FR2783133A1 - Dispositif permettant de faire avancer des animaux d'un endroit vers un autre d'une stabulation - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif permettant de faire avancer des vaches entrées dans un parc (310) vers au moins une rangée A de box (210) d'une salle de traite (200) prolongeant le parc (310). L'invention comporte un portique (600) mobile au-dessus du parc (310) entre une porte d'entrée (312) et une porte de sortie (313a, 313b), ledit portique (600) supportant un rail (700) dans lequel peuvent circuler des chariots (712) auxquels sont suspendues des chaînettes (720) reliées à un générateur de courant électrique (745).

Description

i 2783133 La présente invention concerne le matériel d'élevage d'animaux

et en

particulier un dispositif pour faire avancer les animaux dans les stabulations.

Les stabulations sont des étables modernes, et certaines d'entre elles sont destinées à automatiser la traite des vaches. Ces stabulations comportent classiquement une salle des machines, une salle de traite, et une salle d'attente. La salle des machines est équipée en général d'une pompe à vide, d'un tank

pour recevoir le lait et d'un dispositif de lavage du matériel de traite.

La salle de traite comprend une ou plusieurs rangées de box o les vaches pénètrent et sont immobilisées pour pouvoir être traites. Une première barrière sépare la salle d'attente de la salle de traite, et s'ouvre pour laisser une série d'animaux pénétrer dans la salle de traite. Chaque vache entre dans un box prévu pour

l'immobiliser. La barrière est ensuite fermée, et la traite peut commencer.

A la fin de l'opération, les box sont ouverts et permettent aux animaux de quitter cette salle de traite vers un enclos par exemple. Un nouveau cycle de traite

peut alors commencer.

Quand deux rangées sont prévues dans la stabulation, l'une peut être utilisée pour traire une série de vaches pendant que le vacher fait sortir les vaches de l'autre

pour y faire entrer une nouvelle série d'animaux à traire.

Pour faire pénétrer les animaux dans la salle de traite, on l'équipe parfois de mangeoires. Celles-ci sont garnies de nourriture suivant le besoin des animaux et le souhait de l'éleveur. L'une des fonctions de ces mangeoires est d'attirer les animaux pour qu'ils entrent seuls dans la salle de traite. Si tel n'est pas le cas, le vacher ou une autre personne est obligée de rejoindre le parc ou attendent les vaches, pour les faire

pénétrer dans les box de la salle de traite.

Suivant que l'animal a faim ou non, il pénétrera facilement ou non dans la salle

de traite.

S'il est intéressé pour y entrer, il peut chercher la bagarre avec les autres

animaux situés à sa proximité pour y parvenir le premier.

S'il n'est pas intéressé pour y pénétrer, il faut le plus souvent le solliciter, ce

qui mobilise une personne et ralentit la traite.

Par ailleurs, I'installation de mangeoires dans la salle de traite n'est pas sans

inconvénients. Elle engendre une construction complexe de celle-ci.

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Un but de l'invention est donc de proposer un dispositif permettant de faire avancer des animaux d'un endroit vers un autre d'une stabulation sans nécessiter le

déplacement d'une personne.

A cet effet, le dispositif permettant de faire avancer des vaches entrées dans un parc vers au moins une rangée A de box d'une salle de traite prolongeant le parc est caractérisé en ce qu'il comporte un portique mobile au-dessus du parc entre une porte d'entrée et une porte de sortie, ledit portique supportant un rail dans lequel peuvent circuler des chariots auxquels sont suspendues des chaînettes reliées à un générateur

de courant électrique.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le portique circule sur deux poutres recevant chacune un chemin de roulement cranté et coopérant chacun avec une poulie crantée, chaque poulie crantée est entraînée de manière synchronisée par

un arbre moteur entraîné par un motoréducteur.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les chaînettes sont maintenues espacées les unes des autres par un lien, la distance "d" séparant chaque chaînette est

inférieure à la plus petite taille d'une vache.

