FR2764652A1 - Agrafe pour le maintien d'un element du type a paroi mince sur une structure d'un vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une agrafe pour le maintien d'un élément (2) du type à paroi mince sur une structure (3, 4) d'un véhicule automobile qui comprend une base (6) apte à être solidarisée à la structure, et une pince (7) composée de deux branches (11, 12) superposées et séparées par un intervalle (13) dans lequel saille une nervure transversale (14) de l'une (12) des branches. Cette nervure (14) étant apte à coopérer avec une lumière (17) réalisée sur une partie (16) de l'élément (2) propre à s'engager dans l'intervalle (13).

Description

La présente invention concerne une agrafe pour le maintien d'un élément du type à paroi mince sur une structure d'un véhicule automobile.

Elle se rapporte, plus particulièrement, à une agrafe de maintien d'une pièce d'enjolivement rapportée sur la structure d'un véhicule automobile afin de recouvrir certaines lignes de soudure qui permettent de solidariser différents éléments en tôle constituant cette structure et respecter le style extérieur du véhicule.

Ces pièces d'enjolivement -ou enjoliveurs- doivent être positionnées et ajustées de telle sorte qu'elles affleurent les éléments de structure avoisinants, de manière à conserver un bel aspect et avoir un comportement aérodynamique convenable pour le véhicule.

II s'avère que de telles agrafes de maintien connues jusqu'à ce jour ne permettent pas à un opérateur lors du montage d'un enjoliveur, un rattrapage des dispersions entre les éléments de structures et l'enjoliveur, de ce fait l'aérodynamique et l'esthétique s'en trouvent dépréciés.

La présente invention a pour but de résoudre l'inconvénient mentionné ci-dessus.

A cet effet, I'invention concerne une agrafe pour le maintien d'un élément du type à paroi mince sur une structure d'un véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comporte une base apte à être solidarisée à la structure, et une pince composée de deux branches superposées et séparées par un intervalle dans lequel saille une nervure transversale de l'une des branches, cette nervure étant apte à coopérer avec une lumière réalisée sur une partie de l'élément propre à s'engager dans l'intervalle.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la nervure présente une longueur suffisamment inférieure à celle de la lumière pour permettre un réglage voulu de position de l'élément.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la base est pourvue d'une boutonnière propre à recevoir un tenon de fixation solidaire de la structure.

Selon encore une autre caractéristique avantageuse de l'invention, au moins l'une des deux branches comporte un rebord d'extrémité s'écartant de l'autre branche.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation en se référant aux dessins annexés sur lesquels
- la figure 1 est une vue en perspective de l'agrafe selon l'invention
- la figure 2 est une vue en coupe transversale de l'agrafe en position d'utilisation ; et
- la figure 3 est une vue partielle suivant la flèche F de la figure 2 (une pièce de recouvrement étant retirée).

On a représenté aux figures 1 et 2, une agrafe de maintien 1, selon l'invention, d'un enjoliveur 2 rapporté sur la jonction d'un pavillon 3 et un côté de caisse 4 d'un véhicule automobile.

De manière classique, le pavillon 3 est assemblé aux côtés de caisse 4 par soudure de rebords de tôles, ce qui donne de larges gorges 5 ou goulottes longitudinales de part et d'autre du pavillon 3, comme visible à la figure 2. Un cordon
C d'étanchéité est déposé à la jonction des tôles de caisse 4 et de pavillon 3.

Une agrafe 1 réalisée en matière plastique, comporte, selon l'invention, d'une part une base 6, présentant la forme générale d'un parallélépipède rectangulaire et réalisant la liaison de l'agrafe avec le pavillon 3, et d'autre part une pince 7 assurant l'accrochage de l'enjoliveur 2.

La base 6 comporte une face supérieure 6a et une face inférieure 6b d'où saillent vers le bas, en considérant les figures, deux pattes 8 qui prennent appui en position d'utilisation dans le fond 9 de la gorge 5. Cette base 6 comporte une boutonnière 10 destinée à contenir un tenon T de fixation qui est solidaire du pavillon 3.

Le tenon T est constitué d'une tige verticale solidaire du pavillon par l'une de ses extrémités et pourvu d'une tête à son extrémité opposée.

Sur la face supérieure 6a de la base 6 est disposée la pince 7 composée de deux branches ç une branche inférieure il et une branche supérieure 12, superposées et séparées par un intervalle 13. Dans cet intervalle 13 saille une nervure transversale 14 de la branche supérieure 12. L'extrémité libre de celle-ci présente un rebord 15 s'écartant de l'autre branche de manière à permettre par action sur ce rebord d'écarter l'une de l'autre les deux branches par déformation élastique.

L'agrafe est préalablement mise en place dans la goulotte et maintenue à l'intérieur de celle-ci par engagement du tenon
T dans la boutonnière et coulissement dans celle-ci, inclinée de façon appropriée, jusqu'à ce que l'un des bords 6c de la base 6 vienne en contact avec un côté de caisse 4a.

L'enjoliveur 2 est pourvu d'une patte 16 sur laquelle est réalisée une découpe transversale -ou lumière-17 propre à recevoir la nervure 14 de l'agrafe, comme visible à la figure 3.

Cette patte 16 est engagée dans l'intervalle 13 de la pince 7 jusqu'à son accrochage avec la nervure 14. Cet engagement est facilité par la présence du rebord 15 précité et d'un autre rebord 11a, à l'extrémité libre de la branche 11, s'écartant de l'autre branche 12.

Avantageusement, la longueur de la nervure 14 est inférieure à celle de la lumière 17 de manière à permettre à
I'enjoliveur de glisser le long de la gorge 5 tout en étant maintenu par l'agrafe on comprend aisément qu'ainsi l'opérateur peut ajuster la pièce 2 avec les éléments de structure avoisinants, avant de la fixer définitivement par des moyens classiques de visserie.

Le démontage de l'enjoliveur 2 est réalisé en agissant sur le rebord 15 de manière à soulever la branche 12 et à libérer ainsi la nervure 14 de la lumière 17.

On notera qu'une pièce de recouvrement 20 visible à la figure 2 et non représentée à la figure 3, est disposée après le montage de l'enjoliveur 2 sur l'agrafe 1, par une fixation usuelle non représentée, de manière à couvrir la gorge 5.

Une telle agrafe de maintien selon l'invention présente l'avantage d'être rapide à monter, de réalisation simple et peu coûteuse.

Claims (4)

1. REVENDICATIONS

   1 - Agrafe pour le maintien d'un élément (2) du type à paroi mince sur une structure (3,4) d'un véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comporte une base (6) apte à être solidarisée à la structure, et une pince (7) composée de deux branches (11,12) superposées et séparées par un intervalle (13) dans lequel saille une nervure transversale (14) de l'une (12) des branches, cette nervure (14) étant apte à coopérer avec une lumière (17) réalisée sur une partie (16) de l'élément (2) propre à s'engager dans l'intervalle (13).
2. 2 - Agrafe selon la revendication 1, caractérisée en ce que la nervure (14) présente une longueur suffisamment inférieure à celle de la lumière (17) pour permettre un réglage voulu de position de l'élément (2).
3. 3 - Agrafe selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la base (6) est pourvue d'une boutonnière (10) propre à recevoir avec un tenon de fixation (T) solidaire de la structure (3).
4. 4 - Agrafe selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au moins l'une des deux branches (11,12) comporte un rebord d'extrémité (15) s'écartant de l'autre branche.