FR2771157A1 - Citerne a gaz destinee a etre enterree - Google Patents

Abstract

L'invention a trait à une citerne à gaz destinée à être enterrée constituée d'une virole (2) refermée à ses extrémités (4, 5) par des coupoles de forme sensiblement semi-elliptique et surmontée d'un capot (9) donnant accès, notamment, aux appareils de remplissage et/ ou de distribution de gaz. Cette citerne est caractérisée par le fait qu'elle est conçue apte à être enterrée en position verticale, la virole (2) présentant une forme sensiblement tronconique de sorte que 1'une des coupoles définissant le fond (6) de la citerne (1) est d'un diamètre plus petit que celui de l'autre coupole constituant le couvercle (7) et surmontée du capot (9).

Description

L'invention concerne une citerne à gaz destinée à être enterrée constituée d'une virole refermée, à ses extrémités, par des coupoles de forme sensiblement seei-elliptique et surmontée d'un capot donnant accès, notamment, aux appareils de remplissage et/ou de distribution de gaz.

En fait, on connaît d'ores et déjà des citernes à gaz répondant à la description ci-dessus et destinées à être enterrées, mais qui posent problème tant du point de vue de leur mise en terre, que de leur contrôle dans le temps et, bien sur, leur remplacement.

Plus particulièrement en ce qui concerne le contrôle de ces citernes enterrées, il convient d'observer qu'en raison du produit fortement infla-able qu'elles sont destinées à contenir, il y a tout lieu de ^'assureur, de manière régulière, qu'elles sont en bon état et que leur protection anti-corrosion est encore efficace. A ce propos, il est connu de procéder à 1' application d' une voire deux couches de produit anti-corrosion avec en plus une protection du type cathodique.

En fait, il peut arriver, notamment, apres enfouissement de ces citernes dans le sol, que leur revêtement anti-corrosion soit abîmé ou encore que leur protection de type cathodique soit mise hors d'usage.

Aussi, lton comprend l'utilité des contrôles auxquels il a été fait allusion plus haut.

Sur ce il faut encore préciser que la réglementation en matière de contrôle du bon état de citernes à gaz enterrées, tout comme celle afférente à la tenue mécanique du revêtement de protection anti-corrosion deviennent de plus en plus strictes et contraignantes.

Ainsi, si sur les citernes dites aériennes fabriquées en une année, un certain nombre d'entre elles, correspondant à un pourcentage déterminé, subissent au bout de dix années d'exploitation un contrôle sévère dans des ateliers homologués, il semble qu'aucune citerne enterrée n'a, à ce jour, été déterrée pour subir un tel contrôle. Précisément, il est souhaité, par les institutionnels, que la réglementation devienne plus stricte en la matière et que, par conséquent, ces citernes enterrées subissent, elles aussi, au bout d'un certain nombre d'années, un contrôle minutieux. Or, de telles citernes à gaz se présentent, systématiquement, sous forme d'une virole de section cylindrique positionnée horizontalement dont les extrémités sont refermées au moyen de coupoles semi-lliptiques. De plus, en partie supérieure de la virole est aménagée une bride ou analogue apte à recevoir, souvent, l'ensemble des appareils de remplissage et de distribution de gaz. L' accès à ces derniers est assuré au moyen d'un capot protecteur de forme tubulaire surmontant, précisément, cette bride et refermé au moyen d'un couvercle prévu accessible une fois ladite citerne enterrée . En somme, ce couvercle d'accès se situe, usuellement, au niveau du sol.

Dans ces conditions, lton comprend, évidemment, que déterrer une citerne à gaz ayant été enterrée en position horizontale n'est pas une mince affaire dans la mesure où cette opération est, bien sur, coûteuse, mais, en outre, vient endommager serieuszment le terrai n accueillant la citerne.

Aussi, tant les fabricants de citernes que les utilisateurs, dont pourtant la sécurité est en jeu, s'opposent à un tel durcissement de la réglementation.

En fait, celle-ci a de toute manière, d'ores et déjà fait l'objet d'une révision tout récemment et exige, à présent, que le revêtement de protection contre la corrosion appliqué sur ces citernes enterrées soit en mesure de résister à des contraintes exceptionnelles, ceci précisément, en raison d'un contrôle dans le temps qui ne peut se faire, actuellement, que partiellement. Ainsi, ce revêtement de protection doit être en mesure de résister à un essai de choc vertical de 230 Joules, tout comme à un essai de poinçonnement statique d' une charge de 4 tonnes appliquée sur 40 cm2 pendant une période de dix minutes.