Selon une autre caractéristique de l'invention, un premier chariot latéral est bridé dans une position proche de la verticale d'un mur latéral vers l'intérieur du parc

par un boulon.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le portique est constitué de sous-ensembles comprenant un flasque sur lequel sont rapportées les barres d'une

longueur standard par exemple de trois mètres.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'un des flasques extérieurs comporte au moins un manchon épaulé dans lequel est enfilée de manière réglable en

translation une barre.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les flasques ont une forme de

triangle isocèle.

Selon une autre caractéristique de l'invention, un longeron est rapporté sur chacun des flasques d'extrémités et en ce que ledit longeron supporte chacune des

extrémités d'un arbre moteur traversant ledit longeron et recevant une poulie crantée.

Selon une autre caractéristique de l'invention, une seconde roue est rapportée

sur chacun des longerons dans l'alignement de la roue crantée.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le rail est fixé sous les longerons

et/ou sous les flasques et est isolé électriquement.

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Selon une autre caractéristique de l'invention, une tresse métallique relie le rail

à un générateur de courant électrique.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les chaînettes reçoivent des

chariots, le courant pulsé fourni par le générateur de courant électrique.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comporte un boîtier

de commandes à distance du motoréducteur.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres,

apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de

réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi

lesquels: la Fig. 1 représente une vue de dessus d'une stabulation dont le toit ne figure pas, la stabulation étant équipée du dispositif pour faire avancer les animaux du parc vers la salle de traite selon l'invention, la Fig, 2 représente une vue arrière de la stabulation sans que le mur arrière y figure selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue agrandie d'une extrémité du dispositif selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue en perspective du dispositif selon l'invention et, la Fig. 5 représente une vue de face de la roue et du chemin de roulement du

dispositif selon l'invention.

A la Fig. 1, la stabulation S comporte une salle des machines 100, une salle de

traite 200, ainsi qu'une salle d'attente 300.

Dans la salle des machines 100, on peut apercevoir une pompe à vide 110, un tank à lait 120, un dispositif de lavage 130 du matériel de traite. Une porte d'entrée

140 permet d'accéder à la salle des machines depuis l'extérieur.

La salle de traite 200 comporte deux rangées A et B de quatre box 210

disposés parallèlement entre eux dans une même rangée.

Chaque box 210 d'aspect rectangulaire permet de recevoir un animal d'élevage, en l'occurrence une vache V. Chacun des box 210 comporte une porte 211 à mouvement horizontal par rapport au sol, et disposée sur l'un des petits côtés du box 210, pour permettre à la vache de sortir du box 210, ainsi qu'une barrière 212 à mouvement vertical par

rapport au sol, utilisée pour séparer les animaux individuellement dans chaque box.

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Les mouvements des portes 211 et des barrières 212 sont commandés par le vacher. La sortie des animaux V de leur box se fait dans une allée 220a ou 220b située latéralement à chacune des rangées A et B et qui débouchent dans un enclos non représenté, séparé d'un parc 310. Les deux rangées A et B de box 210 sont séparées par une fosse 230 creusée dans le sol et dont l'accès depuis la salle des machines 100 est facilité par un escalier 231. Dans cette fosse 230 est installé un boîtier de commandes 880 permettant de

O10 déplacer le dispositif selon l'invention dont la description va suivre.

La salle d'attente 300 comprend un parc 310, une aire d'attente 320, ainsi

qu'un dispositif 500 pour faire avancer les animaux dans le parc 310.

Le parc 310 est un endroit d'aspect rectangulaire fermé de deux murs latéraux

Ma et Mb dont la hauteur est plus importante que la taille au garrot d'une vache.

Une porte d'entrée coulissante 312 à deux battants est disposée entre l'aire

d'attente 320 et le parc 310.

