trou 103 par rapport à
cette face 105.
A cet effet, préalablement à cette insertion, on place le boulon 165 et le mandrin 111, par rotation relative autour de l'axe 102, dans une position telle qu'une face transversale plane 167 que la tête 166 du boulon présente dans le sens 125 et qui présente en référence à l'axe 102 un rayon non référencé supérieur au rayon R' de la face périphérique intérieure 106 du trou borgne 103 soit écarté de la distance prédéterminée L4 par. rapport à la face frontale 117 du mandrin 111, et on évite toute rotation du boulon 165 autour de l'axe 102 par rapport au mandrin 111 pendant toute l'insertion, qui suit, du mandrin 111 et de la cale 123 à force
dans le trou borgne 103.
Ainsi, si on poursuit cette insertion jusqu'à ce que la face 167 du boulon 165 s'appuie sur la face 105 de l'élément 104 autour du trou borgne 103, on est assuré de ce que la face frontale 117 soit placée en retrait de la distance L4, dans le sens 125, vers l'intérieur du trou borgne 103 par
rapport à la face 105.
Ensuite, on provoque l'extraction partielle du mandrin 111 hors du trou 103, dans des conditions propres à provoquer par effet de came l'ancrage de la cale 123 dans la face périphérique intérieure 106 du trou borgne 103, en vissant le boulon 165 à l'intérieur du mandrin 111, retenu à l'encontre d'une rotation dans le trou 103 par un début d'ancrage de la cale 123 dans la face périphérique inférieure 106 de celui-ci; du fait de l'appui maintenu de la face 167 sur la face 105, ceci provoque le déplacement longitudinal souhaité du mandrin 111 dans le sens 126 à l'intérieur du trou borgne 103 et, lorsque la face frontale 117 du mandrin 111 vient en butée contre la face 167 de la tête 166 du boulon 165, c'est-à-dire en affleurement coplanaire par rapport à la face 105 de l'élément 104, on est assuré de ce que la course L4 nécessaire à l'ancrage efficace de la cale 123 dans la face périphérique intérieure 106 du trou borgne 103 a été accomplie, ce qui correspond à la fin de l'extraction partielle du mandrin 111 hors du trou borgne 103. On constate cette fin par une difficulté à continuer à tourner le boulon 165 dans le sens du vissage par rapport au mandrin 111; cette constatation peut également intervenir avant que la face frontale 117 ait atteint la face 167, c'est-à-dire alors que le mandrin 111 n'a accompli qu'une course de valeur inférieure à L4 dans le sens de l'extraction hors du trou 103, témoignant de ce que l'ancrage efficace de la cale 123 dans la face périphérique intérieure 106 du trou borgne 103 n'a pas nécessité que la totalité de la course L4 soit parcourue; on arrête alors également le vissage du boulon 165, mais la face frontale 117 reste placée légèrement en retrait à l'intérieur du trou borgne 103 par rapport à la face 105 de l'élément 104.. Ensuite, li boulon 165 peut être dévissé, puis être revissé après interposition de l'élément correspondant à l'élément 8 entre la face frontale
de l'élément 104 et la tête 166.
Selon un mode de réalisation préféré de cette.cheville femelle 101 selon l'invention, des moyens d'indexage sont prévus pour permettre au poseur de s'assurer de ce que, préalablement à l'insertion, dans le trou 103, du mandrin 111 portant la cale 123 occupant sa position initiale déterminée par rapport à lui, la face 167 de la tête 166 du boulon 165 respecte un
écartement égal à L4 par rapport à la face frontale 117 du mandrin 111.
Ces moyens d'indexage peuvent présenter diverses formes, dont un exemple a été illustré à la figure 3, et deux autres exemples aux figures
4 et 5 respectivement.
Dans l'exemple illustré à la figure 3, ces moyens d'indexage comportent un marquage 168 de la tige filetée 164, étant entendu que ce marquage 168 ne doit pas affecter l'aptitude du filetage à venir en prise
avec le taraudage 162 du trou borgne 160.
