FR2795153A1 - Soupape a passage direct pour des milieux liquides et son procede de fabrication - Google Patents

Abstract

Dans les soupapes à passage direct connues, l'étanchéité de l'espace intermédiaire, constitué-entre un opercule, monté de façon à pouvoir tourner dans une chambre de soupape, et la chambre de soupape, est réalisée à l'aide de joints d'étanchéité élastiques. Ceci demande un montage coûteux, une fabrication coûteuse des logements du joint d'étanchéité, ou bien mène à des dégradations du fonctionnement de la soupape à passage direct, dans le cas où le liquide de refroidissement contient des impuretés.La soupape à passage direct selon l'invention dispose, dans la zone des surfaces extérieures de l'opercule, de saillies dotées d'une rigidité en flexion, qui entrent en liaison fonctionnelle avec la chambre de soupape afin d'assurer un effet d'étanchéité. En outre, des espaces de logement sont prévus dans l'opercule, pour recevoir les impuretés.Soupape à passage direct pour milieux liquides, en particulier en liaison avec les circuits de refroidissement sur des véhicules.

Description

soupape <U>à passage direct pour des milieux</U> liquides <U>et son</U> <U>procédé de fabrication</U> L'invention concerne une soupape à passage direct pour milieux liquides, en particulier liquide de refroidissement, a) avec un corps, disposant d'une chambre de soupape, ayant une paroi intérieure délimitant celle-ci, et respectivement d'au moins un canal d'amenée et-un-canal d'évacuation, b) avec un opercule, monté de façon à pouvoir tourner dans la chambre de soupape, venant en appui, avec effet d'étanchéité, sur la paroi intérieure, où ba) selon la valeur de l'angle de rotation de l'opercule, les ouvertures des canaux d'amenée et/ou d'évacuation sont susceptibles d'être au moins partiellement fermées par rapport à la chambre de soupape, bb) l'opercule dispose d'un corps de base, susceptible d'être inséré dans la chambre de soupape, en constituant au moins un interstice, bc) l'opercule dispose, dans la zone de contact avec la paroi intérieure, de saillies se projetant depuis le corps de base, saillies venant en appui, avec effet d'étanchéité, dans la zone des faces frontales, sur la paroi intérieur de la chambre de soupape.

En outre, l'invention concerne un procédé de fabrication d'une soupape à passage direct pour milieux liquides, en particulier liquide de refroidissement, a) avec un corps, disposant d'une chambre de soupape, avec une paroi intérieure la délimitant et, respectivement, au moins un canal d'amenée et un canal d'évacuation, b) avec un opercule, monté à rotation dans la chambre de soupape, venant en appui, avec effet d'étanchéité, sur la paroi intérieure, où ba) selon la valeur de l'angle de rotation de l'opercule, des ouvertures des canaux d'amenée et/ou d'évacuation sont susceptibles d'être fermées au moins partiellement par rapport à la chambre de soupape, bb) l'opercule dispose d'un corps de base, susceptible d'être inséré dans la chambre de soupape, en constituant un jeu ou un interstice, bc) l'opercule dispose, dans la zone de contact avec la paroi intérieure, de saillies ressortant du corps de base, saillies venant en appui, avec effet d'étanchéité, dans la zone des faces frontales, sur la paroi intérieure de la chambre de soupape, et bd) l'opercule est relié, de façon assujettie en rotation, à un arbre d'entraînement.

