FR2798972A1 - Embrayage a friction a dispositif de rattrapage d'usure des garnitures de friction, en particulier pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

Embrayage à friction, en particulier pour véhicule automobile, du genre comportant un plateau de réaction destiné à être calé en rotation sur un arbre menant, un disque de friction (100), portant à sa périphérie externe au moins une garniture de friction (101), destiné à être calé en rotation sur un arbre mené, un plateau de pression (11), un couvercle (12) fixé sur le plateau de réaction, des moyens embrayeurs à action axiale (13) qui sont commandés par des moyens débrayeurs et qui agissent entre, d'une part, le couvercle (12) et, d'autre part, le plateau de pression (1 1) par l'intermédiaire de moyens d'appui secondaire (17) et primaire (18), le plateau de pression (11) étant solidaire en rotation du couvercle (12) tout en pouvant se déplacer axialement par rapport à lui et étant soumis à l'action de moyens élastiques de rappel (37) rappelant le plateau de pression (11) axialement vers le couvercle (12), ledit embrayage comportant également un dispositif de rattrapage d'usure, caractérisé par le fait que des moyens de mise hors circuit sont prévus, adaptés à mettre hors circuit le dispositif de rattrapage d'usure au delà d'une certaine vitesse de rotation, dite vitesse de mise hors circuit.

Description

La présente invention concerne embrayage à friction, en particulier pour véhicule automobile, et se rapporte plus particulièrement à un embrayage équipé d'un dispositif de compensation l'usure due notamment à l'usure d'au moins une garniture de friction, ledit dispositif, dit ci-après dispositif de rattrapage d'usure, opérant au fur et à mesure de l'usure de la ou des garnitures.

Un embrayage à friction classique comporte généralement un plateau de réaction appartenant à un volant moteur éventuellement en deux parties pour formation d'un volant amortisseur ou d'un volant flexible, calé en rotation sur un premier arbre, usuellement un arbre menant tel que le vilebrequin du moteur à combustion interne, et supportant par périphérie externe un couvercle auquel est attaché au moins un plateau de pression.

Le plateau de pression est solidaire en rotation du couvercle et du plateau de réaction tout en pouvant se déplacer axialement sous la sollicitation de moyens embrayeurs à action axiale commandés par des moyens débrayeurs ; les moyens embrayeurs peuvent consister en des ressorts hélicoïdaux, ou en une ou deux rondelles Belleville montées en série ou en parallèle, soumis à l'action de leviers de débrayage formant les moyens débrayeurs ; généralement, les moyens embrayeurs et débrayeurs appartiennent à une même pièce, par exemple un diaphragme métallique prenant appui sur le couvercle ; le diaphragme peut être monté en série ou en parallèle avec une rondelle Belleville pour assurer une assistance de l'effort de débrayage.

Un disque de friction, portant au moins une garniture de friction à sa périphérie externe, solidaire en rotation d'un arbre, usuellement un arbre mené tel l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses, est intercalé entre le plateau de pression et le plateau de réaction de façon à être serré entre eux lorsque l'embrayage est en position d'engagement. Les moyens embrayeurs commandent le déplacement axial du plateau de pression lorsqu'ils sont actionnés par une butée de débrayage par l'intermediaire des moyens débrayeurs. Le plus souvent, le disque de friction comporte un disque de support axialement élastique sur lequel sont fixées de et d'autre deux garnitures de friction. Le serrage du disque de friction est ainsi progressif. En variante, le disque de support est rigide en étant par exemple noyé à sa péripherie externe dans une garniture de friction.

Au cours de la durée de vie d'un tel embrayage, la ou les garnitures de friction ainsi que les contre-matériaux, plateau de pression et plateau de réaction, s'usent, ce qui provoque une variation de la position du plateau de pression et celles des moyens embrayeurs à action axiale et de la butée de débrayage, d'où il s'ensuit une variation de la force de serrage entre le disque de friction, d'une part, et les plateaux de pression et de réaction, d'autre part, en raison des modifications des conditions de travail des moyens débrayeurs, et la force nécessaire pour débrayer s'en trouve affectée. En dotant un tel embrayage d'un dispositif de rattrapage d'usure, on évite ces inconvénients, les moyens embrayeurs, ainsi que la butée de débrayage, usuellement en appui constant sur moyens débrayeurs, occupant la même position lorsque l'embrayage est en position d'engagement.

connaît un embrayage à friction, en particulier pour véhicule automobile, du genre comportant un plateau de réaction destiné à être calé en rotation sur un arbre menant, un disque de friction, portant à sa périphérie externe au moins une garniture de friction, destiné à être calé en rotation sur un arbre mené, un plateau de pression, un couvercle fixé sur plateau de reaction, des moyens embrayeurs à action axiale qui sont commandés par des moyens débrayeurs et qui agissent entre, d'une part, le couvercle et, d'autre le plateau de pression par l'intermédiaire de moyens d'appui secondaire et primaire, le plateau de pression étant solidaire en rotation du couvercle tout en pouvant se déplacer axialement par rapport à lui et étant soumis 'l'action de moyens élastiques de rappel rappelant le plateau de pression axialement vers le couvercle, ledit embrayage comportant également un dispositif rattrapage d'usure.

Un tel embrayage est par exemple décrit dans le document FR-A-2 424 ou FR-A- 2 753 503.

Un véhicule automobile est soumis à des vibrations plus ou moins importantes ; en général, celles-ci sont d'autant plus importantes que la vitesse du moteur est grande.

Ces vibrations affectent bien entendu les organes et équipements du véhicule, comme l'embrayage et son dispositif de rattrapage d'usure.

Certaines pièces constitutives du dispositif de rattrapage sont amenées général à se déplacer les unes par rapport aux autres en vue d'augmenter, pour compenser l'usure, la distance axiale de la face de friction du plateau de pression à l'appui des moyens embrayeurs.

A partir d'une vitesse de rotation dite critique, qui dépend des applications peut être la vitesse de ralenti ou une vitesse supérieure, par exemple 2000 à 2500 tours par minute, le dispositif de rattrapage d'usure, compte tenu des vibrations, rattrape une usure qui n'existe pas, il s'agit alors sur-rattrapage, ou ne rattrape pas une usure réelle, il s'agit alors de sous-rattrapage.

présente invention a pour but d'éviter cet inconvénient.