Dans cet exemple, ce marquage 168 est apposé sur la tige filetée 164 sous forme d'un anneau transversal de couleur, réalisé à l'encre ou à la peinture et présentant dans le sens 125 une limite 169 disposée suivant un plan transversal non référencé, décalé par rapport à la face 167, dans le
sens 125, d'une distance égale à L4.
Ainsi, pour s'assurer de ce que cette face 167 respecte un espacement longitudinal égal à L4 par rapport à la face frontale 117 du mandrin 111, il suffit d'amener cette limite 169 en coïncidence avec la face
frontale 117 du mandrin 111.
Dans les exemples illustrés aux figures 4 et 5, o l'on retrouve par ailleurs à l'identique la cheville 101, dont on n'a représenté que l'extrémité proximale 112 et la zone d'extrémité proximale 113, les moyens d'indexage sont constitués par une entretoise respective 170, 171 engagée et retenue coaxialement sur la tige 164 du boulon 165, entre la face 167 de la tête 166 de celui-ci et la face frontale 117 du mandrin 111. Longitudinalement, cette entretoise 170, 171 présente une dimension égale a L4, de façon à maintenir un écartement longitudinal correspondant à cette valeur, entre la. face 167 de la tête 166 du boulon 165 et la face 117 du mandrin 111, par appui contre l'une et l'autre respectivement dans le sens 126 et dans le
sens 125, dans un état préalable à la pose, illustré aux figures 4 et 5.
Dans l'exemple illustré à la figure 4, l'entretoise 170 présente la forme d'un ressort hélicoïdal qui entoure coaxialement la tige 164 entre la face 167 de la tête 166 du boulon 165 et la face frontale 117 du mandrin 111 et peut être comprimé longitudinalement entre ces faces 167 et 117, notamment par vissage du boulon 165 dans le mandrin 111, à partir d'un état de repos dans lequel il présente une dimension longitudinale égale L4, en l'absence de contrainte longitudinale, et dans lequel il est illustré à la
figure 4.
Le ressort 170 est dimensionné transversalement de façon à présenter, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 102, un rayon maximal au plus égal au rayon R2 de la face périphérique extérieure 116 du mandrin 111, c'est-à-dire à ne pas former de saillie par rapport à la surface enveloppe cylindrique 138 de cette face 116, lorsqu'il se présente à l'état de repos précité, de telle sorte qu'il puisse pénétrer à l'intérieur du trou borgne 103, sans venir au contact de la face périphérique intérieure 106 de celui-ci, lors de l'insertion initiale du mandrin 111 dans le trou borgne 103, avec la cale 123 occupant sa position initiale déterminée par rapport au mandrin 111, jusqu'à ce que la face 167 de la tête 166 du boulon 165 s'appuie sur la face 105 de l'élément 104 autour de ce trou 103, comme on l'a illustré à la
figure 4.
Le ressort 170 est en outre conçu de telle sorte que, dans un état de compression longitudinale maximale dans lequel il peut être amené par vissage du boulon 165 dans le mandrin 111, il présente une dimension longitudinale aussi faible que possible tout en présentant des dimensions transversales compatibles avec son logement à l'intérieur du trou borgne
103, c'est-à-dire un rayon extérieur au plus égal à R1.
A cet effet, de préférence, le ressort 170 comporte une seule spire hélicoïdale 174, s'étendant par exemple sur 180 autour de l'axe 102 dans l'état de repos illustré à la figure 4, entre deux spires 172, 173 transversales, annulaires de révolution autour de.l'axe 102 et s'appliquant à plat respectivement contre la face 167 de la tête 166 du boulon 165, dans le sens 126, et contre la face frontale. 117 du mandrin 111, dans le sens
, notamment dans l'état de repos du ressort 170 illustré à la figure 4.