Par le document DE 43 24 749 A1, on connaît une soupape à passage direct pour un liquide de refroidissement, soupape pour laquelle, par le biais de la variation de la position angulaire d'un opercule monté de façon à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation dans une chambre de soupape, des canaux d'amenée et d'évacuation sont ouverts ou fermés par rapport à la chambre de soupape. Pour assurer l'étanchéité de l'espace intermédiaire existant entre la paroi intermédiaire de la chambre de soupape et la surface extérieure de l'opercule, les soupapes à passage direct connues disposent d'éléments d'étanchéité élastiques qui sont insérés sous précontraintes dans l'espace intermédiaire. Si les liquides de refroidissement, dont on veut régler l'écoulement au moyen de la soupape à passage direct, contiennent des particules ou des impuretés, il peut se produire des dépôts de ces particules sur les surfaces d'étanchéité. Ceci a comme conséquence de dégrader le fonctionnement de la soupape à passage direct ou bien l'effet d'étanchéité. Dans le pire des cas, il peut y avoir serrage de l'opercule dans la chambre de soupape. En plus, l'insertion des éléments d'étanchéité demande un coût de fabrication ou de montage élevé. Les éléments d'étanchéité doivent être positionnés de façon exacte dans des logements prévus à cette fin dans l'opercule ou dans la chambre de soupape. Les surfaces d'étanchéité associées aux joints d'étanchéité doivent être fabriquées avec une grande précision et/ou avec des qualités de surface élevées. Du fait du frottement se produisant entre le joint d'étanchéité et les surfaces d'étanchéité, il se produit une augmentation des efforts d'actionnement de la soupape à passage direct ainsi qu'un phénomène d'usure.

Par le document DE-AS 1 283 6.25, on connaît un opercule ayant un contour intérieur en forme de cylindre creux, dans lequel un moignon d'axe est inséré, de façon assujettie en rotation. L'opercule dispose d'arêtes de commande (à forme triangulaire ou trapézoîdale), orientées en direction radiale, servant à subdiviser ou répartir les débits masse sur deux voies séparées, précisément, d'une part, par l'intermédiaire de l'interstice existant entre l'opercule et le corps, vers un canal d'évacuation et, d'autre part, par l'intermédiaire de l'espace intérieur de la soupape à passage direct, vers le canal d'évacuation.

La fabrication d'interstices de petites dimensions, évitant le risque de fuite entre la paroi intérieure et les arêtes de commande, suppose de choisir une fabrication très coûteuse, ayant des tolérances fines. Même si celle-ci est assurée pour les espacements radiaux des faces frontales des arêtes de commande quand on envisage l'axe longitudinal de l'opercule et le diamètre de perçage du boîtier, du fait de l'imprécision d'un montage tourillonnant de l'opercule, une fuite ou un raclage des arêtes de commande sur le boîtier peuvent se produire et on subit une dégradation du fonctionnement de la soupape à passage direct.

En partant de cela, l'invention a comme but de proposer une soupape à passage direct qui soit optimisée quant à son fonctionnement et/ou sa fabrication, soupape destinée à des milieux liquides, ainsi qu'un procédé pour la fabrication d'une soupape à passage direct, qui soit optimisée du point de vue de son fonctionnement et/ou de sa fabrication.

Selon l'invention, le problème est résolu par le fait que des zones partielles d'au moins un interstice sont réalisées, à titre d'espace de logement pour des particules, entre la paroi intérieure et le corps de base, l'espace de logement étant délimité dans les deux directions périphériques, par des saillies.

