FR2787366A1 - Procede et dispositif d'enlevement d'une plaque retenue par adhesif a une piece support - Google Patents

Abstract

Pour enlever une plaque (7) en matériau échauffé par induction électromagnétique et retenue sur une pièce support (1) par un adhésif thermofusible, un inducteur (25) est déplacé en regard d'au moins une bande (9) de la plaque (7) pour l'échauffer par induction et échauffer par conduction l'adhésif jusqu'à le ramollir, et un outil d'arrachement (40) est entraîné pour arracher la bande (9) échauffée par pelage à chaud. Le déplacement de l'inducteur (25) et de l'outil d'arrachement (40) est assuré conjointement par rapport à la plaque (7) et la pièce support (1) à l'aide d'un bâti mobile (17) déplacé sur un bâti fixe (14) sur lequel la pièce support (1) et la plaque (7) sont fixées. Application à l'enlèvement des coiffes de protection des bords d'attaque de pale de rotor d'hélicoptère.

Description

"PROCEDE ET DISPOSITIF D'ENLEVEMENT D'UNE PLAQUE

RETENUE PAR ADHESIF A UNE PIECE SUPPORT "

L'invention concerne un procédé et un dispositif d'enlèvement d'une plaque en un matériau susceptible

d'être échauffé par induction électromagnétique, en géné-

ral une tôle métallique, et retenue à une pièce support

par un matériau adhésif thermofusible, qui au moins se ra-

mollit à la chaleur, c'est-à-dire perd une grande partie de ses caractéristiques mécaniques sous l'action de la chaleur.

La plaque en matériau pouvant être échauffé par in-

duction électromagnétique, et qui peut être enlevée par le procédé et le dispositif de l'invention, peut être une plaque sensiblement plane ou galbée, et présenter par exemple plusieurs parties sensiblement planes raccordées par une ou plusieurs parties galbées, réalisées par pliage

ou cintrage, et une telle plaque est de préférence réali-

sée en un métal ou alliage métallique qui présente de bon-

nes propriétés d'échauffement par induction électromagné-

tique. Le matériau adhésif, qui retient une telle plaque sur

une pièce support, doit être compris comme étant thermofu-

sible en ce qu'au moins il se ramollit à la chaleur, et dans le cadre de l'invention, il n'est pas nécessaire que ce matériau adhésif puisse ou doive être amené par fusion

à l'état liquide.

Par pièce support, il faut comprendre tout substrat

de toute nature suffisamment rigide, par exemple métalli-

que ou composite, pour pouvoir supporter une plaque telle que définie cidessus et retenue sur le substrat par une couche ou pellicule d'un matériau adhésif thermofusible tel que défini ci-dessus, et présentant donc une plage de température dite " du plateau caoutchoutique ", supérieure d'environ 20 C au minimum à son domaine de température de transition vitreuse, c'est-à-dire une plage de température pour laquelle les forces d'adhésion du matériau adhésif peuvent être réduites de l'ordre de 80%. L'adhésif peut être une colle appliquée initialement à l'état de gel, de pâte ou de liquide sur le substrat, ou encore un adhésif

en film thermofusible, par exemple en un matériau thermo-

plastique ou même un réseau thermodurcissable, ou encore

être constitué par une résine, thermoplastique ou thermo-

durcissable, de la matrice d'un substrat de structure com-

posite, par exemple la résine d'imprégnation de fibres de renfort d'une ou plusieurs couches superficielles d'une

structure composite stratifiée constituant la pièce sup-

port d'une plaque à enlever à l'aide du procédé et du dis-

positif de l'invention.

A titre d'exemples, la pièce support peut être une seconde plaque ou feuille de métal ou une autre tôle, éventuellement de revêtement, par exemple dans le cas d'un élément, tel qu'une porte d'aéronef, constitué de deux plaques ou panneaux métalliques contrecollés, le procédé de l'invention permettant l'enlèvement d'une plaque ou

d'un panneau métallique, en vue de réparation, sans endom-

mager l'autre en jouant sur le matériau adhésif thermofu-

sible entre les deux plaques ou panneaux. Le substrat peut également être l'âme, par exemple en matériau de structure

nid d'abeille, d'un panneau sandwich, par exemple de plan-

cher d'aéronef, dont l'un des deux revêtements de part et d'autre de l'âme est précisément la plaque métallique à

enlever à l'aide du procédé et dispositif de l'invention.

Le substrat ou pièce support peut également être une structure composite constituant le noyau interne d'une

pale de rotor, par exemple d'hélicoptère, ce noyau in-

terne, avec le ou les longerons, et le ou les corps de

remplissage de la pale, étant enveloppé par une coque ex-

terne stratifiée formant notamment les revêtements d'intrados et d'extrados de la pale, qui se rejoignent au niveau du bord d'attaque et du bord de fuite de la pale, auquel cas la plaque à enlever à l'aide du procédé et du

dispositif de l'invention peut être une coiffe de protec-

tion du bord d'attaque de la pale.

Bien que le procédé et le dispositif de l'invention puissent être utilisés dans de nombreuses applications, ce procédé et ce dispositif sont décrits ci-dessous dans le cadre de leur application à l'enlèvement d'une coiffe de

protection du bord d'attaque d'une pale de rotor, notam-

ment d'hélicoptère, car cette application présente un in-

térêt particulier pour le demandeur.

On sait que le bord d'attaque des pales des rotors d'hélicoptère est protégé, en particulier contre l'érosion et les impacts contre des corps étrangers, par une coiffe généralement constituée d'une tôle métallique(en titane ou acier inoxydable voire en nickel, en aluminium) cintrée

sensiblement en U et qui est collée sur la structure, mé-

tallique et/ou composite, sous-jacente de la pale de sorte à recouvrir le bord d'attaque et des parties adjacentes à ce dernier des surfaces d'intrados et d'extrados de la

pale, sur au moins une partie de l'envergure de la pale.

Pendant la durée de vie de la pale, il est nécessaire de retirer la coiffe de protection du bord d'attaque et de

procéder à son remplacement par une coiffe neuve, généra-

lement dans trois types de circonstances: en raison de dommages subis par la pale suite à des impacts sur son bord d'attaque et sa coiffe de protection; en raison de dommages subis par la coiffe de protection suite à son érosion; et, dans le cas d'une pale composite, en raison de décollements au niveau des couches superficielles de la structure composite de la pale (délaminage des revêtements stratifiés d'intrados et d'extrados dans la zone du bord d'attaque).

Actuellement, l'enlèvement d'une telle coiffe de pro-

tection de bord d'attaque de pale est réalisé manuellement de la manière à présent décrite en référence à la figure 1, sur laquelle on a représenté en 1 une pale composite de rotor d'hélicoptère, à l'extrémité de sa partie courante profilée aérodynamiquement qui se raccorde par un col de

pale 2, de section évolutive, à un pied de pale 3 présen-

tant deux alésages 4 pour la liaison de la pale 1 par deux broches à un moyeu d'un rotor ou à un organe de liaison à ce moyeu, de façon connue. Le bord d'attaque 5 de la pale 1 ainsi que les parties adjacentes de la surface d'extrados 6 et de la surface d'intrados (non visible sur

la figure 1) de la pale 1 sont recouverts d'une coiffe mé-

tallique 7 de protection de bord d'attaque, qui est une tôle métallique conformée sensiblement en U et collée sur la structure composite sousjacente de la pale 1 par un

matériau adhésif tel que défini ci-dessus.

