FR2799333A1 - Telephone mobile perfectionne - Google Patents

Abstract

On réalise un téléphone mobile (1) muni, de préférence dans un boîtier (16) amovible de batterie, d'un récepteur (20) radiophonique. De manière à permettre une utilisation non contrariée de l'écoute de la musique et de la réception des appels téléphoniques, on prévoit de placer un circuit (19) de commutation qui oriente les signaux électriques reçus par l'un des (10, 21) récepteurs vers l'un ou l'autre des circuits de diffusion acoustique, c'est à dire essentiellement un haut-parleur de type main libre ou un haut-parleur distinct. On montre qu'en agissant ainsi d'une part on propose à moindre frais un équipement complémentaire et d'autre part on organise simplement les différents équipements installés.

Description

Téléphone mobile perfectionné La présente invention a pour objet un téléphone mobile perfectionné. Elle vise à faciliter l'utilisation par les abonnés des divers équipements électroniques mis à leur disposition.

Dans le domaine de la téléphonie mobile on s'est efforcé en ajoutant des fonctions diverses aux téléphones mobiles, à satisfaire besoin de divers accessoires que peut manifester un utilisateur. Par exemple les téléphones mobiles comportent maintenant une fonction annuaire, par laquelle il leur est possible de mémoriser des numéros de téléphone de correspondants habituels. A défaut de pouvoir y mémoriser des adresses, ou d'autres informations plus complexes concernant ces correspondants, ces téléphones mobiles présentent de ce point de vue l'avantage de pouvoir provoquer une composition automatique d'un numéro d'appel téléphonique à partir de cet annuaire. En outre, on connaît également une fonction calculette, qui induit par ailleurs la nécessité de prévoir des écrans de téléphone mobile plus grands, ainsi que de remettre en question l'ergonomie des boutons de commande d'un clavier de téléphone mobile. Par ailleurs un téléphone mobile est maintenant capable de donner l'heure, et de servir de calendrier. Pour des appareils perfectionnés, leur mémoire peut même servir à constituer une fonction agenda.

II est une autre fonction qui n'est pas encore mise en ceuvre : celle de la réception radiophonique. En effet, la clientèle, surtout la clientèle jeune, est désireuse de pouvoir écouter de la musique fréquemment. Dans l'état de la technique un deuxième équipement, une radio portative est nécessaire à effet. Dans l'invention on résout ce problème en incorporant l'appareil de diffusion radiophonique dans le téléphone mobile.

On est alors confronté à divers problèmes, notamment un problème coût et surtout un problème d'ergonomie d'utilisation. Pour résoudre le problème de coût, dans l'invention, on prévoit que certains des équipements seront partagés. Par exemple l'alimentation batterie servira à la fois pour le récepteur radiophonique et pour le téléphone mobile proprement dit. Cependant, compte tenu d'un mode d'utilisation radiophonique différent d'un mode l'utilisation d'un téléphone mobile, certains équipements spécifiques doivent être maintenus. Ainsi un téléphone mobile doit être muni de haut- parleurs et microphones correctement disposés pour permettre une communication téléphonique lorsque le téléphone mobile est porté près de l'oreille de l'utilisateur. Par contre en utilisation radiophonique, naturellement un autre équipement, par exemple un casque avec écouteurs branché par une prise amovible, un jack, dans le récepteur.

Dans l'invention on résout alors le problème qui résulte de ces doublages d'equipements en prévoyant que l'équipement acoustique qui va être utilisé, haut-parleur et microphone ou bien casque avec écouteurs (et éventuellement aussi un microphone) est relié aux différents circuits d'émission réception, ou de réception seule, par l'intermédiaire circuits de commutation permettant de sélectionner l'un ou l'autre de ces équipements par l'utilisateur en fonction du besoin, ou mieux encore, en fonction des circonstances. agissant ainsi on montrera qu'il n'y a aucune chance pour qu'un utilisateur d'un téléphone mobile n'entende pas un appel téléphonique qui lui est adressé parce qu'il est par exemple en train d'écouter de la musique.