Deux portes de sortie coulissantes 313a et 313b sont placées entre le parc 310 et respectivement les rangées A et B de box 210. La porte d'entrée coulissante 312 ainsi que les deux portes de sortie coulissantes 313a et 313b ont leur ouverture et leur

fermeture qui peuvent être commandées également par le vacher depuis la fosse 230.

Le dispositif 500 pour faire avancer les animaux dans le parc 310 est supporté par deux poutres 510 Oa et 510 Ob parallèles entre elles et fixées chacune respectivement à l'intérieur des murs latéraux Ma et Mb de la stabulation S par des supports en

équerre 520 fixés par des vis.

A la Fig. 2, le dispositif 500 est constitué d'un portique 600 formant une structure rigide composée par quatre flasques 610 en forme de triangle isocèle (cette forme est visible à la Fig. 4) et qui sont associés parallèlement entre eux par trois

barres 620 traversant ces flasques 610 à proximité de leurs sommets.

Ces flasques 610 sont classés en deux catégories, les flasques d'extrémités 610e et les flasques intermédiaires 610i. Le nombre de flasques 610 et la longueur des barres 620 peuvent varier suivant la largeur de la stabulation S. Les barres 620 placées entre les flasques intermédiaires 610i sont recouvertes entre elles deux à deux par une tôle 650 en métal déployé. Ces tôles 650 peuvent être

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rapportées par soudage par exemple et confèrent au portique 600 une grande

résistance à la torsion.

Un rail 700 ouvert dans sa partie basse est suspendu sous le portique 600 dans son plan médian. A l'intérieur de ce rail 700 circulent plusieurs chariots 712 montés sur des galets 715. Ces chariots 712 sont au nombre de huit dans la configuration représentée. Les chariots 712 supportent des chaînettes 720 conductrices de courant et dont l'extrémité basse est distante d'environ 30 cm du sol de manière à ne pas entrer

en contact avec ledit sol.

Une première chaînette d'extrémité 720a placée à gauche sur la Fig. 2 est suspendue à un premier chariot latéral 712a qui est immobilisé dans le rail 700 par un boulon 750. Ce chariot 712a est bridé dans une position proche de la verticale du mur

latéral Ma vers l'intérieur du parc 310.

Une cordelette 760 traverse un maillon de chaque chaînette 720 et se fixe sur une seconde chaînette d'extrémité 720b suspendue à un second chariot latéral 712b placé sur la droite de la Fig. 2. Le maillon traversé de chaque chaînette 720 est situé à proximité de son chariot 712 respectif La cordelette 760 munie de sa poignée est

utilisée pour ouvrir le rideau de chaînettes 720.

Un lien 765 attache chaque chaînette 720 avec la chaînette voisine de manière

à former un rideau lorsque le lien 765 est tendu comme cela est montré sur la Fig. 2.

Chaque chaînette 720 est alors espacée de sa voisine d'une distance "d", plus petite que la plus petite dimension d'une vache V. La seconde chaînette 720b d'extrémité est raccourcie, et se voit prolongée par un manchon 770 isolant utilisé comme poignée de manoeuvre pour permettre au

vacher de fermer et d'ouvrir le rideau de chaînettes 720.

Le chariot 712b est placé dans une position proche de la verticale du mur

latéral Mb à l'extérieur du parc 310, lorsque le lien 765 est tendu.

A la Fig. 3, l'une des extrémités du dispositif 500 pour faire avancer les

animaux dans les stabulations est représentée. L'autre extrémité est symétrique.

Chacune des trois barres 620 est constituée d'un manchon épaulé 621 rapporté par vissage au travers de l'un des flasques d'extrémité 610e. A l'intérieur de chaque manchon 621 est enfilée l'extrémité de chacune des barres 620 de manière à permettre un réglage en largeur du portique 600 pour l'adapter finement à la largeur de la

stabulation S à équiper.

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Des moyens de blocage (non représentés) tels que des vis permettent de

bloquer les flasques internes 610i sur les barres 620.