L'opération d'enlèvement de la coiffe 7 consiste tout d'abord à effectuer, à l'aide d'un outil du type ciseaux à

bois, une entaille ou découpe, de façon à initier la dé-

pose au début de l'opération, dirigée sensiblement selon la longueur de la coiffe 7, c'est-à-dire selon l'envergure de la pale 1, à partir d'un bord transversal (selon la corde de la pale 1) de la coiffe 7, par exemple à partir

du bord 8 de la coiffe 7 du côté de pied de pale 3, de fa-

çon à créer une languette de faible largeur, qui soit l'amorce d'une bande 9 longitudinale de la coiffe 7, puis à introduire l'extrémité 10 de cette bande 9 dans la fente

de la tige 12 d'un outil 11 du type clé à boîte de sardi-

nes, dont la poignée 13 est manoeuvrée par un opérateur faisant tourner l'outil 11 sur lui-même, autour de l'axe longitudinal de sa tige 12, de sorte à enrouler la bande 9 en spirale sur elle-même autour de la tige 12 de l'outil

11, à l'aide duquel l'opérateur effectue ainsi un arrache-

ment mécanique de la bande 9 par pelage à froid.

Cette opération manuelle d'arrachement par pelage à froid d'une bande 9 longitudinale de coiffe 7, conduite de proche en proche sur des bandes adjacentes pour

l'enlèvement de toute la coiffe 7, est une opération déli-

cate et dangereuse pour l'opérateur, car chaque bande 9 enroulée en spirale autour de l'outil 11 de type clé à sardines peut se comporter comme un ressort spirale et se détendre brutalement, alors que le visage de l'opérateur est à proximité pour contrôler visuellement l'avance du processus d'arrachement d'une bande 9 avec une partie plus ou moins importante de l'adhésif assurant la liaison du

métal de cette bande 9 à la structure composite sous-

jacente de la pale 1, et autant que possible sans arracher la ou les couches superficielles de la structure composite stratifiée de la coque de la pale 1. Malgré tous les soins

apportés à cette opération manuelle, compte tenu des trai-

tements de surface appliqués aux pales composites lors de leur fabrication et des forces d'adhésion développées par

les matériaux adhésifs utilisés, des endommagements consé-

quents sont souvent causés aux couches superficielles de

la coque composite de la pale 1 sous la coiffe 7.

Par EP-A-0 854 208, on connaît également un procédé et un dispositif pour enlever une coiffe ou un bouclier métallique anti-érosion de protection du bord d'attaque d'une pale de rotor d'hélicoptère, lorsque la coiffe ou le bouclier est fixé à la structure métallique ou composite

sous-jacente de la pale par une couche d'adhésif non mé-

tallique, par l'établissement d'un champ électrique entre la coiffe métallique et une électrode, en présence d'un électrolyte entre la coiffe et l'électrode, ce qui permet

l'enlèvement de la coiffe par un procédé d'usinage élec-

trochimique.

L'inconvénient principal de ce procédé réside dans l'utilisation d'un électrolyte, soit sous forme d'un bain

d'électrolyte dans lequel la pale est trempée jusqu'à im-

mersion totale de la coiffe à enlever, ce qui peut être difficilement réalisé sans mettre l'électrolyte en contact avec d'autres parties, éventuellement métalliques, de la pale, et entraîne donc l'endommagement de ces parties, soit par déplacement, en continu ou pas-à-pas, de l'électrode, montée sur un bâti mobile, en regard de la

coiffe de la pale fixée sur un bâti fixe, avec alimenta-

tion, par exemple au travers d'orifices ménagés dans l'électrode, en électrolyte circulant dans l'espace entre

l'électrode et la coiffe, grâce à un circuit d'alimen-

tation en électrolyte qui est déplacé avec le portique et doit comporter des moyens de récupération et de recyclage

de l'électrolyte.

Un autre inconvénient de ces procédés et dispositifs

connus est que l'électrode doit présenter une forme spéci-

fique, qui est une forme enveloppante avec un évidement

concave en U sensiblement complémentaire de la forme ex-

terne de la coiffe et du bord d'attaque de la pale. De plus, comme les pales, en particulier de rotors d'hélicoptères, ont un profil aérodynamique qui est vrillé autour d'un axe longitudinal de la pale, il est nécessaire que l'électrode mobile avec le portique selon l'envergure de la pale soit également mobile sur le portique sur une trajectoire en arc-de-cercle centré sur l'axe de vrillage sans cependant provoquer d'interférence entre l'électrode

enveloppante et la coiffe enveloppée.

Un autre inconvénient des procédés et dispositifs

connus par EP-A-0 854 208 est que si la structure sous-

jacente de la pale est métallique et que la couche d'adhésif présente des lacunes ou est traversée d'organes métalliques en contact avec la structure métallique de la

pale, le procédé d'usinage électrochimique peut occasion-

ner un endommagement de la structure de la pale.

Le problème à la base de l'invention est de remédier

aux inconvénients précités des procédés, outils et dispo-

sitifs utilisés pour l'enlèvement des coiffes métalliques de protection des bords d'attaque des pales de rotors, et de proposer un procédé et un dispositif qui satisfont

mieux que ceux de l'état de la technique aux diverses exi-

gences de la pratique.

D'une manière plus générale, le problème à la base de l'invention est de proposer un procédé et un dispositif

permettant l'enlèvement d'une plaque en un matériau sus-

ceptible d'être échauffé par induction électromagnétique, ce qui est généralement le cas des coiffes de protection de bord d'attaque de pale qui sont en tôle, en métal ou

alliage métallique, notamment en titane ou en acier inoxy-

dable, lorsque ladite plaque, qui peut être sensiblement plane ou galbée, est retenue à une pièce support par un

matériau adhésif qui, à tout le moins, se ramollit lors-

qu'il est suffisamment échauffé, et qualifié ci-après de matériau adhésif thermofusible au sens large, ce qui est en général également le cas des adhésifs utilisés pour coller les coiffes de protection des bords d'attaque de

pale aux structures métalliques ou composites sous-

jacentes des pales de rotor d'hélicoptère.

A cet effet, le procédé selon l'invention, pour l'enlèvement d'une plaque en un matériau susceptible d'être échauffé par induction électromagnétique et retenue à une pièce support par un matériau adhésif dit

" thermofusible ", qui perd de ses caractéristiques méca-

niques et au moins se ramollit sous l'action de la cha-

leur, se caractérise en ce qu'il comprend au moins les étapes consistant à: - présenter au moins un inducteur électromagnétique en regard d'au moins une bande de ladite plaque, de sorte à échauffer, par induction, ladite bande de la plaque et, par conduction, ledit adhésif sous ladite bande jusqu'à une température de ramollissement dudit adhésif, située dans le domaine du plateau caoutchoutique de l'adhésif, au moins dans une couche d'adhésif en contact avec ladite bande, et - entraîner au moins un outil d'arrachement mécanique

à chaud de ladite bande échauffée, de sorte à arracher la-

dite plaque de ladite pièce support dans une zone de ra-

mollissement dudit adhésif.