En outre, pour convenir à une simplification de fabrication, tout en considérant la possibilité d'écouter de la musique avec un téléphone mobile comme une option supplémentaire attachée à un tel appareil, récepteur radiophonique sera de préférence installé dans un boîtier amovible du téléphone mobile.

L'invention a donc pour objet un téléphone mobile comportant un premier boîtier muni de premiers circuits émetteurs récepteurs radioélectriques pour traiter des premiers signaux électriques muni de deuxièmes circuits d'émission et de réception acoustique pour traiter des deuxièmes signaux acoustiques correspondant aux premiers signaux électriques, et de préférence un boîtier amovible par exemple batterie, caractérisé en ce qu'il comporte des troisièmes circuits récepteurs radioélectriques produisant des troisièmes signaux électriques, et un circuit de commutation relié aux premiers deuxièmes et troisièmes circuits pour diffuser des deuxièmes signaux acoustiques correspondant aux premiers ou aux troisièmes signaux électriques.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent Figure 1 : une représentation schématique d'un téléphone mobile selon l'invention ; Figure 2 : un programme mis en oeuvre dans le télephone mobile de l'invention pour permettre une meilleure ergonomie des moyens acoustiques disponibles ; Figure 3 : un perfectionnement du programme de figure 2 dans le cas d'un appel entrant.

La figure 1 montre un téléphone mobile 1 conforme à l'invention. Le téléphone 1 comporte un premier boîtier 2 muni de premiers circuits émetteurs récepteurs radioélectriques 3. Le circuit 3 comporte d'une manière connue un microprocesseur 4 relié par un bus 5 à une mémoire programme 6 comportant un programme 7, à une mémoire de données 8 et à une carte SIM 9 (Secure Identification Module - Module d'identification de sécurité). Les circuits 3 émetteurs récepteurs radioélectriques comportent essentiellement des circuits d'émission réception radioélectriques 10 reliés au bus 5 et à une antenne 11. Le fonctionnement de ces circuits émetteurs récepteurs 3 est connu. Notamment en fonction de données de sécurité contenues dans le circuit 9 et dans la mémoire 8, le microprocesseur 4 peut, en application du programme 7, paramétrer les circuits 10 pour faire émettre recevoir par l'antenne 11 des signaux radioélectriques et transformer ces signaux radioélectriques en des signaux électriques véhiculés par le bus 5 ou reciproquement.

Le téléphone mobile 1 comporte par ailleurs des deuxièmes circuits d'emission et de réception acoustique 12, ici schématiquement représentés un microphone 13, un haut-parleur d'oreille 14 et un haut-parleur main libre 15. Dans la pratique les circuits 12 comportent au moins des convertisseurs numériques analogiques ou analogiques numériques pour transformer les signaux électriques véhiculés par le bus 5 en des signaux analogiques diffusés acoustiquement par les haut-parleurs 14 et 15, réciproquement en des signaux numériques à partir de signaux analogiques produits parle microphone 13. Dans la plupart des cas, le haut-parleur 15 est réalisé tout simplement avec le haut-parleur 14, mais en attaquant ce dernier un signal électrique plus puissant.

Le téléphone mobile 1 comporte également un boîtier amovible 16. La plupart du temps le boîtier 46 sera un boîtier de batterie. Mais il pourrait en être autrement. Le boîtier 16 comporte dans ce cas une batterie 17 reliée par des plots tels que 18 aux circuits du boîtier 2 pour les alimenter electriquement.

