FR2785145A1 - Monture pour la peche aux poissons carnassiers - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une agrafe (1) destinée à l'accrochage sur une ligne de pêche (2) d'un appât comprenant une tige qui comporte une première portion formant le corps de l'agrafe (la), une seconde portion, située à une première extrémité du corps, qui comporte un anneau formant la tête de l'agrafe (1b) qui est destinée à l'accrochage de la ligne de pêche (2) et d'au moins un autre accessoire de pêche et une troisième portion (1e; 1g, 1h) de maintien de la queue de l'appât sur l'agrafe (1), prolongeant la seconde extrémité du corps (la) de l'agrafe. Selon l'invention, la tête de l'agrafe (1b) se prolonge par un enroulement (1c) de spires (1d) non jointives autour du corps (1a) de l'agrafe, l'enroulement (1c) étant non serré de façon à permettre l'accrochage amovible d'au moins un accessoire de pêche qui comporte à l'une de ses extrémités une boucle d'accrochage (4), par coulissement de la boucle d'accrochage (4) le long des spires (1d) de l'enroulement (1c).

Description

MONTURE POUR LA PÊCHE AUX POISSONS CARNASSIERS
La présente invention concerne une monture destinée à l'accrochage d'un appât, tel que, par exemple, un poisson mort ou un leurre artificiel, sur une ligne de pche.

Les montures de pche standard comprennent une agrafe fixée au bas de ligne et au moins un avançon solidaire de cette agrafe. Les agrafes traditionnelles sont constituées par une tige comportant une première portion sensiblement rectiligne formant le corps de I'agrafe, une seconde portion, située à l'une des extrémités du corps, formant un anneau qui constitue ta tte de l'agrafe, sur laquelle sont fixés le bas de ligne, le ou les avançons, et éventuellement d'autres accessoires de pche. La tte de I'agrafe se prolonge par un enroulement de spires serrées sur le corps de t'agrafe. Ce type d'agrafe comporte également une troisième portion servant à maintenir l'appât sur I'agrafe, située à l'autre extrémité du corps, et qui est adaptée au type d'appât à fixer à la ligne de pche. Dans le cas d'une agrafe destinée à I'accrochage d'un poisson mort, cette troisième portion comprend un crochet susceptible d'tre piqué à l'intérieur du poisson mort, au niveau de la queue de celuici. Dans le cas d'un leurre artificiel, cette troisième portion est formée de spires à pas allongé (la monture est alors appelée"monture facon tirebouchon") et enfoncée directement à l'intérieur du leurre artificiel qui est constitué de matière pleine.

Les avancons sont, eux, constitués d'une tige ou d'un fil, comportant, à l'une de ses extrémités, un hameçon destiné à tre piqué dans les flancs de l'appât et, à l'autre de ses extrémités, une boucle d'accrochage destinée à leur fixation sur la tte de I'agrafe.

Lorsque I'agrafe est mise en place sur l'appât, le corps de I'agrafe tout entier est introduit à l'intérieur de l'appât et, seule la tte de
I'agrafe, sur laquelle est fixé le bas de ligne, dépasse à 1'extérieur de l'appât. Les hameçons des avancons fixés sur la tte de I'agrafe sont piqués dans les flans de t'appât.

L'utilisation de telles montures présente principalement deux inconvénients.

Le premier inconvénient vient du maintien non satisfaisant de t'appât au niveau de son extrémité proche de la tte de I'agrafe, que l'on désignera par la suite, par commodité, par ie terme de tte de happât, par opposition à la queue l'appât qui correspond à l'extrémité de l'appât opposée à la tte de t'agrafe. En effet, happât se trouve maintenu, d'une part, par la troisième portion de !'agrafe qui, lorsque !'agrafe est mise en place, se trouve à l'intérieur de l'appât, au niveau de la queue de celui-ci, et d'autre part, par les hameçons des avancons qui, eux-aussi, sont, en général, piqués près de la queue de t'appât, ta où, habituellement, les poissons carnassiers attaquent. Aucun élément de I'agrafe ne permet donc de maintenir l'appât au niveau de sa tte.

