FR2771192A1 - Montre a correction rapide par poussoir - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une montre comportant un mécanisme de correction rapide (4), commandé par un poussoir (11), pour ajuster la position d'au moins une aiguille en réponse à un signal horaire et un mécanisme de mise à l'heure (3), commandé par une tige de remontoir (12) et dont les organes peuvent occuper une position de repos, dans laquelle la tige (12) est poussée, et une position de correction, dans laquelle la tige (12) est tirée. Le mécanisme de correction rapide (4) comporte un organe de commande (41) agencé de manière à ce qu'il coopère avec la tirette (30) du mécanisme de mise à l'heure (3), entraînant avec elle la tige (12) de la position tirée à la position poussée, lors de l'opération de correction rapide. Ainsi, une pression sur le poussoir (11) amène les organes du mécanisme de mise à l'heure de la position de correction à la position de repos.

Description

MONTRE A CORRECTION RAPIDE PAR POUSSOIR
La présente invention se rapporte à une montre comportant un mécanisme à correction rapide par poussoir pour ajuster la position d'une aiguille en réponse à un signal horaire, tel que celui diffusé par les stations de radio.

Un mécanisme de ce type est décrit dans le brevet CH 513'450. Une pression appliquée sur un bouton-poussoir commande un marteau qui, en bout de course, repousse deux cames montées l'une sur l'axe des secondes, L'autre sur celui des minutes. Ces axes sont alors entraînés en rotation jusqu'à une position de repère qui correspond aux heures diffusées sous forme de signaux horaires par les stations radio, par exemple. Plus précisément, L'aiguille des secondes est amenée en position zéro alors que celle des minutes peut être entraînée vers quatre positions distinctes, correspondant aux quarts d'heure.

Cette solution permet de simplifier considérablement la correction de l'état d'une montre mécanique, I'opération se limitant à une pression sur un poussoir, en synchronisme avec un signal horaire.

Un tel mécanisme présente cependant un inconvénient. En effet, lorsque la montre est arrêtée et que le porteur souhaite la remettre à l'heure, il déplace tout d'abord approximativement les aiguilles au moyen du mécanisme de mise à l'heure conventionnel, commandé par la tige de remontoir, puis il effectue l'ajustement par pression sur le poussoir. Dans ce cas, si le porteur laisse la tige de remontoir tirée, le fonctionnement de la montre en est affecté à cause du couple perturbateur que cela engendre.

En outre, I'application d'une pression de longue durée sur le poussoir risque de provoquer l'arrêt de la montre. II en résulte que, lorsque le poussoir est relâché, le balancier doit être relancé. Ainsi, la montre n'est pas parfaitement remise à l'heure mais risque de retarder à cause du temps nécessaire au redémarrage du balancier.

La présente invention a pour but d'éviter ces inconvénients.

De façon plus précise, la montre selon l'invention est du type comportant un mécanisme de correction rapide, commandé par un poussoir, pour ajuster la position d'au moins une aiguille en réponse à un signal horaire et un mécanisme de mise à l'heure, commandé par une tige de remontoir, dont les organes peuvent occuper une première position, dite de repos, dans laquelle ladite tige est enfoncée et au moins une deuxième position, dite de correction, dans laquelle la tige est tirée. Cette montre est caractérisée en ce que le mécanisme de correction rapide et le mécanisme de mise à l'heure sont agencés pour coopérer l'un avec l'autre de manière qu'une pression sur le poussoir amène les organes du mécanisme de mise à l'heure de la position de correction à la position de repos.

Selon un mode de réalisation avantageux, dans lequel le mécanisme de mise à l'heure comprend une tirette, le mécanisme de correction rapide comporte un organe de commande agencé de manière à ce qu'il coopère avec la tirette, entraînant avec elle la tige de remontoir de la position tirée à la position poussée lors de l'opération de correction rapide.

De préférence, la montre comporte une came solidaire de l'aiguille des secondes, tandis que le mécanisme de correction rapide comprend une pièce mobile coopérant avec ladite came pour effectuer l'ajustement de l'aiguille des secondes sous l'action d'une pression exercée sur le poussoir, et un mécanisme à détente intercalé entre le poussoir et la pièce mobile.