L'idée à la base de l'invention est de combiner deux principes physicochimiques qui sont, pour le premier, l'utilisation de la plaque en matériau susceptible d'être

échauffé par induction électromagnétique comme d'une ré-

sistance chauffante, pouvant monter très rapidement en température et échauffer par conduction l'adhésif, au moins dans une couche d'adhésif en contact avec la plaque,

de sorte que cet adhésif échauffé peut atteindre en quel-

ques secondes une température au moins supérieure d'environ 20 C à son domaine de température de transition vitreuse, c'est-à-dire à une température située dans la plage de température du plateau caoutchoutique de l'adhésif (par exemple à une température comprise entre environ 160 C et environ 180 C pour des adhésifs de la

classe dite 120 C ou encore, plus généralement dans un do-

maine de température compris entre environ 50 C et environ 350 C), température pour laquelle les forces d'adhésion du matériau adhésif échauffé peuvent être réduites de l'ordre de 80% de leur valeur lorsque le matériau adhésif est froid ou à une température ambiante normale. Le second principe mis en oeuvre est de recourir à un effort

d'arrachement, de préférence permanent ou continu, de fa-

çon à désolidariser la plaque de sa pièce support par un pelage à chaud d'une bande échauffée par induction de cette plaque en raison des forces d'adhésion réduites d'au moins une couche d'adhésif en contact avec cette bande

échauffée de la plaque et elle-même échauffée par conduc-

tion jusqu'à une température située dans son plateau caoutchoutique. Pour mettre en oeuvre ce double principe, le procédé

de l'invention comprend une étape de chauffage de la pla-

que par induction, capable de transmettre la puissance thermique nécessaire, et couplée à une étape d'arrachement

par pelage à chaud à l'aide d'un outil d'arrachement per-

mettant donc d'obtenir un angle de pelage (entre le plan d'une bande de plaque ou plan tangent à cette bande de plaque encore collée à la pièce support, au niveau du point instantané d'arrachement, et le plan d'une partie de bande ou le plan tangent à une partie de bande venant d'être arraché, au niveau du plan d'arrachement) suffisant pour désolidariser ladite bande de la plaque de la pièce support. L'un des principaux avantages du procédé de

l'invention est qu'on peut effectuer un arrachement méca-

nique, par exemple par pelage, à chaud de bandes adjacen-

tes de la plaque en profitant de la rapidité de

l'échauffement des bandes de plaque par chauffage par in-

duction électromagnétique, et en limitant l'échauffement par conduction de l'adhésif à une couche relativement mince d'adhésif au contact de la bande échauffée, sans échauffer anormalement la pièce support, à une température suffisante pour être dommageable pour la pièce support, par exemple un substrat composite constitutif du noyau

d'une pale de rotor. L'utilisation d'un chauffage par in-

duction à l'aide d'au moins un inducteur électromagnétique est d'autant plus efficace que la plaque est en un métal

amagnétique, comme cela est généralement le cas des coif-

fes métalliques de protection de bord d'attaque de pale,

et présente, par rapport au matériau adhésif et au(x) ma-

tériau(x) de la pièce support, une différence de conducti-

vité et de capacité thermiques telle que les échanges

thermiques, pour chauffer une bande de plaque par induc-

tion et pour chauffer la couche sous-jacente d'adhésif par conduction, soient suffisamment rapides pour permettre l'enlèvement par arrachement mécanique, par exemple par pelage à chaud de la bande de plaque échauffée avec ou sans retrait partiel du matériau adhésif. En effet, les efforts induits par l'arrachement à chaud dans l'adhésif doivent être réduits au minimum pour éviter de trop échauffer la pièce support, en particulier la structure composite sous-jacente de la pale, et par suite ne pas

risquer l'endommagement de cette pièce support.

En d'autres termes, un chauffage par induction élec-

tromagnétique d'une bande de plaque permet d'échauffer

suffisamment rapidement par conduction une couche de maté-

riau adhésif en contact avec cette bande de plaque pour ramollir cette couche de matériau adhésif au point qu'elle se trouve dans son plateau caoutchoutique, sans cependant échauffer la couche de matériau adhésif en contact avec la pièce support à une température suffisamment élevée pour

être critique pour cette pièce support.

L'intérêt du procédé de l'invention et son originali-

té résident dans la faculté de porter l'adhésif en contact avec une bande de plaque à arracher à une température de moindre résistance de cet adhésif, grâce à la très grande vitesse d'échauffement procurée par le chauffage par in- duction, tout en maintenant l'interface entre le matériau adhésif et la pièce support à une température inférieure à un seuil déterminé en fonction de la structure de cette

pièce support.

Pour les raisons présentées ci-dessus, le procédé de l'invention comprend avantageusement au moins une étape consistant à déplacer conjointement au moins un inducteur et au moins un outil d'arrachement par rapport à la plaque et à la pièce support. Dans ce cas, l'outil d'arrachement

peut être une clé du type clé à boîte de sardines entrai-

née en rotation sur elle-même (autour de l'axe longitudi-

nal de sa tige) en même temps que cette clé est déplacée conjointement avec l'inducteur, une telle clé permettant

effectivement d'obtenir un angle de pelage à chaud conve-

nable.

En particulier, le procédé peut comprendre les étapes consistant à:

- déplacer, de préférence en continu, au moins un in-

ducteur en regard d'au moins une bande de ladite plaque, et

- déplacer, de préférence en continu, au moins un ou-

til d'arrachement entre ladite bande échauffée de la pla-

que et ladite pièce support, c'est-à-dire que l'outil d'arrachement, qui peut être un patin en forme de coin ou encore une roulette, est déplacé au niveau du matériau

adhésif entre la plaque et sa pièce support.

Avantageusement, le procédé de l'invention peut éga-

lement comprendre au moins une des étapes suivantes: - une étape consistant à asservir la vitesse de dé-

placement de l'inducteur à la puissance thermique néces-

saire pour donner à l'adhésif échauffé par la plaque une température située dans la plage de température du plateau

caoutchoutique de l'adhésif, et, de préférence, à inter-

rompre ou réduire le chauffage de la plaque par l'inducteur lorsque l'écart entre la vitesse instantanée et une vitesse nominale de déplacement de l'inducteur par rapport à la plaque dépasse un seuil prédéterminé, ce qui

permet d'introduire des paramètres de sécurité sur la ci-

nématique de déplacement,

- une étape consistant à asservir la vitesse de dé-

placement d'au moins un inducteur par rapport à ladite bande de la plaque à au moins une température mesurée, choisie parmi au moins une température de ladite bande échauffée, au moins une température dudit adhésif et au moins une température sensiblement à la surface de ladite pièce support, à l'interface entre ladite pièce support et ledit adhésif, pour éviter un échauffement trop important de ladite pièce support,

- une étape consistant à asservir la vitesse de dé-

placement d'au moins un inducteur et/ou la puissance ther-

mique délivrée à partir dudit inducteur à au moins une

température sensiblement en surface de ladite pièce sup-

port, de sorte à interrompre ou réduire le chauffage par l'inducteur lorsque ladite température atteint un seuil prédéterminé, dans le même but que précédemment, - une étape consistant à asservir la position d'au moins un inducteur par rapport à la surface en regard sur ladite plaque à au moins un signal d'au moins un capteur de position dudit inducteur vis-à-vis de ladite plaque,

pour optimiser le positionnement, de préférence tridimen-

sionnel, de l'inducteur par rapport à une bande de plaque à échauffer, une étape consistant à refroidir, de préférence en continu, ladite pièce support au moins dans la zone située en arrière dudit outil d'arrachement, par rapport au sens

de déplacement de ce dernier, pour protéger la pièce sup-

port de tout échauffement critique, en refroidissant très rapidement sa surface et en évitant ainsi un transfert thermique par conduction vers la pièce support, et - une étape consistant à découper au moins une bande

dans ladite plaque, préalablement à l'arrachement de la-

dite bande après son échauffement, dans le cas d'une pla-

que de grande largeur, transversalement à la longueur des bandes, par exemple des coiffes de protection de bord

d'attaque de pales à large corde, éventuellement avec dis-

positif de dégivrage ou d'anti-givrage intégré, de rotors

principaux d'hélicoptères lourds ou de moyens tonnages.