Par ailleurs, le portique 600 peut être livré par sous-ensembles d'éléments standards tels qu'un flasque 610 et trois barres 620 dont leur longueur standard atteint environ trois mètres dans une configuration intéressante. Suivant leur nombre, ces éléments standards permettent d'adapter la largeur dudit portique à celle de la

stabulation par pas équivalent.

A l'extérieur de chacun des deux flasques d'extrémité 610e, et situé sur le plus grand côté du triangle isocèle formant lesdits flasques 610e, est rapporté un longeron

800 fixé par des vis 810.

Un arbre moteur 820 relie l'une des extrémités de chaque longeron 800 et les traverse. L'arbre 820 est supporté dans chaque longeron 800 par au moins un

roulement 830. Deux roulements 830a et 830b sont représentés sur la Fig. 3.

Sur chacune des extrémités 821 de l'arbre 820 est fixée par clavetage une poulie crantée 840 qui peut circuler sur un chemin de roulement 530 également cranté. Ce chemin de roulement 530 est d'une structure identique à celle d'une portion

de courroie crantée du commerce.

Chaque chemin de roulement 530 est rapporté par collage ou autre moyen de

fixation approprié, respectivement sur chaque poutre 510 a ou 510 Ob.

Un capotage 540 protège les chemins de roulement 530 de projections diverses. La coupe A de la Fig. 3 permet de voir en détails la construction des chariots 712 conçus pour circuler à l'intérieur du rail 700. Chaque chariot 712 est supporté par des galets 715a et 715b placés de part et d'autre du chariot 712. Quatre galets 715 sont employés dans cette configuration. D'autre types de montage peuvent être prévus

pour réaliser ces chariots.

Des vis 725 fixent le rail 700 sous les flasques 610 et ou sous les longerons 800. Des plaques 730 de matériau isolant électrique sont interposées entre ledit rail 700 et les flasques 610 ou les longerons 800. Ces plaques 730 peuvent être

constituées de Silentbloc du commerce.

Une tresse métallique 740 relie le rail 700 à un générateur de courant électrique 745 fixé sur la paroi intérieure du mur latéral Ma de la stabulation S. Ce

générateur de courant électrique 745 est visible uniquement à la Fig. 2.

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Un courant électrique pulsé de basse intensité et de moyenne tension produit par le générateur de courant électrique 745 atteint le rail 700 par la tresse métallique 740, puis est transmis aux chaînettes 720 par l'intermédiaire des galets 715 et des

chariots 712, qui ont la propriété d'être conducteur électrique.

A la Fig. 4, on peut voir qu'une seconde poulie 850 est rapportée sur la seconde extrémité de chaque longeron 800. Cette poulie 850, non motrice, peut ne pas être crantée. Les paires de poulies 840 et 850 montées dans les longerons 800 fixés sur les flasques 610e permettent au portique 600 de circuler sur les chemins de

roulement 530.

L'arbre moteur 820 est entraîné par un motoréducteur 860 fixé sur l'un des

flasques intermédiaires 610i par une plaque de fixation 870.

Lorsque l'arbre moteur 820 est entraîné, un mouvement synchronisé des poulies crantées 840 sur les chemins de roulement 530 est obtenu, et le portique 600 du dispositif 500 se déplace de manière reproductible dans une direction parallèle par rapport auxdits chemins de roulement 530. La commande du motoréducteur 860 peut être obtenue depuis la fosse 230 par la manoeuvre d'un boîtier de commandes 880 (visible uniquement à la Fig. 1) afin de faire déplacer le portique 600 du dispositif 500 en marche avant dans la direction des portes de sortie 313a ou 313b ou en marche

arrière en direction de la porte d'entrée 312.

A la Fig. 5, l'une des deux poulies 840 crantées est montrée reposant sur son chemin de roulement 530. On constate que les sommets O de chaque dent D de la poulie 840 coopèrent et engrènent avec les creux R de chaque dent D du chemin de roulement 530. Un mouvement non glissant est obtenu entre la poulie crantée 840 et son chemin de roulement 530 qui peut être constitué comme nous l'avons déjà évoqué

d'une portion de courroie crantée.