Dans l'invention cet ensemble de boîtiers 2 et 16, ou le bottier 2 seul, comporte un circuit de commutation 19 et des troisièmes circuits récepteurs radioélectriques 20 produisant des troisièmes signaux électriques. Le circuit commutation 19 est relié aux premiers circuits 3 et aux deuxièmes circuits 12 et aux troisièmes circuits 20 pour permettre la diffusion signaux acoustiques correspondant aux premiers ou aux troisièmes signaux électriques. En pratique dans une version simplifiée, cet équipement permet de faire diffuser aux haut-parleurs 14 et 15 des signaux acoustiques, des sons, correspondants à des signaux électriques produits par le circuit 20 ou produits par les circuits 3. Dans la version représentée, de manière à rendre optionnelle la mise en place du récepteur radiophonique 20, ce dernier sera installé dans le boîtier amovible 16.

Dans un exemple de réalisation, les troisièmes circuits récepteurs radioélectriques 20 comportent essentiellement un récepteur 21 accordable en fréquence, notamment accordable dans la gamme 87,5 MHz 108 MHz correspondant aux radiodiffusions publiques. Ce récepteur 21 est commandé, par l'intermédiaire d'un bus 22, par exemple par un microprocesseur 23 mettant en oeuvre un programme 24 contenu dans une mémoire programme 25. La mémoire 25 et le microprocesseur 23 sont reliés par ailleurs à une mémoire de données 26. Les circuits 20 sont de ce point de vue de type classique. La mémoire de données 26 étant programmable et effaçable par l'utilisateur, elle peut notamment comporter des paramètres de préréglage du circuit récepteur 21, en particulier correspondant à des chaînes de diffusion radiophonique préférées.

Le bus 22 est un bus à la fois numérique pour commander le récepteur 21, et un bus analogique pour véhiculer les signaux électriques correspondant à des sons à diffuser et qui ont été démodulés par le récepteur 21. De préférence le récepteur 21 comportera à cet effet un décodeur pour décoder des signaux de confort. Par exemple, ces signaux de confort pourront être des signaux de type RDS associant à des sons diffusés des indications, notamment sur le nom de la chaîne radiophonique qui les diffuse. On sait par ailleurs afficher sur un écran, dans l'invention ce sera un écran du téléphone mobile, les indications correspondant à ces signaux de confort. Mais ces signaux de confort peuvent être simplement l'indication d'une fréquence de démodulation à laquelle est réglé le récepteur 21 et qui peut par ailleurs être calculée par le circuit récepteur 21 lui-même à défaut d'avoir été décodés. Un écran 42 du téléphone 1 montre à cet effet par l'indication FM qu'une utilisation radiophonique est en cours et que la fréquence réglée est de 103.2 MHz.

De préférence, l'équipement 2, 16 sera completé par un casque 27 amovible muni d'écouteurs 28 et 29 et de préférence muni d'un microphone 30. Le casque 27 est relié notamment par une fiche amovible de type jack 31 à une prise correspondante 32 aménagée dans le boîtier 16. La prise 32 ainsi que le bus 22 aboutissent sur des plages 33 métalliques disposées dans boîtier amovible 16 en correspondance de broches 34 complémentaires, de préférence légèrement télescopiques, reliées par ailleurs notamment par l'intermédiaire du circuit de commutation 19 au bus 5. En variante, la prise 32 peut être placée dans le boîtier 2. Cependant cette solution peut être moins favorable à la présentation circuits 20 comme une option commerciale Globalement le circuit de commutation 19 permet de mettre en communication le circuit 3 avec les circuits acoustiques 2 ou le casque 27, ou bien permet de mettre le circuit de réception radiophonique 20 en relation avec casque 27 ou les circuits acoustiques 12. Dans ce dernier cas on peut prévoir cette réalisation de deux façons. Soit le circuit 19 est partagé pour partie dans le boîtier 2 et pour partie dans le boîtier 16. Soit les signaux électriques véhiculés par trois connexions 35, 36, 37 reliées au jack 31 et aux éléments acoustiques du casque sont acheminés par les connecteurs 33 et 34 sur le circuit de commutation 19 avant d'être redistribués, notamment par d'autres plages conductrices et broches conductrices de ces connecteurs 33 et 34, aux circuits acoustiques correspondants.