Avantageusement, le procédé consiste à réaliser l'arrachement mécanique à chaud d'au moins une bande

échauffée par pelage à chaud.

Le procédé selon l'invention peut comprendre de plus une étape consistant à entraîner au moins un outil

d'arrachement par pelage à froid d'au moins une bande non-

échauffée de la plaque, par exemple dans au moins une zone galbée de ladite plaque avec un faible rayon de courbure, ne serait-ce que sur une faible distance, pour amorcer ou

initier l'enlèvement de cette bande de plaque avec un ou-

til par exemple du type clé à boite de sardines, comme dé-

crit ci-dessus.

L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en euvre du procédé présenté ci-dessus, et qui se caractérise en ce qu'il comprend:

- au moins un bâti fixe, sur lequel ladite pièce sup-

port munie de ladite plaque est destinée à être fixée, - au moins un bâti mobile, déplaçable par rapport au bâti fixe et supportant au moins un inducteur mobile ainsi

qu'au moins un outil d'arrachement mobile, qui sont dépla-

cés respectivement en regard d'au moins une bande de la-

dite plaque et en contact avec ladite bande et sensible-

ment le long de cette dernière ou entre ladite bande et

ladite pièce support, lorsque ledit bâti mobile est dépla-

cé par rapport audit bâti fixe.

Avantageusement, ce dispositif comprend également des premiers moyens, de préférence motorisés, commandant les déplacements dudit bâti mobile avec ledit inducteur mobile et ledit outil d'arrachement mobile sur ledit bâti fixe, dans au moins une première direction, sensiblement selon

la longueur d'au moins une bande de plaque à enlever.

Simultanément et avantageusement, le dispositif com-

prend de plus des seconds moyens, de préférence motorisés, commandant le positionnement dudit inducteur et/ou dudit outil d'arrachement par déplacement sur ledit bâti mobile

dans au moins une seconde direction, transversale par rap-

port à ladite première direction, et sensiblement selon la largeur de ladite bande de plaque. Avantageusement, le dispositif comprend en outre des troisièmes moyens, de préférence motorisés, commandant le positionnement dudit inducteur par déplacement de

l'inducteur sur ledit bâti mobile dans une troisième di-

rection, sensiblement perpendiculaire aux première et deuxième directions, pour régler l'espacement entre ledit

inducteur et une bande de plaque à enlever.

Pour optimiser le positionnement relatif de

l'inducteur et de l'outil d'arrachement sur le bâti mo-

bile, le dispositif peut comprendre de plus des quatrièmes

moyens, de préférence motorisés, assurant le positionne-

ment, sur le bâti mobile, de l'inducteur et/ou de l'outil d'arrachement au moins sensiblement dans ladite première direction, afin de régler l'écartement entre l'inducteur et l'outil d'arrachement et suivre le profil évolutif du

support en conservant les distances entre ceux-ci.

Pour protéger la pièce support de tout échauffement intempestif, le dispositif peut comprendre de plus des moyens de refroidissement, de préférence à au moins un jet d'air comprimé, qui sont entraînés par ledit bâti mobile pour refroidir ladite pièce support en arrière de l'outil d'arrachement, par rapport au sens de déplacement de ce

dernier.

Ledit outil d'arrachement peut comprendre une rou-

lette qui roule sur la pièce support en arrachant de cette dernière une bande de plaque préalablement échauffée, mais, comme déjà évoqué cidessus, l'outil d'arrachement peut également comprendre un patin en forme de coin tiré par le bâti mobile de sorte à glisser dans le matériau adhésif entre la pièce support et une bande de plaque à arracher, et/ou une clé du type clé à boîte de sardines entraînée en rotation sur elle-même sur le bâti mobile et coopérant éventuellement avec une roulette ou un patin en coin pour garantir un bon angle d'arrachement par pelage à chaud. Le dispositif peut également comprendre au moins un outil dedécoupe de bandes, de préférence adjacentes, sur

ladite plaque, ledit outil de découpe étant également en-

traîné par un bâti mobile, éventuellement celui qui sup-

porte l'inducteur et l'outil d'arrachement, par rapport au

bâti fixe.

Pour permettre les étapes appropriées d'asservis-

sement de la vitesse de déplacement et/ou de la puissance

de l'inducteur, il est en outre avantageux que le disposi-

tif comprenne également au moins un capteur de température et/ou au moins un capteur de position de l'inducteur par rapport à la plaque, le ou les capteurs de température et/ou de position étant avantageusement montés sur le bâti mobile. Enfin, le dispositif comprend avantageusement de plus

une unité de commande et de contrôle, qui commande à dis-

tance au moins la puissance et/ou la fréquence de l'alimentation électrique en courant haute fréquence de l'inducteur, et, de préférence également, l'un au moins desdits premier, second, troisième et quatrième moyens de commande du déplacement du bâti mobile par rapport au bâti fixe et du positionnement de l'inducteur et/ou de l'outil d'arrachement sur le bâti mobile, ainsi éventuellement que

des moyens de refroidissement et outil de découpe.

* D'autres avantages et caractéristiques de l'invention

ressortiront de la description donnée ci-dessous, à titre

non limitatif, d'un exemple de réalisation décrit en réfé- rence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique en plan d'une partie de pale avec coiffe de protection de bord d'attaque, dont une bande est arrachée selon un procédé de l'état de la technique précédemment décrit, - la figure 2 est une vue schématique partielle en perspective d'une pale de rotor d'hélicoptère avec coiffe de protection de bord d'attaque montée dans un dispositif selon l'invention mettant en oeuvre le procédé d'enlèvement selon l'invention,

- la figure 3 est une vue partielle analogue à la fi-

gure 2 représentant des moyens complémentaires du disposi-

tif de la figure 2, et - la figure 4 est une vue schématique partielle en

élévation latérale représentant la coopération d'un induc-

teur et d'un outil d'arrachement du dispositif de la fi-

gure 2 avec une bande de coiffe de protection collée sur

la pale et à arracher.

Sur la figure 2, on retrouve la pale 1 de la figure 1, équipée de sa coiffe 7 en métal ou alliage amagnétique, par exemple en titane ou acier inoxydable, pour protéger son bord d'attaque 5, la pale 1 étant fixée de sorte que son bord d'attaque 5 et sa coiffe 7 soient dirigés vers le haut, sur un bâti fixe 14 muni de berceaux tels que 15

dans lesquels la pale 1 repose au moins par ses deux ex-

trémités. Le bâti fixe 14 comporte deux rails longitudi-

naux 16, s'étendant selon l'envergure de la pale 1, et sur lesquels est monté mobile un bâti mobile ou portique 17 pouvant se déplacer sur toute la longueur de la coiffe 7, et de préférence sur toute l'envergure de la pale 1, grâce

à des moyens d'entraînement motorisés 18.

A titre d'exemple, ces moyens d'entraînement motori-

sés 18 peuvent comprendre un moteur électrique 19 entrai-

nant un galet moteur 20 en roulement le long d'un rail 16, l'ensemble du moteur 19 et du galet 20 étant suspendu à l'axe de l'un des galets 21 montés fous en rotation aux pieds des montants 22 du portique 17 pour le roulement du

portique 17 le long des rails 16.