De telles contraintes ont amené les fabricants à imaginer diverses solutions sachant que le problème le plus difficile à résoudre est la résistance à un choc de 230 Joules.

Dans la plupart des cas, ces fabricants ont pensé à envelopper ces 9 citernes, enterrées en position horizontale, d'un manteau protecteur du moins dans leur partie supérieure. Vu la surface à recouvrir et les matériaux imputrescibles qu'il convient d'utiliser pour la conception d'un tel manteau protecteur, celui-ci vient augmenter, de manière sensible, le coût de revient de ces citernes à gaz.

De plus, l'on observera, très souvent, qu'il est nécessaire de lester une telle citerne à gaz enterrée pour éviter, lors d'une montée du niveau d'eau, qu'elle soit repoussée vers le haut. Aussi, au fond de la fosse destinée à accueillir cette citerne, l'on dispose, fréquemment, une dalle en béton sur laquelle viennent reposer les pieds équipant, usuellement, cette citerne. A cet instant, oelle-ci est fixée à l'aide de sangles à cette dalle en béton.

L'on comprend que, dans ces conditions, la mi se en terre d'une citerne à gaz, en position horizontale, est une opération longue et relativement fastidieuse à mener. De plus, il est indispensable qu'un opérateur se glisse, à un moment donné ou à un autre, à 1' intérieur de la fosse pour assurer le sanglage du réservoir. En outre, la pose de la dalle, servant de lest, et la dépose du réservoir dans la fosse ne peuvent être menées à bien simultanément.

Finalement, lorsque l'on souhaite déterrer cette citerne à gaz, non seulement faut-il prélever, avec précaution, toute la terre qui la recouvre sur sa demi-partie supérieure, mais, en outre, une fois la citerne retirée il faut assurer 1' excavation totale de la fosse jusqu'à la dalle en béton servant de lest pour pouvoir y déposer à nouveau une citerne de remplacement.

En définitive, la présente invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients précites, ceci au travers d'une citerne à gaz destinée à être enterrée qui, non seulement, est facile à déterrer mais, en outre, peut être aisément protégée contre les chocs moyennant un coût de revient moindre en comparaison des systèmes de protection mis en oeuvre jusqu' à présent.

A cet effet, l'invention concerne une citerne à gaz destinée à être enterrée constituée d'une virole refermée à ses extrémités, par des coupoles de forme sensiblement semi-elliptique et surmontée d'un capot donnant acoès, notamment, aux appareils de remplissage et/ou de distribution de gaz, caractérisée par le fait qu'elle est conçue apte à être enterrée en position verticale, la virole présentant une forme sensiblement tronconique de sorte que 1' une des coupoles définissant le fond de la citerne est d'un diamètre plus petit que celui de 1' autre coupole constituant le couvercle et surmontée du capot.

En fin de compte, l'on constate qu'une citerne à gaz, conforme à la présente invention et adoptant une disposition verticale, peut être aisément sortie de terre en vue d'une vérification minutieuse, notamment en raison de sa forme en dépouille. En effet, une telle opération nécessite le simple prélèvement de quelques trente oentimetres de terre surmontant la citerne de sorte que les dégâts occasionnés sont considérablement réduits en comparaison aux solutions adoptées précédemment.

A noter, en outre, qu'après avoir sortie la citerne, la nouvelle citerne de remplacement peut être iram8diatement remise en place sans qu' il soit nécessaire de procéder à une quelconque opération d' excavation complémentaire.

Selon une autre particularité de la présente invention, le couvercle de cette citerne à gaz est surmonté d'une dalle, préférentiellement en béton de forme annulaire, de section approximativement ajustée à celle du couvercle et comportant, sensiblement en son centre, une ouverture pour le passage du capot d' accès aux appareils de remplissage et/ou de distribution de gaz.

En fin de compte, une telle dalle en béton contribue, avantageusement, au lestage de ces citernes sans compter qu'elle constitue, en outre, une protection contre les chocs de la surface du couvercle destiné à être enterré.