Le corps de base de l'opercule et la paroi intérieure de la chambre de soupape constituent un espace intermédiaire ou un espace de logement, par suite du jeu ou interstice (radial). Dans cet espace de logement, les impuretés ou les particules peuvent se loger sans dégrader l'aptitude fonctionnelle de la soupape à passage direct. Ici, la hauteur de l'espace de logement est supérieure- à la hauteur moyenne ou maximale des particules, en particulier elle est de 20 % supérieure ou inférieure à 0,5 mm. Les particules peuvent donc se déplacer librement dans les espaces de logement, mais elles ne peuvent passer que difficilement vers les milieux qui s'écoulent et, ainsi, sont exclues du circuit. On évite tout coincement des particules, du fait de dimensions choisies pour l'espace de logement. De ce fait, le fonctionnement de la soupape à passage direct peut être amélioré, par exemple du point de vue des forces d'actionnement, et l'on peut éviter des endommagements des surfaces de la soupape à passage direct ou bien de la paroi intérieure du boîtier, par suite de coincements des particules. L'étanchéité entre l'opercule et la paroi intérieure de la chambre de soupape s'obtient, dans la direction périphérique, par l'intermédiaire des saillies qui se projettent du corps de base, qui appuient dans la zone des faces frontales sur la paroi intérieure, ou qui constituent un interstice ayant une faible hauteur d'interstice.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, l'opercule dispose d'un arbre d'entraînement. Au moins une partie de ces composants sont fabriqués selon un procédé de transformation primaire ou sont reliés ensemble au moyen d'un procédé de transformation primaire. On entend par procédé de transformation primaire, par exemple, les procédés de fabrication qui sont regroupés dans. la norme DIN 8580. En particulier, il s'agit de procédés de fabrication destinés à la fabrication de pièces à géométrie définie, par création d'une cohésion à partir d'un état initial sans forme, qui peut être de nature gazeuse, liquide ou également solide (pulvérulente ou granuleuse) ou bien se trouve dans un état de transition, tel que sous forme de vapeur, de pulpe, de pâte ou de boue, avec un comportement rhéologique différent. De préférence, l'opercule, les saillies et l'arbre d'entraînement sont réalisés sous la forme d'un ensemble de construction formé d'une seule pièce. I1 peuvent, par exemple, être fabriqués par un procédé de transformation primaire, ou bien les composants concernés' sont reliés ensemble par un procédé de transformation primaire. L'ensemble de construction est particulièrement simple à monter ou bien à insérer dans le. corps et, par suite des liaisons se faisant par la matière, il est peu sujet aux défauts, par exemple du point des fuites. L'introduction ou l'application d'un logement pour un joint d'étanchéité est superflue, du fait que les saillies qui assurent l'effet d'étanchéité sont constituées par un composant réalisé d'une seule pièce et appartenant à l'opercule. La fabrication (de façon précisément ajustée) de pièces de liaison entre les différents composants de l'ensemble est superflue, car l'on a une réalisation d'une seule pièce.

Un procédé permettant de résoudre le problème posé à l'invention est caractérisé par le fait que - l'opercule est fabriqué sous la forme d'un ensemble réalisé d'une seule pièce, avec le corps de base, les saillies et l'arbre d'entraînement, par un procédé de transformation primaire, - le matériau constituant les saillies est plus souple que le matériau constituant la paroi intérieure, et - d'abord, l'espacement entre les faces frontales des saillies et l'axe est obtenu, lors du procédé de transformation primaire, avec un excédent, et - l'espacement entre les faces frontales des saillies et l'axe est porté à une valeur permettant le fonctionnement, par un contact, accompagné de frottement, des saillies sur la paroi intérieure.

L'opercule, les saillies et l'arbre d'entraînement sont fabriqués ou reliés ensemble sous la forme d'un ensemble réalisé d'une seule pièce, dans un procédé de transformation primaire. Par exemple, avec un procédé de moulage par injection, l'ensemble de construction peut être fabriqué de façon simple et être transporté et inséré dans le corps de façon simple. Le matériau constituant les saillies est plus souple que le matériau constituant la paroi intérieure. Pour ce choix de matériau, d'abord l'espacement entre les faces frontales des saillies et l'axe peut être obtenu dans un procédé de transformation primaire, en prévoyant un surdimensionnement, avec une tolérance grossière, ou avec des tolérances qui sont celles d'un ajustement de transition ou pressage par rapport à la paroi intérieure. L'eÉpacement des faces frontales des saillies par rapport à l'axe (l'axe longitudinal de l'opercule) est porté à une valeur permettant le fonctionnement, par un contact, accompagné de frottement, des saillies sur la paroi intérieure. Ainsi, il est superflu d'envisager une fabrication avec des tolérances fines et, en particulier,- un réusinage des composants après avoir effectué le procédé de transformation primaire. En plus, l'obtention d'interstices d'étanchéité entre la saillie et la paroi intérieure, d'une hauteur qui ne fluctue pas et qui est plus petite, est possible. En cas de perturbations, par exemple dans le cas d'un léger décalage de l'axe de rotation de l'opercule, ou en cas de défauts ou d'erreurs au montage ou à la fabrication, on peut avoir une correction automatique ou un auto-ajustement par le processus d'usure par abrasion que subissent les saillies.

Suite au contact accompagné de frottement, des déformations plastiques ou des dépositions sur la paroi intérieure, on peut avoir un contour de contact qui ne soit pas rectiligne si l'on observe en direction longitudinale. De ce fait, on obtient une amélioration du guidage de l'opercule par rapport à la paroi intérieure, ou bien, de manière correspondante à un joint d'étanchéité à labyrinthe, on obtient un effet d'étanchéité supplémentaire dans la direction de l'opercule.