Ainsi, selon l'invention, un embrayage du type ci-dessus est caractérisé par le fait que des moyens de mise hors circuit sont prévus, adaptés à mettre hors circuit le dispositif de rattrapage d'usure au delà d'une certaine vitesse de rotation dite vitesse de mise hors circuit.

Avantageusement, les moyens de mise hors circuit sont sensibles à la force centrifuge.

préférence, le dispositif de rattrapage d'usure comprend des moyens à rampes dont les rampes sont disposées circonférentiellement, placés axialement entre les moyens d'appui et le plateau de pression, et adaptés à coopérer avec des moyens de contre-rampes, une denture avec laquelle coopère vis sans fin disposée globalement tangentiellement, des moyens d'entraînement en rotation de la vis sans fin étant prévus, rendus opérationnels par l'usure la ou des garnitures de friction lorsque l'embrayage est embrayé, constitues par une roue à rochet solidaire en rotation la vis sans fin et commandés par l'intermédiaire d'une languette de commande que présente un organe élastique, la vis sans fin et la roue à rochet étant portées par un support, le support et l'organe élastique étant solidaires du couvercle.

Selon une première forme de réalisation, le plateau de pression est en deux pièces, un plateau et un anneau, les moyens de contre-rampes étant portés par l'anneau et la denture étant solidaire en rotation des moyens à rampes, les moyens de mise hors circuit étant adaptés à solidariser en rotation le plateau et l'anneau lorsque la vitesse de rotation est inférieure à la vitesse de mise hors circuit et à désolidariser le plateau et l'anneau lorsque la vitesse de rotation est égale ou supérieure à la vitesse de mise hors circuit.

Avantageusement, l'anneau est centré par rapport au plateau grâce à un redent circonférentiel que présente celui-ci et avec lequel coopère l'anneau périphérie interne.

De préférence, la denture et les moyens à rampes sont d'une seule pièce. En variante, la denture est portée par une pièce intermédiaire attelée rotation aux moyens à rampes ; de préférence, la solidarisation en rotation piece intermédiaire et des moyens à rampes autorise un déplacement axial relatif entre eux ; avantageusement, cette solidarisation est assurée moyens de liaison consistant en des languettes tangentielles attachées à une de leurs extrémités à une patte radiale des moyens à rampes et à l'autre extrémité à pièce intermédiaire.

Avantageusement, la position axiale de la pièce intermédiaire est fixée un voile de butée fixe axialement, en étant porté par exemple par le couvercle.

De préférence, les languettes tangentielles sont montées précontraintes, en expansion axiale, en sorte que la pièce intermédiaire est plaquée axialement contre le voile de butée.

Avantageusement, les moyens de mise hors-circuit consistent en des bras fixés par une de leurs extrémités à la périphérie externe du plateau et dont l'autre extrémité dite libre coopère avec la face périphérique externe de l'anneau pour solidarisation en rotation du plateau avec l'anneau.

De préférence, l'extrémité libre des bras et la périphérie externe de l'anneau portent des micro-cannelures. Avantageusement, les bras sont montés précontraints en sorte que la coopération de leur extrémité libre avec l'anneau est soumise à un effort radial.

De préférence, l'extrémité libre des bras est conformée en masselotte permettant à cette extrémité libre de quitter le contact avec l'anneau lorsque la vitesse de rotation est égale ou supérieure à la vitesse de mise hors circuit.

Avantageusement, les bras sont disposés axialement entre plateau et un flasque transversal solidaire du plateau.

Avantageusement, le flasque transversal maintient axialement l'anneau par rapport au plateau.

De préférence, le flasque transversal présente à sa périphérie externe un retour axial limitant la course d'envolement des bras.

Avantageusement, les bras sont des extensions prolongeant les languettes tangentielles accouplant le plateau de pression et le couvercle.

Selon une autre forme de réalisation, le plateau de pression est d'une seule pièce et porte directement les moyens de contre-rampes, denture est portée par une pièce intermédiaire, des moyens de mise hors circuit étant adaptés à solidariser en rotation la pièce intermédiaire et les moyens à rampes lorsque la vitesse de rotation est inférieure à la vitesse de mise hors circuit et à désolidariser la pièce intermédiaire et les moyens à rampes lorsque la vitesse de rotation est égale supérieure à la vitesse de mise hors-circuit.

Avantageusement, les moyens de mise hors-circuit consistent en des bras fixés par extrémité à la pièce intermédiaire, leur autre extrémité dite libre coopérant avec la périphérie externe d'une couronne pour solidarisation en rotation de la piece intermédiaire avec ladite couronne laquelle solidaire en rotation des moyens à rampes. De préférence, l'extrémité libre des bras et la périphérie externe de la couronne sont munies de dents adaptées à coopérer lorsque la vitesse de rotation est inférieure à la vitesse de mise hors-circuit.

Avantageusement, la couronne présente pattes axiales qui s'étendent, sans jeu circonférentiel, à travers des ouvertures des moyens à rampes.

Avantageusement, la position axiale de la pièce intermédiaire et des bras est fixée, côté, par un voile de butée fixe axialement en étant par exemple fixé au couvercle, et, de l'autre côté, par une enveloppe assujettie au voile de butée et présentant à sa périphérie externe une ouverture permettant à la denture de coopérer avec la vis sans fin ; avantageusement, l'enveloppe maintient axialement également la couronne.

De préférence, les moyens à rampes présentent une jupe à l'extrémité axiale de laquelle sont prévues les rampes, la couronne et un manchon cylindrique voile de butée entourant ladite jupe.

Avantageusement, des moyens dits de solidarisation sont prévus pour solidariser rotation les moyens à rampes et de contre-rampes lorsque la vitesse de rotation atteint une valeur égale ou légèrement inférieure à la vitesse de mise hors circuit, pour éviter un déréglage du dispositif de rattrapage d'usure après intervention des moyens de mise hors circuit.

De préférence, les moyens de solidarisation consistent en des bras implantés radialement sous les moyens à rampes et de contre-rampes et fixés par une de leurs extrémités aux moyens de contre-rampes, ou aux moyens à rampes, l'autre extrémité dite libre des bras étant adaptée à coopérer avec la périphérie interne des moyens à rampes, ou de contre-rampes. Avantageusement, l'extrémité libre des bras et ladite périphérie interne sont munies de micro-cannelures.

De préférence, les bras sont portés par une patte transversale que presente les moyens à rampes et leur extrémité libre est adaptée à coopérer avec l'anneau.