Au moins l'une des roues 840 ou 850 peut être flasquée sur chacun de ses

cotés pour recouvrir latéralement l'un des chemins de roulement 530.

Le vacher doit positionner le portique 600 du dispositif 500 comme représenté à la Fig. 1, c'est-à-dire lorsqu'il est placé à proximité de la porte d'entrée coulissante

312.

Le vacher ouvre le rideau de chaînettes 720 à l'aide du manchon 770 et met en

marche le générateur de courant électrique 745.

Il ferme les portes 211 des box 210 et ouvre les barrières 212 séparant chaque

box 210. Il ferme enfin les portes de sortie coulissantes 313a et 313b.

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Les vaches V attendent d'être traites dans l'aire d'attente 320. Le vacher ouvre la porte d'entrée coulissante 312 pour faire entrer un groupe d'animaux dans le parc 310, puis referme cette porte d'entrée coulissante 312. Il ferme ensuite le rideau de chaînettes 720 à l'aide du manchon 770 comme le montre la Fig. I. Le vacher peut rejoindre la fosse 230 de la salle de traite 200 pour réaliser la

traite du groupe d'animaux présents dans le parc 310.

Le vacher ouvre l'une des portes de sortie 313a ou 313b, par exemple la porte de sortie 313a, pour qu'une série de quatre vaches présentes dans le parc 310

pénètrent dans la rangée A et occupent chacune un box 210.

Si les animaux tardent à entrer dans leur box 210 respectif, le vacher peut manoeuvrer le bottier de commandes 880 et demander le déplacement en marche avant du portique 600 du dispositif 500. Dès que les chaînettes 720 entrent en contact avec les vaches, celles-ci reçoivent une décharge électrique transmise par le générateur de courant électrique 745 et se déplacent en direction de la porte de sortie 313a permettant l'accès aux box 210 de la rangée A. Quand les quatre vaches ont pénétré dans leur box respectif, la porte coulissante de sortie 313a est refermée, et les barrières 212 séparant les box de la rangée A sont descendues. La traite de cette série de vaches peut commencer. Une seconde série de vaches peut être admise pendant ce temps dans la rangée B par la

même procédure, puis sont traites.

Dès qu'une série de vaches est traite, par exemple celle de la rangée B, le vacher ouvre les portes 211 de cette même rangée B, afin de permettre aux vaches de quitter leur box 210 respectif pour emprunter l'allée latérale 220b et rejoindre un

enclos. Les barrières 212 de la rangée B sont également levées.

Quand le parc 310 est vide et s'il y a d'autres vaches à traire, le vacher manoeuvre le boîtier de commandes 880 pour déplacer en marche arrière le portique 600 du dispositif 500 en direction de la porte d'entrée coulissante 312. Il ouvre à nouveau le rideau de chaînettes 720 à l'aide du manchon 770 et ouvre la porte d'entrée coulissante 312 afin de faire entrer un nouveau groupe de vaches dans le parc 310. La porte d'entrée coulissante 312 est refermée, et le rideau de chaînettes est également

fermé par le manchon 770.

Le vacher rejoint à nouveau la fosse 230 de la salle de traite 200 pour réaliser

la traite du nouveau groupe de vaches présentes dans le parc 310.

Le dispositif permettant de faire avancer des animaux d'un endroit vers un autre d'une stabulation évite au vacher de quitter la salle de traite pour faire avancer

les vaches dans les box.

Le dispositif permet également de rendre moins fatiguante la traite du cheptel d'une exploitation agricole avec moins de personnel. Dans une première variante de construction de l'invention, l'ouverture et la fermeture du rideau de chaînettes 720 peuvent être assistées, afin d'éviter un

déplacement du vacher pour accomplir cette manoeuvre.