Dans ces conditions, avant d'insérer coaxialement dans le trou 103 le mandrin 111, portant la cale 123 dans sa position initiale par rapport à ce dernier, il est aisé au poseur de placer, par vissage ou dévissage mutuel, le boulon 165 et le mandrin 111 dans une position telle que les spires 172, 173 reposent ainsi à plat respectivement contre la face 167 et contre la face 117 sans compression longitudinale du ressort 170, ce qui correspond à un espacement longitudinal mutuel de ces faces 167 et 117 égal à L4. Ensuite, le poseur engage coaxialement le mandrin 111 portant la cale 123 dans le trou borgne 103 jusqu'à ce que la face 167 de la tête 166 du boulon 165 repose contre la face 105 de l'élément 104 autour du trou borgne 103, puis il visse le bouchon 165 dans le mandrin 111, retenu à l'encontre d'une rotation dans le trou borgne 103 par début d'ancrage des nervures 156, non visibles sur cette figure, dans la face périphérique intérieure 106 de celui-ci,
ce qui comprime longitudinalement le ressort entre les faces 117 et 167.
Lorsque le ressort 170 est ainsi comprimé au maximum, la face frontale 117 du mandrin 111 n'est plus placée qu'en léger retrait vers l'intérieur du trou borgne 103 par rapport à la face 105 de l'élément 104, et la course d'extraction partielle du mandrin 111 par rapport au trou borgne 103 est suffisamment proche de L4 pour que la cale 123 se soit ancrée
efficacement dans la face périphérique intérieure 106 du trou borgne 103.
On peut alors dévisser le boulon 165 totalement pour extraire le ressort 170, puis revisser le boulon 165 dans le mandrin 111 pour fixer l'élément correspondant à l'élément 8 à l'élément 104 par serrage longitudinal contre la face 105 de. celui-ci au moyen de la tête 166 du
boulon 165.
Dans l'exemple illustré à la figure 5, l'entretoise 171 est par contre rigide longitudinalement, c'est-à-dire présente de façon permanente une dimension longitudinale égale à L4.. Comme l'entretoise 174, elle entoure coaxialement la tige filetée 164 du boulon 165 entre la face 167 de la tête 166 de celui-ci et la face frontale 117 du mandrin 111, en prenant appui contre l'une et l'autre de ces faces respectivement dans le sens 126 et dans le sens 125 pour maintenir entre elle un espacement longitudinal égal à L4, et présente alors extérieurement un rayon maximal au plus égal au rayon R2 de la face périphérique extérieure 116 du mandrin 111. Toutefois, à la différence de l'entretoise 170, elle est ouverte ou susceptible d'être ouverte transversalement sur la totalité de sa dimension longitudinale et constitue une pince susceptible d'être déformée transversalement dans le sens de l'expansion, élastiquement ou plastiquement, à partir d'un état dans lequel elle est retenue sur la tige 164 par emboîtement transversal sur celle-ci, afin de permettre de la détacher de celle-ci par un mouvement relatif transversal. Plus précisément, dans son mode de réalisation illustré, l'entretoise ou pince 171 est constituée d'un fil mis en forme de façon à comporter deux ailes transversales 175, 176 en arc de cercle centré sur l'axe 102, avec un développement angulaire supérieur à 180 mais de préférence inférieur à 360 lorsque l'entretoise ou pince 171 est emboîtée sur cette dernière, et une âme longitudinale 177 qui raccorde mutuellement les deux ailes 175, 176 de façon à définir avec ces dernières une forme en U, de dimension longitudinale hors tout égale à L4. Dans l'état illustré à la figure 5, les ailes et 176 sont appliquées à plat respectivement contre la face 167 de la tête 166 du boulon 165, dans le sens 126, et contre la face frontale 117 du
mandrin 111, dans le sens 125.