Avantageusement, les bras sont portés par le plateau de pression et leur extrémité libre est adaptée à coopérer avec la jupe des moyens à rampes.

Quel que soit le mode de réalisation, de préférence, les moyens embrayeurs à action axiale sont constitués par un diaphragme. Avantageusement, la roue à rochet est commandée par le diaphragme l'intermédiaire de la languette de commande.

De préférence, la roue à rochet est commandée par un actionneur constitué par un appendice que présente le diaphragme à sa périphérie externe. Avantageusement, les moyens à rampes sont constitues d'un anneau présentant axialement, d'un côté, les rampes inclinées et réparties circonférentiellement et, de l'autre côté, les moyens d'appui secondaire.

Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, va en décrire maintenant, à titre d'exemple, purement illustratif et non limitatif, des modes de réalisation représentés sur les dessins annexés.

Sur ces dessins - la figure 1 est une vue partielle en plan d'un embrayage selon l'invention équipé d'un dispositif de rattrapage d'usure ; - la figure 2 est une vue en coupe, selon 11-11 de la figure ; - la figure 3 est une vue en coupe selon 111-111 de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue en coupe selon V-V de la figure 1 ; - les figures 6 à 9 sont des vues analogues aux figures 2 à 5, respectivement, et montrent une variante d'embrayage selon l'invention ; - la figure 10 est une vue analogue à la figure 7 et montre une autre variante d'embrayage selon l'invention.

En se reportant aux figures 1 à on voit un mécanisme d'embrayage à friction, notamment pour véhicule automobile, qui comprend un plateau de pression 11 destiné à coopérer avec disque de friction 100 esquissé sur la figure 1, constitué d'un voile ou disque de support portant ici à sa périphérie externe des garnitures de friction 101 coopérant lui-même avec un plateau de réaction. Le plateau de réaction, non représenté, est destiné à être calé en rotation sur un arbre menant, tel que vilebrequin du moteur à combustion interne. Le disque de friction 100 est solidaire en rotation d'un arbre mené tel que l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses l'intermédiaire d'un moyeu porté par le voile à sa périphérie interne.

Le plateau de pression 11 en matiere moulable, ici de la fonte, est solidaire en rotation d'un couvercle 12 de forme creuse par l'intermédiaire de languettes tangentielles 37 qui, élastiques, constituent en même temps des moyens de rappel du plateau de pression 11 vers le couvercle 12, de forme creuse et en tôle emboutie. Le couvercle 12 est ici en forme d'assiette creuse.

Le plateau de pression 11, tout étant solidaire en rotation du couvercle 12, est donc déplaçable axialement par rapport au couvercle 12 sous la sollicitation de moyens élastiques à action axiale commandés, ici un diaphragme 13 articulé sur le couvercle 12 grâce à des pattes 10 issues de la périphérie interne du fond 42 du couvercle 12 et à des emboutis 18 en forme d'arcs de cercle, ménagés dans le fond 42 du couvercle 12, offrant un appui primaire diaphragme 13, l'embrayage étant ici du type poussé, l'opération de débrayage étant effectuée en agissant sur l'extrémité des doigts du diaphragme 13 dans sens de la flèche F de la figure 1 sur laquelle l'embrayage est représenté engagé. Plus précisément, les pattes 10 portent ici une couronne-jonc 60, en sorte que le diaphragme 13 est monté à articulation entre l'appui primaire 18 et la périphérie externe de la couronne-jonc 60 permettant de serrer élastiquement le diaphragme contre l'appui primaire 18.

Pour maintenir, lorsque l'embrayage est embrayé, les moyens élastiques à action axiale 13 dans une position indépendante de l'usure des garnitures 101 du disque de friction 100, et dans une moindre mesure l'usure des plateaux de pression 11 et de réaction dont les faces, dites de friction, s'usent au contact des garnitures 101 du disque 100, il est prévu un dispositif de rattrapage d'usure qui comprend des moyens à rampes 14 munis de rampes 16 disposées circonférentiellement ; plus précisément, ces moyens à rampes 14 sont constitués anneau présentant des rampes 16 disposées circonférentiellement sur face tournée vers le plateau de pression 11 ; sur sa face opposée, ledit anneau presente une zone d'appui 17 dit secondaire constituée par une arête supérieure arrondie disposée en arc de cercle centré sur l'axe de l'embrayage. Bien entendu ladite zone d'appui secondaire 17 peut être continue ou discontinue. Cet appui implanté radialement au-dessus de l'appui primaire 18.

Le plateau de pression 11 présente, sur sa face tournée vers le fond 42 couvercle 12, une face d'appui transversale portant des moyens de contre-rampes portant des contre-rampes 15 circonférentiellement à une distance l'un de l'autre correspond à celle qui sépare circonférentiellement deux rampes 16 successives, les contre-rampes 15 étant destinées à coopérer chacune avec une rampe 16.

Les moyens à rampes 14 sont placés axialement entre le diaphragme 13 et les moyens de contre-rampes en sorte que les contre-rampes 15 reçoivent les rampes 6 et le diaphragme 13 coopère avec la zone d'appui secondaire 17 qui constitue ainsi les moyens d'appui par l'intermédiaire desquels diaphragme 13 agit sur plateau de pression 11.

La périphérie externe des moyens à rampes 14 est munie d'un seul tenant d'une denture 19. Ici, la denture 19 est réalisée par découpage d'un bord d'une tôle découpée et pliée constituant les moyens à rampes 14.

Le dispositif de rattrapage d'usure comprend par ailleurs roue à rochet 20 à dents inclinées montée tournante autour d'un axe 27 qui porte également une vis sans fin 23 ; le filet et le pas de la vis sans fin 23 sont adaptes à la denture 19 des moyens à rampes 14 ; la vis sans fin 23 est amenée à coopérer avec la denture 19 dans les conditions qui seront décrites ci-après.

L'axe 27 est porté à rotation par un support 22 en tôle découpée et pliée, en forme générale de U ayant une âme 24 et deux ailes 25, adaptées à supporter l'axe 27. Le support 22 est fixé au couvercle 12 par son âme 24 et ses ailes 25 ; plus précisément, l'âme 24 présente un trou 40 et se prolonge au-delà des ailes 25 en présentant un retour 30 transversal s'étendant globalement perpendiculairement par rapport à l'âme 24 et aux ailes 25 et muni d'un trou 31.