Par exemple, le réusinage mécanique à caractère frottant ou abrasif s'effectue par un frottement, entraînant un effet de meulage, des saillies sur la paroi intérieure lors de la rotation de l'opercule autour de l'axe de rotation. Il est ainsi inutile de prévoir un outil (supplémentaire) et d'envisager une passe opératoire supplémentaire, ceci s'effectue au contraire après insertion de l'opercule dans la chambre de .soupape, par exemple lors de l'entraînement au moyen d'un moteur externe. Le processus de fabrication est plus encore simplifié si le réusinage mécanique s'effectue dans le cadre-du rodage de la soupape à passage direct, pendant le fonctionnement nominal.

Des perfectionnements avantageux résultent des sous- revendications et de la description. Un exemple de réalisation préféré de la soupape à passage direct selon l'invention va être décrit plus en détail ci-après à l'aide du dessin. Dans le dessin la figure 1 représente une soupape à passage direct en coupe horizontale, la figure 2 représente un détail II de la soupape à passage direct de la figuré 1, la figure 3 représente une forme de réalisation d'un opercule d'une variante de réalisation, observée en coupe longitudinale, et la figure 4 représente un opercule selon la figure 3, en avant.

On désigne ci-après par horizontale (ou verticale), indépendamment de la position de montage de la soupape à passage direct, l'orientation dans le plan du dessin (respectivement perpendiculairement à celui-ci) selon la figure 1. L'orientation radiale (ou l'orientation dans la direction périphérique) se réfère à l'axe de rotation de l'opercule.

Une soupape à passage direct 10 dispose d'un opercule 11 et d'une chambre de soupape 12 entourant celui-ci, au moins en direction radiale. Dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure 1, la chambre de soupape 12 dispose d'une paroi intérieure 13 à section transversale à forme circulaire. Un espace intérieur 14, constitué avec la paroi intérieure 13, de l'opercule 11, est réalisé, par exemple, au moins partiellement à forme cylindrique ou sphérique. En variante, l'espace intérieur 14 peut être entouré par une paroi intérieure 13 à forme courbe en direction verticale, répondant à une symétrie de rotation par rapport à l'axe (de rotation) 15. La chambre de soupape 12 comporte deux canaux d'évacuation 16, 17 ainsi qu'un canal d'amenée 18 disposé entre ceux-ci en direction périphérique, les canaux étant reliés à l'espace intérieur 14 par des ouvertures 19, 20, 21.

L'opercule 11 de la figure 1 a un corps de base 22 dont le contour extérieur est constitué, en observant en coupe horizontale, avec une découpure circulaire 23 et uri contour de guidage 25 qui relie les points d'extrémité 24 de la découpure circulaire 23. Dans la position de l'opercule 11 représentée sur la figure 1, un canal d'écoulement 26, qui relie l'ouverture 21 à l'ouverture 20, est constitué par la paroi intérieure 13 et le contour de guidage 25.. Si l'on fait, passer un fluide de refroidissement dans le canal d'amenée 18, celui-ci peut être amené au canal d'évacuation 17 en passant par le canal d'écoulement 26. Si l'on fait pivoter l'opercule 11 d'une valeur d'environ 90 , dans le sens mathématiquement positif, de même le canal d'écoulement 26 peut relier le canal d'amenée 18 au canal d'évacuation 16.

Des saillies 27, en particulier des nervures qui sont constituées par des faces latérales 28, 29 orientées verticalement et une face frontale 30, partent du corps de base 22, en direction radiale. Les faces latérales 28, 29 et la face frontale 30 constituent un tronçon horizontal convexe, sensiblement en forme de U, des saillies 27. Les faces frontales 30 viennent en appui sur la paroi intérieure 13 ou constituent un faible jeu ou un interstice 31 de faible hauteur avec celle-ci.