De préférence encore, la montre comporte une came solidaire de la chaussée portant l'aiguille des minutes, alors que la pièce mobile du mécanisme de correction rapide commande simultanément les deux cames pour effectuer à la fois la mise a l'heure de l'aiguille des secondes et celle de l'aiguille des minutes.

Avantageusement, le mécanisme de correction rapide comporte deux pièces complémentaires pivotantes, intercalées entre le poussoir et la pièce mobile dudit mécanisme, alors que le mécanisme à détente comprend un élément élastique et une butée portés par l'une des pièces pivotantes et un doigt porté par l'autre pièce pivotante
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, faite en référence au dessin donné à titre d'exemple non limitatif et dans lequel:
Les figures 1, 2 et 3 montrent, vu en plan, respectivement en position de
repos, en position intermédiaire et en position de correction, un mécanisme
de correction rapide équipant une montre selon l'invention;
La figure 4 représente un mécanisme de mise à l'heure conventionnel
équipant la montre selon l'invention;
La figure 5 montre la manière dont coopèrent les mécanismes de correction
rapide et de mise à l'heure; et Les figures 6a et 6b illustrent, vue en coupe, une partie de la montre dans la
position représentée à la figure 3, respectivement selon les lignes a-a et b-b.

La partie de montre représentée au dessin comprend notamment une boîte 1, un bâti 2, un mécanisme de mise à l'heure conventionnel 3 (fig. 4), un mécanisme de correction rapide 4 (fig. 1 à 3) ainsi qu'un rouage 5 (fig.6).

Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 1, la boîte 1 comprend une carrure 10 percée de deux trous radiaux 100 et 101, dont le premier sert de coulisseau à un poussoir 11 et le second à une tige de remontoir 12.

Le poussoir 11 comprend une tête 110, un axe 111 engagé dans la carrure 10 ainsi qu'un joint d'étanchéité 112, intercalé entre l'axe 111 et la paroi du trou 100, servant à empêcher que des corps étrangers pénètrent dans la boîte 1.

L'axe 111 porte la tête 110 à son extrémité extérieure.

En référence à la figure 4, on constate que la tige de remontoir 12 comprend une couronne 120, une partie filetée 121, sur laquelle la couronne 120 est vissée, deux gorges 122 et 123, un carré 124 ainsi qu'un pivot 125. Cette tige est engagée coulissante dans le trou radial 101 de la carrure 10. Elle porte aussi un joint d'étanchéité 126 engagé dans la gorge 123.

Le bâti 2 est plus particulièrement représenté sur les figures 1 et 6. Il sert de support aux différents composants du mouvement de la montre, et plus particulièrement aux mécanismes 3 et 4, ainsi qu'au rouage 5. Il comporte notamment une platine 20, un pont de rouage 21 (fig .6) et un pont 22 de mécanisme de correction rapide. Les ponts 21 et 22 sont fixés à la platine 20 au moyen de vis non représentées au dessin.

Les fonctions du mécanisme de mise à l'heure conventionnel 3, représenté sur la figure 4, sont assurées par une tirette 30, une bascule 31, toutes deux montées pivotantes dans la platine 20, non représentée sur cette figure, un ressort sautoir 32, un pignon coulant 33 et un pignon de remontoir 34. Ce mécanisme peut occuper trois positions.

La première permet de remonter le ressort de barillet. Elle est représentée à la figure 4. La deuxième position permet de corriger l'affichage du quantième et la troisième l'affichage de l'heure. Ces deux dernières positions ne sont pas représentées au dessin.

De manière conventionnelle, la tirette 30 comporte une première goupille 300, un bras 301, un doigt 302 et une seconde goupille 303. La goupille 300 traverse la platine 20 et tient lieu de pivotement à la tirette 30. Le bras 301 est engagé dans la gorge 122 de la tige de remontoir 12. Le doigt 302 assure l'entraînement de la bascule 31 tandis que la goupille 303 coopère avec le ressort sautoir 32 pour assurer le positionnement de la tirette 30.

La bascule 31 assure le déplacement du pignon coulant 33 au moyen d'un grain d'orge 310. Elle est en outre munie d'une goupille 311 coopérant avec le ressort sautoir 32 et deux bossages 312 et 313. Ces bossages définissent, en coopération avec le doigt 302, les trois positions qu'occupe la bascule 31 lors des opérations de correction.