Le bord de chaque aile 25 est découpé en sorte que sont aménagées deux pattes, une patte 33 dite de butée et une patte 34, dite de fixation ; les deux pattes de fixation 34 sont dirigées vers l'extérieur des ailes 25 et les deux pattes de butée 33 vers l'intérieur ;les deux pattes de fixation 34 s'étendent dans un plan globalement perpendiculaire à l'âme 24 et aux ailes 25 ; il en est de même des deux pattes de butée 33 ; ici, le plan de celles-ci est décale vers l'extérieur par rapport au plan des pattes de fixation 34.

La vis sans fin 23 et la roue à rochet 20 sont ici d'une seule pièce ; bien entendu, la ' sans fin 23 et la roue à rochet 20 pourraient être des pièces distinctes et pourvues d'un alésage, ledit alésage et l'axe 27 lui-même étant agencés de telle sorte que la vis sans fin 23 et la roue ' rochet 20 peuvent coulisser le long de l'axe 27 tout en étant solidaires en rotation dudit axe 27. En variante, l'une ces deux pièces 20 ou 23 est d'une seule piece avec l'axe 27.

Un organe élastique 32, ici métallique et de plus faible épaisseur que le support, ayant en coupe axiale une forme générale de U, comprend deux ailes 35, 36 d'orientation axiale dont une aile 35 qui se prolonge selon une languette 52 globalement perpendiculaire dirigée vers l'extérieur du U et munie d'un trou 58 pour sa fixation , ici par un rivet 26 qui fixe le support 22, sur un rebord 21 transversal du couvercle 12 qui borde sa jupe 41 en étant globalement parallèle à son fond 42, le trou 58 de la languette 52 correspondant au trou 31 du retour 30 de l'âme 24 du support 22 ; l'autre aile 36 de l'organe élastique 32 est conformée en languette de commande et s'étend ici globalement parallèlement à l'axe de l'embrayage ; l'extrémité de la languette de commande 36 rétrécie, sa largeur étant globalement adaptée à celle des dents de la roue à rochet 20 ; l'âme 53 du U de l'organe élastique 32, qui relie ses ailes 35 et 36, presente au droit de son raccordement avec l'aile 36, ou languette de commande, une zone élargie adaptée à venir élastiquement en butée sur les pattes 33, ou butée de contrôle, du support 22 ; lorsque l'organe élastique 32 et la roue à rochet 20 sont montés sur le couvercle 12, la languette de commande 36 coopère élastiquement avec un pied de dent de la roue à rochet 20.

Autour de l'axe 27 est placé un ressort hélicoïdal 46 de compression constituant le moyen élastique de rattrapage, comme décrit ci-dessous ; ici, le ressort est placé axialement entre la roue à rochet 20 et une aile du support 22.

appréciera que le support 22 équipé de la vis sans fin la roue à rochet 20, le ressort 46, l'axe 27 et l'organe élastique 32 constitue un sous- ensemble prêt à être monté sur le couvercle 12 de l'embrayage.

Le support 22 portant la roue à rochet 20, la vis sans fin 23 le ressort hélicoïdal 46 étant solidaires du couvercle 12, le diaphragme 13 se déplace par rapport à lui, donc par rapport à la languette de commande 36, lors opérations de débrayage et de ré-embrayage ; le diaphragme 13 porte à sa périphérie un appendice radial dit actionneur 29, s'étendant radialement à l'extérieur de la partie rondelle Belleville du diaphragme 13 pour coopérer avec la languette de commande 36 de l'organe élastique 32 ; on comprendra que, grâce à cette disposition, lors du basculement du diaphragme 12 lors des opérations de ré- embrayage, celui-ci déplace la languette de commande 36 de la droite vers la gauche, par rapport à la figure 2, et, par coopération avec les dents de la roue à rochet 20, l'extrémité de la languette de commande 36 est amenée à faire tourner la roue à rochet 20 dans le sens horaire ; lors du débrayage, l'élasticité de l'organe élastique 32 et l'inclinaison des dents de la roue à rochet 20 font que la languette de commande 36 monte sur les dents de celle-ci.

Le dispositif de rattrapage d'usure qui vient d'être décrit fonctionne comme suit. La figure 2 représente schématiquement l'embrayage engagé, garnitures 101 du disque de friction 100 étant à l'état neuf et serrées entre plateau réaction, non représenté, et le plateau de pression 11. Dans cette position, languette de commande 36 a son extrémité au pied d'une dent de la roue à rochet 20.

Lorsque l'embrayage est débrayé, l'extrémité des doigts du diaphragme 13 est sollicitée dans le sens de la flèche F en éloignement du fond 42 du couvercle 12 ; le diaphragme 13 bascule autour de l'appui primaire 18 sous l'action serrage élastique exercée par la couronne-jonc ; dans son déplacement, périphérie externe du diaphragme 13 libère progressivement le plateau de pression 1 et son actionneur 29 la languette de commande 36, respectivement ; l'extrémité la languette de commande 36 suit la rampe inclinée constituée par la dent dans le pied de laquelle elle se trouvait dans l'étape précédente, les dents de la roue à rochet 20 étant réalisées en sorte que, lors de cette course de débrayage garnitures neuves, l'extrémité de la languette de commande 36 ne saute une dent ; ceci est obtenu par la venue en butée de l'élément élastique 32, donc sa languette de commande 36, contre une butée 33, dite de contrôle, du support 22 ; avantageusement, il y a deux pattes 33 espacées circonférentiellement permettant entre elles le passage de l'actionneur 29.

Lorsque les garnitures s'usent, comme on le sait le plateau de pression 11, toujours soumis à l'effort axial du diaphragme 13, se rapproche du plateau de réaction qui est fixe axialement comme le couvercle 12 ; l'actionneur 29 du diaphragme 13 se rapproche donc du plateau de réaction, en entraînant dans son mouvement la languette de commande 36 ; la roue à rochet 20 tourne autour de son axe dans le sens horaire ; cet entraînement en rotation de la roue à rochet 20 conduit la vis sans fin 23 'tourner également sur son axe ; les moyens à rampes 14 étant immobilisés en rotation sous l'effet de la charge du diaphragme 13, la vis sans fin 23 qui engrène avec la denture 19 se visse en quelque sorte sur cette denture 19 en comprimant le ressort hélicoïdal 46, le sens du filet de la vis sans fin 23 étant prévu en sorte en soit ainsi.