Les moyens d'entraînement motorisés 18 peuvent être réalisés d'autre manière, à l'aide de moteurs rotatifs, de toute nature appropriée, entraînant par exemple un pignon en prise avec une crémaillère le long de l'un au moins des deux rails 16, ou encore un moteur linéaire, ou un vérin monté entre un point fixe du bâti fixe 14 et un point fixe du portique 17, bien que l'utilisation d'un vérin soit très désavantageuse compte tenu de l'encombrement qu'il doit présenter en raison de la course nécessaire sur la

longueur de la coiffe 7.

Les moyens d'entraînement motorisés 18 sont commandés à distance par la ligne 23 depuis une unité 24 de commande et de contrôle du type microordinateur avec clavier de

commande et écran de visualisation.

Le portique 17 supporte un inducteur électromagnéti-

que 25 fixé à l'extrémité inférieure d'une tige 26 recti-

ligne, sensiblement perpendiculaire au plan des deux rails 16, et traversant d'autres moyens d'entraînement motorisés 27, supportés par le cadre supérieur du portique 17, et

permettant de régler la position de l'inducteur 25 verti-

calement sur le portique 17, et donc par rapport au bâti fixe 14 et à la pale 1, c'est-à-dire sensiblement perpen- diculairement à la longueur de la coiffe 7 et l'envergure

de la pale 1. Ces moyens motorisés 27, par exemple à mo-

teur électrique d'entraînement en rotation d'un écrou re-

tenu axialement et coopérant avec une partie filetée de la tige 26 pour la translater verticalement avec l'inducteur , sont de préférence également commandés à distance par la ligne 28 depuis l'unité de contrôle et commande 24. Ces moyens d'entraînement motorisés 27 sont supportés par un

curseur 29 monté coulissant le long d'une traverse 30 éga-

lement supportée par le cadre supérieur du portique 17 et présentant une lumière longitudinale 31 traversée par la tige 26. Les déplacements du curseur 29 avec les moyens d'entraînement 27 le long de la traverse 30, c'est-à-dire perpendiculairement à la tige 26 et aux rails 16, sont commandés par d'autres moyens d'entraînement motorisés 32, comprenant de préférence également un moteur électrique, par exemple du type pas-à-pas, entraînant un galet moteur (non représenté) en roulement sur une piste de la traverse

ou un pignon en prise avec une crémaillère sur la tra-

verse 30, et ces moyens d'entraînement motorisés 32, qui permettent de positionner l'inducteur 25 sur le portique

17 transversalement aux rails 16, sont commandés à dis-

tance par la ligne 33 depuis l'unité 24.

Les extrémités de la traverse 30 sont solidaires de coulisseaux 34 montés coulissant chacun le long de l'un respectivement des deux longerons 35 du cadre supérieur du portique 17, et l'un des coulisseaux 34 supporte des moyens d'entraînement motorisés 36, commandés à distance

depuis l'unité 24 par la ligne 37 pour entraîner la tra-

verse 30 avec le coulisseau 34, les moyens d'entraînement 27, la tige 26 et l'inducteur 25 sur le portique 17 dans une direction parallèle à la direction de déplacement de

ce portique 17 sur les rails 16.

Les moyens d'entraînement motorisés 27, 32 et 36 per-

mettent ainsi de positionner l'inducteur 25 sur le porti-

que mobile 17 dans trois directions perpendiculaires deux-

à-deux et dont l'une est parallèle à la direction de dé-

placement du portique 17 sur le bâti 14 par les moyens d'entraînement 18, le positionnement de l'inducteur 25 sur le portique 17 et le déplacement de ce dernier sur le bâti 14 étant pilotés à distance par l'unité 24, en continu ou

par intermittences selon les besoins.

Le portique 17 supporte également un générateur haute fréquence 38 alimentant l'inducteur électromagnétique 25 par des conducteurs 38a passant par l'intérieur de la tige 26, le générateur 38 (dont l'alimentation électrique n'est pas représentée) étant lui-même piloté à distance depuis

l'unité 24 par la ligne 39.

Le portique 17 supporte également un outil d'arrachement 40, qui, dans cet exemple, est une roulette destinée à rouler sur la structure composite de la pale 1, entre cette dernière et une bande 9 de la coiffe 7 qui est ainsi soulevée et arrachée de la pale 1 par le déplacement de la roulette 40, entraînée par le portique 17 dans son

déplacement avec l'inducteur 25 et en arrière de ce der-

nier par rapport au sens de déplacement, comme décrit plus précisément ci-dessous. La roulette 40 est représentée sur la figure 2 comme étant rotative autour de son axe à l'extrémité d'un bras 41 de liaison à un montant arrière 22 du portique 17, mais ce bras 41 comporte ou est associé à des moyens de réglage (non représentés) de la position de la roulette 40 par rapport à la coiffe 7, ces moyens de

réglage pouvant être des moyens mécaniques commandés ma-

nuellement ou, éventuellement, des moyens motorisés com-

mandés à distance, par exemple à partir de l'unité 24, comme le sont les moyens d'entraînement motorisés 27, 32 et 36 qui permettent de régler la position de l'inducteur

par rapport à la coiffe 7.

Ce dispositif fonctionne de la manière suivante: on

positionne tout d'abord l'inducteur 25 à une faible dis-

tance et en regard d'une extrémité de la coiffe 7, par exemple du côté 8 tourné vers le pied de pale 3 et vers le bord arrière (selon la corde de la pale 1) de l'aile

d'extrados 7a de cette coiffe 7, de sorte que le déplace-

ment du portique 17 sur le bâti 14 sensiblement du pied de pale 3 vers le bout de pale (non représenté) déplace l'inducteur 25 en regard d'une bande longitudinale de la

coiffe 7, cette bande étant délimitée le long du bord ar-

rière de son aile d'extrados 7a. Comme schématisé sur la figure 4, lors de ce déplacement, l'inducteur 25 alimenté en courant à haute fréquence depuis le générateur 38 échauffe très rapidement par induction cette bande 9 de la coiffe 7 en regard de laquelle l'inducteur 25 se déplace,

et au fur et à mesure de l'avancement de l'inducteur 25.

Cette bande échauffée du métal de la coiffe 7 échauffe à son tour par conduction le matériau adhésif 42 fixant la coiffe 7 sur la structure composite sous-jacente de la pale 1, et en particulier une couche 42a d'adhésif qui est directement en contact avec cette bande 9 de coiffe 7, et qui est portée à une température située dans la zone du plateau caoutchoutique, dont les températures dépendent de la classe de l'adhésif en température, de sorte que cette couche 42a est ramollie à un point tel que ses forces d'adhésion sont réduites de l'ordre de 80 % de ce qu'elles sont lorsque cet adhésif est froid, c'est-à-dire à une température ambiante normale. Du fait de la réduction de

ces forces d'adhésion, il est facile de détacher une lan-

guette formant amorce de cette bande 9 progressivement échauffée par l'inducteur 25 sur la coiffe 7 et d'engager la roulette 40 sous cette amorce de bande 9, de sorte que le déplacement du portique 17 entraîne la roulette 40 à rouler sur la pale 1, entre cette dernière et la languette de la bande 9 échauffée de coiffe 7, ce qui assure l'arrachement mécanique par pelage à chaud de cette bande 9, l'arrachement s'effectuant dans l'épaisseur de l'adhésif 42, et plus précisément dans l'épaisseur de la couche 42a d'adhésif ramolli, la puissance d'échauffement