Or, sous l'action de 1'eau et du courant, en réaction à la traction exercée par le pcheur sur la ligne, et sous 1'effet du poids de t'appât luimme, la tte de l'appât, non maintenue, a tendance à glisser latéralement autour du corps de l'agrafe et longitudinalement le long de celui-ci, en particulier, lorsque l'appât est du type leurre artificiel. Le corps de t'agrafe est, en effet, trop fin, pour engendrer des forces de frottement, entre le corps de I'agrafe et l'intérieur de a tte de l'appât, suffisamment importantes pour limiter les glissements de celle-ci par rapport à l'agrafe. Ces glissements déforment et endommagent t'appât, nuisant ainsi à l'aspect naturel de sa nage et obligent donc le pcheur à le remplacer fréquemment.

De plus, d'une part, lorsque l'appât est un poisson mort, le maintien insuffisant de celui-ci au niveau de sa tte provoque l'ouverture de sa bouche ; le poisson se remplit alors rapidement d'eau, ce qui nuit à l'aspect naturel de sa progression et risque de provoquer son détachement de t'agrafe, sous le poids de t'eau qu'il renferme et sous 1'effet de la résistance qu'il oppose à t'eau. D'autre part, la bouche béante du poisson mort présentant une grande résistance à 1'eau, elle se détériore donc rapidement, rendant ainsi les changements d'appât encore plus fréquents que dans le cas d'un leurre artificiel.

Pour limiter les glissements précédemment décrits et pour éviter l'ouverture de la bouche du poisson, on utilise, traditionnellement, un fil de cuivre qui est accroché sur la tte de t'agrafe. On fixe la tte de t'appât, sur I'agrafe, en transperçant cette dernière une ou plusieurs fois à I'aide du fil et en réalisant des points passant dans l'anneau formé par la tte de l'agrafe, Dans le cas d'un poisson mort, on transperce la bouche du poisson avec le fil, de facon à lui fermer les lèvres et l'on coud ensuite sa bouche sur la tte de I'agrafe, en réalisant des points tels que précédemment décrits. Le reste du fil est ensuite enroulé autour de la tte de l'appât.

La présence de ce fil permet, certes, de fermer la bouche du poisson mort, dans le cas d'un appât constitué d'un tel poisson mort, et de limiter, dans tous les cas, les mouvements de la tte de l'appât par rapport à t'agrafe. Néanmoins, sous 1'effet de la traction exercée sur la ligne et sous l'effet de lancers répétés, le fil a tendance à déchirer et à couper la tte de l'appât, quel qu'il soit, I'endommageant ainsi irrémédiablement.

Le second inconvénient vient du fait que, sur de telles montures, les avançons et autres accessoires du mme type ne sont pas amovibles et ne peuvent donc pas tre remplacés ou changés facilement en fonction des conditions de pche. En effet, lors de la fabrication de la monture de pche précédemment décrite, on introduit, dans un premier temps, la boucle d'accrochage de I'avancon ou de tout autre accessoire analogue sur la tige de t'agrafe. On forme ensuite l'anneau de la tte de l'agrafe que l'on ferme par enroulement de la tige de façon à former les spires précédemment décrites, serrées sur le corps de t'agrafe. De ce fait, les avançons ou autres accessoires ne sont pas amovibles, sans utilisation d'outils pour ouvrir la tte de !'agrafe ce qui risque de t'abîmer, voire mme de provoquer sa rupture si l'opération est répétée plusieurs fois.

Le brevet français publié sous le numéro FR-B-2 531 309 mentionne une attache permettant de rendre amovible les avançons ou tout autre accessoire de pche du mme type. Cette attache est constituée d'un anneau brisé dans lequel est enfilé, par exemple, dans le cas d'un avancon, un hameçon. Par pression sur t'anneau de I'attache il est possible de l'ouvrir et donc d'accrocher I'attache sur la tte de
I'agrafe ou au contraire, de la décrocher de celle-ci. Ce type d'attache permet donc d'obtenir des accessoires de pche, tels des avançons, amovibles sans utilisation d'outils. Néanmoins, ce type d'attache ne peut pas tre utilisé facilement, avec des avançons ou autres accessoires vendus couramment dans le commerce, c'est-à-dire munis d'une tige ou d'un fil équipé d'une boucle d'accrochage. ! I faut, dans ce cas, utiliser un outil afin de détacher, par exemple dans le cas d'un avançon du commerce, t'hameçon du fil ou de la tige auquel il est fixé pour pouvoir ensuite adapter cet hameçon à I'attache. Cette manipulation étant minutieuse, elle peut difficilement tre effectuée sur le lieu de pche sans une perte de temps considérable pour le pcheur, surtout si celui-ci est novice. Le pcheur est donc contraint d'acheter cette attache, éventuellement munie d'un hameçon ou d'un autre accessoire, sans pouvoir recycler les accessoires qu'il possède déjà, ce qui augmente le prix de revient de la monture de pche par rapport à une monture de pche classique.