Lorsqu'elle est ainsi emboîtée sur la tige 164 du boulon 165, et en appui longitudinal par ses ailes 175 et 176 contre les faces 167 et 117, l'entretoise ou pince 171 permet au poseur de s'assurer de ce que ces
* faces 167 et 117 sont espacées mutuellement d'une distance égale à L4.
Juste avant d'effectuer la pose de la cheville, le poseur ôte l'entretoise ou pince 171, en l'ouvrant, par un mouvement transversal par rapport à la tige 164 et il effectue ensuite la pose de la cheville comme on lI'a dit à propos de l'exemple de la figure 3, notamment en évitant de faire tourner le boulon 165 par rapport au mandrin 111 pendant l'insertion de celui-ci à force, avec la cale 123 en position initiale déterminée, à l'intérieur du trou borgne 103, jusqu'à ce que la face 167 de la tête 166 du boulon 165 repose contre la face 105 de l'élément 104 autour du trou borgne 103 comme on l'a illustré à la figure 5, étant bien entendu que l'entretoise ou
pince 171 est alors absente contrairement à ce qui apparaît sur la figure 5.
On observera que dans les deux exemples de réalisation illustrés sur les figures 4 et 5, les entretoises 170, 171, à savoir respectivement le ressort et la pince, sont propres respectivement à s'escamoter ou à être escamotées sans dévissage préalable du boulon 165 par rapport au mandrin 111, ce qui permet de préserver entre la face 167 de la tête 166 du boulon 165 et la face frontale 117 du mandrin 111 un espacement égal à L4 pendant l'insertion du mandrin 111 et de la cale 123, occupant sa position
initiale déterminée par rapport à lui, dans le trou borgne 103.
Naturellement, d'autres modes de réalisation des moyens d'indexage de l'écartement longitudinal entre la face 167 de la tête 166 du boulon 165 et la face frontale 117 du mandrin 111 pourraient être choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, de même que l'on pourrait prévoir des moyens autres que la tête 166 du boulon 165 pour constituer la butée limitant l'insertion à force du mandrin 111, portant la cale 123 occupant sa position initiale par rapport à lui, à l'intérieur du trou
borgne 103 avant l'extraction partielle du mandrin 111 hors de ce dernier.
De façon plus générale, les chevilles 1 et 101 qui viennent d'être décrites ne constituent que des exemples non limitatifs de mise en oeuvre de la présente invention, et on pourra apporter de nombreuses variantes aux dispositions qui viennent d'être décrites sans sortir pour autant du
cadre de cette invention.
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Claims (24)

REVENDICATIONS
1. Cheville d'ancrage (1, 101), destinée à être insérée dans un trou borgne longitudinal (3, 103) d'un premier élément (4, 104) pour permettre l'ancrage d'un-deuxième élément (8) sur celuic.i et comportant à cet effet: - un mandrin (11, 111) présentant un axe longitudinal (2, 102) et comportant une extrémité transversale proximale (12, 112) et une extrémité transversale distale (14, 114), destinées à être tournées respectivement vers l'extérieur et vers l'intérieur du trou (3, 103), une face périphérique extérieure (16, 116) présentant une forme courante cylindrique de révolution autour de l'axe (2, 102) et s'étendant longitudinalement de l'une à l'autre desdites extrémités proximale et distale (12, 14, 112, 114), des moyens (21, 160, 162) de réception d'un organe (9, 165) de serrage longitudinal du deuxième élément (8) contre le premier élément (4, 104), aménagés dans une zone d'extrémité proximale (13, 113) du mandrin (11, 111), et une encoche (22, 122) de ladite face périphérique extérieure (16, 116), aménagée dans une zone d'extrémité distale (15, 115) du mandrin (11, 111) et définie par un épaulement transversal (28, 128) tourné dans un sens longitudinal (25, ) orienté de l'extrémité proximale (12, 112) vers l'extrémité distale (14, 114) et par un fond (29, 129) tourné dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe (2, 102) et s'éloignant progressivement de l'axe (2,102), dans ledit sens longitudinal (25, 125), à partir de l'épaulement