de la coiffe 7 par l'inducteur 25 et/ou la vitesse de dé-

placement de l'inducteur 25 et de la roulette d'arra-

chement 40 étant pilotée(s) pour que l'interface entre la structure composite de la pale 1 et une couche résiduelle d'adhésif 42b sur cette structure composite soit protégée

d'une surchauffe dommageable pour cette structure compo-

site, par exemple ne soit pas portée à une température su-

périeure à 90 C. Les paramètres de puissance et de fré-

quence du courant haute fréquence d'alimentation de

l'inducteur 25 et de vitesse de déplacement de cet induc-

teur par rapport à la coiffe 7 sont ajustés en continu pour qu'il subsiste une couche d'adhésif 42b sensiblement froid en contact avec la structure composite de la pale 1. L'entraînement de la roulette 40 en contact avec la bande 9 échauffée de la coiffe 7, le long de cette bande

et entre cette dernière et la pale 1, conjointement au dé-

placement de l'inducteur 25 qui échauffe cette bande de coiffe 7 et l'adhésif 42 juste en avant de la roulette 40, dans le sens du déplacement commun, permet d'obtenir un angle approprié, nécessaire à la décohésion entre cette bande 9 échauffée de la coiffe 7 et la structure de la

pale 1 par arrachement par pelage à chaud, comme schémati-

sé sur la figure 4.

L'unité 24 de contrôle et commande permet de comman-

der les comportements thermique et cinématique de l'installation, car l'unité 24 a été préalablement chargée

de données concernant le type de pale 1 (données géométri-

ques et natures des matériaux constitutifs, d'o une tem-

pérature critique à ne pas dépasser en surface), le type

d'adhésif 42 (en particulier sa zone de plateau caoutchou-

tique) le type de coiffe 7 (données dimensionnelles et na-

ture du matériau constitutif), et l'unité 24 est également chargée de programmes de pilotage et d'asservissement, en particulier de l'alimentation de l'inducteur 25 et de sa vitesse de déplacement avec le portique 17. L'unité 24 peut ainsi commander les déplacements de l'inducteur 25 par rapport au portique 17 en cours de déplacement de ce portique 17 sur le bâti 14, pour corriger la position de l'inducteur 25 par rapport au profil évolutif de la pale 1

et de la coiffe 7. En particulier, les moyens d'entraî-

nement 36 permettent de régler la distance entre la rou-

lette d'arrachement 40 et l'inducteur 25, dans la direc-

tion de la longueur de la bande à arracher, tandis que les

moyens d'entraînement 27 et 32 permettent de régler la po-

sition de l'inducteur 25 selon la largeur de la coiffe 7, pour les arrachements successifs de bandes contiguës sur cette coiffe 7, et/ou de la distance entre cette coiffe 7

et l'inducteur 25, selon que cet inducteur 25 est en re-

gard de l'aile d'extrados 7a ou d'intrados de la coiffe 7 ou en regard de sa partie de plus petit rayon de courbure qui recouvre le bord d'attaque 5 proprement dit de la pale 1.

En particulier, l'unité 24 peut, à l'aide d'un pro-

gramme informatique, asservir la vitesse du portique 17, et donc celle de l'inducteur 25, à la puissance thermique,

et donc à l'alimentation électrique de l'inducteur 25, né-

cessaire à donner à l'adhésif 42 une température dans la

zone de son plateau caoutchoutique, au moins dans la cou-

che d'adhésif 42a directement en contact avec la coiffe 7 dans la bande échauffée par l'inducteur 25. Ce pilotage permet de plus d'introduire des paramètres de sécurité sur la cinématique de déplacement de l'inducteur 25 ou de l'outil d'arrachement 40 avec le portique 17, par exemple par la coupure instantanée de l'alimentation électrique de

l'inducteur 25, et donc la coupure du chauffage, si la vi-

tesse instantanée de déplacement est inférieure de 10 %,

par exemple, à une vitesse nominale programmée de déplace-

ment de l'inducteur 25 par rapport à la bande de coiffe 7

échauffée, afin de protéger efficacement la structure com-

posite de la pale 1 d'une surchauffe dommageable en sur-

face. Par sécurité, pour refroidir très rapidement la structure composite de la pale 1 dans la zone d'arrachement par pelage à chaud d'une bande 9 de la

coiffe 7, et pour éviter un transfert thermique trop im-

portant par conduction entre cette bande 9 et l'adhésif 42 échauffés vers la structure sous-jacente de la pale 1, le portique 17 peut supporter des moyens de refroidissement

en continu, tels qu'une buse 43 de projection d'air com-

primé froid en direction de la roulette d'arrachement 40 et des parties adjacentes de la pale 1, de la bande 9 de coiffe 7 et des couches 42a et 42b d'adhésif, cette buse 43 étant supportée par un montant 22 du portique 17 et alimentée en air comprimé par un tuyau flexible 44. On peut ainsi refroidir la structure de la pale 1 directement en arrière de la roulette d'arrachement 40, par rapport au

sens de déplacement du portique 17.

L'unité 24 permet également d'asservir la vitesse de

déplacement de l'inducteur 25 avec le portique 17 par rap-

port à la bande échauffée de la coiffe 7 à au moins une température de référence, mesurée par au moins un capteur de température tel que schématisé en 45 sur la figure 2,

entrainé par le portique 17 et délivrant un signal trans-

mis à l'unité 24, cette température mesurée pouvant être la température sur la coiffe 7 dans la bande 9 échauffée, par exemple entre l'inducteur 25 et la roulette d'arrachement 40, ou la température mesurée en surface de la pale 1 juste derrière la roulette 40, sensiblement à l'interface entre la pale 1 et l'adhésif 42, ou encore une température de l'adhésif. Si nécessaire, l'unité 24 peut recevoir des signaux de température de plusieurs capteurs entraînés avec le portique 17, ou en variante, implantés dans des orifices ménagés de proche en proche dans une bande à arracher de la coiffe 7 et éventuellement dans l'adhésif 42 sous cette bande, jusqu'à l'interface avec la pale 1. En variante, l'unité 24 peut également contrôler en continu la température du support, en l'occurrence la pale 1, à l'aide d'un pyromètre à infrarouge, déplacé par

exemple avec le portique 17.

En particulier, l'unité 24 peut asservir la vitesse

de déplacement de l'inducteur 25 et/ou la puissance ther-

mique délivrée à partir de cet inducteur 25, c'est-à-dire essentiellement la puissance et la fréquence du courant

électrique alimentant l'inducteur 25 à partir du généra-

teur 38, à au moins une température mesurée sensiblement

en surface de la pale 1, par le capteur 45, de sorte à in-

terrompre, ou, éventuellement, réduire le chauffage par l'inducteur 25 lorsque cette température mesurée atteint un seuil prédéterminé de, par exemple, 90 afin d'éviter

d'endommager la structure composite de la pale.

Pour optimiser le positionnement précis de

l'inducteur 25 par rapport à la coiffe 7, l'unité de com-

mande et contrôle 24 peut piloter les moyens d'entraînement motorisés 27 et 32 en particulier, de sorte à asservir la position de l'inducteur 25, par rapport à la

surface de la bande de coiffe 7 en regard, à un signal re-

çu d'un capteur de position 46, par exemple du type galet palpeur maintenu en contact élastique contre la coiffe 7 par un ressort à lames 47 le supportant à une extrémité et

fixé par son autre extrémité au portique 17, et plus pré-

cisément au curseur 29 entraîné par ce portique 17, pour que le palpeur 46 soit toujours sensiblement en avant du détecteur 25 par rapport au sens de déplacement du porti-

que 17.