Le ressort sautoir 32 coopère, comme expliqué ci-dessus, avec la goupille 303 de la tirette 30 pour définir, par des crans, les positions que cette dernière peut occuper. Plus précisément, le ressort sautoir 32 comporte un premier bras élastique 320, dont l'extrémité libre est dotée de trois crans définissant trois positions de correction. Il comporte un second bras 321 prenant appui contre la goupille 311 pour maintenir la bascule 31 en appui contre la tirette 30.

Le pignon coulant 33 est monté coulissant sur le carré 124. Il est entraîné selon l'axe de la tige de remontoir 12 par le grain d'orge 310 de la bascule 31, engagé dans une gorge 330, et en rotation par le carré 124. Il comporte, à l'une de ses extrémités, un engrenage 331 de type Breguet et, à l'autre, une denture de chant 332 qui engrène en position de mise à l'heure avec un renvoi de mise à l'heure, non représenté au dessin.

Le pignon de remontoir 34 est monté pivotant sur la tige de remontoir 12. Il comporte également une denture Breguet 340 et coopère avec la denture
Breguet 331 pour assurer le remontage du barillet (non représenté) lorsque la tige de remontoir 12 est en position enfoncée.

Toutes ces fonctions du mécanisme de mise a l'heure 3 sont parfaitement connues de l'homme du métier et ne seront en conséquence pas décrites de manière plus approfondie.

Le mécanisme de correction rapide 4, représenté aux figures i à 3, comprend deux bascules 40 et 41, un marteau 42, et trois ressorts portant les références 43, 44 et 45, qui positionnent respectivement les bascules 40 et 41 et le marteau 42.

La bascule 40 présente une forme générale de triangle rectangle. Elle est montée pivotante sur un tenon 220 du pont 22, le point de pivotement étant situé au coin formé par l'hypoténuse et le plus petit côté du triangle. Elle comporte un pliage 400 pratiqué dans le petit côté et qui s'étend jusqu'à la hauteur de l'axe 111. Elle est munie, sur sa face inférieure, d'une goupille 401 logée au coin défini par l'hypoténuse et le grand côté du triangle rectangle. La bascule 40 est positionnée par le ressort de rappel 43 en appui contre un bossage 402 que comporte le côté formant l'hypoténuse du triangle. Le ressort 43 génère une force qui maintient le grand côté en appui contre une goupille 221 que porte le pont 22.

La bascule 41 est de forme générale rhomboïde, définie par la juxtaposition de deux triangles isocèles. Le premier comporte des côtés égaux sensiblement plus grands que la base alors que les côtés égaux du second sont légèrement plus petits que la base. Cette dernière est commune aux deux triangles.

La bascule 41 est montée pivotante au moyen d'une goupille 410, placée au voisinage de l'un des angles du rhomboïde, sensiblement alignée sur la base commune aux deux triangles isocèles. La goupille 410 traverse et dépasse de la bascule 41 sur ses deux faces. Elle est engagée, du côté platine, dans un trou de cette dernière, non représenté au dessin. Elle est munie, du côté opposé, d'une fente dans laquelle est rivé, soudé ou collé un ressort de détente 411. Ce dernier s'étend sur la bascule 41, selon une direction sensiblement confondue avec la base des triangles, jusqu'au-delà d'une goupille 412 fixée également à la bascule 41.

Le ressort 411 est appuyé contre la goupille 412 dans sa partie orientée vers le second triangle du rhomboïde. Ils forment ensemble un mécanisme à détente.

Le sommet du premier triangle isocèle est muni d'une tête avec un bossage 413 et un nez 414. Le côté du second triangle adjacent à la goupille 410 porte au tiers supérieur une goupille 415 qui coopère avec le ressort 44 fixé sur le pont 22 par des moyens schématiquement représentés en 440.

Le ressort 44 maintient au repos la bascule 41 en appui contre une butée 200 montée sur la platine 20. La bascule 41 comprend en outre, sur sa face côté platine, une goupille 416 dont la fonction sera précisée ultérieurement.