Lors de l'opération de débrayage qui suit la phase d'usure qui vient d'être décrite, le plateau de pression 11 libère les garnitures 101 en s'éloignant d'elles sous l'action des languettes tangentielles 37 qui ramènent vers le fond 42 du couvercle 12 le plateau de pression 11 ainsi que les moyens à rampes 14 en contact avec le diaphragme 13 par leurs zones d'appui secondaire 17 et avec les plots 15 par leurs rampes 16. Le ressort hélicoïdal 46 sollicite la vis sans fin 23 vers l'aile 25 du support dont elle s'est éloignée en phases d'usure, c'est-à-dire de la droite vers la gauche par rapport à la figure 1 ; la charge du diaphragme 13 n'étant plus appliquée sur moyens à rampes 14, le seul effort à vaincre pour pouvoir faire tourner ces moyens à rampes 14 par rapport au plateau de pression 11 est l'effort de rappel languettes tangentielles 37 ; si la charge du ressort hélicoïdal 46 est suffisante pour vaincre cet effort, alors le ressort 46 déplace la vis sans fin 23 qui est empechée de tourner sur elle-même par la pression de la languette de commande 36 ou, comme représenté ici, par un cliquet anti-retour 56, et qui entraînera la denture 19 : en tournant sur elles-mêmes, les rampes 16, par coopération avec les contre-rampes 15 fixes relativement, éloigneront le plateau de pression 11 du fond 42 du couvercle 12, augmentant ainsi la distance axiale entre la face de travail du plateau de pression 11 et les zones d'appui secondaire 17 des moyens à rampes 14, rattrapant ainsi au moins en partie le déplacement du plateau de pression 11 dû à l'usure des garnitures 101. La charge du ressort hélicoïdal 46 étant fonction de la quantité dont il aura " " comprimé par la vis sans fin 23 durant les phases d'usure, on voit que plusieurs opérations d'embrayage et de débrayage peuvent être nécessaires avant le dispositif de rattrapage de jeu n'entre en phase de rattrapage proprement dite, ceci étant fonction du dimensionnement relatif des pièces concernées.

Si l'usure a été suffisante pour que la roue à rochet 20 ait tourné suffisamment pour qu'au retour la languette de commande 36 dont la course de retour est limitée par la butée de contrôle 33, saute une dent, lors de l'opération d'embrayage qui suit la languette de commande 36 fait tourner la roue à rochet 20 et les moyens à rampes 14, non encore serrés par le diaphragme 13, tournent et rattrapent l'usure ; en fin d'opération de rattrapage, dans la position embrayage engagé le diaphragme 13, la roue à rochet 20, et la languette de commande 36 retrouvent leur position qu'ils occupaient à la figure 2.

Ici, le plateau de pression 11 est en deux parties, une partie 111 constituant le plateau proprement dit, ci-après désignée par plateau 111, munie d'une face transversale adaptée à coopérer avec une garniture 101 du disque de friction 100, et une partie 112 en forme d'anneau, ci-après désignée anneau 112, placée du côte du couvercle 12 par rapport au plateau 111.

L'anneau 112 porte les contre-rampes 15 et est plaque contre la face transversale plateau 111 tournée vers le couvercle 12 ; par ailleurs, l'anneau 112 est centre par rapport au plateau 111 grâce à un redent 72 circonférentiel que présente celui-ci et avec lequel coopère l'anneau 112 par sa périphérie interne. Les moyens rampes 14 portent localement des pattes axiales 39, figure 5, qui coopèrent également avec la périphérie interne 113 décalée axialement et radialement rapport à sa zone de centrage au droit du redent 72, pour centrer les moyens à rampes 14 par rapport à l'anneau 112, donc par rapport au plateau de pression 1 .

A sa périphérie externe, l'anneau 112 présente des micro-cannelures 81 dites externes.

Les languettes tangentielles 37, qui accouplent en rotation, avec possibilité de déplacement axial relatif, le plateau de pression 11 et le couvercle 12, sont fixées au couvercle 12 par des rivets 38, figures 1 et 4, et au plateau 111 par des rivets 73, figures 1 et 5 ; au delà de ces rivets 73, les languettes 37 se prolongent selon des extensions 137 dont l'extrémité libre est en forme de masselotte dont la face tournée vers l'axe du mécanisme épouse la forme cylindrique de face externe l'anneau 112 et présente des micro-cannelures 139 dites internes adaptées à coopérer avec les micro-cannelures externes 81 de l'anneau 112.

Au montage, les extensions 137 sont précontraintes dans le sens d'une coopération, avec effort radial, des micro-cannelures internes 139 et des micro cannelures externes 81, entre elles.

Les extensions 137 s'étendent transversalement le long de la face transversale du plateau 111 dirigée vers le couvercle 12 ; pour assurer un bon guidage transversal de celles-ci, elles sont flanquées axialement d'un flasque transversal 74 porté par le plateau 111 grâce aux rivets 73, figure 5 ; le bord périphérique interne 75 du flasque transversal 74 coopère avec les faces latérales, tournées vers le couvercle 12, des dents définissant les micro-cannelures externes 81 - on préfère, comme cela est représenté, ménager ces micro- cannelures externes 81 sur une portion de surface périphérique externe l'anneau 112 diamètre supérieur au reste de cette surface en sorte qu'est défini un rebord transversal avec lequel coopère le flasque transversal 74 ; grâce à dispositions, le plateau de pression 11, constitué du plateau 111 et de l'anneau 112, les languettes tangentielles 37 avec leurs extensions 137, constituent un sous ensemble.

les extensions 137 sont des prolongements des languettes 37 qui accouplent en rotation le plateau de pression 11 et le couvercle : bien entendu, ces extensions 137 pourraient être des pièces en forme de bras indépendants fixés plateau 111, par exemple par des rivets à corps carré pour assurer leur montage précontraint.

Jusqu'à une certaine vitesse de rotation du mécanisme d'embrayage, qui peut être par exemple de l'ordre de 2500 tours par minute, le fonctionnement du point vue du rattrapage d'usure est celui décrit précédemment, l'anneau 112 étant solidaire en rotation du plateau 111 grâce aux extensions 37 qui, montées en precontrainte, assurent la coopération des micro-cannelures internes 139 et externes 81.

Au delà de cette vitesse, les masselottes 138 éloignent ces micro- cannelures les unes des autres, l'anneau 112 étant dès lors désaccouplé du plateau 111 ; il ne peut plus y avoir de rattrapage d'usure : en effet, même si la denture 19 était entraînée en rotation par la vis sans fin 23 sous l'action du ressort de rattrapage 46, les moyens à rampes 14 et l'anneau 112 tournent ensemble, et les rampes 16 et contre-rampes 15, ne tournant pas relativement, il n'y a pas augmentation de la distance axiale entre la face transversale 71 plateau 111 et l'appui secondaire 17.