Selon une particularité indépendante de l'invention, on a conçu un ensemble casque 27 avec écouteurs 28 29 et microphone 30 spécial. Ce microphone peut notamment être ostéophonique : mesurer les sons prononcés par la résonance de la boîte crânienne. Ce casque peut même être utilisé hors de la présence du circuit 20 de réception radiophonique. II suffirait tout simplement de placer la fiche 32 dans le corps 2 du téléphone 1. En effet dans l'invention cet ensemble casque 27 est réalisé avec seulement trois connexions, une première connexion 35, assimilable à une masse, sert de connexion de référence à chacun des haut-parleurs 28, 29 ainsi qu'au microphone 30. Les signaux électriques transformables en signaux acoustiques par les haut-parleurs 28, 29 sont respectivement achemines par les connexions 36 et 37. Le microphone 30 a une deuxième borne également connectée la connexion 36. Les haut-parleurs présentant une basse impédance de l'ordre de 32 ohms, et le microphone 30 présentant une haute impédance, on peut considérer que le microphone 30 n'est pas affecté la présence de signaux électriques sur la connexion 36.

Par contre, de manière à pouvoir utiliser le microphone 30, la connexion 36 sera polarisée à une tension de 2 volts. Ceci a pour effet de déplacer la membrane du haut-parleur 28. Celui-ci ne sera donc pas placé dans son équilibre mécanique optimal. Cependant l'expérience montre que la qualité d'écoute avec un tel haut-parleur 28 reste tout à fait acceptable. Mais aussi, lors de l'utilisation du microphone 30, les petits signaux émis par ce dernier résultants de la haute impédance du microphone 30 ne viennent pas exciter le haut-parleur 28. De sorte qu'aucun effet Larsen ou de bruit gênant ne peut en résulter.

L'avantage de cette solution est bien entendu de disposer d'un équipement du commerce, un jack à trois connexions et avec deux écouteurs 28 et 29, que la transformation est minime. II suffit de connecter le microphone 30 entre deux brins 35 et 36. Par exemple celui-ci peut alors prendre la forme d'un petit boîtier qui pend derrière l'oreille de l'utilisateur en direction et vers l'avant de sa gorge, par les deux connexions 36 et 35 elles- mêmes, ou mieux un microphone du type ostéophonique sous le casque. Dans ce type d'utilisation, de préférence une des connexions 35, 36 ou 37 servira même d'antenne pour le récepteur 21. De ce fait l'entrée 38 de signal du récepteur 21 sera reliée par une connexion 39, dans la fiche 32, à l'une des connexions correspondant aux connexions 35 à 37.

Le recepteur 21 est de préférence réglable. Dans ce but on peut le régler avec le microprocesseur 23 et le programme 24. Ces derniers peuvent toutefois être remplacés par un sous-programme RADIO 40 contenu dans le programme 7, en complément d'un programme général ER 41 d'émission réception avec le téléphone mobile mis en ceuvre par le microprocesseur 4. En choisissant alors le sous-programme 40, correspondant normalement à l'affichage d'un menu adapté sur un écran 42 du téléphone mobile, on peut avec des boutons de commande 43 d'un clavier 44 du téléphone mobile modifier la fréquence de calage en réception du récepteur 21. Par exemple, un appui bref sur une touche en flèche du clavier 44 provoquera un décalage de fréquence de 50 (ou de -50 KHz pour une autre flèche), alors qu'un appui prolongé une de ces flèches provoquera une recherche automatique.