Le marteau 42 est monté pivotant sur un tenon 201 solidaire de la platine 20. 11 comprend une première partie 420 dans laquelle est percé le trou de pivotement. L'un des côtés porte un bossage 421 contre lequel le ressort 45 prend appui. Le ressort 45 est monté sur la platine 20 par des moyens schématiquement représentés en 450 et génère une force maintenant, au repos, le marteau 42 en appui contre une butée 202 solidaire de la platine 20.

Une seconde partie 422, recourbée en U, prolonge la première partie, les bras du U étant sensiblement perpendiculaires à la première partie. Les sommets des bras comportent chacun un plan incliné faisant un angle d'environ 45"avec les bras respectifs du U et portant les références 423 et 424.

Le marteau 42 comporte, en outre, un bossage 425, dans la zone reliant la première partie 420 et la seconde partie 422, du côté opposé au plan incliné 423. Ce bossage 425 coopère avec le bossage 413 de la bascule 41 pour commander le déplacement du marteau 42.

La base du U se prolonge par un doigt 426 qui limite les mouvements du marteau 42 en coopérant, d'une part, avec la butée 202 lorsque le marteau est au repos et, d'autre part, avec une goupille 203, également portée par la platine 20 et servant de butée, en fin de course du marteau 42. La première partie 420 comporte, en outre, du côté opposé au bossage 421, une protubérance 427 qui coopère avec le nez 414 de façon que le marteau 42 ne puisse quitter sa position de repos de manière intempestive, sous l'effet d'un choc par exemple.

Ainsi qu'on peut le voir plus particulièrement sur la figure 6, le train d'engrenages 5 de la montre comporte notamment un mobile de grande moyenne 50, un mobile de moyenne 51 et un mobile de secondes 52, appartenant tous au rouage de finissage. II comporte, en outre, un mobile de minuterie 53, une chaussée 54, une roue à canon 55 et une roue à came 56.

Le mobile de grande moyenne 50 est décentré. II comporte un axe 500 muni d'un pignon et d'une roue dentée. Un pignon complémentaire 501 est monté à friction sur l'axe 500. Celui-ci comprend une denture engrenant avec le mobile de minuterie 53.

Le mobile de moyenne 51 est entraîné par la roue du mobile de grande moyenne 50. Il comporte également une roue et un pignon.

Le mobile des secondes 52 est décentré dans le mouvement et comporte un axe 520 avec une coiffe 521, montée à friction sur l'axe 520. Ce dernier est muni d'un pignon 522 entraîné par la roue de moyenne 51. La coiffe 521 porte une aiguille des secondes 523 ainsi qu'une came 524, appelée communément coeur. La came 524 se trouve à la hauteur du marteau 42, au voisinage du plan incliné 424 (fig. l à 3).

Le mobile de minuterie 53 est monté pivotant sur un tenon 204 de la platine 20. 11 comporte un pignon 530 et une roue 531. Le pignon engrène avec la roue à canon 55, tandis que la roue 531 est menée par le pignon complémentaire 501 et entraîne, d'une part, la chaussée 54 et, d'autre part, la roue à came 56.

La chaussée 54 est montée pivotante sur un tube de centre 205 rivé sur la platine 20 au centre du mouvement. Elle comporte une denture 540 qui engrène avec la roue de minuterie 531. Elle porte, à son extrémité opposée à la denture 540, une aiguille des minutes 542.

La roue à canon 55 est montée pivotante sur la chaussée 54. Sa denture engrène avec le pignon de minuterie 530. Elle porte1 du côté opposé a sa denture, une aiguille des heures 550.

La roue à came 56 est montée pivotante sur un tenon 206 de la platine 20. Elle comporte une denture 560, qui engrène avec la roue de minuterie 531, et une came 561, chassée rigidement.

Dans la configuration représentée au dessin, L'aiguille des secondes 523 est donc décentrée. De la sorte, les cames 524 et 561 ne sont pas concentriques, ce qui permet d'éviter une trop grande surépaisseur.

Avant d'expliquer comment fonctionne la montre selon l'invention, il est bon de rappeler que l'heure exacte est généralement diffusée par des stations de radio ou de télévision, en des moments particuliers, en général à une heure pleine ou à une demi-heure.