(28, 128),
- une cale cunéiforme (23, 123) engagée dans l'encoche (22, 122) et définie par une base (42, 142) tournée vers l'axe (2, 102) et placée en appui coulissant sur le fond (29, 129) de l'encoche (22, 122), par un talon transversal (49, 149) tourné dans le sens (26, 126) opposé audit sens longitudinal (25, 125) et placé en appui longitudinal contre l'épaulement (28, 128) de l'encoche (22, 122) dans une position initiale
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déterminée de la cale (23, 123) par rapport au mandrin (11, 111), et par un dos (51, 151) tourné dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe (2, 102) et présentant une forme courante épousant au moins approximativement une surface cylindrique (38, 138) enveloppe de la face périphérique extérieure (16, 116) du mandrin (11,-111) dans ladite position initiale déterminée mais comportant au moins une dent (56, 156) d'ancrage dans le premier élément (4, 104), formant une saillie transversale par rapport à cette surface cylindrique enveloppe (38, 138) dans ladite position initiale déterminée, - des moyens (58, 158) de retenue provisoire de la cale (23, 123) dans ladite position initiale déterminée, autorisant un coulissement de la cale (23, 123) dans ledit sens longitudinal (25, 125) par rapport au mandrin (11, 111), à partir de ladite position initiale déterminée, de façon à accentuer ladite saillie transversale de la dent d'ancrage (56, 156), au nombre d'au moins une, par rapport à ladite surface cylindrique enveloppe (38, 138) par un effet de came résultant de l'appui coulissant de la base (42, 142) de la cale (23, 123) sur le fond (29, 129) de l'encoche (22, 122), caractérisée en ce que l'encoche (22, 122) est longitudinalement espacée de l'extrémité distale (14, 114) du mandrin (11, 111) et en ce que la face périphérique extérieure (16, 116) de celui-ci présente, entre l'encoche (22, 122) et l'extrémité distale (14, 114) du mandrin (11, 111), un méplat longitudinal (37, 137) qui est placé en retrait vers l'axe (2, 102) par rapport à ladite surface cylindrique enveloppe (38, 138) et auquel le fond (29, 129) de l'encoche (22, 122) se raccorde dans ledit sens
longitudinal (25, 125).
2. Cheville d'ancrage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le méplat (37, 137) s'étend, dans ledit sens longitudinal (25, 125),
jusqu'à l'extrémité distale (14, 114) du mandrin (11, 111).
3. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des revendications
1 et 2, caractérisée en ce que la cale (23, 123) présente des dimensions
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longitudinales inférieures à celles de l'encoche (22,. 122) et est définie, dans ledit sens longitudinal (25, 125), par un front transversal (48, 148)
tourné dans ce sens (25, 125).
4. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des revendications
I à 3, caractérisé en ce que le mandrin (11, 111) est en acier doux.
5. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des revendications
1 à 4, caractérisée en ce que la cale (23, 123) est en acier doux.
6. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des revendications
I à 5, caractérisée en ce que la dent d'ancrage (56, 156), au nombre d'au moins une, présente la forme d'une nervure (56, 156) en arc de
révolution autour de l'axe (2, 102).
7. Cheville d'ancrage selon la revendication 6, caractérisée en ce que le dos (51, 151) de la cale (23, 123) comporte ladite nervure (56, 156) en plusieurs exemplaires, répartis longitudinalement, séparés par des gorges transversales (57) résultant d'un aménagement des
nervures (56, 156) par fluage du matériau constitutif de la cale (23, 123) .
8. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des revendications
i à 7, caractérisée en ce que la dent d'ancrage (56, 156), au nombre d'au moins une, laisse dégagée au moins une zone longitudinalement limitée (52, 53, 152, 153), en arc de révolution autour de l'axe (2, 102),
du dos (51, 151) de la cale (23, 123).