Dans une réalisation préférée, le boîtier 16 comportera deux circuits imprimés, globalement parallèles l'un à l'autre et aux faces en regard du boîtier 16 et du boîtier Les éléments de la batterie 17 seront naturellement placés entre ces deux circuits imprimés, des connexions entre ces deux circuits imprimés étant aménagées sur leurs bords, notamment pour que les plages 18 soient présentes à l'interface entre les deux boîtiers 2 et 16. Dans l'invention on place alors le circuit 20 de préférence entre ces deux circuits imprimés. De préférence aussi ces deux circuits imprimés serviront de blindages. Ils seront exemple chacun du type double face et munis sur une de leur face d'une couche métallique. De cette façon on forme une cage de Faraday empêchant notamment qu'une horloge (non représentée) des circuits 3, et évoluant d'une manière classique à 13 MHz, ne vienne par ses harmoniques et parasites empêcher le fonctionnement correct des circuits 20. De ce point de vu, le fait de mettre le récepteur radiophonique dans le boîtier amovible 16 batterie est particulièrement intéressant parce que ce blindage y est plus facilement réalisé.

La figure 2 montre le fonctionnement du téléphone mobile de l'invention lorsque utilisations concurrentes se présentent. Le problème à résoudre est notamment celui de l'écoute de la musique produite par le récepteur 20 lorsque circuits 3 détectent un appel entrant. Tous les programmes concernés sont mis en oeuvre par le microprocesseur 4 ou par le microprocesseur 23.

Ainsi au cours test 45 un tel appel entrant peut être détecté. Le test 45 comprend un certain nombre d'opérations protocolaires, notamment définies par les normes en particulier la norme GSM. Lorsqu'un appel entrant est détecté, on peut dans un exemple effectuer un autre test 46 pour savoir si le circuit 20 est en service. Si le circuit 20 est en service, on cherchera à savoir si un vibreur, disponible par ailleurs dans le téléphone mobile (non représenté) est lui-même en service. Si un tel vibreur est en service à l'issu du test 47 on déclenchera une activation 48 du vibreur.

Cette activation 48 du vibreur pourra être suivie ou remplacée ou complétée par divers modes d'alerte. Soit, dans une première variante 49, la diffusion de la musique sur les haut-parleurs 14 et 15 ou 28 et ne sera pas arrêtee. Dans ce cas la détection de l'appel ne pourra se faire que par reconnaissance par l'utilisateur de la vibration procurée par le vibreur. Soit, dans une variante 50, la diffusion de la musique sera elle-même hachée, par exemple avec une répétition de 1 seconde d'arrêt pour 2 secondes de musique émise et ce, par exemple, pendant 30 secondes. Dans ce cas l'utilisateur détectera par la diffusion alternative de la musique qu' est en fait en train recevoir un appel. Ou bien tout simplement, dans une variante 51, la sonnerie du téléphone mobile sera sollicitée en remplacement ou en complément de la musique elle-même, suite, au cours d'un test 52 on cherche à savoir si l'utilisateur accepte ou non l'appel. S'il accepte l'appel, les moyens acoustiques, c'est à dire le microphone 13 et les haut-parleurs 14 et 15, ou le microphone 30 et les haut-parleurs 28 et 29 sont mis à disposition de la ligne dans une étape 53. Autrement, les options 49 à 51 sont maintenues, de préférence pendant une durée limitée au-delà de laquelle le mode de fonctionnement du téléphone mobile, notamment en diffusion de la musique, est rétabli comme avant la réception de l'appel. Dans ce cas, pour l'appelant tout se passe comme si l'utilisateur n'avait pas décroché, et son appel est soit rejeté soit orienté vers une messagerie vocale par les services de l'opérateur de téléphonie mobile.

S'agissant d'un appel sortant, au cours d'un test 54, détecte la prise de main effectuée par l'utilisateur qui appuie sur une touche correspondant à un appel sortant. Dans ce cas on provoque directement la mise à disposition des moyens acoustiques disponibles pour la ligne.

La figure 3 montre, notamment dans le cas d'un appel entrant, la mise à disposition des moyens acoustiques par le circuit de commutation 19.