La présente invention a pour but de fournir une agrafe qui permet une bonne fixation de l'appât, en particulier au niveau de la tte de t'appât, et qui permet également de changer facilement les avançons ou autres accessoires du commerce, susceptibles d'équiper I'agrafe, sans utilisation d'outils, ni intervention de pièces supplémentaires.

Ce but est atteint au moyen d'une agrafe destinée à !'accrochage sur une ligne de pche d'un appât pour la pche aux poissons carnassiers, comprenant, de façon standard, une tige qui comporte une première portion formant le corps de I'agrafe, une seconde portion, située à une première extrémité du corps, qui comporte un anneau formant la tte de I'agrafe qui est destinée à t'accrochage de la ligne de pche et d'au moins un autre accessoire de pche, et une troisième portion de maintien de la queue de t'appât sur I'agrafe, prolongeant la seconde extrémité du corps de t'agrafe. De façon caractéristique, selon l'invention, la tte de I'agrafe se prolonge par un enroulement de spires non jointives et non serrées autour du corps de façon à permettre l'accrochage amovible d'au moins un accessoire de pche qui comporte à l'une de ses extrémités une boucle d'accrochage, par coulissement de ta boucle d'accrochage le long des spires de 1'enroulement jusqu'à la tte de t'agrafe.

La mise en oeuvre de l'enroulement de spires non jointives et non serrées sur le corps de t'agrafe permet d'obtenir simultanément trois avantages.

L'enroulement des spires autour du corps de I'agrafe forme une sorte de support qui permet d'augmenter la surface de contact entre la tte de l'appât et I'agrafe et donc d'augmenter les forces de frottement entre ces dernières, quel que soit le type d'appât utilisé.

Ainsi, dans le cas d'un appât constitué par un poisson mort, les spires étant non serrées sur le corps de I'agrafe, la chair de l'intérieur de la bouche du poisson vient s'écraser sur les spires et pénètre plus ou moins entre les interstices séparant les spires, ce qui bloque parfaitement 1'enroulement qui forme ainsi une sorte de support, à l'intérieur de la tte du poisson, limitant ainsi tout risque de glissement.

Dans le cas d'un leurre artificiel, celui-ci peut tre maintenu par la seule troisième portion de maintien de la queue de l'appât, les spires se trouvant ainsi hors du leurre. De préférence, le leurre est maintenu à la fois par la troisième portion de maintien de la queue de l'appât et par les spires qui sont enfoncées dans le leurre à la manière d'un tirebouchon dans un bouchon. Le leurre est ainsi parfaitement fixé, au niveau de sa tte.

Dans les deux cas, les mouvements latéraux et longitudinaux de la tte de l'appât sous faction de 1'eau sont ainsi fortement diminués, voire mme supprimés, I'appât fait davantage corps avec I'agrafe et les changements d'appât sont ainsi moins fréquents (1"avantage).

Les spires de 1'enroulement étant non serrées, elles permettent d'accrocher et de changer, sans utilisation d'outils, les avancons, rigides ou souples, ou autres accessoires de pche vendus dans le commerce et pourvus d'une boucle d'accrochage, tels que, par exemple, les bas de ligne (2ième avantage).