9. Cheville d'ancrage selon la revendication 8, caractérisée en ce que les moyens (58, 158) de retenue provisoire de la cale (23, 123) dans ladite position initiale déterminée comportent un bracelet transversal (58, 158) extensible, notamment élastiquement, entourant ladite zone longitudinalement limitée (53, 153), au nombre d'au moins une, et une zone longitudinalement correspondante de la face périphérique
extérieure (16, 116) du mandrin (11, 111).
10. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des revendications
8 et 9, caractérisée en ce que la dent d'ancrage (56, 156), au nombre d'au moins une, laisse dégagée au moins une zone longitudinalement
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extrême (53, 153) du dos (51, 151) de la cale (23, 123), en arc de révolution autour de l'axe (2, 102), adjacente au talon (49, 149) de la cale
(23, 123).
11. Cheville d'ancrage selon la revendication 10, caractérisée en ce que'la dent d'ancrage (56, 156), au nombre d'au moils une, laisse en outre dégagée au moins une zone longitudinalement extrême (52, 152), longitudinalement opposée, du dos (51, 151) de la cale (23, 123), en arc
de révolution autour de l'axe (2, 102).
12. Cheville d'ancrage selon la revendication 9, en combinaison
avec l'une quelconque des revendications 10 et 11, caractérisée en ce
que le bracelet (58, 158) entoure ladite zone longitudinalement extrême (53, 153), adjacente au talon (49, 149) de la cale (23, 123), et la zone longitudinalement correspondante de la face périphérique extérieure (16,
116) du mandrin (11, 111).
13. Cheville d'ancrage selon la revendication 12, caractérisée en ce que le bracelet (58, 158) chevauche le talon (49, 149) de la cale (23, 123) et l'épaulement (28, 128) de l'encoche (22, 122) en entourant également une zone de la face périphérique extérieure (16, 116) du mandrin (11, 111) longitudinalement adjacente à l'encore (22, 122), dans
ladite position initiale déterminée.
14. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des revendications
1 à 13, caractérisée en ce que le fond (29, 129) de l'encoche (22, 122) et la base (42, 142) de la cale (23, 123) présentent deux zones respectives, à savoir une première zone plane (30, 43, 130, 143), parallèle à l'axe (2, 102), longitudinalement adjacente respectivement à l'épaulement (28, 128) ou au talon (49, 149), et une deuxième zone plane (31, 44, 131, 144) s'éloignant progressivement de l'axe (2, 102) dans ledit sens longitudinal (25, 125), en référence à ladite position initiale déterminée
en ce qui concerne la base (42, 142) de la cale (23, 123).
15. Cheville d'ancrage selon la revendication 14, en combinaison
avec l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisée en ce
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-que ladite première zone. (43, 143) de la base (42, 142) de la cale (23, 123) coïncide longitudinalement avec ladite zone longitudinalement
extrême (53, 153), adjacente au talon (49, 149) de la cale (23, 123).
16. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des revendications
1 à 15, caractérisée en ce que les moyens (21, 160, 162) de réception d'un organe de serrage (9, 165) comportent.un filetage (21) de la face périphérique extérieure (16) du mandrin (1l) dans ladite zone d'extrémité
proximale (13) de celui-ci.
17. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des revendications
1 à 15, caractérisée en ce que les moyens (21, 160, 162) de réception d'un organe de serrage (9, 165) comportent un trou longitudinal taraudé (160, 162), aménagé coaxialement dans l'extrémité proximale (112) du
mandrin (111).
18. Cheville d'ancrage selon la revendication 17, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (165) destinés à former provisoirement une butée (167) de limitation d'enfoncement longitudinal du mandrin (111) dans ledit sens longitudinal (125), à l'intérieur du trou borgne (103) du premier élément (104), ladite butée étant placée en saillie transversale par rapport à la surface cylindrique (138) enveloppe de la face périphérique extérieure (116) du mandrin (111), tournée dans ledit sens longitudinal (125) et présentant un décalage longitudinal prédéterminé (L4), inférieur à la dimension longitudinale du fond (129) de l'encoche (22), par rapport à l'extrémité proximale (112) du mandrin
(111).