A cet effet on a montré que le circuit de commutation 19 était raccordé au bus 5. Ce raccordement permet à la fois de transmettre les ordres de commutation au circuit 19, les ordres d'aiguillage des différents signaux électriques. Ce raccordement permet aussi de transmettre les signaux électriques eux-mêmes.

Selon un paramétrage, notamment présent dans la memoire 8, au cours d'un test 55 on teste si l'utilisation du téléphone est faite à main libre ou non. Quand le est faite à main libre, ceci signifie que la diffusion des sons est orientée soit vers le haut-parleur 15 (et non pas vers le haut-parleur 14) soit vers les haut-parleurs 28 et 29. Cette deuxième éventualité est mesurée au cours test 56 ultérieur (ou précédant) par lequel on teste si d'une part la fiche 31 est connectée dans la prise 32 et si par ailleurs paramètres d'utilisation mémorisés en mémoire 8 détectent une présélection choisie par l'utilisateur. Le test de connexion du casque 27 peut notamment être mesuré par une prise de jack qui, quand un jack n'est pas introduit, connecte ensemble au moins deux connexions. La présélection est déduite du contenu de la mémoire 8.

Si c'est le cas, alors, au moment d'un appel entrant on provoque une alerte 58 dans le casque 27. L'alerte 58 peut prendre la forme du mode 50 ou du mode 51 voire du mode 49.

Si le casque 27 est connecté mais n'est pas sélectionné c'est que le son est diffusé par le haut-parleur 15. Dans ce cas, au cours test 59, on peut chercher à savoir si dans les paramètres d'utilisation du téléphone 1 l'utilisateur ne préfère pas, en cas d'appel entrant, recevoir dans les écouteurs 28, 29 du casque 27 l'alerte (selon les modes 50 et 51) relative à la présence de l'appel entrant. Le cas échéant, l'alerte est quand même transmise le casque 27 bien que la musique soit écoutée par le haut- parleur 15.

Si l'option main libre 55 n'est pas sélectionnée, ou si le choix préférentiel n'est pas préétabli, on diffuse alors l'alerte relative à l'appel entrant dans les moyens acoustiques du téléphone mobile c'est à dire notamment avec le haut-parleur 15.

On a toutefois repéré que certaines utilisations liées à cette dualité de moyens acoustiques pouvaient être pénibles pour l'utilisateur. En effet de préférence dans l'invention, lorsque l'utilisateur rejette un appel ou plus généralement lorsqu'il coupe une conversation téléphonique, on prévoira que, si un mode main libre par le haut-parleur 15 est présélectionné, cette présélection sera remplacée par la diffusion sur les haut-parleurs 28 et 29 du casque En effet, si au moment de la conversation téléphonique l'utilisateur utilise son téléphone mobile en le portant près de son oreille, c'est à dire en utilisant en pratique le haut-parleur 14 celui qui est moins puissant, le fait couper la conversation peut provoquer établissement automatique d'un mode main libre précédent, avec le haut parleur 15. Ceci conduirait alors à un assourdissement très pénible pour l'auditeur qui continuerait à avoir le téléphone mobile porté à proximité de oreille. Dans ce cas, prévoit qu'au cours de la commutation de fin d'appel, même si le haut-parleur 15 est présélectionné, la diffusion par les circuits de commutation 20 sera orientée vers les haut-parleurs 28 et 29. Toutes ces commutations sont facilement gérables par le circuit 19 commandé par le microprocesseur 4.

Dans une variante représentée sur la figure 1, les moyens de diffusion acoustique comportent un kit mains libres 60. Un tel kit mains libres 60 est par exemple destiné à se substituer au haut-parleur mains libres 15 lorsque l'utilisateur du téléphone 1 est dans un lieu particulier, principalement dans sa voiture. Avec un tel kit mains libres 60, la détection de ce que le téléphone 1 est dans ce lieu particulier est réalisée, en général, par connexion de ce téléphone 1 à une console de communication. La console de communication, non représentée, est par ailleurs en communication avec téléphone 1 et avec des circuits du kit 60. En variante, la liaison du téléphone 1 au kit 60 peut être radioélectrique. Quand la console existe, elle peut servir par ailleurs à recharger la batterie du téléphone mobile 1. Dans tous cas, le kit 60 comporte une interface 61 d'échange avec le téléphone 1. L'interface 61 est classiquement reliée d'autre part à des haut-parleurs 62 et 63 du lieu particulier ainsi que par exemple à un microphone 64. Dans un exemple, les haut-parleurs 62 et 63 sont stéréophoniques, et sont placées dans des caissons porte de la voiture.