La fabrication de I'agrafe de l'invention est, elle-mme, beaucoup plus simple et nécessite un outillage moins sophistiqué que la fabrication d'une monture de fart antérieur. En effet, selon l'art antérieur, il est nécessaire de passer la tige dans les boucles d'accrochage des accessoires de pche, puis de refermer la tte de I'agrafe en enroulant la tige sur le corps de manière à former les spires serrées sur le corps de t'agrafe. Cette opération ne pouvant pas tre facilement automatisée, la fabrication d'une telle monture nécessite une main d'oeuvre habile et expérimentée. Au contraire, I'agrafe de la présente invention est simple à réaliser et ne nécessite aucun montage manuel, puisque celui-ci est effectué ultérieurement par le pcheur lui-mme. La fabrication d'une telle agrafe peut donc tre facilement automatisée, ce qui permet une fabrication en grand nombre et donc à un coût très faible (3verne avantage).

De préférence, les spires de 1'enroulement ont un diamètre extérieur compris entre 5mm et 7mm, afin de pouvoir assurer le blocage de I'agrafe, à la fois, à l'intérieur d'un poisson mort, de taille moyenne tel que par exemple, un gardon de 8cm à 1 5cm environ et à l'intérieur d'un leurre artificiel. Le diamètre et la longueur de la tige utilisée pour la réalisation de I'agrafe de la présente invention ainsi que la longueur de l'enroulement sont, bien entendu, adaptés en fonction de la taille de l'appât à fixer.

Selon l'invention, le nombre de spires de 1'enroulement n'est pas limité mais, avantageusement, I'enroulement comporte au moins deux spires et, de préférence, quatre spires. Ce nombre de spires est facilement réalisable, permet de fixer correctement t'appât quel qu'il soit et empche la boucle d'accrochage de se détacher de la tte de I'agrafe en glissant, en sens inverse, le long des spires.

Le passage de la boucle d'accrochage des accessoires de pche peut tre mis en oeuvre soit par simple coulissement de la boucle d'accrochage le long des spires, celles-ci étant éloignées du corps, soit par déformation élastique des spires lorsque les spires sont en contact avec le corps de l'agrafe. De préférence, au moins une des spires est en contact avec le corps de 1'agrafe de façon à constituer une sécurité contre le décrochage éventuel d'une boucle d'accrochage qui glisserait de la tte de I'agrafe le long des spires de l'enroulement. En effet, pour permettre le passage de la boucle d'accrochage sur la spire en contact avec le corps de I'agrafe, il faut tirer ou presser légèrement sur cette spire au moyen de la boucle d'accrochage elle-mme, pour éloigner la spire du corps de !'agrafe et permettre le passage de la boucle d'accrochage dans 1'espace ainsi formé. Une boucle d'accrochage qui aurait glissé de la tte de I'agrafe sur 1'enroulement se trouverait donc en butée contre la spire en contact avec le corps et ne pourrait pas, par conséquent, glisser hors de 1'enroulement.

Selon l'invention, I'enroulement peut avoir un axe quelconque non nécessairement confondu avec le corps de t'agrafe. Les spires peuvent, par exemple, tre enroulées autour d'un axe parallèle au corps de l'agrafe ; dans ce cas, les spires sont excentrées par rapport au corps de t'agrafe.

Selon une variante, le corps de I'agrafe passe au centre d'au moins une des spires de 1'enroulement, ce qui facilite le passage des boucles d'accrochage.

Selon un premier mode de réalisation, la troisième portion de maintien de la queue de l'appât comporte un crochet destiné à l'accrochage d'un poisson mort.

Selon un second mode de réalisation, la troisième portion de maintien de la queue de l'appât est destinée à l'accrochage d'un leurre artificiel.

De préférence, la troisième portion de maintien de la queue de l'appât comporte des spires à pas allongé aptes à tre enfoncées dans un leurre artificiel.

La présente invention concerne également une monture pour la pche comprenant une agrafe telle que précédemment décrite et au moins un avançon, monté ou susceptible d'tre monté sur t'agrafe.

Selon l'invention, la monture de pche comprend, en outre, avantageusement, des moyens d'accrochage complémentaires de l'appât qui sont montés ou susceptibles d'tre montés sur !'agrafe. Ces moyens d'accrochage complémentaires peuvent se présenter sous la forme d'une tige fixée ou non sur la tte de I'agrafe et susceptible d'tre piquée entre deux spires de 1'enroulement limitant ainsi tout mouvement de la tte de t'appât par rapport à t'agrafe.