Avantageusement, la course d'envolement, sous l'effet de la force centrifuge, des extensions 137 des languettes tangentielles 37 est limitée : pour ce faire, le flasque transversal 74 présente à sa périphérie externe un retour axial 76, figure 3, avec lequel ces extensions 137 sont amenées à coopérer butée.

La vitesse de rotation au delà de laquelle le dispositif de rattrapage d'usure est mis hors circuit est choisie en fonction des applications ; c'est vitesse de rotation à partir de laquelle les vibrations sont importantes : on évite ainsi que celles-ci perturbent le fonctionnement du dispositif de rattrapage d'usure.

Compte tenu de ces vibrations, il n'est pas souhaitable que l'anneau 112, libéré du plateau 111 et porteur des moyens de contre-rampes 15, se déplace en rotation par rapport aux moyens à rampes 14, ce qui conduirait à perdre le bénéfice opérations de rattrapage précédentes.

A cet effet, sont prévus des moyens de solidarisation, à cette vitesse de rotation, ou mieux par sécurité à une vitesse de rotation légèrement inférieure à celle-ci, de l'anneau 112 aux moyens à rampes 14.

Ici, moyens de solidarisation consistent en des bras 91 figures 1 et 3, de forme semi-circulaire, implantés radialement sous l'anneau 11 ; bras 91 sont fixés une extrémité sur une patte transversale 77, dirigée vers l'axe du mécanisme prolongeant une patte axiale 39 des moyens à rampes ; cette fixation est assurée par des rivets 78 dont la section est de préférence non circulaire par exemple carrée comme représenté, rectangulaire, polygonale ou autre.

A leur autre extrémité, les bras 91 portent une masselotte 92 ' la périphérie externe laquelle sont prévues des micro-cannelures 93 destinées à coopérer avec des micro-cannelures internes 82 prévues à la périphérie interne 113 de l'anneau 112 dans des zones décalées vers l'extérieur de celle-ci, c'est-à-dire en profondeur par rapport à l'anneau 112, qui ne participent pas centrage des moyens à rampes 14.

Au droit de la masselotte 92, le bras 91 est entouré cavalier 79 solidaire des moyens à rampes 14 ; grâce au rivet 78, dont le corps ici carré, et au cavalier 79, le bras 91 est monté précontraint en sorte que la masselotte 92 est appliquée, avec effort radial, contre le fond de l'étrier 79, à savoir lame de celui-ci on sûr ainsi qu'au repos les micro-cannelures 82 et 93 ne coopèrent pas ; il en sera d'ailleurs ainsi tant que le mécanisme n'aura pas atteint une certaine vitesse rotation au delà de laquelle, par centrifugation des masselottes 92, les micro-cannelures 82 et 93 seront amenées à coopérer, solidarisant en rotation les moyens a rampes 14, porteurs des rampes 16, et l'anneau 112, porteur des contre-rampes 15 ; la vitesse augmentant, l'anneau 112 est désolidarisé du plateau 111 par envolement des masselottes 138 des extensions : le dispositif de rattrapage d'usure est mis hors circuit et les rampes 16 et contre rampes 15 ne risquent pas de se décaler sous l'effet des vibrations.

figures 6 à 9 montrent une variante de mécanisme d'embrayage selon l'invention ; sur ces figures, les éléments identiques à ceux du mécanisme des figures 1 a 5, ou jouant le même rôle, portent les mêmes références.

Selon cette variante, la denture 19 appartient à une pièce intermédiaire 119 liée rotation aux moyens à rampes 14 par l'intermédiaire d'une liaison autorisant un déplacement axial entre ces deux éléments pièce intermédiaire 119 et moyens à rampes 14, cette disposition étant du genre de celle décrite dans la demande de brevet français déposée le 23 Septembre 1998 sous le numéro 98 11 Ici ces moyens de liaison consistent en des languettes tangentielles 120 attachées à l'une de leurs extrémités à une patte radiale 121 dirigée vers l'extérieur ménagée à la périphérie des moyens à rampes 14, figure 6, par des rivets 1 et à l'autre de leurs extrémités à la pièce intermédiaire 119 par des rivets 123, figure 8.

La position axiale de la denture 19, pour sa coopération avec la vis sans fin 23, est fixée par un voile de butée 124, ici fixé au couvercle 12 par les rivets 38 qui fixent également au couvercle 12 les languettes tangentielles 37, figure 8 ; les languettes tangentielles 120 qui relient la pièce intermédiaire 19 et les moyens à rampes 14 sont disposées entre celles-ci et montées précontraintes, en expansion axiale, en sorte que la pièce intermédiaire 119 est plaquée axialement contre la face en regard du voile de butée 124 et sa position fixe axialement, les moyens à rampes pouvant se déplacer axialement par rapport à cette pièce intermédiaire 119.

figure 10 montre une autre variante de mécanisme d'embrayage selon l'invention ; sur cette figure également, les éléments identiques à ceux des variantes précédentes, ou jouant le même rôle, portent les mêmes références.

Ici, la pièce intermédiaire 119, qui porte la denture 9, est solidaire en rotation des moyens à rampes 14 de manière débrayable ; pour ce faire, un bras 237 est fixé à la pièce intermédiaire 119 à une extrémité par rivets 239, l'autre extrémité du bras 237 portant des dents internes 238 destinées à engrener avec des dents externes 241 ménagées à la périphérie externe d'une couronne 240 entourant une jupe 141 que présentent les moyens à rampes 14 et qui centre la couronne 240 ; c'est à l'extrémité axiale de la jupe 141 que sont prévues les rampes 6 des moyens à rampes 14, lesquelles rampes 16 coopèrent avec contre-rampes 15 du plateau de pression 11.

couronne 240 est solidaire en rotation des moyens à rampes 14, grâce des pattes axiales 242 qu'elle présente et qui s'étendent, sans jeu circonférentiel à travers des ouvertures 143 des moyens à rampes 14 ; ainsi, tout en étant solidaire en rotation des moyens à rampes 14, elle autorise un déplacement axial relatif des moyens à rampes 14.