Dans une seconde variante de construction, le courant électrique fourni par le générateur de courant électrique 745 est transmis aux chaînettes 720 directement par la tresse métallique 740 reliée à la première chaînette 720a puis aux suivantes par le

lien 765.

L'utilisation de plaques 730 de matériau isolant électrique n'est plus nécessaire.

Les chariots 712 et les galets 715 peuvent être réalisés dans un matériau

nonconducteur.

Dans une troisième variante de construction, les poutres 51 Oa et 510 Ob peuvent être associées à leur capotage respectif 540 pour ne former qu'un seul composant. Ce composant, non représenté, peut être fixé latéralement directement au mur Ma ou Mb

par l'intermédiaire de splits.

Le dispositif permettant de faire avancer des animaux d'un endroit vers un autre d'une stabulation peut être employé avec d'autres animaux que des vaches. Il peut être installé dans une stabulation pour élever des veaux et peut permettre de les faire avancer sans fatigue vers une cage ou on leur prodigue des soins comme

l'inoculation d'un vaccin par exemple.

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Claims (11)

REVENDICATIONS

1) Dispositif (500) permettant de faire avancer des vaches entrées dans un parc (310) vers au moins une rangée A de box (210) d'une salle de traite (200) prolongeant le parc (310), caractérisé en ce qu'il comporte un portique (600) mobile au-dessus du parc (310) entre une porte d'entrée (312) et une porte de sortie (313a, 313b), ledit portique (600) supportant un rail (700) dans lequel peuvent circuler des chariots (712) auxquels sont suspendues des chaînettes (720) reliées à un générateur de courant

électrique (745).

2) Dispositif (500) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le portique (600) circule sur deux poutres (51 Oa, 51 Ob) recevant chacune un chemin de roulement (530) cranté et coopérant chacun avec une poulie crantée (840), chaque poulie crantée (840) étant entraînée de manière synchronisée par un arbre moteur (820)

entraîné par un motoréducteur (860).

3) Dispositif (500) selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que

les chaînettes (720) sont maintenues espacées les unes des autres par un lien (765), la

distance "d" séparant chaque chaînette est inférieure à la plus petite taille d'une vache.

4) Dispositif (500) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en

ce qu'un premier chariot latéral (712a) est bridé dans une position proche de la

verticale d'un mur latéral (Ma) vers l'intérieur du parc (310) par un boulon (750).

5) Dispositif (500) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en

ce que le portique (600) est constitué de sous-ensembles comprenant un flasque (610) sur lequel sont rapportées les barres (620) d'une longueur standard par exemple de

trois mètres.

6) Dispositif (500) selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'un des flasques extérieurs (610e) comporte au moins un manchon épaulé (621) dans lequel

est enfilée de manière réglable en translation une barre (620).

7) Dispositif (500) selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que

les flasques (610) ont une forme de triangle isocèle.

8) Dispositif (500) selon l'une des revendications 5 ou 6 ou 7, caractérisé en ce

qu'un longeron (800) est rapporté sur chacun des flasques d'extrémités (610 Oe) et en ce que ledit longeron (800) supporte chacune des extrémités (821) d'un arbre moteur

(820) traversant ledit longeron (800) et recevant une poulie crantée (840).

1 l 2783133 9) Dispositif (500) selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'une seconde roue (850) est rapportée sur chacun des longerons (800) dans l'alignement de la roue

crantée (840).

) Dispositif (500) selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce

que le rail (700) est fixé sous les longerons (800) et ou sous les flasques (610) et est

isolé électriquement.

11) Dispositif (500) selon l'une des revendications 1 ou 10, caractérisé en ce

qu'une tresse métallique (740) relie le rail (700) à un générateur de courant électrique

(745).

12) Dispositif (500) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en

ce que les chaînettes (720) reçoivent des chariots (712), le courant pulsé fourni par le

générateur de courant électrique (745).

13) Dispositif (500) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en

ce qu'il comporte un boîtier de commandes (880) à distance du motoréducteur (860).