Avantageusement ces moyens d'accrochage complémentaires se présentent sous la forme d'un fil du type fil de cuivre, apte à l'accrochage de frappât sur la monture, le fil étant monté ou susceptible d'tre monté sur t'agrafe. Comme dans l'art antérieur, le fil est utilisé pour assurer une meilleure solidarisation de la tte de t'appât à t'agrafe.

Dans le cas de I'agrafe selon l'invention, le fil peut tre avantageusement piqué entre deux spires. Les spires offrent, de par leur présence, deux avantages : d'une part, elles forment un support permettant de mieux maintenir la tte de t'appât sur I'agrafe, en particulier, dans le cas d'un poisson mort et, d'autre part, elles empchent, en faisant office de butée, le fil de sectionner la peau des lèvres de l'appât, évitant ainsi les dommages causés par l'utilisation d'un tel fil avec les agrafes de l'art antérieur.

La présente invention sera mieux comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit et fait référence aux dessins annexés représentant deux modes de réalisation de la présente invention, présentés à titre d'exemples non limitatifs, sur lesquels :
-les figures 1 et 2 représentent un premier mode de réalisation de la présente invention ;
-les figures 3 et 4 représentent un second mode de réalisation de la présente invention ;
-la figure 5 représente une monture de pche selon le premier mode de réalisation, posée sur un poisson mort ;
-la figure 6 représente une monture de pche selon le second mode de réalisation, posée sur un leurre artificiel.

En référence à la figure 1, I'agrafe 1 comporte une première portion sensiblement rectiligne formant le corps 1a de t'agrafe. Une extrémité du corps 1 a se prolonge par un anneau formant la tte 1 b de t'agrafe. La tte 1b de I'agrafe se prolonge par un enroulement 1c de spires 1d enroulées autour du corps 1 a. L'autre extrémité du corps 1 a se prolonge par un crochet 1e destiné à tre piqué à l'intérieur d'un poisson mort. La ligne de pche 2 et un avançon 3 sont fixés sur la tte 1 b de I'agrafe au moyen d'une boucle d'accrochage 4 équipant une de leurs extrémités. Les spires 1 d sont non jointives et espacées suffisamment pour permettre le coulissement d'une boucle d'accrochage 4. L'espace entre deux spires 1 d est, par exemple, compris entre 0,5 mm et 3mm. Le diamètre des spires 1 d est, par exemple, compris entre 4mm et 1 Omm, La dernière des spires 1f s'enroulant autour du corps est en contact ponctuel avec celui-ci (figure 2) et constitue une boucle de sécurité empchant les boucles d'accrochage 4 qui auraient glissé le long des spires 1d de se décrocher. La boucle d'accrochage 4 de t'avançon ou de tout autre accessoire doit donc tre glissée sur 1'enroulement 1c de façon à déformer légèrement la spire If pour ménager un espace entre celle-ci le corps 1a, cet espace permettant alors soit de faire glisser la boucle d'accrochage 4 plus en avant sur 1'enroulement 1 c soit de la retirer de celui-ci. L'agrafe 1 devant présenter des propriétés de déformation élastique, elle est de préférence réalisée en acier inoxydable, qualité à ressort.

En référence à la figure 2, les spires 1 d sont enroulées autour d'un axe z ne coïncidant pas avec le corps 1 a de t'agrafe. De ce fait, le corps 1 a de I'agrafe est excentré par rapport aux spires 1c. Seule la spire 1 f est en contact avec le corps 1a de t'agrafe. L'espace I entre les spires 1d et le corps 1a est compris entre Omm et 3mm.

Les éléments du second mode de réalisation communs au premier mode de réalisation sont référencés de la mme manière sur les figures 3 et 4. En référence à la figure 3, la seconde extrémité du corps 1a de l'agrafe 1 se prolonge par une troisième portion d'accrochage 1g de la queue de l'appât présentant trois spires à pas allongé 1h permettant l'introduction par vissage de I'agrafe dans un leurre artificiel 6.

En référence à la figure 4, les spires 1 d de 1'enroulement 1 c ont pour centre le corps la de'agrafe, c'est-à-dire que, sur une section de !'enroulement 1 c selon I'axe I-I, le centre de chacune des spires 1 d coïncide avec la section du corps 1a de l'agrafe 1.