Dans l'invention, on met à profit l'existence d'un tel kit mains libres 60 pour faire diffuser par les haut-parleurs 62 et 63, par l'intermédiaire de l'interface , les signaux reçus dans le récepteur 21. En pratique, puisque le kit 60 se substitue habituellement au haut-parleur 15, par gestion propre à ce kit 60 et de type connu, il est possible de lui faire diffuser les émissions reçues par le récepteur 21, notamment celles de l'invention proviennent du récepteur 21. Par exemple, si l'option kit main libre est activée, tous les signaux à diffuser par le haut-parleur 15 sont transmis au kit 60 pour qu'il les diffuse. Dans ces conditions, il suffit de prévoir dans l'ergonomie d'utilisation de la diffusion radiophonique simultanée à la diffusion téléphonique soit une substitution du haut-parleur 15 par le kit 60, soit une autre fonction du type fonctions 49 à 51 mais qui met mieux à profit l'existence de ce mains libres 60.

En agissant ainsi la batterie du téléphone mobile 1 n'est pas dechargée par l'utilisation radiophonique. En outre un tel mode d'écoute radiophonique est favorable à la diminution des vols d'autoradios dans les voitures puisqu'en emportant son téléphone mobile l'utilisateur emporte en meure temps sa radio.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS - Téléphone mobile (1) comportant un premier boîtier (2) muni de premiers circuits (3) émetteurs-récepteurs radioélectriques pour traiter des premiers signaux électriques et muni de deuxièmes circuits (12) d'émission et de reception acoustique pour traiter des deuxièmes signaux acoustiques correspondant aux premiers signaux électriques, caractérisé en ce qu'il comporte des troisièmes circuits (20) récepteurs radioélectriques produisant des troisièmes signaux électriques, et un circuit (19) de commutation relié aux premiers deuxièmes et troisièmes circuits pour diffuser des deuxièmes signaux acoustiques correspondant aux premiers ou aux troisièmes signaux électriques. - Téléphone selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier amovible de batterie muni des troisièmes circuits récepteurs radioélectriques produisant les troisièmes signaux electriques - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce qu'il comporte un casque (27) microphone (30) et ou haut-parleur (28, 29) raccordé par un câble (35-37) aux troisièmes circuits, de préference par une broche ) amovible. - Téléphone selon la revendication 3, caractérisé en ce que le casque est un casque microphone et haut-parleur raccordé un câble à trois connexions aux premiers et deuxièmes circuits par une broche amovible, une première connexion du câble étant reliée en commun à une première borne d'un premier haut-parleur, à une première borne d'un deuxième haut-parleur et à une première borne d'un microphone, une deuxième connexion étant raccordée à une deuxième borne du premier haut- parleur et à une deuxième borne du microphone, et la troisième connexion étant raccordée à une deuxième borne du troisième haut-parleur. - Téléphone selon l'une des revendications 3 à 4, caractérisé en ce qu'une antenne radioélectrique des troisièmes circuits est formée (39) par le câble de raccordement du casque, ce câble de raccordement du casque étant relié à une entrée de signal d'un récepteur radioélectrique (21) des troisièmes circuits de réception radioélectrique. 6 - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte ' une interface entre le premier boîtier et un boîtier amovible deux connecteurs (33, 34) complémentaires dédiés à ces troisiemes circuits. 7 - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte dans les troisièmes circuits de réception un décodeur (23, 24) de signaux d'accompagnement et un circuit (22, 5) de transmission de ces signaux d'accompagnement au premier boîtier, et dans le premier boîtier des moyens d'affichage d'indications correspondant à ces signaux sur un écran (44) du téléphone mobile. 