L'on observera, que la dépose de la citerne et celle de la dalle de lestage peuvent être menées à bien au cours d'une seule et même opération. De plus, ce lest permet de s' affranchir de tous les autres types de protection mis en oeuvre jusqu'à présent, tels que des manteaux protecteurs et autres, d'un coût de revient élevé.

D' autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à un mode de réalisation qui n'est donné qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

La compréhension de cette description sera facilitée en se référant au dessin joint en annexe et dans lequel
- la figure unique représente une citerne à gaz conforme à l'invention en position verticale.

Ainsi, l'invention telle que représentée dans cette figure unique concerne une citerne à gaz destinée à être enterrée, non pas dans une position horizontale, mais verticale.

De ce fait, cette citerne à gaz 1 comporte une virole 2, à axe 3 vertical, de forme sensiblement tronconique et refermée à ses extrémités 4, 5 par des coupoles seei-elliptiques, la coupole définissant le fond 6 de la citerne 1 étant d'un diamètre plus petit que celui de 1' autre coupole constituant le couvercle 7.

I1 convient d' observer que Si, sur cette figure unique du dessin ci-joint, le couvercle 7 et le fond 6 sont soudés, extérieurement, sur la virole 2, la présente invention n' est nullement limitée à une telle conception et 1' on pourrait imaginer une construction dans laquelle ce couvercle 7 et ce fond 6 viennent s' insérer, partiellement, à 1' intérieur de ladite virole 2 au niveau de son extrémité supérieure 5 et, respectivement, inférieure 4. De même, selon le cas, la virole 2 ou le couvercle 7 et le fond 6 peuvent présenter un rétreint au niveau de leurs zones d' assemblage de sorte que ce couvercle 7 présente un diamètre hors tout sensiblement égal au diamètre de la virole 2 dans sa partie supérieure 5 et que, de même, le diamètre hors tout du fond 6 soit égal au diamètre de cette virole 2 dans sa partie inférieure 4.

En fin de compte, l'on constate qu'en adoptant une telle disposition, la surface destinée à résister à un essai de choc vertical de 230 Joules est tout particulièrement limitée, puisqu'elle correspond à la surface du couvercle 7 qui plus est diminuée par une ouverture 8 laissée libre et, donc, non recouverte de terre. Cette ouverture 8 est délimitée au travers d'un capot 9, préférentiellement de forme tubulaire, surmontant le couvercle 7 et autorisant 1' accès à une bride 10 ou équivalent, tel que des bossages, équipant ce couvercle 7 et recevant, généralement, 1' ensemble des appareils de remplissage et/ou de distribution de gaz.

En fait, pour assurer cette protection contre les chocs de la surface du couvercle 7 destinée à être enterrée, l'on a imaginé, conformément à l'invention, de surmonter cette citerne 1 d'une dalle de forme annulaire 11 de section approximativement égale à ocelle dudit couvercle 7 et comportant, sensiblement en son centre, une couverture 12 ajustée pour le passage du capot 9.

En dehors d'une fonction de protection contre les chocs, une telle dalle 11, préférentiellement en béton ou analogue, contribue, avantageusement, au lestage de la citerne 1.

Ainsi, en surmontant cette dernière d'une telle dalle en béton annulaire 11 avant même de la disposer en terre, l'on évite toute détérioration du revêtement de protection anti-corrosion appliqué usuellement sur une telle citerne 1, ceci au moment d' ensevelir celle-ci.

A noter que le couvercle 7 peut recevoir, de manière régulièrement répartie, des anneaux de levage 13, préférentiellement au nombre de trois, sachant que la dalle il comporte, elle, des ouvertures 14 pour le passage et l'accès à ces anneaux de levage 13.

Selon une autre particularite de la présente invention, l'assise de la citerne 1, au moment de son enfouissement en terre, est assurée au moyen d'une seconde dalle 15, notamment en béton, dont la surface inférieure 16 est, préférentiellement, plane, tandis que sa surface srpérieure 17 est ajustée à la forme concave du fond 6. Ainsi, une dalle 15 conformée de cette manière permet de s'affranchir des pieds équipant, usuellement, une citerne à gaz destinée à être enterrée.