Après l'arrachement par pelage à chaud d'une bande 9 de coiffe 7, sur toute la longueur de cette coiffe 7, le portique et tous ses équipements sont ramenés en position

initiale sur le bâti 14, l'inducteur 25 étant hors ser-

vice, et la position notamment de l'inducteur 25 et de la roulette d'arrachement 40 est ensuite ajustée pour l'arrachement d'une bande de coiffe 7 adjacente à celle venant d'être retirée, et ainsi de bande en bande jusqu'à

l'enlèvement de toute la coiffe 7.

Pour faciliter l'enlèvement des bandes successives, en particulier lorsque la coiffe 7 présente des ailes d'intrados et d'extrados de grande largeur, le dispositif

peut de plus comporter un outil de découpe 48, comme re-

présenté sur la figure 3, par exemple une fraise à disque

en carbure, qui est entraînée par un bâti mobile 17', ana-

logue au portique 17 ou pouvant même être ce portique 17 de la figure 2, et sur lequel bâti mobile 17' ou portique 17 l'outil de découpe 48 est monté réglable en

position, par des moyens (non représentés) mécaniques ma-

noeuvrés manuellement ou motorisés, permettant le posi-

tionnement de l'outil de découpe 48 sur le bâti mobile 17'

ou le portique 17 pour la découpe dans la coiffe 7 de ban-

des longitudinales adjacentes telles que 9a, 9b et 9c.

L'équipage mobile complémentaire, constitué d'un second bâti mobile 17', déplacé dans les mêmes conditions que le

portique 17 sur le bâti fixe 14, ainsi que d'un ou plu-

sieurs outils de découpe 48, espacés d'un pas de préfé-

rence réglable et positionnés indépendamment les uns des autres sur le bâti mobile 17' pour un meilleur suivi du profil de la coiffe 7 sur la pale 1, peut être utilisé

pour une découpe préalable de la coiffe 7 en bandes adja-

centes avant l'enlèvement en succession de ces bandes par

le dispositif de la figure 2.

Mais si l'outillage de découpe comprend une unique fraise 48, celle-ci peut être entraînée par le portique 17 de la figure 2, sur lequel la fraise 48 est positionnée par rapport à l'inducteur 25 et à la roulette d'arrachement 40 de sorte à découper sur la coiffe 7 une bande d'ordre n+l ou n+2 par exemple, alors que la bande d'ordre n est la bande en cours d'arrachement par pelage à chaud, et donc échauffée par induction par l'inducteur 25

et arrachée par la roulette 40. Par exemple, en se réfé-

rant également à la figure 3, si l'inducteur 25 et la rou-

lette 40 du dispositif de la figure 2 sont en cours d'arrachement de la bande 9a de la figure 3, la fraise 48 peut être simultanément entraînée par le portique 17 en

phase de découpe de la bande 9c ou 9b.

Pour éviter un endommagement par échauffement de la structure composite sous-jacente de la pale 1 en raison de la découpe de la coiffe 7 en bandes par la fraise 48, des

moyens de refroidissement, tels qu'une buse 43' de projec-

tion d'un jet d'air comprimé, analogue à la buse 43 ali-

mentée par le tuyau flexible 44 sur la figure 2, peuvent

équiper le bâti mobile 17' ou compléter les moyens de re-

froidissement 43, 44 sur le portique 17, le cas échéant.

Il est clair que la découpe d'une bande de coiffe 7, préalablement à son arrachement après son échauffement, facilite cet arrachement par pelage à chaud.

Les moyens de refroidissement tels que 43 et 43' ain-

si que les moyens de découpe tels que la fraise 48 peuvent également être commandés en continu, dans leur position et/ou leur alimentation, par l'unité 24, qui coopère avec le dispositif ci-dessus décrit pour un fonctionnement de

préférence en continu, mais pouvant être commandé pas-à-

pas en cas de besoin.

Dans les zones de la coiffe 7 liées à la pale 1 par des forces d'adhésion plus faibles, par exemple dans la zone très cintrée de la coiffe 7, au niveau du bord d'attaque 5 proprement dit de la pale 1, zone dans laquelle le rayon de courbure est petit et qui s'étend sur une faible distance en corde sur les ailes d'intrados et

d'extrados de la coiffe 7, on peut procéder à un arrache-

ment par pelage à froid, de manière conventionnelle à l'aide d'un outil du type clé à boîte de sardines, pour compléter les opérations d'arrachement par pelage à chaud des parties de la coiffe 7 moins galbées, et donc adhérant

fortement à la pale 1. Cette moindre adhérence de la par-

tie très galbée de la coiffe 7 résulte des tolérances de fabrication des parties emboîtées l'une dans l'autre que sont la structure de la pale 1 au voisinage du bord d'attaque et la coiffe 7 cintrée sensiblement en U. Le procédé d'arrachement de bandes par pelage à chaud propre à l'invention peut donc être complété par au moins une étape d'arrachement par pelage à froid selon l'état de la technique, ou encore initié ou amorcé par arrachement par pelage à froid au début de chaque bande, à l'aide d'un outil tel que la clé de boite à sardines, avant que l'arrachement soit poursuivi par pelage à chaud. L'inducteur 25 est un inducteur d'un type connu, par exemple à deux spires à ferrites, les deux spires étant par exemple refroidies par circulation d'eau et isolées par une peinture appropriée, l'inducteur 25 étant relié

par des conducteurs de connexion soit directement à un gé-

nérateur Haute Fréquence 38, du type à transistors MOSFET (Metal Oxide Semiconductor Field Effect Transistor) par exemple, ou tout autre moyen approprié, isolé du réseau d'alimentation électrique par un transformateur, soit à un coffret d'adaptation monté sur le portique 17 et lui-même

relié par un câble haute fréquence de liaison au généra-

teur à poste fixe.

Un tel générateur à transistors MOSFET, utilisable

pour l'alimentation d'un inducteur à deux spires de fer-

rite, est un composant bien connu, non décrit en détail

ci-dessous, car ne constituant pas l'invention.

En outre, on comprend qu'avec un outil d'arrachement

tel que la roulette 40, le dispositif de l'invention per-

met de maintenir en continu des bandes 9 linéaires et non

spiralées, et donc ne présente pas les inconvénients pré-

cités de l'état de la technique.

RE'ENDICATIQNS

1. Procédé d'enlèvement d'une plaque (7) sensiblement

plane ou galbée, en un matériau susceptible d'être échauf-

fé par induction électromagnétique, telle qu'une coiffe de

protection du bord d'attaque d'une pale de rotor, et rete-

nue à une pièce support (1), telle qu'une pale de rotor, par un matériau adhésif (42) thermofusible, qui perd une grande partie de ses caractéristiques mécaniques sous l'action de la chaleur et se ramollit,

caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes con-

sistant à:

- présenter au moins un inducteur (25) électromagné-

tique en regard d'au moins une bande (9) de ladite plaque (7), de sorte à échauffer, par induction, ladite bande (9) de la plaque (7) et, par conduction, ledit adhésif (42)

sous ladite bande (9) jusqu'à une température de ramollis-

sement dudit adhésif, située dans le domaine du plateau caoutchoutique de l'adhésif, au moins dans une couche d'adhésif (42a) en contact avec ladite bande (9), et

- entraîner au moins un outil (40) d'arrachement mé-

canique à chaud de ladite bande (9) échauffée, de sorte à arracher ladite plaque (7) de ladite pièce support (1)

dans une zone de ramollissement dudit adhésif (42).