Au repos, le mécanisme de correction rapide se trouve dans la position représentée à la figure 1 et le mécanisme de mise à l'heure conventionnel dans celle de la figure 4. Le mécanisme de correction rapide est représenté en cours de correction sur la figure 2 et en fin de correction sur la figure 3. La figure 5 représente la tirette 30 en position de correction de l'heure et la bascule 41 en position de repos. Cette figure permettra d'expliquer comment, dans la montre selon l'invention, le mécanisme de correction rapide coopère avec le mécanisme de mise à l'heure conventionnel lors d'une opération de correction rapide de l'heure.

Lorsque l'opérateur entend un signal horaire, il appuie sur la tête 110 du poussoir 11. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 1,il en résulte que l'axe 111 pousse la bascule 40 en prenant appui contre le pliage 400. La goupille 401 entre en contact avec l'extrémité du ressort de détente 411, lui-même en appui contre la goupille 412. Cette pression fait pivoter la bascule 41 qui, par son bossage 413, est en appui contre le bossage 425 du marteau 42 et entraîne ce dernier. Les plans inclinés 423 et 424 coopèrent respectivement avec les cames 524 et 561, de telle sorte que le pignon 501 et la roue à came 56 tournent respectivement sur l'axe 500 et le tenon 206 (voir fig. 6).

On constate alors que le mouvement de la coiffe 521 amène l'aiguille des secondes 523 dans une position correspondant au signal, soit au zéro du cadran. Le mouvement de la roue à came 56 entraîne le mobile de minuterie 53 et avec lui le pignon 501, la chaussée 54 et la roue à canon 55, jusqu'à ce que l'aiguille des minutes 542 ait atteint la position correspondant au signal, soit une heure ou une demi-heure pleine.

Au cours de ce mouvement, la goupille 401 glisse sur le ressort de détente 411, jusqu'à atteindre son extrémité, ceci au moment où les plans inclinés ont terminé leur fonction et ou le doigt 426 vient en butée contre la goupille 203 (fig. 3). La goupille 401 s'échappe alors et le maintien de la pression sur la tête 110 amène la bascule 40 à poursuivre encore son chemin, mais sans effet pour la bascule 41, pour le marteau 42 et surtout pour les mobiles 52 et 50 (voir fig. 6). Comme le poussoir 11 n'exerce plus de pression sur la bascule 41,
I'action conjuguée du ressort 44 sur la bascule 41 et du ressort 45 sur le marteau 42 ramène ces deux composants dans leur position de repos.

Lorsque l'opérateur relache le poussoir 11, le ressort 43 repousse la bascule 40 en position de repos, la goupille 401 soulevant le ressort de détente 411 jusqu'à s'en échapper, pour permettre à cette goupille 401 de retrouver sa position initiale. De la sorte, à la prochaine pression1 elle pourra à nouveau prendre appui contre le ressort 411, pour assurer l'entraînement de la bascule 41.

Ainsi, grâce à l'effet de détente, il n'est pratiquement pas possible à l'opérateur de bloquer le rouage de la montre. Le risque d'affecter la précision de la pièce lors de la correction rapide est donc pratiquement éliminé.

II se peut également que cette opération soit effectuée avec la tige de remontoir tirée, soit après une manipulation au cours de laquelle les aiguilles ont été déplacées, par exemple après un temps durant lequel la pièce n'a pas été portée. Dans ce cas, il est souhaitable qu'après avoir mis les aiguilles à l'heure exacte, I'opérateur ne puisse pas modifier de manière inopportune l'état de sa montre. C'est la raison pour laquelle le mécanisme selon l'invention comporte des moyens permettant de ramener le mécanisme de mise à l'heure en position de repos lors de la fonction de correction rapide.

On comprendra mieux ce fonctionnement à l'examen de la figure 5. Dans cette figure, la tirette 30 et la tige 12, telles que représentées en trait plein, occupent une position tirée qui correspond à la fonction de correction de l'heure par la tige de remontoir. Le dessin en trait fin montre la pièce en position de repos.

La bascule 41 et le poussoir 11, représentés en trait plein, sont en position de repos. Le dessin en trait fin montre ces pièces en fin de course lors de l'opération de correction rapide. Les différentes pièces intermédiaires du mécanisme de correction rapide 4 sont schématiquement représentées sous forme d'une flèche brisée, au moyen d'un trait mixte.