8 - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le premier boîtier comporte des circuits (43, 40) pour régler les troisièmes circuits récepteurs contenus dans un autre boîtier préférence amovible. 9 - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les premiers circuits comportent des circuits pour modifier -51) une configuration circuit de commutation au moment de la réception d'un appel téléphonique entrant ou au moment de l'émission d'un appel téléphonique sortant. 10 - Télephone selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le boîtier comporte deux circuits imprimés maintenant entre eux des éléments de batterie et les troisièmes circuits, ces circuits imprimés étant blindés pour protéger ces troisièmes circuits de bruits radioélectriques produits par le premier boîtier. 11 - Téléphone selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte un kit mains libres (60) raccordé aux troisièmes circuits, de préférence par une console de rechargement de batterie de ce téléphone mobile. 12 - Téléphone mobile (1) comportant un premier boîtier (2) muni de premiers circuits (3) émetteurs-récepteurs radioélectriques pour traiter des premiers signaux électriques et muni de deuxièmes circuits 2) d'émission et de réception acoustique pour traiter des deuxièmes signaux acoustiques correspondant aux premiers signaux électriques, caractérisé en ce qu'il comporte un casque (27) microphone (30) et haut-parleur 29) raccordé, par un câble à trois connexions (35-37), et par une broche (31) amovible, aux premiers et deuxièmes circuits une première connexion du câble étant reliée en commun à une première borne d'un premier haut-parleur, à une première borne d'un deuxième haut-parleur et à une première borne d'un microphone, une deuxième connexion étant raccordée à une deuxième borne du premier haut-parleur et à une deuxième borne du microphone, et la troisième connexion étant raccordée à une deuxième borne du troisième haut-parleur. 13 - Téléphone mobile (1) comportant un premier boîtier (2) muni premiers circuits (3) émetteurs-récepteurs radioélectriques pour traiter des premiers signaux électriques et muni de deuxièmes circuits (14, 15, 28, d'émission acoustique pour émettre des deuxièmes signaux acoustiques correspondant aux premiers signaux électriques, et un boîtier (16) amovible de batterie, caractérisé en ce que le boîtier amovible de batterie comporte des troisièmes circuits (20) récepteurs radioélectriques produisant troisièmes signaux électriques, et des circuits (35-37) de connexion reliés aux deuxièmes et aux troisièmes circuits pour diffuser des signaux acoustiques correspondant aux troisièmes signaux électriques. - Téléphone mobile (1) comportant des premiers circuits (3) émetteurs-récepteurs radioélectriques pour traiter des premiers signaux électriques et des deuxièmes circuits (14, 15, 28, 29) d'émission acoustique pour emettre des deuxièmes signaux acoustiques correspondant premiers signaux électriques, caractérisé en ce qu'il comporte des troisièmes circuits (20) récepteurs radioélectriques produisant des troisièmes signaux électriques, et des circuits (35-37) de connexion reliés aux deuxièmes et troisièmes circuits pour diffuser des signaux acoustiques correspondant aux troisièmes signaux électriques. - Téléphone selon l'une des revendications 12 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte un casque (27) microphone (30) et haut-parleur (28, 29) raccorde, par un câble à trois connexions (35-37) et par une broche (31) amovible, aux premiers et deuxièmes circuits, une première connexion du câble étant reliée en commun à une première borne d'un premier haut parleur, ' une première borne d'un deuxième haut-parleur et à une première borne microphone, une deuxième connexion étant raccordée à deuxième borne du premier haut-parleur et à une deuxième borne du microphone, et la troisième connexion étant raccordée à une deuxième borne troisième haut-parleur.