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape consistant à déplacer conjointement au moins un inducteur (25) et au moins un outil d'arrachement (40) par rapport à ladite plaque (7)

et à ladite pièce support (1).

3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, carac-

térisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à:

- déplacer, de préférence en continu, au moins un in-

ducteur (25) en regard d'au moins une bande (9) de ladite plaque (7), et

- déplacer, de préférence en continu, au moins un ou-

til d'arrachement (40) entre ladite bande (9) échauffée de

la plaque (7) et ladite pièce support (1).

4. Procédé selon l'une des revendications 2 et 3, carac-

térisé en ce qu'il comprend au moins une étape consistant à asservir la vitesse de déplacement de l'inducteur (25) à la puissance thermique nécessaire pour donner à l'adhésif (42) échauffé par la plaque (7) une température située dans la plage de température du plateau caoutchoutique de

l'adhésif (42), et, de préférence, à interrompre ou ré-

duire le chauffage de la plaque (7) par l'inducteur (25)

lorsque l'écart entre la vitesse instantanée et une vi-

tesse nominale de déplacement de l'inducteur (25) par rap- port à la plaque (7) dépasse un seuil prédéterminé.

5. Procédé selon l'une des revendications 2 à 4, carac-

térisé en ce qu'il comprend au moins une étape consistant

à asservir la vitesse de déplacement d'au moins un induc-

teur (25) par rapport à ladite bande (9) de la plaque (7) à au moins une température mesurée, choisie parmi au moins une température de ladite bande (9) échauffée, au moins

une température dudit adhésif (42) et au moins une tempé-

rature sensiblement à la surface de ladite pièce support (1), à l'interface entre ladite pièce support (1) et ledit

adhésif (42).

6. Procédé selon l'une des revendications 2 à 5, carac-

térisé en ce qu'il comprend au moins une étape consistant

à asservir la vitesse de déplacement d'au moins un induc-

teur (25) et/ou la puissance thermique délivrée à partir

dudit inducteur (25) à au moins une température sensible-

ment en surface de ladite pièce support (1), de sorte à interrompre ou réduire le chauffage par l'inducteur (25) lorsque ladite température atteint un seuil prédéterminé.

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 2 à

6, caractérisé en ce qu'il comprend de plus une étape con-

sistant à asservir la position d'au moins un inducteur (25) par rapport à la surface en regard sur ladite plaque (7) à au moins un signal d'au moins un capteur de position

(46) dudit inducteur (25) vis-à-vis de ladite plaque (7).

8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à

7, caractérisé en ce qu'il comprend de plus une étape con-

sistant à refroidir (43), de préférence en continu, ladite pièce support (1) au moins dans la zone située en arrière

dudit outil d'arrachement (40), par rapport au sens de dé-

placement de ce dernier.

9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à

8, caractérisé en ce qu'il comprend de plus une étape con-

sistant à découper (48) au moins une bande (9a, 9b, 9c) dans ladite plaque (7), préalablement à l'arrachement de

* ladite bande après son échauffement.

10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à

9, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser l'arra-

chement mécanique à chaud d'au moins une bande (9) échauf-

fée par pelage à chaud.

11. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à

, caractérisé en ce qu'il comprend de plus une étape consistant à entraîner au moins un outil d'arrachement

(11) par pelage à froid d'au moins une bande (9) non-

échauffée de la plaque (7), au moins sur une faible dis-

tance pour amorcer l'enlèvement de ladite bande (9).

12. Dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'une

quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce

qu'il comprend: - au moins un bâti fixe (14), sur lequel ladite pièce support (1) munie de ladite plaque (7) est destinée à être fixée,

- au moins un bâti mobile (17), déplaçable par rap-

port au bâti fixe (14) et supportant au moins un inducteur mobile (25) ainsi qu'au moins un outil d'arrachement (40) mobile, qui sont déplacés respectivement en regard d'au moins une bande (9) de ladite plaque (7) et en contact avec ladite bande (9) et sensiblement le long de cette dernière ou entre ladite bande (9) et ladite pièce support (1) lorsque ledit bâti mobile (17) est déplacé par rapport

audit bâti fixe (14).

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comprend également des premiers moyens (18), de préférence motorisés (19), commandant les déplacements dudit bâti mobile (17) avec ledit inducteur mobile (25) et ledit outil d'arrachement mobile (40) sur ledit bâti fixe (14), dans au moins une première direction, sensiblement selon la longueur d'au moins une bande (9) de plaque (7) à

enlever.

14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en

ce qu'il comprend de plus des seconds moyens (27), de pré-

férence motorisés, commandant le positionnement dudit in-

ducteur (25) et/ou dudit outil d'arrachement (40) par dé-

placement sur ledit bâti mobile (17) dans au moins une se-

conde direction, transversale par rapport à ladite pre-

mière direction, et sensiblement selon la largeur de la-

dite bande (9) de plaque (7).

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il comprend de plus des troisièmes moyens (32), de préférence motorisés, commandant le positionnement dudit

inducteur (25) par déplacement de l'inducteur (25) sur le-

dit bâti mobile (17) dans une troisième direction, sensi-

blement perpendiculaire aux première et deuxième direc-

tions, pour régler l'espacement entre ledit inducteur (25)

et une bande (9) de plaque (7) à enlever.

16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend de plus des quatrième moyens (34, 36), de préférence motorisés, assurant le positionnement, sur le bâti mobile (17), de l'inducteur (25) et/ou de l'outil

d'arrachement (40) au moins sensiblement dans ladite pre-

mière direction, afin de régler l'écartement entre

l'inducteur (25) et l'outil d'arrachement (40).

17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

12 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend de plus des moyens de refroidissement (43, 44), de préférence à au moins un jet d'air comprimé, qui sont entraînés par ledit bâti mobile (17) pour refroidir ladite pièce support (1) en arrière de l'outil d'arrachement (40), par rapport au

sens de déplacement de ce dernier.

18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

12 à 17, caractérisé en ce que ledit outil d'arrachement

comprend une roulette (40) qui roule sur ladite pièce sup-

port (1) en arrachant de cette dernière une bande (9) de

plaque (7) préalablement échauffée.

19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

12 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend de plus au moins

un outil (48) de découpe de bandes (9a, 9b, 9c), de préfé-

rence adjacentes, sur ladite plaque (7), ledit outil de découpe (48) étant également entraîné par un bâti mobile

(17', 17) par rapport audit bâti fixe (14).

20. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

12 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend de plus au moins un capteur de température (45) et/ou au moins un capteur de position (46) dudit inducteur (25) par rapport à ladite plaque (7), ledit ou lesdits capteur(s) de température (45) et/ou de position (46) étant monté(s) sur ledit bâti

mobile (17).

21. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

12 à 20, caractérisé en ce qu'il comprend de plus une uni-

té (24) de commande et de contrôle, qui commande à dis-

tance au moins la puissance et/ou la fréquence de l'alimentation électrique en courant haute fréquence de l'inducteur (25), et, de préférence également, l'un au moins desdits premier (18), second (27), troisième (32) et quatrième (36) moyens de commande du déplacement du bâti

mobile (17) par rapport au bâti fixe (14) et du position-

nement de l'inducteur (25) et/ou de l'outil d'arrachement (40) sur le bâti mobile (17), ainsi éventuellement que

lesdits moyens de refroidissement (43, 44) et outil de dé-

coupe (48).