Lors de la fonction de correction rapide, la pression exercée sur le poussoir 11 entraîne le mécanisme 4 et notamment la bascule 41. La goupille 416, portée par la bascule 41, vient prendre appui contre le doigt 302 de la tirette 30, ramenant celleci en position de repos. Cette opération entraîne le reste du mécanisme de mise à l'heure, et avec lui la tige de remontoir 12, qui se retrouve en position poussée. La bascule 41 reprend ensuite sa position de repos, sous l'effet du ressort 45, comme cela a été décrit ci-dessus.

La montre selon l'invention pourrait être réalisée selon plusieurs variantes. Elle pourrait ainsi ne comporter qu'une came commandant l'aiguille des secondes.

Si la montre ne comportait pas d'aiguille des secondes, il y aurait une came seulement pour l'aiguille des minutes.

Dans une autre variante, nécessitant bien sur une construction sensiblement différente mais entrant toujours dans le cadre de l'invention, la bascule 41, intercalée entre la bascule 40 et le marteau 42 pourrait être supprimée. La fonction de détente pourrait être éliminée ou alors assurée par des composants portés par le marteau, d'une part, la bascule, de l'autre.

Les pièces des mécanismes de correction rapide et de mise à l'heure conventionnel pourraient coopérer de manière différente pour ramener ce dernier en position de repos. Ainsi, la tirette pourrait être repoussée par la bascule 40 plutôt que par la bascule 41.

D'autres configurations pourraient encore être envisagées, par exemple l'adjonction de moyens pour assurer un réglage des positions des différentes parties du mécanisme. Le marteau pourrait également être réalisé en deux parties indépendantes, commandées chacune par la bascule 41.

Toutes ces configurations entrent dans le cadre de l'invention et permettent d'atteindre les buts définis ci-dessus.

Claims (5)

1. REVENDICATIONS 1. Montre comportant un mécanisme de correction rapide (4), commandé par un poussoir (11), pour ajuster la position d'au moins une aiguille (523, 542) en réponse à un signal horaire et un mécanisme de mise à l'heure (3), commandé par une tige de remontoir (12), dont les organes peuvent occuper une première position, dite de repos, dans laquelle ladite tige (12) est enfoncée et au moins une deuxième position, dite de correction, dans laquelle ladite tige (12) est tirée, caractérisée en ce que lesdits mécanismes (3, 4) sont agencés pour coopérer l'un avec l'autre de manière qu'une pression sur ledit poussoir (11) amène lesdits organes de la position de correction à la position à la position de repos.
2. 2. Montre selon la revendication 1, dans laquelle le mécanisme de mise à l'heure (3) comporte une tirette (30), caractérisée en ce que le mécanisme de correction rapide (4) comporte un organe de commande (41) agencé de manière à ce qu'il coopère avec ladite tirette (30), entraînant avec elle ladite tige (12) de la position tirée à la position poussée, lors de l'opération de correction rapide.
3. 3. Montre selon l'une des revendications 1 et 2, comportant un mobile des secondes (52) qui porte une aiguille des secondes (523), caractérisée en ce qu'elle comporte, en outre, une came (524) solidaire de ladite aiguille et en ce que le mécanisme de correction rapide (4) comprend une pièce mobile (42) coopérant avec ladite came (524) pour effectuer la mise à l'heure de l'aiguille des secondes (523) sous l'action d'une pression exercée sur le poussoir (11), et un mécanisme à détente (401, 411, 412) intercalé entre le poussoir (11) et ladite pièce mobile (42).
4. 4. Montre selon la revendication 3, comportant une chaussée (54) qui porte une aiguille des minutes (542), caractérisée en ce qu'elle comporte, en outre, une came (561) solidaire de ladite chaussée et en ce que ladite pièce mobile (42) commande simultanément les deux dites cames (524, 561) pour effectuer à la fois la mise à l'heure de l'aiguille des secondes et celle de l'aiguille des minutes.
5. 5. Montre selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisée en ce que le mécanisme de correction rapide (4) comporte deux pièces complémentaires pivotantes (40, 41), intercalées entre ledit poussoir (11) et ladite pièce mobile (42), et en ce que ledit mécanisme à détente comporte un élément élastique (411) et une butée (412) portés par l'unie desdites pièces pivotantes (41) et un doigt de commande (401) porté par l'autre pièce(40).