En référence à la figure 5, la bouche du poisson est fermée par un fil de cuivre 5 fixé de facon amovible sur la tte de 1'agrafe 1b au moyen d'une boucle d'accrochage 4. Le fil 5 transperce les lèvres du poisson mort et passe entre deux spires 1d adjacentes ce qui assure un maintien de la tte du poisson, limitant ainsi tout déplacement longitudinal de celle-ci, parallèlement au corps 1a de 1'agrafe 1. Le reste du fil 5 peut ensuite tre enroulé autour de la tte ou de la bouche du poisson pour la fermer plus hermétiquement.

En référence à la figure 6, le corps la de I'agrafe est entièrement introduit dans le leurre artificiel 6 réalisé en plastique souple. L'introduction du corps 1a de l'agrafe à l'intérieur du leurre 6 s'effectue en vissant
I'agrafe 1 dans le leurre 6. L'agrafe 1 étant vissée dans le leurre artificiel 6, tout mouvement de l'appât au niveau de la tte de I'agrafe 1b est ainsi fortement limité voire mme supprimé.

Claims (11)

1. -une troisième portion (1e ; 1g, 1h) de maintien de la queue de l'appât sur !'agrafe (1), prolongeant la seconde extrémité du corps (1 a) de !'agrafe ; ladite agrafe étant caractérisé en ce que la tte de !'agrafe (1 b) se prolonge par un enroulement (1c) de spires (1d) non jointives autour du corps (1 a) de !'agrafe, !'enroulement (1c) étant non serré de façon à permettre l'accrochage amovible d'au moins un accessoire de pche qui comporte à l'une de ses extrémités une boucle d'accrochage (4), par coulissement de la boucle d'accrochage (4) le long des spires (1d) de 1'enroulement (1c) jusqu'à la tte de !'agrafe (1b).

   -une seconde portion, située à une première extrémité du corps, qui comporte un anneau formant la tte de I'agrafe (1b) qui est destinée à l'accrochage de la ligne de pche (2) et d'au moins un autre accessoire de pche ; et

   -une première portion formant le corps de !'agrafe ;

   REVENDICATIONS 1. Agrafe (1) destinée à !'accrochage sur une ligne de pche (2) d'un appât pour la pche aux poissons carnassiers, comprenant une tige qui comporte :
2. 2. Agrafe selon la revendication 1, caractérisée en ce que les spires (1 d) de l'enroulement (1c) ont un diamètre extérieur compris entre 5 mm et 7mm.
3. 3. Agrafe (1) selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que 1'enroulement (1c) comporte au moins deux spires (1d) et, de préférence, quatre spires (1d).
4. 4. Agrafe (1) selon l'une quelconque des revendication 1 à 3, caractérisée en ce que au moins une des spires (1d) de l'enroulement est en contact avec le corps de I'agrafe (1b).
5. 5. Agrafe (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le corps (1 a) de !'agrafe passe au centre d'au moins une des spires (1d) de l'enroulement (1c).
6. 6. Agrafe (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la troisième portion de maintien de la queue de l'appât comporte un crochet (1 e) destiné à l'accrochage d'un poisson mort.
7. 7. Agrafe selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la troisième portion de maintien de la queue de 1'appât (19L, 1h) est destinée à l'accrochage d'un leurre artificiel (6).
8. 8. Agrafe selon la revendication 7, caractérisée en ce que la troisième portion de maintien de la queue de l'appât comporte des spires à pas allongé (1h) aptes à tre enfoncées dans un leurre artificiel (6).
9. 9. Monture de pche comprenant, une agrafe (1) selon l'une des revendications 1 à 8 et au moins un avançon (3), monté ou susceptible d'tre monté sur l'agrafe (1).
10. 10. Monture de pche selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comporte, en outre, des moyens d'accrochage complémentaires (5) de l'appât qui sont montés ou susceptibles d'tre montés sur t'agrafe.
11. 11. Monture de pche selon la revendication 10, caractérisée en ce lesdits moyens d'accrochage complémentaires comportent un fil (5), du type fil de cuivre apte à !'accrochage de l'appât sur la monture, le fil (5) étant monté ou susceptible d'tre monté sur I'agrafe (1).