Chaque fois une saillie 27 est disposée dans l'environnement direct des points d'extrémité 24 sur la découpure circulaire 23. Une ou plusieurs autres saillies 27 sont disposées entre ces deux saillies 27, sur la découpure circulaire. Les faces latérales 28, 29 peuvent, de manière correspondante au mode de réalisation de la figure 1, se transformer directement en le contour du guidage 25, ou bien se transformer en celui-ci, avec un décrochement ou une partie de la découpure circulaire 23. Les faces latérales 28, 29 sont orientées parallèlement ou en forme de coin. En plus, la coupe horizontale des saillies 27 peut également présenter une forme incurvée convexe quelconque, par exemple, être réalisée en forme de parabole. Les saillies 27 sont en particulier dotées d'une rigidité en flexion.

.L'opercule peut être réalisé d'une seule pièce ou en plusieurs pièces avec le corps de base 22 et les saillies 27.

Les espaces intermédiaires que l'on a entre le corps de base 22 et la paroi intérieure 13 constituent des espaces de logement pour les impuretés du fluide de refroidissement, qui sont passées dans l'interstice 31. A la différence d'un opercule il à coupe horizontale à forme en section de cercle représentée, le contour extérieur de celui-ci peut présenter des évidements qui constituent d'autres espaces de logement ou un agrandissement des espaces de logement prévus pour les impuretés.

La réalisation selon l'invention de l'opercule 11 avec les saillies 27, se projetant depuis le corps de base 22, et l'insertion à ajustement précis de l'opercule il dans la chambre de soupape 12, mènent, d'une part, à l'étanchéité de l'espace intermédiaire entre l'opercule et la chambre de soupape 12 dans la zone des faces frontales 30 des saillies 27. Ce faisant, on peut éviter qu'il y ait dérivation vers un canal d'évacuation 16, 17 se trouvant dans la position de fermeture de la soupape à passage direct<B>10.</B> D'autre part, la paroi intérieure 13, le corps de base 22 et les faces latérales 28, 29 des saillies 27 voisines constituent des espaces de logement, dans lesquels des impuretés du liquide de refroidissement peuvent être logées.

Pour fabriquer la soupape à passage direct 10, on fabrique d'abord séparément l'opercule 11 et la chambre de soupape 12. Ici, la chambre de soupape 12 est dotée de l'espace intérieur 14. La chambre de soupape est constituée de préférence en un métal (léger), par exemple de l'aluminium, en fonte ou en acier (spécial), ou en matière synthétique. Les dimensions de l'espace intérieur, en particulier le diamètre en coupe horizontale, peuvent être obtenues à la fabrication avec une tolérance grossière ou avec un sous-dimensionnement.

L'opercule 11 est fabriqué par exemple en une matière synthétique, ou bien en un métal (léger). De préférence, le matériau constituant les saillies 27 est d'une autre dureté, ou bien d'un autre comportement à l'usure, que le matériau formant la paroi intérieure 13. Les saillies peuvent par exemple être plus souples que la paroi intérieure. " Dans le cas d'une réalisation en plusieurs parties de l'opercule 11, les saillies 27 peuvent être appliquées sur le corps de base 22 après sa réalisation, par exemple, être reliées à celui-ci par une liaison à ajustement de forme ou une .liaison par la matière. La fabrication du corps de base 22, pour une réalisation d'une seule pièce de la soupape à passage direct 10 du corps de base 22 et des saillies 27, se fait par exemple au moyen d'un procédé de moulage sous pression ou par injection. En variante, le corps de base 22 peut être fabriqué en tant que pièce , métallique tournée. Les saillies 27 sont, par exemple, en matière synthétique ou en mousse de polyuréthanne. Le corps de base 22 est en particulier fabriqué à une tolérance grossière et/ou fabriqué de manière qu'il soit insérable dans la chambre de soupape, avec du jeu ou en constituant un interstice, en particulier d'une hauteur d'interstice de 0,1 à 3 mm.

Les faces frontales 30 associées à l'opercule 11 ont d'abord un espacement par rapport à l'axe (de rotation) 15 qui est supérieur à l'espacement entre la paroi intérieure et l'axe 15.