Le voile 124 de butée axiale présente un manchon 125 cylindrique qui entoure la jupe 141 des moyens à rampes 14 et qui est entouré par la pièce intermédiaire 119 qui se trouve ainsi centrée.

Au voile 124 de butée axiale est assujettie, par des rivets 128, une enveloppe 126 qui maintient axialement, du côté opposé au voile 124, tant la pièce intermédiaire et le bras 237 que la couronne 240 à dents 241 ; ici, ce sont les rivets 239 qui coopèrent directement, d'un côté, avec le voile 124 et, de l'autre côté, avec l'enveloppe 126 ; une ouverture 127, ménagée à la périphérie externe de l'enveloppe 126, permet à la denture 19 de coopérer avec la vis sans fin 23.

Le fonctionnement est identique à celui précédemment décrit ; pour raisons de simplification, on a représenté sur la figure 10 le rivet 239 et les dents internes 238 du bras 237, mais bien entendu ceux-ci sont décales circonférentiellement, le bras 237 jouant le même rôle que l'extension 137 de variante des figures 1 à 5 : à partir d'une certaine vitesse de rotation, le dispositif de rattrapage d'usure est mis hors circuit, ici par désolidarisation de la denture 1 et des moyens à rampes 14.

Comme précédemment, préalablement les rampes 16 et contre-rampes 15 sont solidarisées par des bras 91 : ici, les bras 91 sont portés par le plateau de pression 11 à la périphérie interne de celui-ci grâce à des rivets 78 ; ils portent des micro-cannelures 93 qui coopèrent avec des micro-cannelures 142 ménagees à la périphérie interne de la jupe 141 des moyens à rampes 14 ; ici aussi, pour raisons de simplification, on a représenté les rivets 78 et les micro-cannelures mais ceux ' sont en réalité décalés circonférentiellement, comme montré sur la figure 1.

Claims (1)