De plus, cette dalle 15 peut contribuer, là encore, au lestage de la citerne 1. Dans ce but, elle peut être raccordée, notamment à l'aide de sangles, à la partie supérieure de la citerne 1, préférentiellement à la dalle 11 surmontant cette dernière. Pour ce faire, ces dalles, respectivement 11, 15 peuvent être équipées de barres de sanglage 18, 19 pour le passage et la fixation de telles sangles.

Sur cette figure unique du dessin ci-joint, on remarquera, en outre, la présence d'anneaux de levage 20 équipant, également, le fond 6 de la citerne 1. De tels anneaux de levage 20, préférentiellement régulièrement répartis sur ce fond 6, ont, en fait, plusieurs fonctions. Tout d'abord, ils facilitent la manipulation en position horizontale de la citerne 1 pendant toutes les opérations de fabrication, de mise en peinture, de stockage et de transport qui précèdent la mise en terre. De plus, ces anneaux de levage 20 équipant le fond 6 et ceux 13 correspondant au couvercle 7 peuvent faciliter le positionnement de ces deux pièces l'une par rapport à l'autre au moment de les souder sur la virole 2.

Finalement, ces anneaux de levage 20 peuvent contribuer au centrage du fond 6 de la citerne 1 sur la dalle 15 laquelle comporte, là encore, des ouvertures ou réservations 21 pour les accueillir avec un jeu déterminé.

L'on comprend, au vu de la description qui précède, que la
Citerne à gaz, objet de la présente invention, répond à l'ensemble des inconvénients rencontrés, jusqu'à présent, dans ce domaine des citernes à gaz destinées à être enterrées. En effet, non seulement une telle citerne peut être aisément retirée de terre en vue d'un contrôle minutieux ou de son remplacement, mais, en outre, sa protection contre les chocs est rendue plus aisée, celle-ci étant assurée de manière astucieuse au moyen d'une dalle de protection reposant sur le couvercle de cette citerne et contribuant, par là même, au lestage de cette dernière.

Par consequent, la présente invention représente un net progrès dans le domaine considéré.

Bien que 1' invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de ocobinaisons de ces divers éléments, sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention.

Claims (9)

Revendications

1. Citerne à gaz destinée à être enterrée constituée d'une virole (2) refermée à ses extrémités (4, 5) par des coupoles de forme sensiblement semi-elliptique et surmontée d'un capot (9) donnant accès, notamment, aux appareils de remplissage et/ou de distribution de gaz, caractérisée par le fait qu' elle est conçue apte à être enterrée en position verticale, la virole (2) présentant une forme sensiblement tronconique de sorte que 1' une des coupoles définissant le fond (6) de la citerne (1) est d'un diamètre plus petit que celui de 1' autre coupole constituant le couvercle (7) et surmontée du capot (9).

2. Citerne à gaz selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle est surmontée d'une dalle de forme annulaire (11) de section approximativement égale à celle du couvercle (7) et comportant, sensiblement en son centre, une ouverture (12) ajustée pour le passage du capot (9), cette dalle (11) étant constituee, préférentiellement en béton ou analogue.

3. Citerne à gaz selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que le couvercle (7) reçoit, de manière régulièrement répartie, des anneaux de levage (13), préférentiellement au nombre de trois.

4. Citerne à gaz selon les revendications 2 et 3, caractérisée par le fait que la dalle (11) comporte des ouvertures (14) pour le passage et l'accès aux anneaux de levage (13).

5. Citerne à gaz selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle vient reposer, au moment de son enfouissement en terre, sur une seconde dalle (15), notamment en béton, dont la surface inférieure (16) est définie plane tandis que sa surface supérieure (17) est ajustée à la forme du fond (6).

6. Citerne à gaz selon la revendication 5, caractérisée par le fait que la dalle (5) est raccordée, notameent à l'aide de sangles, à la partie supérieure de la citerne (1).

7. Citerne à gaz selon les revendications 2 et 6, caractérisée par le fait que les dalles1 respectivement (11, 15), sont équipées de barres de sanglage (18, 19) pour le passage et la fixation de sangles reliant lesdites dalles (11, 15).

8. Citerne à gaz selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que son fond (6) est pourvu d'anneaux de levage (20).

9. Citerne à gaz selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisée par le fait que la dalle (15) constituant l'assise de la citerne (1) comporte des ouvertures ou réservations (21) aptes à accueillir, avec un jeu déterminé, des anneaux de levage (20) équipant le fond (6) de ladite citerne (1). -