Par exemple, le diamètre extérieur de l'opercule 11 et le diamètre intérieur de l'espace intérieur 14 de la chambre de soupape 12 peuvent être réalisés sous la forme d'un ajustement de transition ou serré. on insère ensuite sous appui radial ou précontrainte l'opercule 11 dans la chambre de soupape 12. En faisant tourner l'opercule 11 autour de l'axe 15, il se produit un phénomène d'abrasion sur les faces frontales 30 jusqu'à ce que l'opercule 11 soit monté de façon à pouvoir tourner autour de l'axe 15 dans la chambre de soupape 12 avec une facilité de mouvement, et en constituant un léger jeu ou interstice 31, en particulier d'une hauteur d'interstice comprise entre 5 gm et 60 gm. Un tel rodage de la soupape à passage direct<B>10</B> peut s'effectuer au moyen d'un entraînement séparé, avant de procéder à l'utilisation nominale, ou bien peut se faire pendant une phase de rodage, lorsque l'on est dans des conditions d'utilisation nominales.

.La surface de la paroi intérieure 13 peut-être de réalisation appropriée, pour renforcer le processus d'usure par abrasion se déroulant pendant la phase de rodage. Par exemple, on peut utiliser ici une rugosité optimisée. La surface de la paroi intérieure 13 est de préférence soumise à une projection de sable. En variante ou en plus, il est possible de prévoir des cannelures longitudinales ou des cannelures du genre d'un filetage.

En variante, au moyen d'un procédé de fabrication correspondant, les faces frontales 30 des saillies 27 peuvent être disposées de façon ajustée précisément sur le corps de base 22, déjà avant l'insertion de l'opercule il.

L'exemple de réalisation représenté sur les figures constitue celui d'une soupape à passage direct (à manoeuvre rotative) équipée d'un opercule qui tourne autour d'un axe de .rotation. De manière analogue, l'invention est transmissible à une soupape à passage direct ayant un opercule à mouvement de translation, monté dans une chambre de soupape. Dans ce cas, l'opercule est mobile (de façon rectiligne) avec effet d'étanchéité se faisant transversalement par rapport à la direction de déplacement dans la chambre de soupape. Pour ce qui concerne les caractéristiques techniques citées, dans le cas d'une soupape à passage direct à mouvement de translation, en particulier, au lieu de l'indication d'espacement par rapport à un axe de rotation, cette indication peut se référer à l'espacement par rapport à un axe de déplacement. L'indication d'une orientation radiale ou d'une orientation en direction périphérique est transformée en une orientation faite transversalement par rapport à la direction de déplacement, respectivement dans la direction de déplacement. Les saillies 27 sont rigides en flexion et ont une largeur qui va en diminuant' en direction radiale. L'opercule 11 est réalisé d'une seule pièce avec les saillies 27. Le diamètre extérieur ou la largeur du corps de base 22 est obtenu avec une fabrication à tolérance grossière, et l'espacement des faces frontales 30 opposées, ou bien d'au moins une face frontale partant d'un axe 15, est fabriqué avec une tolérance fine. Le matériau constituant les saillies 27 et le matériau constituant la paroi intérieure 13 ont une dureté différente et/ou un compbrtement en abrasion différent. Les saillies 27 sont reliées au corps de base 22 par une liaison faisant appel à la matière et/ou par une liaison à ajustement de forme.

Selon la forme de réalisation représentée sur la figure 3, la soupape à passage direct 10 dispose d'un canal d'amenée 18 (canal d'évacuation 16), qui est orienté en direction radiale, et d'un canal d'évacuation 16 (canal d'amenée 18) orienté en direction de l'axe 15. Ceux-ci sont reliés ensemble par le canal d'écoulement 26, incurvé d'environ 90 , lorsque l'opercule 11 est en position d'ouverture. Un arbre d'entraînement 32 qui, par exemple, est fabriqué en acier et est insérable dans le corps avec l'opercule 11, est réalisé d'une seule pièce avec cet opercule 11. L'arbre d'entraînement 32 est de préférence relié à l'opercule 11 par un procédé à transformation primaire.

Sur la surface périphérique de forme cylindrique de l'opercule 11, ce dernier dispose de saillies 27 orientées parallèlement à l'axe 15 ainsi qu'en direction périphérique, saillies constituant plusieurs rectangles sur la surface périphérique. Les saillies 27 orientées parallèlement à l'axe 15 constituent un joint d'étanchéité en direction périphérique, tandis que les saillies 27 orientées en direction périphérique constituent un joint d'étanchéité dans la direction parallèle à l'axe 15.