1. <U>REVENDICATIONS</U> . Embrayage à friction, en particulier pour véhicule automobile, du genre comportant un plateau de réaction destiné à être calé en rotation sur un arbre menant, un disque de friction (100), portant à sa périphérie externe au moins une garniture de friction (101), destiné à être calé en rotation sur un arbre mené, un plateau de pression (11), un couvercle (12) fixé sur le plateau de réaction, des moyens embrayeurs à action axiale (13) qui sont commandés par des moyens débrayeurs et qui agissent entre, d'une part, le couvercle (12) et, d'autre part, plateau de pression (11) par l'intermédiaire de moyens d'appui secondaire (17) et primaire (18), le plateau de pression (11) étant solidaire en rotation du couvercle (12) tout en pouvant se déplacer axialement par rapport à lui et étant soumis à l'action de moyens élastiques de rappel (37) rappelant le plateau de pression (11) axialement vers le couvercle (12), ledit embrayage comportant également un dispositif de rattrapage d'usure, caractérisé le fait que moyens de mise hors circuit sont prévus, adaptés à mettre hors circuit le dispositif de rattrapage d'usure au delà d'une certaine vitesse de rotation, dite vitesse mise hors circuit. 2. Embrayage à friction selon la revendication 1, caractérisé le fait que les moyens de mise hors circuit sont sensibles à la force centrifuge. 3. Embrayage à friction selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que le dispositif de rattrapage d'usure comprend des moyens à rampes (14) dont les rampes (16) sont disposées circonférentiellement placés axialement entre les moyens d'appui (17) et le plateau de pression (11), et adaptés à coopérer avec des moyens de contre-rampes (15), une denture (19) avec laquelle coopère une vis sans fin (23) disposée globalement tangentiellement, des moyens d'entraînement en rotation (20) de la vis sans fin (23) étant prevus, rendus opérationnels par l'usure de la ou des garnitures de friction (101) lorsque l'embrayage est embrayé, constitués par une roue à rochet solidaire en rotation de la vis sans fin (23) et commandés par l'intermédiaire d'une languette de commande (36) que présente un organe élastique (32), la vis sans fin (23) et la roue à rochet (20) étant portées par un support (22), support (22) l'organe élastique (32) étant solidaires du couvercle (12). 4. Embrayage à friction selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le plateau de pression (11) est en deux pièces, un plateau (111) et anneau (112), les moyens de contre-rampes (15) étant portés par l'anneau (1 et la denture (19) étant solidaire en rotation des moyens à rampes (14), les moyens de mise hors circuit étant adaptés à solidariser en rotation le plateau (111) et l'anneau (112) lorsque la vitesse de rotation est inférieure à la vitesse de mise hors circuit et à désolidariser le plateau (111) et l'anneau (112) lorsque la vitesse de rotation est égale ou supérieure à la vitesse de mise hors circuit. 5. Embrayage à friction selon la revendication 4, caractérisé par le fait que l'anneau (112) est centré par rapport au plateau (111) grâce à un redent (72) circonférentiel que présente celui-ci (111) et avec lequel coopère l'anneau (112) par sa périphérie interne. 6. Embrayage selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé par le fait que la denture (19) et les moyens à rampes (14) sont d'une seule pièce. 7. Embrayage selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé par le fait que la denture (19) est portée par une pièce intermédiaire (119) attelée en rotation aux moyens à rampes (14). 8. Embrayage selon revendication 7, caractérisé par le fait que la solidarisation en rotation la pièce intermédiaire (119) et des moyens à rampes (14) autorise un déplacement axial relatif entre eux. 9. Embrayage selon revendication 8, caractérisé par le fait que cette solidarisation est assurée des moyens de liaison consistant en des languettes tangentielles (1 attachées à une de leurs extrémités à une patte radiale (121) des moyens à rampes (14) et à l'autre extrémité à la pièce intermédiaire (119). 10. Embrayage selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé par le fait que la position axiale de la pièce intermédiaire (119) est fixée par un voile de butée (124) fixe axialement, étant porté par exemple par le couvercle (12). 11. Embrayage selon revendications 9 et 10 prises conjointement, caractérisé par le fait que languettes tangentielles (120) sont montées précontraintes, en expansion axiale, en sorte que la pièce intermédiaire (119) est plaquée axialement contre le voile de butée (124). 12. Embrayage à friction selon l'une des revendications 4 à 11, caractérisé par le fait que les moyens de mise hors-circuit consistent en des bras (137) fixés (73) par une de leurs extrémités à la périphérie externe du plateau (111) et dont l'autre extrémité dite libre coopère avec la face périphérique externe de l'anneau (112) pour solidarisation en rotation du plateau (111) avec l'anneau (112). 13. Embrayage à friction selon la revendication 12, caractérisé par le fait que l'extrémité libre des bras (137) et la périphérie externe de l'anneau (112) portent des micro-cannelures (139,81). 14. Embrayage à friction selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisé par le fait que les bras (137) sont montés précontraints en sorte que la coopération de leur extrémité libre avec l'anneau (112) est soumise à un effort radial. 15. Embrayage à friction selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisé le fait que l'extrémité libre des bras (137) est conformée en masselotte (92) permettant à cette extrémité libre de quitter le contact avec l'anneau (11 lorsque la vitesse de rotation est égale ou supérieure à la vitesse de mise hors circuit. 16. Embrayage à friction selon l'une des revendications 12 à 15, caractérisé par le fait que les bras (137) sont disposés axialement entre le plateau (111) et un flasque transversal (74) solidaire du plateau (111). 17. Embrayage à friction selon la revendication 16, caractérisé par le fait que le flasque transversal (74) maintient axialement l'anneau 12) par rapport au plateau 11). 18. Embrayage à friction selon l'une des revendications 16 ou 17, caractérisé le fait que le flasque transversal (74) présente à sa périphérie externe un retour axial (76) limitant la course d'envolement des bras (137). 19. Embrayage à friction selon l'une des revendications 12 à 18, caractérisé le fait que les bras (37) sont des extensions prolongeant les languettes tangentielles (37) accouplant le plateau de pression (11) et le couvercle (1 20. Embrayage à friction selon l'une des revendications à 3, caractérisé par le fait que le plateau de pression (11) est d'une seule pièce et porte directement les moyens de contre-rampes (15), la denture (1 est portée par une pièce intermédiaire (119), des moyens de mise hors circuit étant adaptés à solidariser en rotation la pièce intermédiaire (119) et les moyens à rampes (14) lorsque la vitesse de rotation est inférieure à la vitesse de mise hors circuit et à désolidariser la pièce intermédiaire (119) et les moyens à rampes (14) lorsque vitesse de rotation est égale ou supérieure à la vitesse de mise hors-circuit. 21. Embrayage à friction selon la revendication 20, caractérisé par le fait que les moyens de mise hors-circuit consistent en des bras (237) fixés par extrémité à la pièce intermédiaire (119), leur autre extrémité dite libre coopérant avec la périphérie externe d'une couronne (240) pour solidarisation en rotation de la pièce intermédiaire (119) avec ladite couronne (240) laquelle est solidaire rotation des moyens à rampes (14). 22. Embrayage à friction selon la revendication 21, caractérisé par le fait l'extrémité libre des bras (237) et la périphérie externe de la couronne (240) sont munies de dents (238,241) adaptées à coopérer lorsque la vitesse de rotation est inférieure à la vitesse de mise hors-circuit. 23. Embrayage à friction selon l'une des revendications 21 ou caractérisé par le fait que la couronne (240) présente des pattes axiales (242) qui s'étendent, sans jeu circonférentiel, à travers des ouvertures (143) moyens à rampes (14). 24. Embrayage à friction selon l'une des revendications 21 à 23, caractérisé par le fait que la position axiale de la pièce intermédiaire (119) et des bras (237) est fixée, d'un côté, par un voile de butée (124) fixe axialement, en étant par exemple fixé au couvercle (12), et, de l'autre côté, par une enveloppe (126) assujettie au voile de butée (124) et présentant à sa périphérie externe une ouverture (127) permettant à la denture (19) de coopérer avec la vis sans fin (23). 25. Embrayage à friction selon la revendication 24, caractérisé par le fait que l'enveloppe (126) maintient axialement également la couronne (240). 26. Embrayage à friction selon l'une des revendications 24 ou 25, caractérisé par le fait que les moyens à rampes (14) présentent une jupe (141) à l'extrémité axiale de laquelle sont prévues les rampes (16), la couronne (240) et un manchon (125) cylindrique du voile (124) de butée entourant ladite jupe (141). 27. Embrayage à friction selon l'une des revendications 1 à 26, caractérisé par le fait que des moyens dits de solidarisation sont prévus pour solidariser rotation les moyens à rampes (14) et de contre-rampes (15) lorsque la vitesse de rotation atteint une valeur égale ou légèrement inférieure à la vitesse mise hors circuit. 28. Embrayage à friction selon la revendication 27, caractérisé le fait que les moyens de solidarisation consistent en des bras (91) implantés radialement sous les moyens à rampes (14) et de contre-rampes (1 et fixés (78) par une de leurs extrémités aux moyens de contre-rampes (15), ou aux moyens à rampes (14), l'autre extrémité dite libre des bras (91) étant adaptée à coopérer avec la périphérie interne des moyens à rampes (14), ou contre- rampes (15). 29. Embrayage à friction selon la revendication 28, caractérisé le fait que l'extrémité libre des bras (91) et ladite périphérie interne sont munies de micro-cannelures (93,82-142). 30. Embrayage à friction selon l'une des revendications 28 ou 29 prise conjointement avec l'une des revendications 3 à 19, caractérisé par le fait que les bras (91 sont portés par une patte transversale (77) que presente les moyens à rampes (14) et leur extrémité libre est adaptée à coopérer avec l'anneau (1 31. Embrayage à friction selon l'une des revendications 28 29 prise conjointement avec l'une des revendications 26 ou 27, caractérisé par le fait que les bras (91) sont portés par le plateau de pression (11) et leur extremité libre est adaptée à coopérer avec la jupe (141) des moyens à rampes (41). 32. Embrayage à friction selon l'une des revendications 1 à 31, caractérisé par le fait que les moyens embrayeurs à action axiale sont constitués par un diaphragme (13). 33. Embrayage à friction selon la revendication 32 prise conjointement avec l'une des revendications 3 à 31, caractérisé par le fait que la roue à rochet (20) est commandée par le diaphragme (13) par l'intermédiaire de la languette de commande (36). 34. Embrayage à friction selon la revendication 33, caractérisé le fait que la roue à rochet (20) est commandée par un actionneur (29) constitué par un appendice que présente le diaphragme (13) à sa périphérie externe. 35. Embrayage à friction selon l'une des revendications 1 à 34, caractérisé par le fait que les moyens à rampes (14) sont constitués d'un anneau présentant axialement, d'un côté, les rampes (16) inclinées et réparties circonférentiellement et, de l'autre côté, les moyens d'appui secondaire (17).