19. Cheville d'ancrage selon la revendication 18, caractérisée en ce que l'organe de serrage (165) comporte une tige longitudinale filetée (164), vissée coaxialement dans le trou taraudé (160, 162) de l'extrémité proximale (112) du mandrin (111), et une tête transversale (166) solidaire de la tige (164) et présentant des dimensions transversales supérieures au diamètre de ladite surface cylindrique enveloppe (38), et en ce que sont prévus des moyens (168, 170, 171) d'indexage d'un décalage
37 2806761
longitudinal correspondant audit décalage longitudinal prédéterminé.(L4), entre ladite tête (166) et l'extrémité proximale (112) du mandrin (111), de telle sorte que ladite tête (166) constitue provisoirement ladite butée
(167).
5.20. Cheville d'ancrage selon la revendication 19, caractérisée en ce que les moyens d'indexage (168, 170, 171) comportent un marquage (168) de ladite tige filetée (164), coïncidant avec l'extrémité proximale (112) du mandrin (111) lorsque ladite tige (164) présente par rapport à
celle-ci ledit décalage longitudinal déterminé (L4).
21. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des revendications
19 et 20, caractérisée en ce que les moyens d'indexage (168, 170, 171) comportent une entretoise (170, 171) engagée et retenue sur ladite tige (164) entre ladite tête (166) et l'extrémité proximale (112) du mandrin (111) et présentant une dimension longitudinale correspondant audit décalage longitudinal déterminé (L4), ladite entretoise (170, 171) étant propre à s'escamoter ou être escamotée, de préférence sans dévissage de l'organe de serrage (165) par rapport au mandrin (111) à partir d'une position relative dans laquelle l'entretoise (170, 171) est en appui dans ledit sens longitudinal (125) contre l'extrémité proximale (112) du mandrin (111) et dans le sens (126) opposé audit sens longitudinal (125) contre ladite tête (166) et dans laquelle ladite tête (166) et l'extrémité proximale (112) du mandrin (111) présentent entre elles ledit décalage
longitudinal prédéterminé (L4).
22. Cheville d'ancrage selon la revendication 21, caractérisée en ce que ladite entretoise (170) entoure coaxialement ladite tige (164) entre ladite tête (166) et l'extrémité proximale (112) du mandrin (111) et en ce qu'elle est compressible longitudinalement, notamment entre ladite tête (166) et l'extrémité proximale (112) du mandrin (111), sous l'effet d'un vissage de l'organe de serrage (165) par rapport au mandrin (111) à
partir de ladite position relative.
38 2806761.
23. Cheville d'ancrage selon la revendication 22, caractérisée en ce que ladite entretoise (170) constitue un ressort hélicoïdal élastiquement compressible longitudinalement à partir d'un état de repos dans lequel il présente ladite dimension longitudinale (L4), en l'absence de contrainte longitudinale. - 24. Cheville d'ancrage selon la revendication 21, caractérisée en ce que ladite entretoise (171) entoure coaxialement ladite tige (164) entre ladite tête (166) et l'extrémité proximale (112) du mandrin (111), en ce qu'elle est rigide longitudinalement et en ce qu'elle est.ouverte ou susceptible d'être ouverte transversalement sur la totalité de ladite dimension longitudinale (L4) et déformable transversalement dans le sens de l'expansion afin de permettre de la détacher de ladite tige (164)
par un mouvement relatif transversal.
25. Cheville d'ancrage selon la revendication 24, caractérisée en ce que ladite entretoise (171) constitue une pince élastiquement expansible transversalement à partir d'un état dans lequel elle est
emboîtée sur ladite tige (164).
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