Si aucune pression du milieu liquide n'est appliquée, par suite d'une étanchéité obtenue en face inférieure 33 et/ou en face supérieure 34 de l'opercule il, il y a action d'efforts dans la direction de l'axe 15, du fait du milieu agissant sur l'opercule 11, efforts qui ooivenz eu re supportés par un montage de palier de l'opercule 11. On peut éviter ou minimiser de tels efforts au moyen d'une pression agissant en face inférieure 33 et/ou en face supérieure 34, au moyen d'un perçage d'équilibrage de pression 35 ménagé entre le canal d'écoulement 26 et la face inférieure 33 et/ou la face supérieure 34 de l'opercule 11.

Les saillies 27 sont de préférence réalisées-à partir de lèvres, reliées à l'opercule 11 par une liaison par la matière, réalisées en polytétrafluoroéthylène (TFE). Concernant les parties des composants ou bien concernant les composants cités, il s'agit de préférence de composants en matière synthétique, thermoplastique, thermodurcissable ou PTFE, le cas échéant avec des additifs ayant comme but de minimiser le frottement. Les saillies 27 à forme trapézoïdale sont réalisées là où l'on effectue un procédé de transformation primaire et les formes afférentes, qui sont. réparties de préférence en direction périphérique, sont adaptées, par exemple pour permettre d'effectuer un démoulage, par un choix approprié des angles de dépouille.

Les saillies servant à l'étanchéité sont rigides en flexion. De ce fait, on peut éviter tout rabattement des joints d'étanchéité ou des saillies en cas de modification de la direction de déplacement de l'opercule dans la chambre de soupape. Grâce à ce mode de réalisation de l'invention, la liberté de déplacement de l'obturateur ou opercule est assurée, en particulier par le fait que l'on évite les serrages et coincements entre le corps de soupape et la chambre de soupape. En plus, la sécurité fonctionnelle est augmentée, par le fait que la sécurité à la fermeture de la soupape à passage direct est assurée. De plus, les taux de fuite axiaux et/ou radiaux et/ou le rapport entre le taux de fuite axial et le taux de fuite radial sont modulés grâce à l'agencement des nervures.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Soupape à passage direct pour milieux liquides, en particulier liquide de refroidissement, a) avec un corps, disposant d'une chambre de soupape (12), ayant une paroi intérieure (13) délimitant celle-ci, et respectivement d'au moins un canal d'amenée et un canal d'évacuation (16, 17), b) avec un opercule (11), monté de façon à pouvoir tourner .dans la chambre de soupape, venant en appui, avec effet d'étanchéité, sur la paroi intérieure (13), où ba) selon la valeur de l'angle de rotation de l'opercule (11), les ouvertures des canaux d'amenée et/ou d'évacuation (16, 17) sont susceptibles d'être au moins partiellement fermées par rapport à la chambre de soupape (12), bb) l'opercule (11) dispose d'un corps de base (22), susceptible d'être inséré dans la chambre de soupape (12), en constituant au moins un interstice, bc) l'opercule (11) dispose, dans la zone de contact avec la paroi intérieure (13), de saillies (27) se projetant depuis le corps de base (22), saillies venant en appui, avec effet d'étanchéité, dans la zone des faces frontales (30), sur la paroi intérieur (13) de la .chambre de soupape (12), caractérisée en ce c) des zones partielles d'au moins un interstice (36) sont réalisées, à titre d'espace de logement (14) pour des particules, entre la paroi intérieure (13) et le corps de base (22), l'espace de logement (14) étant délimité dans les deux directions périphériques, par des saillies (27) .

2. Soupape à passage direct selon la revendication 1, caractérisée en ce que le corps de base (11), les saillies (27) et un arbre d'entraînement (32) sont fabriqués ou bien sont reliés ensemble, au moins partiellement, en un procédé de transformation primaire.

3. Soupape à passage direct selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le corps de base 22 (11), les saillies (27) et l'arbre d'entraînement (32) sont réalisés sous.la forme d'un ensemble réalisé d'une seule pièce.

4. Soupape à passage direct selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le matériau constituant les saillies (27) est plus souple que le matériau constituant la paroi intérieure (13), et l'espacement entre les faces frontales (30) des saillies (27) et l'axe (15) est porté à une dimension permettant le fonctionnement, par un contact, accompagné de frottement, des saillies (27) sur la paroi intérieure (13).

5. Soupape à passage direct selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au moins les saillies (27) et/ou le corps de base sont fabriqués en une matière synthétique, en particulier un matériau thermoplastique, du PTFE ou un matériau thermodurcissable. .6. Soupape à passage .direct selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'opercule (11) dispose d'un perçage d'équilibrage de pression (35), afin d'éviter d'exercer des efforts axiaux sur le palier de rotation de l'opercule (11). 7. Soupape à passage direct selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'opercule (11) dispose de saillies (27) orientées dans la direction de l'axe longitudinal de l'opercule (11), afin d'isoler de façon étanche dans la direction périphérique de la saillie (27) de l'opercule. 8. Soupape à passage direct selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'opercule (11) dispose de saillies (27) orientées dans la direction périphérique de l'opercule (11), en vue d'isoler de façon étanche dans la direction de l'axe longitudinal de l'opercule (11). 9. Soupape à passage direct selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au moins des zones partielles des saillies (27) sont orientées en forme de rectangle, en forme de losange ou en forme de parallélogramme, lorsque l'on observe en développement la surface enveloppe de l'opercule (11). 10. Soupape à passage direct selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le corps dispose d'un canal d'amenée (18) (et/ou d'un canal d'évacuation 16) orienté en direction radiale, ainsi que d'un canal d'évacuation (16) (et/ou d'un canal d'amenée 18) orienté en direction axiale. 11. Soupape à passage direct selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'opercule (11) et le corps constituent un canal d'écoulement (26), et des éléments de guidage d'écoulement ou des ailettes sont formés d'un seul tenant sur les parois, délimitant le canal d'écoulement (26), de l'opercule (11). 12. Soupape à passage direct selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'arbre d'entraînement (32) est fabriqué en acier. 13. Soupape à passage direct selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les espaces de logement sont délimités dans la direction de l'axe (15) par des saillies (27). 14. Procédé de fabrication d'une soupape à passage direct pour milieux liquides, en particulier liquide de refroidissement, a) avec un corps, disposant d'une chambre de soupape (12), avec une paroi intérieure (13) la délimitant et, respectivement, au moins un canal d'amenée et un canal d'évacuation (16, 17), b) avec un opercule (11), monté à rotation dans la chambre de soupape (12), venant en appui, avec effet d'étanchéité, sur la paroi intérieure (13), où ba) selon la valeur de l'angle de rotation de l'opercule (11), des ouvertures des canaux d'amenée et/ou d'évacuation (16, 17) sont susceptibles d'être fermées au moins partiellement par rapport à la chambre de soupape (12), bb) l'opercule (11) dispose d'un corps de base (22), susceptible d'être inséré dans la chambre de soupape (12), en constituant un jeu ou un interstice<B>(36),</B> bc) l'opercule (11) dispose, dans la zone de contact avec la paroi intérieure (13), de saillies (27) ressortant du corps de base (22), saillies venant en appui, avec effet d'étanchéité, dans la zone des faces frontales (30), sur la paroi intérieure (13) de la chambre de soupape (12), et bd) l'opercule (11) est relié, de façon assujettie en rotation, à un arbre d'entraînement (32), caractérisé en ce que c) l'opercule est fabriqué sous la forme d'un ensemble réalisé d'une seule pièce, avec le corps de base (11), les saillies (27) et l'arbre d'entraînement (32), par un procédé de transformation primaire, d) le matériau constituant les saillies (27) est plus souple que le matériau constituant la paroi intérieure (13), et e) d'abord, l'espacement entre les faces frontales (30) des saillies (27) et l'axe (15) est obtenu, lors du procédé de transformation primaire, avec un excédent, et f) l'espacement entre les faces frontales (30) des saillies (27) et l'axe (15) est porté à une valeur permettant le fonctionnement, par un contact, accompagné de frottement, des saillies (27) sur la paroi intérieure (13).